Redefinir Le Combat Spirituel PDF

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Tome 1
Pascal MUGASA YALALA| Le combat spirituel : Un autre regard

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© 2021. Pascal MUGASA YALALA
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Sommaire
Sommaire .............................................................................................................................. 3
Préface .................................................................................................................................... 5
Remerciements ................................................................................................................... 7
Avant-propos....................................................................................................................... 8
Introduction ....................................................................................................................... 10
Quels place et rôle de l’Eglise dans le combat spirituel ? .............................. 11
Le combat spirituel, qu’en est-il selon la Bible et qu’est-ce que cela
implique pour l’Eglise ? ................................................................................................. 20
Qui sont les ennemis en face de l’Eglise dans le combat spirituel ? ......... 27
Quelles sont les armes adéquates pour combattre dans le combat
spirituel ? ............................................................................................................................. 38
A. Que la vérité soit votre ceinture ............................................................... 45
B. La justice votre cuirasse ................................................................................ 48
C. Le zèle courageux que donne l ’évangile ................................................... 51
D. La foi comme un bouclier.............................................................................. 54
E. Le casque du salut ............................................................................................ 57
F. Prenez l ’épée de l ’Esprit .............................................................................. 61
Quelle place pour la prière dans le combat spirituel ? .................................. 64
Conclusion : ce que l ’on peut retenir ..................................................................... 70
Postface ................................................................................................................................ 73
Du même auteur.............................................................................................................. 75
Va très bientôt paraître aux mêmes éditions Parole de vie : ....................................... 76
Références ........................................................................................................................... 78

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« … Soyez plus forts, soyez plus constants, soyez plus

persévérants dans la vocation céleste. Ne soyez pas des
hommes et des femmes qui courez à gauche et à droite,
vers les pseudos-révélations, vers les pseudos prophètes,
vers les pseudos–délivrances… Passez par la croix ;
confessez vos péchés ; reconnaissez vos péchés devant le
Seigneur et alors Il vous élèvera. Car la délivrance est
acquise pour celui qui croit et il n’y a pas d’exception… »
Pasteur Jacques-André VERNAUD

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Préface
Cette œuvre renfermant des vérités profondes sur le
combat spirituel est un aboutissement non seulement de
plusieurs recherches, mais surtout le résultat d’une
écoute constante de Dieu dans la prière et la méditation
de sa Parole.
En tant que serviteur de Dieu, j’ai la foi que l’auteur n’a

pas seulement été inspiré par Dieu pour ce faire, mais
aussi il a été un instrument que Dieu a choisi pour
interpeler ses serviteurs que nous sommes et tout son
peuple sur la vérité des écritures concernant l’œuvre
parfaite accomplie sur la croix de Golgotha par rapport à
notre victoire dans le combat spirituel.
Le style de l’auteur est simple ; ce qui est très

intéressant, car j’ai la foi que ce livre devra être lu à
travers le monde ; d’ailleurs la motivation qui anime son
auteur est que ces vérités atteignent un grand nombre.
Ce livre n’est donc pas destiné avant tout aux païens,

mais aux chrétiens, dont pour certains, il sera un
encouragement à demeurer fermes après tout avoir
surmonté et à rester constants dans ce combat permanent
en étant revêtus de toutes les armes de Dieu.

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Et pour d’autres, il sera une interpellation pour la prise

de conscience sur la réalité du combat spirituel et de leur
responsabilité quant à ce.
Je ne puis terminer qu’en souhaitant bonne lecture aux

lecteurs de cette œuvre chrétienne et encourager son
auteur Pascal MUGASA YALALA, qui est un fils pour moi
dans la foi, afin qu’il continue à disponibiliser ses talents
pour l’œuvre de Dieu comme il l’a toujours fait.
Pasteur Rigobert KUNOWA,

Pasteur titulaire à l’Eglise Cité de la Gloire et Evêque des Eglises dans la
Communauté des Eglises Evangéliques de Victoire (CEEV)

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Remerciements
Au Créateur de l’univers, au Dieu Tout Puissant et Tout
Suffisant qui est la Source infinie de toute chose, pour
m’avoir donné l’inspiration d’écrire ce livre !
Au Couple pastoral Athom’s et Nadège MBUMA, mes

parents spirituels ; merci pour tout ce que vous êtes pour
moi ! Merci surtout pour la Chanson « Bakosala eloko
te », qui a été un grand encouragement pour aller au
terme de ce livre !
Aux Révérends Pasteurs Grégoire SENDE HI KUBOMTOPE

et Rigobert KUNOWA MVUAMA ; merci pour votre aide,
votre écoute, votre disponibilité et vos conseils si
précieux ; que Dieu vous le rende au centuple !
A Emmanuelle NUNGA, à Clarenne BONONGE, à

Bénédicte KISENDA, à Betsaleel TOPE BEMBOLI et Jean
OLOWA KILOMBO pour vos encouragements ; que Dieu se
souvienne de vous !
Aux Serviteurs et Servantes de l’Eglise Phila-Cité

d’Exaucement et plus particulièrement aux ouvriers de la
CEDiscipleship ; demeurons fermes jusqu’au jour de
l’avènement du Christ !
A vous qui prenez et sacrifiez de votre temps pour lire et

découvrir le contenu de ce livre.

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Avant-propos
Rédiger un livre sur « un autre regard du combat
spirituel » m’est paru très intéressant, mais surtout très
important pour apporter certaines précisions quant à ce
concept du combat spirituel, qui semble avoir plusieurs
tournures théologiques à l’heure actuelle.
Ce qui m’a poussé à la lumière de la Parole de Dieu et

essentiellement de la série « les Gestes barrières » de
mon Père spirituel, le Pasteur Athom’s MBUMA ainsi que
de ma formation au Centre Biblique Emmaüs, à tenter
de situer ce concept par rapport à ses contextes
bibliques, afin de savoir bien appréhender le sens du
combat spirituel dont il s’agit pour l’Eglise du temps de
la fin qui est la nôtre.
Ce livre est donc destiné avant tout aux serviteurs de

Dieu, pour les amener à redéfinir non seulement le
combat dont il s’agit pour notre Eglise du temps de la fin,
mais aussi d’être précis en ce qui concerne les ennemis
qui sont en face de nous afin de bien choisir tant les armes
adéquates pour faire face à ce combat et perpétuer la
victoire de la croix de Golgotha, que de viser la véritable
cible.

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La compréhension des contours du combat spirituel pour

les serviteurs de Dieu aura de ce fait, l’influence sur leurs
messages à apporter à l’Eglise quant au combat spirituel,
afin que cette Eglise demeure victorieuse.
Je me dois donc de souligner d’entrée de jeu, que ce livre

n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan des théories et
réalités en ce qui concerne le combat spirituel ; et donc
par la grâce de Dieu, je vais bien me limiter pour ce
premier tome, sur ce que l’Esprit de Dieu m’a donné de
partager avec son peuple (les principes), tout en vous
souhaitant une bonne lecture !
Pascal MUGASA YALALA,

Auteur et Poète

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Introduction
C
omme toute autre forme de bataille, nous ne
pouvons que présumer avant tout que le
combat spirituel ne peut que se dérouler dans
un système que l’on peut comparer à « un champ de
bataille », qui est dans ce cas précis, « l’Eglise ».
Ce qui est donc une évidence : le combat spirituel dont il

s’agit pour l’Eglise du temps de la fin, a pour champ de
bataille un système que nous appelons ici « Eglise ». On
peut donc retenir que l’Eglise est à la fois le champ de
bataille pour ce combat, mais aussi l’un des combattants
dans ce même combat.
On ne peut donc pas parler du combat spirituel sans faire

une mise au point tant sur la place et le rôle de l’Eglise
dans ledit combat (1), sur les différentes batailles dont la
Bible fait mention que l’on peut qualifier de « combat
spirituel » (2), sur la vraie identité de l’ennemi dans le
combat spirituel (3), sur les armes adéquates pour
combattre dans le combat spirituel (4), que sur la finalité
du combat spirituel (5). Ce sont ces cinq points qui
constitueront l’essentiel du contenu de ce livre (Tome 1),
qui aura comme point final, quelques leçons à tirer du
combat spirituel qui nous concerne en tant qu’Eglise du
temps de la fin.

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Quels place et rôle

de l’Eglise dans le
combat spirituel ?

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P
arlant de la place de l’Eglise dans le combat
spirituel, la Bible fait état de l’existence de
l’Eglise comme une des conséquences de la
première lutte (ou mieux de la rébellion) qui a eu lieu au
ciel et dont l’apôtre Jean fait mention dans Apocalypse
12 :7-9 : « Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses
anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses
anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts,
et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et il fut
précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le
diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut
précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec
lui ».
En effet, après que le diable ait été précipité sur la terre

et ayant introduit le péché et séparé l’homme crée à
l’image et à la ressemblance de Dieu son Créateur, Dieu
s’est choisi parmi les nations son propre peuple, à savoir
Israël, afin de se révéler à lui comme le Seul vrai Dieu.
(Deutéronome 7 :6)
Par cette mise à part (ou ce choix) d’Israël, Dieu avait

déjà posé les germes de l’Eglise actuelle que l’on qualifie
aussi d’un « peuple mis à part par Dieu ». On retient alors
que l’Eglise avait déjà était conçue bien avant par Dieu1.
1
CITE D’EXAUCEMENT, « Guide d’enseignement pour Ecole d’Apollos », in www.phila-ce.org, p. 24.
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A ce stade, l’Eglise conçue n’était que la préfiguration

des choses à venir, comme la Bible qualifie toute
l’ancienne alliance, et que la réalité était en Christ.
(Colossiens 2 :17)
Ce qui nous amène à affirmer donc que cette Eglise

conçue par Dieu comme étant l’annonce de la réalité qui
devrait prendre corps avec la venue de Jésus-Christ, va
réellement prendre corps en Jésus-Christ lors de sa venue
sur terre.
Jésus-Christ dévoile son projet d’établir ce qui, au

commencement été déjà conçue par Dieu à savoir son
Eglise, en faisant expressément mention du combat
spirituel qui va découler de son établissement.
Dans le livre de Matthieu 16 :18, Jésus-Christ dit ceci à

l’apôtre Pierre : Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que
sur cette pierre je bâtirais mon Eglise, et « que les
portes du séjour des morts ne prévaudront point
contre elle ».
Jésus-Christ se révèle par ses paroles prophétiques

comme étant venu avec une mission, à savoir celle
d’établir cette Eglise, qui était déjà conçue par Dieu en
se choisissant un peuple propre à Lui.

