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LE DROIT SUBJECTIF » ’ i, parce que l'une et tre Sont, ay semblent els 4000) Pr ant V'accent chacune. sux rae, des doctrines Joute, ne retenant-méme dans la qj dey ans doute, alément 8 autre is a Jes tenants des doctrines extrémes tombent en fait d’accond admettre au nombre des facteurs composants du drat térét et Ja ve léré en Jui-méme, en tant que dr intéret (jouit- volonté (exercice au sens d'action, de mise en ceuvre), il ne saurait étre davantage une combinai. son des devx éléments. On aura beau modifier les perspectives et graduer les dosages, la voie mixte ne peut aboutir parce que deux négations ne com Si i éme qu'il faut reprendre par la base en recher- dans le droit subjectif. de spécifique, de par une volonté, et de mise au service d'un intérét. Stev1on Il.— Definition proposée : le droit, ‘ppartenanee-maitrise mpte tenu des résult tats de notre analyse critique, Je droit Voir se défini if i deux faces ~ Vaspect aa Au depart 'Ppartenance iique Wappan oteePt de droit subjects vidéo 9p ‘ran teen “Toy biel se place droit. subjectif| se un Die? ‘sujet, ijectif suppor . ‘leur conseang pret PeT°NN par un Tien deppartenane® objectif, en sorte que cette Pe a ¢ puisso dire que ce bien ou valeur ost sien, Le droit sub. lif, c'est dabord lo sien : rendre a chacun sorsreny eae, ‘-tribuere}, c'est rondre chacun ruenir & cha apparten neel © entre Ie sujet et une ée de droit ne natt qu'avec cette appar- art, cette appartenance est au principe de me et caractérise le droit (1). Appartenance, went convenance, rnier cas, de "identification de la chose au sujet, te du sujet, créant le droit,le droit du suj En ce chapi consacré a la définition formelle du droit sub- | jeotif, on n'a d'ailleurs plus & expliquer pourquoi atte appar appar- nance, cette propriété, ce droit mérite Te respect. Ce dernie \earTeme, qui ost Te probleme du droit, subject | bnvisagé fond, a été touché au chapitee pré ‘uniquement de montrer pourquoi joit @tre défini comme l’appe signification é en donnant a cot intérét la signi! fiver Dan invéret, de jowiseance, comme si 2 Aro 0b Gait jouissance d'un inténét ou méme au service de cette jens; sence, comme si le sujet du oe 1 cine» al tre que le suj , septa ne donge pas le clef du drat jouissance, qui 4 moral (selon la nature économique om morale du n 7 manibre, trouve tantét en degd du droit, tantot, done certaine Lue prorr sussEctIF Lg neOrt SCESECTIF par droit d’auteur, oes choses appartiennent a Jeur eréateur ou producteur, jvutit du droit peut consister en positives ou négatives, pécu- D'autre part, lavoir constiv: des prestations — queleonques : Ly DROIT SUBJECTIF — auxquelles une pers appartenance est, n due aut eréancior ‘ONNE sen alors LA DEFINITION DU DROTT suBsecrY issance paternelle, homme désigné par Phérédité jon a seul droit au ttre eta la fonction de ches ae de la prestation due par le débiteur n'est que médiate,et ele ne se trouvera pleinement réalisée qu’au moment de Vexéeation par le débiteur, volontaire ou foreée. En attendant, la presta- tion revient au eréancier de la méme maniére que le service de la chose revient au propriétaire.Crest méme ce caractére d'ap- partenance commun & tous les droits qui, explique Poaues Tous le mom de propriété incorporelle, du concept tech de propriété & une foule de choses a teri, Teor droit’ auteur (propriété artistique et, Litérnire), te invention ou la marque (proprité industriel), be fonde ecommerce, Tentrprine, les ofices sable LE DROIT SUBJECTIF 86 de nnnnement selon es procédée hebitvels de Vnterprg 7 . soe sont les