Vous êtes sur la page 1sur 16

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE


UNIVERSITE ABDERRAHMANE MIRA -BEJAÏA
FACULTE DE TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT DE GENIE ELECTRIQUE

Conversion
piézoélectrique

Niveau : Master 1
Spécialité : Electromécanique

Par Pr B. MAOUCHE
Tables des matières

TABLE DES MATIERES


TABLE DES MATIERES ....................................................................................................... 1

III- Application à la récupération d’énergie électrique ...................... Erreur ! Signet non défini.
III.1- Introduction............................................................................................ 2
III.2- Modèle simplifié de Maxwell .................................................................... 2
III.2.1- Equations de Maxwell ................................................................... 2
III.2.2- Approximation quasi-statique ....................................................... 3
III.3- Modèle géométrique et mode de couplage ............................................... 3
III.4- Formulation du couplage ........................................................................ 4
III.5- Grandeurs électrique en mode découplé ................................................. 5
III.5.1- Induction électrique...................................................................... 5
III.5.2- Charge électrique.......................................................................... 5
III.5.3- Courant électrique ........................................................................ 6
III.5.4- Densité de courant électrique ....................................................... 6
III.5.5- Champ électrique ......................................................................... 6
III.5.6- Tension aux bornes des électrodes ............................................... 7
III.5.7- Energie électrique ......................................................................... 7
III.6- Application au briquet piézoélectrique .................................................... 7
III.6.1- Caractéristique du briquet ............................................................ 7
III.6.2- Caractéristiques des matériaux sous test ..................................... 9
III.6.3- Application et résultats........................ Erreur ! Signet non défini.
III.7- Application à la récupération d’énergie électrique ................................. 10
III.7.1- Domaine d’application ................................................................ 10
III.7.2- Dispositif d’étude et mode opératoire .......................................... 10
III.7.3- Modélisation du système sans charge électrique ......................... 11
III.7.3.1- Modélisation quasi-statique .................................................. 11
III.7.3.2- Modélisation dynamique ....................................................... 12
III.7.3.3- Schéma électrique équivalent (sans charge électrique) .......... 14
III.7.3.4- Expression des grandeurs électromécaniques....................... 14
III.7.4- Application et résultats........................ Erreur ! Signet non défini.
III.8- Conclusion ........................................................................................... 15

1
Chap.III. Application à la récupération d’énergie électrique

III- Application à la récupération d’énergie électrique

III.1- Introduction

Les spécificités mathématiques des différentes applications des matériaux


piézoélectriques résident principalement dans la variation temporelle des grandeurs
électromécaniques. Cette variation peut-être quasi-statique ou dynamique.

Le régime quasi-statique est appliqué dans le cas de sollicitations mécaniques


de choc ou impulsionnelles. Il s’agit d’un régime où les gradeurs électromécaniques
peuvent-être découplés ; on parle alors du mode découplé ou faiblement couplé.
L’application la plus courante est celle de l’allume-gaz piézoélectrique que nous
traiterons dans ce chapitre.

Le régime dynamique est obtenu lors des sollicitations mécaniques


variablement continues où les gradeurs électromécaniques sont étroitement liés. Il
s’agit d’un couplage fort ou tout simplement du mode couplé. La plus courante des
applications existantes est la micro-source d’énergie issue des vibrations ambiantes
qui fera l’objet d’une deuxième partie de ce chapitre.

III.2- Modèle simplifié de Maxwell

III.2.1- Equations de Maxwell

Tous les phénomènes électromagnétiques sont régis par les quatre équations
aux dérivées partielles de Maxwell. Sous leur forme la plus générale, ces équations
s’écrivent [29]:

div D = ρ (III.1)

   ∂D
ro t H = J + (III.2)
∂t

  ∂B
ro t E = − (III.3)
∂t

divB = 0 (III.4)
 
E[V / m] et H [A / m] : Champs électrique et magnétique.

2
Chap.III. Application à la récupération d’énergie électrique

 
D[A ⋅ s / m] et B[T ] : Induction électrique et magnétique.

