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Annales Corrigées par année

PASS – UE4
Physiologie fonctionnelle
Cycle de vie des grandes fonctions

Annales des années :


2020-2021

Durée de l’épreuve : 1h30

Nombre de QCM : 66 (2020-2021)

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1
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SOMMAIRE :

I. AC de 2021-2020 .................................................................................................................... 5

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2020-2021
Q1 AC
Q2 DE
Q3 D
Q4 CDE
Q5 E
Q6 DE
Q7 AE
Q8 AE
Q9 BCE
Q10 ABDE
Q11 E
Q12 E
Q13 ADE
Q14 BD
Q15 B
Q16 D
Q17 E
Q18 BCD
Q19 ABD
Q20 BC
Q21 CDE
Q22 ABD
Q23 ABC
Q24 ABD
Q25 AD
Q26 ABE
Q27 C
Q28 AE
Q29 ABDE
Q30 AD
Q31 ACD
Q32 D
Q33 ADE
Q34 BC
Q35 AD
Q36 CD
Q37 ACE
Q38 BC
Q39 BD
Q40 ACDE

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2020-2021
Q41 AB
Q42 BC
Q43 BD
Q44 BC
Q45 ABE
Q46 BDE
Q47 ABD
Q48 BDE
Q49 DE
Q50 CD
Q51 ABD
Q52 ABDE
Q53 D
Q54 BD
Q55 ACE
Q56 BCD
Q57 ABCD
Q58 BC
Q59 ACDE
Q60 ABCDE
Q61 BCD
Q62 ACD
Q63 BCE
Q64 BD
Q65 ACDE
Q66 ABE

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I. AC de 2020-2021

Q1. Soit le sang en équilibre statique, chez un sujet debout. On donne : masse volumique du sang = 1,2
g.cm-3, g = 10 m.s-2, pression hydrostatique du sang dans l’aorte au niveau du cœur Pc = 100 mmHg.
Soit P la pression hydrostatique du sang mesurée à une hauteur h du cœur :
A. Au niveau du pied situé à 100 cm en dessous du cœur, P = Pc + ρgh
B. Au niveau du pied situé à 100 cm en dessous du cœur, P = 1200 Pa
C. Au niveau du pied situé à 100 cm en dessous du cœur, P = 190 mmHg
D. Au niveau de la tête située à 50 cm au-dessus du cœur, P = Pc + ρgh
E. Au niveau du bras gauche situé au niveau du cœur, P = 7200 Pa

Réponses justes : A, C.
Données :  = 1,2 g.cm−3 = 1,2.10−3 /10−6 = 1,2.103 kg.m−3
Pc = 100 mmHg = 1,33.104 Pa
A. Vrai. B. Faux. C. Vrai. P = Pc + .g.h = 1,33.104 + 1,2.103 10 1  2,5.104 Pa  190 mmHg
D. Faux. Au niveau de la tête située à 50 cm au-dessus du cœur, P = Pc - ρgh.
E. Faux. Au niveau du bras gauche situé au niveau du cœur, la pression est identique à celle du cœur soit
1,33.104 Pa.

Q2. Lorsque l’on mesure la pression artérielle à l’aide d’un brassard et d’un stéthoscope :
A. Le stéthoscope doit être placé en regard de la gouttière tricipitale
B. On entend un souffle systolique, lorsque la pression mesurée est supérieure à la pression systolique
C. On entend un souffle diastolique, lorsque la pression mesurée est supérieure à la pression diastolique
D. On ne distingue pas de bruit si la pression mesurée est inférieure à la pression diastolique
E. Les bruits de Korotkov sont audibles entre la pression systolique et diastolique

Réponses justes : D, E.
A. Faux. Le stéthoscope placé en face de l'artère humérale au niveau de la gouttière bicipitale
Interne.
B. Faux. C. Faux. On entend un souffle systolique lorsque la pression mesurée est comprise entre la pression
systolique et la pression diastolique.

Q3. On cherche à mesurer la pression du liquide céphalo-rachidien (LCR) chez un patient.


On utilise un manomètre qui nous indique que le LCR est monté à une hauteur de 13 cm d’eau. On
considère la densité du LCR égale à 1. Quelle est la pression absolue du LCR ?
A. 10 mmHg
B. 13300 Pa
C. 130 Torr
D. 1013 cm H20
E. 2 atm

Réponse juste : D.
La pression absolue signifie qu’il faut ajouter la pression atmosphérique à la pression calculée.
P = Patm + .g.h = 105 + 13.102 = 101300 Pa = 1013 cm H 2O .

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Q4. Soit une artère de 4 mm de rayon et de 0,5 m de longueur, le sang étant considéré comme newtonien.
Le débit du sang est de 1 cm3.s-1. La densité du sang est considérée égale à 1 et la viscosité du sang
est de 2.10-3 Pa.s.
A. L’écoulement est turbulent
B. Le nombre de Reynolds est de 80 Pa.s.m-3
C. Les résistances systémiques sont de 1.105 cm H2O.s.m-3
D. La vitesse dans l’artère est de 20 mm.s-1
E. La perte de charge est de 10 Pa

Réponses justes : C, D, E.
Q = 1 cm3 .s−1 = 10−6 m3 .s−1
B. Faux. Le nombre de Reynolds est sans dimension.
4..Q 4.103.10−6 1
A. Faux. R=  = .103  10 000 : l’écoulement n’est pas turbulent.
d.. 8.10 .2.10 .3 12
−3 −3

Q Q 10−6 1 1
D. Vrai. Q = S.v  v = = 2= = m.s −1 = .103 mm.s −1 = 20 mm.s −1
S .r 3  (4.10 ) 48
−3 2
48
8. 8  2.10−3 1
C. Vrai. R= .L = .0,5 = .109  107 Pa.s.m−3 = 105 cmH 2O.s.m −3
.r 4
3  (4.10 )
−3 4
96
E. Vrai. E = R.Q = 107.10−6 = 10 Pa

Q5. La pression intérieure d’une artère est égale à P = 5100 Pa, le diamètre de l’artère est égal à d = 1
cm, et la vitesse du sang est égale à 20 cm/s-1. On considère l’artère comme horizontale et le sang
comme un fluide parfait (densité du sang à 1).
A. Un rétrécissement d’un facteur 4 du rayon de l’artère entraine une pression inférieure de l’artère nulle
B. Un rétrécissement d’un facteur 2 de l’artère entraine une diminution de moitié de la pression intérieure
de l’artère
C. Si la pression à l’intérieure de l’artère devient nulle, on a alors absence de perfusion
D. Le débit sanguin de l’artère est de 6.10-5m3.s-1
E. En cas de rétrécissement, la pression de pesanteur s’annule de part et d’autre du rétrécissement

Réponse juste : E.
A. Faux. B. Faux. C. Faux. Ici le sang est un fluide parfait en mouvement donc la résistance mécanique est
nulle. D’après la loi d’Ohm simplifiée, P = R méc .Q = 0 donc la pression ne varie pas.

D. Faux. Q = S.v = .r 2 .v  3  (0,5.10−2 )2  20.10−2 = 3  52  2.10−7 = 15.10−6 m3.s−1


E. Vrai. L’artère est horizontale donc les pressions de pesanteur sont nulles.

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Q6. À propos de la paroi vasculaire :


A. Elle est constituée de 4 tuniques concentriques
B. Le collagène est plus déformable que l’élastine
C. L’élastine est plus déformable que les fibres musculaires
D. L’élastance peut s’exprimer en N.m-1
E. La tension superficielle peut s’exprimer en N.m-1

Réponses justes : D, E.
A. Faux. Elle est constituée de 3 tuniques concentriques : l’intima, la media et l’adventice.
B. Faux. C’est l’inverse ! L’élastine est 300 x plus déformable que le collagène.
C. Faux. Les fibres musculaires au repos sont 60 x plus déformable que l’élastine.

