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Journée du 09 Août 2021

J’aimerai que le frère Kalla vienne lire quelques extraits pour moi, tout d’abord Actes 13 : 4-6
(version semeur) ; Actes 16 : 6-12 ; pour finir, Actes 19 : 21-22
Lorsque fini par venir le jour où tu envoyé en mission, que vas-tu faire ? lorsque tu seras entré
dans un avion, et que tu auras atterri dans une nation, qu’est-ce que tu vas faire ? dans la
commission qui fut donnée à Barnabas et Saul, il ne leur avait pas été dit, quoi faire. Ils savaient
déjà quoi faire, de par leur préparation. Lorsque le Saint-Esprit les a envoyé, il ne leur a pas dit  :
allez ici, allez là, faites ceci, faites cela. Il leur a simplement dit : mettez à part pour moi
Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelé. Si tu veux être un missionnaire, et
aujourd’hui, tu étais effectivement envoyé, que ferais-tu ? qu’est ce que tu sais faire ? qu’est ce
que tu as déjà eu à faire ? qu’est ce que tu as déjà fait ? il y a beaucoup de gens qui veulent être
des présidents. Ok, aujourd’hui, nous te nommons : président, président de toi-même ; que vas-tu
faire ? parce que si tu es président de toi-même, et tu ne sais pas ce que tu vas faire, et on dit
maintenant que tu es président du Cameroun, que feras tu ? que vas-tu faire ? lorsque le jour de
la nomination finir par venir, qu’est-ce que tu vas faire ? que peux-tu faire ? qu’as-tu eu à faire ?
qu’est-ce que tu sais faire ? le désir d’être un missionnaire, le désir d’être un ouvrier, le désir de
servir le Seigneur, ou même l’appel à aider quelqu’un, que vas-tu faire exactement ? qu’est ce
que tu sais faire ? qu’est-ce que tu as déjà fait ? qui comprend ma question ? est-ce une question
honnête ? dans l’envoie de Barnabas et Saul, il ne leur avait pas été dit où aller, il ne leur avait
pas dit quoi faire. Donc c’était supposé, c’était présumé qu’ils savaient où aller, et qu’ils savaient
quoi faire. Et toi, lorsque la nomination finira par venir, que vas-tu faire ? que peux-tu faire ? si
tu dis à quelqu’un : je suis appelé à être ton aide ! alléluia c’est merveilleux ! je t’embrasse, je
t’accepte, qu’est-ce que tu vas faire ? qu’est-ce que tu peux faire ? qu’est-ce que tu sais faire ? tu
vas m’aider avec quoi ? j’ai besoin de quoi ? et de tous mes besoins, lequel peux-tu satisfaire ?
ok ! j’ai besoin que notre ministère, accomplisse le but de la phase 3. Monsieur, madame, sœur,
frère mon aide, oui ! que vas-tu donc faire ? Que peux-tu faire ? qu’as-tu fait ?
Que deux personnes viennent prier pour que les frères posent des questions honnêtes !
L’onction ne descend pas sur toi, pendant que tu es dans l’avion, ou dans la pirogue si c’est par
pirogue que tu pars. L’onction ne descend pas sur toi lorsque étant entré dans la voiture, tu es
passé à l’immigration ; et tout subitement dès que tu es de l’autre coté tu sais quoi faire. Non !
Non, du tout ! la priorité du missionnaire, ce n’est pas d’être nommée, ce n’est pas d’être envoyé,
ce n’est pas d’être mis à part, c’est de connaitre sa mission et être compétant pour l’exécuter.
Donc connais-tu ta mission ? as-tu bâti les compétences requises pour exécuter cette mission ? il
y a toute l’effervescence émotionnelle et toute l’euphorie, par rapport à devenir un missionnaire.
Quand tu arrives là-bas qu’est-ce que tu vas faire ? si vous demandez à plusieurs de nos
missionnaires, ils vous diraient : que quand ils ont atterri, ils ne savaient donc plus quoi faire.
