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Biographie

Antoine Mbuyu Mukalay naquit à Kinshasa (RDC) le 5 mai 1945.


Orphelin de père à l’âge de 5 ans, il fut adopté par un couple belge
(Piersson). Licencié en psychologie à l’Université de Kinshasa, il se
déploya et fut retenu assistant puis chef des travaux. Après avoir exercé
plusieurs fonctions académiques et administratives dans le secteur de
l’enseignement, il se lança dans le secteur privé/ Marié et père de quatre
enfants, il connut beaucoup de succès en littérature : premier prix 2006
Alliance francophone et autre. Décédé le 21 septembre 2006, il fut un
homme d’une grande probité morale.

Bibliographie

Sueurs froides: roman

1993

Ainsi Va la Vie !
1995

FABLE
Julien dans ses fonctions éducatives ne semble par prendre la distance nécessaire
avec les jeunes, comme essaient d’agir les professionnels, mais comme un grand
frère, il investit beaucoup dans les affects.

Ce roman ressemble beaucoup au « Destin d’un infirmière ». On y retrouve le thème


central de la médecine, et les valeurs édifiantes de l’ascension sociale par les
études, le mérite, le dévouement familial, le don de soi et le sauvetage.

Le regard des lecteurs du Comité de lecture Nord diverge :

– Premier lecteur :

La lecture du roman est un voyage réussi : la description des paysages, l’ambiance,


les points communs et les différences, l’étonnement et le partage…

– Deuxième lecteur :

C’est un roman très léger, trop divertissant et moraliste. Il me fait penser à un


feuilleton télévisé sur la vie d’un médecin. On y trouve peu d’émotion et le travail
d’éducateur reste très flou.

Il me donne hélas peu à voir et penser sur Kinshasa et la RDC. Je me questionne


davantage sur l’écho de ce type de littérature et de son auteur.

PERSONNAGES : Principal
- Julien : jeune et pâle
- Son père : vieux et buveur
- Sa mère : vieille et douce
PERSONNAGES : Secondaire
- Chantal : robuste et agressive
- Oncle luzolo : timide
- Max : buveur
- Didi : capricieux
- Docteur kibwe : compréhensive intentionné
- Félix 
- Jean-Luc : jeune
- Jean-Marc : jeune et affectueux

Thème principal et Thème secondaire


- SUEURS FROIDES
- L’empreinte du destin
Mots nouveaux
accordeur nom masculin, accordeuse nom féminin Personne qui accorde les pianos, les
orgues. ◊ Mot de la famille : accorder. affublé, affublée adjectif Habillé de manière
bizarre. ➜accoutré. Elle était affublée d’un drôle de chapeau. canal nom masculin
(pluriel canaux) Cours d’eau creusé par l’homme. Certains canaux servent à la navigation,
d’autres à l’irrigation des terres. ◊ Mots de cette famille:f canaliser, canalisation.
chevalet nom masculin Support de bois sur lequel un peintre pose sa toile pour peindre.
clapotis nom masculin Mouvement et bruit que font de petites vagues qui
s’entrechoquent. ◊ Mot de la famille de clapoter. dédale nom masculin Ensemble
compliqué de rues, de couloirs où l’on risque de se perdre. ➜labyrinthe. Les rues du
village forment un vrai dédale. diapason nom masculin Petit instrument qui donne la
note «la» quand on le fait vibrer. ébène nom féminin Bois noir très dur et lisse. L’ébène
est un bois précieux. ◊ Mots de cette famille: ébéniste, ébénisterie. étouffoir nom
masculin Dans un piano, pièce qui empêche la vibration des cordes. ◊ Mot de cette
famille : étouffer. gondole nom féminin Barque longue et plate, aux extrémités relevées
et recourbées. À Venise, les touristes se promènent en gondole sur les canaux. ◊ Mot de
la famille : gondolier. luthier nom masculin, luthière nom féminin Artisan qui fabrique et
entretient des instruments de musique à cordes. Le luthier répare les violons, les guitares
et les contrebasses. ◊ Mot de la famille de luth. patio nom masculin Cour intérieure
d’une maison de style espagnol. ◗ Ce mot vient de l’espagnol. piètre adjectif Médiocre.
Ce n’est qu’une piètre consolation. ◗ Ce mot appartient au langage soutenu. sillonner
verbe Parcourir en tous sens. Les pirates sillonnaient les mers. Mot de la famille de sillon.
triolet nom masculin Groupe de trois notes de musique
Résumé