Q7. Quel(s) est(sont) le(s) souffle(s) systolique(s) ?


A. Rétrécissement aortique
B. Insuffisance pulmonaire
C. Rétrécissement mitral
D. Rétrécissement tricuspide
E. Sténose carotidienne

Réponses justes : A, E.
B. Faux. C. Faux. D. Faux. Cela correspond à un souffle diastolique.

Q8. Une artère a une pression moyenne de 100 mmHg, son diamètre étant égal à 4 mm. La tension
superficielle Ts de la paroi de cette artère vaut :
A. 26,6 Pa.m
B. 26,6 Pa.m-1
C. 53,2 Pa.m
D. 5320 Pa.m-1
E. 26,6 N.m-1

Réponses justes : A, E.
100 mmHg = x Pa
 → x = 100 133 = 133 00 Pa
1 mmHg = 133 Pa
Ts = R  P = 2.10−3 133.102 = 26,6 Pa.m

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Q9. Les œdèmes sont généralement liés à une baisse de la pression oncotique lorsqu’ils sont induits
par :
A. Une insuffisance cardiaque
B. Une élimination urinaire de protéines
C. Une dénutrition
D. Une thrombophlébite jambière
E. Une insuffisance hépatique (cirrhose)

Réponses justes : B, C, E.
A. Faux. L’insuffisance cardiaque et la thrombophlébite jambière induisent des œdèmes liés à une pression
hydrostatique trop élevée.

Q10. On ajoute 0,5 mol de NaCl dans un litre d’eau et le coefficient de dissociation de NaCl est de 1.
Quelle(s) propriété(s) est (sont) exacte(s) ?
A. La molarité est égale à 500 mol/m3
B. La molalité est égale à 0,5 mol/kg
C. L’osmolarité est d’environ 1 mol/kg
D. L’osmolarité est d’environ 1000 mol/m3
E. La concentration équivalente en Na+ est de 500 mol/m3

Réponses justes : A, B, D, E.
n 0,5
A. Vrai. La molarité vaut : C= = −3 = 500 mol / m3 .
V 10
C. Faux. D. Vrai. La molécule NaCl est une molécule de type AB1 et  = 1.
L’osmolarité vaut : (1 + )C = 2  500 = 1000 mol / m 3
.
E. Vrai. La concentration équivalente en Na+ vaut 500 Eq.m-3 mais l’unité mol/m3 est également bonne.

Q11. On injecte par voie intraveineuse une activité radioactive de 4 MBq d’albumine marquée par du
Technetium-99m à un patient. L’activité en albumine marquée est ensuite rapidement mesurée sur un
prélèvement sanguin, dans des conditions d’équilibre (concentration sanguine homogène du traceur),
à 2 MBq par litre de sang. L’hématocrite du patient est de 50%. Quelle est la valeur du volume
plasmatique ?
A. 5 litres
B. 4 litres
C. 3 litres
D. 2 litres
E. 1 litre

Réponse juste : E.
Le volume total est de 4 MBq à 2MBq par litre de sang soit 2 L de sang au total.
Vhématies = VSanguin Total  50% = 2  0,5 = 1 L .
VSanguin Total = Vplasma + Vhématies  Vplasma = VSanguin Total − Vhématies = 2 −1 = 1 L

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Q12. Comment s’exprime la mobilité électrique d’un ion dans un milieu donné ?
A. En v.s-2.m-1
B. En m.s-2.V-1
C. En s2.m-1.V-1
D. En m.s-2.V-1
E. En m2.s-1.V-1

Réponse juste : E.
La mobilité électrique d’un ion dans un milieu donné a pour unité : m2.s-1.V-1.

Q13. Concernant les rythmes physiologiques et le cycle veille-sommeil :


A. Un rythme nycthéméral a une période de 24h.
B. Le cycle veille-sommeil suit un rythme infradien.
C. L’expression des gènes est régulée en suivant en rythme infradien.
D. Le cycle veille-sommeil est synchronisé par une horloge interne qui est localisée dans l’hypothalamus.
E. Durant le sommeil paradoxal, l’activité cérébrale est proche de celle de l’éveil.

Réponses justes : A, D, E.
B. Faux. Le cycle veille-sommeil suit un rythme circadien.
C. Faux. L’expression des gènes est régulée en suivant en rythme circadien.

Q14. Concernant l’homéostasie :


A. L’homéostasie est due au contrôle du milieu intérieur constitué du liquide interstitiel, de la lymphe et
du sang.
B. Un rétrocontrôle négatif permet de maintenir un paramètre physiologique dans une plage de valeurs
précises.
C. La glycémie est régulée par un rétrocontrôle positif.
D. Le foie, les muscles et les tissus adipeux sont les effecteurs de la régulation de la glycémie.
E. Les cellules endocrines qui régulent la glycémie sont localisées dans le foie.

Réponses justes : B, D.
A. Faux. L’homéostasie est due au contrôle du milieu intérieur constitué du liquide interstitiel, du sang et du
liquide intracellulaire.
C. Faux. La glycémie est régulée par un contrôle prédictif.
E. Faux. Les cellules endocrines qui régulent la glycémie sont localisées dans le pancréas.

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Q15. Soit le diagramme potentiel /pH du fer présenté dans la figure 1

Figure 1. Diagramme E = f(pH) du fer en solution aqueuse, à 25°C, en considérant des concentrations
des espèces égales à 1 mol/L.

Retrouvez les propositions exactes :


A. Il s’agit d’un diagramme de Lavoisier
B. La frontière entre la zone J et la zone K montre que les espèces prédominantes dans ces zones
interagissent selon un équilibre acido-basique
C. La frontière entre la zone J et la zone L montre que les espèces prédominantes dans ces zones
interagissent selon un équilibre acido-basique
D. La frontière entre la zone K et la zone L montre que les espèces prédominantes dans ces zones
interagissent uniquement selon un équilibre acido-basique
E. La frontière entre la zone K et la zone M montre que les espèces prédominantes dans ces zones
interagissent uniquement selon un équilibre acido-basique et rédox

Réponse juste : B.
A. Faux. Il s’agit d’un diagramme de Pourbaix.
C. Faux. La frontière entre la zone J et la zone L montre que les espèces prédominantes dans ces zones
interagissent selon un équilibre redox.
D. Faux. La frontière entre la zone K et la zone L montre que les espèces prédominantes dans ces zones
interagissent uniquement selon un équilibre redox.
E. Faux. La frontière entre la zone K et la zone M montre que les espèces prédominantes dans ces zones
interagissent uniquement selon un équilibre rédox.

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Q16. En utilisant à nouveau le diagramme de la figure 1 et des espèces Fe(s), Fe 2+, Fe3+ et les hydroxyles
Fe(OH)2 et Fe(OH)3 qui prédominent dans les zones A à E, retrouvez la proposition exacte :
A. La zone J est la zone de prédominance de Fe(s)
B. La zone K est la zone de prédominance de Fe(OH)2
C. La zone L est la zone de prédominance de Fe(s)
D. La zone M est la zone de prédominance de Fe(OH)2
E. La zone N est la zone de prédominance de Fe3+

Réponse juste : D.