J’avais envoyé un missionnaire national dans une ville du Nigéria appelée Akuré. C’était un
étudiant en chimie bien brillant, en Master. Il est allé dans la ville d’Akuré, on a cherché de
l’argent pour qu’il loue une maison, après trois mois, il m’a écrit, disant : frère Théodore, je veux
rentrer à l’université. Je veux aller m’inscrire en doctorat. Au moins là-bas je sais quoi faire ;
mais depuis que je suis venu ici, j’ai déjà lié, j’ai délié, j’ai langué… et il n’y a rien. Il a dit : j’ai
lié, j’ai délié, j’ai langué, j’ai prophétisé, j’ai proclamé, et il n’y a rien, il n’y a rien. Frère
Théodore, qu’est-ce que je suis sensé faire d’autre ? j’ai déjà langué, j’ai prophétisé, j’ai lié, j’ai
délié et il n’y a pas d’église. S’il te plait frère Théodore, je veux rentrer à l’université, je veux
faire mon doctorat. Au moins là-bas, on sait quoi faire. Il était un garçon honnête, et il m’a dit :
je ne pars pas parce que je veux rétrograder, je pars parce que le doctorat est plus facile que cette
affaire de mission. Parce que je ne sais pas quoi faire. Donc il a atterri à Akuré, il a langué, il a
lié il a délié, je pense qu’on lui avait dit : qu’il est le prochain apôtre Paul ; que dès qu’il va juste
faire comme ça (geste de la main), les âmes vont juste commencer à venir. Rien n’humilie un
homme autant que le fait devenir un missionnaire. Ceux qui sont restés au Cameroun, et qui
n’ont pas suivi le programme intense autour du frère Zach, savent très peu les pressions terribles
qui sont survenues aux missionnaires qu’ils ont envoyé et la croissance massive que cela leur a
apporté. Je ne pense pas que les frères savent, quelle croissance les missionnaires qu’ils ont
envoyés d’ici ont connus. Les missionnaires que certains de vous appellent échec, vous ne les
connaissez pas, vous ne les connaissez pas !
Intervention du frère TA par rapport à une prière : l’autre là ce n’est même pas dans ce coté là
que je parle. Parce que là, vous êtes juste malhonnêtes. Tu es à Obala pendant combien de
décennie ?
Réponse : 40 ans !
Théodore A : dans toute la Lékié et le Centre, l’œuvre qui est sous ta direction c’est combien ?
Provincial du Centre : pour tout c’est 10333
Théodore A : après combien d’année ? 40 ans ! avec beaucoup de dirigeant n’est-ce pas ? je veux
dire avec beaucoup de gens qui ont travaillé, avec le frère Zach, avec le Jacques, même moi.
Provincial du Centre : tout à fait !
Théodore A : avec le frère Michael, avec le frère Jean De Dieu, avec le frère Kembou, avec le
Jean Ngankué, avec la sœur Céline Bidja. Qui est en train de suivre ? Après 40 ans, 1000 ! Dans
un pays où le prince satanique a été renversé ; et puis quelqu’un part en Nzérékoré…
Question frère TA au missionnaire de Nzérékoré : vous êtes combien en Guinée ?
Réponse : nous sommes plus de 5000, avec trois couples missionnaires
Théodore A : Tu es parti quand ?
Réponse : Depuis 2009
Théodore : seulement sous toi ou bien sous tout le monde ?
Réponse : toute la Guinée.
Théodore : à peu près 5000 depuis 2009. Avec trois couples missionnaires !
Théodore au provincial du Centre : vous après 40 ans… commençons par repartir la partie que le
frère Zach a apporté directement, la partie que le frère Etjondon a recueilli, la parti que le frère
Théodore a rassemblé, la partie que le frère Emmanuel a rassemblé, la partie que le frère Jean-
Pierre K a rassemblé, la partie que le frère Jean Ngankwé et la sœur Céline Bidja ont rassemblé
quand ils étaient là-bas, la partie que le frère Jean De Dieu a rassemblé à Mfu, et la partie que le
frère Awala, et les missionnaires nationaux qui ont été envoyés à Ayos, Akonolinga et ce qu’ils
ont rassemblé, ce qu’ils ont rassemblé. Divise les 10000 par toutes ces contributions, et tu nous
dis quelle quantité de travail, te revient. Avant de se positionner pour dire : vous les
missionnaires, qui êtes parti à Nzérékoré là ! vous foutez même quoi là-bas ? la vérité c’est que,
quand nous sommes revenus, et que je me suis rendu compte qu’à Yaoundé, plusieurs des frères
qui entendaient le frère Zach partager les nouvelles des champs de mission, plusieurs d’entre eux
écrivaient des lettres insensés à des missionnaires qu’ils ne connaissaient pas : le frère Zach est
frustré ! après 5 ans, vous êtes seulement 500 ans ? à Yaoundé il y avait 45 anciens avec 15000
croyants après 40 ans. 15000 divisé par 45 ça fait combien ? disons 350 ! un monsieur, qui après
40 ans, travaillant avec les autres n’a eu que 350, il se pose là, comme un grand, pour te
demander que : pourquoi tu n’as que 500 après 3 ans ? qui m’a compris ? le fait d’appartenir à
une église qui a réussi grâce au labeur des autres, a trompé les gens leur donnant l’impression
qu’ils avaient un gabarit qu’ils n’avaient pas.