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En fait, il nous faut relever à ce stade le sens de la

conception dont il est question à ce stade, qui est un acte
d’esprit non encore matérialisé : En effet, selon la
logique, avant de faire ou de dire quelque chose,
l’homme le conçoit d’abord dans son esprit ; et donc en
choisissant Israël comme son propre peuple, Dieu était
déjà en train de concevoir un projet qui va être
matérialisé par la venue de Jésus-Christ, à savoir
« l’établissement de l’Eglise ; d’un peuple mis à part
pour Lui ».
C’est ici que le combat spirituel dont il est question dans

ce livre naît, car Jésus-Christ en dévoilant son projet à
l’apôtre Pierre, il prophétise au même moment sur la
victoire qui accompagnera toujours cette Eglise face au
séjours des morts ; une mention expresse du combat
spirituel.
Et donc on ne peut pas parler du combat spirituel sans

faire mention de l’Eglise, qui est à la fois la cible pour
l’ennemi et aussi l’un des acteurs dans ce combat ; et
Jésus-Christ faisant toujours bien les choses, a prévu un
moyen pour faire demeurer son Eglise dans la victoire, à
savoir le Saint-Esprit, qui baptise les chrétiens dans
l’Eglise, qui est le Corps même du Christ. (1 Corinthiens
12 :13)

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C’est pourquoi il n’est donc pas étonnant de constater

que le fonctionnement de l’Eglise, aussi bien universelle
que locale, a commencé le jour de la pentecôte2. (Actes
1 :5-8)
A la lumière de ces vérités, l’on comprend combien le

combat spirituel est intimement lié à l’Eglise, Corps du
Christ et aussi aux membres de ladite Eglise, qui sont déjà
plus que vainqueurs, car Jésus-Christ en l’établissant,
s’est assuré de vaincre le combat spirituel à la place de
l’Eglise ; et cette dernière n’a donc que le rôle de
perpétuer cette victoire, « de tenir ferme après avoir
tout surmonté ». (Ephésiens 6 :13)
On peut alors retenir de prime abord que la défaite de

Satan, à la croix, a été totale, comme nous l’enseigne la
Bible :
« Il a dépouillé les dominations et les autorités et les a

livrées publiquement en spectacle en triomphant d’elles
par la croix ». Colossiens 2 :15 ;
« …il y a également participé lui-même afin que, par la

mort, il rende impuissant celui qui avait la puissance de
la mort, c’est-à-dire le diable ». Hébreux 2 :14 ;
2
CITE D’EXAUCEMENT, Idem, pp. 25-26.
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« …le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du

diable ». 1 Jean 3 :8.
Malheureusement, la réalité est que le diable, sachant

qu’il a déjà été vaincu, continue à garder une bonne
partie de l’Eglise dans l’ignorance de cette vérité
fondamentale et puisqu’il y arrive malheureusement,
cela lui permet de dominer sur ces chrétiens, leur privant
ainsi de la victoire nous accordée par Jésus-Christ.
Ce qui fait que je n’arrête jamais de me poser la question

de savoir « pourquoi chercher à vaincre un ennemi déjà
vaincu » ?
Malheureusement plusieurs doctrines chrétiennes

actuelles continuent de prêcher des principes qui
annulent totalement les vérités claires de la parole de
Dieu au sujet de l’emprise du diable sur les chrétiens ; et
ces fausses doctrines ont de multiples conséquences
graves dans la vie des enfants de Dieu, qui se retrouvent
très souvent perturbés et perdent aussi l’assurance de
leur salut ; ce qui est une grave offense à l’égard des
souffrances endurées par Jésus-Christ pour nous accorder
cette victoire sur notre ennemi. C’est une sorte de
glorification inconsciente de Satan en lui accordant un
pouvoir qu’il a perdu depuis la victoire complète que
Jésus-Christ a remporté à la croix.

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C’est pourquoi nous devons comprendre que Jésus-Christ

a remporté trois grandes victoires à la croix :
1. Il a dépouillé les dominations et les autorités

(Colossiens 2 :15a) : En effet, le verbe « dépouiller »
signifie selon le dictionnaire Larousse, « ôter les
vêtements jusqu’à une complète nudité ».
C’est à dire que Jésus-Christ a complètement démasqué
et désarmé Satan et les démons. Il les a dépouillés de
toutes les armes dont ils disposaient pour exercer leur
pouvoir contre nous.
2. Il a exposé les principautés et les puissances
(Colossiens 2 :15b) : Le verbe « exposer » signifie
« exhiber, déployer, étaler, montrer ».
Selon l’histoire des royaumes anciens, ce mot était utilisé
pour exposer les captifs avec leurs armes et leur butin
saisis pendant une guerre en pays étranger.
De même, la défaite de Satan a été exhibée, exécutée
pour que tout le monde le sache.
Le message de la croix est le seul message qui libère
réellement les hommes captifs de la puissance du péché.
1 Corinthiens 1 :18
Un chrétien né de nouveau, ne peut donc pas
expérimenter une délivrance de démons (ou de la
sorcellerie) car il a déjà été délivré lors de sa nouvelle

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naissance, lorsqu’il est devenu une nouvelle créature. 2

Corinthiens 5 :17
3. Il a triomphé des autorités (Colossiens 2 :15c) :
selon l’histoire de l’empire romain, le « triomphe » était
une cérémonie grandiose que l’empereur de Rome
réservait au général romain qui retournait en vainqueur à
Rome.
Lors de sa parade exceptionnelle, le général triomphant
défilait avec ses prisonniers et le butin de guerre.
Toute la foule de Rome réservait au général vainqueur
des célébrations extraordinaires tandis qu’une grande
humiliation frappait l’ennemi vaincu.
De même, Jésus-Christ est le général qui a remporté une
victoire éclatante sur Satan en lui écrasant la tête comme
Dieu le lui avait annoncé quand le péché fut introduit sur
la terre par le tentateur. (Genèse 3 :15)
Jésus-Christ est venu racheter les captifs que nous
sommes, âmes perdues, esclaves du péché et du diable :
Luc 11 :14-22 ; Ephésiens 4 :8 ; Colossiens 2 :15, et
étant devenus chrétiens, nous participons au triomphe de
Jésus-Christ (2 Corinthiens 2 :14)3.
3
En fait, puisque le chrétien est identifié à Jésus-Christ dans sa mort et sa résurrection (image du baptême), il
participe aussi à sa victoire. (Romains 6 :4-8 ; Galates 2 :20 ; Ephésiens 2 :5-6)
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L’Eglise doit donc comprendre que si nous ne tenons pas

compte de cette réalité (le triomphe de Jésus-Christ sur
le diable), nous chercherons, en vain, par des méthodes
et pratiques extrabibliques, à vaincre cet ennemi
pourtant déjà vaincu.
C’est avec raison donc que Jacques-André VERNAUD
affirmait au sujet de la délivrance de « Passer par la
croix en confessant les péchés, car la délivrance est
acquise pour celui qui croit et il n’y a pas d’exception ».
Les Tomes suivants de ce livre donneront des
enseignements bibliques au sujet de la délivrance et les
modalités pour ce faire, car ce tome étant consacré aux
principes généraux et aux armures adéquates pour
combattre de manière victorieuse dans ce combat.

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Le combat spirituel,
qu’en est-il selon la
Bible et qu’est-ce que
cela implique pour
l’Eglise ?

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L
a question principale à se poser ici demeure
celle de savoir ce qui fait qu’on qualifie un
combat de « spirituel » ; en d’autres termes,
quel est le fondement du caractère spirituel du combat
spirituel ?
Cette question s’avère très complexe à répondre d’autant

plus que le concept même du combat spirituel est tantôt
évoqué pour démarquer un combat entre les personnes
humaines, du combat entre les êtres célestes (esprits) ;
tantôt aussi pour évoquer une bataille qui implique à la
fois les personnes physiques et les esprits ; c’est à dire le
combat dont Jésus-Christ fait mention en annonçant
l’établissement de son Eglise et dont il prophétise sa
victoire éternelle (notre combat).
Cette façon de considérer une bataille entre les êtres

célestes comme étant le combat spirituel semble selon
moi trouver son sens dans le fait que la bataille se
déroulant entre différents esprits, ne peut qu’être
qualifiée de « spirituel ».
Se fondant sur un tel postulat, j’estime que cette

appellation demeure légitime, même si elle prête à
confusion ; cependant, elle demeure d’application. Cette
forme de bataille est citée dans Apocalypse 12 :7 et dans
Ezéchiel 28 :13-19.