Q17. On mélange 200 mL d’acide chlorhydrique à 0,1 mol/L à un volume d’hydroxyde de sodium à 0,1
mol/L. On donne Log(0,033) = -1,48 ; Log(0,05) = -1,3 ; Log(0,011) = -1,96.
Retrouvez la proposition exacte :
A. Le pH de la solution d’acide chlorhydrique initiale est égal à 2
B. Le pH de la solution d’hydroxyde de sodium initial est égal à 11
C. Pour 100 mL d’hydroxyde de sodium ajouté, le pH du mélange obtenu est égal à 1,3
D. Pour 200 mL d’hydroxyde de sodium ajouté, le pH du mélange obtenu est égal à 6
E. Pour 250 mL d’hydroxyde de sodium ajouté, le pH du mélange obtenu est égal à 12

Réponse juste : E.
A. Faux. On a pH = − log[AH] = − log(10−1 ) = 1.
B. Faux. On a pH = 14 + log[B] = 14 + log(10−1 ) = 13 .
C. Faux. Pour 100 mL d’hydroxyde de sodium, on consomme 100 mL d’acide chlorhydrique.
Il reste 100 mL d’acide chlorhydrique soit une concentration
100 1
 0,1 =  0,1 = 0,033 → pH = − log(0,033) = 1, 48 .
100 + 200 3
D. Faux. On a ajouté autant d’acide fort que de base forte donc on se situe à l’équivalence et le pH est neutre
(=7).
E. Vrai. Pour 250 mL d’hydroxyde de sodium, on consomme les 200 mL d’acide chlorhydrique.
Il reste 50 mL d’hydroxyde de sodium soit une concentration
50 5 1
 0,1 =  0,1 =  0,1 = 0,011 → pH = 14 + log(0,011)  12 .
250 + 200 45 9

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Q18. À propos de l’électrode de pH et en considérant des conditions normales de température et de


pression :
A. Il s’agit d’une électrode à base de platine
B. Il s’agit d’une membrane de verre perméable aux anions, interposée entre 2 solutions, qui joue le rôle
d’échangeur d’ions
C. Une variation d’une unité de pH correspond à une variation de potentiel de 59mV
D. Elle se base sur la loi de Nernst
E. Les valeurs de pH mesurées sont indépendantes de la température

Réponses justes : B, C, D.
A. Faux. Il s’agit d’une électrode à base d’argent/chlorure d’argent.
E. Faux. Le pH est fonction de la température.

Q19. Concernant l’équilibre acido-basique :


A. En situation physiologique, la concentration dans le sang en acide carbonique est égale à 1/20 de celle
en bicarbonate
B. Le tampon protéine/protéinate est responsable des ¾ de la régulation du pH du milieu intérieur
C. Une acidose peut être dû à une hypocapnie et est compensée par une hyperventilation
D. Tant que la concentration en bicarbonates est inférieur à 27 mmol/L, les bicarbonates sont récupérés
à 100% bien que les cellules tubulaires soient pratiquement imperméables à ces derniers
E. Après une charge de base aigue on observe la libération de H+ par les tampons intra et extracellulaires,
une augmentation de la ventilation, une diminution de l’élimination rénale de H + et une augmentation
de la réabsorption de HCO3-

Réponses justes : A, B, D.
C. Faux. Une acidose peut être dû à une hypercapnie et est compensée par une hyperventilation.
E. Faux. Après une charge de base aigue on observe la libération de H + par les tampons intra et extracellulaires,
une diminution de la ventilation, une diminution de l’élimination rénale de H+ et une diminution de la
réabsorption de HCO3-.

Q20. À propos des troubles de l’équilibre acido-basique du sang artériel :


A. Une hyperventilation entraine une acidose
B. Une fuite de bicarbonates entraine une acidose
C. La compensation physiologique d’une acidose métabolique repose en partie sur une hyperventilation
D. La compensation physiologique d’une acidose respiratoire repose en partie sur une excrétion rénale
accrue de bicarbonates
E. Le pH normal physiologique chez un sujet sain adulte est compris entre 7,35 et 7,45

Réponses justes : B, C.
A. Faux. Une hyperventilation entraine une alcalose.
D. Faux. La compensation physiologique d’une acidose respiratoire repose en partie sur une réabsorption de
bicarbonates.
E. Faux. Le pH normal physiologique chez un sujet sain adulte est compris entre 7,38 et 7,42.

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Q21. À propos des réactions physiologiques au froid :


A. La thermogénèse avec frisson thermique est une réaction majeure de lutte contre le froid chez le
nouveau-né
B. La thermogénèse avec frisson thermique est basée sur l’horripilation des poils par voie adrénergique
C. La thermogénèse sans frisson thermique comprend un volet comportemental par augmentation
volontaire du métabolisme en réalisant un exercice physique
D. Une vasoconstriction d’origine sympathique va permettre de limiter la thermolyse
E. La circulation à contre-courant limite les déperditions de chaleur entre noyau et écorce

Réponses justes : C, D, E.
A. Faux. Il n’existe pas de frisson thermique chez le nouveau-né car la maturation cérébrale n’est pas suffisante.
B. Faux. La réduction de la thermolyse avec frisson thermique est basée sur l’horripilation des poils par voie
adrénergique.

Q22. À propos de la thermolyse : seule l’évaporation de la sueur permet la thermolyse


A. Seule l’évaporation de la sueur permet la thermolyse
B. Le mouillage de la peau permet aussi la thermolyse
C. Elle est particulièrement importante lorsque l’hygrométrie de l’air ambiant atteint 100%
D. Elle peut être assurée par un mécanisme de convection forcée
E. Chez l’adulte sain, elle n’est pas mise en jeu à l’exercice pour permettre une meilleure perfusion des
muscles à l’effort

Réponses justes : A, B, D.
C. Faux. Si l’hygrométrie de l’air ambiant atteint 100%, l’évaporation de la sueur n’est plus possible et la
thermolyse est beaucoup moins efficace.
E. Faux. Chez l’adulte sain, la thermolyse est mise en jeu pour permettre à l’organisme de revenir à une
température normale.

Q23. Concernant le système cardiovasculaire :


A. Le liquide lymphatique est un des liquides qui composent l’appareil circulatoire.
B. Le cœur anime la petite circulation pulmonaire.
C. Le débit de l’artère pulmonaire est comparable à celui de l’aorte ascendante.
D. L’orifice artériel de l’aorte comporte trois valvules ou cuspides nommées : postérieure droite,
postérieure gauche et antérieure.
E. La valve pulmonaire est une valve atrio-ventriculaire.

Réponses justes : A, B, C.
D. Faux. L’orifice artériel de l’aorte comporte trois valvules ou cuspides nommées : antérieure droite,
antérieure gauche et postérieure.
E. Faux. La valve pulmonaire est une valve sigmoïde / artérielle.

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Q24. Concernant le système cardiovasculaire :


A. L’endocarde tapisse la face interne du cœur au niveau des atriums et des ventricules.
B. Le péricarde est en rapport avec le médiastin.
C. Les muscles papillaires donnent insertion aux cordages des valves artérielles.
D. Les artères coronaires naissent de l’aorte ascendante et se remplissent durant la diastole.
E. Le péricarde créé en espace virtuel appelé cavité pleurale.

Réponses justes : A, B, D.
C. Faux. Les muscles papillaires donnent insertion aux cordages des valves atrio-ventriculaires.
E. Faux. Le péricarde créé en espace virtuel appelé cavité péricardique.

Q25. Concernant le système cardiovasculaire :


A. Le résidu thymique est contenu dans la lame thyro-péricardique.
B. Le ligament phréno-péricardique s’insère sur le péricarde et sur le diaphragme au niveau de sa portion
musculaire.
C. Le péricarde créé en espace virtuel appelé cavité pleurale.
D. Le cœur se localise dans le médiastin antérieur.
E. Il existe des valvules semi-lunaires au niveau de l’abouchement des deux veines caves d’ans l’atrium.

