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'--

la " position dnatomique"

L'étude de I'anatomie pou.rcomprendrele mouvement


observe principalement hois systèmes :

- les os, élémentsdu squelette,

- reliés ente eux par les articulations,

- et mobilisés par les muscles.

I Il est souvent complexe de définir les mouvements,


car ceux-ci peuvent se faire
dans de frès nombreusesdirections.
et additionnent fréquemmentles mouvements
de plusiews articulations.

Aussi quelquesconventionsont été prises :


r/i - l'étude est ramenée(du moins au dépad)
a;uo(composantesde chaque articulation.
I - pour chacune, les mouvements sont observés
dans trois plans seulemenf (voir page suivante),

- Ies mouvementssont décrits


à partir d'une posifibn de référence.
I
Celle-ci est appelée

"position anltomique'',

le corps est debout pieds réunis, parallèles,


bras le long du corps,
paumes de mains regardant en avant.

Ce n'est pas uûe position habituelle,


mais une simple reference de départ pour les
mouvemcnts.

Exemple : la flexion du poignet est un mouvement


qui porte la main en avart
à partir de Ia psition anatomique.
Le plan sagittal est celui qui partagerait le corps
en deux moitiés droite et gauche. les plans de
Par extension on appelle plan sagittal
tout plan parallèle à ce demier.

C'est le plan dans lequel


se font les mouvements
visibles de profil.
Un mouvernent en plan sagittal
portant une region du corps...
- en avant
de la position
æatomique
est appelé
unc llexion,

exemple :
flexion
de hanche,

cxceptions:
antépuklon
pour l'épaule...

Un mouvernenten plan sagittal, ... et flexlon dorsele


pour la chcvillc
portantune régiondu corps ct le pied.
- en arière de la position anatomique
est appelé une extenslon

... flerion
( plantaire
pour la cbevillc
ct lc picd

exceptions:
rétropulslon
pour l'épaulc...
mour)ement se font les mouvernents.
aûatomique,on considère tois plans dans lesquels

Le plan frontal est celui qui diviserait le corps


en corps antérieur et corps posterieur

C'est le plan dnns lequel


se font les mouvements
visibles de face.

Un mouvement en plan sagittal.


portantune régiondu corps...

[!';-,(:
/l
- vers la ligne
médiane
du corps,
est applelé I
)

- Ioin de la ligne
une adduction, [ \ médiane du corps
est appelé
excrnplc: une abductlon,
adduction
dc hanchc,

excmplc:
abduction
d'épaulc.

Pour le honc
et le cou,
un mouvement
en plan frontal
est appelé Pourles doigtsct lcs ortcils,
lnclinalson letérale, la liglc médiancdu corps
est rÊmplacéc
par I'axe dc la main
(hoisièmc doigt),
ou du pied (deuxièmeorteil).

Excmplc :
I'aMuction du premier
ou du cinquièmcdoigt
éloiglc ccux-ci
de I'axc dc la main
et non dc la lignc
médianedu corps.
Lespl.ans (suite)
demouvement,

', G:o,
Le plan transversal est celui qui diviserait le corps
en parties supérieure et inferieure.
C'est celui dans lequel se font les mouvements
visiblcs d'en haut ou d'en bas.

un mouvement en plan transversal


wAD0
portant une partie du corps... \ /
- en dehors, V
s'appelle
une rotation
externe,
- en dedans
s'appelle
un€ rotation
ll
interne,
exemple :
rotation exemple :
externe rotation
de hanche, inteme
d'épaule,

Pour le tronc
les rotations s'effectuent

En réalité excmple :
les mouvements flexion
du coqps se fonf + aMuction
Ie plus souvent + rotation cxtcrne
dans des pour la position
'tailleul'.
plans mixEs,

Ces trois plans servent donc rmiquement de référence


pow décrire des déplacements.

l0
I aot tÊrmes antérieur :
regardant
"s ou situé en avant,
cou.ra,mmentemploy&
postérieur
dansce livre regardant
ou situé cn arrière,
médian :
situé exemple :
sru la ligrre - face antérieure
médiane - facc postérieurc

interne, ou médial :
du corps,
,-9 de I'avant-bras

supérieur:
regardant ou situé , ,l ' . . sihrévers ou près
près de la lipe médiane
du corps,
l))'
tr'
de la partie supérieure
du corps,

,â, situévsrs ou près


de la partieinférieure
du corps,

ertcrne,ou latéral :
à I'opposé : extrelnitésupérieure
rÊgardânt
- et inférieure du fémur.
ousituéloin
dc la ligne médiane
du corps,

cxcmple:
- la face cxtemc

- la facc
dc I'humérus
I I
1\

exemple ;
superliciel :
près de la zurface ; COUche
prorlmal :
exteme profondc
pÈs du centre du corps
du corps,
(ou du honc) couchc
supcrficicllc
profond : du triceps.
situé en profondeur
distal :
vcrs I'intérieur
loin du centre du corps
du corps.
(ou du tronc), Attention :

excmple : par excrnplc,


les articulations lcs muscles
snhe les phalanges profonds
de la main sont appelées du picd
forment
- interphalangicnnes proximalcs, la couche
supêncurc,
- interphalangiennesdistales les musclcssuperficiels,la coucheinférieurc.
ll
le SEælgttg estune armaturequi constituele supportrigide du corps.
'-JA
les os longs
C'est une armaturemobile. (comme le radius
dont les pièces(les os), et le cubitus),
sewent de levl'ers oir la dimension
pour les tractions en longueur
des muscles. domine,

Il y a tois formes d'os principales:

les os
= - \ courts

Il)/<_
-\., \
/li(
N\ù. )
Ies os
plats
(comme -\:,
I'omoplate),
minéraux(cnviron2/3).
L'os doit saigidité à scs composants
En mêmetemps,il possèdeune ce,rlaine organiqucs(1/3).
élasticité,grâceà sescomposants

Cesdcux qualitéssont indispcnsablcs à la soliditéde I'os


(si I'os étaittrop rigide,il seraitcassant,si I'os était trop souple,il seraitdéformable).

Les os sontsoumisà descontrarntesrépétées:


- condaintesen pression.
ils soutiennentle poids du corps,
(en particulierles os du membreinférieur),

- confraintes
en flexion
*:-)
cal
ils
servent
de bras -conùaintes en taction
de levier (par exemple
aux hctions dansle port d'objets).
musculaires :
un musclc tracte ùn os dans un sens,
une résistancc dans I'autrc,
d'où tendancc à la flexion. - conû.aintesen tonion

t2
l'os Quand on regardeI'architechued'un os lons.
on voit qu,elle est conçuî
pour résister à ces contraintes :

r
Un os long est fait
de trois parties :
L'épiphyse en coupe
montre une structure
d'os alvéolée:
I'os spongleux.

Les fibres sont disposées


en travées, Ie long des lignes
de transmission de force.

*l-
deux extrémités
les
un€ éplphyses
partie

la dlaphyse

I
La diaphyse est un tube
creux, (plus resistant qu'un
tube plein), fait d'os
comDact.
Le tube creux est r€mpli
dc moelle jaune graisicuse
(moelle rouge
chez I'enfant).
L'os compact prédomine
au niveau du milieu de Ia diaphyse,
là oir les contraintes de flexion
sont les plus fortes.
II predomine aussi
dans les concavités
dcs courbcs.

L'os est tecouvert


d'une membrane :
Ie pérloste

Au niveau
des surfaces articulaire.r,
I'os est rccouvert
de cartilrge articulaire.

l3

L--
entreeuxpar deszonesappelée Cl'ttiCUlAtiOnS
Les os s'unissent
"
Celles-ci sont plus ou moins mobiles.

Dans certaines, les os sont simplement réunis par une zone de tissu fibreux.
Ces articulations permettent peu ou pas de mouvements. EIIes seront sigrraléesau passage.

Celles qui seront le plus souventabordéessont les articulationsdiscontinuesou diarthroses.


La liaison des deux os est alors un dispositif permettant des mobilisations répétées,
qui est observé ici en détail.

Les deux parties osseusesqui entrent en contact et ont une forme qui leur permet de s'ajuster
/'une sur l'aute et égalementde bouger/'une sur l'aute:. ce sont les surfaces articulaires.
Il y en a de formes multiples, les principalespouvant êhe compareesà des systèmesmécaniquessimples :

- assez proche de celle-ci, une ellipse creuse


correspondant à une ellipsc pleine :
ceci permet des mouvements dans les trois plans
décrits pages 8/10, (exemple : la métacarpo-phalangienne).
- une sphèrc creuse,
corrcspondant à une sphère pleinc:
c'est une rotule mécanique, appeléo énarthrose.
Elle permet des mouvements
dans toutes les directions, (exemple : épaule).

- un cylindre plein
dans un cylindre creux :
ceci permet des mouvements
dans un seul plan,
comme une chamière de porte
(exemple : la radio-cubitale).

- deux fragments de cylindre,


/L)
/Æ'
un creu( et un plein :
c'est une articulation
qui permet des mouvements
dans un seul plan
(exemple : la tibio-tarsienne).

l
I

l\
t4
- une surface "en selle" :
concave dans un sens.
convexo dans I'autre,
correspondant à une surface
inversement conformée.

C'est une articulation


comoarable à un cavalier
sur une selle.

et qui permet des mouvements


dans les trois plans décrits p. 8/10
(exemple ; la sterno-claviculaire).

L'emboltement réciproque des surfaces


est plus ou moins complet
C'est ce qu'on appellela "congruence"

Pæ exemple,
l'épaule
a une congru€,lrce
faible...

... la hanche
a une forte
congruence.

Ente les deux surfaces


se houve la zone
de separation/contact
desdeux os :
I'interligne articulaire.
L'articulation
Cependant, quand on regarde pcut etre parfois déboftéc,
une radiographie, les surfaces ayant perdu
le terme intertigne désigrre totalement ou particllcmcnt
l'épaisseur des cartilages leurs contacts normaux :
articulaires,qui ne sont pas c'est la luration
opaquesaux rayons X, (exemplc : luxation du coude).
et laissent I'image
d'un espacelibre
cnte les deux os.

15

E-
Les surfaces sont recouvertes d'un revêtement blanc nacré, brillant :

I rl
LecarfiLdge
Celui-ci est d'une compositionproche de I'os,
mais plus hydratée, plus élastique.
Son rôle est de protéger l'os situé audessous.

Lcrs des mouvem€,nts,le cartilage


est soumis à deux types de conhaintes :

confuaintes
de pressions
(surtout aux
articulations
du membre
inferieur),
Il est conçu pow
ces conhaintes, étant à la fois
relativement élastique
et formant containtes
une surfac€ tès lisse. de friction
lors des
Les surfacespeuvent ainsi mouvements.
glisser I'une sur I'auhe
au cours des mouvements
de toute une vie
grâce au cartilage.

Mais ce dernier peut être lésé, soit au cours de circonstancesamenant des chocs, soit par usure excessive
(si les surfaces ne sont pas bien ajustéesI'une à I'autre par exemple).
La lésion cartilagineuse s'appelle l'arthrose, elle s'accompagne souvent d'une souffrance régionale :
enraidissement articulaire et musculaire.

Le cartilagen'est pas vascularisé,il est nourri par la synovie (voir plus loin)
et par l'os qu'il recouvre.
des ménisques intra-
D'autes formations peuvent se touver dans I'articulation, articulaires (les plus
comme des connus sont dans le
libro-cartilages Des bourrelets genou, ma$
(enhe les corps de hbro-cartilage ilyena
des vertèbres). (dansl'épaule K
aussl H
par exemple). dans ( ),
d'autres
arti-
culations

Leur rôle : protection supplémentaire


et amélioration de la congruence articulair
l6
Une sorte de manchon fibreux
naintient
les surfaces ensemble :

la capsule
c,est
câp6ulâarticularie, qui s'atlachesur chaqueos,
au voisinage de surfaces articulaires.
Exemple : articulation de hanche.
(Ici, pour la voir, on a écarté les surfacesde I'articulation
et on a fait une " fenêhe" dans la capsule).

La capsule transforme I'adiculation


en une "chambre" étanche.

Elle est renforcée


là oir les mouvements
doivent êhe empêchés.

Par exemple, lc genou


ne penn9ttant
en plan sagittal,
quc desmouvements
dc flexion.
La capsule
esttês rcnforcéc
en arrièrc
pour empchcr
les mouvements
d'extension.
Cesrenfortsprennent,parfois,
l'aspectde véritables
faisceauxde fibres :
ce sont les ligaments capsulaires
liqâmenta intracapaularia
(voir plus loin),
par exemplc,
ligaments antérieurs
de tranôtre.

La capsule présente également


des eones lâcheset des replis
dans le sens des mouvements La capsuleest tapissée,à l,intérieur,
possibles.
quiluifaitcomme
*"'oouflfffiXffi:tri
c'estra S}f,r]OAilAIe
membrânâeynoviâ1i6.
Celle-ci recouvre
toute la face profonde de la capsule
et fait un rept
au niveau des insertions capsulailes.
Sa principale fonction :
sécÉter la synovle (rcpréscntéc ci-contrcen grisé),
Lors de liquide qui remplit la cavité articulaire.
I'extension, La synovle a un double rôle :
elle forme
elle lubrifie /es surfaceg
des rcplis à I'avant
du gcnou améliorant les glissements,
et elle noum't Ie cartilage.
t7
*Iigament li7amentum
est une bande de tissu fibreux
qui unit deux os voisins'
Le Plus souvent
c'est un épaississement de la capsule,
mais il Peut être aussi
à I'extérieur ou à I'intériew.
-\

j,-*'ê.

9-- r'A Exemple:


,o ligaments
!-tA sacro-sciatiques,
en dehors de I'articulation
sacro-iliaque.

Comme la caPsule,
les ligaments
ont un rôle mécanique
de maintien de l'articulation.
(C'est un rôle Passif :
ils n'ont Pas' conrme les muscles,
la possibiliæ de se contracter).
A cet-effe! ils sont inextensibles,
commeles,,iiiïi:J:ï;
saufexception,
Mais ils sont mr's en tension
par certaines Positions
de I'articulation,
et détendusPar d'autes.

Les ligamentssont très richesen (ceptVln neleux sensiûÎ


qui s-entenila vitesse,.lemouvement,la position de I'articulation'
arnsi que d'éventuels étirements et douleurs'

Ils transmettenten permânenceces informationsau cerveau'


(qui donne,en réponse,des ordresmoteursaux muscles)'7
C'est
C'est ce qu'on
ce qu aPPelle
on aPPelle / I, t I
le senslbilité proprioceptive. / /

Malgré ce disPositif, il arrivc


ou'un
- mouvement excessll
de I'articulation
âmene
un étiremcnt ligamentaire,
oui entraînedisænsion
ou déchirures :
c'est I'entorse
(communément appelée "foulure").

l8
du corpssontproduitspar le jeu aestIùl,0SCl€S
lÆsmouvements.
Ceux que nous étudierons ici sont les muscles dits striés ou ..volontaires,,.

Vu en couPe,un muscle (Nous n'aborderons pas les muscles lisses ni le


muscle cardiaque).
2ppæaît formé \_.-
Un muscle s'attache toujows sw (au ^ohrj
dè-faisceauxde plus en deux os différents (sauf exceptions :
olusPetitsde libres \ musclespeaucierset sphincters).
nusculaires, \ Sespoints d'attache sont appelés
\
primaires, aussi insertions.

sgconoares,
terttaires,
séparés
et maintenus Pour certains muscles
oar des cloisons fibreuses I'aponévrosese prolonge
àeplus en plus fines en un çordon fibreux
aponévroses. Une aponévrose épaisse par lequel le muscle
app€lées
enveloppe un muscle ou un groupe se rattacheà I'os
de muscle et permet leur glissemènt C'est le tendon.
les uns sur les autes.
La fibremusculaireest elle-mêmeforméede celrulcstrès alrongées: resmyoribrilrec.
chaquemyofibrillecontient,danssa partiecentrale,l'élémentèonhactilepiopremenidit : le srrc*tyle.
Cclui-cia un aspectstrié' desbandesiombrcsaltemantavecdes uanaespiusitaire.. t-" rt u.t*. de
(au très fort grossissemcnt), ccs bandes
apparaît forméede filaments:
- lesbandessombres,dc filamentsépais,renflésen leur milieu (composés
de myosine, variétéde protéine).
- les bandes,claires,de filaments
fins, reliés entre eux par lcur
partie centrale composés d'actine, autrc variété de prôtéinc.
Autrc repos, les filamcnts d'actine et de myosine sont dissociés.
Lors de la contraction musculairc, ils s'unissenl
se tractent mutuellement

Pour simplifier l'étude, on considère toujours


un des deux os fixe : .loint fixe"
et un des deux os mobile :,..point mobile',.
Le plus fréquemment, on décrit I'action du muscle
en prenant comme point fixe, I'os proximal
et comme point mobile, l'os distal.
L'os distal est alors supposé libre
à son extrémité.
Par excmple, le moyen fessier
va de I'iliaque au fémur.
Si I'iliaque ... or c'est souvent
est point fixe, I'inversc qui se oassc :
il fait l'élévation si I'on est en appui sur le fémur
latérale du fémur... (en station debout)
c'est I'os distal
qui devient point fixc,
... c'cst ce qu'on appelle et I'os proxirnal point mobilc.
une action le bassin fcra
en chaîne ouverte. une inclinaison latérale
sur le fémur.
C'est ce qu'on appelle
une action
en "chaîne fermée".

Ce livre décrira le plus souvent I'action avec point fixc proximal


et,
pour quelques muscles ou régions, y sera ajoutée I'action avec poini
fixc distal.

l9
élasticitédu muscle
En dehors de sa capacité (active) de contraction,
le muscle a une possibilité (passive)d'élasticité.

Par exemple : C'ost-àdire que I'on peut étirer un muscle,


les muscles situés dans une certaine mesure, en éloignant ses poinfs
en avant du cou d'insertion I'rn de I'aute.
sont fléchisseurs Pour cel4 on fait le mouvemeirt invcrse
du cou.. de I'action de ce muscle.
-\
SJ
- \
.N -t:
--\
\.
\ =

... ils sontétirés


lors de l'extensiondu cou. Y./ (',

\ , , ' '

Dèsquele musclecessed'êfreétiré,
il retouve sa longueurinitiale.
/^a
It(il r.
l , fr

formesmusculaires
[æs muscless'attachentsur I'os Un musclepeut avoir plusieurscorps musculaires
de plusieurs façons : (qu'on appelle"chefs")
commclc bioeps(dcux chcfs,voir p. 147),
- soit directem€nt par les fibres charnues lc triccps(trois chefs,voir p. 148),
lc quadriccps(quatrechcfs,voir p.238).
(en général, quand c'est rme insertion large)
excrnplc (voirp. 126),
: sous-scapulairc
Généralement, I'insertion proximale du muscle
- soit par I'intermédiaire d'une larne tendineuse est ap'pelée origine,
cxemplc : caré dcslombcs(voirp. 93), l'insertion distale est appelée terminaison,
exemplc: le musclcpsoas(voir p. 92),
ou d'un tendon origine sur les vertèbrcs,
exemplc : coraco-brachial (voir p. 129). terminaisonsur le fémur.

Il anive que le tendon passe Un musclepeut avoir plusieurs oigines,


sous rme bride fibreuse excmple : lc fléchisscurcommun supcrficiel
en cours de trajet desdoigtsnaft sur lc radiuset sur le cubitus(p. 176),
excmple : jambierantérieur
(voirp. 286).
etplusieurs terminaisons,
exemple : le musclc intsosscux se terminc
dc façon complcxe sur la prcmièrc phalange
et sur le tendonde I'cxtcnscurdu doigt (voir p. 180).