tribunaux qui, dans 1 aE inked de l'art. 1382 du Code n fonction du principe de is dont la violation donnera lieu & réparay; noter que tantét l’appartenance 8pécifiguy lure. que la régle Positive insi dans le eas du droit la vie, qui, naturellement, appartient tantét lap. parlenanee est Tceuvre plus ou moins artificielle de la voloyyg humaine, créant de toutes piéces un lien d’appartenance non, donné par la nature, ou convertissant en appartenance un lien qui w'était, tout au plus, que de convenance. Cette volong eréatrice sera tantét la volonté des particuliers agissant dang le cadred’une liberté de tractation e toute législa- que les apparte- » par leur raison justificative — bien général, fidélité aux contrats,— ont en définitive la méme force, la méme respectabilité que les appartenances les plus naturelles, surtout si 'on observe que les appartenances les plus naturelles mes ne sont consacrées par la régle posi n général le requiert et dans la mesure triple. , les progres de la ant fait apparattre de nouvelles espeees ‘ivent, de nouvelles espices de droits ¢ h et, par conss matitre dj ton. Enwuite une anghecns de telégraphie sans fil, dave fi un pend i Hs fe ont Tat dient Bénérante, une eonscense °s appartenances insoupgonnées aise, le droit yc 04,8 ainsi « découvert » le droit Ae suite sur les ceuvres passant moral de 1 LA DEFINITION DU Dxorr susjecrir 87 te publique. le droit du locataire comm i casio Cat oganc marl Ale ein ‘et ce que les Constitutions récentes appellent les « droits éeono- raiques et sociaux »..., bref la justice progresse dans ses exi- gences. Bnfin, la technique méme de la régle juridique peut, elle aussi, Progresser, en ce sens qu'un perfectionnement de Vinstrumentation, dans Je domaine de la définition des con- cepts, des moyens de preuve ou de contrainte, permettra de i jr, de mieux mesurer certaines apparlenances plus licates : de soi, en effet, 'appartenance implique déterminati ialement pour le juriste, détermination saisissable et mesurable (1). ‘Autre est dailleurs la question de savoir si les valeurs et appartenances effectivement consaorées par le droit positit sont toujours celles qui le méritent : il en est de fausses ou de périmées, comme il en est d’authentiques qui luttent pour leur Feconnaissance. C’est le probléme de la qualité morale et sociale jours imparfaite, toujours perfectible, de Ja régle établie et subjectifs qu'elle sanctionne, § 2. — L’aspect de maitrise introdui it subjectif Pidée Bien qu’elle nous introduise au cour du droit subjectil @appartenance ne nous en livre pourtant qu'un es sepees, Lrautre aspect, eat celui que Sabie seat floret, de Eager: Vespoot de pouvoir ou, plus précisément, de mati: Parce quo la chose appartient poe io fle il on ost le maitre. L’aspect subj L’appartenance était attribut de la che reliée lien d’appartenance ; la re Y ment & la chose « appartenante » droit subjectif, qui débute par appartenan ° ‘ine maltrise, dailleurs inséparable de Tepper rt, la du moins selon Yordre logique, car, Cane? mattrise est contemporaine de l'apparte ty détinir lo droit” Crest Ie défaut des formules qui s* ae ‘neme de maitrise sane nt detenaisatton: bien qu’engnéral ells fous2n «. Je Dann, Thdorie gindrale di droit, alt) Sot Houitage technigve #8 asi W vead non sexlement a cit sn doit romain, ols tend 60 i : se ate, bla geretee, pa a ranger, 1986-947, DROIT SUBJECTIF a Le appartenance comme ‘indiquent pas en Pre ‘ane dissociation des con 40 d'une perversion de I fondue avec 'erercice du droit 2° de l'apparition d'un: sujet Tomiie (ou de disposition, au sens d'exercice), distinct he