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Cette forme de combat spirituel a été à la base de la

conception et l’établissement de l’Eglise, qui devrait
faire face au diable et à ses anges, qui ont été précipités
sur la terre animés d’une grande fureur, sachant qu’il ne
leur reste que peu de temps. (Apocalypse 12 :12)
C’est donc un combat qui reste permanent entre le

royaume de lumière et celui des ténèbres. (Jude 1 :9 ;
Daniel 10 :13, etc.)
Cependant, il est hors de doute d’estimer que ce combat

ne reste seulement entre les êtres spirituels ; ils
impliquent aussi les êtres humains, c’est-à-dire l’Eglise
qui constitue la partie physique de l’armée de Dieu, et
les êtres humains ayant été recrutés par le diable pour le
servir (sorciers, magiciens, féticheurs, etc.)
Nous pouvons alors comprendre qu’il n’y a eu qu’un seul

combat spirituel, mais qui a évolué : c’est-à-dire qu’il a
commencé entre les êtres spirituels dont la Bible fait
mention dans Apocalypse 12 :7 et dans Ezéchiel 28 :13-
19 ; et une fois le diable et les anges déchus précipités
sur la terre, ce combat a évolué en voyant s’ajouter dans
la bataille les êtres humains que nous sommes dans les
deux camps selon le choix de chaque être humain.

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On retient de ce fait qu’aucun être humain ne peut se

déroger de ce combat : soit il se retrouve du côté du
royaume de lumière en acceptant d’être enrôlé par Jésus-
Christ, le Commandant suprême ; ou bien se trouvant du
côté des ténèbres de manière volontaire en choisissant
d’être un des agents des ténèbres ou encore
inconsciemment en refusant de suivre Christ.
C’est pourquoi il est aussi logique que l’enfer qui a été au

départ conçu pour le diable et ses anges déchus, puisse
devenir aussi la destination des humains qui ont choisi de
ne pas suivre Christ : il ne peut qu’être juste que le diable
ait le même sort que toute son armée (les anges déchus
et l’homme qui n’est pas né de nouveau).
A ce propos, l’apôtre Pierre affirme que « chacun est

esclave de ce qui a triomphé de lui » 2 Pierre 2 :19.
Si c’est l’Esprit de Dieu qui a réellement triomphé de

quelqu’un (c’est-à-dire que c’est Lui qui le conduit),
alors il appartient au camps de Jésus-Christ ; au cas
contraire, c’est dans le camps de l’ennemie où il se
retrouve consciemment ou inconsciemment.
Ce faisant, il est important de nous questionner sur ce

que cela implique pour l’Eglise du temps de la fin.

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Ce qui précède devrait pousser l’Eglise et tous les

chrétiens à demeurer conscients que le combat est non
seulement permanent, mais aussi que tous nous sommes
impliqués, car il se remarque un déséquilibre dans l’Eglise
du temps de la fin en ce qui concerne le combat spirituel :
- Certains pensent que seule une catégorie des croyants

sont concernés par le combat spirituel (les pasteurs, les
apôtres, les prophètes, les groupes d’intercession,
certains ministères, etc.) et que d’autres sont seulement
enfants de Dieu sans avoir à combattre tous les temps.
- D’autres estiment que ce combat est périodique et que
c’est lorsque les choses semblent ne pas marcher qu’ils
se lèvent pour chercher des solutions de gauche à droite.
Nul besoin pour nous de citer toutes les considérations

erronées du combat spirituel de l’Eglise du temps de la
fin pour présumer l’échec cuisant que l’Eglise connait
aujourd’hui dans ce combat malgré la garantie de la
victoire donnée par Jésus-Christ lui-même.
Nous pouvons simplement retenir que la mauvaise

compréhension de ce dont il s’agit dans ce combat est un
pronostique déjà de l’échec, car on ne peut pas réussir
une épreuve que l’on arrive pas à comprendre ni le
contenu, moins encore les rudiments.

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C’est ici la motivation qui m’a poussé à redéfinir ce qu’est

ce combat spirituel auquel nous devons faire
continuellement face pour perpétuer la victoire de la
croix. Jésus-Christ sur la croix « a dépouillé les
dominations et les autorités, et les a livrés publiquement
en spectacle, en triomphant d’elles par la croix »
(Colossiens 2 :15), afin que la promesse de Dieu à ses
serviteurs que nous sommes dans Esaïe 54 :17
s’accomplisse : « toute arme forgée contre toi sera sans
effet ; Et toute langue qui s’élèvera en justice contre, Tu
la condamneras. Tel est l’héritage des serviteurs de
l’Eternel, Tel est le salut qui leur viendra de moi, Dit
l’Eternel ». En fait, le diable étant dépouillé de ses
armes par le triomphe de Jésus-Christ à la croix, le
diable est devenu forgeron et Christ a déjà rendu ces
nouvelles armes que le diable ne cesse de forger contre
nous, sans effet. Tel est notre héritage.
Il s’avère donc indéniable pour l’Eglise de prendre

conscience de cette situation dans laquelle elle se
trouvera toujours tant que Jésus-Christ ne sera pas
encore de retour, afin qu’elle sache ce qu’elle doit faire
ou mieux ses responsabilités dans le combat spirituel.
Dieu de son côté nous assure déjà la victoire en Jésus-

Christ « qu’Il a ressuscité des morts et l’a fait asseoir à

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sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute

domination, de toute autorité, de toute puissance, de
toute dignité, et de tout nom qui peut se nommer, non
seulement dans le siècle présent, mais encore dans le
siècle à venir.
Il a tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour chef

suprême à l’Eglise, qui est son corps, la plénitude de
celui qui remplit tout en tous ». (Ephésiens 1 :20-23)
Ce combat est donc gagné d’avance par l’Eglise (car nous

sommes plus que vainqueurs par Christ, qui nous a aimé,
disent les écritures) si seulement l’Eglise en prend
conscience, car il s’agit pour elle de perpétuer la victoire
qu’elle a acquise par la mort de Jésus-Christ à la
croix (Colossiens 2 :15).
En d’autres termes, il s’agit pour l’Eglise de revêtir toutes

les armes que Dieu a déjà préparé et disponibilisé, afin
de pouvoir résister dans le mauvais jour et tenir ferme,
ou mieux rester début après avoir tout
surmonté. (Ephésiens 6 :13)
C’est cela le combat spirituel dont il s’agit pour l’Eglise

du temps de la fin :il ne s’agit pas avant tout et
seulement de la prière, mais de bien plus que cela !

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Qui sont les ennemis

en face de l’Eglise
dans le combat
spirituel ?

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L
’identification de l’ennemi dans le combat
spirituel est d’une importance capitale dans la
mesure où comme dans toute autre forme de
combat, elle constitue le préalable pour la victoire :
logiquement la mauvaise identification de son ennemi
dans n’importe quel combat a pour conséquence
l’attaque de la mauvaise cible ; c’est qui est non
seulement un gaspillage de temps et de l’énergie, mais
aussi des munitions et l’échec dans ce cas n’est qu’une
évidence.
C’est dans cette situation que se retrouve l’Eglise du

temps de la fin où les sorciers, les magiciens, les
enchanteurs, les marabouts et toutes les autres personnes
de mauvaise volonté sont pointés comme étant les seuls
et vrais ennemis dans le combat spirituel dont fait face
l’Eglise.
A ces ennemis physiques, Jésus-Christ nous a donné une

recommandation quant à eux dans les passages de
Matthieu 5 :44 ; Luc 6 :27 ;35 « mais moi je vous dis, à
vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à
ceux qui vous haïssent… »

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Nous pouvons ensemble remarquer que dans la logique de

Jésus-Christ, il ne nous est pas demandé de combattre ces
ennemis physiques, mais de les aimer, de faire du bien à
ceux qui méditent et projettent du mal à notre encontre.
Alors d’où est venue cette autre théologie non biblique

que l’Eglise actuelle applique dans ses réunions de prière
où l’on demande même à Dieu de tuer nos ennemis
(oubliant que Dieu ne veut pas la mort des pécheurs selon
sa parole) ?
Ne pensez-vous pas que cette façon de considérer nos

ennemis physiques est une stratégie du diable pour nous
détourner de nos vrais ennemis, et nous garder dans
l’échec total dont l’Eglise actuelle essuie ; car ayant de
ce fait développé la haine contre ces supposés ennemis
physiques, alors que Jésus-Christ nous a recommandé
l’amour à leur égard ?
D’ailleurs le nouveau testament est rempli des

recommandations en ce qui concerne l’amour envers les
autres sans exception :
- Jean 13 :35 « A ceci tous connaîtront que vous êtes

mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les
autres » ;
- Jean 15 :9 « Comme le Père m’a aimé, je vous ai aussi
aimé. Demeurez dans mon amour » ;

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- Romains 12 :10 « Par amour fraternel, soyez pleins

d’affection les uns pour les autres ; par honneur, usez de
prévenances réciproques » ;
- Romains 13 :10 « L’amour ne fait point le mal au
prochain : l’amour est donc l’accomplissement de la loi »
;
- Galates 5 :22 « Mais les fruits de l’Esprit, c’est
l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la
bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance » ;
- 1 Thessaloniciens 4 :9-10 « Pour ce qui est de l’amour
fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous écrive ; car
vous avez-vous-même appris de Dieu à vous aimer les uns
les autres » ;
- 2 Thessaloniciens 3 :5 « Que le Seigneur dirige vos
cœurs vers l’amour de Dieu et vers la patience de Christ »
;
- 2 Timothée 1 :7 « Car ce n’est pas un esprit de
timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force,
d’amour et de sagesse » ;
- Hébreux 13 :1 « Persévérez dans l’amour fraternel » ;
- 1 Pierre 3 :8 « Enfin, soyez tous animés des mêmes
pensées et des mêmes sentiments, pleins d’amour
fraternel, de compassion, d’humilité » ;
- 2 Pierre 1 :7 « A la piété l’amour fraternel, à l’amour
fraternel la charité » ;