Réponses justes : A, D.
B. Faux. Le ligament phréno-péricardique s’insère sur le péricarde et sur le diaphragme au niveau de sa portion
fibreuse.
C. Faux. Le péricarde créé en espace virtuel appelé cavité péricardique.
E. Faux. Il existe une valvule semi-lunaire au niveau de l’abouchement de la veine cave inférieure dans
l'atrium.

Q26. Concernant le système cardiovasculaire :


A. La face inférieure du cœur est accolée à la face supérieure du diaphragme.
B. La valve mitrale se localise entre l’atrium et le ventricule au niveau du cœur gauche.
C. La crosse de l’aorte thoracique se place en avant de la bifurcation trachéale.
D. La valve mitrale est une valve à trois cuspides.
E. Les veines pulmonaires sont au nombre de 2 à droite et 2 à gauche.

Réponses justes : A, B, E.
C. Faux. La crosse de l’aorte thoracique se place au-dessus de la bifurcation trachéale.
D. Faux. La valve mitrale est une valve à deux cuspides.

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Q27. À propos de la physiologie cardiaque :


A. L’enveloppe du cœur est constituée d’un péricarde fibreux et d’un péricarde séreux entre lesquels se
situe la cavité péricardique.
B. Dans le cœur droit, les valvules sigmoïdes séparent l’atrium du ventricule.
C. Les myocytes sont des cellules striées involontaires, allongées, indépendantes, anastomosées et
cylindriques bifurquées.
D. Le facteur natriurétique auriculaire produit lors d’une hypovolémie agit au niveau des reins.
E. Pour le cœur gauche d’un adulte dont le volume télésystolique = 75 mL, le volume télédiastolique =
150 mL et le volume d’éjection systolique = 75 mL, la fraction d’éjection sera de 70%.

Réponse juste : C.
A. Faux. L’enveloppe du cœur est constituée d’un péricarde pariétal et d’un péricarde viscéral entre lesquels
se situe la cavité péricardique.
B. Faux. Dans le cœur droit, une valvule atrio-ventriculaire sépare l’atrium du ventricule.
D. Faux. Le facteur natriurétique auriculaire produit lors d’une hypervolémie agit au niveau des reins
E. Faux. FE = VES/VTD = 75/150 = 1/2 = 50%
Pour le cœur gauche d’un adulte dont le volume télésystolique = 75 mL, le volume télédiastolique = 150 mL et
le volume d’éjection systolique = 75 mL, la fraction d’éjection sera de 50%.

Q28. À propos de la physiologie cardiaque :


A. Lors d’une insuffisance circulatoire périphérique aiguë, l’hypoperfusion tissulaire conduit à une
souffrance cellulaire généralisée.
B. Le volume télédiastolique correspond à la différence entre le volume télésystolique et le volume
d’éjection systolique.
C. La loi de Frank Starling repose sur le fait que plus la fibre est étirée, meilleure est sa relaxation.
D. La post-charge dépend du rebond et de la déformation du cœur lors de la contraction.
E. Le cœur est perfusé par les artères coronaires dont le débit s’adapte selon ses besoins, principalement
sous l’influence du système nerveux autonome.

Réponses justes : A, E.
B. Faux. Le volume d’éjection systolique correspond à la différence entre le volume télésystolique et le volume
télédiastolique.
C. Faux. La loi de Frank Starling repose sur le fait que plus la fibre est étirée, meilleure est sa contraction.
D. Faux. La pré-charge dépend du rebond et de la déformation du cœur lors de la contraction

Q29. À propos de la physiologie cardiaque :


A. La relaxation isovolumétrique ventriculaire du cœur est contemporaine à une augmentation de la
pression atriale.
B. Les artères élastiques constituent un "réservoir de pression" pour maintenir un débit sanguin pendant
la diastole.
C. La compliance correspond à la facilité avec laquelle une structure s'oppose à sa déformation.
D. Le retour veineux est facilité entre autres en tapant du pied.
E. Les vaisseaux lymphatiques drainent jusqu'à 3 litres de liquide par jour.

Réponses justes : A, B, D, E.
A. Faux. La compliance correspond à la facilité avec laquelle une structure peut être déformée.

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Q30. L’hémostase en général :


A. Le terme hémostase regroupe les 3 processus : hémostase primaire, hémostase secondaire et
fibrinolyse.
B. L’hémostase primaire a comme acteur principal le plasma
C. L’adhésion, l’activation et l’agrégation du plasma constituent les 3 étapes principales de l’hémostase
primaire
D. L’hémostase secondaire est aussi appelée la cascade enzymatique de la coagulation
E. La fibrinolyse permet de dégrader un thrombus plaquettaire

Réponses justes : A, D.
B. Faux. L’hémostase secondaire a comme acteur principal le plasma. Dans l’hémostase primaire, l’acteur
principal est la plaquette.
C. Faux. L’adhésion, l’activation et l’agrégation plaquettaire constituent les 3 étapes principales de l’hémostase
primaire.
E. Faux. La fibrinolyse permet de dégrader un thrombus rouge.

Q31. L’hémostase secondaire :


A. Les facteurs de la coagulation circulent à l’état de proenzymes dans le sang
B. L’antithrombine est un activateur de la cascade enzymatique de la coagulation
C. Un facteur Xa signifie que le facteur X est à l’état d’enzyme, donc activé
D. La voie intrinsèque de la cascade enzymatique de la coagulation permet l’obtention de fibrine insoluble
E. La tenase est une enzyme constituée du facteur Xa, du facteur IXa, de phospholipides et de calcium

Réponses justes : A, C, D.
B. Faux. L’antithrombine est un inhibiteur de la cascade enzymatique de la coagulation.
E. Faux. La tenase est une enzyme constituée du facteur IXa, du facteur IXa, de phospholipides et de calcium.

Q32. Concernant la pression partielle des gaz :


A. En phase gazeuse, la pression partielle d'un gaz répond à la loi de HENRY.
B. En phase gazeuse, la pression partielle en dioxygène (PO 2) diminue avec l'altitude en raison de la
diminution de la fraction d'O2.
C. Dans le sang, la quantité d'O2 dissous est proportionnelle à la solubilité et inversement proportionnelle
à sa pression partielle en phase gazeuse.
D. Dans le sang, la quantité de CO2 dissous est proportionnelle à la solubilité et proportionnelle à sa
pression partielle en phase gazeuse.
E. En phase liquide, la pression partielle d'un gaz répond à la loi de DALTON.

Réponse juste : D.
A. Faux. En phase liquide, la pression partielle d'un gaz répond à la loi de HENRY.
B. Faux. En phase gazeuse, la pression partielle en dioxygène (PO 2) diminue avec l'altitude en raison de la
diminution de la pression barométrique.
C. Faux. Dans le sang, la quantité d'O2 dissous est proportionnelle à la solubilité et inversement
proportionnelle à sa pression partielle en phase gazeuse.
E. Faux. En phase gazeuse, la pression partielle d'un gaz répond à la loi de DALTON.

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Q33. Concernant l'appareil ventilatoire :


A. Les voies aériennes supérieures sont extra-thoraciques.
B. La trachée est palpable à la face antérieure du cou, juste en arrière de l'œsophage.
C. Dès lors qu'elles sont en position intra-thoracique, les voies aériennes participent aux échanges
gazeux.
D. Les canaux alvéolaires font partie de la zone respiratoire où s'effectuent les échanges gazeux.
E. Les bronchioles terminales sont les plus petites voies aériennes dépourvues d'alvéoles et participent
à l'espace mort anatomique.