Tui @oppartenance, celui-ei Gtant relégué au second plan, De ‘déviation que l'on a pu constater chez certaing 1 Binder (2): séparée de appar, tenance, qui ifical xacte,la maitrise a 6g interprétée comme un pouvoir essentiellement actif ( Verfitgung), impliquant donc la volonté,de sorte qu’en l’absence de volone dans la personne du sujet d’appartenan pouvait sembk nécessaiw de faire reposer le droit, ainsi interprété comme pouvoir acif, sur la téte d'un autre sujet, son prétendu ‘vrai la personne qualifiée pour agir, pour disposer. e disposition ou ment d'un di él med jroit qui n’était pas le sien, qui était celui du tu- i ee mmanifestement choquante, eontraire au sens commun. Reisengerat & dénier au mineur, pour le reconnaitre au tuteur, Le ee des biens qui lui appartiennent, sous CREE. gui sen que la jouissance tandis que le tuteur ust maitrise, cette maltrise ealmaintaianen oe en rope Partananece. On n’est maitre en effet que de ome ere nee du in ‘autrui, edt-on de celui-ci la ges compéene et ne i cate charge ne donne liew qu’a. une » 4 un droit de gestion pour compte LA DEFINITION DU Dror suniEctn qrautrui ; quant & la chose gérée, elle rest Gelui auquel elle appartient : 18 s0 ty vent te dri Gdroit. Dans le eas de la tutell, par consequent. non seulement le droit & Pémolument de inches la maitrise de la chose et done le droit sur cette Shose, précisément parce que cette chose lui a tr ar acl ch hearin su de sa fonction, d’exercer les droits du We le droit, om et pour le compte de celui-ci. En definitive, nome-mattrise, donc le droit, est dw cdté du mineur; seat Texer ice est du c6té du tuteur, faisant d'ailleurs objet 4’ paralléle d’exercice, inhérent & la fonction de tuear 2). fet La mattrise étant ainsi détachée de 'exercice etramenéo = ?En| Je prolongement de Pappartenance, en quoi consste-tlle xm pouvoir de libre disposition de la chose, objet du droit. Mais dette réponse appelle commentaire. D'une part le mot « libre disposition » est, pris dans un sons qui nest évidemment pas celui, que Von vient d’exclure, de Ia Verfiigung, c'est-rdire do Texorcice ; d’autre part, l'élément décisif, dans la réponse, est peut-dtre moins I'idée de disposition que celle de pouvoir. Disposer de la chose : dans l'accoption ott on Yentend. ici comme synonyme de maitrise, la disposition soppose radica- Jement & Pexereice. Le tuteur exerce its du mineur, c'est aedire-quil gare se5’bions ot qui en doit compto il n'en dispose pas. A la gore se Diens Ration, cantonnée dans les bornes aoe diministration nécessairement respectueuse du bien de Tadininistré, la disposition va jusqu’a wn pouvoir de domine: ‘de la chose qui traduit aspect sub- reat le disposition, non Texersioe 1 is Je tuteur, le caractérise la mattriso; oest parce que 120 eu de gir en bon pére de famille, a’ pes mineur qu’il n’en est pas le maltre. ee Concratement et on. partant du eas le plus 8? suggestif, qui est calui de la propristé ‘doa choses corpordlles, Savensae oP ctoB » 0 e droit de libre disposition emp« de faire de la ch rayonner, de so dépensor gé Il reste, pourtant, que la di ses décisions et de ses choix ou, mattrise ? En confond avec condition de ne a sion, auquel cas Aroit, en subiraient prop ransformer, la tout ou en partie, de disposition caractérist pourra enfin a titre onéreux ou 4 est toutes fing ily sinon, comment serait-elle , Pailleurs déri tique 1A DEFINITION DU DROIT sUBEcrE 0 de la servitude la plus modeste, réduit 4 t determing, le nu-proprigt de son bien, ’hérit .qu’a 1a disposition de la chose ou du droit inclu. _ libre diy ya, comme I'appartenance elle-méme et par