20
Les muscles ont des tailles et des formes différentes :
les faisceaux de fibres sont disposésde façon hès variable. Exemples
:

lc trapèze
est un muscle plat
dont les fibres
sont disposées
en éventail. Le biceps ---.,
brachial
(lr a la forme ]
lvl d'un long -=y
\:t fuseau.
/i ------?
Les muscles
\ profonds
du dos
sont courts,
disposes
en pctits faisceaux
le long
de Ia colonne
vertébrale.

selon l'orientationde leurs fibres et la dispositionde leurs insertions,


È= les musclesagissentdansune ou plusieursdirections.

Excmplc :
lc granddroit
de I'abdomen
a dcs fibres
orientées
dansune seulc
dircction.

Son actionest la flexion


du tronc en avant,
ù
----
Lc grandobliquc
a dcs fibrcs obliqucs,

à la fois la flexion,
I'inclinaison latérale
€t Ia rotation du tronc.

Les muscles longs sont souvent.ceux dc la cinétiquc. Ils cntraîn€nt un


déplacement important.
Lesmusclescourts,cn
)s courts, cn général
général profonds
profonds (dos,
(dos, picds),
pieds), intct"Ë;n;ipr;tài-6;l;
inrerviénnent plutôt dans l" pj"i.ion a"r-"io*"r",
;j;il;T:,:;jffi;ïn, or""o".
2l
mono'articulairc'
Onand un muscle financhitune articulation, il est applé
ùn ætion mobilise cette aûiculation, wtiquement'

: il est alors appelé polyarticulaire'


Mais un muscle foanchit souvent phs d'une articulation
ll mobilise donc plusieurs jointures'
i;."-igti*t, ii f"* f"it" le mouvement inverse de son action
sru ces différentes jointures' à la fois et en même temps'

Exemple :
le droit antérieur de la cuisse
franchit la hanche et le genou.

Il est à la fois
fléchissew de hanche
et extensew de genou'

Il sera étiré
par
- un double mouvement
d'extension de hanche
et de flexion de genou.

22
Quand on parle d'un mouvement
(exemplo : flexion de hanche),

- 19mgs9l9 qui fait le mouvernent est dit agoniste,


celui qui fait le mouvementopposéest dit a;tagonlste.

V
Exemple,
dans la flexion de hanche.
le psoas, fléchisseur, est agoniste.

Le grand fessier,
extenseur,
est antagoniste.

Desmuscles
antagorustes
peuvent travailler
en synergie pour fixer,
plusieursmuscles stabiliserun os.
effectuentensemble Exemple, le grand dcntelé et lc trapèzc
la mêrne action, moyen, dont I'action cst opDoséc :
ils sont dits l\rn rapprochc I'omoplate,'
synergiques. I'autre l'éloignc de la colonnc vertébrale.
Quand ces deux muscles
travaillcnt ensemblc
I'omoplate cst "fixée".

Exemple,
dans la flexion dorsale
de la chcville,
trois muscles travaillent
en synergic : jambier antéricur,
extenseurpropr€ du ler orteil,
extcnseur commun des ortcils.

23
à rapprocher ses points d'insertion.
Quand un musçle se contracte, il ænd

Tout ce qui va s'opposer à ce rapprochement


est appeléforce réslstante.

Exemple : flexion du coude


par un travail
des muscles fléchisseurs
à laquelle s'oPPosent
plusieurs cas
de forces résistantes.

- premiercas:
lc poids de I'avant-bras
(la Pesanteur)

(objc0
- deuxièmccas : un poids supplémentairc

- troisièmecas : la forcc d'un partcnairc

- quatrièmecas :
tensiondes muscles
opposésà la flexion
(les antagonistcs,
ici, lcs cxtenscun).

24
formesde contra,ction
Par sa contraction, un muscle peut entaîner un mouvement.
cependant le mouvement en question n'est pas forcémcnt fait par ce muscle. Il peut
l,être par d'autres forces.
Exemple : le grand droit de I'abdomen fait la flexion en avant du tronc (il rapproche
le stemum du pubis).

Ici, en position couchée,


c'est le grand droit qui fait cette flexion.
et le poids du tronc qui fait résistance.

Mais ici, en position debout,


ce n'est pas le grand droit
qui fait sette flexion :
c'est la pesanteur.

Le tronc chute en avant.

Qnad un mouvem€nt est fait


p le muscle actour de oe mouvem€nt
b cmtraction est dite concentr:lque.

Jl y a nppochement des insertions


anscurarres.
Autre exemple : ces deux personnagesA et B
hs I'exe,lnpleeir position couchée, se tractent mutuellement (en flexion du coude).
b d6sin correspond à une confraction
Nous observons A qui "gagne" :
mtrique des fléchisseurs du tronc.
rl y a contractlon concentrlque de ses fléchisseursdu coude.

25
--

(suiæ)
de contraction
formes
qui se déroule n'ost pas la sienne :
Il v a dcs cas oir un muscle travaille alors que l'action
son rôle est alors de fteinet I'action en question'
S*r rôle de frein, I'action se déroulerait plus vite'
""

Si I'on reprend l'exemple de la flcxion du tonc'

En position debout,
ce ne sont pas les fléchisseursqui font cette flexion,
mais la pesanteur.
Sans auôun travail musculaire,
cette flexion sera un€ "chute" en avant'

t
.'t

N,
i . r
/ .:.
br.''

Pour une flexion lente,


il faut une confiaction
des extenseursdu tonc,
qui 'tetiennent",
freinent cette flexion.

Quand u mouvement est freiné


par les musclesopposésà ce mouvernent,
ieur contaction est aPPelée
contnction excentrique.
ll y a étoignement des tnserûons musculairef '
(((
Exemple :
.A,"peid" et freine la traction de B
Il y a contractlon excenflque
de ses fléchisseurs du coude.

B
mouvcmcnt
. Exception faile pour les muscles drcit antérieureti*hio-jatnbiers, lors d'un 'grand
plié")'
aJnrii"i...ùinie hanchc ï g"""t ip"i t-emplc, s'accroïpir ou exécuter un
déplacemeat des pikZs or*'*", sans- changemen{ d"s longueuts musculalres'
1 v alors
car les anguiations de la hanche et du genou s€ compensent'

26
Il y a aussi des cas oir un muscle se conûacte sansqu'aucun mouvementn,ait
lieu.

flexion de cuisse (contractionconcentrioue


des fléchisseursde hanche),
puis maintien de la cuissed"ns cette position.

I
{
tl

t
I
,\
t t
I , Il n'y a plus de mouvement,
mais il y a une conhaction
(ici, des fléchisseursde cuisse)
pour rnarnfenrr Ia position.

Quand une attitude est fixée


par une contraction musculaire.
on dit que cette conhaction est statlque.
Les insertions du muscle ne bougenf pas.

A et B s'équilibrent : contraction statique.

ces différentsmodesde conEaction,en réalité,se combinsnt plus


le souvent,lon desmouvements.
Exemple-:si, en partantde no$tio1 précédente, I'on veut tendrele genou,
fa
il y aurafravail statiquedesfléchisseursde hanche+ havail Joncentriquedesextenseurs
de genou.
27
I
Lg tf0nc,est la partiecenrrale
du corps.
Nousne l'étudieronsquedanssonaspe.tlô.o-oteur,
sans
aborderlesviscères.

,to":,,."Tplit un doublerôle, lie a son ossarure,


,!," la
colonneqrertébrale :

D'une ppr, il peut gffectuer des mouvements courbes,


compa-rables à ceux d'un serpent d mètre ,"b;1;
la difference des membres qui ""ont ",des mouvements
angulaires,_comparablesà ceux à'.rr, -crr. pfi";;i d;;;
dri auxmobiliteide la colonne
"..teui"ii i"i additionne
vingt.six niveaux d'articulations.

D'autre part, I'axe vertébral contient lui.même


un a.xe
nerveux: la mo.elleépinière,et lesracin.r-rr.r,o.usesqui
en
sorrenr.La fragilitéd'une charnièrevertébr"i.
pas seulemenrau niveau articul"ir. -"i;;, "ËiËrËiri*
ces éléments
nerveux. Le tronc doit donc ê!r9 capabred';tig;;
Ë;
segmenrsvertébra'x er de les stabiliser,lo* d;
i;:æd;
et surtout desports de charge.

Ce double rôle estassurépar desmusclespour la plupart


polyarticulaires,
soitpr-ofo.àr,fbr-é, ;; iJ-ur.,ri
soit r.rp.ifi.i.lr, composanren généralËil;
9i::.,1"",
granoesnappes. de

Nous inclueronsdansce chapitresur- le tronc l'étude


bassin, celui-ci étant indissôciable d;^ du
mouvemenrs
vertebraux

29
morphalogiedu tronc : repèresuisibleset palpables

dcfæ,e:

\ fourchette stemale
ou crelx sus-stcmal
t \

sillon delto-pcctoral
sternum
\

région t ù \
mamalrc
ou pectorale

\' \ r a n g l e c ô t e s
ligne blanche / de Chamv ,/
/ "

espace
costo-

--.,_:piî:,1'::-1"I
antero-supeneure e
\ ,

pli
dc I'aine

\\\
^
l--.

30
dc fiofil:

-?
z
6
\=l

région mammaire
ou pectorale de dos:

trapèze
suffrieur

I I région
I1-- abdominale
ombilic

épine iliaque
antéro-suffrieure

région de I'aine
(
pubienne
apophyses
épineuses l'
relief des muscles spinaux i;
crête iliaque I
I
(1
fossettes
sacrées

sillon interfessier

sillon sous-fessier

3l
t

Les mouuementsglobaux du tronc


Grâce arx mobilités de la colonne vertébrale.
le tnonc peut effectuer des mouvernents
dans les trois plans étudiéspages8/10.

,, t {,
\
!
i\l
','',
l./

Ces mouvements n'ont pas la même amplitudc à tous les étages vertébraux,
en fonction de plusieurs facteurs qui varient selon lc niveau :
- la forme des vertèbres, /
- la hauieur des disques pâr rapport à ccllc des corps
(plus les disques sont épais, plus il y a de mobilité),
- la présencedes côtes (à l'étage dorsal, qui limite la mobilité), voir p. 58 à 63
q#
i-\

32
Ces mouvements sont à distinguer
de ceux qui déplacent
le tronc "en bloc"
sur les hanches.
Par exemple :
flexion de hanche Ils peuvent être entraînés
sans flexion par ceux des membres.
:\ du tronc. Par exemple :
abduction du bras.
entraînant le tronc
en inclinaison latérale.

'.: t\-,'
Le tronc peut aussiêtre le siège \f
d e m o u v e m e n t sd e ' . l \ \ \ (' /
trrnstrrton1 Jl \ \, L
comme dans le hulla-hop ;/ \ \'/
(appelés*isolations"
// \ \ ' \;
-.a-'ll1,nn en dan* // \ r
/l,lr" "'r,À\ etmime). ------; J
-
'a4-\-\
En avant. -\\
en arrière,
latéralement. \
Ilyaglissement \
des vertèbres.
F-g\
3rl Le déplacement
est minime
d'un étage à I'autre
mais la multiplicité dcs vertèbres
vv - \ \ir
- permet une certaine amplitude.

Tous ces mouvements


pcuventse combiner.
L]\à 1 v

Par exemple : / l
rotation,
extension, /
inclinaison Iatérale.
f ,
'l / 9 '/
la colonne qtertébrale,ou Ie rachis
columnavertebralie
Forme une tige osseusemobile
qui composeen partie le squelettedu tronc'
L'ensemble composeune série de courbes;
De haut en bas, sacnrm convexe en arrière, colonne lombaire concave
clle présente
en arrière, colonne dorsale çonvexe en arrière,
plusieurs régions :
colonne cervicale concaveen arrière'

la région
cervicale
vertobrae cervicales
(sept vertèbres)'

la région
dorsale
vertebraa thoraclcae
(douze
vertèbres
dorsales
ou
vertèbres
thoraciques), Ces courbesvarient d'un individu à l'autre'

De plus,ellessont
olusou moinsvisibles,
àtténuéesou accentuées
par la morPhologie
la région des parties molles :
graisse, muscles.
lombaire
Par exemPle:
vertebraa lumbales une personne
à fessiers tÈs déveloPPés
(cinq vertèbres), peut sembler
plus lordosée
ou'ùne autre à fessiers minces,
alors que lcur radio
oounait déceler
là même lordose,
comme c'est le cas ici.

Rr-\9 le srcrum,
o9 qACrUm

le coccyx, 06 co66Yqie.
.-

De face ou de dos, on voit que les vertebressont de plus en plus massives


au fir et à mesurequ'on descend,

CI Les vertèbresse comptentde haut en bas.


C2
cervicales Pour des raisonspratiques,elles sont souventnommées
C3 par leur initiale. Exemples:
C4 C7 : septièmevertèbrecervicale
C5 D3 ou T3 : hoisième vertèbre dorsale ou thoracique,
C6 L2 : deuxièrne vertèbre lombaire
C7 Sl : prernierevertèbresacréeetc...

Dl ou Tl
On nomme cyphoseou voussure
D2 ouT2 la courbure de la région dorsale
ou thoracique,
D3 ou T3 convexe en arrière ,1- -
(convexité qui peut être
Dl ou T4
pratiquement inexistante). l

v
)
D5 ou T5 / )
D6 ou T6
D7 ou T7
D8 ou T8
D9 ou T9
DlO ou Tl0

D l l o uT l l

Dl2 ou Tl2

LI

L2
On nomme lordose.
la courbure des regions
L3 cervicale et lombaire
(concaveen arrière).

La colonne vertébrale
est reliée à d'autres
parties du squelette :
crâne (occiput),
côtes,

3,q;9 sacrum
bassin (os iliaques).
t/
coccyx Pour des raisons pratiques, I'étude du brssln et celle
du thonr (côtes, stemum) seront incluses dans ce chapitrc
sur le rachis.

35
-t

la qtertèbre
vertebra
Chaque vertèbre présente l'arrière, ou arc postérleur.
deux parties principales : a16u9 vertebrae
I'avant, massif
ou corps vertébral.
Çorpus vertehrâe

comprend,de chaquecôté :

Le corps
est à peu près
cylindrique,
on lui décrit
six faces

Partant de la même zone, une saillie latérale :


Itapophyse transverse - procêgsus transversus

L'empilement des hous vertébraux


L'arc postérieur forme
a l'arrière du corps colnme un tuyau osseux :
délimitent Ie canal rachidien,
Ie trou oir chemine
vertébral la moelle épinière.
toramen vertebrale meàulla spinalie.
Vu de profil :
à chaque étage,
les pédicules
de 2 vertèbressu
l
(
foramen interuertebrale
par oir passechaque nerf I

issu de la moelle. )
I
Ceci, symétriquement,
de chaque côte
de I'arc vcrtébral.

36
Comment les uertèbressont unies
chaquevertèbre* est unie à la suivante par hois articulations :

/'è

A I'avant,
entre les corps vertébraux,
--/---;
Y s-l

A I'arrière se trouvent
lesarticulrtlons interapophysaires,
articulationes zigoapophyeealee
s€ trouve
Dg*, symétriquement,par étage.
le disque intervertébral ^ ..
Celles-ci sont formées
diecus intervertebralia
par les surfacesarticulaires
o \ l situéessur les apophysesarticulaires.
Les surfaces inférieures
de la vertèbredu dessus
correspondent
aux surfaces supérieures
Vu de dessus,
de la vertèbredu dessous.
le disque
apparaîtformé de deux partieÈ
- unepartiepériphérique:
I'rnnulus, ou :umeaufibreux, Ces surfaces articulaires
faitede lamellesconcentriques facies articulares
dc cartilage fibreux, . so1! petites,et serventplutôt
disposéescornme une hanche d,oignon. de guides pour les mouvements.
Elles sont revêtuesde cartilage
- une partie cenhale : le nucléus, ou et réunies
noyau,
c'est une zone plus hydratée, par une capsulearticulaire
formee capeulâ articularie
dc liquide et de nombreux
gélatineux. petits ligaments
(voir p. 39).

L'elrsembleest
comme un alnorfisseur
qx d fait pw suppofter
k Mximum de pressions
rçJ6 par les veftèbres (voir p. 42).

' exception pour


I'articulation atlas/axis, voir pagc 71.
37
les ligamentsde la colonnevertébrale
Trois d'entre gux sont comme des bandcs continues
çri vont de I'occipital au sacrum : - le ligament
vertébral
- le ligament commun
postérieur
vertébral
(LVCP)
commun
Ii4amentum
antérieur (LVCA)
lon4itudinale
li4amentum
poef,eriue
lon4itudinale anterius situé
situé à I'avant juste
descorps à I'arrière
vertébraux des corps
vertébraux

- le llgament
suréplneux,
li4amentum
aupraapinale
situéà I'arrière
des apophyses
épineuses

les deux demiers


sontdesfreins
de la flexion

&ii
è::ê

t:]2
du noyau discal.
-

Les autres ligaments sont discontinus,


et unissentles saillies des arcs postérieurs,d'étage à étage

Ente deux épineuses


se trouve le llgament interépineux
ligamentum interepinale

entre deux larnes


les ligamentsjaunes :
liqamenba flava

Ces ligaments sont élastiques


(on les franchit avec la seringuc
quand on fait unc ponction lombaire).

Ici, la vertèbre du haut est soulevée


Enhe deux apophysestransversessuperposées pour montrcr ces ligaments.
se aouvent des llgaments intertransversalres
Iiqamenta intertransveraaria

Les surfaces

:iir'J
/,r^-j
r / , 1 des apohysesarticulaires
, lr I
t l t \ sont reliéespar rme capsule
qui s'insèresur leur pourtour. t'l
'.\,

V Celle-ci
est renforcée en dedans ) r
\

ttn*,rM par des prolongements


du ligamentjaune,
et en arrière
par un ligament posterieur. I'J
_--//
, / l
--,, l
|
I

Tout étant représentéici côté droit.

C- ) l
t
Les inclinaisons latérales du rachis
mettent en tension tous ces ligaments
côté convexe.

D'autrcs ligaments existent, particuliers à chaque region.


Ils seront étudiés avec ces régions.

39
-t

l.esqtenèbreslors des mouuements


On peut voir la colonne verté-
bale comme une successionde
regments fixes (les vertèbres) et
& segmentsmobiles (ce qui unit
les vertèbres enbe elles : dis- Dans la flexlon, B basculevers I'avant,
ques, articulations inter apophy-
saires). Les apophysesarticulaires supérieuresglissent en haut
et en avant sw les inférieures.

Le nucléus
se déplaceun peu
vers I'arrière le disque est pincé
en avanl
baille en anièrr

Les lames et les épineuses


s'écartent.
Tous les ligaments
situés en arrière
du corps vertébral
[æs mouvernents des vertèbres sont mis en teirsion.
s'additionnent.L'ensernble a
ainsi une mobilité en courbes
qui ressernbleun peu Drns ltextenslon
à celle d'un serpent. c'estI'inverse: B basculeen arrière.

Cepcndant,
cettcmobilitéestrépartic
de
hçon inégulièrc en fonction de la formc
Les apophyses
dcs vcrtèbrcs, qui change à chaquc articulairessont Le disque
rcgion, comme le montrcra l'étudc dc la en fort bailleen
colonnc par régions. contact avant
est pincé
€n
arrière,
On peut observer ce qui se passe
cotre les deux vertèbres lors des
mouvements, dans les trois plans le nucléus se déplace un peu vers l'avant
décrits pages 8/10.
On srpposera :

Les épineuseset
les lames
SE rapprochent
I

Tous les
A
ligaments
situés
à l'anière
du corps
vertébral Le ligament vertéb'ral commu!
sont détendus antérieur est mis en teirsion,
40
Côté convexe,
Dens les inclinaisons latérales: il y a disjonction
des apophyses articulaires
A bascule
htéralement . .?vec glissé divergen!
les hgamentssont tendus.
surB
et baille côté convexe.
le disque
se pince Le nucléus se déplace
côté concave côté convexe.

Côté concave
c'est Ie
"ontriir.

Dans les rotatlons :

les fibresdu disquesonten torsion.