[ ] [ ] : Densités de courant de conduction et densités volumique



J A / m 2 et ρ C / m3
de charge.

III.2.2- Approximation quasi-statique

La vitesse avec laquelle se déplace une déformation ou une contrainte est très
inférieure à celle du déplacement du champ électrique. La vitesse des ondes
élastiques est, en effet, 104 à 105 fois plus petite que la vitesse des ondes
électromagnétiques. Compte tenu du fait que le champ électromagnétique associé
au champ élastique est quasi-statique, la variation temporelle du champ
magnétique ne joue aucun rôle et l’équation (III.3) se réduit à : [30]

  ∂B
ro t E = − ≅0 (III.5)
∂t

Le courant de conduction est nul car un matériau piézoélectrique est un


diélectrique et par conséquent, l’équation (III.2) devient:

  ∂D  (III.6)
ro t H = = JD
∂t

J D : Courant de déplacement

III.3- Modèle géométrique et mode de couplage

Le système d’équation II.57, établit dans le chapitre précédent, ne permet pas


d’appréhender de manière simple le comportement physique d’un matériau
piézoélectrique.

Pour simplifier le modèle, nous concéderons un des modes du couplage parmi


les trois modes existants ; il s’agit du mode longitudinal où la compression et la
polarisation sont portées sur le même axe. Dans ce cas, un barreau piézoélectrique
cylindrique de section A et de longueur h est soumis à une force F colinéaire à son
axe de polarisation, comme l’indique la figure III.1.

3
Chap.III. Application à la récupération d’énergie électrique


P

h
V

Fig. III.1 : Barreau piézoélectrique soumis à une force F

III.4- Formulation du couplage

Pour une polarisation suivant l’axe 3, les matrices sE, εT et d décrites


respectivement dans les équations II.58, II.59 et II.60, prennent les formes
suivantes :

 s11 s11 s13 0 0 0 


 
 s11 s11 s13 0 0 0 
s s s 0 0 0 
s =
E  13 13 33
 (III.7)
 0 0 0 s44 0 0 
0 0 0 0 s 0 
 44 
0 0 0 0 0 s 
 66 

 ε 11 0 0 
 
ε =  0 ε 11 0 
T
(III.8)
0 0 ε 
 33 

 0 0 0 0 d 15 0 
 
d = 0 0 0 d 15 0 0 (III.9)
d 0 0 
 31 d 31 d 33 0

Dans ce cas, le système matriciel décrivant le phénomène est le suivant :

4
Chap.III. Application à la récupération d’énergie électrique

 0   s11 s11 s13 0 0 0 0 0 d 31   0 


    
 0   s11 s11 s13 0 0 0 0 0 d 31   0 
S  s s13 s 33 0 0 0 0 0 d 33   T3 
 3   13  
0  0 0 0 s 44 0 0 0 d15 0  0 
 0 = 0 
   0 0 0 s 44 0 d15 0 0   0  (III.10)
0  0 0 0 0 0 s 66 0 0 0  0 
    
 0  0 0 0 0 d15 0 ε11 0 0  0 
0  0 0 0 d15 0 0 0 ε11 0  0 
    
 D 3   d 31 d 31 d 33 0 0 0 0 0 ε 33   E 3 

Ainsi, on déduit du système matriciel (III.10), les équations à résoudre :

S 3 = s33T3 + d t33 E3 (a)


 (III.11)
 D3 = d 33T3 + ε 33 E3 (b)

III.5- Grandeurs électrique en mode découplé

Dans le mode découplé (appelé aussi couplage faible), seul le coefficient


piézoélectrique (de charge) liant les grandeurs électriques aux grandeurs
mécaniques. Dans ce cas, le système (III.11) se décompose en deux sous-systèmes :

S 3 = s33T3 (a)
 (III.12)
 D3 = d 33T3 (b)

S 3 = d t33 E 3 (a)
 (III.13)
 D3 = ε 33 E 3 (b)

III.5.1- Induction électrique

L’induction électrique est :

D3 = d 33 T3 (III.14)

III.5.2- Charge électrique

A partir de l’équation II.19, établie dans le chapitre II, relative aux conditions
aux limites, on peut écrire :

Q
D= (III.15)
A
5
Chap.III. Application à la récupération d’énergie électrique

Où A est la surface sur laquelle sont réparties les charges.