iden- {its de motile, varient selon In dele chow eset dont elles sont aes ep cae eat 7 Jus totale, parce qu’elles sont a la fois extérioures au sujet et entibrement subordonnées & Phomme, ls biens am Jesquels la personne humaine est engagée soit activement, si re disposition et 1a maltrise cetes, mais velement dans une certaine mesure, qui consiste & en jouir, & marae reer, non pas toujours a les aliiner ou. & es o> Tagitde prestations des par aubruy le sie: et corten maltse, sit dn rélaer conan 137, plissement, soit d’y renoneer par remise du débiteur, Xiaire, — mais jamais do dispoter 201 Perr an pas dem car le respect de la personnalié do tee a vec lafacoé Prise plus substantielle que le droit le press itetonction, Ai parla oi de Ta 5 it de contrainte au cas d'inexécution. Quen ily a lieu d’observer que si leur titulaire est at SAP Raven. SEN re Le DROIT SUBJECTIP 92 nterdit de disposer a fonction eee do ints dont il ale char ve sim dans le eadre de cette Ioi,une certaine Zi fait partie des prérogati Mais il faut expliquer Pautre élément de Ja réponse, cap i Le droit subjectif n'est pas di est pouvoir de ser. rer d'autres termes, le pouvoir de mattrise est indépendant de Vexercice actuel de la mal insi, le sujet appar. énance ie cease pas d’étre su t de la manitre Ja plus réelle et la plus complete, quand méme, en fait, il se trouverait dans Vimpossibilité matérielle d’exercer cette mai- tise (cas de I'infan néme, en droit (par le incapacité Vexercice de cette maitrise lui rdit ou du mineur). Il est le mat pable de disposer, parce que la chose est sienne, et leurs toujours apte & reprendre Vexercice de ce droit de libre disposition avec la disparition de la ca Crest en ce sens qu'on peut parler, avec ju pouvoir de Ja maitrise elle-méme, qui est morale, titre de conséquence ‘appartenance. Il restera seule- vysique, & pourvoir par des me- ou autres — a exercice en fait Vemplot ier Ta place de Ia la volonté n'est maltrise, sinon par rapport & réelle quoique d'une re logiquement n acute morale, Décessaircment possbillé 1A DEFINITION DU pnorT sunsecriP 93 , ni pour Vappartenanee, ni mi moFabsence de volonté, demeurera fo moins qU'a Bexercice. nit tle « pouvoir de volonté » de la ‘tout court ; et on ne peut 6 de son idée pi fit tel le d une mise en ceuvre de la jls manquent leur but. Q ye genre humain, une p ‘eréance non exploités, ou exploit recdlent, faute de quoi nt, pour la vie humaine, pour des libertés, des droits de par un sujet incapable ? Ce ‘ont des trésors ou stériles, ou gaspillés. Or,cette mise en couvre des droits, par des actes matériels ou juridiques, a pour instru- ‘ment nécessaire Ia volonté, celle du titulaire Ioi-méme s'il est ‘capable ou, sinon, la volonté d'un chargé de pouvoir. Celui-ci ne s’évertuera d’ailleurs pas, comme le suggére Saleilles pour dos raisons de pure dogmatique, & reproduire dans son activité do gérant la volonté supposée de l'intéressé (2) : non seulement Ja tentative serait divinatoire, mais le devoir du gérant est de prendre pour modgle le type objectif du bon pére de famille, Sefforgant administer pour le mioux, dans les cironatancey ‘ule la vie; elle est au principe de son ynamisme et, pratiquement, de son efficacité (3) 3. — La condition d’ « altérité » ‘ (inviolabilité et exigibilité) ‘ | Apres avoir envisagé I'appartenance- ae pan tk Ap in dr ine fi il importe ide Vobserver en outre du point de vue externe, Geservatons : chavant pe TT ett ta votonté eu mouvement du droity Ly DROIT SUBJECTIF 4 LA DEFINITION DU Dror s os brorr sunsecn 9% jque qui Wa de sens que contre digea le oa8 du. droit obligationne