Or les directionsdesfibres se croisentd'une couchesur I'auhe


g: qui qi! qu'unecouchesur deuxest mise en tension,
I'auhe détendue.

Du fait de la torsion,il y a à la fois


mise en tensiondes fibreset dirninutionde hauæur
donc légèrecompressiondu nucléus.

Tous les ligaments sont mis en tension.

4l
TT
::

estun lmortisseur
Ledisqueintnrvertrbral
Les Dressionssont reçuessur le corps vertébral
par f intermédiairedu disque'

T!,"ô),,
t Le nucléus tendà répartir ces pressions dans toutes
Les fibres de I'annulus sont alors
;"ilil;
mises en tenslon'
les directions'

i"coit aonc des pressionsverticales et horizontales'

L'ensemble compose un amortisscur fibro-hydraulique


ri l K-i-)l/r ,7 , qui fonctionne parfaitement s'il est étanche'
prématurément'
Mais le disque est fragile et tend à vieillir
du fait de mauvaisesconditions mécaniques:
y a souvent addition
àun, iu ,tutiqu. comme dans le mouvemint, il
de pincemenis, de cisaillements, et d'hypercompr€sslons'

L'annulus Pésente
alors des failles
par lesquelles
-peut mlgrer
le liquide du nucléus'
Ceci est surtout genant
r1 lors des flexions (en avant) :
le disque est Pincé €n avant,
baille en arrière
/, (voir p. 40).
Le liquide m'gre \
vers |'arière* et venir
Peut
comprimerles élémentssituéslà :
- mise en tension du ligamettt vertébral cofilmun postérieur'
chroniqueou brutale (c'est alors le "lumbago")
- des élèmentsnervettx situés dansIe canal tachidien'
bas,
""-i*ttiôn
*-p"ii"rrri", du nerf sciatiquà oont les racines sortent au niveau lombaire
le oir les chargessont les plus fortes'

C'est pourquoi il faut éviter De même, il faut maruer


la flexion vertébrale avec beaucouPde Prudence
en charge les flexions vertébnles lombaires
tors du fdnsport d'objets lourds' (en charge) dans toutes
7/ les techniquescorPorelles.

il faut alors fléchir


aux hanches
et aux ggnoux.
/.

)\
\ \.\\
\

' Cc phénomènc Pouvant aller


irsou'à la hernle dlscale
nucléus'
iui'cs cn fai! une hernie du
le bassin

j=

/%
û--e

ou pelvis
ou ceinhtre pelaienne
C'est un anneau osserD(formé principalement par frois éléments
:
lc rrcrun à l'arrière, et les deux o, ili"qoe,
fégU"*Àip*l"io".yrl.

0/
Si on ajoute les muscles qui occupent la basc de
l,anneau
(muscles du plancher pelvien;,
I'enscmblc a effectivement ta fotme d,u; ba;;iL
'l
qui reçoit le tronc
et Ie poids de la prtie superieùe du coms.
Mais c'est égalcmenfle lieu par leqûel
les fémurs s'articulentavec-le tronc :
lc bassin est ainsi un élément de tansmissioi
d;;;;;;;;.
pressions dues au poidj
du corps
ot contrc-pressions vcnant du sol
par lcs membrcs inférieurs.

43
(suitc)
lebassin

La forme des os délimite


un grand bassln en haut

et un petit bassin en bas.

I i '
L'orifice supérieur du petit bassin

lesos dubassin :
l'iliaque ou os iliaque
06 coxâe
C'cs un os plat dont les deux parties supérieure et inférieure
sont en torsion I'une sur l'auhe 1unpeucommeunehélice).
ll est forrré chez I'adulte par la fusion
dcs trois os primitifs : I'ilion, I'ischlon et le publs.
Ccur-ci sc réunissentau niveaud'un cartilageen forme d'Y,
ctaûé sur lc cotylc.

Oo lui décrit deux faces (interne et cxterne),


er quatre tnrds (supérieur,inférieur, antérieuret postérieur).
Sur la face ext€me de I'iliaque, on voit :
le bord supérieur,
ou crête iliaque
crista iliaca

,//t
' / I' \
\
/ la partie supérieure,
I concavede bas en haut,
\ c'est la fosse iliaque externe
,' fossa iliaca /

à la partiemoyenne,
une zoneen forme La partie inférieure est
de sphèrecreus€. comme un arc osselx,
C'est le cotyle entourant ur tou appelé
ou acétabulum,
foesa acetabuli le trou obturateur - foramen obturatum
qui reçoit la tête du fému
(voir p. 202) la région antérieure
estle publs

la région postérieure ... ente lesdeux:


est l'ischion... labranche ischio-publenne

Le bord antérieur
présente une succession
de creux et de saillies
notamment :
l'éplne iliaque antéro-supérieure,
\ opina iliaca anterior euperior,
\ partie la plus avancéede la crête iliaque,

l'épine iliaque antéro-inférleure


epina iliaca antcrior inferior

I l'épine du pubts.
tuberculumpubicum

45
-I

(suite)
Iebassin

Sur un bassin vu de 3/4 dos,


on voit le bord postérieurde I'iliaque,
qui presentedes saillies et des creux,
notaû[nent :

Y/\(
l'épine lllaque postéro-inférieure
apina iliaca posterior inferior

," *lJ!" l.n"o."oJ


S,iùo"

la tubérosité ischiatlque
tuber ischiadicun (partie coudéede I'ischion).
C'est I'os sur lequel on s'assoit

46
Sur la face inteme, on voit :

,K
- la fosse iliaque externe
foEsa iliaca

- une crête oblique :


ft\
la ligne inominée
linea arcuata
qui forme la limite
entre petit
et grand bassin

une surfacearticulaire situéeà l,avant du pubis,


en forme d'ellipse
recouvertede cartilage\
qui permet I'union avec le pubis oplosé
, fuciea eymphyeiatis

- L'articulation e,ntreles deux pubis


s'appelle la symphyse pubienne
eynphyoia pubba.
. Enhe les deux suriaces eiiste
wr frbro-cartilage en forme de coin.
qui adhère aux
facettesarticulaires.

L'ensemble est recouvert


par un manchon fibreux,
renforcé pax quatre ligaments :
antérieur, postérieur, supérieur
et inférieur.

C'cst unc articulation peu mobile,


pcnncnant sculement de petits jeux
de glissement,
cornpressron et de torsion,
5_
Èllc s. distend lors de I'accouchement.
p.flnetbnt I'agrandissementdu
cercle pelvien.
rtr

l.aformeetlesproportions d'unepersonne
du bassinuerient dl'autre
(indépendamment des pathologies)
quelques exemples
- de dessus, le détroit supérieur peut avoir

une forme arrondis .. ... ou aplatic

ou transversalement

- de profil, on voit que la concavité du sacrum


peut êtr€ plus ou moins accentuéc,
lc pubis, I'ischion ou I'ilion
plus ou rnoins déveloPpés
(ici, lc sacrum des deux bassins a été placé
dans la même inclinaison)'

- de face,on voit que l'écartement


entrÊdeux tubérositésischiatiqucs
est plus ou moinsgrand.

au sol'
Ces variantes expliquent en partie les difiérentes sensalronsde repénge du bassin,cn particulier lors d'cxercices
La crête sacréc,èt ies épineô iliaques postéro-supérieures,très saillantes chez certaines personnos,
p"".7l"r et* douloo."usË. e I'appùi, ce qui constitue une gêne pour les exercices corporels sur le dos, ou les roulades au sol.

Le bassin est différent


chez I'homme et chez Ia femme
\ !
1-]--+
\ \ l
principalement :
on voit que le bassin de I'homme
bassin féminin
\w )lr"
æt plus étroi\ /o\ \r
celui de la femme plus large,
les détroits supérieur et inférieur
sont plus larges chez la femme.
\k\ I L \

Ces difiérences sont en raPport


avec le rôle du bassin féminin bassin masculin
dens la gestationet l'accouchement

48
Le bassinest parfois appelé ..ceinturepelvierure,,.
En anatomle,on appelleceinhrresles ensemblesosserlx
et articulaires
qui permettent le rattachementdes mernbres au tronc.

)l Les deux ceintures


En haut, situéc au sommet des côtes.
Ia ceinture-scapulaireest formée du stemum,
des deux claviculeset des deux omoplates.
Elle assure le rattachement
desmembressupérieursau ronc.
Elle est caractérisée
par sa mobilité.
Elle n'est pas reliée
articulairement

1./r à la colonne vertébrale,


mais à la cage thoracique.
)ô!
"\ \-j, , _-Z^ l1
Elle est étudiée .À--{f7',
dansles pagesll0/115.
/

'-4!
,.
4i i^
I
44 \ r( ( "
3l r'Q

En $s du tronc, Ia ceinture pelvienne, ou bassin,


est formée du sacrum et des deux os iliaques.
Elle assure le ratùachement
des membres inferieurs au ûonc.
Les articulationsenke ces os sont peu mobiles,
9e qui lui donne une caractéristiquéde sabilité.
Cette ceinture est reliée au honc
par I'articulation sacro-lombaire.
qui I'unit à la colonne vertébrale.
Elle est étudiéedans ces pages(43153).

49
---

le SA'CfUm est I'os médian et postérieur


du bassin, situé entre les deux iliaques.
A peu près triangulaire,
il représentela fusion de 5 vertèbres
dont les élémentssont reconnaissables.

Sa face supérieureprésente :
au centre,le plateau sacré - basis oeoie sacri
(face supérieure de la première vertèbre sacrée),
sur lequel reposele disque L5lSl
et la 5e vertèbrelombaire.
En arrièredu plateausacré: le canal sacré,
canalie sacralis
qui fait suiteau canalrachidien.
Le bord antérieur du plateau
s'appelle le promontoire- promontorium
C'ost lui qui forme, à I'arrière,
le déûoit supérieur.
Latéralsmenton trouve les ailerons sacrés.
ala aacralis

La face antérieure du sacrum est concave ;


au cenûe, on reconnalt la forme des corps vertébraux,
séparéspar des crêtes horizontales
lineae trangversae
représentantles disques.

Latéralement, sur cette face, on trouve


les trous sacrés antérieurs
foramina sacralia anteriora
prolongésen dehorspar des rainures
(là sortentlesbranches
antérieuresdesnerfssacrés).

plateau

O---==:-(\

50
La facepostérieureest convexe.
Sur la ligne médiane,on y touve
la crête sacrée(fusion des épineuses)(l)
crieta çacrails meàiana.
Puis, symékiquernent,de chaque côté,
la gouttière sacrée(fusion deslames)(2),
la fusion des apophysesarticulaires qui forment
les tubercules sacrés postérieurs et internes (3).
crista eacralis intermeàia,
puis les trous sacrés postérieurs (4),
foramina sacralia dorsalia,
par oir sortent les branchespostérieures
des nerfs sacres.
Puis les tubercules sacrés postérieurs et externes(5)
crista sacralie lateralia.

La face exteme est


f, \\
vaguement triangulaire.
On y houve
une surface articulaire
en forme ,27
't)
de croissanl
/
un peu concave : ,, /,t
la facette auriculaire
ou aurlcule
facios auricularis (
du sacrum. I

\ e,1, t \

'4 ,)
Ê:S\r rf
;{}3 , , b
I )r;

le coccyrx, Le coccyx
oe coccy4ia \
est un petit os triangulaire
representant
la fusion de 3 à 5 vertèbres.
\,Y,/ est articulé
avec le sacnrm
par une surface
de forme ovale
Mais celles-ci ne sont et maintenu pâr
pas reconnaissables. une capsule et
des ligaments
(cette articulation
est souvent soudée).

51
t

I' arti cul ation sacr o-iliaque


met en présencelss deux "auricules"
situéssur I'iliaque et le sacrum.

La forme osseusepermet
des mouvernents
intéressantles trois os à
la fois et qui sont appelés
nutation et contre-nutation.

surtout
v dans leurs
ç parties Dans la nutation.
les ailos
le plateau sacré iliaques
bascule en avant
et en bas,

aâwK \\'
F(tu pont" )
,'du sacrum/ ,
basculeen/ .'

les ischions
s'écartentde la ligne médianc,

ilyadonc diminution
de Ia distance entre
Ie promontoirc
et le pubis, et
augmentafron
de la distance
entre la pointe
\ du sacrumet le pubis

En resumé : dans la nutation. les deux diamètres


du détroit inférieur s'agrandissent et le détroit
les ischions s'écartent. supérieur est diminué d'avant en arrière.
Ceci agrandit la distance
d'un ischion à I'autre.

52
Le mouvsmcnt invsrse
est la contre-nutation.
Le plateau sacre
bascule en arrière
et en haut.
La pointe du sacrum
basculeen bas
et en avant,
les ailcs iliaoues Le détroit supéricur est
s'écartentde-la ligne augmenté d'avant en arrière,
médiane, et lcs deux diamèhes
les ischions du détroit inféricur
s'en rapprochent. sont diminués.

Ces variations de dimension entre lc détroit supérieur et I'inféricur


se produisent en particulicr lors de I'accouchement :
au début de l'engagement correspond une contre-nutation
et à la périodc finale (dite d'expulsion), corrcspond uno nutation.

les ligaments
de la sduo.iliaque
L'articulation
est maintenue
par une capsule et un réseau
/" --- très puissantde ligaments :
:-.r/.77:'- 2 faisceauxà I'avant (non représentés),
en bas, le petlt llgament sacro-sclatlgue
li1amentum aacroapinale
et le grand ligament sacro-sclatlque
liqamentum sacrotuberale,
qui relient les côtés du
sacrum aux ischions,
(ccs ligaments tendcnt à
freiner la nutation).

/ r
/ \

en arrière,
.6; \l
n
une série
de 5 ligaments
qui relient
ai
les apophyses \
ùansverses lombaires
et sacréçs* à la partie postérieure
de la crête iliaque :
'I"" I

\
'

les ligaments illo-conjugués sacrés.


liqamentae sacroiliaca àorsalia
(ccs ligaments tendent à frciner lc mouvement de contre-nutation)

' Les
apophysestransverses,sur le sacrum, sont les tubercules sacrés postérieurs et internes.

)J
!

la colonnelombaire
columnalunbale
fait suite au sacrum,
elle est concave en arrière.
C'est la région dite "des lombes",
entre bassinet cage thoracique.

ù\
Â\r I \i la uertèbrelombaire
vertebrâ lumbalio
est massive.
d'autant plus si elle est situéebas
dans la colonne lombaire.

Le disque est épais, il fait un tiers du corps,


c'est un facteur de mobilité.

Le corps vertebral est volumineux,


de coupe ovalaire,
concave en arrière,

(vertèbre lombaire L'apophyse transverse


vue dc dessus). est longue
(appelée"costiforme"),
processug cogtari
sur son extrémité
se trouvc un tubercule.
54
Les apophysesarticulaires En haut, elles ont
dépassenten haut et en bas une forme de cylindre creux
le corps vertébral, avec ,-;7 qui regarde en dedans
une partie centrale (un peu en arrière),
réduite : I'isthme.

(vertèbre lombaire
vue de dos) en bas,
une forme de cylindre ptein
qui regarde en dehors (un peu en avant).
Ces surfacescorrespondent
à celles des vertèbresvoisines
et-s'emboîtentd'étage à étage.
Elles permettentdes mouvements
de flexion,

Les surfacesarticulaires
sont verticaleset assezsagittales(l) :
d'extension,

on voit
qu'elles forment
commedes
butéeslatérales,
ce qui lirnite
prcsque complètement
Ies mouvements
de rotation.

(l) : (sagittalespour les lombaires


supérieures,de plus en Résumédes mobilités : bonne amplitude en
plus frontales vers les lombaires inféiieures,
et toui à fait flexion-extension, en inclinaison iatérale.
rrontalesà Ia jonction lombo_sacrée).
très peu en rotâtion
55
Entre le sacrum et la cinquième lombaire.

la jonction lombo-sacren
ontrouve
arbiculatio IumbosacraIio
Caractèresparticuliers :
le plateau sacré
\Z-\-----'//
\.r est incliné vers I'avant
\\.- - 11 (plus ou moins,

\3) selon les perconnes.


Il existe de grandes variations).

--4.YP--< Le corps de L5
et le disqueL5lSl
sont un peu moins
hauts en arrière
qu'en avant.

L'ensernble I
est donc disposé n
en courbe concave en arrière. P

Lcs surfaces q
des apophysesarticulaires à
sont dans un plan presque frontal.
c
Particularité de la statique à cet étage le
lc poids du corps arrivant sur L5
se décomposc cn deux forces :

ir,# -:.
:i*;/
ttï \ / une qui tend à la laire glisser en avanç
comms sur un toboggan.

Si lc platcau sacré cst trcs incliné.


la deuxièmc force p€ut devenir très importante.

L5 est alors "moins posée" sur le plateau sacré,


et davantagc retenue
par la butée des apophyscs articulaires à I'anière.

Ces pârticularités dc statique


conccment également l'étage entre L4 ct L5.

56
L4 et L5 sont mainteirues
indirectement sur le sacrum
par des ligunent ilio-lombaires,
qui vont de leurs apophysestransverses
à la crête iliaque.

Ces ligaments limitent notablement De profil,


les mouvementsd'inclinaison latérale. on voit que ces ligaments
se dirigent vers le bas
I'inférieur vers I'avant,
le supérieurvers l'arrière,

le supérieur se tend donc


en flexion.
et I'inférieur se tend
en extension.

57
?

la colonnedorsale la uertèbredorsale
columna thoracica
correspondà la région des côtes.
elle comporte douze vertèbres
appelées vertèbres dorsales
ou vertèbres thoraciques.
Le corps
de la vertèbre
dorsale
est cylindrique,
à coupe
à peu près
circulaire.

Les surfacesdes apophysesarticulaires


En épaisseur sont arrondies,planes,
le disque
fait environl/6 du corps: (un peu en haut et en dehors),
il est donc mince
ce qui limite
la mobilité

Les inférieures
regardent en avant
(unpeuenbaset endedans).

Ies permettent et guident


les mouvementsde flexion,
extension. et inclinaison latérale.

Ces facettes
se situent
sur la
courbe
d'un
même cercle
dont le centre

ô
Itr'( serait celui
du coçs
vertébral.

r i
Ceci favorise
Sur les faces latérales les rotations.
des corps, à I'arrière,
se houvent des surfaces articulaires,
destinéesaux côtes : unecn haut,une
sur les vertèbresT2 à T9. une au milieu,une en bas une seulc
sur la vertèbrcT1, sur les vertèbresTll et Tl2.
58
Les lames sont aplaties, rectangulaires,
plus hautesque larges,
elles se superposent
coûlme des tuiles de toit.

Les apophyses transverses


sont de longueur inégale :
plus longues dans les dorsales hautes
que dans les dorsalesbasses.
Sur leur face antérieure
se trouve une surface articulaire
correspondantà une côte
(sauf sur Tl I et Tl2).

Les apophyses
épineuses
sont allongées,
très obliques
vers Ie bas
(sauf sur Tl l-Tl2),
limitant
par leur r€ncontc
I'hyper-extension.

Résumé des mobilités :

Dans la colonne dorsale, tous les mouvements sont possibles,


mais très limités par Ia cage thoraciquc
qui s'attachc sur les vertèbres.

Ceci est vrai surtout pour les vertèbres Tl à T7


(région entre les omoplatcs) dont les côtes sont reliées
presque directement âu sternum, on avant.
par un court cartilage.

Lcs vcrtèbres T8 à Tl0 supportent lcs ..faussescôtes-,


déjà plus libres en avant :
lcur relais au sternum sc fait par un cartilage plus long,
rattaché lui-meme au cartilage de la 70 côte.
Leur mobilité est donc moins entravée.