En combinant entre les équations II.30, III.14 et III.15, on aboutit à l’équation


suivante :

Q = d 33 F (III.16)

Ainsi, la charge Q récupérée par un élément piézoélectrique est une fonction du


coefficient de charge et de la force qui lui est appliquée.

III.5.3- Courant électrique

Pour exprimer le courant électrique, on dérive par rapport au temps la charge Q


et on obtient :

dQ dF
I= = d 33 (III.17)
dt dt

Dans le cas linéaire, le courant s’écrit comme suit :

∆F
I = d 33 (III.18)
∆t

III.5.4- Densité de courant électrique

Afin d’exprimer la densité de courant électrique, on applique l’équation II.16 :

dT3
J = d 33 (III.19)
dt

Dans le cas linéaire, on la réécrit comme suit :

∆T
J = d 33 (III.20)
∆t

III.5.5- Champ électrique

Le champ électrique E de l’élément piézoélectrique est obtenu a partir des


équations II.15 et III.14, et on écrit :

d 33
E= T (III.21)
ε 33

6
Chap.III. Application à la récupération d’énergie électrique

III.5.6- Tension aux bornes des électrodes

En exploitant les équations II.25 et III.21, on exprime la tension aux bornes de


deux électrodes de l’élément piézoélectrique (Fig. III.1) :

d 33
V= hT (III.22)
ε 33

III.5.7- Energie électrique

Sachant que la puissance électrique est le produit de la tension et du courant


électrique, on peut donc écrire :

dQ
P =V (III.23)
dt

En remplaçant l’expression de la charge et celle de la tension, on aboutit à la


formule suivante :

τ (d 33 T )
1
W=
2
(III.24)
ε 33

Où τ = A h le volume du matériau.

Ainsi pour exprimer la densité d’énergie par unité de volume et pour une
contrainte unité, on a :

dw 1
= (d 33 )2 (III.25)
dτ ε 33

Donc pour choisir un bon matériau énergétique, on s’intéresse au

rapport d 33 / ε 33
2
.

III.6- Application au briquet piézoélectrique

III.6.1- Caractéristique du briquet

Le dispositif de la figure III.2 s’inspire de celui des allumeurs industriels


(briquet à percuteur). Un ressort taré, à l’extrémité duquel est placé le percuteur,
est comprimé par l’intermédiaire d’une came. En regard de cet ensemble, se trouve
placé l’échantillon cylindrique de 16 mm de longueur et de 6,35 mm de diamètre

7
Chap.III. Application à la récupération d’énergie électrique

coulissant sans jeu dans un support isolant. Une enclume en acier trempé à tête
semi-sphérique surmonte l’échantillon. Après la percussion, un ressort de rappel
ramène le percuteur en position initiale. [31]

Fig. III.2 : Briquet à percuteur

8
Chap.III. Application à la récupération d’énergie électrique

La pression maximale est d’environ 600 bars dont la durée de l’impulsion est de
20µs. Le champ électrique est limité à environ 1,25 MV/m correspondant à une
tension à vide de 20 kV pour une céramique de 16 mm d’épaisseur.

L’échantillon piézoélectrique est relié à des électrodes à pointes, distantes de 7


mm, entre lesquelles éclate 1’étincelle.