hove ne se produit " tere c'un intérét dante de 1a p? fon dans 807 quelqu'un (1). Cepend: 1 ot Ia sati itres personnes. Robin- berté des biens que la produit par son it en st méme mieux que s'il vi ire de concurrent. Les oi | Poalisées ; celles du droit ne le sont pas, faute pi | reiirrence. Plus satisfaizante, a cet 6gard, eat Tidéo du pou. Soir de volonté, expressément défini par Windscheid « le droit Yim comportement, action ou omission, de la part de toute personne queleonque ou d'une personne’ déterminée, vs-tvis Ferritulaire », Dans ce systéme, la volonté se présente en effet go Msimplement comme forcs peychologique, mais comme puissance de commandement, tendant & régler la eonduite Pautrui,—les tiers dans les droits dits absolus, le débiteur dans | Je droit de créance. Cos personnes, néanmoins i jd dans la définition qu’en retrait, alors qu’elles devraieat y figu- tune seconde relation, aes ete 7 or an premier une positon exactement cordon piaue leps pour aunties, Ta relation @'appartenance, avgo a Jeolle du sujet, auquel elles donnent la réplique. Or, telle est consécutive place que leur restitue omblée, sans autre commentaire, idée d’appartenance-mattrise. . ‘ ypartenance, directe ou ap — dit assignation de parts (chose sienne, chose due) domaine ré- servé au titulaire, par conséquent distinction des personnes, altérité. Par définition, appartenance et maltrise sont eset: fives @autrui et, du méme coup, lui sont opposables, Une chose rest sienne, directement ou indirectement (par Finterméd tort des définitions trines de la volonté, s précédemment analysées — doc- , de 'intérét ou mixtes — de ne pas souligner ‘terne de la notion de droit subj i. rét dont parle Ihering est posé dans la perspec- isqu’il est accompagné d'une prote ju ste droit naturel n° 945; A. tp. 147. — A tort di an L’opposabilité & autrui de Pappartenancn cite dans Jes concepts jumelés ¢'inviola “ Liinviolabilité d’abord : pas de droit sub eai correspondante du respect de ce méme fot Sunt correlata, Au cas d’apparten appartient dés Pabord au titulaire alt) Some. Inn, harps cele istmayen de a 6 aid canal | 1A DEFINITION DU BuorT suzene 7 itre du devoir général du respect dy " ee Se a pure : ne pas porter atteinte, iit | méme dans le droit de enéance, ott er, souvent confondu avec Vchligation, n'exj ine dette préalable, d'une presfation due qui ‘autrui, est d'absten it, au droit du titi ; me involontairement, fairement ou méme im Jui appartient (usurpation urs, pour que le notion de droit, lation effective ou exigence effect Duisse souffrir échee, que cette Ta possibilité en est offerte use Atrangers au rapport, non intervention dans le rapport, duu m teur, partic au rapport et sujet passif, v Golation et par conséquent d’e a . v Quant ‘Ja mise en ceuvre de lexigibilité, c'est-i-direLexet- jce actuel de la faculté d'exiger, elle dépend, comme la mise "@uvre ou exercice pacifique du droit, de la décision de Ia\ . iée A cet effet, celle de 'intéressé ou celle d'un ligation de ne pag le Wexéouter J - ylonté qual i ransae | | giles eek eh Eee appartient au créancier sur sa personne jrien de plus essentiel & Yexigibilité que } son acte. ‘roit au droit Iui-méme. De son c6té, le titulaire du droit a toujours la faculté, dont il fera usage ou non en vertu de son droit. de dispo de requérir Je respeet, In non-violation de so é la chose est, en est le maitre ; il doit avoir Je idre ce qui lui appartient ou lui ment de protection juridique et Ie droit d'action i i doit tre signalé, que Un dernier élémont fort important doit je $4 Ihering a eu raison d’in« agira, de la méme maniére