C’est la préparation d’un missionnaire, l’acquisition des compétences, qui va donner un sens à sa
mission. Donc dans le cadre de l’église locale, dans la vie d’un dirigeant qui travaille déjà, tu
peux être un apprenti, tu peux être un apprenti. Dans l’église locale, dans le ministère d’un
dirigeant, dans l’œuvre qui est en cours, tu peux être formé. Tu peux acquérir des compétences,
tu peux acquérir le savoir-faire. Et lorsque le jour vient, et que l’envoie est effectué, tu sauras
quoi faire. Plusieurs personnes qui sont ambitieuses de devenir missionnaires n’ont pas investi
dans l’acquisition des compétences qu’il leur faut. Se remplir de Dieu, ça ne te donne pas la
connaissance de comment faire le travail. Paul a dit à Timothée : qu’il faut se forme dans la
parole de Dieu, qu’il doit se remplir de la parole de Dieu, afin qu’il soit un ouvrier qui sait
comment faire son travail, comment manier la parole de la vérité. On a beaucoup de candidats
missionnaires mais on a peu d’apprenti qui se sont attaché soit à une église locale, soit à un
dirigeant pour apprendre. On n’a pas des apprentis sortis de l’Ecole de la Connaissance et du
Service de Dieu, en train de méditer 60 fois par mois et priant huit heures par jour, atterri à
Lagos, il ne saura pas s’il faut marcher, à droite ou à gauche. Comment décoller ? ça vient par le
fait d’être apprenti. Nous avons exagérément simplifié certaines choses. Je pense à une bien
aimée sœur, comme la sœur Céline, la sœur Céline croit que : puisque dans notre ministère ci,
nous avons tellement enseigné sur la prière, si tu as déjà prié, tu as répondu à toutes les
questions.
Les missionnaires qui ont commencé l’église dans laquelle les parents de la sœur Hudie ont cru,
ce qu’on appelle l’église des Kwaïbo, le missionnaire est venu, partout où il allait on le chassait.
C’était l’époque où dans leur tribu, on tuait encore les jumeaux. Le missionnaire va ici, on le
chasse. Finalement, par frustration, lui et son converti solitaire, ils ont commencé à prier. Sœur
Céline ! ils allaient à la forêt chaque jour parce qu’ils n’avaient même pas un bâtiment d’église.
Ils priaient pendant 14 heures chaque jour pendant 100 jours. Ils priaient 14 heures chaque jour,
pendant 100 jours criant à Dieu pour avoir la clé pour ouvrir cette tribu-là. Et Dieu leur a donné
la clé. Ils ont commencé à récupérer les jumeaux abandonnés et à les élever. Ils ont commencé !
et petit à petit, l’église a grandi avec beaucoup de difficultés. A un moment, le grand fleuve qui
passe par leur village, était rempli de sang ; parce que les villageois avaient rassemblé ceux qui
avaient cru et les avaient égorgé et le fleuve Ibom était rouge de sang. Ils n’avaient planté
l’œuvre facilement. Ils ont prié et ils étaient plein de courage. Ils ont récupéré les jumeaux
abandonnés, Dieu les a conduit. Dans la mission de Paul, dans la mission de Barnabas, il ne leur
pas été dit où aller. Et il ne leur pas non plus été dit quoi faire. Pourquoi la Bible nous montre
quelle facilité ils ont commencé leur mission d’un seul(44minutes) ils ont décollé dans leur
mission, avec une telle facilité pourquoi ? Grâce à leur préparation. Ils étaient en train d’aller
faire, ce qu’ils avaient été à faire. Ils ont été envoyés faire, ce qu’ils avaient été à faire. Le
missionnaire qui va réussir, c’est la personne qui a appris à faire quelque chose.