Réponses justes : A, D, E.
B. Faux. La trachée est palpable à la face antérieure du cou, juste en avant de l'œsophage.
C. Faux. Dès lors qu'elles présentent des alvéoles, les voies aériennes participent aux échanges gazeux.

Q34. Concernant le système thoraco-pulmonaire :


A. L'élasticité pulmonaire est identique à l'élasticité thoracique.
B. Le système thoraco-pulmonaire trouve sa position d'équilibre lorsque les forces de rappel élastique
des poumons et du thorax sont égales.
C. En fin d'inspiration, la force de rappel élastique des poumons est supérieure à celle du thorax.
D. En fin d'inspiration, la force de rappel élastique du thorax est supérieure à celle des poumons.
E. L'expiration est produite activement par la contraction du muscle diaphragmatique.

Réponses justes : B, C.
A. Faux. L'élasticité pulmonaire est différente de l'élasticité thoracique.
D. Faux. En fin d'inspiration, la force de rappel élastique du thorax est inférieure à celle des poumons.
E. Faux. L'expiration est produite passivement par la force de rappel élastique du poumon.

Q35. Concernant la pression pleurale :


A. En condition normale, elle est dite négative car infra-atmosphérique.
B. Elle s'exerce sur l'ensemble des structures intra-thoraciques : parenchyme pulmonaire, bronches et
alvéoles.
C. Elle est à l'équilibre avec les pressions atmosphériques et intra-alvéolaires.
D. Elle s'abaisse de quelques cm/H2O à l'inspiration.
E. Elle augmente de quelques cm/H2O à l'inspiration.

Réponses justes : A, D.
B. Faux. Elle s'exerce sur l'ensemble des structures intra-thoraciques à l'exception des alvéoles.
C. Faux. Elle n'est pas à l'équilibre avec les pressions atmosphériques et intra-alvéolaires.
E. Faux. Elle augmente de quelques cm/H2O à l'expiration.

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Q36. À propos des notions générales sur les hormones :


A. Les hormones sont toutes des protéines
B. Les hormones agissent sur des tissus qui sont à faible distance des glandes qui les produisent
C. Des hormones sont transportées dans le sang sous forme liée à des protéines qui leur sont spécifiques
D. Des hormones pénètrent dans les cellules pour effectuer leurs effets physiologiques
E. Les hormones sont des molécules très instables qui ont une demi-vie inférieure à quelques minutes
dans l’organisme

Réponses justes : C, D.
A. Faux. Les hormones peuvent être des protéines (peptides), des dérivées d’acides aminés, des hormones
stéroïdiennes ou des dérivés lipidiques.
B. Faux. Les hormones agissent sur des tissus qui sont à longue distance des glandes qui les produisent
(circulation par le sang).
E. Faux. Les hormones sont des molécules stables qui ont une demi-vie supérieure à quelques minutes dans
l’organisme.

Q37. À propos des hormones thyroïdiennes et de leur régulation :


A. Elles sont synthétisées à partir d’un acide aminé aromatique, la tyrosine
B. Leur synthèse est inhibée par une protéine produite par l’hypophyse, la TSH (thyroid stimulating
hormone)
C. Elles inhibent la production hypophysaire de TSH
D. Elles induisent leurs effets physiologiques en se fixant sur un récepteur membranaire
E. Elles sont indispensables au bon développement du cerveau chez l’enfant

Réponses justes : A, C, E.
B. Faux. Leur synthèse est stimulée par une protéine produite par l’hypophyse, la TSH (thyroid stimulating
hormone).
D. Faux. Elles induisent leurs effets physiologiques en se fixant sur un récepteur nucléaire.

Q38. À propos du métabolisme phosphocalcique :


A. L’hypophyse permet sa régulation
B. Il est régulé par des dérivés du cholestérol
C. Les os constituent des réserves importantes de calcium
D. Le calcium biologiquement actif est celui qui est lié à l’albumine dans le sang
E. L’intestin joue un rôle important dans sa régulation

Réponses justes : B, C.
A. Faux. Les glandes parathyroïdes (et la peau, foie, rein, et les glandes thyroïdes) permettent sa
régulation.
B. Vrai. Vitamine D.
D. Faux. Le calcium biologiquement actif est celui qui est non-lié à l’albumine / ionisé dans le sang.
E. Faux. Le foie et le rein jouent un rôle important dans sa régulation.

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Q39. À propos de la myoglobine et de l’hémoglobine :


A. La myoglobine et l’hémoglobine ont une structure quaternaire identique
B. Dans la déoxyhémoglobine, l’atome Fe2+ établit 4 liaisons de coordination avec des atomes d’azote de
l’hème et 1 liaison avec un résidu histidine de l’hémoglobine
C. Les 4 molécules d’oxygène se fixent sur une molécule d’hémoglobine avec la même facilité
D. Si H+ est élevée, les résidus histidines des extrémités C-terminales des chaines bêta forment des
liaisons ioniques intra chaines avec des résidus acide aspartique
E. Quand il se fixe à l’hémoglobine, le dioxyde de carbone (CO 2) occupe un espace entre l’atome de fer
de l’hème et un résidu histidine

Réponses justes : B, D.
A. Faux. La myoglobine et l’hémoglobine ont une structure quaternaire différente. Myoglobine = monomérique
(pas de structure quaternaire) / Hémoglobine = tétramérique (structure quaternaire).
C. Faux. Les 4 molécules d’oxygène se fixent sur une molécule d’hémoglobine avec une facilité croissante.
Interactions coopératives et allostériques entre les 4 sous-unités = Fixation d’une seule molécule d’oxygène sur
une chaine de globine facilite la fixation d’autres molécules d’oxygène sur les autres chaines de globine.
D. Vrai. Si H+ est élevé, le pH est faible, et donc le groupement NH + de la chaine latérale de l’histidine 146 (en
C-ter et dans la chaine β1) aura tendance à être encore plus protoné (forme NH +) et donc chargé + et donc
interagira encore plus avec l’acide aspartique 94 (dans la chaine β1 = liaison intra-chaine).
E. Faux. Quand il se fixe à l’hémoglobine, le monoxyde de carbone (CO) occupe un espace entre l’atome de
fer de l’hème et un résidu histidine. Quand il se fixe à l’hémoglobine sur l’extrémité N-ter, le dioxyde de carbone
(CO2) entraine la formation de carbamates.

Q40. Concernant les secrétions de l'appareil digestif :


A. Les secrétions de l'appareil digestif sont estimées en moyenne à 7 litres par jour.
B. Les sécrétions de l'appareil digestif sont essentiellement représentées par la sécrétion biliaire.
C. L'activité sécrétoire de l'appareil digestif est non quantifiable.
D. Les sécrétions digestives sont libérées dans la lumière du tube digestif sous l'effet de stimuli
hormonaux et nerveux.
E. Les sécrétions digestives sont composées d'eau, d'électrolytes, d'enzymes, de sels biliaires et de
mucus.

Réponses justes : A, C, D, E.
B. Faux. Les sécrétions de l'appareil digestif sont essentiellement représentées par l'eau et les électrolytes.

Q41. Concernant la motricité œsophagienne :


A. Les deux phases de la déglutition sont représentées par les phases oro-pharyngée et œsophagienne.
B. Le réflexe de la déglutition dans sa phase oro-pharyngée est de type "tout ou rien".
C. Le centre de déglutition qui coordonne le réflexe de déglutition est localisé dans le cortex cérébral.
D. L'étape oropharyngée de la déglutition implique la stimulation et l'augmentation de l'activité du centre
respiratoire.
E. Le péristaltisme œsophagien secondaire est coordonné par le centre de la déglutition.