III.6.2- Caractéristiques des matériaux piézoélectrique

Afin d’évaluer différents matériaux piézoélectriques, sous contrainte


mécanique, on utilise une géométrie cylindrique (Fig.III.3).
F
r

h dc

Fig. III.3 : Elément piézoélectrique d’un briquet

F : Force appliquée ;
9
Chap.III. Application à la récupération d’énergie électrique

r et h : Respectivement le rayon et la hauteur du barreau piézoélectrique ;

dc : Distance entre les électrodes ;

Les caractéristiques (permittivité relative ε r et coefficient de charge d) des


différents matériaux piézoélectriques tels que les céramiques, les polymères et le
quartz, sont donnée dans le tableau suivant : [3]

Tableau III.1 : Caractéristique piézoélectriques des matériaux sous test

Cristaux Polymères Céramiques


PZT PZT PZT PZT PZT PZT
Matériau Quartz PbTiO 3
155 181 241 255 151 PT
εr 5 175 1050 1200 1500 1750 2400 4310

d 33 (10-12)
2.3 65 155 265 290 400 500 800
(C/N)

III.7- Application à la récupération d’énergie électrique

III.7.1- Domaine d’application

La récupération d’énergie piézoélectrique fait partie des énergies propres et


renouvelables. Elle est aujourd’hui un sujet éminent dont l’utilisation ne fait que
croître.

L’énergie mécanique la plus courante et la plus simple à exploiter est celle issue
des vibrations ambiantes. Ces vibrations sont présentes dans différents
environnements comme l’automobile, les autoroutes, les immeubles, les ponts,
les voies ferrées, les machines industrielles, etc.

Ces vibrations peuvent existées sous différentes formes :

– Harmoniques dont l’amplitude est constante,


– Impulsionnelles pour les chocs,
– Forme intermittentes.

III.7.2- Dispositif d’étude et mode opératoire

Une utilisation plus rationnelle des matériaux piézoélectriques consiste à


convertir l’énergie mécanique en énergie électrique au moyen de plusieurs cycles de
compression - décompression successifs. Afin d’obtenir une puissance de sortie

10
Chap.III. Application à la récupération d’énergie électrique

élevée, les matériaux piézoélectriques sont excités à un niveau élevé de vibration,


principalement à la résonance mécanique.

Plutôt que d’exciter un élément piézoélectrique sur un de ses modes propres,


un moyen plus simple consiste à coller des éléments piézoélectriques flexibles sur
une structure vibrante. La configuration de ce dispositif est représentée sur la
Figure III.13. Il s’agit d’une poutre dont l’une des extrémités est encastrée dans un
bâti fixe et l’autre extrémité est libre.

Pour faire vibrer la poutre, le système est excité par une force extérieure
sinusoïdale appliquée à l’extrémité libre. Sur cette dernière, on place une
masselotte pour permettre d’ajuster la fréquence propre à la valeur désirée.

Bâti fixe

Masselotte

Elément
piézoélectrique

Poutre encastrée

Fig. III.13 : Poutre vibrante

III.7.3- Modélisation du système sans charge électrique

III.7.3.1- Modélisation quasi-statique

Afin d’étudier le comportement d’un matériau piézoélectrique sous contrainte


mécanique en régime dynamique, on fait appel au système d’équations suivant :

T = c E S − e t E (a)
 (III.26)
 D = eS + ε S E (b)

11
Chap.III. Application à la récupération d’énergie électrique

En dérivant par rapport au temps l’équation (III.26.b) ; en remplaçant les


grandeurs électromécaniques (T, S, E, D) par leurs expressions préalablement
établies et en considérant que le courant de sortie est nul, on arrive à :

 E A t A
 F p = c h x + e h V (a)
 (III.27)
e A ∂x = ε S A ∂V (b)
 h ∂t h ∂t

En adoptant d’autres coefficients, le système précédent se réécrit :

 F p = k p x + α V (a)

 • • (III.28)
α x = C p V (b)

Fp est la force appliquée au piézoélectrique,

• •
x et V sont respectivement la dérivé par rapport au temps du déplacement x et de
la tension V,

 A
C p = ε h (a)

 A
(III.29)
k p = c (b)
 h
 A
α = e h (c)