Avant d’aller au Nigéria, j’avais implanté 50 églises. Dans le Mbam, à l’Est, à Yaoundé et
j’avais même fait des tentatives d’implantations d’églises à Edéa. On va en champ de mission
pour faire ce qu’on était déjà en train de faire. Donc qu’est ce tu es en train de faire ? si tu es
laissé seul, et tu ne sais pas quoi faire, tu n’es pas un missionnaire. Ce n’est pas quand on va
t’ordonner, que tu sauras quoi faire. Ce n’est pas quand tu auras changé de localité, que tu sauras
quoi faire. C’est ce que tu es en train de faire, c’est ce que tu es en train de faire, avec les
marques évidentes de la bénédiction de Dieu sur toi, qui est ce que tu vas faire. Barnabas et Saul
avaient beaucoup de choses dans leur arrière-plan. Ils étaient au courant de plusieurs
missionnaires dans l’ancien testament, et ils savaient ce que ces missionnaires étaient allés faire.
Abraham avait été envoyé de Hur en Chaldée, pour aller fonder une nation pour Dieu. Joseph
avait été envoyé de Canaan en Egypte, pour aller préparer la survie d’une nation. Jérémie avait
été envoyé en Egypte, pour essayer de récupérer un reste. Jonas avait été envoyé à Ninive
comme missionnaire transculturel pour apporter le message du jugement de Dieu. Lorsque Jonas
est arrivé à Ninive, Ninive était comme la Belgique, il est devenu, disciple du mouvement
écologique plutôt que du mouvement évangélique ; parce qu’il avait plus de compassion pour les
animaux et pour les plantes que sur les hommes. Il a même prié à Dieu de protéger la vie des
plantes. Il était environnementaliste mais il n’avait pas de compassion pour les âmes. Un
naturaliste pro vie, mais il n’était pas un évangéliste. Et il y a beaucoup de groupe de pression
auxquels plusieurs croyants sont des sympathisants : le mouvement féministe, l’évangile noir, et
beaucoup d’autres groupes de pression. Mais Jonas avait été un missionnaire qui a réussi. Daniel
avait été un missionnaire de prière dans l’empire babylonien. Esther était missionnaire avec
Mardochée en Perse. Il y avait beaucoup de missionnaires dans l’ancien testament desquels Paul
et Barnabas pouvaient apprendre. Ils avaient beaucoup de missionnaires dans leur arrière-plan
desquels ils pouvaient apprendre. Nous avons beaucoup de missionnaires dans notre mouvement.
Et les candidats missionnaires qui aspirent être missionnaire un jour, ne sont pas des étudiants
ardents à l’école de ceux qui dont déjà missionnaire. Il leur manquera ce que Paul et Barnabas
avaient.
Je pense avoir lu environ 1000 biographies missionnaires. Et avant d’aller comme missionnaire,
j’en avais lu plus de 400. Parce que je posais la question : qu’est ce qu’un missionnaire fait
exactement ? quel est exactement le travail d’un missionnaire ? Quand je serais finalement parti
comme missionnaire quel sera mon travail au jour le jour ? dont j’ai lu sur les précédents
missionnaires. J’ai lu environ 400 biographies missionnaires. J’ai lu CT Stud et j’ai prié, j’ai lu
Hudson Taylor et j’ai prié, j’ai lu Samuel Maurice j’ai prié. J’ai lu sur Maurisson, j’ai lu Jim
Eliot bien plus tard, j’ai lu sur les missionnaires méthodistes dans les Amériques, j’ai lu sur les
missionnaires moraves en Amérique du Sud, j’ai lu sur les missionnaires modernes. Je voulais
juste savoir ce que le missionnaire est sensé faire, ce travail que je veux faire, à quoi rassemble-t-
il ? comment est-ce que je vais le faire ? j’ai lu sur Sim Patrick de l’Irlande, Francis d’Assise, j’ai
même lu sur les missionnaires catholiques ; et j’étais content de voir le frère Zach comme
missionnaire. Et nous nous sommes rapprochés de certains missionnaires qui était ici au
Cameroun. Le frère Peter Schneider, le frère Lesley Weldon, le frère James Smith. Il y a même
eu une missionnaire qui est venue ici, qui était célibataire, une belle fille, un de nos camarades de
lycée l’a épousé, qui était de 10 son ainé. Cette missionnaire est venue ici, non seulement elle a
gagné une âme, mais elle a aussi gagné un mari ; et elle était une missionnaire merveilleuse.
Alléluia !