Réponses justes : A, B.
C. Faux. Le centre de déglutition qui coordonne le réflexe de déglutition est localisé dans le tronc cérébral.
D. Faux. L'étape oropharyngée de la déglutition implique l'inhibition de l'activité du centre respiratoire.
E. Faux. Le péristaltisme œsophagien primaire est coordonné par le centre de la déglutition.

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Q42. Concernant la motricité gastrique :


A. La réponse de l'estomac lors de l'arrivée du bol alimentaire est la contraction réflexe, notamment au
niveau du fundus.
B. Le réflexe d'accommodation de l'estomac permet de faire évoluer sa capacité en volume de 50mL à
l'état basal à 1L.
C. Le réflexe d'accommodation gastrique est assuré par le système nerveux parasympathique.
D. Dans l'estomac, les cellules intermédiaires de Cajal sont localisées dans la zone située entre le corps
et l'antre.
E. La présence d'un chyme acide, riche en lipides ou hypertonique entraine la stimulation de la vidange
gastrique.

Réponses justes : B, C.
A. Faux. La réponse de l'estomac lors de l'arrivée du bol alimentaire est la contraction réflexe, peu
développée au niveau du fundus.
D. Faux. Dans l'estomac, les cellules intermédiaires de Cajal sont localisées dans la zone située entre le corps
et le fundus.
E. Faux. La présence d'un chyme acide, riche en lipides ou hypertonique entraine le freinage de la vidange
gastrique.

Q43. Concernant la physiologie rénale :


A. Chaque rein est entouré d'une capsule fibreuse et d'une capsule fibro-adipeuse qui adhère intimement
au parenchyme.
B. Les néphrons au nombre de 1 à 1,5 millions par rein, sont localisés dans la partie corticale et juxta-
medullaire.
C. La capsule de Bowman constitue l'unité structurale et fonctionnelle du rein.
D. Le parenchyme rénal est constitué d'une partie glandulaire appelée cortex, et d'une zone medullaire.
E. Les cellules de l'appareil juxta-glomérulaire présentent des osmorécepteurs et celles de la macula
densa, des mécanorécepteurs.

Réponses justes : B, D.
A. Faux. Chaque rein est entouré d'une capsule fibreuse qui adhère intimement au parenchyme et d'une
capsule fibro-adipeuse qui adhère intimement au parenchyme.
C. Faux. Le néphron constitue l'unité structurale et fonctionnelle du rein.
E. Faux. Les cellules de l'appareil juxta-glomérulaire présentent des mécanorécepteurs et celles de la macula
densa, des osmorécepteurs.

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Q44. Concernant la physiologie rénale :


A. L'ultrafiltrat glomérulaire a la même composition que le plasma.
B. Les cellules mésangiales extraglomérulaires contrôlent le flux sanguin dans les capillaires
glomérulaires.
C. Le débit sanguin rénal est au repos de 625 mL/min alors que le débit de filtration rénale est de 125
mL/min.
D. La pression hydrostatique glomérulaire est de 55 mmHg alors que celle des capillaires péritubulaires
est de 10 mmHg.
E. Les cellules intercalaires du tube collecteur de BELLINI peuvent sécréter du K + et réabsorber des H+.

Réponses justes : B, C.
A. Faux. L'ultrafiltrat glomérulaire n'a pas la même composition que le plasma mais la même osmolarité.
C. VRAI. Le débit de filtration rénal (DFG) correspond à 20% du flux sanguin passant dans le glomérule (DSR).
Donc DSR = 5 x DFG = 5 x 125 = 625 mL/min.
D. Faux. La pression hydrostatique glomérulaire est de 15 mmHg alors que celle des capillaires péritubulaires
est de 55 mmHg.
E. Faux. Les cellules intercalaires du tube collecteur de BELLINI peuvent sécréter du K + et des H+.

Q45. Concernant la physiologie rénale :


A. Les glomérules forment l'urine glomérulaire (primitive) dont l'osmolarité est proche de 300
mOsmoles/L.
B. Les pieds des podocytes contiennent un système contractile similaire à celui observé dans les
péricytes.
C. La barrière de filtration glomérulaire contient une membrane basale unicellulaire qui agit comme tamis
moléculaire.
D. La pression hydrostatique sanguine dans les glomérules s'équilibre avec celle de l'urine primitive.
E. La pression nette de filtration est égale à la différence de pression hydrostatique glomérulaire et la
somme de la pression hydrostatique capsulaire et de la pression oncotique plasmatique.

Réponses justes : A, B, E.
C. Faux. La barrière de filtration glomérulaire contient une membrane basale acellulaire qui agit comme tamis
moléculaire.
D. Faux. La pression hydrostatique sanguine dans les glomérules est plus élevée que celle de l'urine primitive

Q46. Concernant le système nerveux central :


A. La moelle épinière est divisée en segments fonctionnels appelés myotomes.
B. Les nerfs spinaux sont des structures véhiculant des informations motrices et sensitives.
C. La moelle épinière comporte des colonnes de corps cellulaires de neurones moteurs formant les cornes
dorsales de la substance grise.
D. Les voies de la sensibilité véhiculent des informations issues de la peau et des tendons musculaires.
E. Le tronc cérébral est connecté au cervelet.

Réponses justes : B, D, E.
A. Faux. La moelle épinière est divisée en segments fonctionnels appelés myélotomes.
C. Faux. La moelle épinière comporte des colonnes de corps cellulaires de neurones moteurs formant les
cornes ventrales de la substance grise.

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Q47. Concernant le système nerveux central :


A. Le diencéphale du cerveau est placé au-dessus du mésencéphale.
B. Les noyaux gris comme le thalamus sont intégrés dans des circuits de régulation motrice.
C. Le cortex du cerveau comporte autant de couches cellulaires que le cervelet.
D. Le liquide cérébro-spinal est collecté à l'intérieur du cerveau par les ventricules.
E. Le liquide cérébro-spinal n'a aucun rapport avec la moelle épinière.

Réponses justes : A, B, D.
C. Faux. Le cortex du cerveau comporte deux fois plus de couches cellulaires que le cervelet.
E. Faux. Le liquide cérébro-spinal entoure la moelle épinière.

Q48. Le potentiel de membrane du neurone au repos dépend :


A. De la fréquence des potentiels d’action
B. De la concentration des ions entre le milieu extracellulaire et intracellulaire
C. Du nombre de dendrites
D. De canaux potassium voltage-dépendants
E. De l’ion sodium

Réponses justes : B, D, E.
Le potentiel de membrane du neurone au repos dépend de la concentration intra et extra des ions et de la
perméabilité relative des différents ions.

Q49. Concernant le potentiel d’action :


A. Il peut se déplacer sur des longues distances
B. Il se déplace dans les 2 directions le long de l’axone
C. Il se déplace plus rapidement sur des axones non-myélinisés
D. Il est généré au niveau pré-synaptique
E. Il dépend en partie de canaux sodium voltage-dépendants

Réponses justes : D, E.
A. Faux. Il est redéclenché au niveau des nœuds de Ranvier situés entre chaque fibre myélinisée.
B. Faux. Le potentiel d’action a une conduction unidirectionnelle.
C. Faux. Augmentation de la vitesse de conduction : entre 0,5 et 10m/s pour une fibre non myélinisée à 150m/s
pour une fibre myélinisée.