C p : Capacité du piézoélectrique

K p : Constante de raideur du piézoélectrique

α : Facteur de couplage ou rapport de transformation électromécanique

III.7.3.2- Modélisation dynamique

a. Régime variable quelconque

Le régime dynamique est particulièrement imposé par les variations temporelles


de la force extérieure appliquée au matériau. Le principe fondamental de la
dynamique appliquée à la poutre donne :

•• •
Fm = m x + β x + k m x (III.30)

m : Masse globale de la poutre

12
Chap.III. Application à la récupération d’énergie électrique

β : Viscoélasticité

k m : Constante de raideur de la poutre

La force totale appliquée au système global (poutre, matériau) est la somme de


la force de la masse de la poutre et celle du piézoélectrique, soit :

 F = Fm + Fp (a)
 •• • (III.31)
 F = M x + β x + kx + αV (b)

Où k = k m + k p est la constante de raideur du système globale (poutre et


matériau).

b. Régime sinusoïdal

L’extrémité de la poutre est excitée par une force extérieure sinusoïdale


d’amplitude F et de pulsation ω. Lorsque le système vibre à la fréquence de
résonance l’équation (III.31.b) devient :


F = β x + αV (III.32)

La fréquence de résonance mécanique est donnée par :

1 k
f0 = (III.33)
2π m

On obtient enfin le système d’équations à résoudre :

 •
 F = β x + α V (a)
 • •
(III.34)
α x = C p V (b)

13
Chap.III. Application à la récupération d’énergie électrique

III.7.3.3- Schéma électrique équivalent (sans charge électrique)

En divisant membre à membre l’équation (III.34.a) par α en utilisant la notation


complexe (jω) pour les dérivées de V et de x, on obtient le système d’équations
(III.35).

V β
α = α 2 I p + V Véqm = Réqm I p + V (a)
 ⇒  (III.35)
I = C V•  I p = jC p ω0 V (b)
 p p

Par analogie électrique-mécanique, on établi le schéma équivalent montré en


figure III.14.

Ip Réqm

Ip
Véqm R
Cp V

Fig.III.14 : Schéma électrique équivalent à vide

 F
Véqm = α (a)

 •

Où :  I p = α x (b) (III.36)

 Réqm = β (c)
 α2

V éqm : Tension équivalente mécanique

I p : Courant équivalent mécanique et consommé par le piézoélectrique

R éqm : Résistance équivalente mécanique

III.7.3.4- Expression des grandeurs électromécaniques

La résolution du système d’équations (III.35) donne l’expression de la tension


aux bornes des électrodes placées sur le matériau, telle que :

1
V= Véqm (III.37)
1 + jRéqm C p ω0

14
Chap.III. Application à la récupération d’énergie électrique

En remplaçant V éqm et R éqm respectivement par leurs expressions (III.36.a) et


(III.36.c), l’expression de la tension devient :

α
V= F (III.38)
α + j β C pω0
2

Ainsi, l’expression du module et de la phase de la tension s’écrivent comme


suit :

 α
V = F (a)
 α 4
+ β ω
2 2 2
C 0 0
 (III.39)
ϕ = −artg  β C 0ω0 
2 2 2

  α4  (b)
  

On en déduit ainsi, l’expression du courant consommé par le matériau :

jα C p ω 0
Ip = F (III.40)
α 2 + j β C pω 0

De suite, en exploitant la relation (III.36.b), on aboutit à l’expression de


l’allongement du matériau :

Cp
x= F (III.41)
α + j β C pω0
2

III.8- Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons appliqué le modèle électromécanique général


établi au chapitre précédent en le simplifiant au cas de couplage en mode
longitudinal.

Pour l’appliquer au cas de briquet piézoélectrique, le modèle est encore simplifié


en réalisant un découplage entre les grandeurs électrostatiques et les grandeurs
mécaniques. De ce modèle, nous avons exprimé toutes les grandeurs électriques
(charges, tension, courant et énergie) en fonction de la géométrie du matériau, de la
contrainte qui lui appliquée, et des constances diélectrique et piézoélectriques.

15

Vous aimerez peut-être aussi