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CULTURE 

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Découverte des danses traditionnelles ivoiriennes


By Wassedo Stephane Tan

La Côte d’Ivoire, pays situé en Afrique de l’Ouest regorge de beaux sites et une soixantaine d’ethnies à découvrir.
Elle accordre un point d’honneur à la culture dans toute sa diversité. C’est ainsi que les danses du terroir jouent un
rôle prépondérant dans la valorisation de notre culture diversifiée. Ces danses qui sont initialement des danses de
réjouissances reflètent pour la plus part  un état d’esprit. Elles sont également un moyen très puissant de
rassemblement des fils et des filles des différentes régions. Voyagez à Abidjan mais aussi à travers les danses
traditionnelles ivoiriennes pour en apprendre davantage.

Sommaire

1- Le Goly Tama en pays Baoulé


2-Le Doh - Koyaka
3-Le Zagrobi
4-Le Zaouli
5-La danse traditionnelle ivoirienne Abodan
6-La danse traditionnelle ivoirienne Temate
7-Le Boloye
8-Le Mapouka
9-Le Kouribi parmi les danses traditionnelles ivoiriennes
10-L’Adjoss parmi danses traditionnelles ivoiriennes

1- Le Goly Tama en pays Baoulé


Le peuple Baoulé est un peuple vivant pour sa majorité au centre de la Côte d’Ivoire. Ils se sont installés au XVIIIe
siècle, guidés par la Reine Pokou de laquelle vient le nom Baoulé. En effet , la reine a sacrifié l’un de ses enfants
lors la fuite de son peuple du Ghana : Ba ou li (l’enfant est mort). A ce jour le peuple a pour chef le Roi ôtimi Kassi
Anvo. S’il faut identifier le Goly à un village, c’est bien Bendèkouassikro, un village situé à 5 kilomètres de la ville de
Bouaké et à 28 kilomètres de la ville de Sakassou.

GOLY TAMA EN PAYS BAOULE


De toutes les danses qu’on trouve à Bendèkouassikro, le Goly est sans doute celle qui jouit d’un magnétisme
indéniable et incontesté. En effet elle offre toujours quelque chose d’innovant et de spectaculaire au public . Depuis
un certain temps, les masques Goly ne se limitent plus aux simples pas d’antan. En effet on y decouvre dorenavant
de nouvelles phases, un nouveau style qui sort de l’ordinaire rendant ainsi cette danse traditionnelle plus attractive
qu’elle ne l’était.
Bendèkouassikro devient ainsi le creuset de cette culture à travers ses artistes talentueux. Invitation vous est donc
donné de vous procurer les disques des prestations du Goly Tama afin de profiter au maximum de cette danse
traditionnelle sacrée. Le Goly Tama fait partie des danses traditionnelles ivoiriennes à découvrir absolument .

2-Le Doh (Koyaka-Seguela et Mankono voire même parfois


Touba dans le Bafing.)
La danse étant l’un des moyens par excellence de rassemblement est d’autant plus présent dans les villages pour
les cérémonies, funérailles et autres célébrations. C’est en ce cadre que le DOH, danse Koyaka (ethnie ivoirienne)
est une fête de réjouissance qui se tient les 2 premiers jours de la fête de Tabaski (fête islamique). Signifiant
TABOU en langue Koyaka, le DOH a un caractère purement sacré, en effet , il n’est pas accessible à tous,
notamment aux femmes à qui il est formellement interdit de voir les masques pendant la cérémonie. Il se déroule le
plus souvent dans la région du Bété à Mankono.
Exécuté seulement la nuit, la danse DOH est accompagnée de démonstrations de puissances, de tam-tam et de
magnifiques chants traditionnels. Ce sont 11 masques au total, chacun  venant avec son originalité pour présenter
aux festivaliers leur savoir-faire et surtout leur puissance mystique.