Pour pouvoir comprendre la mission, il faut que tu développes des compétences en travaillant
effectivement. Qui a compris jusque-là ? et il y a aussi la connaissance préalable de ce que le
missionnaire devrait faire en étudiant d’abord ceux qui sont déjà devenus missionnaires. Si non
comment penses-tu que tu sauras quoi faire ? il ne leur pas été dit quoi faire. C’est de leur
préparation, et des compétences qu’ils avaient acquises qu’ils ont su quoi faire. Ils ont tiré cette
connaissance de l’arrière-plan qu’ils avaient des missionnaires de l’ancien testament.
Est-ce trois, rien que trois personnes peuvent venir prier ?
Plusieurs veulent être des missionnaires, mais peu connaissent la mission. Plusieurs aspirent à
être missionnaire, mais peu sont ceux qui connaissent la mission. La mission c’est quoi ? on
l’obtient, en développant des compétences dans l’église locale ou dans la vie d’un dirigeant, ou
dans l’œuvre qui est déjà en cours. On l’obtient, pour avoir étudier ceux qui t’ont précédé dans le
même appel. Si tu veux bien faire ce que tu es appelé à faire, tu dois aimer l’excellence en
étudiant les meilleurs dans ce domaine-là. Que trois personnes prient !
De toute évidence, ils avaient en arrière-plan, la manière dont le Seigneur Jésus lui-même a mené
sa mission. Le Seigneur Jésus avait dit : le fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui est
perdu. Et le Seigneur Jésus-Christ était possédé par un grand sens de mission. Dans le livre de
Jean il dit : ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et de l’achever.
Comment le Seigneur a-t-il travaillé ? comment le Seigneur a-t-il travaillé ? la mission du
Seigneur s’est ramenée à deux choses principales : d’abord le lieu, ensuite quoi faire dans le lieu.
Prenons l’exemple de ce qui est dans Matthieu 4.
Frère Antoine vient lire Stp, vient lire la mission du Seigneur ! Matthieu 4 : 23-25 ; Matthieu 9 :
35-38 ; Luc 10 : 1-3 ; Luc 4 : 42-44
Ainsi le maitre avait un plan de travail dans l’exécution de sa mission : de ville en ville, de
village en village enseignant, prêchant, guérissant, chassant les démons. La mission du Seigneur
Jésus-Christ se ramène à deux choses majeures : de lieu en lieu, et ensuite quoi faire dans chaque
endroit. L’expansion latérale et l’expansion verticale. Donc c’était à deux niveaux, deux plans :
au niveau horizontal d’abord, de lieu en lieu, ville en ville, village en village, synagogue en
synagogue. Maintenant il avait aussi un plan de ce qu’il devait faire dans chaque endroit. La
mission se ramène à deux aspects. La mission n’est pas une griffe ; de sorte que chacun doive
chercher comme dans le monde commercial comment innover et trouver quelque chose qui porte
ta propre signature. La mission se ramène à un certain genre de travail qui doit être fait partout.
La mission, c’est une question de là où on t’envoie travailler et la mission a aussi à faire avec ce
qu’on t’envoie faire. Le lieu et travail. Le lieu et le travail. Dans la vie du Seigneur Jésus, c’est
bien énoncé : il allait de ville en ville dans toute la Judée, la Samarie, la Galilée. Il allait de
village en village, ça c’est par rapport au lieu. Ça c’est par rapport à l’itinérance. La mission a à
faire avec le lieu et le travail. En spécifiant la mission, il faut que tu comprennes où tu as été
envoyé et ce que tu as été envoyé faire. La mission se ramène à savoir : où est ce que j’ai été
envoyé ? Et qu’est-ce que j’ai été envoyé faire ? J’ai été envoyé où ? j’ai été envoyé faire quoi ?
où ai-je été envoyé ? qu’ai-je été envoyé faire ? si ces deux choses ne sont pas claires, tu n’es pas
un missionnaire et tu n’es pas en train de faire un travail missionnaire. La personne qui oublie le
lieu où elle a été envoyée, a cessé d’être un missionnaire. Si tu es envoyé au Cameroun, et tu
t’installes à Limbé tu as cessé d’être un missionnaire. Si tu as été envoyé au Nigéria, et tu
t’arrêtes à Lagos, c’est-à-dire que tout ce que tu fais se limite à Lagos, tu as abandonné ton appel
missionnaire. La mission c’est une question de là où on t’a envoyé, et de ce qu’on t’a envoyé
faire. Connais là où tu as été envoyé ! et fais-y tout ce qu’on t’a envoyé faire ! c’est ça que ça
signifie d’être un missionnaire. Là où on t’a envoyé, et ce que tu as été envoyé faire ; saisis les
deux. Le Seigneur Jésus a saisi les deux. Dans les lois de l’agriculture, si tu as un champ que tu
veux cultiver, et ton champ c’est Bertoua, il pourrait avoir des portions qui sont rocailleuses. Il
pourrait des endroits qui sont broussailleux. Il pourrait avoir des endroits, qui sont en jachère.