Enfin, les vertèbres Tl I et Tl2


portent des côtes "flottantes",
non reliées au stemum.
Elles sont une région charnièrc à grande mobilité.
59
t l
Ld ca,getnoracrqu.e est composéede vertèbres dorsales en arrière,
des côtes- du sternum en avant.
thorax
Ie stewtum os gternum
est un os plat, situé
à I'avant du thorax,
il est en trois parties :
le manubrium Le haut
du manubrium
s'articule
avec la clavicule
(voir p. ll0),
le corps I
\j
puis les bords
latéraux
du sternum
présentent
\ 7 échancrures
tl qui reçoivent
les 7 prerniers
rl
'lt cartilages
costaux.
I
\

n'existe pas toujours

les côæs Chaque côte comporte La côteestcourbée


dc troisfagons:
coatae
sont des os allongés,
aplatis et courbés. - pardessus,
la tête on voit quc la côtc
a uneforme
Leur forme leur donnel'élasticité d'ansede seau,
pour les mouvements
nécessaire le col
dc respiration.
la tubérosité

La côtc est comine


une lame courbée
- pat en avant 'sous tension",
/
on voit quc les bords (cn chirurgic,
la premièrc côte formentun S italique,
- un corps est la plus petite
lorsqu'on pratique
unc "stemotomie',
clle cst aplatic ouverturc du
de haut en bas. sternum,
on voit les côtes
s'écarter).

- une extrémité - un fragment


de côte "déroulé"
antérieure montrt
correspondant une torsion
au cartilage costal axiale.

!i
*
_E-
Chaque côte s'unit par nois points
à deux vertèbres :
deux surfacesstu la tête,
correspondant aux
corps vertébratx,
une surface sur la
tubérosité correspondant
à I'apophysetransverce
(voir détail des vertèb;cs plus loin)

exception pour les côtes


1, ll, 12 qui ne s'attachent
que sur un corps vertébral,
et les côtes I l, 12, qui n'ont
pas d'appui sur I'apophyse
transvers€.

Chaque articulation est renforcée par de nombreux


potits ligaments.

Ici, les articulations


sont représentées
écartées

En avant, chaque côte se rattiacheau


sternum par un crrtllage cost&l - cartila4o costalie
Celui*i augmenûel'élasticité de la cage thoracique.

Les sept premiers sont courts,


ils s'atùachentdirectement sur le sternrun.
C'est la région des.côtes vraies,.
I,es 3 cartilagessuivants,plus longs,
s'attachentsur le 7c. C'est la region
des "faussescôtes", plus mobilé.

Enfin, les deux dernières côtes


n'ont pas de cartilage,
ce sont les côtes cflottantesr.

6l
F

'mentsd'une côte
les mouqtements sont comparablesà
d'une ansede seaa
en arrière,
la côte pivote Ils modifient
autour d'un axe passant le diamèhe
par le centre du thorax.
des deux articulations :

- celle, double, qui se touve


sur le corps vertébral.
- celle qui se houve
sur l'apophyse hansverse.

Or ces deux articulations


ne sont pas orientées de la même façon
suivant les étages du thonx.
Et ceci influence les mouvements de la côtc :

dans les dorsales supérieures, , , \


I'axe est presque fontal,
le mouvement de la côte
se fait plutôt
!)t
d'avant en arrière.
Quand la côte s'élève, \(
Ie diamètre sagittal,
du thorax augmente.

* dans les dorsales inférieures. J./ 1


I'axe est presque sagltfad
le mouvement de la côte
se fait plutôt latéralement
Quand la côte s'élèvc,
c' esl le diamètre frontal En avant, \\
du thorax qui augmente. la côte est reliée \'
au stornum par le cartilage
costal (no I et l0) dont l'élasticité
permet une certaine amplitude.

La disposition de cc cartilage varie


selon les étages.

Son élasticité pcut diminucr avec l'âge,


ce qui diminue d'autant
la mobilité du thorax.

62
Lors de l'inspintion costale, Lors de l'expintion costale,
it y a élévation descôtes, c'est I'inverse :
donc augmentation du diamète il y a abaissementdes côtes.
sagittal du thorax haut donc diminution
et du diamètre frontal du thorax bas. des diamèûes sagittal
et frontal du thorax.
Le cartilage costialsubit une torsion
sur lui-même. Le cartilagecostal fr.)>-l<,
se détord. \Y-<J
æ

@
Les mouvementsdes côtessont liés
rur mouvements de la colonnedorsale
(et inversement)

/:) \
\J)r
- la flexion dorsaleentralne
une fermetue des côtes
/l\
en avant
I I
I

---,^,

-dans les inclinaisons laténles,


côté convexc,
les espaces intcrcostaux
s'élargisscnt,
I'ensemblethoraciquc sà dihtc.
Côté concave, c'est le contraire.
- dans les rotations.
la côte recule
du côte de Ia rotation
avancc du côté opposé.

63
------

entre les colonnes dorsale et lombaire on touve

Tll
la j onction dorso-lombaire
dont les mobilités sont particulières.

La douzièmevertèbredorsale(Tl2) a les caractères


d'une verêbre dorsale dans sa partie supérieure.

Dans sa partie inférieure, elle est de type lombaire.


avec, en particulicr :
T12 - une épineusc courte, permettant une bonne amplitude d'extension,
- des apophyses articulaires en forme de cylindrc plein,
de type lombaire, permettant très peu de rotations.

r,/ ,/) I
Entre Tl2 et Ll on a donc les mobilités
de la région lombaire :
- bonne flexion-extension,
- bonne inclinaison latérale.
- hès peu dc rotation,

LI
Entre Tll et Tl2 on a les mobilités de la région dorsale,
amplifiées par la liberté que laisscnt les côtos flottantes :
- bonne flexion.
- bonne extension
(l'épineuse dc Tl I est très courte),
- bonncs inclinaisons latérales.
- et bonncs possibilités de rotation.

En partantdu basde la colonnc,


Tllnl2 est ainsi
premièrecharnièrerotatoircimportantc.

qui seraparfois
"sursollicitée"
(dans certains mouvements
de rotation forcée).

I //v
rg/,/
l,;' I
'l/
I )t /
/ ï .

&
lA colonne CervicAlgforme le squelette
ducou
columnacervicalie La colonne cervicale sous-occlpftale,
On l'étudiera en deux régions : formee
par les deux premières vsrtèb,res

Cl ou atlas,
qui se houve juste sous le crâne.

<eù
,4,
7v7'--
il \\
C2 ou axis,
Ëlles ont unc formc ct un fonctionnement
particulicr, et s€ront étudiécs séparrmcnt.

'\
{,< li-f La colonne cervlcale brsse.
(di/u^t
I \n de C7 à C3,
où les vertèbres
ont les mêrnes caractéristiques.

\.êr,\
ft4:'l
tt l;
uI

65
la uertèbreceraicale vertebracervicalie

Le corps de la cervicale

\\
\
-*1r^ Les disques
font un tiers
des corps
(ils sont donc épais).

Ces deux dispositions


ù permettent une grande mobilité.
'//;.-_'--==-, La forme rectangulaire des corps
limite un peu les inclinaisons latérales.

)]",i ,\

Détail :
les faces supérieuresdes corps
<,v(
sont relevéessur les côtés.On ap'pellecela
les "apophysesunciformes", \,{/\.- ll|wî-/'
et les faces infériewes sont échancrées
de façon correspondante.
//.--
/r
// $'N
Cette forme osscuse permet,
en mêmc temps que la mobilité, unc grande stabilité.
\
Les corps sont "calés" latéralement. ù\--
De plus,les facessupérieures
sontun peuconvexes,
inclinéesvers I'avant.
Les faces inférieures sont un D€u concaves.
inclinées vers I'anièrc.

Les épineusessont de longueur variable :

Celles de la
région moyenne
sont courtes,
en particulier
celle de C4 ...
... ce qui favorise
le mouvement d'extension

par contre, ce mouvemçnt


est plutôt limité en bas (C6, C7),
car là, les épineusessont longues
et constitue,ntun frein.
t:

È
66 4
!

e
L'apophyse transvers€
oaît de deux racines :
une sur le Lcs transverses
côté du corps, sont larges et
et une limitent par
leur renconte
sur le pédicule.
les inclinaisons
latérales.

Ces deux
racines
limitent
')) un orifice :
le trou transversaire,
roramen trangversarium
puis se éunisseirt,
en dehors, formant une petite gouttlère
ofr passele nerfrachidien,

I i, Les apophyses
I Lcs apophyses articulaires:
I transverses..
\' cervicales\
les facettes /1
supérieures

Ir\r
sont donc-,,
"pcrcées",livrant regardent
passagc(sauf C7) |' en haut.
à unc artèrc: --
I'artère vertébralc.
et en arière,
qui irrigue en partie
I'encéphalc.
Ccci expliquc
I'importance
particulièrcd'un
bon alignement les facettes
de la colonne inférieures.
ccrvicalc, regardent en bas
^ \
eÎ 0n avant

Elles sont inclinées


à 45o, et de ce fait, I'inclinaison
toujours d'un peu de rotation :

c1 effeç si I'on regardc la vcrtèbrc du dcssus,


du côté de I'inclinaison, la surfacc articulairs
se déplacc en bas et un pcu cn arrière,
Du côté opposc à I'inclinaison, elle se déplacc cn haut,
et un pcu on avanL
La conjonction dc ces deux mouvcmcnts
produit la rotation.

En résumé : Les mobilités de la colonne cewicale


basse sonf importantes en tlexion, extension, en
rotation, moins en inclinaison latérale.
67
la colonng soùt's'occipita,lg partiela plushautedela colonne
""ila cervicale
c'est la région oir se produisent les mouvements indépendantsde la
tête
comme un "oui" et "non" légers.

Elle est formée de deux vertèbresparticulières: I'atlas et I'axis.

l'atlas
C'est la premiàe vertèbre En fait, elle n'a pas la forme d'une vertèbre
en partant du haut. mais celle d'un,anneauosseux.
renforcé par deux massifs latéraux :
les masses ma99A
la partie avant est I'arc antérieur
latérales lateralis
arcue anterior atlantie
(atlas n'a pas dc corps) atlantis

en
dehors
la partie arrière est I'arc postérieur des masses
arcue poeterior atlantis latérales,on
(atlas n'a pas d,épineuse) houve I'apophyse
transverse,
I'anneauest divisé en deux volumineuse, percée
par le ligament transverse dratlas. d'un tou oir passe
li4amentum tranevereum atlantie I'artèrevertébrale.
qui s'attacheà I'intérieur
des masseslatérales.
La partie antérieure
entoure le pivot
de la vertèbre
txls
(voir plus loin).

.u

-J1 '/' r
/ "r ,
Le dessuset Ie dessousl

La partie postérieure sont des surfaces articulaires


est le trou vertébral. t par
tor lesquelles
resqueiles atlas
allas ss'unit
un
\- en haut avec I'occipital,
où passela moelle
épinière.

68
L'occipital
est un os situé
à la baseet à I'arrière
t
du crâne

,)
Il est percé d'un kou : le trou occipital,
qui est dans I'alignement du canal rachidien,
I et par lequel passela moelle épinière. \ {
\ (
r l
\")r
I
/L.
.\.=

De chaque côté de c€ trou


se touvent detrx surfaces ovalaires,
convexes,recouvertesde cartilage,
le dessusde chaque
qui correspondent
masselatéraled'atlas
air\ masseslatéralesd'atlas :
est également
ics condylesde I'occipital
-c4àvli ossie occipibalie fl] >-r'=--l une surface ovalaire.
mais concave.
recouvertede cadilage.

:cutcs ces surfaces sont situées sur la courbe d'un même cercle. dont le
--srrre se trouverait dans le crâne. L'ensemble est donc comme une
pnion de sphère pleine, s'articulant avec une portion de sphère creuse.
Ccci permet, mécaniquement,des mouvements dans tous les sens. Mais
c: fait, les surfaces sont limitées, ressemblant à des "patins" dirigés
:'tvant cn arrière : aussi,
les principaux mouvements
se font
en flexion extension
(oui, oui),
les autres étant
puissament freinés
par les ligaments.

Atlas est maintenue


\ -,\ sous I'occiput
par une capsule assez lâchc,
,\
des ligaments aux quatre pôles :
un antérieur, un postéricur,
\ dcul latéraux.
De plus, des ligaments
relient axis à I'occiput
et maintiennent indircctemenl
atlas
/, entre axis et I'occiput.

69
--.-

l'axis
et sonuniondvecl'atlns

L'arls est la deuxième vertèbre ccrvicale.


Elle a la forme d'une vertèbre cervicale t1pe,
possédantdeux particularités osseusessur le dessus.
lui permettant de s'articuler avec atlas. Ainsi il n'y a pas de disque
entre atlas et axis,
De chaque côté du corps mais deux
Sur le corps d'axis articulations classiques
se trouve une surface se touvç une apophyse
ovalaire convexe (diarthroses,voir p. l4).
en forme de pivot : Les surfaces
qui conespond c'est l'apophyse odontolde,
au dessousd'une sont convexes sur atlas
dens axis. conrme sur axis :
masse latérale A la manièred'un axe,
d'atlas. elles ne s'emboltentpas.
elle se loge C'est une charnière
dans la partie de mobilité
antérieure permanente.
de l'anneau
d'atlas.

Il existe deux articulations


entre I'atlas et I'odontolde :
- la première entre I'arc antérieur
de I'atlas et I'avant de l'odontoide
- la secondeentre le ligament ûansv€rsede l,atlas
(qui possèdeune surface articulaire à l'avant)
et I'arrière de I'odontoîde,
tapissé d'une surface cartilagineuse.

70
Ainsi, atlas s'appuie sur axis et tourne autour de son pivot :
c'est à ce niveau que les rotations sont les plus importantes
(dire "non, non").
Le mouvement comporte à la fois une rotation et une translation :
rotatlon qrx peut avorr pour axe

soit I'odontoîde,

soit I'une des deux articulations


aloido-axoidiennes.

Translation dans laquelle atlas


glisse latéralementsur axis,
pour garder I'intégrité
du hou vertébral à l'anière.

des ligaments
relient axis à atlas :
atloldo-axoidien antérieur (non représenté)
-à-t \ atloido-axoldicn postérieur
\\
et axis à I'occiput :
N\\fu - occipito axoidien
- occipito-odontoidien
ou'suspenseur de la dent".

Dc profil,
o voit quc la convexité réciproque des surfaces
Êit qrr lc mouvement n'est pas purement rectiligne
dù cst 'moins haute" sur axis lors dc la rotation.
ttl;, l/r l-

7l
-.:
:.:

les musclesdu tronc


os du crâne
s'attaclve,nt (occiput, temporal principalement) :
sur de nombreu"xos sterno-cléido-occipito-mastoîdien,
pré-cervicaux
sous-occipitaux,
complerus,
splénius de la tête,
trapeze.

côtes :
long dorsal,
ilio-costal,
petits dentelés, Ceinture scapulalre,
grand dorsal, humérus :
scalènes, angulaire,
intercostaux, rhomboide,
grand dorsal,
surcostaux,
triangulaire du sternum, tapèze,
diapbragme, sterno-cléido-occipito-masùoîdien
abdominaux.

Vertèbres :
muscles spinaux
splénius,
angulaire,
petits dentelés, os du bassln:
rhomboide, spinaux lombaires,
grand donal, grand dorsal,
trapèze, psoas,
long du cou, carrédes lombes,
pré-cervicaux, abdominaux,
scalènes, plancherpelvien.
surcostaux,
diaphragme,
psoas,
cané des lombes,
abdominaux.

fémur :
psoas

72
postniewsdu troncet du cou
bs musclcs
L: région postérieure du tonc possèdede nombreux muscles, disposésen plusieurs couches.
tcs plus profonds ne s'attachcnt que sur les vertèbres.
cc sont des muscles en nombreux petits faisceaux, qui vont d'une vcrtèbre à I'autre.

l o
les intertr ansuersair es
intertrançveroârii
vont d'une Û'ansverseà la suivante,
en arrière du ligament intertransversaire.

leur action :
s'ils agissentd'un seul côté,
inclinaison laténle des vertèbres.

les inter<pineux
interopinalio
vont d'une épineuseà la suivante,
de chaque côté du ligament interépineux.

leur action :
extension des veftèbres.

les tr ansaersairesépineou
nultifidi
sont des muscles appliqués sur l'arrière des vertèbres,
du sacrumà I'axis.

Ils sont formés à chaque étage de quatre faisceaux


qui padent de I'apophyse hansverse.

- le court lamellaircou rotateur(l) - le long lamellaire(2)


sc dirige versla lame attcint la lamc
dc la vertèbre située
situéejuste au-dessus 2 étagesau-dessus

- le courtépincux(3) - le long épineux(4)


atteint I'épincuscsituéc attcint l'épincusc
3 étagesau-dcssus située 4 étagesau-dessus.
Il recouwc lcs trois prcmiers.

73
posténeurs
lesmuscles du troncetducou(suite)

La disposition
du transversaire épineux,
dc chaquc côté
des épineuses,
forme un "chewon".
à I'anière de la colonne.

action des tansversaires épineux :

Les fibres des muscles


sont obliques
à la fois ...

... de bas en haut:


s'ils favaillent
des deux côtés en même temps,
ils entralnent
l' extension des vertèbres.

... de dedansen dehors :


ils entralnent
f inclinaison laténle.

... d'avant en arrière :


ils entraînent
la rotation vertébnle,
du côté opposé
à la contaction.

inn. : branches postérieures


des ncrfs rachidiens (C3lS4)

74
profonds
Rôlefus muscles dela colonne
dansL'autngrandissement
du tronc
Les muscles "convexitaires"
(situésdans les convexités
des courbes sagittales),
forment une chaîne-relais. Ceci se complète avec I'action
de deux autres muscles
qui sont placés là
où le rachis est convexe en avant:
Dcs enregistrements électromyographiques, le long du cou,
effectués à différents étages vertébraux, à l'étage cervical (voir p. 84).
ont montre que I'activité
des transversaireséoineux
n'est pas la même à tous les étages,
et ceci, particulièrement
lors de I'autograndissement :

- elle est importantc en T6


(sommet de la convexité
dorsale postéricurc),

- elle est moins importanteen T12,

- clle est particulièrement faible


en L3 (sommet de la concavité
lombaire postérieurc).

Cette activité prédomine donc


là où le rachis est \,."",
le plus convexe en arrière. à l'étage lombaire(voir p. 92),

TI La colonnc vertébrale possèdc ainsi


un group€ dc muscles profonds,
capables de l'érigcr
ct dc maintenir un alignement harmonicux
des vertèbres
et dcs disques intervertébraux.

75
lesmruclcspostÊrieurs
du cou
Au niveau cervical haut, on trouve,
sur le même plan que les précédents, ,
lêsplusprofonas
lesmuscles ducou' lgSSOusoccipinuX

le petit droit postêrieur


rectue capitio posterior minor
- -\_-__- va du tubercule psténeur de l'atlas
àla partie bassede I'occiput
(ligne courbe occipitalc inférieurc).

le grand droit posthieur


reôbuecâpitia poeterior najor
part de l'épineuse d'uris
et se termine en dehorsdu petit drcit.

le petit obliErc dela têæ


obliquuocâpitie euperior
part de I'apphyse fransyeme d'atlas
et se termine
en dehors du erand drcit
Action de ces trois premiers muscles :

s'ils se conhacûentensemble
et des deux côtés, ils entainent
I'extension& Ia tête
sur atlas
et axis.

le grand oblique deLatêæi


obliquuecâpitie inferior
va de l'épineuse d,axis
àla fransverse d,atlæ

Son action:

il faft I'extensio4 I'inclinaison laténhe


et la rotation d,atlas sur axis.
du côté de sa contraction
(non illusff).

76
action des trois premiersmusclesde la page 76 (suire)

S'ils se contractent ensemble d'un seul côté,


ils entraînent I'inclinaison latérale de la tête
de ce côté (surtout le muscle petit oblique).

le petit ct lc grand droit cntraîncnt


Ia tête cn rotation du côté dc lcur contraction.

Ic petit oblique enhaîne la tête du côté


opposc à sa contraction.

Cesmusclesmobiliseirtla tête sur le cou au niveaule plus profond.