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- 1 Jean 3 :16-17 « Nous avons connu l’amour, en ce

qu’il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons
donner notre vie pour les frères. Si quelqu’un possède les
biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin,
il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu
demeure-i-il en lui ? » ;
- 1 Jean 4 :10-13 « et cet amour consiste, non point en
ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a
aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour
nos péchés. Bien aimés, si Dieu nous a ainsi aimé, nous
devons aussi nous aimer les uns les autres. Personne n’a
jamais vu Dieu ; si nous nous aimons les uns les autres,
Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous »
et dans
- 1 Jean 4 :16 : « et nous, nous avons connu l’amour que
Dieu a pour nous, et nous y avons cru, Dieu est amour ;
et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et
Dieu demeure en lui » ;
- Jude 1 :21 « Maintenez-vous dans l’amour de Dieu, en
attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ
pour la vie éternelle ». Est-il possible de trouver des
affirmations plus claires que celles-là ?
Alors que la Parole de Dieu est d’une clarté cristalline à

ce sujet, l’Eglise est tombée dans le piège de la haine à
l’égard de ses ennemis physiques à la place de les aimer,

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de prier pour eux et de leur faire du bien : une des raisons

qui fait que l’Eglise n’est pas victorieuse dans le combat
spirituel au point qu’elle développe des doutes au sujet
de la promesse de sa victoire éternelle sur les portes du
séjour des morts.
On peut ensemble comprendre que les menaces

spirituelles sont tout d’abord les péchés comme l’affirme
Jésus Christ dans Jean 8 :344 ; ce qui nous amène à nous
questionner sur les ennemis dont il est question dans le
combat spirituel selon la Parole de Dieu : qui sont-ils ?
Parlant de vrais ennemis dans le combat spirituel, la

parole de Dieu montre combien ils sont très bien
organisés tant sous l’aspect de la hiérarchie, que sous
l’aspect des méthodes pour opérer.
C’est ce qu’affirme l’apôtre Paul dans Ephésiens 6 :12,

à savoir que « nous n’avons pas à lutter contre la chair et
le sang, mais contre les dominations, contre les
autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres,
contre les esprits méchants dans les lieux célestes ».
Dans ce passage, l’apôtre Paul fait un rappel, il remet à

l’ordre l’Eglise du temps de la fin pour ce qui est de ce
qu’elle pense être comme son ennemi : « nous n’avons
pas à lutter contre la chair et le sang », c’est-à-dire que
4
Athom’s MBUMA, « Les Gestes barrières : introduction », in www.phila-ce.org
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nos ennemis ne sont pas ceux que nous voyons

physiquement, entre autres les sorciers, les magiciens,
les enchanteurs, les marabouts, etc.
Cette mise en garde que l’apôtre Paul fait, montre

combien cette façon erronée de considérer les êtres
humains comme étant nos ennemis dans le combat
spirituel n’a pas commencé aujourd’hui ; c’est une
confusion que le diable a toujours piégée l’Eglise de
Jésus-Christ pour détourner son attention sur sa vraie
cible et la faire demeurer dans l’échec.
C’est pourquoi les serviteurs de Dieu doivent prendre

conscience de cette conception erronée de nos ennemis,
afin d’apporter un nouveau message au peuple de Dieu.
L’apôtre Paul parle des dominations, des autorités, des

princes de ce monde des ténèbres, des esprits méchants
se retrouvant dans les lieux célestes.
La version Parole vivante d’Alfred Kuen parle encore

clairement de ces ennemis dans le même passage
d’Ephésiens 6 :12 : « Car ce n’est pas seulement de
notre combat à nous qu’il s’agit. Nous n’avons pas à
lutter uniquement contre notre nature terrestre ni
contre les simples ennemis mortels, mais contre les
puissances occultes, contre une organisation spirituelle
satanique, contre les dictateurs invisibles qui, dans les

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ténèbres, veulent contrôler et régir notre monde, contre

la légion des esprits démoniaques dans les sphères
surnaturelles, véritables agents du quartier général du
mal ».
De ce passage phare du combat spirituel, nous pouvons

ensemble retenir qu’il ne s’agit pas des ennemis mortels,
mais :
- Des puissances occultes (dominations) ;

- D’une organisation spirituelle satanique (les
autorités) ;
- Des dictateurs invisibles (les princes de ce monde des
ténèbres) ;
- D’une légion des esprits démoniaques (les esprits
méchants).
On comprend donc que les ennemis mortels qui sont dans

le camps de l’ennemis ne sont pas notre cible ; plutôt ce
sont les forces spirituelles qui les animent dont l’apôtre
Paul a cité dans Ephésiens 6 :12, qui constituent nos
cibles si nous voulons gagner ; alors que pour les ennemis
physiques, on doit continuer à les aimer, à prier pour eux
et à leur faire du bien, car c’est un ordre de notre
Seigneur, même si cela ne nous arrange pas du tout !

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Nous pouvons ensemble retenir ce qui suit concernant nos

ennemis dans le combat spirituel :
- L’apôtre Paul veut dire que nous sommes plus proche

des esprits (ennemis spirituels) que nous le sommes de
leurs représentants physiques (les ennemis mortels) ;
- La victoire dans le combat spirituel suppose de bien
distinguer son adversaire ;
- Dans le camp de nos ennemis, ils ont organisé en
hiérarchie :
 Les Arche (Archanges), qui est le rang de domination
élevé (1 Corinthiens 15 :24 et Ephésiens 1 :21) ;
 Les Archaï (principautés), c’est-à-dire le genre des
princes qui dominent (Ephésiens 1 :21) ;
 Les Exousia (Autorités) citées dans 1 Corinthiens 15 :24
et dans Ephésiens 1 :21 ;
 Les Dunamis (Puissances) citées aussi dans 1 Corinthiens
15 :24 et dans Ephésiens 1 :21 ;
 Les Tronoï (Trônes) cités dans Colossiens 1 :16 ;
 Les Kuriotes (Seigneurie et Dominations) cités dans
Ephésiens 6 :12 ;
 Les Kosmokrator (Princes du monde de ténèbres) et
 Les Pneumatikos poneria (Esprits méchants) ;
 Les Anthropos (Demons).

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L’apôtre Paul en citant ces niveaux d’autorité dans le

combat spirituel, il veut nous interpeller d’une part sur
le fait que si dans le Royaume de lumière nous avons des
autorités, des dominations, des principautés, dans le
royaume des ténèbres il y en a aussi (les ordres
angéliques).
D’autre part, l’apôtre Paul veut nous interpeler sur le fait

que cette hiérarchie de puissances et les niveaux
d’autorités dans le camp des ennemis dans le combat
spirituel influe sur les niveaux d’adversité5.
Jésus-Christ fait allusion tant à cette hiérarchie

démoniaque, qu’au degré de l’influence ou de l’adversité
auxquels les enfants de Dieu sont exposés en parlant à ses
disciples en ces termes : « Lorsque l’esprit impur est sorti
d’un homme, il va par des lieux arides, cherchant du
repos, et n’en trouve point ; alors il dit : Je retournerai
dans ma maison d’où je suis sorti ; et quand il arrive, il
la trouve vide, balayée et ornée. Il s’en va, et il prend
avec lui sept autres esprits plus méchants que lui ; ils
entrent dans la maison, s’y établissent, et la dernière
condition de cet homme est pire que la première… »
Matthieu 12 :43-45.
5
Athom’s MBUMA, « Les Gestes barrières : les ennemis dans le combat spirituel », in www.phila-ce.org
Page 37 sur 80
Jésus-Christ renchérit en soulignant que le degré de notre

lutte doit être tributaire du niveau d’influence ou
d’adversité en face.
Dans Matthieu 17 :21, « Mais cette sorte de démon ne

sort que par la prière et par le jeûne ».
Et Dieu faisant parfaitement les choses, sa Parole ne se

limite pas seulement à mettre à nue l’organisation
satanique ; mais va plus loin en nous dévoilant leurs
méthodes pour opérer.

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Quelles sont les

armes adéquates
pour combattre
dans le combat
spirituel ?

Page 39 sur 80
Image tirée de la Bible électronique, version

« Bible de Jésus-Christ », Annexes (Illustrations)

Page 40 sur 80
E
n nous inspirant des batailles physiques, nous
pouvons ensemble réaliser que l’utilisation des
armes adéquates selon chaque type de combat
fait partie de la stratégie militaire et peut déterminer
quel camp qui sera vainqueur avant même que les
hostilités ne commencent.
Cette réalité est aussi vraie pour le combat (bataille)

physique, que pour celui spirituel, car on peut combattre
en utilisant des armes qui ne nuisent pas à l’ennemi mais
en croyant que l’on va gagner et pourtant l’échec dans ce
cas précis peut se pronostiquer déjà au stade du choix des
armes.
C’est pourquoi la Bible ne se limite pas à nous parler de

la réalité du combat spirituel, mais va plus loin en nous
indiquant les armes adéquates pour ce faire.
L’Epitre de l’apôtre Paul aux Ephésiens 6 : 13-18 : est

rempli des enseignements concernant les armes dans ce
combat. En fait, l’apôtre Paul nous le recommande en ces
termes : « Voilà pourquoi il vous faut endosser toute
l’armure divine, afin de pouvoir tenir bon au mauvais
jour, de faire usage de tout l’équipement que Dieu vous
offre et de faire tout ce qui vous est possible, si vous
voulez repousser les attaques, remporter la victoire sur

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tous les ennemis et rester maîtres de la place. Soyez donc

prêts au combat, debout et fermes.
Que la vérité soit votre ceinture, et la droiture devant

Dieu et les hommes votre cuirasse ! Chaussez-vous du
zèle courageux que donne l’Evangile, pour annoncer la
bonne nouvelle du salut et de paix avec Dieu. Soyez
toujours prêts à transmettre cette parole.
En toutes circonstances, saisissez-vous de la foi comme

d’un bouclier contre lequel viendront s’écraser toutes
les flèches enflammées de l’adversaire.
Prenez le casque du salut ainsi que l’épée de l’Esprit,

c’est à dire la parole et les promesses de Dieu. Demeurez
en communion avec l’Eprit par une prière persévérante,
car l’efficacité de ces armes dépend d’une intercession
qui ne se relâche point.
Restez donc en alerte et vigilants, attentifs aux occasions

favorables, remplis de l’Esprit, plaidant avec une
instance infatigable pour tout ce qu’il vous aura mis à
cœur. Occupez vos veilles à crier à Dieu, à intercéder
pour ses serviteurs ». (La version Parole vivante d’Alfred
Kuen)

