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Travail Nganga
Travail Nganga
UNIVERSITE FRANCO-AMERICAINE
FACULTE POLYTECHNIQUE
Département de génie mécanique
Thème :
Elaboré par :
I.1.1.2 Boitards
Ces paliers sont utilisés pour un guidage radial des arbres montés
verticalement. Ils n’assurent pas le maintien dans le sens axial et
demandent un système de graissage un peu plus élaboré que les paliers
lisses traditionnels.
I.1.1.3 Crapaudines
La crapaudine assure le maintien axial de l’arbre ou du pivot monté
verticalement. Les crapaudines sont montées selon deux orientations :
En bas, cas le plus fréquent, le pivot repose dans un boîtier fixé au sol et
muni d’une butée (grain et contre-grain, coussinet) ;
En haut, l’arbre est suspendu à sa partie supérieure dans un boîtier appelé
crapaudine de Mitchell. Sur l’arbre est fixé un collet qui pivote sur un grain
et un coussinet qui assure le maintien radial.
Généralement la lubrification est assurée par bain d’huile, les coussinets
sont en bronze autolubrifiants.
I.1.1.4 Coussinets
Les coussinets sont des bagues cylindriques de forme tubulaire avec ou
sans collerette, interposées entre un arbre et son logement pour faciliter le
mouvement de rotation. Ils peuvent être d’une seule pièce ou en deux
parties pour faciliter le montage.
Les pendarts : ils ont le même rô le que les chaises pendantes mais
permettent une orientation dans plusieurs plans (selon les trois
axes). Ils sont généralement composés de trois pièces emboîtées les
unes dans les autres et rendues solidaires par des vis après réglage
correct de l’alignement de l’arbre.
I.1.1.10 Graissages
La lubrification ou le graissage dépend du mode de fonctionnement et du
type de palier. Simple pour les paliers coussinets autolubrifiants ou
plastiques, le graissage devient plus complexe pour la lubrification des
coussinets de type régule où un échauffement anormal détruirait celui-ci
(ce que par exemple, dans l’automobile, on appelle couler une bielle). Les
paliers à roulements ordinaires demandent aussi un graissage étudié en
fonction des vitesses de rotation et des charges supportées. Les roulements
auto lubrifiés (à vie) évitent, dans bien des cas, le recours à un graissage
additionnel.
I.1.1.11 Étanchéités
L’étanchéité aux poussières et aux fuites de lubrifiant est assurée par des
joints mis de chaque cô té des paliers. Les joints peuvent être montés sur
l’arbre ou plus généralement sur les paliers dans des gorges alésées
spécialement. Autrefois, ces joints étaient en feutre placés dans des gorges
aux dimensions très précises, donc onéreuses à réaliser, de plus hors
utilisation, ces joints séchaient et perdaient leur pouvoir d’étanchéité. Ces
joints feutres furent remplacés par des joints et principalement par des
joints à lèvre en matière synthétique. Le montage de ce matériau est plus
aisé et moins coû teux depuis l’utilisation des colles de scellement qui réduit
la tolérance de précision des alésages.
II.1 Modélisation
II.1.1 Présentation du mécanisme
Dans ce travail, nous allons déterminer le comportement EHD de la
structure tridimensionnelle constituée de l’ensemble carter/vilebrequin, en
discrétisant la structure en éléments finis. En regardant la figure II.1.1, nous
observons de façon amplifiée, pour le premier cylindre du moteur les
distorsions subies par le vilebrequin, sous l’action des charges extérieures,
l’élasticité de tout le mécanisme est pris en compte.
II.1.2 Modélisation
Le vilebrequin par cylindre est modélisé par six nœuds massiques, reliés
entre-deux par des éléments flexibles sans masse. Chaque nœud possède six
degrés de liberté (ddl), mais nous n’allons tenir compte que des
déplacements dans le plan OXY (ux ;uy ; 𝛉x et 𝛉y), uz et 𝛉z sont sans intérêt. La
figure II.1.2 illustre comment sont les deux dans un palier mésaligné.
Torseur {TE} des actions extérieures sur le vilebrequin par cylindre i
C’est un torseur dont la résultante est la somme de :
La force motrice transmise par la bielle au maneton
La résultante des efforts d’inertie Fi appliqués au centre de masse de chaque
bras, et au centre de masse de maneton.
Le moment résultant de ce torseur, est la somme des moments induits par
chacune de ces forces au centre de référence du vilebrequin.
{TE} est supposé connu.
Torseur {TP} des actions de pression sur le vilebrequin, par tourillon i
C’est un torseur dont la résultante est la force résultante de champ de
pression exercée par le fluide lubrifiant sur le tourillon.
Le moment résultant de ce torseur est le moment induit au nœud par ce
champ de pression.
{Tp} est inconnu.