et par la méme jectif : celui de protection juridique. conte ls ters Gontempteurs de son droit et contre le —T aor open mer {quien découle. Par hypo- fui, en refusant de s'exécuter, viole le droit-du-oréag- .co-mattrise, etx ‘esptoe de Gio sur Iu. Cependant Vexigibilite neat qu non ‘onséquenss ) se cette ant hate an nN du droit. Site dr nécessairement faculté Went droit objeotif qui régit le droit eublett ven gystime do_pro- négatif de la part une ou de de Ia justice naturelle. Logiquement, Oe re droit La ce amlestpas le « pouvoir d'exiger » qui tection nest requis a titre de complément obi Coy, le droit (1). Caluiei existe, comme ee protection pourra bien apporter — fexigible en dehors ‘ine chose propre au sujet, antérieurement ui existe inviol Constitue et défi tenance-maltrse dy ]ONNAND,« Les deo "70 : aitrige aot sequel Pap bits sere ‘alors assure, Le prorr sussEcTF ‘asia ie dv pouroie 7 eee up DROIT SURJEGTIF la conséquenee, inon moralement, ridique de ne pi exéeution ne donne pas as tenue et dé lors nen Ona prétendu rattacher au di lutdt qu’au droit *” subjectit 'élément de pi int des moyens de contrainte, ale incarnéé dans qa norme, c'est son ordre, ce protéger, et non directement le droit _subjectif. Mais, + remarqué 4 propos de Duguit, a coonstitutif du droit : mattre du Jo titulaire doit rester, en Sole publioneubjett dade LA DEPINITION DU Dn Pourtant, cette dernitre formule, & vouloir prouver exagtro. Quoique nécenairement armé de protection, le drat is avec l'action, précisément parce que celle-ci reste, les », de maltrise, @autonomie qui caractérieent le droit protégé comme droit se retrouvent dans le droit d'action qui couvre le droit garde, d'un bout & Va et le controle (3). at deck protec: Mais Pobjet des deux droits — droit protégé et droit d'action 1 stagit — cst différent : il est toujours et uniquement, pour T'action, fx toujours acconpagee 8 “ ne ou trices @ppartenant, comme telles, ‘ jeu @obtonir du tribunal compétent « soit Ia reconnaissance du vue de promouvoirle espe droit couteeté: voit une condemnation, eoit des moanres d'sxé- ° legislation sociale, les nom- cution, soit seulement des mesures -conseryatoires ou _provi- trie des personnes économique: toires (4) », Cast pourquoi, d'une part, existence dun dros Lp DROIT SUBJECTIF 102 ; ; i vaction, d'un intérét & agir. doit se doubler, pour Tetion, 2 soi, aucune renoneiatio, ‘du droit, n’entralne, de. soi, rae eee iiméme, qui conserve son caractire d’inviolabilitg ot tion ou de Ia mena ou de cette menaes (cest heureusement le cas non sans raison d’étre, sans objet; Notons enfin que si tout droit v: ‘action, en revanche, ne postule pas toujours Peris tence ou simplement Ja virtualité (2) d’un droit préalable qu’ Yiendrait garantir : ainsi, spécialement pour les actions pot- ‘essoires (3). Quoique protégée pour des raisons supérieures Clordre social, la possession, comme telle, ne s'analyse pas en de cette violation est en fait respects faute de litige, est stence que virtue, est muni d'action, ossesseur, ni dr Possession ‘neat be est méme nmoins; le droit objectif a institué & que, qui prohibe toute voie de fait, directe et accidentelle, au de-mauvaise foi, un systéme essoire qui, sans transformer Toit d‘eziger qui est. lui a whens, gui ext Iui-méme conséentif nnaNd, étude eitée, dans Mav. du LA DEFINITION DU DROIT suBsROTIP 103 on droit (1), est génératour d'un droit authentique, mais t d'action possessoire (2). Confirmation now. nécessité dune di nent ‘action, le-ci_n’est_ méme pas toujours ence d’un droit igne, la. preuve Conetusron En résumé, les idées dont la