Ils n'ont pasrTe lolg.ueportée,ni un brasde levier t"ip"rtini--
mais une grandeprécisiond'action.
Avec les musclesantérieursceryicauxhauts(voir p. E5),
ils règlentI'ajustementpermanentde la tête olr l"
"oo.
77
-I

posterieur
lr.smuscles s Le long dorsal est prolongé en haut
par deux muscles décrits parfois
comme ses portions cervico-dorsales :
du troncetducou(suite) - en haut,

Au dcssus et en dehors des transversairesépincux,


sa ûouvcnt dcux musclcs
le petit complexus
naissant d'unc mêmc massc musculairc : longieeimuecâpitie
la mersc commtttrc
(ccllc-ci s'attache par unc aponévrose sur le sacrum qui vient des apoplryses transyer:ses
cr l'ârrièrc dcs cr€tcs iliaqucs). de T3 à C4 et se termine
sur I'apoplryse mastoîde.
- Le plus inûemeest : (figuré à gauchc)

l l r r - Plus bas,
te Longclorsal l .

lonqioeimuo Ie transaersaire
(liguré à gauche).
Il se termine
du cou
sur les apoplryses transyores lonqioeimue
&s vqtèbres dorsales
et la face postérieurc
cerviciç
des côtes. qui va
Il occupe la gouttièrc des apopûyses
formée par la vertèbre transygllses
et la côte. des dorsales
sufirieures
inn. : branchcs postéricurcs à celles des
des ncrfs rachidicns (C2lL5) cemicales
inféieures
- [æ plus exteme, (figuréà droitc).
cn arrière du précédent,
est:

l'ilio.costal
ou sacro lombaire
iliocoetalie
C'est un muscle
qui évolue par relais,
allant de la massecommune à C3.
Un prernier faisceau se termine
snr les srx demiùes côtes,
dc là nalt par en-dessous,
tm deuxième faisceau
qui se termine
sur les sik prcmières côtes,
(figuésà droitc)
dc là nalt un troisiàne faisceau
gui va sur les apophyses ûznsyerses
Sur ce schéma,
des guatr demièrcs ceryicales.
la masse commune
inn. ; lmnshçs postéricures est repésentée entière
dcs nerfs rachidicns (C4lLj) côté droit,
et en partie coupée
côté gauche,
montant I'origine
du long dorsal
sous I'ilio-costal.
78
Ces muscles ont principalement
une action d'extension qui complète
celle du plan profond.

z/..-'

S'ils agisse,ntd'un seul côté,


ils ont une action
d' inclinaison latérale,
\- \ surtout l'ilio-costal,
sihré à distance de la colonne.
Ils ont également
nne action de rotation.

inn. : branchcs postéricurcs


des nerfs rachidicns (CZ|Li).

Lc transversairc du cou a une action


d'inclinaison latcnle de Ia tête.

Agissant dcs deux côtés à la fois, il fait I'extension de Ia colonae cenicale bassc
sur la colune dorcale,
il rcdrcssc ainsi lc cou sur le tronc.
--F
a
postÉ,rieurs
lesmuscles du troncetdu cou(suiæ)
Recouvrant les muscles précédents,
m trouve une deuxième couche de muscles.
situés le long de la colonne vertébrale.

le grand complexus
eemiepinaliecâpitia
Ce muscle va des épineusesde C7/TI
et des transyersesde C4lT4
jusqu'à la basede I'occiput,
- s'il agit des deux côtés,
si Ie rachis cervical est point fixe,
il étend Ia tête sur Ie cou"
- s'il agit d'un seul côté,
- si c'est la tête qui est point fixe,
si Ie rachis cervical
par ses fibres tansversaires,
est point fixe,
il redressela lordose cervicale.
il ajouteà son action
d'extension une petite action
d'inclinaison latérale et de
rotation du côté de Ia contaction
inn. : branchespostérieures
des nerfsrachidicns(Cl/C5)

en région dorsale:

l'epæptneux ) ,t=-
opinalie
Ce muscle va
i'
deséprneuses
de T1 à 7 1 0
aux éprneusesde T 1 1à L 2 .

Son action :
Il est exfenseur en région dorsale.
inn. : branches postérieurcs
des nerfs rachidiens (C2Æ10)

Les muscles du dos étudiés jusqu'ici (avec querques autres abordés ensuite).
-forment la couche profonde des-muicles àu dosiappercc ;;;;;;i
Ils ont un petit bras de levier, donc peu dc puissanô pou, "u.ri.ur"i", pai
uneextensionrïff
ri:iff "ff""tuo, "i";1"
i,j"i*f:î::""î"iîtînï,,:
En station verticalc, globalcment, ils maintiennint te ,a"ti, erieé.
rééquilibrant à chaque instant les petitea variations de positionnem*, a",
Ils havaillent prEsque cn perrnancncc sur lc suict
""r,juiZrl
dcbout.
Ceci est possiblc car ils ont une physiologie de muscle"st"ri"r*.
capablcs de travailler très lo_ngtempssans fatigue. f* i"'iet.
.tient
sur le cou", unc joumée durant, grâcc"x"o,pt",
à ces Éusclcs,
80
Lr plan musculaire suivant est formé par deux muscles : le splénius et l,angulaire

le splmitts unmuscle J'


"r,portions :
en deux splérniusducou
epleniuecerviôie
va des vertèbresT5 à T7
(apophyses épincuses)
le splatius dela tête aux trois premières ccrvicales
(apophyses transverses).
epleniuocâpitie
va des éprneusesde C6 à T7 Son action :
jusqu'à la base del'occipital identique à celle
et du temporaL du spléniusde la tête,
mais sansaction
de la tête sur le cou.
la colonne dorsale étant le point fixe,
- s'il agit des derx côtés
il fait I'exfensrbn
inn. : branchespost.
de la tête dcs ncrfs rachidicns
sur le cou, (c1/c8)
entraînantaussi
I'extension
dc la colonneccrvicale.

- s'il agit
d'un setrl côté. l'angulaire
il fait également levator ecâpulâe
l'inclinaison laténle
et Ia rotation
(de la tête et du cou)
du côte de Ia contaction-

Son action sru le coq


quand l'omoplate est le point fixe
est identique à celle
du splénius du cou.

8l
ç'

du troncetducou(suiæ)
postérieurs
tesmuscles
Le plan suivant est formé par les muscles petits dentelés postérieurs

le petit dentelépostffieur et supérieur


oerratuç poateilor euperior
va des épineusesde C7 à T3
jusqu'aux cinq premièrescôtes.
Son action : il est surtout élévateur des côtes
donc inspirateur
inn.: quatre lcG nerfs intercostaux(T1Æ4)

le petit dentelépostêrieur
1 .
et inlffieur
aerrâtuo poeterior inferior
va des épineusesde Tl2 à L2
jusqu'aux quatre dernièrescôtes.
Son action : il abaisseces côtes.
Il est donc expirateur.
inn. : branches des
supérieures
quatredemiersnerfsintcrcostaux

On trouve ensuitetrois muscles


qui sont abordés au chapitrc de l'épaule.z
Nous décrirons ici leur action sur le tronc
(lorsquele point fixe est distal).

rhomboide
',le
rhomboideuo
(voirp. 123)
i ,/,
a une action de taction laterale
des vertèbres dorsales.

le grand dorsal
latieçimuodorci
(voir p. l3l)
s'il agit
Servant de rclais
des deux côtésà la fois, entre les deux ceinhrres,
ce muscle fait I'extension c'est un "sustentateur- du tronc.
de la colonne
dorso-lombaire.
82
le uapèye
trapeziue
Ce muscle est décrit en détail page 124.

- S'il agit des deux côtés


à la fois.
I'ensembledu hapèze
fait l.'sTssotioo
de Ia colonne
cervico-dorsale.

,(*
lesmusclesantérieurs
et laterauxdu cou
En avant et sur les côtés du cou,
on trouve en profondeur plusieursmuscles
longeant la colonne cervicale.

Le premier ne s'attacheque sur les vertèbres.

le long du cou
lonquecolli
Ce muscle s'étendjuste en avant des vertèbrescervicales.
Il est en trois faisceaux :

- faisceaulongitudinal qui va des corps de C2 à 7.3


aux apophyses t:ansversesde C4 à C7,

- faisceauoblique supériernqui va de I'arc antérieurd'atlas


avx apophysesfansycrses de C3 à C6,

- faisceauoblique inférieur qui va des corpsde Tl à T3


jusqu'aux apophysesfansverses de C5 à C7.

Son action :
- agissantdes deux côtés,
il redresse Ia lordose ceryicale
et entraîne la colonne ceruicale en flexion-

- agissantd'un seul côté,


il entraînela colonne cervicale
en inclinaison laténle et en flexion.

inn. : plexus cervical (C1lC4)

84
Les musclessuivants le petit droit anténeur
s'attachentsur la colonne cervicale
et sur l'occipital rectue câpitiî ânterior
(os situé à la base
et à l'arrière du crâne). Ce petit muscleva de I'occipital @navantdu petitdroit)
àla partie antéieure d'atlas.

Son action :
- s'il agit des deux côtés,
il fait la flexion de Ia tête sur atlas

- s'il agit d'un seul côté, il a égalementune action


d'inclinaison Laténle et de rotation du côte de la confraction.
le droitlatéral inn. : plexus cervical (Cl)

r€ctue câpitie lateraliç


le grand droit antffieur

Ce petit muscle
va de l'occipital
(apophysejugulaire)
àl'apophyse tansverse
a
.^
lonquocâpiti6
Ce muscle va de I'occipital
(en avant du petit droit)
jusqu'aux
apophyseslransverses
de C3 à C6.
----

d'atlas.

Son action :
- s'il agit des deux côtés
il fait la flexion de la tête
sur atlas, Son action :
- s'il agit des deux côtés,
- s'il agit d'un seul côté, il redresse
il fait également la colonne cervicale haute
l'inclinaison laténle. et fléchit un peu la tête en avan\

- s'il agit d'un seul côté,


il a aussiune action
d' inclinaison latérale haute.
II
2
l
/l inn. : plexus cervical (cvc4

\
.-\

Le long du cou et le grand droit antérieur de la têtc travaillent aussi en synergie avec les muscles scalènes,
stabilisant la colonne cervicale qui devient un point fixe pour lsur action inspiratrice (voir page 87).

85
Les
muscles
antérieurs ducou(suitn)
etlateraux
Les musclessuivantssont tendus
des vertèbrescervicalesjusqu'aux deux premièrescôtes :

les scalènes
ecâleni
Ils sont au nombre de trois

Ie scalàne
antérieur
çcâlenuoanterior
va des apophyses fransyerses
de Ci à C6jusqu'à la première côte
(en avant, sur une saillie appelée
tubercule de Lisfranc).

le scalenemt1en
6câlenu6 mediuo
nalt sur les apophyses transyeffes l
t.l
l

deC2àC7
et se ûermineen arrière du précédent.

postérieur
le scalÈne \
t\
ecâlenuopo7terior \
va des apophyses transyerses \>,)
deC4àC6
jusqu'à la partie moyenne
dela deuxième côte.
inn. : plexus brachial
(c4lc8)

De profil, on voit que la direction


des trois muscles difÏère :
les deux premiers sont obliques
en bas et en avant.
le troisième descenddirectement en bas.

86
si les côtessont fixes,
- agissantd'un seul côté :
ils attirent les cervicalesen inclinaison latérale
(surtout le scalènepostéri€ur),
les deux premiersentraînentégalement
une rotation du côté opposé,
\-ù
r- - agissantdes deux côtés :
si les cervicales
sont en lordose,
la contaction
des deux premiers
augmente
cette lordose
(lordosebasse)

- si la colonnecervicale
(et dorsalehaute) est lixe,
ils agissentalors sur les côtes :
ils é|èvent les deux premièrescôtes
et sont donc inspirateurs.
Cette fixation est faite par le long du cou
qui fravaille alors / l
en synergieavec les scalènes. \ t ,
\ /
<

\:-: nc ferons que citer la liste des muscles sus et sous-hyoîdiens


3:-: ,'érude dépassele cadre de cet ouvrage (illustration ci-contre).

J'-:-ac sus-hyoîdien: Groupe sous-hyoîdien :


- llpo-glosse - sterno-thyroldien
- - thyro-hyoidien
3irio-hvoidien
- rllo-hyoidien - omo-hyoidien
- dittstrique
- !r!lo-hyoidien

Ccs muscles, entro autres actions, contribuent pour la plupart


r la flexion de la tête sur le cou et sur le thorax.

87
anterieurs
le.smuscles ducou(suite)
etl"dteraw
Audessus des muscles précédentsse trouve un muscle superficiel :

le sterno-cléido-occipito-m a;stoïdien
et ernocIeidomaçto ideuc
Comme son nom I'indique,
ce muscle relie le crâne à la clavicule et au sternum. =1 \'-.t
-,1
ar/
.\l( r\i
Il naît en haut
\ t\\
L'.-\l
-=.-.--\--/
sur la masfoide
et sur la ligne courba
occipitale supérieure.

Il se dirige en bas,
en avant,
légèrementen dedans,
Il est nettement
repérable sur le côté et
à I'avant du cou oir il forme
une massc oblique.
il se termine
. - ) surle sfemum
/ \ , /
(manubrium),

:_J\,r,:

et sur la partie inteme de la clavicule,


où les tendonsdes 2 musclesdélimitent
le creux sus-sternal.

,^ - s'il agit des


deux côtés,
il entraîne
Ia tête
en extension,
accennurnt
la lordose
Sl le crâne est le point llxe, cervicale.
ll é|ève Ie stemum et la paftie Si le thorax est le point fixe,
inteme de la clavicule : - s'il agit d'un seul côté,
il est donc inspirateur. il entralne la tête en rotation
du côté opposé à la contraction,
en inclinaison laténle du côté
de lacontraction, et en extension.
t,
: nerf spinal (l lc nerf crânien)
plexus cervical (CllC2\
88

i
i
L
du thorax
lesmuscles
les intercosta,u,x

Ces musclesoccupentI'espacecompris entre deux côtes.

SsS tes inter


co$a;ïiiî" ff ;i''
intercoçtaleo interni
dont les fibres sont obliques en bas et en arrière.
l .
Les rntercostawcextsrnes,
intercoataleeexterni
dont les fibres sont obliques en bas et en avant.

Leur action :
ils formeirt une napp€ musculaire qui solrdanse les côtes
entre elles, faisant de la cage thoracique un ensernblecohérent.
C'est ainsi qu'un muscle tractant la lè* côte, comme le
scalène antérieur
entraîne, grâce aux intercostaux, I'ensemblc des côtes.
lor/l lc nerfs intercostaux

les surcostdttx
levareacoçtarum
Cesmusclesvont de la hansversed,tne vertèbre dorsale
à la côte situéeà l,étage en dessous,
ou deux étagesen dessous.

Leur action :
ils participent à la rotation vertébnle
ou à l'élévation de Ia côte.
selon que le point fxe est la côte
/fu
ou la colonne vertébrale.
inn. : branches postérieuresdes nerfs rachidiens

le wiangulairedu skrnum
-^ trançvereua thoraciç
Ce muscle naît de la face postérieure du stemum
et de I' appendice xiphoide.
= Ses fibres forment des faisceaux
? qui se dirigent vers les cartilages cosbux no 2 et 6.
Elles sont obliques, en bas et cn deàans.

// Son action :
1l abaisseles cutilages costaux: c'est un expirateur.
inn. :2cl6c nerfs intercostaux
Le grand pectoral et le grand dentelé
sont abordésavec les muscles
de l'épaule(voir p. 120, 130).
89
le diaphragmg c,estungrand plat,..rayonné,,,
muscle
diaphragma situé à I'intérieur de la cagethoracique.
Il s'étend,comme une coupole,
entre le thorax et l'abdomen.
r! de dessus,
où de dessouscomme sur le dessin.
s6 observeque sa partie centrale
6t vne plaque apnévrotique
lqui a un peu la forme d'un trèfle) :
k centre phrénique.
centrum tendineum

De ce centre partent
des fibres rayonnées,
en trois portions :

- les fbres stemales-


Pare sternalis - s'attachqrt sn l'appendice xiphoi:de(face profonde),
- les fbres cg2tales'Pâre coetalie - s'attachent
sur les cartilagescostauxetcôtes nos7 à 12
(lace proïonde). Les fibres s'engÈnent avec celles du muscls transverse.

- les fbres vertébrales- pare lumbalie- s'attacheirt


sur /es yerfèbres lombaires
par deux "piliers" de chaque côté :
- piliers internes sur les co4ps des veftèbres,
de Ll à L4 à droite, de Ll à L3 à gauche,
- piliers extemes sur des arcades frbreuses qui
enjambentdeux muscles :.
f'arcade dn psoas - arcuatum mediaie- vi du de LS à t'apophyse transversede L5
"orps
I'arcade du cané des |ombes - arcuatum taterate - va de l' apoihyse transiirse--ae L5 à la
douzième côte.
Le diaphragme est percé par des orifices
qui laissent passageà des vaisseaux (artère aorte, veine cave, grande veine
azygos), à des nerfs, à l,oesophage

Son action :
c'est surtout le principal muscle inspintew (voir p. 100).
inn. : nerfs phréniques(C3lC5)

9l
s Iatêro-vertibrauxInmbaires
les musclc Partant latéralementdes vertebreslombaires.
on trouve deux muscles:

le psoas
Peoâe
Ce muscle est décrit avec ceux de la hanchepage234.

Nous étudieronsici
son action sur le rachis
(le fémur étant point fixe).
- tctlon bilatérale :

Ie psoas a longtemps été décrit


comme un "lordosant" lombaire.
à cause de la direction
de ses fibres
_=-\ obliques en bas
et en avant.
:_ /Ô
Mais on peut concevoir
i...- -d<. que ce muscle polyarticulaire
(qui franchit huit articulations
dont six, intervertébrales),
puisseavoir une action
plus complexe
au niveau du rachis lombaire.

Il sembleque comme muscle


placé "d'étage à étage"
dans la convexité de cette colonne,
il participe à ériger celle-ci,
agissanten synergie
avec les para-vertébraux lombaires.
L'ensemble fait alors une "poutre composite",
forméc de la colonne lombaire
entouree de quatre manchons musculaires.
Le psoas se montre alors plutôt
comme un muscle "redresseur",
voire délordosant du rachis lombaire.
C'est ce qui ressort
d'enr€gistrements électro-myographiques
effectués sur des sujets en mouvement
(une électrode souple ayant été introduite
au sein du muscle).

- action

inn. : plexus lombaire L1lL3.

92
I
I
L.
// le carré deslombes
quadratue lumborum

ll,il
Ce muscle s'attache sw la demière côte.

sur les crnq vertèbres lombaires


(sur les apophyses transverses)

sur la crêfe iliaque.


Il est fait
de fibres verticaleset obliques
2 - _ S qui s'enhecroisent.
/- __ s_

Son action :

- si le bassinest point fixe,


il attke Ia douzième côte
(et les auhes en même temps),
ven le bas.

Il fut l' inclinaison laterale


des vertèbres du côté
de sa contaction.

Il est exprrafeur.
- si les côtes sont point fixe.
iI é|ève l'hémi-bassin
du côté de sa contraction

inn. : plexus lombaire (112-LllL3\

93
lesmusclcs
antéro-latêraux
dnl'abdornen
les musclesabdominau,x
ne sont pas situés seulementen avant de I'abdomen
mais la plupart d'entre-eux s'étende,lrt
sur les côtés et en arriere.

\l Letransuerse
tranavereuçabdominis
est le plus profond.
ç Ce muscle s'attache Ici est representeÊ.
- sur la faceprofonde schématiquement,
des7 demierescôtes- la moitié basse
des transverses
- sur les 5 vertèbreslombaires,
sur les apophyses transverses,
par l'inûermédiaire
d'une aponéwose postérieure,
- sur la crête iliaque,

- sur I'arcade fémorale.