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L’apôtre Paul révèle plusieurs vérités dans ces passages

que je veux claironner comme suit :
1. Il recommande à l’Eglise d’endosser toutes les

armes de Dieu ; c’est pourquoi il parle « d’endosser toute
l’armure ». Cependant, l’Eglise et les chrétiens actuels
ont tendance à se choisir les armes à leur guise.
Cette façon de l’exprimer est aussi logique dans le
combat physique, que dans le combat spirituel : en
imaginant par exemple un soldat qui va à la guerre, on
peut le voir se munir de toute son armure et doit-il
s’assurer qu’il a tout ce qui lui faut pour tenir au champ
de bataille ; malheureusement cela n’est plus le cas pour
l’Eglise actuelle et les chrétiens, qui font montre de la
légèreté dans le choix des armes adéquates au point de
penser que seule la prière suffit pour combattre dans ce
combat ; c’est qui est faux, la Bible nous recommandant
de « faire usage de tout l’équipement que Dieu nous
donne » !
Ce qui constitue la première raison de l’échec de l’Eglise
du temps de la fin dans ce combat : « nous ne devons pas
combattre selon nos stratégies à nous, mais selon les
stratégies de Dieu ».
2. Par ailleurs, nous pouvons ensemble en tirer la
leçon selon laquelle les armes dont il s’agit sont divines
et non physiques (humaines) : l’apôtre Paul fait allusion

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à « l’armure divine », en outre à « l’équipement que Dieu

offre ».
Ceci est d’autant plus important de le souligner, car
plusieurs hérésies ont élu domicile dans ce combat au
travers des Eglises : certains serviteurs de Dieu vont plus
loin en demandant aux chrétiens d’utiliser des objets de
tout genre lorsqu’il qu’ils prient, annulant ainsi la vérité
de la parole de Dieu concernant les armes adéquates pour
ce combat, et remettant en cause l’efficacité des armes
de Dieu dont parle les saintes écritures. « Il ne s’agit pas
des armes que nous choisissons pour combattre, mais
il s’agit de faire usage de celles que Dieu nous
donne » !
3. On peut aussi comprendre que de ces six armures
dont l’apôtre Paul énumère, cinq d’entre-elles sont
défensives (la vérité, la justice ou la droiture devant Dieu
et devant les hommes, le casque du salut, le bouclier de
la foi, le zèle pour annoncer l’évangile de paix) et une
seule est offensive (l’épée de l’Esprit qui est la parole de
Dieu).
Ce qui revient à dire que 90% de la protection ou de la
victoire spirituelle dans ce combat dépendent de nous. Le
principe est que « celui qui se protège bien, affaiblit les
attaques de l’ennemi »6.
6
Athom’s MBUMA, « Les Gestes barrières : les armes dans le combat spirituel », in www.phila-ce.org
Page 44 sur 80
En sus, c’est un combat préventif (offensif) et non un

combat réactif.
Même si la réalité actuelle de l’Eglise et des chrétiens
semble changer l’essence même de ce combat : lorsque
tout va bien, les chrétiens et l’Eglise semblent battre en
retraite dans ce combat, et ne se lèvent que lorsque les
choses deviennent chaotiques.
La vérité dans le combat spirituel veut que ce combat soit
préventif et non réactif !
4. Enfin, on peut ensemble comprendre que 90% de
ces armures ne sont pas des actions spirituelles, mais
c’est le caractère que doivent développer les chrétiens
(Eglise) s’ils veulent demeurer vainqueurs face au diable,
car le caractère, c’est ce qui bâtit l’autorité spirituelle7.
Ces leçons tirées de ce passage d’Ephésiens 6 me pousse

à mettre encore plus de lumière sur les armures dont il
est question dans le combat spirituel, à savoir sur :
- La vérité ;
- La droiture devant Dieu et les hommes (la justice) ;
- Le zèle de l’annonce de l’évangile ;
- La foi ;
- Le casque du salut ;
- L’Epée de l’Esprit.
7
Athom’s MBUMA, « Les Gestes barrières : les armes dans le combat spirituel », in www.phila-ce.org
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A. Que la vérité soit votre ceinture
Parlant de la vérité, l’apôtre Paul la compare à une

ceinture ; c’est-à-dire qu’elle constitue la « base sur
laquelle les autres amures viennent se poser », la
ceinture de l’armure ayant comme tâche d’attacher la
cuirasse et l’épée.
Ceci suppose qu’un chrétien qui ne fait pas de la vérité

son mode de vie, annule l’efficacité des autres armures,
et crée un déséquilibre dans le combat, car un soldat qui
n’enfile pas sa ceinture ou qui ne le fait pas bien, ne peut
qu’être en déséquilibre sur le champ de bataille.
En d’autres termes, l’Eglise et les chrétiens deviennent

des vaincus dans ce combat lorsqu’ils commencent à
apprivoiser le mensonge sous toutes ses formes (y compris
les manipulations et les demies vérités) ; lorsqu’ils
adoptent l’adage selon lequel « toute vérité n’est pas
bonne à dire » comme le monde l’enseigne !
La vérité doit demeurer une vie dans l’Eglise et dans le

chef des chrétiens s’ils veulent vaincre dans ce combat,
car le Diable qui est leur pire ennemi se trouve être aussi
le père du mensonge ; ce qui fait que la victoire sur lui ne
peut qu’être tributaire de l’absence du mensonge dans la
vie des chrétiens.

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A ce sujet, Jésus-Christ notre commandant en chef,

affirme dans Jean 14 :30 que « le prince du monde (le
diable) vient. Il n’a rien en moi » ; et Jésus-Christ lui-
même étant le chemin, la vérité et la vie, ceux qui
veulent perpétuer sa victoire devront être tel qu’il est
lui-même, c’est-à-dire « être véridiques ».
Dans la même veine, la Bible affirme : « O Eternel ! qui

séjournera dans ta tente ? qui demeurera sur ta
montagne sainte ? celui qui marche dans l’intégrité, qui
pratique la justice et qui dit la vérité selon son cœur ».
(Psaumes 15 :1-2)
On comprend donc que l’assurance de la victoire dans le

combat spirituel réside dans le fait que le diable ne
trouve pas dans l’Eglise et dans la vie des chrétiens le
mensonge, car étant lui-même le père du mensonge, et
par conséquent le père des menteurs, jamais ne on peut
le vaincre en nous revêtant de sa propre nature, dans la
mesure où ceux qui sont revêtus de sa nature
(mensonges), ils sont sous son autorité, lui étant leur
père.

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C’est pourquoi les chrétiens doivent fuir le mensonge en

toute circonstance, car aucune justification du mensonge
ou de demie vérité pour un chrétien ne peut être
compréhensible, étant donné que nous suivons celui qui
est le chemin, la vérité et la vie.
Et donc être dépourvu de la vérité comme mode de vie

pour un chrétien à n’importe quelle circonstance, c’est
déjà un échec assuré, étant donné que l’on ne peut
combattre le diable par ses propres armes et espérer
gagner une telle bataille.

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B. La justice votre cuirasse
L
a cuirasse à laquelle l’apôtre Paul fait allusion
peut être comparée au gilet anti-balles des
soldats de notre époque.
En fait, elle était très importante pour le combattant, car

elle pourrait empêcher que les flèches ou l’épée de
l’ennemi blesse le soldat ou le tue.
Cette armure qui est comparée à la justice ou à la

droiture devant Dieu et devant les hommes qui doit
caractériser l’Eglise et les chrétiens pour esquiver les
attaques de l’ennemis.
De par la conception de la cuirasse et son utilisation, l’on

ne peut que comprendre qu’elle est conçue pour protéger
l’organe le plus important du tronc, à savoir notre cœur.
En d’autres termes, notre droiture devant Dieu et devant

les hommes est une armure qui préserve notre cœur face
aux attaques du monde des ténèbres dans le combat
spirituel.
En effet, parlant de la préservation du cœur, la Bible nous

recommande de « garder notre cœur plus que tout, car
c’est de lui que vienne les sources de vie ». (Proverbes
4 :23)

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On comprend que le diable attaque nos cœurs par des

soupçons, la rancune, les convoitises, les doutes, etc. et
tout cela dans le but de créer un sommeil spirituel en
nous, car en attaquant ainsi nos cœurs, il nous empêche
de bien chercher Dieu, étant donné que l’on ne peut
chercher Dieu que de tout son cœur : « vous me cherchez,
et vous me trouvez, si vous me cherchez de tout votre
cœur ». (Jérémie 29 :13)
Le Diable attaque en outre les cœurs des chrétiens dans

le combat spirituel en remplaçant la prière par des pleurs
et des plaintes.
Ce qui fait que les chrétiens et l’Eglise actuelle ne

cherchent plus Dieu pour ce qu’Il est, mais pour ce qu’il
fait, le diable les ayant empêchés de chercher Dieu de
tout leur cœur.
La Bible nous recommande donc concernant cette armure

de demeurer juste et droit devant Dieu et devant les
hommes si nous voulons vaincre et si nous voulons être
hors d’atteinte des attaques du diable.
Beaucoup des chrétiens sont victimes des blocages, des

maladies et des problèmes de toutes sortes parce qu’ils
combattent sans être justes devant Dieu et devant les
hommes ; c’est trop dangereux de ne pas se munir de la

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cuirasse de la justice en permanence dans ce combat

spirituel, qui nous est permanant.
La Bible parlant de la justice devant Dieu et devant les

hommes nous recommande de « rechercher la paix avec
tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra
le Seigneur ». (Hébreux 12 :14)
Le fait d’être juste devant Dieu et les hommes constitue

donc une armure importante dans ce combat, qui protège
notre cœur des ruses du diable, car Jésus-Christ l’a
affirmé : « Ce n’est pas ce qui entre en l’homme qui le
détruit, plutôt ce qui sort de lui : l’envie, les discordes,
la rancune, les mauvaises pensées, les mauvais désirs,
etc… et tout ceci constitue les attaques du diable pour
détourner nos cœurs de la recherche de Dieu, car on ne
peut rechercher Dieu convenablement que de tout notre
cœur ».