Q50. Concernant les canaux sodium et potassium voltage-dépendants présents dans la membrane des
neurones :
A. Ils s’ouvrent en même temps lors d’une dépolarisation
B. Ils participent au potentiel de membrane au repos
C. Ils participent à la genèse du potentiel de membrane en post-synaptique
D. Ils participent à la phase ascendante et à la phase descendante du potentiel d’action
E. Ils participent tous les deux à la période réfractaire

Réponses justes : C, D.
A. Faux. Les canaux sodium s’ouvrent avant les canaux potassium.
B. Faux. Ils participent au potentiel d’action.
E. Faux. Les canaux Na+ sont inactivés et les canaux K+ sont fermés.

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Q51. Quels sont les éléments qui interviennent dans l’équation de Goldmann ?
A. La perméabilité relative de chaque ion
B. La constante des gaz parfaits
C. La masse molaire de chaque ion
D. La concentration intracellulaire de chaque ion
E. Le nombre de canaux potassium voltage-dépendants

Réponses justes : A, B, D.
Equation de Goldman :

R .T  pK  K  0 + pNa  Na  0 + pCl Cl  i 


+ + −

Vm = ln  
F  pK  K +  + pNa  Na +  + pCl Cl−  
 i i 0 

•  X : concentration de l’ion intra (in) et extra (out)


• pX : perméabilité relative de chaque ion
Le potentiel de membrane Vm dépend :
• Du potentiel d’équilibre de chaque ion
• Pondéré par la perméabilité de chaque ion

Q52. Quelle est l’action d’un neurotransmetteur au niveau post-synaptique ?


A. Il modifie les concentrations d’un ion dans la cellule neuronale
B. Il modifie la perméabilité membranaire
C. Il active une pompe Na+/K+
D. Il modifie le potentiel de repos de la membrane
E. Il peut ouvrir des canaux ioniques

Réponses justes : A, B, D, E
A. Vrai. B. Vrai. C. Faux. D. Vrai. E. Vrai. Au niveau post-synaptique, un neurotransmetteur active des canaux
ioniques ce qui modifie la perméabilité post-synaptique de manière sélective ainsi que les concentrations d’un
ion.
2 exemples :
• NT ouvre les canaux Na en post-synaptique : entrée de Na dans la cellule et donc création d’un PPS
dépolarisant.
• NT ouvre les canaux Cl en post synaptique : entrée de Cl dans la cellule (potentiel d’équilibre de repos
très négatif) et donc création d’un PPS hyperpolarisant.

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Q53. Le potentiel de membrane au repos des neurones dépend de la concentration de sodium et de


potassium de part et d’autre de la membrane car :
A. La membrane n’est ni perméable au sodium, ni au potassium
B. La membrane contient des canaux sodium voltage-dépendants
C. La membrane est perméable au potassium et au sodium de manière égale
D. La membrane contient des canaux perméables sélectivement au potassium
E. Ce sont les ions les plus concentrés dans le milieu extracellulaire

Réponse juste : D.
A. Faux. La membrane est perméable au sodium et au potassium.
B. Faux. Ces canaux sodium voltage-dépendants n’interviennent pas dans le potentiel de repos de la membrane
mais lors du potentiel d’action.
C. Faux. La membrane n’est pas perméable au potassium et au sodium de manière égale.
E. Faux. Le potassium est plus concentré dans le milieu intracellulaire que dans le milieu extracellulaire.

Q54. À propos de l’électromyographie élémentaire :


A. La forme du potentiel d’action d’une fibre musculaire en détection monopolaire extracellulaire
juxtamembranaire a un aspect monophasique
B. Elle enregistre l’activité électrique de cellules musculaires
C. La dépolarisation de plaque motrice est de plus forte amplitude que celle du potentiel d’action
musculaire
D. La réception monopolaire possède un plus grand champ de détection que la réception bipolaire
E. Le potentiel de plaque motrice est déclenché par l’arrivée d’un potentiel d’action musculaire au niveau
de la plaque motrice

Réponses justes : B, D.
A. Faux. La forme du potentiel d’action d’une fibre musculaire en détection monopolaire extracellulaire
juxtamembranaire a un aspect TRIphasique.
C. Faux. La dépolarisation de plaque motrice est de plus faible amplitude que celle du potentiel d’action
musculaire.
E. Faux. Le potentiel de plaque motrice est déclenché par l’arrivée d’un potentiel d’action au niveau de la
plaque motrice.

Q55. À propos du muscle lisse unitaire :


A. Il peut se contracter en l’absence de stimulation nerveuse
B. Le réticulum sarcoplasmique y est très développé
C. Il existe des jonctions communicantes entre les cellules musculaires
D. Le site de la régulation par le Ca2+ se trouve sur les filaments fins
E. La concentration cytosolique de base de Ca 2+ conditionne le tonus de base développé par le muscle
lisse unitaire

Réponses justes : A, C, E.
B. Faux. Le réticulum sarcoplasmique y est peu développé.
D. Faux. Comme dans le muscle squelettique, les filaments épais de myosine pénètrent par un glissement
relatif entre les filaments fins d’actine. La tête des molécules de myosine (filaments épais) est le site de
régulation par le calcium.

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Q56. Concernant l’olfaction, la gustation et le sens chimique commun :


A. Ils impliquent tous des systèmes spécifiques différentiés
B. Chaque neurone récepteur olfactif est sensible à un nombre important de molécules odorantes
C. Chaque cellule gustative est sensible à plusieurs substances sapides
D. La perception de l’odeur d’ammoniaque implique une muqueuse olfactive au moins en partie
fonctionnelle
E. Un neurone récepteur olfactif transmet en règle générale ses informations à plusieurs glomérules

Réponses justes : B, C, D.
A. Faux. L’olfaction et la gustation impliquent des systèmes spécifiques différentiés. Le sens chimique commun
implique des terminaisons nerveuses libres qui assurent cette sensation.
E. Faux. Il y a une convergence élevée des influx olfactifs, avec une convergence de 25 000 axones de NRO
et 25 dendrites de cellules mitrales sur un glomérule.

Q57. À propos de l'anatomie abdomino-pelvienne :


A. Le péritoine correspond à la séreuse qui entoure les organes creux dans a cavité abdominale.
B. Le muscle transverse de l'abdomen se localise en dedans du muscle oblique interne.
C. Le pelvis se localise à la partie inférieure de la cavité péritonéale.
D. La région du pelvis se situe au-dessus du muscle élévateur de l'anus.
E. Les ovaires se localisent dans la région hypogastrique.

Réponses justes : A, B, C, D.
E. Faux. Les ovaires se localisent dans les fosses iliaques.

Q58. À propos de l'anatomie abdomino-pelvienne :


A. La ligne sub-costale se localise au-dessus du rebord costal et passe par le processus xyphoïde.
B. La fosse iliaque droite est limitée par au-dessus la ligne inter-épineuse et en dedans par la ligne médio-
claviculaire droite.
C. Le ligament inguinal correspond à la limite cutanée inférieure de la cavité abdominale.
D. Le tronc cœliaque vascularise embryologiquement l'intestin moyen.
E. Le colon transverse correspond à l'élément qui délimite l'étage sous-mésocolique de l'étage sus-
mésocolique.

Réponses justes : B, C.
A. Faux. La ligne sub-costale se localise en-dessous du rebord costal et ne passe pas par le processus
xyphoïde.
D. Faux. Le tronc cœliaque vascularise embryologiquement l'intestin antérieur.
E. Faux. Le mesocolon transverse correspond à l'élément qui délimite l'étage sous-mésocolique de l'étage
sus-mésocolique.