C’est ça ton champ tout ça ! et tu dois le cultiver en entier. Un cultivateur sage, doit apprendre à
faire son travail. Un cultivateur sage évite les endroits pierreux pour planter là où c’est fertile
pour qu’il puisse commencer à récolter quelque chose. Si tu viens à Bertoua, et tu t’installes au
quartier Ngaikada, et c’est l’endroit qui est pierreux et tu signes que c’est là que toi tu vas faire
ton travail, que si tu n’as pas d’âme à Ngaikada, en tout cas tu ne bouge pas pour aller à Mandjo.
Tu vas périr ! quelqu’un va à Mandjo, si Mandjo est fertile, et il plante, et il a la joie d’une
moisson ; et à partir de cette moisson, il pourrait avoir les ressources, pour aller casser les pierres
de Ngaikada.
Dans la mission de Jean Baptiste, les gens qui auraient dû le croire le plus, les pharisiens,
n’avaient pas cru. C’étaient les prostituées et les collecteurs d’impôt qui ont cru. Et le Seigneur
Jésus leur a dit, il a dit aux pharisiens : Jean est venu vous prêchant la justice, et nous n’avez pas
cru et les prostituées et les publicains ont cru et sont entrés dans le royaume avant vous. Et même
après avoir vu cela, vous n’avez toujours pas cru. Je pense à un de nos missionnaires qui avait été
envoyé, il avait un doctorat. Mais dans sa prophétie de send-off, le Seigneur lui a dit : tu as un
doctorat mais je ne t’envoie pas vers érudites de cette nation. Je t’envoie vers les hommes
ordinaires, je t’envoie vers les hommes ordinaires. Il est allé dans ce pays-là, il a cherché un
emploie à l’Université, et il n’est pas allé vers les hommes ordinaires. Et il est parti du champ de
mission étant frustré. Pourquoi les gens ne veulent-ils pas simplement suivre Dieu ? Jean-
Baptiste était la personne que n’importe quel pharisien devrait admirer. Mais Jean-Baptiste a
produit ses résultats parmi ceux qui étaient moralement dépravés. Même le Seigneur Jésus, il est
allé dans le décapole, et tout le monde a cru. Il est allé à Capernaüm, il est allé à Corasin, il est
allé à Nazareth, et il y avait peu qui ont cru. Même dans notre expérience, il y a des quartiers à
Yaoundé, où on a tenu campagne sur campagne sur campagne et personne ne croyait. Les gens
commencent à croire quand un certain vieux quand un vieux chef de quartier là-bas meurt.
Comme à Madagascar. Qui m’a compris ? parfois il y a un chef de terre là-bas, qui est une
principauté.
Un missionnaire ne peut pas dire avoir échouer alors qu’il n’a pas parcouru là où on l’a envoyé.
Aucun missionnaire ne peut déclarer qu’il a échoué sans avoir parcouru là où on l’a envoyé.