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C. Le zèle courageux que donne

l ’évangile
T
rès souvent nous avons des difficultés
d’appréhender la quintessence du « zèle » ;
raison pour laquelle je commencerai par
donner son sens en français : c’est une vive ardeur pour
appliquer les consignes et les règlements à la lettre, ou
plus généralement pour le maintien ou le succès de
quelque chose en poussant à l’extrême le travail sans
prendre la moindre initiative pour alléger en
l’interprétant8.
La Bible en faisant référence au zèle courageux que

donne l’évangile, elle nous montre combien parler de
Jésus-Christ aux païens, ou mieux évangéliser est une
attitude victorieuse dans le combat spirituel.
En effet, outre le fait que l’Eglise actuelle et les chrétiens

mettent de plus en plus l’évangélisation de côté, mais il
faut aussi noter qu’évangéliser est une chose, mais le
faire avec du « zèle » comme la Bible le recommande en
est une autre.
L’Eglise du temps de la fin est vaincue dans le combat

spirituel, car ayant rejeté le zèle de l’Evangile, qui
8
Dictionnaire Petit Larousse illustrée, 2019, p. 449.
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caractérisait l’Eglise du premier siècle et s’est installée

dans le confort, dans un faux confort.
Dans le livre de Luc 10, la Bible fait mention de l’envoi

des disciples deux à deux par Jésus-Christ pour faire la
mission (prier et évangéliser).
Et après cette mission, la Bible dit que « les soixante-dix

revirent avec joie, disant : Seigneur, les démons mêmes
nous sont soumis en ton nom. Jésus leur dit : Je voyais
Satan tomber du ciel comme un éclair ». (Luc 10 :17-18)
Les chrétiens qui demeurent avec zèle dans l’annonce de

l’évangile de paix, font tomber Satan du ciel, ils lui font
perdre le contrôle et sont des vainqueurs dans le combat
spirituel.
L’une des raisons de l’échec des chrétiens dans le combat

spirituel est que l’évangélisation est soit non fait, car
étant réservé aux membres des départements
d’évangélisation dans les Eglises ; soit encore fait, mais
sans zèle et avec des mauvaises motivations.
Donc tant que l’Eglise et les chrétiens ne s’appliqueront

pas dans l’annonce de l’évangile de paix avec zèle, ils ne
seront jamais vainqueurs, car ils seront comparables aux
soldats, qui vont au combat pieds nus !

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Et l’on peut comprendre aussi l’origine de plusieurs maux

qui touchent l’Eglise et les chrétiens tant sur leur marche
chrétienne, que dans leur progression à tous égard, car se
retrouvant pieds nus dans la bataille, ils ne peuvent
avancer normalement et trébuchent constamment.
Nous devons donc retourner à l’évangile ; à la quête des

âmes pour Jésus-Christ, car si l’Eglise continuer à négliger
l’évangélisation, le diable de son côté multiplie des
stratégies pour gagner un grand nombre dans son camp et
cela n’est peut qu’être qualifié à la fois de l’échec de
l’Eglise dans sa mission première de faire de toutes les
nations les disciples du Christ ; mais aussi un refus d’obéir
à l’ordre de son commandant en chef, à savoir Jésus-
Christ.

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D. La foi comme un bouclier
L
a Bible est remplie des enseignements sur la foi
et ses conséquences qui semblent être
multiples tant sur notre salut, que sur notre
marche chrétienne.
En effet, définie selon l’Epitre aux Hébreux comme étant

« une ferme confiance dans la réalisation de ce qu’on
espère, et une manière de le posséder déjà par avance ;
en d’autres termes comme le fait d’être absolument
certain de la réalité de ce qu’on ne voit pas »9, elle est
considérée dans le combat spirituel comme le bouclier
contre lequel viendront s’écraser toutes les flèches
enflammées de l’adversaire.
Autrement dit, le degré de notre victoire ou de notre

échec dans le combat spirituel dépend de la foi qu’on a
dans les promesses de la victoire faites par Jésus-Christ à
son Eglise10 et dans l’action et la puissance de Dieu.
On ne peut donc vaincre dans le combat spirituel si on a

pas la foi à la répercussion de la victoire de la croix dans
notre combat actuel.
9
Hébreux 11 : 1 (version de la Parole vivante d’Alfred Kuen).
10
Jésus-Christ dit dans Matthieu 16 :18 que « les portes du séjour des morts ne prévaudront point sur elle » (son
Eglise) ; une promesse de notre victoire éternelle sur l’armée du diable dans le combat spirituel faisant de nous
une armée des combattants qui combattent non pas pour la victoire, mais dans la victoire.
Page 55 sur 80
C’est à ce sujet que je me propose de développer le sens

du « plus que vainqueur » dont fait mention l’Epitre aux
Romains 8 en parlant de nous (Eglise) face à l’adversité
quotidienne de la vie.
La Bible affirme avec force que « nous sommes plus que

vainqueurs par celui qui nous a aimé ». (Romains 8 :37)
Pour bien appréhender cette affirmation, imaginons-nous

une histoire d’un boxeur, qui un jour monta sur le ring
pour combattre.
Il prit des coups et en donna aussi à son adversaire et

finalement il gagna le match ; et on lui donnant la coupe
et la récompense.
En rentra chez lui, il donna l’argent à sa femme et cette

dernière reçu la récompense sans avoir pris un seul coup.
Lui (le boxeur) était vainqueur, mais elle (sa femme) était
plus que vainqueur.
Et c’est exactement ce que Christ a fait pour nous : il a

été vainqueur pour que vous et moi (son Eglise) soyons
plus que vainqueurs et la foi qui sert de bouclier dans le
combat spirituel est celle qui consiste à être conscient de
notre victoire, de notre autorité face aux ténèbres et de
la puissance de Dieu agissant en nous par le Saint-Esprit.

Page 56 sur 80
C’est la seule formule pour ne pas être atteint par les

traits enflammés de l’ennemi.
Quel merveilleux passage ! « Mais dans toutes ces choses

nous somme plus que vainqueurs par celui qui nous a
aimé. Oui, j’en ai l’absolue certitude, rien ne pourra
nous arracher à l’amour de Dieu : ni la mort ni la vie, ni
les anges ni les puissances infernales, ni les dangers
présents ni l’incertitude de l’avenir.
Aucune autre force de l’univers, qu’elle vienne d’en haut

ou de l’abîme, aucune autre créature, non, rien au
monde ne peut ériger une séparation entre nous et
l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ notre
Seigneur et dont nous jouissons en communion avec Lui ».
Romains 8 :37-39 (Version Louis second et Parole de vie
d’Alfred Kuen)

Page 57 sur 80
E. Le casque du salut
C
ette comparaison faisant état du salut comme
un casque est non seulement intéressante,
mais aussi difficile à percer le sens caché.
Intéressant d’autant plus que le casque est conçu pour

protéger la tête, l’organe moteur du corps humain, mais
aussi difficile d’en appréhender le mystère, car la Bible
ne fait pas directement et de manière claire allusion à
quoi que ce soit concernant ce casque.
Alors la question qui demeure pendante est celle de

savoir pourquoi la tête et pourquoi la comparer au salut
comme étant son casque et l’armure de sa protection ?
En analysant le mode opératoire de Satan depuis le jardin

d’Eden et la tentation de Jésus-Christ dans le désert, on
peut réaliser que le diable vient toujours introduire dans
notre intellect le doute ; il vient toujours introduire un
sujet qui nous ramène à remettre en question tout ce qui
était déjà établi en nous comme évidences :
- Dans le jardin d’Eden, il était venu attaquer la tête

(l’intellect) d’Eve en lui posant une question piège « est-
ce que Dieu a réellement dit : vous ne mangerez pas de
tous les arbres du jardin » ? (Genèse 3 :1)

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- Dans le désert, il vient avec audace dire à Jésus-Christ

de prouver s’il est Fils de Dieu : « si tu es fils de Dieu
ordonne que ces pierres deviennent des pains… »
(Matthieu 4 :3)
Et c’est de cette manière que le diable vient attaquer

notre tête, nous poussant ainsi à douter des promesses de
Dieu et en nous poussant à les analyser selon la logique
des choses.
Il attaque nos têtes en nous poussant à remettre en cause

les capacités divines d’intervenir dans certaines de nos
situations ; à douter et à perdre même la joie de notre
salut, à douter de nos convictions, utilisant parfois la
culpabilité de notre vie passée, etc.
Chaque fois que l’Eglise commence à appréhender les

choses spirituelles par des analyses issues de la logique
humaine, elle commence à perdre dans ce combat, car
n’étant plus revêtue du casque, sa tête devient
atteignable par des fausses doctrines de toutes sortes
tant sur la richesse (fausse prospérité), que sur le combat
spirituel (en remplaçant la spiritualité par les
spiritismes).
L’Eglise de notre temps malheureusement est victime des

attaques de ces genres, car ne demeurant plus dans les
enseignements de la saine doctrine, les hérésies de tout