3-Le Zagrobi((Gagnoa, Daloa, Soubré, Issia, Ouaragahio etc ))


Le ZAGROBI est une danse traditionnelle de l’ouest de la Côte d’Ivoire pratiquée par les Bétés, peuple du grand
groupe Krou. Derrière cette danse se cache une histoire assez particulière. Originaire de la Côte d’Ivoire, les Bétés
viennent au centre-ouest du pays (Gagnoa, Daloa, Soubré, Issia, Ouaragahio etc )

LE ZAGROBI-
Gbégbé, Aloukou, le Ziglibity et le Zagrobi. Selon les anciens, le Zagrobi(BETE)
En  effet, que ce soit par leurs tenues traditionnelles, la langue ou encore l’aspect culinaire, les Bétés sont uniques.
En effet ils manifestent un grand amour pour la danse et la chanson de chez lui.
Il existe plusieurs danses en pays Bété notamment le : Gbégbé, Aloukou, le Ziglibity et le Zagrobi. Selon les
anciens, le Zagrobi est une danse pratiquée par les génies. La nature du message qu’elle transmet est particulière ;
une histoire immuable et très ancienne selon laquelle après plusieurs jours de marche dans une forêt, un chasseur
a interrompu des génies en plein rituel. Ce dernier s’étant échappé a finalement été rattrapé par ces génies qui ont
fini par l’initier à la danse Zagrobi. Une danse qui est pérennisée par les anciens et exécutée seulement pendant
les mariages par les femmes mariées.

4-Le Zaouli (Gouro- Marahoué. Bouaflé et de Zuénoula)


Le Zaouli ou Zagouli est une danse de masque et une musique populaire créée en pays Gouro dans les années
1950. Elle est clairement l’identité de ce peuple donc de toute la région de la Marahoué. Le Zaouli est présente
majoritairement dans les départements de Bouaflé et de Zuénoula en Côte d’Ivoire.
Il est bon à savoir que cette danse traditionnelle ivoirienne est le propre d’un grand nombre d’autres groupes
ethniques. Rendant hommage à la beauté féminine, le Zaouli s’inspire de deux masques : le Blou et le Djela. Son
autre nom : Djela lou Zaouli signifie Zaouli, la fille de Djela.  Aussi par définition, ZA fait référence à la concurrence
et GOULI pour la guerre ce qui pourrait se traduire par concurrence de guerre ou guerre dans la concurrence.
Le Zaouli possède une fonction éducative, ludique et esthétique et est peut être la seule du genre parmi les danses
traditionnelles ivoiriennes . Porteur de l’identité culturelle de ses détenteurs, la danse contribue également à la
préservation de l’environnement en favorisant l’intégration et la cohésion sociale. La viabilité du Zaouli est assurée
grâce aux représentations populaires, organisées deux à trois fois par semaine par les communautés.
La chefferie traditionnelle, garante des traditions joue également un rôle prépondérant dans le processus de
transmission. Les festivals et les concours de danse inter-villages constituent aussi d’autres opportunités de
revitalisation.
En Côte d’Ivoire, le Zaouli fait l’unanimité en se distinguant par la finesse des traits du masque et sa jovialité, la
beauté de la danse et sa grâce qui en font un spectacle fortement apprécié dans les manifestations publiques.
Adopté par tous les villages Gouro, cette danse a gagné en notoriété et sa pratique s’est étendue bien au-delà de la
région du centre-ouest de la Côte d’Ivoire

5-La danse traditionnelle ivoirienne


Abodan(AKAN-AGNI-EST)
L’ABODAN
L’Abodan est aussi une danse traditionnelle issue du pays Akan. Elle est précisément une danse du peuple Agni
presente dans l’est de la Côte d’Ivoire. L’Abodan se danse pendant les grands évènements culturels . On peut citer
par exemple La fête des ignames, la fête de la purification etc .
Elle s’exécute aussi à l’occasion des obsèques d’un riche homme et des grandes rencontres culturelles et
traditionnelles.