Nous avons été influencés par plusieurs considérations mondaines et beaucoup de jalousie. A un
moment, j’étais en train de demander au Seigneur au Nigéria : oh Seigneur ! donne-nous tes clés
pour le Nigéria ! les clés de notre ministère pour le Nigéria. Seigneur qu’elles sont les clés de la
CMCI pour avoir du succès au Nigéria ? et le Seigneur m’a dit : une terre qu’on a déjà beaucoup
cultivée, si tu viens pour cultiver cet endroit, quel genre de succès peux-tu attendre ? il m’a dit :
va au nord ! va au nord ! tu veux les clés pour le Nigéria, va au Nord ! tu viens à Lagos, l’église
baptiste là est venu là il y a 400 ans, ils ont récolté. Les presbytériens ont déjà récolté, la
forsquare church a déjà récolté. Les gens qui t’ont précédé, il y a environ 1000 moissonneur et
toi tu viens, pour aller moissonner aussi ! qu’est ce tu vas trouver là-bas pour toi en dehors du
genre de maïs dont personne ne veut ? qui m’a compris ? quand il y a un champ, où on a déjà
récolté, récolté, récolté, et tu viens en dernier lieu, qu’est ce que tu vas y trouver ? tu vas trouver
le genre d’épis de maïs qui n’a que deux grains. C’est pourquoi Paul a dit : je me suis fais un
point d’honneur de ne pas travailler là où quelqu’un d’autre a déjà travaillé. Quand on veut aller
travailler sur un champ où on a déjà beaucoup travaillé, où beaucoup de gens ont eu à prêcher, le
Seigneur m’a dit : si tu veux faire de l’impact, attend toi à des résultats, après que toi et ton
épouse vous aurez investi 70 jeunes de 40 jours pour creuser, pour creuser en profondeur. Vous
ne pouvez pas produire de l’impact sur la psychologie dans la pensée du nigérian, qui est
tellement habitué à écouter l’évangile dilué, l’évangile mélangé, l’évangile syncrétisé. Comment
peux tu planter la bonne semence alors que c’est environné de tant d’herbe. Il m’a dit : votre plus
grande moisson sera dans le nord et vous aurez la percée, lorsque vous, en tant que couple
missionnaire, aurez investi 70 jeûnes. Des pays comme l’Angleterre, le Nigéria, le Ghana,
comme l’Ouganda, les nations anglo-saxonnes, qui ont connu le réveil dans le passé, on ne peut
pas produire l’impact dans ces nations, sans avoir investi beaucoup de longs jeûnes. Si un
missionnaire te dit qu’il est découragé, réprimande-le ! demande-lui : as-tu parcouru tout champ
de mission ? peut-être qu’il y a une moisson fabuleuse qu’il attend dans un coin et il ne va pas là-
bas. Il reste à un seul endroit pour mettre Dieu à l’épreuve. Il ne veut pas y aller, il ne bouge pas.
Il reste là fixé à un même endroit pour mettre Dieu à l’épreuve. Ses prières, c’est mettre Dieu à
l’épreuve, et il ne veut pas bouger, il va rejeter son appel. L’appel c’est se déplacer ! l’appel c’est
à se déplacer. Le Seigneur Jésus avait dit : s’ils ne vous écoutent pas dans cette ville, allez dans
la ville suivante, allez dans l’autre, allez dans l’autre ! il entrevoyait le fait qu’il y aurait des
villes où ses disciples ne seraient pas écoutés. Allez dans la ville suivante ! allez vers la personne
suivante ! allez vers le quartier suivant ! allez vers la ville suivante ! allez vers le pays suivant !
allez ! allez !
Tout missionnaire national ou international qui n’est pas de façon implacable engagé à
l’itinérance (c’est-à-dire au fait d’aller de lieu en lieu), il sera tout d’abord financièrement
pauvre. Parce que dans le service missionnaire, le Seigneur Jésus a dit dans la commission
missionnaire : allez ! je vous envoie. Dans toute maison où vous entrez dites : que la paix du
Seigneur soit sur cette maison ! restez dans cette maison, mangeant et buvant ce qu’on vous
donne. Parce que l’ouvrier mérite son salaire ! donc le missionnaire qui ne se déplace pas sera
pauvre. C’est une loi. Le missionnaire qui ne se déplace pas sera pauvre ; Parce que Dieu a mis
dans certaines maisons. Et s’il ne bouge pas, il ne va pas entrer en possession de ce salaire, il va
ronger ses doigts. Chaque missionnaire qui est pauvre c’est un missionnaire infidèle. Oui ! citez-
moi ! parce que Dieu est vrai. Si on met mon salaire sur ma route et je ne voyage pas pour aller
sur cette route, comment aurai-je ce salaire ? Le problème c’est que : plusieurs de nos
missionnaires, ont été corrompus par la fonction publique camerounaise. Ils attendent leur salaire
de l’organisation et pas de l’endroit où Dieu l’a mis. Et nous leur envoyons leur allocation et ils
sont très pauvres. Parce que l’allocation ne suffit même pas pour les aider à se transporter de lieu
en lieu. Où se trouve le salaire ? sur la route, sur ta route ! sur ta route. Déplace-toi ! et mange !
reste surplace, et jeûne alors si tu veux.

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