De toutes ces attaches
naissentdes fibres
horizontales
qui se dirigent
vers la partie antérieure
de I'abdomen.
Là, elles se terminent
sur une aponéwose
antériewe qui rejoint
celle du transverseopposé,
au niveau d'une zone appeléela ligne blanche.
muscle transverse,
côté droit
Son action :

ses fibres circulaires, en se contractant,


réduisent le diamète
de la région abdominale.

Si les vertèbres sont fixes,


il permet de rentrer le ventre.

Si I'aponévrose anGrieure cst considéréc


comme point flxe,
il est lordosanf lombaire.

Le ùostlc plus simple, pour scntir la contraction


du transversc, est do tousscr.

inn. : nerfs intercostaux $7nnl


grand ct pctit abdomino-génitaux (Ll).

94
le petit oblique
obliquuainternuç abdominie
Ce muscle s'attacheen bas
sur I'arcade fémorale.
sur la créfe iliaque,
stx I' aponévrose lombaire-
puis ses frbres se dirigent en éventail.
pour se terminer :
- en haut sur les
quatre dernières côtes,

- puis sur I'aponéwose tr/


du petit oblique,
///'
qui s'attacheen haut
sur les carfilages costaux.
le stemum, t/. /-

en bas sur le pubis,


en avant sur celle
du petit oblique opposé
au niveau dela ligne blanche. 'v)z
ry;
- s'il agit d'un seul côté,

il fut l'inclinaison latén\e


et Ia rotation du trcnc
de son côté:
si le bassinest point fixe
il agit sur les côtes
et invenement.

- S'il agit des deux côtés à


la fois,

: ggandle bassinest point fxe,


il flechit le tonc en avitnt.
- si les vertèbreset le bassin sont point
fixe,
il aàarsseles côtes
so les enbaînant vers l,arrière :
rnn. : nerfs intercostaux --à<
il cst expirateur (non illusté). Ggnn\
grand et petit abdomino-génitaux (Ll).

95
antBralatÉraux
Lesmuscl,es ( suite)
deL'abdomen
le grand oblique
obliquueexternueabdominie
Ce muscle s'attache:

- sur les sept demières côtes


(oir ses insertions s'engrènent
avec celles du grand dentelé),

- srrr la crête iliaque, l'arcade crurale,

ses fibres se dirigent obliquement


versl'apnéwose du grand oblique
(qui va du sfemum au pubts).
Les deux aponévroses
se rejoignent en avant
au niveau
dela ligne blanche.

- s'il agit d'un seul côté


il entralne le tronc,
en inclinai son latérale
du même côté,
et et rotation
du côté opposé.

- S'il agit des deux côtés à la fols,


il fléchit Ie donc en avalL

Les obliques agissent en synergie


dans les mouvements de rotation en spiralc du konc :
un grand oôlique s'associant au petit oblique opposé.
Bassin fixe,
Par exemple, uns rotation du tronc à droite
il abar'sseles côtes : (avec flexion en avant) sera faite
il est expirateur par la contraction simultanée du p€tit oblique droit
(non illushé). inn. : nerfs intercostaux $7n12).
et du grand oblique gauche.
grand et petit aMomino-génitaux (Llf

96
Ie grand droit d"eI'abdomen
rectue abdominis

C'est le plus antérieur


des muscles abdominaux.

Il s'étend, par des fibres verticales,


en avant des trois précédents.

Il nalt en haut sur les côtes


et cartilagescostaux5,6, 7,
et sw l'appendice xyphoide
ou sternurn.

Il est coupé par dcs intersections tendineuses.


Celles-ci apparaissent
lors de la contraction du musclc.
comme des rainures transversales.
ce qui lui donne une forme typique,
comme morcelée en canés.

Il se termine en bas,
sur /e pubrs.

Son action :
il npproche le stemum du pubis.
Il est alors le plus direct
des flécftrsseurs du tonc.

Il peut aussirapprocher Ie pubis du stemum,


eanaînant alors le bassin en rétoversion (non figuré).

rnn- : 4 derniers nerfs intercostaux (T9fll2)


Sraad et petit nerfs aMomino-génitaux (Lli.

97
musculairepelvien
le diaphrdgme
est composéde deux muscles
qui forment cornme un hamac
dans le petit bassin :
le releveur de I'anus et l'ischio-coccygien.

Le diaphragme musculaire pelvien


est complété en avant
par le diaphragme uro-génital.

le releveurde l'anus
levator ani
Ce muscle s'insèredans le petit bassin,
snr une ligne qui va du pubis | |
à l'épine sciatique | '|
en passantsur le trou obturateur
/
t
II rcjoint les frfuesdu relevewopposé
surla ligne médiane, I \
en avant et en anière de l'anus.

Il se tsrmine égalementsur les bords


du coccyx et du sacrum (partie basse).
La partie antérieure de ce muscle
cst différentc chez la femme oir elle présente
une échancrure appelée fente uro-génitale (figwé ci-contre),
ct chcz I'homme où cettc zone est fermée (non figuré).
l'ischio-
inn. : collatérale du plexus sacré (S3).
cocc]igte
cocôi4eue
Ce muscle va de l'épine sciatique
au sacrumetav coccyx
inn. : collatérale du plexus honteux (S4).

Action :
outre I'action des releveurs
dans la participation à la continence,
ces musclesont un rôle de souten
des viscèresdu petit bassin.

Ils entraînent le sacnrm


cn contre-nutation.
Attention: ils n'ontaucunrôle
dans le positionnement du bassin sur les fémurs,
n'ayant pas d'insertion sur ces derniers.
le caissonabdominal
C'est I'ensembledes élémentsqui limitent
les viscères abdominaux :

- en haut : le diaphragme, les demières côtes et demiers


cartilages costaux, le sternum

- en arrière : les vertebres lombaires

- sur les côtés et en avant : les musclesabdominaux

- en bas : le bassinet le diaphragmemusculairepelvien.

le diaphra,gme
etles abdominau,x
lors de la respiration
Les deux grandes padies du tronc, thorax et abdomen,
sont mécaniquementdifférentes :
L'abdomen peut être comparé à un car'ssonde liquide,
déformable et incompressible.
Le thorax peut être comparé à un carssond'air gazeux,
déformable et compressible.

Le diaphragme se trouve comme vîe ventouse


qui se meut ente cesdeux caissons;
son action se combine, entre autres,
avec celle des muscles abdominaux.

Ces muscles participent ainsi


aux changementsde pression
et aux déformations des deux caissons
dans de multiples actions
telles que la respiration, la voix,
le cri, la toux, la défécation,
I'expulsion lors de l'accouchsment, le hoquet.

99
le caisson (suite)
abdominal Comment lediaphragmeet \esabdominnu
interviennent
dansIa respiration

A I'inspiratlon :

La contraction du diaphragme
entfaîne wr abaissementdu centre phrénique,
ce qui amèneuîe augmentation verticale'
du volume thoracique.
Celle-ci se ôransmef.
par I'intermédiaire des plèwes, aux pounons.

Ilyaainsicréation
d'une pressrbn négative inha-pulmonairc
et d'un appel d'air qui provoque l'inspiration.

La respiration courante
se fait suivant ce mécanisme
et elle est presque entièremeirt
effectuée par le diaphragme.

Mais l'abaissernent du centre phrénique


peut être freiné par différentes forces.

Ce demier devient alors point fïxe,


et le diaphragme devient élévateur des côtes
- par la direction de ses fibres,
obliques en haut (et en dedans)
- et, indirectement,
par la pousseede I'abdomen,
qui, comprimé en hauteur,
se déforme en largeur.

A I'explraûon :

L'expiration de repos est.faite par le retaur éIastiquedu tissu pulmonaire,


que I'inspiration avait mis en étirernent.
Le "retour " du poumon crée une pression inba-thoncique,
$9nc un9 expiration de I'air.hors-àes poumons, qui ne vioe cependantpas complètement ces demiers.
une expiration plus forte (dite'forcéer'), est l'oeirwe des musàles ,",piit"*i,''
en particulier les muscles abdominaux, qui agissent de deux manières :
- ils reporrssentI'abdomen vers le haut, versle
thorax,
- ils abaissentla cage thoracique,
ce faisant, ils amènent vîe3ugmenhtion de Ia pr;ssion inta-thoncique,
qui vide encore davantage les poumons.
Un volume d'air subsiste toutefois en llelmanence,
quelle que soit l'importance de cette eipiration "forcée". Il est appelé volume
résiduel.
100
ll.. I
g.pqulg n'estpasune articulationunique,comme
!
la hanche, mais un ensembl,e anatomiqueet fonctionnel
permettantde relier le membre supérieuiau thorax.

cet ensembledoit assurerune double fonction :

- permettreune mobilisationà, grandeamplitudedu bras,


à
laquelle s'ajoutent celles du àude .t â.r poignet, pour
déplacerla main loin autour du corps,
' permettreune bonne snbilité pour le cas oir le membre
zupérieur aura besoin de force (prisesfortes, maniement
d'objetslourds, appuissur les rn"i.rr, etc...).

ce qu'on entend _le plus souvent par épaule est


I'articulatigl qui unit l'humérus à I'omopiate. Mais cene
omoplateelle-mêmeestcommeune plat.,for*. orientable,
reliée au thorax par la clavicule.Ceci fait apparaîtred."x
articulationssupplémentaires:

' acromio'claviculaire, entre omoplate et clavicule,


' sterno'claviculaire, entre sternum et clavicule.

. L'épaulecomprend donc trois articulations,auxquelles


s'ajoutelt d'importants plans
-dg glirr.-.ri. o. ;;;
définir deux régionsà fonction diffeieût€ :

- I'ensemblescapulo,thoracique,
- I'ensemblescapulo,huméral.

r02
morphologiede l'epaule :
repèresc/isibleset palpables

;.a.t))
'tunuo""to*t
\.,
I
,r)'
'''r( k\\
rcciput

\
A$
\ \\\\

I trapèzc

/'- I omoplate

\,, -
,rt^"/i'
//
( l :- e- p r n e
) (

/t { bord inteme I
l -
( *,:*" \

/-*X ' \:- ---


\
ï'ï'
\ l \ t
, grand \
o'T""
( ( \ *
\ \ \\

, l l t Il t i
,,
|
l, l

(
\ \ /

103
mnphologie
del'épaule: ( suite)
d" profil,vu d'enlwut:

dcttorde
I f7

À\
\
i\

-.-

\ \

deyofil, ur d'enbas:
- Lon dc l'élévation du bras
on voit lc creux axillairc, - en avant,
fonné par : lc grand pcctoral
- cn dchors,lc haut dc l,humérus.
rccouveltpar le coraco-brachiai
a lc court biccps

--cn arrièrc, lc sous-scapulairc,


lc grand dorsal, le grand rond

- en dedans, lc thorax.
rccouvcrt par lc grand dentclé

104
lcs mouuementsglobaoxde l'qaule
IL 3mt de d€ux sortcs, car, pour les effectuer,
6 régions fonctionnelles peuvent bouger séparérnentou ensemble.

f ) o petÛ tout d'abord observer les mouvsments de I'Cpaule sur Ie thorw<.Ceux-ci font ..,

,.. écarterl'épaulede la colonne


- mter l'épaule: élévaûon ... dascondre
: abalssement vcrtétnalc(mouvoment qui I'cntraino
aussivers I'avant)I fbductlon

NT

l \

... rapprocher
l'épaule ... basculer l'épaule ... basculerl'épaule
È h colonnevertébrale: pointe de I'omoplate en dedans : pointede I'omoplatesn dehors:
sonnette lnterne sonnetteexterne.
105
Iesmouvemen*
globaux (suiæ)
del'épaule
\

N
2) On peut aussi observer les mouvernents
qui mettent en jeu /e braspar npport à I'omoplate
et qui ponent celui-ci ...

,-.-.==*I.
---

\ , ^ ... en avant: c'est I'antépulslon,


, i (rcmarque : au-delà dc 90o
le mouvcment porte Ie bras en arrièrc,
/ mais il s'appcllc toujours antépulsion)
,// l
:
-r/\
6
t ,

... en arrièrc: c'estla rétropulslon,


dont I'amplitudeest beaucoup
moins grande

... en dehors : c'est I'abductlon.


(rernarquc : audelà dc 90é,
le mouvcment portc lc bras cn dcdans,
mais il s'appellc toujours abduction).
it==-
-- -=---
/
t,
l

- t
t;[\
/.
... en dedans:
c'est I'adduction.
(femarquc :
elle ne peut se faire
dans un plan purement
frontal car il y a rencontre
\ / entre le bras et le thorax),
{-- \ (,
Elle se fait donc
u
I
l/
/ I

v'll
ou unc rétmpulsion

l\

... sn rotrtion lntene,

... en rotltion externe,

ces dcux dernisrsmouvcments


étantobscrvéscoudc fléchi.
pour ne pas les confondre
avec les mouvcments
dc prono-supination
de I'avant-bras
(voir p. 149).

107
I.esmouvements
globara
del'épaule(suiæ)

Quand ces mouvcmcnts


atteignent lcs amplitudes importantes,
ils entraîncnt lc thorax
et la colonne vcrtébralc dorsalc :

... I'antépulsion cntraînc


unc extcnsion vertébralc
et une ouverturc thoracique

... la rétropulsioncntralnc
unc tendanccà la flcxion dorsalc
et unc fètmêturcdu thorax

... I'aMuction
èntralncunc inclinaison
latéralcdorsalc
du côté opposé,
unc ouvcrturcdc I'hémi-thorax
du côtéoir sc fait lc mouvcment

... I'adduction cntralnc


unc inclinaison latéralc dorsale
du côté où sc fait lc mouvemcnt.
ct, dù inêmc côté,
une fcrmcturc
dc l'hémi-thorax

108
I

- les rctations entralnent


la colonne dorsale en rotation.

109
la ceinture scapulaire t";;tffi" scapuraire
.1,_:\ en #:.:,-
lesomoplates
,-\ rÂ-.t,r1.
\X-t{=)'(-/ù\ lesclavicules
lX-
(_=---,
--,--+-<-V
-?;-\_/ en.avant,
vr. svo,,,

stemumen avantet au milieu.


\ _ - . ^ r i ) \P>-L:_:'le
vt-\
çâ,,
f -.--r' J/v<
\r
2
l-7-*-2,!-
nY .=4N,'
7<U#

ceinture scapulaire.
vue d'en haut.
sur la cagethoracique.
la claaicule
clavicula
C'e-stun os cour! cylindrique,
tendu cornme un arc_boutanl
enhe le sternumet l,omoplate.
De dessus,on voit qu'elle a
une forme de "S" italique

Par l,extrémité inte#,


la clavicule s'articuleavecIe sternum
(voir cet os pagc 60)
l' articwl ation sterno-claaiculaire

(mæubrium),
oir se houve une surface articulaire
Inversement conformée.

C'est une articulation "en selle" (voir p. l4).

Elle permet à la clavicule des mouvements...

). (

... d'avancée

-'l/-\

- ' t l 1 \
, . / i Y

/a.:^.
<,.'
ve re.quvtt , -
/ t \' \_

sursonaxe'. \. -7l '*ru-


C--t
\ ffsiËffi;i : \{:-

/N-/ C., *orinr-*ts se produisentautomatiquernentlors de ceux de l,omoplate.


Ligaments: un antérieur,un postérieur(non figurés).
ltl
.'\1
l'omoplaæ
ecapula
C'est ur os plat, triangulaire,avec :

{ *yi"rfl,
OeUX laces (antérieure, postérieurc).
trois angles,trois bords.

lÈ7t1 ,
),//t,
7i /
/

>â1 I
'-------?'
rl
|
n --t'
/ /t/ /,
/
/

\ t s " \\ --// ( /,i


\t /' l-.r/'e"<
_-\va\
-1\ /,

angle inférieur
---'....---l

A I'angle externe Plus en dednns,naissantdu bord supérieur,


se houve
se trouvs une surface
Tlftllr :rluse.Cuia la formed,undoigt-flecrri,
articulaire ovale, pomte en avant : c,est
l,apophyse coracolie
qui conespond à la tête humérale : proceogug coracoideus,
c'est la glène de I'omoplate. i
cawtae qtenoidalis t/l
\,,1 -1
tiîlffJffifftr::H*"i:',il#:
ltl' concave'
estappriqué
i \ \ La face.postérieureest plutôt convexe.
Au( trots quarts supérieurs, une lame osseuse,
l'épine de I'omoplate,

epina scapulae
I\ la divise en deux pardies:

\\
\\
f-osse
sous-épi""Lg.
-.--
foeaa infraàpinata.

tt2
lctail sur I'epine : Vers I'extérieur, son bord postérieurs'élargi!
icsl une lame et forme une saillie aplatie, perpendiculaire au plan de l'épine :
geDgulalre c'estI'acromion,
pn naît à peu près dont la face postérieure se palpe facilement sous la peau.
rrpcndiculairement Sa face antérieure surplombe la glène,
r plan de I'omoplate. son bord antérieur présenterme surface articulaire ovalaire
qui correspond à I'exhémité exteme de la clavicule.
-i"sv
,,\n -----__
Le bord postérieur
de l'épine est épais,
en deux versants,
\_rs\_
\--Ê-==\.r-
à sa partie inféricure,
on trouve un renflement :
le tubercule trapézien.
Z>J
-/-

\ .'>=:-
\
-t--

\"\'7
S
(.

-4t

- - \ -__
__-,,
'".... ,I
.\ - / l
',.

l' arti cul ation acromi o.cl avi cul aire


articu latio acromioclavicularis
rnir donc deux surfacesovalaires,situéessur I'acromion et I'extrémité externede la clavicule.
rfois il existe un ménisque.
r forrne des surfaces permet surtout des mouvements de g/r'ssement, ouverfire-fermeture
t l'angle formé par les deux os.

La capsule est lâche,


I'articulation est maintenue
par quatreligaments :
un supe|:leur,
un inférieur... 2l
...et lcs ligaments )
conolde
Ii4amentum conoiàeum
''**.,{.1i'u"J'o'i,ili"
formé par les deux os),
et trapézolde
liqamentum trapezoiàeum
(qui empêche là fermeture).
Ces dcux ligaments
sont tendus
de I'apophyse coracoide à la clavicule.

ll3
Ies mouqJements
de la ceinture
scapulaire
sur le thorax
Grâce à l'addition
des mobilités sterno-claviculaire
et acromio-claviculaire,
I'omoplate peut se déplacer
dans de nombreusesdirections :

Le mouvementd'élévation
I'entralne légèrementen basculeen avant,
comme si I'omoplate allait passerà califourchon sur l'épaule.
la plaque sur le thorax

Dans le mouvementd'adduction, )
I'omoplate se rapproche
de la colonne vertébrale
(serrer les épaules).

Les mouvementsde sonnette


(qui dewaient plutôt s'appeler
mouvements de clochette) :
pour les comprendre, il faut imaginer
Dans le mouvementd'abduction. l'omoplate mobile sur Ie thorax
I'omoplate s'éloigne de la colonne vertébrale. autour d'un axe perpendiculaire à
Ce mouvementn'est pas purementfrontal, celui-ci,
car I'omoplate glisse sur le thorax qui est convexe, passantsous .|e milieu de |'épine.
ce qui I'entraîne à 45 % par rapport au plan frontal. Elle pourrait pivoter, autour de cet axe,
114
-- ca dedans,c'est la sonnette interne

Lors de ces mouvements,la glène de I'omoplate


peut s'orienter dans de nombreusesdirections.
Ainsi, l'amplitude des mouvementsgléno-huméraux
est hès augmentée.

t r'z--\
-.1_ \

Èrcople :

ùtrtion d'épaulesans omoplate


avec omoplate

}s mouvernentssont très libres ef rendus possiblespar desplans de glissement


cqrcbes cellulo-graisseuses).
,-un se trouve entre le musclo grand dentelé et la cage thoracique (voir p. r2r),
'lûe '
entre le muscle sous-scapulaireet le muscle grand aentAe.

ll5
C'est I'os du bras :
l'humêrus Un os long qu'on décrit en trois parties : les deux extérnités, le corps.
numeru9 L'exhémité suffrieure présente trois éléments :

Tout à fait en dehors. En dedans


une gross€tubérosité: le trochiter. la tête de I'humérus,
tuberculum majua caput humeri
Un peu en dehors de la tàc, surface articulaire sphéroide,
une petite tubérosité : limitée en dehors par une rainus
le trochin. circulaire : le col anatomlque.
tuberculum minus collum anatomicum
Sur les deux tubérosités s'attachent
les muscles profonds de I'épaule.