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genre s’installent et les chrétiens sont exposés, car

n’étant plus revêtus du casque du salut.
La Bible en nous recommandant d’être revêtus du casque

du salut, elle nous exhorte d’abord d’être conscient de
ce que nous sommes devenus en Jésus-Christ (nous
sommes sauvés, justifiés, rachetés, enfants de Dieu,
libres, cohéritiers avec Christ, des nouvelles créatures,
plus que vainqueurs, etc.), car celui qui ne sait pas ce
qu’il est, risque de commencer à répondre favorablement
à Satan lorsque ce dernier lui demandera de prouver s’il
est réellement enfant de Dieu !
Ensuite, être revêtu du casque du salut suppose connaitre

son héritage en Jésus-Christ, connaitre tant ses droits que
ses devoirs ; être conscient de la victoire de la croix, être
conscient de ce que l’on vit pour la gloire de Dieu, etc.
On commence à perdre dans le combat spirituel

lorsqu’étant ignorant ou n’étant pas très conscient de
notre identité, certaines circonstances nous amènent à
remettre en question l’assurance de notre salut, les
promesses de Dieu et notre autorité sur le diable.
La Bible affirme avec force qu’« à tous ceux qui l’on

reçue, à tous ceux croient en son nom, elle (la Parole) a
donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels

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sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de

la volonté de l’homme, mais de Dieu ». (Jean 1 :12-13)
Elle affirme en outre avec force qu’« il n’y a donc

maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en
Jésus-Christ ». (Romains 8 :1)
En sus la Bible affirme que « nous avons été rachetés à un

grand prix » (1Corinthiens 7 :23) et que « Christ nous a
racheté de la malédiction de la loi, étant devenu
malédiction pour nous ». (Galates 3 :13)
Et la Bible renchérit que « si nous sommes enfants, nous

sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers
de Christ ». (Romains 8 :17)
La Bible est remplie d’autres promesses qui sont nôtres

et que nous devons nous en approprier comme d’un
casque du salut, qui nous protègera quotidiennement des
doutes, des remises en question et d’autres stratégies
que le diable utilise pour nous atteindre.

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F. Prenez l ’épée de l ’Esprit
I
l s’agit de la seule arme offensive biblique dans le
combat spirituel.
En fait, en se représentant un soldat romain, on

peut aisément réaliser que seule l’Epée et non les autres
armures citées, est conçue pour attaquer, et la Bible dit
de cette épée de l’Esprit qu’elle n’est rien d’autre que la
« Parole de Dieu ».
On peut alors comprendre aisément lorsque la Bible

affirme que « la Parole de Dieu est vivante et efficace,
plus tranchante qu’une épée quelconque à deux
tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit,
jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les
pensées du cœur ». (Hébreux 4 :12)
En effet, l’épée de l’Esprit dont il s’agit dans le combat

spirituel est le fait de combattre en se basant sur la
parole et les promesses de Dieu liées à la situation en
face.
On commence à user de cette arme redoutable dans le

combat spirituel lorsqu’à chaque situation qui se présente
dans notre vie, on se réfère à la parole et aux promesses
de Dieu par rapport à ce à quoi on fait face, car Dieu
veille sur sa parole pour l’accomplir. Matthieu 5 :18

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On peut alors comprendre que la parole dont il est

question ici, c’est le « Rhema » ou la « Parole révélée
maintenant » et non du « Logos » ou le « verbe ».
En d’autres termes, user de l’Epée de l’Esprit sous-entend

pour les chrétiens et l’Eglise du temps de la fin, le
discernement de la voix de Dieu en vue de comprendre
devant chaque situation, la parole ou la promesse que
Dieu a déjà disponibilisé pour faire face à ladite situation.
Jésus-Christ nous en donne un exemple parfait lors de sa

tentation dans le désert où face à un piège lui tendu par
le diable, qui voulait lui soumettre à sa volonté, s’est
référé à une promesse faite par Dieu dans l’ancien
testament et qui était la pensée de Dieu quant à cette
situation (Rhema).
« Le tentateur, s’étant approché, lui dit : Si tu es Fils de

Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains.
Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de

pain seulement, mais de toute parole qui sort de la
bouche de Dieu.
Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur

le haut du temple, et lui dit : Si tu es Fils de Dieu, jette-
toi en bas ; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses
anges à ton sujet ; Et ils te porteront sur les mains, de
peur que ton pied ne heurte contre une pierre.

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Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le

Seigneur, ton Dieu.
Le diable le transporta encore sur la montagne très

élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur
gloire, et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si tu
te prosterne et m’adores.
Jésus lui dit : Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu

adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui
seul. Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent
auprès de Jésus, et le servaient ». Matthieu 4 :3-11.
Le défi donc d’usage de cette arme (l’épée de l’Esprit)

pour l’Eglise du temps de la fin et les chrétiens est celui
d’être des véritables brebis de Jésus-Christ, car « Jésus
affirme connaitre ses brebis et que ses brebis le
connaissent et entendent sa voix ». Jean 10 :14 ; 10 :27
L’Eglise doit non seulement être assise dans la saine

doctrine, mais elle doit être à mesure de discerner la
volonté de Dieu pour chaque situation devant laquelle
elle fait face ; c’est cela user de cette épée de l’Esprit,
qui est la Parole (Rhema) de Dieu.
L’apôtre Paul est entrain donc de dire que dans le combat

spirituel, l’Epée de l’Esprit c’est la révélation que Dieu
fait maintenant par rapport à la situation.

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Quelle place pour la

prière dans le
combat spirituel ?

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Photo du Ministère EGM au Mont MANGENGENGE

venant d’une retraite de prière en novembre 2016

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L
a question sur la place de la prière dans le
combat spirituel est très fondamentale dans la
mesure où la bonne compréhension du combat
spirituel suppose faire la part des choses entre la prière
et les armes dont fait mention la Bible.
Dans Ephésiens 6, l’apôtre Paul fait mention de plusieurs

armes que Dieu disponibilise à son Eglise et aux chrétiens
pour résister aux attaques (ruses) du diable, afin de rester
maîtres de la place après avoir tout surmonté.
Cependant, ensemble nous pouvons remarquer que la

prière n’est pas mentionnée parmi ces armes ; ceci
semble être une contradiction par rapport à la conception
du combat spirituel que l’Eglise de notre temps se fait.
En fait, le constat est que l’Eglise a abandonné non

seulement les armes que Dieu disponibilise pour elle,
mais aussi elle semble les avoir remplacées par la prière,
croyant bien faire ; alors que cela n’est pas une stratégie
victorieuse selon la Bible.
Le résultat de cette réalité est aussi décevant que

malheureux : l’Eglise et les chrétiens se retrouvent dans
l’intercession constante, mais sans victoire même
apparente, alors que la victoire est plus qu’une évidence,
car combattant dans la victoire selon la Bible.

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Les prédicateurs se donnent à attirer l’attention de

l’Eglise sur l’importance de la prière et comment le
faire ; ce qui est une très bonne chose.
Cependant en se limitant sur cet aspect (ce qui est même

la triste réalité malheureusement), sans se pencher sur
la question des armes de l’Esprit dont la Bible fait
mention (le casque du salut, la cuirasse de justice, la
ceinture de vérité, le bouclier de la foi, le sandale de
zèle pour annoncer l’évangile et l’épée de l’Esprit), qui
sont à 90% comportementales (c’est-à-dire ayant trait au
caractère du chrétien), l’Eglise se retrouve en train de se
concentrer sur les 10% de l’essentiel des stratégies de
victoire dans le combat spirituel. C’est pourquoi l’échec
de l’Eglise dans ce combat ne peut qu’être une évidence.
Autrement dit, Jésus-Christ ayant déjà vaincu pour nous

dans le combat spirituel, nous recommande seulement de
perpétuer cette victoire, en développant un mode de vie
qui reflète sa nature à lui et son caractère ; et que par-
dessus tout, nous puissions demeurer dans la prière
constante pour avoir la force de maintenir cette vie
semblable à la tienne.

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Mais l’Eglise semble ignorer l’importance de cette vie

semblable à celle de Christ et se penche sur le fertiliseur
de cette vie (la prière) sans au préalable chercher à
développer le caractère de Christ : un paradoxe.
Pourtant en lisant le texte de base d’Ephésiens 6, il nous

est recommandé de « Demeurez en communion avec
l’Eprit par une prière persévérante, car l’efficacité de
ces armes dépend d’une intercession qui ne se relâche
point. Et de rester en alerte et vigilants, attentifs aux
occasions favorables, remplis de l’Esprit, plaidant avec
une instance infatigable pour tout ce qu’il nous aura mis
à cœur. Et d’occuper enfin nos veilles à crier à Dieu, à
intercéder pour ses serviteurs ». (Ephésiens 6 :18)
Sans ignorer l’importance de la prière dans ce combat qui

est capital, on peut constater ensemble que la prière
n’est pas énumérée comme une armure dans le combat
spirituel, mais comme un fertiliseur des autres armures ;
en d’autres termes, la prière persévérante rend efficaces
les armes spirituelles.
Ce qui logiquement sous-entend que l’on doit au départ

être revêtu de ces armes pour les rendre efficaces par la
prière ; et non prier seulement, car il est presque inutile
dans le combat spirituel de prier sans au préalable être
revêtu des armes de Dieu !

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La Parole de Dieu concernant la prière ici est claire,

même si les adeptes de la prière, qui sont les chrétiens
et l’Eglise de notre temps, s’évertuent à ignorer
gratuitement cette vérité ; et se voient constamment
essuyer des échecs cuisant face au monde des ténèbres.
La Bible renchérit en nous donnant une recommandation

: « Demeurez en communion avec l’Eprit par une prière
persévérante, car l’efficacité de ces armes dépend
d’une intercession qui ne se relâche point.
Restez donc en alerte et vigilants, attentifs aux occasions

favorables, remplis de l’Esprit, plaidant avec une
instance infatigable pour tout ce qu’il vous aura mis à
cœur. Occupez vos veilles à crier à Dieu, à intercéder
pour ses serviteurs ».
Tout ce qu’on y ajoute, ne peut qu’être de prétexte, car

se référant à des passages bibliques sortis de leurs
contextes.