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Q59. À propos de l'anatomie abdomino-pelvienne :


A. Le péritoine pariétal postérieur est la limite postérieure de la cavité péritonéale sur une coupe axiale.
B. La cavité rétro-péritonéale se localise en arrière de la cavité péritonéale sur une coupe axiale.
C. Le muscle psoas s'insère sur le corps vertébral et les processus transverses de la 1ère à la 4ème vertèbre
lombale et passe sous le ligament arqué médial.
D. Le hiatus œsophagien est fibreux et se localise au niveau vertébral T10.
E. La veine cave inférieure se trouve sur le bord droit de l'aorte abdominale.

Réponses justes : A, C, D, E.
B. Faux. La région rétro-péritonéale se localise en arrière de la cavité péritonéale sur une coupe axiale.

Q60. À propos de l'anatomie abdomino-pelvienne :


A. Le rein droit se localise en avant du diaphragme pour son pôle supérieur ; en avant du muscle carré
des lombes pour sa partie inférieure et sur le bord latéral du muscle psoas.
B. L'uretère droit est un rapport postérieur du pédicule gonadique droit.
C. L'artère gonadique gauche naît de l'artère rénale gauche.
D. L'artère mésentérique supérieure est la 2ème collatérale antérieure de l'aorte abdominale.
E. La veine rénale gauche passe derrière l'artère mésentérique inférieure et devant l'aorte.

Réponses justes : A, B, C, D, E.

Q61. À propos des fonctions cellulaires de la vitamine A et de la vitamine D :


A. Le rétinal all-trans se lie aux récepteurs nucléaires RAR
B. L’exposition de la peau à la lumière permet de transformer le 7-déhydrocholestérol en cholécalciférol
C. Le 25 α-hydroxycholécalciférol est transformé en 1,25α-di-hydroxycholécalciférol au niveau du rein
D. Les récepteurs nucléaires RXR peuvent former des hétérodimères avec le VDR (récepteur vitamine D)
E. L’acide rétinoïque 11-cis se lie à l’opsine

Réponses justes : B, C, D.
A. Faux. L’acide rétinoïque all-trans se lie aux récepteurs nucléaires RAR. Le rétinal all-trans se détache de
la rhodopsine. Le rétinal 11-cis se lie à l’opsine.
E. Faux. Le rétinal 11-cis se lie à l’opsine.

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Q62. À propos de la vitamine B2 (riboflavine) :


A. Les coenzymes flaviniques comportent du ribitol et un noyau flavine
B. La flavine mononucléotide (FMN) est un groupement prosthétique du complexe II de la chaine
respiratoire qui catalyse la réduction du fumarate en succinate
C. La flavine adénine dinucléotide (FAD) est le coenzyme de l’acyl-Coenzyme A déshydrogénase
D. Les électrons échangés par le FADH2 ont une moins bonne valeur énergétique que ceux échangés
par le NADH, H+
E. Les électrons du FADH2 cytoplasmique sont transférés dans la mitochondrie par une navette

Réponses justes : A, C, D.
B. Faux. La flavine adénine dinucléotide (FAD) est un groupement prosthétique du complexe II de la chaine
respiratoire qui catalyse la réduction du fumarate en succinate.
E. Faux. Les électrons du NADH, H+ cytoplasmique sont transférés dans la mitochondrie par une navette.
Système de transport des électrons du NADH, H+ cytoplasmique vers la mitochondrie pour échanger des
électrons pour obtenir du FADH2.

Q63. À propos de la chaine respiratoire :


A. La NADH, H+ CoQ réductase est un complexe enzymatique de la chaine respiratoire qui transporte les
électrons apportés par le NAD+ vers le coenzyme Q
B. Les électrons apportés par le FADH2 migrent successivement dans les complexes 2, 3 et 4 dans leur
parcours de la chaine respiratoire
C. La succinate déshydrogénase est une enzyme commune au cycle de Krebs et au complexe 2 de la
chaine respiratoire
D. Les complexes 2, 3 et 4 de la chaine respiratoire sont transmembranaires et permettent le pompage
de protons vers l’espace inter-membranaire
E. L’énergie produite par le transport des électrons du NADH, H+ mitochondrial dans la chaine respiratoire
permet la synthèse de 3 ATP

Réponses justes : B, C, E.
A. Faux. La NADH, H+ CoQ réductase est un complexe enzymatique de la chaine respiratoire qui transporte
les électrons apportés par le NADH, H+ vers le coenzyme Q.
D. Faux. Les complexes 1, 3 et 4 de la chaine respiratoire sont transmembranaires et permettent le pompage
de protons vers l’espace inter-membranaire. Le complexe 2 n’est pas transmembranaire et ne permet pas le
pompage de protons vers l’espace inter-membranaire.

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Q64. À propos de la synthèse de l’ATP :


A. La synthèse d’ATP à partie d’ADP est une réaction exergonique qui produit 7,3 kcal/mol
B. Les substrats nécessaires à la synthèse de l’ATP sont l’ADP3-, l’orthophosphate (Pi2-) et un proton H+
C. Les protons apportés par les coenzymes réduits FADH2 et NADH, H+ dans les complexes 1 et 2 de la
chaine respiratoire sont pompés dans l’espace inter membranaire mitochondrial
D. La partie F0 de l’ATP synthétase participe au passage et à la régulation des flux des protons
nécessaires à la synthèse de l’ATP au niveau de la partie F1
E. L’exportation de l’ATP produit par la mitochondrie a un coût énergétique supérieur à celui de sa
synthèse

Réponses justes : B, D.
A. Faux. La synthèse d’ATP à partie d’ADP est une réaction endergonique qui nécessite 7,3 kcal/mol.
C. Faux. Les protons apportés par les coenzymes réduits FADH 2 et NADH, H+ dans les complexes 1 et 2 de la
chaine respiratoire ne correspondent pas aux protons pompés dans l’espace inter membranaire
mitochondrial. De plus, le complexe 2 ne pompe pas de protons.
E. Faux. L’exportation de l’ATP produit par la mitochondrie a un coût énergétique inférieur (5 kcal/mol) à celui
de sa synthèse (10-15 kcal/mol).

Q65. A propos de la carnitine :


A. C’est un co-enzyme nécessaire à l’entrée des acides gras dans la mitochondrie
B. La carnitine possède un groupement thiol qui est le site de liaison avec les acyles qu’elle transporte
C. Le passage de l’acylcarnitine dans la mitochondrie met en jeu une translocase
D. Les acyl-carnitines sont transformés en acyl-CoA avec libération de la carnitine dans la mitochondrie
E. La carnitine est une vitamine

Réponses justes : A, C, D, E.
B. Faux. La carnitine possède un groupement hydroxyle qui est le site de liaison avec les acyles qu’elle
transporte.

Q66. À propos des réactions de décarboxylation et carboxylation :


A. La pyruvate déshydrogénase catalyse la décarboxylation oxydative du pyruvate en présence de NAD+,
coenzyme A, thiamine et acide lipoïque
B. La décarboxylation de certains acides aminés produit des amines biogènes, dont l’histamine, la
sérotonine et le GABA ; cette décarboxylation est dépendante du coenzyme B6
C. La décarboxylation de l’éthanol en acétaldéhyde nécessite le nicotamide comme coenzyme
D. La première étape de la bêta-oxydation des acides gras est une décarboxylation
E. La gamma-carboxylation des résidus d’acide glutamique de certaines protéines de la coagulation
nécessite la vitamine K comme coenzyme

Réponses justes : A, B, E.
A. Vrai. Thiamine = Vitamine B1.
C. Faux. L’oxydation de l’éthanol en acétaldéhyde nécessite le nicotamide comme coenzyme.
D. Faux. La première étape de la bêta-oxydation des acides gras est une décarboxylation.

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