Une rainure verticale, à crêtes saillantes,


sépareles deux tubérosités :
c'est la coulisse bicipitale.
eulcua intertubercularie

Le corps (ou diaphyse)


de I'humérus

est cylindrique en haut ...

humérus
vu de dos

... à coupe tiangulaire en bas


ceci permet de délimiter tois faces,
trois bords :

face postériewe

effiF
EilIil ilE
inférieure

c'est la palette humérale,


qui présente
des surfaces articulaires
correspondantaux os
de I'avant bras
bord antérieur pour former
qui prolonge en haut la couliise bicipitalc, I'articulation du coude.
et qui bifurque cn bas
ll6
l' arti cul ation scapulo.humérale ou gleno-humérale
articulatlo humeri
Ia surfacesarciculaires:
Sur I'humérus,c'est la tête humérale
caput humeri

Vue de face,
ù
clle apparalt
orientéc
a dedans,
?/i)):\
at Inut. i/ ;", l'orioplate,c'est

Vue
ii; la glène ou cavité glénolde,
cavitae 4lenoiàalie
de dessus, //' d" forme ovai., )
' un peu

l(
elle apparaît /.// ur Pgu échancréesn avant,
gvttdlutl

orientée *\ un peu concave.


an arière.
La surface
de la tête hurnérale
est à deux à trois fois
plus étendue
que celle de la glène.
De plus,
la faible concavitéde la glène
fait que les surfaces sont peu ernboltées.
Du point de we de la forme osseuse,
I'articulation est donc hès mobile et aussi tès instable.
)

El.ar les deux surfaces articulaires


e ùouve un bourrelet de fibro-cartilage
labrum 4lenoidale
(rcsistant mais un peu déformable).

.\r
\

t17
--

l' articulation scapulo-humerale:


l"esmoyensd'union Cette capsule est renforcée
en haut et en avant
Ia capsule s'attachesur l,omoplaûe, par des ligaments.
\
Enhaut, \
le llgament coraco-huméral,
1 li4amentum coracohumerale
'
qui part de l'apophyse coracoiTe
et forme deux faisceaux qui vont

s
jusqu'au trochiter et au hochin.
C'est le ligament le plus puissant
a\ pourtour de Ia tête hriménle. de I'articulation.
Ellc forme I En avant,
dc nombreuxreplis, I I
surtout I / lesllgaments gléno-huméraux
danssa partieinférieure, ligamenta 4lenohumeralia, \ )
qui vont du bord de la glène au col anatomique
permettant en trois faisceaux : supérieur, moyen, inferiéur.
une amplitude
de mouvements \ entre ces ligaments
en antépulsion
existent des zones faibles.
'
\
ou en abduction
En résumé, le plan capsuloJigamentaire
de l'épaule n'est pas puissant.

L'épaule scapulo-humérale
est surtout stabilisee
par les musclesles plus profonds
qui forment autour d,elle
un chapeau de "ligaments actifs",
appelé "la coiffe des rotateurs',
(voir p. t26fiZï\.

la position
qui permet
le maximum
de détente
ligamentaire
(position de repos
articulaire) est
celle oir le bras
Sur I'omoplate, est en légère
tendu depuis I'acromion antépulsion
jusqu'à la coracoïde, abduction
se trouve le ligament coraco-acromial. rotation
liqamentum coracoacromiale interne
Celui-ci protège le tendon du susépineux.
Mais, lorsque I'humérus est trop asiensionné,
ce ligament peut frotter
contre le tendon du sus-épineux,
st devenir, paradoxalemen!
caused'usure de ce dernier.

n8
Ils sont présentésici en deux groupes
lesmusclesde l'éPaule - ceux qui mobilisent l'omoplate
et la clavicule sur le thorax :
s'attachent c'est l'épaule
"scapulo-(cléido)-thoracique"
surde nombreuxos (r'ls sonf écits en italique)
- ceux qui mobilisent

os du crâne :
,"JQ.j I'humérus sur I'omoplate :
c'est l'épaule "scapulo-humérale"
(ils sont écrits en lethes droites).

aapeze,
stemo-cléido-occipito-mastoidien .
vertèbres cervicales :
trapèze, angulaire, rhomboîde. clavicule :

sous-clavier,
Omoplate : tafize,
stemo-cléido-
grand dentelé, occipito-mastoîdien
petit pectonl, grand pectoral,
rhomboîde, deltoïde.
angulaire,
sous-scapulaire, vertèbres dorsales :
sus-épineux, tapèze.
sous-épineux, rhomboide,
petit rond, grand donal.
grand rond,
grand dorsal, côtes :
biceps brachial, \
coraco-brachial, grand dentelelé,
long triceps. petit pectoral

il
sous-clavier
grand dorsal,
grand pectoral.
lumérus:

sous-scapulaire, radius : vertèbres lombaires :


sus-épineux, biceps brachial. grand dorsal.
sous-épineux,
pctit rond,
grand pectoral,
grand dorsal,
grand rond,
biceps brachial,
long triceps,
coraco.brachial,
d.ltoide.
os iliaque,
sacrum :

grand dorsal

rt9
les musclesde l'qaule scapulo.thoraciqtæ
le granddenæle
aerratus anterior
,:),
C'est une large nappe musculaire
qui s'étale sur le côté
de la cage thoracique,
(sous le bras).

Il nalt de Ia face profonda (antéieue


de I'omoplate,le long du bord inteme.
Puis il s'enroule err dehors et en avant,
autour des côtes, en s'élargissant
pour former des faisceaux musculaires
qui s'attachent
sw les drx premières côtes.

çl

ù) si les côtes sont le point fixe,


il maintient le bord inteme de l'omoplate
plaqué conte le thoru..
II attirc I'omoplate ven I'extérieur
(on abduction) et en sonnatte exteme,
par ses fibres supérieurps.

(t *
inn : nerf du grand dcntelé (CS!C7)

I On Ic mct en évidence
pa( un mouvement
de poussécantéricuredu bras.
avoc
gtand dentelé

Exemplc d'action cn chaîne ferméc :


dans I'cxercice dit dcs..pompes-,
il maintient I'omoplate plaquee sw Ie thônx.

sans
grand dentclé

Pour toute action en force


du msmbre sup,érieur,
qui nécessiteune omoplate fixéo,
il havaille en couplé
avec le tapèze moye4
qui lui, est adductew:
Iew action opposée
permot de stabiliser I'omoplate.

Lc grand dentelé
cst séparé dc la cagc thoracique
et du sous-scapulaire
par dcs planr cellulo-grrisseur.
Ccux-cisontindispensablcs
au bon gliss€ment
dc I'omoplato
sur lc thorax
et sont considérés
commcfaisantpartic
du complcxcarticulairc
dc l'épulc.

Si I'oooplaæ cst lc point fixc,


b fibnca inféricures
ù gnnd dartclé
éèvcaa lcs côtesfioyernes i
uin inspiratrice
(E ilu6té).

t2l
--f

lesmuscles
del'épaulescapulothoracique
(suite)
le sous-clauier
eubclavius
Ce muscle va
de la face inferieure
de la clavicule
(partie moyenne)
jusqu'à
la face supérieure
de la première côte
et du premier
cartilage costal.

K
k,

Son action :
il abaisseIa clavicule. )
I
(ù'
le petit pectoral Il est en fait comme un ligamcnt actif
de I'articulation sterno-claviculaire.
pectoralia minor
Ce musclenaît des côtesno 3,4,5. inn. : nerf du sous-clavier (C5lC6)
Il se dirige vers le haut et se termine
sur I'apophyse coracoîde (partiehorizontale).
Son action :
- si les côtes sont le point fixe,
il attire l'apophyse coracoide en avant,
en dedanset en bas,
comme s'il voulait faire basculerl,omoplate
par dessusle thorax ;
il tend à faire décoller
i)D) )/
) I'angle inférieur de I'omoplate,
- si le point fixe est I'omoplate,
-
-,1
I il élève les côtes:
/ c'est un inspirateuraccessoire.
inn. : nerf du petit pectoral le særno-
rc7n1\
cléido-
occipito.
md,stoïdien
3A Ce muscle est abordé
âvec cGlD(du cou (voir p. 88)
./
- / ll\\
Nous rappcllerons ici son action,
,4 \ si le point fixe est le crâne :
il est alors éIévateur
\ . I) \
I de la partie inteme de Ia clavicule
t l et du stemuû: c'est un inspiratcur.

r22
Éi
l'angulaire

'$'
Ievator 6câpula
Ce muscle naît
sur l'angle supérieur de l'omoplate.
Il se termine
srn les apophysostransverses
des quatre premières
Son action :
- si le point fixe
vertèbres cewicales. est la colonne cervicale,
il éIève l'omoplate
et l'entraîne
en sonnette inteme
Si le point fixe
est I'omoplate
(voir p. 8l).

N\
\.
/ it(
,ft
' t \

le rhomboide
rhomboideus
C'est un muscle aPlati,
sinÉ entre le rachis
a I'omoplate.

ll naît sur le bord inteme


.lc I'omoplate
st se termine
rr les apophysesépineuses
dcs verfèbresC7 à D4.

Sæ action :

- si le point fixe est le rachis, inn. : nerf de I'angulaire


rl eauaîne l'omoplaûe et du rhomboide (C4/CS)
a aûuction et en sonnette inteme
- r: lc point fixe est I'omoplate, voir p. 182.

r23
les musc\es
de,L'épaule acique( suiæ)
scapul,uthor
Ig tfAPèZg est un muscleformantune largenappe
qui recouvre les muscles postérieurs du cou
trapeziue et de la région ente les omoplates.

Il naît de la base&l'occiput,
puis des apophysesépineuses
des verfèhrescervicalesef dorsalesjusqu'àTl0.
Il sc tcrmine en trois parties, formant trois faisceaux :
- le faisceau supérieur se termine
sur le bord postérieur de la clavicule
(l/3 externe)et sur I'acromion.
Ses fibres sont obliques en haut et en dedans.

- le faisceau moyen se termine


sur l'éprne de l'omoplate.
Scs fibrcs sont horizontalcs.

(^ Sonactioa:
si la colonnç
eervico-dorsale
est point fxe, t
I'ensemble des fibres
a une action d'adduction
attirant I'omoplate
vers la ligne médiane du dos :
(serrer les épaules). i

\:/
Deux faisceaux y ajoutent une action propre :

- le faisceau supérieur - le faisceau infériew


élève l'omoplate, abaisse I'omoplate
et I'entralne et I'entalne
en sonnettÊ exteme. en sonnette exteme.

inn. : nerf spinal et nerf du trapèze(C2/C4)

Le trapèze supérieur est souvent "sur-sollicité' dans les travaux utilisant le membre supérieur en suspension
(travail sur clavier par exemple).

Lc trapèzc moyen, (adducteur) travaille en syncrgie avec le grand dentelé (abducteur). Ces deux muscles sÉabi/renf
ttas I'omoplate pat leur action opposée pur toute aetion en force du membre supériew (voir p. 121).

t24
musculaires
b.sactions danslesmouvements
deI'omoplaæ
élévation

trapeze supérieur (1)


rhomboide (2)
angulaire (3)

1l

t4
lt

trapèze inférieur (l)


grand dentelé (2)
(fibres inferieures)

adduction

traSze (l)
rhombolde(2)

sonnette externe

grand dentelé (l)


tra$ze supérieur (2)
trapèze inférieur (3)

sonnctto intcrne

rhomboldc (l)
angulaire (2)

t25
Iesmusclesprofond

le sous-scapulaire --- --.-\


- i
r\ \ \

eubacapularie
Ce muscle naît
7
sur la face profonde
(antérieure)
de l'omoplate
(ici I'omoplate
est vue par en avant)
ses fibres convergent
vers I'angle externe
de l'omoplate
oir se forme un tendon
qui se termine Son action :
à la partie hautede I'humérus
sur le trochtn. c'est le principal
rotateur
inteme
du bns.

du sous-scapulaire(C5lC6)

le sus-épineux
euPrâePinatuç
-\ Ce muscle naît dans la fosse sus-épineuse,
(face postérieurede I'omoplate).
Il donne un tendon qui passesousla voûte formée
par I'acromion, l'apophyse coracoide
et le ligament qui les réunit.
Il se termine sur le focfiifer au pôIe supéieur.
La partie terminale du tendon
du sous-épineuxest recouverte
par une importante bourse séreuse,
Celle-ci le séparede
la face inférièure de I'acromion
et du deltoide.
Cet ensemble est considéré
comme un élément articulairc
*\**'^14)
4
complétant Ia scapulo-humérale.
En cas de pathologies,
(d'adhérences,en particulier),
les mouvementsde la
scapulo-huméralesont limites.

----
ici, I'omoplate \
est we de dos
et de dessus.

Son action : il fait l'abduction du bras. I


Son action est peu puissantemais elle se couple
inn. : nerf sus-scapulaire
(C5lC6)
avec celle du deltoide (voir p. 132).
126
JeI'épauLescaPulo-hr4mér
ale
-^_ le sous-épineux
infraepinatue
Ce muscle naît dans la ôsse sous-épineuse
(dans les deux tiers intemes).
Son action :
Son tendon passe
il fait la rotation
sur la capsule
exteme
de I'articulation
de l'humérus
scapulo-humérale
et se termine
sur le tochiter, et
en arrière participe
du sus-épineux, un peu
à l'abduction

sus-scapulair€
(c4lc6)

-\i
/
(V

Son action :
il fait
la rctation I
Ie petit rond \ exteme
-\ de I'humérus.
iereo minor \\ )
Ce muscle naît de la fosse sous-épineuse, inn. : nerf circonflexe
r iong du bord externede I'omoplate. (c5-c6)
Il se termine
sur le trocfuter,
en arrière du \
sous-éoineux. \

\\)

)
I
Les profonds
muscLes deL'épaule (suite)
scapulohumérale
Ces quatre musclesprofonds
| . f f I
Jd colIIe des rotatÊurs
sontapperés
Leurs tendons adhérent à la capsule.
Outre leur action qui mobilise I'humérus,ils ont un rôle important
de "ligaments actifs" de I'articulation.

le sous-scapulaire
empêche
les glissements
sus-épineux de Ia tête humérale
vers arrière

et les glissements
vers I'avant
et vers I'anière.

Ainsi, l'épaule est une articulation peu stabilisée


par la forme osseuseet les attachespassives
(capsule, ligaments).

Elle est surtout maintenue par le jeu


de ces muscles péri-articulaires.

Ce jeu peut se dérégler,


c'est pourquor l'épaule est fréquemment
le siège de douleurs rti-articulaires.

r28
alc
del'epaulescapuluhumer
lcsmusclcs

le coraco-brachial
corâco brachialie
Ce muscle nalt
sur I'apoplryse coracoide Son action :
et se termine
sur la face inteme il fait I'antépulsion
de l'âurnérus et l'adduction
(à la partie moyenne). du bras.

inn. : nerf musculo-cutanérc6/C71.

/ ^'.

f \(1.=;\

--'---'' )

le long triceps

Cc musclc est abordé
ro chapitrc du coude
(voir triceps brachial, page 148). \_,,

Soa ætion au niveau dc l'épaule :


il pcrticipc à l' adduction.

129
Iesmuscles
deI'épaule ( suiæ)
scapulohumérale
l

le grand pectoral
pectoralie najor

Ce muscle s'attache
srx la clavicule
(aux deux tiers internes
du bord antérieur), 7..
4
le long du sternum,
sur les six premiers
caftilages æstaux,
etla septième côte.

Les fibres se réunissent


en formant une ûorsion,
puis un tendon aplati
qui se termine
sur la crêfe exteme
de Ia coulisse bicipitale.

- si le point fixe est la cage thoracique,


étirement
I'ensemble des fibres fait I' adduction du grand
et Ia rotation intsne du bns. pectoral,
C'est le muscle de l'étreinte,
de la suspensionbrachiale.
Les fibres supffeures font l'antépulsion \\
jusqu'à 60".
Les fibres inférieures
font le refour
du mouvementd' uttépulsion
jusqu'à 0'
(voir p. 135).
- si lc point fixe est l'épaule
. les fibres supérieures abaissent Ia clavicule
. les fibres inférieures sont irsprratn'ces
- si l'épaule est fixe avec le bras antépulsé,
inn. : nerf du grand pectoral
toutes les fibros sont inspiraticcs. (c5lc8-Tl)'
130
Ie grand dorsal
Iatieeimuçàorci

\:
Ce muscle nalt des vertèbres
D7 à L5 (apophysesépineuses),
dela crête sacrée,
dela crête iliaque,
\.1
't(
et des guate demières côtes
(faceexteme). Il formc
une nappe dont les fibres
s€ regroupentvers l'épaule,
réalisant une torsion
avant de se rermincr
6//\
, / /
par un tcndon aplati
dans la coulisse bicipitale.
Son action :
- si l'épaule
4 (
/ \
est le point mobile
(les auhes insertions , , 1
étant fixes), il fait
la rotation inteme,
{ t
1'adduction \=- /
Irr
IN
\ '\
et la réfropulsion
du bns. \ t
- si I'humérus est le point fixe, voir son action page 83.

inn. : nerf du granddorsal(C6lC8).

./

tz
l r l
LegrûnL ronL
tereo major
Ce muscle nalt
zur le bord externe
Son action de l'omoplate
sur le bras (partie inférieure).
Il se dirige en haut, eir dehors,
quecelle
or;:lfm; et se termine,
mais beaucoup moins puissante. comme le grand dorsal,
ncrf du grand rond (C6/C7). sur la couliçse bicipitale.
le.smuscles ( suite)
deL'épaulescaputuhumérale
le àehotde
deltoideuo
\ \ '
Ce rnusclesuperficiel forme le galbe --- le faisceauantérieur
\
de l'épaule. Il est en trois faisceaux: y--
\\ -\\ s'attache sur la c/avicuiq
s'attachesur
\\\.-<-r
le faisceaumoyen
s'attache sru le bord externe
de l'acromion,

lc faisceaupostérieur
s'attachesur l'éprne
de I'omoplate
(sur la partie
inférieurc

n
du bord postérieur).

Les trois faisceaux convergent


vers la partie moyenne du bras

r
pow se terminer
sur la face externe de I'huménts.

son action :

le faisceau antérieur fait


l'ætepulsion
et la rotation inteme du bns. inn. : nerf circonflexe(C5/C6).

I I '
t \
I
Le faisceau moyen fait I
I'abduction du bns.
\

itlt' j Le faisceau postérieur fait


la rctopulsion du bras.

132
les actionsmæsculaires
surl' épaule scapulo-humérale
lors des mouvements

at onæpulsion:
- deltoide antérieur(l)
- grand pectoral (2)
- coraco-brachial(3)
(accessoircment biceps-brachial
ct sous-scapulaire).

\ (j,
\ /
, \ , /
-/
,
/\
\,rr
\ - 7

- deltordepostérieur
(l)
/ - granddorsal(2)
= grandrond(3)

/-
133
musculair
lesa.ctions es
scapuluhumér
surI'épaule ale
lmsdesmouuements (suiæ)

en obductton:
- deltoide(l)
- susépineux(2)
(accessoircmentsous-épineux
et long biceps).