Julien vient de réussir sa thèse en médecine. Son père très fier organise une fête où
il fait beaucoup boire son fils. Celui-ci tombe malade, une hépatite est diagnostiquée.

Durant sa convalescence il cauchemarde, se voyant incapable de maîtriser ses


mains lors des interventions chirurgicales, cédant à des pulsions meurtrières. Il
obtient un premier poste au sein de l’équipe médicale d’une polyclinique. Mais lors
de sa première intervention, tétanisé, il ne parvient pas à opérer une appendicite et
décide alors de cesser l’exercice de la médecine.

Il rencontre un vieil ami à qui il raconte son problème, et celui-ci lui propose de
travailler auprès de jeunes en situation d’exclusion dans une coopérative agricole. Il
quitte la clinique, la ville, part s’installer sur le plateau des Bétékés. Il y découvre des
jeunes au passé difficile, en insertion par l’agriculture. Il se forme sur le terrain et lie
des amitiés avec les salariés et les jeunes.

Il se dévoue à cette mission ; de l’éducatif, la gestion, à la recherche de


financements : il ouvre de nouveaux horizons. Les jeunes, valorisés, se transforment
et participent à la prospérité de la coopérative. Grâce aux relations nouées par
Julien, le centre s’agrandit et gagne en reconnaissance internationale.

Julien est fiancé à une jeune étudiante en pharmacie qui le rejoint à la fin de ses
études. Leur mariage est une grande fête, parmi leurs familles mais aussi lors de leur
arrivée au centre.

Au cours de cette première année de vie maritale sur le plateau, le père de Julien
meurt, cette épreuve familiale l’affecte beaucoup. Mais il devient à son tour père ; de
deux garçons jumeaux.

Quelques temps après, Julien est convoqué au ministère ; la renommée, les


financements internationaux du centre suscitent les convoitises du ministre. Afin de
contrôler la gestion, le gouvernement nomme un fonctionnaire au poste de directeur
financier, et congédie l’ami fondateur du centre.

Un sauvetage le ramène cependant vers son destin médical. L’épouse de Max, un


des jeunes protégés de Julien vivant sur le centre, doit partir de toute urgence
accoucher à la maternité, car la naissance s’annonce difficile. Lorsque Julien l’y
conduit, le personnel présent se trouve en difficulté ; tous les médecins sont en
grève, le nouveau-né est déclaré mort. Armé d’une bassine d’eau froide, d’une autre
d’eau chaude et par les gestes appropriés, Julien parvient à le réanimer.

Les journaux font son éloge, toutes ses connaissances le félicitent; de quoi reprendre
confiance. L’influence de son épouse et l’avenir de leurs jumeaux le convainquent de
revenir à la médecine et à la vie urbaine.
De retour à Kinshasa, son épouse exerce en pharmacie et lui devient assistant d’un
professeur en chirurgie. Ce dernier lui permet d’obtenir une bourse d’étude aux USA,
afin d’y étudier sa spécialité.

Avant de s’envoler en famille, il se recueille sur la tombe de son père, qui se


réjouissait tant que son fils devienne médecin.

Leçons
La leçon morale de ce roman et de ne jamais baisser le bras devant vos rêves
de continuer de croire toujours à vos rêves et ayez les soutiens des vos parents dans
tout ce que vous fête pour l’avenir de votre comme la fait Julien qui son père était
toujours là pour lui. Donc mes frères n’est perdais jamais confiance en vous, je vous
remercie

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