synthése composo la définition | ‘du droit subjectif, au sens oi lentend le droit positif, se déve- Joppent logiquement dans ordre suivant ; 4) Au principe, commandant Y'ensemble du systimean tien @appartenance, consacré ou eréé par le droit objecti, etre ‘une personne et une chose, représentant pour cette personne tan bien, une valeur, uf intérét qui, d’une manitre dirvote ou © indirecte, est sien : au commencement du droit subjectif est apo, Cette chose sienne pout étre ou bien un des éléments intégrants ou dépendante de la personnalité méme (vio, puis- sance physique, intellectuelle, actes, ceuvres...), ou bien une hose matérielle ow immatérielle, ou bien encore un acte & prester par autrui sous forme de dette obligatoire. En ce aer- nier cas, Vappartenance est indirecte : elle atteint son objet par Fintermédiaire du débiteur, ’ ’ 2) Tnstantanément, l'appartenance engendre, & adresse d titclane of tormalement& ton prot, un pouvoir de mattrise tant de la chose qui est objet de son avoir que du droit sur ou (1) On teisse de obté tev valle (divoree , déchéance Tatheos TS TSB yet senses be vide ta pengewion come Pia, Touloude 11, () Sur dean aerPagat iii “th Tees ie eee Le DROIT SUBJECTIF une faculté de Iil ion est d’ailleurs plus ou @ appartenance est purement mare personne humaine, du sujet ive rielle, ow qu méme ou, dans Ie cas de 3) Appartenance et maftrise de tout le monde : des tiers en tention, et, dans le cas der lement tenu de la. prestati¢ : ape swiolables, et le titulaire a toujours Ia faculté d'exiger qu'eieg jent en fait respectéos. 6 et rendre & la fois eff. société met & In disposi tion réalisée ou simplement, latente, des coies de droit préventives ou répressives, qui font objet d'un droit nouveau, dépendant, a titre d'accessoire, du droit protégé, appartenant au méme titulaire et pourvu des mémes caractires. 2 et 4) Pour garantir cette i cace et ordonnée cette 0 tion du sujet, au cas d Quant & Ja volonté, elle ient & aucun degré dans la est passée sous silence. Ni ppartenance, ni la maltrise, ni Pexigibilité, ni le droit d'ac- wimpliquent, pour exister, un acte quelconque de volonté art du titulaire du droit. La eapacité de droit, au sens ptitude au droit (Recktsfahigheit) est. aussi totale, & tous les degrés, chez le fou ou chez l'infans que chez Vhomme doué de volonté e sprit: méme appartenange, méme mattrise, méme exigibilité, méme droit d'action. La volonté ne joue son nae gut im sade uhtiur, qui est celui de la mise en couvre nu exercice du droit. (Ha ahigheit i mee andes hight). Conerétement, cei sister ncnobstan dans denen Pll cet exercice Or enerioe qa coat disposition, requiert Weete den diques, administration ou de at roquise dans Vexeroiey fee, /@ Yolonté, La méme volonté dique de dimes tite du droit d'action qui eet Pacts jure Tonté dans Pertonne amon menacé Faute do ¥0- Yelonté d'un autre personne, cae ges Hales pa te jeux LA DEFINITION DU DROIT suniecriP 105. incapable et, en ce sens, de le représente st jamais que le moyen dezercice du dtoi définit par Pagoir et la matrise cons ‘Ala lumiére des explications qroit subjectif pourrait tenir droit subject est la prérogative, concédée & une persoane par drevfoit objectif et garantie par des voies de droit, de dispower maitre d'un bien qui est reconna lui appartenir, soit comme sien, soit comme di. Naturelleme appartenance ot fette mattrise n’exiatent q strictes, d’étendue ou objectif. Mais, dans c {a pleine maitrise de son bien. le titulaire du droit subjécti technique de. volonté dans Te procesor de opel, p28 ats.

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