6-La danse traditionnelle ivoirienne


Temate( OUEST-FACOBLY)
LE TEMATE
Le Temate est une danse Wê qui est exécutée par les jeunes filles. Elle rend hommage aux esprits favorables à
une bonne récolte de riz. Son nom signifie plus beau en Wê. Dans cette danse les jeunes filles qui miment les
étapes de la culture du riz (débroussailler, semer, récolter, vanner). Cette légendaire danse traditionnelle peut être
exécutée lors d’un enterrement.

7-Le Boloye(SENOUFO-Nord)
Le Boloye est une danse de réjouissance du peuple Sénoufo, situé au nord de la Côte d’Ivoire  exécutée à la fin
d’un rite initiatique .On l’appelle aussi danse des hommes panthères à cause de l’habit du danseur qui rappelle le
pelage de ces félins. Le Boloye, c’est avant tout deux choses : l’orchestre et la danse.
LE
BOLOYE
Avec un orchestre à base de calebasses et des hochets, ses danseurs portent des tenues originales aux pelages
de pantheres sautent tantôt sur un seul pied levé très haut. Le Boloye a un caractere tres sacré et seuls les initiés
en ont le droit.
En plus, selon nos anciens, la danse Boloye possède un pouvoir mystique, celui de faire tomber la pluie. Faîtes
donc un tour à Korhogo qui demeure une destination de choix pour le tourisme.

8-Le Mapouka (Dabou)


Le Mapouka aussi connu sous le nom de Macouka ou encore Mapaka est une danse traditionnelle de Côte d’Ivoire,
originaire de Dabou. Le terme designe souvent le Youssoumba, La musique traditionnelle qui l’accompagne et qui
vient des peuples lagunaires au sud de la Côte d’Ivoire. En règle générale, les femmes dansent le Mapouka pour
implorer la fécondité au Dieu de la fécondité. A part son aspect quelque peu gênant moralement, il permet aux
sociétés d’entretenir le mariage et de contenir le célibat.
LE MAPOUKA
Le Mapouka trouve ses origines dans le petit village AHIZI de NIGUI SAFF KDANCE à quelques dizaines de
kilomètres d’Abidjan. NIGUI SAFF KDANCE est le groupe qui a réhabilité cette danse Tradi-Moderne issu de la
communauté. Cet exploit lui a valu des recompenses aux Koras d’Afrique du Sud en 1999.
Le Mapouka, de par sa chorégraphie se danse de manière sensuelle . Cela qui permet à la femme de s’affirmer
surtout que la population ivoirienne y accordre un grand interêt.

9-Le Kouribi parmi les danses traditionnelles


ivoiriennes

LE KOURIBI (La Bagoué-Kong dans le Woroba-Bondoukou)


La danse du Kouribifait partie des danses traditionnelles ivoiriennes en pays Malinké. On la trouve dans la Bagoué,
à Kong dans le woroba, à Bondoukou et au-delà des frontières. Des ceremonies comme mariages sont de belles
occasions pour decouvrir le Kouribi au son de tam-tam. C’est une identité culturelle des Malinké appelé
communément Dioula. Le “travaillement” qui se manifeste par le fait de jeter de l’argent sur une personne qui
chante nos louanges de vient de cette culture.

10-L’Adjoss parmi danses traditionnelles


ivoiriennes(BAOULE-SUD)
L’ADJOSS
L’Adjoss est un rythme originaire du Sud de la Côte d’Ivoire (ethnie Baoulé). Au départ, il s’agissait d’une danse
lente et majestueuse jouée en l’honneur du Roi.
De nos jours, on la joue beaucoup plus vite en gardant une introduction traditionnelle. Elle principalement le propre
des femmes. Certaines circonstances autorisent la célébration du mariage en une seule fois au cours d’une
cérémonie.
Dans l’Adjoss, on fait valoir essentiellement les qualités vocales ; le public répète la phrase du soliste et après un
moment, on change de phrase puis on revient à la même phrase. Plusieurs artistes ont contribué à donner des
lettres de noblesses à cette danse : Sidonie la tigresse, tantie Oussou.

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