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Conclusion : ce
que l ’on peut
retenir

Page 71 sur 80
C
omme je l’ai relevé dans les avant-propos, il
existe plusieurs théories du combat spirituel,
et je n’étais motivé que pour venir ajouter à
ces théories vastes, ce que l’Eprit m’a mis à cœur de
partager avec son peuple, afin que ce dernier ait une
appréhension véritable du combat spirituel selon la Bible,
qu’il arrive à discerner l’ennemi en face de lui et les
armes adéquates pour ce faire.
Ce qui fait que j’ai commencé d’abord par dégager la

sémantique biblique du combat spirituel et situer son
apparition par rapport à sa quintessence actuelle avec
l’établissement de l’Eglise par Jésus-Christ.
Ensuite, j’ai tenté de rappeler la nature de l’ennemi tant

physique et que spirituel et la manière dont il faut les
combattre pour demeurer victorieux.
Enfin, j’ai tenté du peu que j’ai pu par la grâce de Dieu,

expliquer les armes dont l’apôtre Paul fait mention dans
son épitre aux Ephésiens.
A toutes ces considérations, plusieurs dispositions

conclusives méritent d’être relevées :
 Les menaces spirituelles dont il s’agit dans le combat

spirituel sont d’abord les péchés, le monde et le diable
(Jean 8 :34) ;

Page 72 sur 80
 L’armure (les armes) est à Dieu et c’est Lui qui nous la

donne pour combattre et non le contraire (Ephésiens 6 :
13) ;
 Les ennemies sont bien organisées en hiérarchie et en
méthodes, ce qui fait que chaque niveau d’autorité a son
niveau d’adversité (Ephésiens 6 :12) ;
 Les voies et les moyens de la victoire sont connus et
disponibles (nous imposons la victoire de la croix dans nos
combats ; c’est pourquoi nous sommes plus que
vainqueurs par Jésus-Christ) ;
 Dans ce combat spirituel Dieu a sa part de
responsabilité et l’homme a sa part aussi (Ezéchiel
18 :31 et Ezéchiel 36 :26-27).

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Postface
Ce livre a posé les principes de base du combat spirituel

concernant tant le contenu, les ennemies, les armes dans
le combat spirituel, que la place et l’importance de la
prière dans ledit combat.
Ces principes peuvent susciter plusieurs autres questions

par rapport à la conception du combat spirituel, entre
autres les aspects connexes du combat spirituel liés non
plus au caractère du chrétien ou à sa marche chrétienne,
plutôt aux autres aspects de sa vie, notamment : les
blocages, les maladies démoniaques, les enchantements,
la sorcellerie, la magie, les maris et femmes de nuits, la
malédiction, les possessions démoniaques, etc., car tous
ces aspects du combat spirituel sont à la fois mentionnés
d’une manière ou d’une autre dans la Bible et sont des
réalités dans notre vie quotidienne.
Ces questions sont légitimes et pertinentes, car parler du

combat spirituel en ignorant ces aspects, c’est à la fois
ignorer non seulement la parole de Dieu, mais aussi la
réalité de tous les jours.

Page 74 sur 80
Et l’auteur de cette œuvre, conscient de cela, a jugé bon

de commencer dans ce Tome 1 du Combat spirituel, par
énoncer les principes basics du combat spirituel et se
propose aborder chacun des autres aspects
susmentionnés dans les Tomes suivants.
J’espère donc que cette œuvre va bénir un grand nombre

et grâce au Saint-Esprit qui a poussé son auteur, plusieurs
vont revenir sur la bonne voie et dans la saine doctrine et
au final, c’est Christ qui sera glorifié.
Je souhaite donc bon vent à ce livre et que Dieu bénisse

son auteur et l’accompagne pour la suite !
Pasteur Grégoire SENDE HI KUBONTOPE,

Pasteur à l’Eglise Alliance Nouvelle du Christ dans le Monde (ANCM)

Page 75 sur 80
Du même auteur
 LE SALUT, QUELLE GARANTIE DANS LE CORAN ?
 LA PRIERE AUX SAINTS EST-ELLE CHRETIENNE ?
 LA MEILLEURE EGLISE
 JESUS-CHRIST EST-IL DIEU ?

Page 76 sur 80
Va très bientôt paraître aux mêmes

éditions Parole de vie :
« Le combat spirituel, un autre regard (Tome 2) : Les

visages de la malédiction (discerner, révoquer et
délivrer) ».

Page 77 sur 80
Pascal MUGASA YALALA est un chercheur, poète et

auteur chrétien.
Il sert Dieu à l’Eglise Phila-Cité d’Exaucement où il est

ouvrier dans le Ministère CEDiscipleship (Discipulat). Il est
en outre l’un des principaux responsables du Ministère
Emmanuel Generation Ministrie (EGM).
Facebook: Pascal Mugasa Yalala
Tweeter: Pascal Mugasa Yalala
Instagram: Pascal Mugasa Yalala
Whattpad: PascalMugasaYalala
Mail: pascalmugasa@gmail.com
LinkedIn: linkedin.com/in/pascal-mugasa-99b2881b6
Site: www.edico-congo.net

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Références
Édition en langue française :
Combat spirituel : Un autre regard • Pascal Mugasa Yalala
© 2021 BLF Afrique
En coédition avec La Parole de viE
68615 Lautenbach • www.paroledevie.com
Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation

réservés.
Couverture et mise en page : EDICO-CONGO
Les citations sont tirées de la Bible Louis Second 1910 et la Bible

Parole vivant d’Alfred Kuen.
© 1992 Société Biblique Internationale.
Dépôt légal 3e trimestre 2021
Mots-clés : Combat.FOI.Armures

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Pascal MUGASA YALALA| Le combat spirituel : Un autre regard

Pascal MUGASA YALALA| Le combat spirituel : Un autre regard

© 2021. Pascal MUGASA YALALA

Aucun extrait de ce livre ne peut être

Pascal MUGASA YALALA| Le combat spirituel : Un autre regard

Pascal MUGASA YALALA| Le combat spirituel : Un autre regard

Pascal MUGASA YALALA| Le combat spirituel : Un autre regard

« … Soyez plus forts, soyez plus constants, soyez plus

Pasteur Jacques-André VERNAUD

Pascal MUGASA YALALA| Le combat spirituel : Un autre regard

En tant que serviteur de Dieu, j’ai la foi que l’auteur n’a

Le style de l’auteur est simple ; ce qui est très

Ce livre n’est donc pas destiné avant tout aux païens,

Pascal MUGASA YALALA| Le combat spirituel : Un autre regard

Et pour d’autres, il sera une interpellation pour la prise

Je ne puis terminer qu’en souhaitant bonne lecture aux

Pasteur Rigobert KUNOWA,

Pascal MUGASA YALALA| Le combat spirituel : Un autre regard

Au Couple pastoral Athom’s et Nadège MBUMA, mes

Aux Révérends Pasteurs Grégoire SENDE HI KUBOMTOPE

A Emmanuelle NUNGA, à Clarenne BONONGE, à

Aux Serviteurs et Servantes de l’Eglise Phila-Cité

A vous qui prenez et sacrifiez de votre temps pour lire et

Pascal MUGASA YALALA| Le combat spirituel : Un autre regard

Ce qui m’a poussé à la lumière de la Parole de Dieu et

Ce livre est donc destiné avant tout aux serviteurs de

Pascal MUGASA YALALA| Le combat spirituel : Un autre regard

La compréhension des contours du combat spirituel pour

Je me dois donc de souligner d’entrée de jeu, que ce livre

Pascal MUGASA YALALA,

Pascal MUGASA YALALA| Le combat spirituel : Un autre regard

Ce qui est donc une évidence : le combat spirituel dont il

On ne peut donc pas parler du combat spirituel sans faire

Pascal MUGASA YALALA| Le combat spirituel : Un autre regard

Quels place et rôle

Pascal MUGASA YALALA| Le combat spirituel : Un autre regard

En effet, après que le diable ait été précipité sur la terre

Par cette mise à part (ou ce choix) d’Israël, Dieu avait

A ce stade, l’Eglise conçue n’était que la préfiguration

Ce qui nous amène à affirmer donc que cette Eglise

Jésus-Christ dévoile son projet d’établir ce qui, au

Dans le livre de Matthieu 16 :18, Jésus-Christ dit ceci à

Jésus-Christ se révèle par ses paroles prophétiques

Pascal MUGASA YALALA| Le combat spirituel : Un autre regard

En fait, il nous faut relever à ce stade le sens de la

C’est ici que le combat spirituel dont il est question dans

Et donc on ne peut pas parler du combat spirituel sans

Pascal MUGASA YALALA| Le combat spirituel : Un autre regard

C’est pourquoi il n’est donc pas étonnant de constater

A la lumière de ces vérités, l’on comprend combien le

On peut alors retenir de prime abord que la défaite de

« Il a dépouillé les dominations et les autorités et les a

« …il y a également participé lui-même afin que, par la

« …le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du

Malheureusement, la réalité est que le diable, sachant

Ce qui fait que je n’arrête jamais de me poser la question

Malheureusement plusieurs doctrines chrétiennes

Pascal MUGASA YALALA| Le combat spirituel : Un autre regard

C’est pourquoi nous devons comprendre que Jésus-Christ

1. Il a dépouillé les dominations et les autorités

Pascal MUGASA YALALA| Le combat spirituel : Un autre regard

naissance, lorsqu’il est devenu une nouvelle créature. 2