)
/'l
l
I
I
\i,; b

Xçi )'t,i I
{
3
\ / i
enrctortonsf'tÊme:
- sous-épinzux
(l)
1 l - petit rond (2)
t /
- deltoide postérieur (3)
À ti
( ;

\(
\
I

\ Ï
enaÀ.ductian
- grand dorsal (l)
- grand pectoral (2)
- gand rond (3)
(acccssoirement petit rond,
court biceps, long triceps,
coraco-brachial).
en rotatiorL intcrne :
- sous-scapulaire(l)
- grand dorsal (2) musclespassant
- grand pectoral (3) en arrièredu tronc
- grand rond, deltoide antériew.
oûsales passant
c! avant du tronc

Cesactionssont indiquéespour une épaulequi se trouvo,au départ,


en positionanatomiquc.
Elles varientet peuventmêmes'inverser Par exemple:
au coursdes mouvements. Ie grandpectoral
est antépulseur
jusqu'à60'
Au-dessusdc 90o
il ne pcut plus entralncr
le brasen avant
il lc fait mêmc rcvenir
vers le bas et I'arrièrc :
il devient rétrooulscur.

On observe que les répartitions d'actions musculaires ne sont pas équilibrees,


anis qu'il y a prédominance de muscles adducteun et rotateurs intemes,

135
r
I

lg COUde estune articulationà fonctiondouble.

D'une part il permet au membresupérieurde sereplier


sur lui-mêmeou de s'étendre,amenantune possibilitéde
raccourcissement ou d'allongementimportante de la
distanceépaule-main.C'est ce qui permet, par exemple,
de porter la main vers la tête, la bouche,à coude fléchi,
ou versdespartiesdu corpsou desobjetssituésplus loin
de l'épaule, à coude étendu. Ce coude est celui de la
flexionc,xtension.

Mais d'autre part, le coude est, en partie, le siègede


mouvementspermettantà I'avant,brasde rcurnersurson
multipliant les possibilitésd'orientation
axel,ongitudinal,
de la main. C'est le coudede la pronosupination.
Nous étudieronsdonc séparémentcesdeux fonctions
dans un chapitredouble.

t37
I
morphologiedu coudeet de l'avantbras :
repèresq.,isf
bleset palpables / .'-
-r'
deface:
volume du biceps

--- -t/

- ------'

plis de flexion
du poignet

dc dos:

,I\*
\ \ de das,
K,. \1

N
coudcflcclû:
(

épicondyle

masse

-J des muscles
extenseurs
du poignet
et des doigts

',Y
2
\-\
tête et styloidc
cubitale
les mouvementsde flexion extensiondu cou.de
On appellellexion
un mouvement La flexion active
est un pcu limitée
qui permet de raPProcher par la rencontre
les faces antérieures des masses
du bras et de I'avant-bras' des muscles fléchisseurs.
Dans la flexion passive
ces muscles
se laissent écraser:
il y a donc
un peu plus d'amPlitude.

1
Le retour de la flexion
à la position anatomique
est appelé
extension
du coude.

\
\
Cepcndant,
il faut notcr
qu'il n'existe Pas
de pssibilité
d'extension en atrière
de la position
anetomique.
En fin d'extension,
lcs dcux os arrivent
dans le prolongcment
I'un de I'autre.
Ccci à causc d'un blocage,
dt à la fonne osseuse
du coudc (voir P. 144).
Certaines personnes
pcuvent toutefois
allcr un peu audelà :
arrivé cn extension comPlète,
lc coudc forme alors un angle
ouvcrt cn arrière,
c'cst le recurvatum du coudc.

139
I I
I

squeletæ
dewosformentle : cesontle rc'ldius
dcl'avanvbras etlc cubitus
ce sont deux os longs,
râdiuo ulna
comportant hois parties : Ie corps, les deux extémités.
Triangulaires à la coupe, ils ont chacun trois faces, trois bords.
Le radlus a un volume grêle en haut,
phrs massif en bas.
Son extrémité supérieure
est en deux parties : la tête - caput radii,
recouverto de cartilage,
et le col - collum raàii.
i) Le cubitus
a un volume

La tête présente- un dessus,


rir massif en hau!
grêle en bas.
-rrrc zone biseautée(à I'intérieur), Son extrémité
l l
[[, supérieure porte
B , L
lt ^rl deuxapophyses
massives: I'olécrane
Le corps olecranon,
est à coupe cylindrique, et I'rpophyse coronolde.
avec trois faces, proceâsus coronoiàeus,
trois bords :
faces antérieure, I
postérieure,2 Le corps
externe. 3 està coupe
Bords antérieur, 4
interne, 5 tiangulaire,
externe. 6 avec tois faces,
trois bords :
Facesantérieure,1
postérieurc,2
interne.3
Bordsantérieur,4
postérieur,5
externe. 6

Versle bas,le bord


intemebifurque:
I'os estalors
à coupe
quadrangtlaire. L'extrémité inférieure
est appelée
tête cubitale.
En dehors, on y trouve
une surface articulaire convexe
circ umferentia artic ularis
correspondantà celle du radius,
en dedans,une saillie :
La face inférieure la stylolde cubltale,
correspond au poignet. procêoeus etyloiàeue.
Dans la bifurcation se trouve une surface
articulaire concave correspondant au radius. La face inférioure correspond au ligament tiutgulaire,
C'est la petite cavité sigmolde du radius, qui lui-mêrne correspond aux os du poigneL
incisura ulnaris.
A la partie la plus externe,.
on trouve unc saillie :
la stvlolde radiale ^ procceeue stvloiàeue.
140
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\3
q.)
(J
_\3
E
s
q)

I
a.)

v,
q)

142
17

la capsuledu cou.de
Trois os : humérus,cubitus, radius
sont réunis dans une même capsule,
Elle est ftlcfte
- sur I'humérus, elle s'attache au pourtour en arrière,

d
des cavités coronoidienne et olécranienne permettant uno
Elle est tenduc grande amplitude
et rejoint l'épitrochlée et l'épicondyle
en avant des mouvements
qu'elle n'englobe pas.
- Sur le radius, elle s'attache et surtout de flexion.
Iaténlement.
au pourtour du col.
(,{ - Sur le cubitus. elle s'attache
au pourtour
des cavités sigmoides.

(lci, pour mieux voir la capsule,I'articulation


\ est représentée "os écartés").
/ \. , ;l'
\+"*": r les ligaments
du coude Ils sontpeu importânts:
- en avant,formantun éventail
qui renforcela capsule,

,'wl - en arrièrc, formant


des fibres croisées,
montréesici
surun coude
fléchi.
Ils pcrmettcntdonc bien
les mouvementsde flexion+xtension.

sont les ligaments latéraux :

[gement latéral interne ligament latéral externe :


igâmentum liqamentum collaterale radiale
collaterale ulnare formé de trois faisceaux
fomré qui partent de l'épicondyle.
de trois faisceaux, Les deux premiers
portat de l'épinochlée "cravate,lrt" la tête du radius.
et se terminant I'un en avant
sur le bord l'aute en arrière,
de I'apophyse pour se terminer
coronoide sn avant et en arrière de
a de I'olécrane. la petite cavité sigmoide du cubitus.
Le troisième est en éventail.
et se termine
sur la face extern€de I'olécrane.

I
Ces ligaments pul'ssants empêchent toùt mouvement laténl du coude,

r43
I
lesosdu coul,e
etla flexionextnnsion
læs surfacesde la partie bassede I'humérus
s'articulent avec I'ensomble cubihrs-radius.
Cct onssmble fonctionnel
p€rmet des mouvemenJs
rmiquement en plan sagittal. - En flexion, la forme des os,
concavevers I'avant, permot
de loger les massesmusculaires.

La tête radialo
se loge

N
d"ns la fossette
sus-condylienne.

M
Le bec coronoidien
se loge
dans la fossette
coronoidienne

L'axe
de la trochlCchuméralc
cst oôIlgueen lraut
- En extension, et en dehon
(la jouc interne
le bec de I'olécrane descendplus bas
tl! se loge que I'exteme).
dans la fossette C'est pourquoi
olécranienne. le coude,en oxtension,
formeun angleouverten dehors:
le cubitur-velgus ,
plus ou moinsmarqué.

144
les musclesde la flexion extensiondu cou"de
s'attachent sur de nombreuxos
Ils sont présentés
ici, cn deux groupes.
en carlctères grlr : lcs musclesprinclprur
en caractèresfins : les musclcsaccessoircs
(qui serontpour la plupart
étudiésavec la régionpoigncUmain)

muscles
dclnflrlcnn
omoplrte: bicepr brrchlal

humérusI brachial entérleur


long suplnateur
ls at 2c radial
fléchisscurcommunprofonddes doigts
( rond pronatcur
I petit palmairc
( grand palmaire
cubital antérieur

cubltus : brrchlrl rntérleur


rond pronatcur
fléchisscurcommqnprofonddes doigts

mnschsdel'exte$ion rrdlur : blcepr brrcilrl


long suplnrteur
onophtc : oqde lr meln : lcr ct 2c radial
uiccpr brrchlal fléchisseuroommunprofonddcs doigts
petit palmaire
hmérur: grand palmaire
trlcçr brrcbhl cubital antérieur
anconé
crtcnscurcommundcs doigt
srtarscuf proprc du 5Gdoigt
cubital postéricur

crbltrr :
ciccpr brechial
rnconé

er dc h main :
crtqrseurcommundes doi4
crtcnscurproprcdu 5o doigl
cubitrl postéricur

145
t

-/'.'r',Ê
deIa flexiondu coude
bs musclcs
t '/ /( ', ,\
/' ,?-)Y
le brachial anténeur
brachialiç

Ce muscle naît son action :


sur la face antérieure
de l'fiumérus c'est le fléchisseur
(au niveau le plus direct
de la moitié inférieure). du coude,
il est fait
Il se termine principalement
sur la face
i \ de fibres chamues
et a de grandes
antérieure possibilitésde
de l'apphyse raccourcissement.
coronoide
du cubitus.

Sa contraction
est visible en avant du bras,
sous Ie biceps,
lors d'une flexion du coudc,
I'avant-brasétanten pronation,
(C5/C6),
inn. : nerf musculo-cutané

le long supinateur
b r a c h io - ra d ia Iie appelé
aussihuméro-stylo-radial
Ce muscle nalt
sur le bord sxterne
de l'âumérus.
(au niveau du tiers inferietr).

Il longe I'avant-bras

et se tenmn€
swl'apophyse styloide
du radius.

il fait la flexion du coude.


A partir d'une pronation ou d'une supination,
il ramène I'avant-bras en position intermédiairc.
Il ne mérite donc pas son nom de supinateur (voir p. 153).

Sa contraction apparaît bien le long du radius, lors d'une flexion


du coude, I'avant-bras étant en prono-supination.
inn. : nerf radial (C5/C6).
t46
le bicepsbrachial <=:)

bicepebrachii
Dans sa partie haute,
ce muscle a deux origines,
donnant deux "chefs" musculaires.

le long biceps
caput longum Le court biceps
nalt au-dessus caput brcvia
de la glène de I'omoplate, naît par rur tendon
par un tendon
qui traversc d'abord la capsule,
sw I' apophysecotacoîde
puis se coude, de t'amiplate \
-
pâsse entre le trochiter et le trochin, (sur I'extrémité, partie exteme).
et dans la coulisse bicioitale. Puis il forme un corps chamu
qui rejoint celui du long biceps.
J
De ce tendon naissent des fibres chamues
qui rencontrent celles du court biceps. -)

L'cnsemble du muscle
descendle long du bras,
puis forme un tendon unique.
=-_1
Celui-ci passeen avaût
de I'articulation du coude,
puis se termine
sur le fiaut du radius.
sur uns zone appelée
tubérosité bicipitale.

au niveaude I'épaule,
I'action
action du biceps brachial : desdeuxchefs
est différente
au niveau du coude, (voir p. 129).
il fait la flexion
etla supination du coude.
Sa contraction apparaît bien,
en avant du bras,
lors d'unc flexion du coude,
I'avant-bras étânt en supination.

inn. : nerf musculo-cutané (C5lC6).

A
', / \A
I
/ \
/ \
t
l (
147
lesmæscles
del'extension
du coudc
Comme son nom l'indique,
lc tricepsbrachial
tricepa brachii z;u ce muscle est formé
de trois chefs :
le long triceps

-V
t,i/[ caput lon1um,
bi-articulaire
nalt d'un tendon
àla partie inféieure
de la glène de l'omoplate.

Le vaste externe
caput lateralc
naît sur la face postérieure
de l'humérus
le long du bord exteme,
dans la moitié supérizure.

Les trois chefs se réunisse,nt


le vaste interne sur un tendon corrunun
caput mediale large et aplati, qui se termine
nalt sur la face postérieure Ë
sur la face supérieure
de I'hurnérus(moitiéinférieure). de l'olécnne.

Son action :

l'ensernbledu muscle
fait l' extension du coude.

l'a;nconé
ânooneu' Le long triceps,
pâr son attachc
Ce petit muscle nalt sur I'omoplatc,
sur l'lruménrs participe à I'adduction
(face postérieure et à la rétropulsion du bras
de l'épicondyle),
et se termine
sur la face postériewe
du cubitus
(qrart supérieur).
f(':
/i\/
^ inn. : nerf radial (C7lC8).

l ' {
Son action :

I1 est exfenseur
du coude.
il est un peu abducteur ;
,/.k
,' \\l
il agit sur lc cubitus
lors des mouvements
de pronation.
inn ; 1sçf radial (C7lC8).

148
t
La prono'supination*t un mouvemenr
qui a lieuà la foisdansl,arriculation
du coude et enke les deux os de i'avant_bras /

--];--

Il est observéici
à partir d'une position
coude fléchi.

Le mouvement
de pronation
le mouvement
amènela paume de main
de supination
à regarderen bas,
amène la paume de main
Ie pouce en dedans
à regarder en hau!
le pouce en dehors.

=a
Ces mouvements peuvent être confondus avec ceux de l,éoa.ule
:

I-a supination
avec la rotation
exterRe
de ltépaule.

\ I-a pronation
\ avec tra rotation
: interne de l'épaule.

C'est pourquoi
on ,les étudie
coude fléchi.

149
lecoudeetlcsdeuxosdel'avantbas dansla
Afin de rendre possible les mouvements de pronation et supination,
il existe trn jeu de surfacesarticulaires et de ligameirts
en haut et en bas de I'avant-bras.

En haut,
se trouve rme surface La face profonde
sur le cubitus, située sur la face exûerne de ce ligament
) de I'apophyse coronoïde. C'est la est tapissée
t( petite cavité sigmofde du cubitus de cartilage.
inciaura radialie
surface concave L'ensemble
d'avant en arrièro. forme
un ann€au
dans lequel
,(, se loge
le pourtour
Elle est complétéepar de la tête
le llgament annulalre, du radius.
' liqâmentum anulare raàii
qui s'attache sur ses bords I
antérieur
et postérieur.

T I
L'anneau est renforcé
à sa base
Ce dispositif i t par le llgament carré
permet à la tête du radius qui va de
de toumer la petite
sur cavité sigmoide
elle-mêrne, du cubitus au col du radius.

avcc un léger jeu


dt à la partie déformablc L'anneau
(ligamentairc) dc I'anneau. cst un peu plus étroit
en bas qu'en haut,
C'est aussi un frein il a un peu
des mouvements extremes. la forme d'un entonnoir :
ceci permet
un bon mainticn
de la tête radiale
lors des tractions axialcs
de I'avant-bras.

Le dessusde la tête radiale,


appelé'cupule radiale",
/,ilii s'articule avec le condvle huméral.
Ce dispositifdéjà décrit page 141
\ pour la flcxion-extension du coude
1
/: ^ pcrmct aussi à la tête radiale
ll de toumcr sous lc condyle
l=
;/l- t t:
tt: lon de la prono-supination.

150
pTonùsupinanon
: surfacesarticulaireset morensd'union
en bas, on trouve des surfacessur les deux os de I'avant-bras.
Sur le radius.
dans la bifurcation du bord interne
se rouve
la cavité sigmolde du radius
inciçura ulnarie,
t'
qui correspondà une surface
située sur la partie interne
de la tête cubitale.

L'ensemble forme
une articulation de fype
cylindre creux/cylindreplein, - aufre mode
qui permet des rotations de la basedu radius de liaison mobile :
autour de la tête cubitale. le ligament triangulaire
discus articularie.
Celui-ci va de la styloïde cubitale
au bord inférieur
de la petite cavité sigmoide
du cubitus.
Ses bords antérieur
et postérieursont épais :
il est de ce fait
concavesur ses deux faces.
qui sont recouvertesde cartilage.
Il est à la fois
une surface articulaire
(avec la face inférieure
de la tête cubitale et, par ailleurs,
avec le poignet)
et un moyen d'union.
Il balaie la surfacecubitale
"en essuie-glace,,
lors des mouvementsde prono-supinàtion.
En pronation, le faisceau postérieur se tend,
en supination, c'est le faisceau antérieur qui se tend.

Sur toute leur longueur,les deux os


sont réunis par un ligament interosseux
membrana interoeçea antebrachii,
qui va du bord interne du radius
au bord exteme du cubitus.
Celui-ci est très résistant et fait de deux couches :
- fibres moyennes obliques en bas et en dedans,
- fibres supérieuresobliques en haut et en
(appelées "corde de Weitbrecht").
dedans -:))
Il se détend en pronation,
et se tend en supination :
c'est donc un frein (puissant)
de la supination.
Il empêche alors les glissements
longitudinaux des deux os
I'un sur I'autre
(lors de port de charges,
par exemple).

l5l
Y

l - I
La prono-suptn4,fion : Iorrneosseuse
et mour)ements
Dans la pronation, le radius se déplace en faisant un mouvcment conique autour du cubitus.
Son cxtrémité supérieure pivote sur elle-même, mais avec un certain jeu, ceci étant possible grâce à la relative souplesse
du ligamcnt annulaire.
Son cxtrémité inférieurc glisse en âvant et en dedans autour de la tête du cubitus.

Pour le cubitus,deuxpossibilitésexistent:
- soit il se déplace en même temps - soit il reste fixe
qtrc Ie ndius, I'axe du mouvement passealors
cn arrière et en dchorsr : par le 5e doigt.
I'axc du mouvcment passe alors
par lc hoisième doigt.

* mouvsmonteffectué
par le muscleanconé.

Lc croiscment
6t rendu
possiblc
par
la forme courbe
dcs dcux os :
ils sort
tous les deux
concSYes Lors de Ia pronation,
cn avanl ces concaviEs se font face, On voit que
Pennettant sansces courbures
comme un "emboîtement" les deux os se cogneraient
en longuevr des deux os. I'un sur I'autre
sanspouvoir se croiser

Des traumatismes (fractures) pcuvent modifier ces courbures et compromettre Ia possibilité


de prono-supination. Ceci concemt en particulier les techniques utilisant Ie membre supéieur en torsion
(arts martiaux, par exemPle)
t52
lcs musclesde la pronation
s'attachent sur trois os :

humérus:
- rond pronateur,
- long supinateur.

le rond pronateur
Pronâtor tereç
Ce muscle nalt
radius : en deux faisceaux
- rond pronateur,
- carré pronateur, sur l'àurnérus (sw l?épitochlée)
- long supinateur. et sur le cubifus
(face antéieure de I'apophyse coronoîde).

Il se terrninesur la faceextemo
du radrus@aniemoyenne).
Sonaction:

cubitus : il fut la pronation de I'avant-bras


- rond pronateur, et participe àla flexion du coude(voir p. 145).
- carnt pronateur. inn.: nerfmédian (C6lC7)

le cané prona@ur
Pronâtor
quâdrâtu6

Ce muscle.
situé au quart inferieur
de I'avant-bras,
est effectivernent
de forme carrée.
Il va de la face antérieure
du cuhitus
à la faceantérieurê
du radius.
le long supinateur
Ce muscle est vu en détail
avec les fléchisseurs du coude
Son action : (page 146).
C'est un pronaùewdirect. Il est pronaùeur
à partir d'une position de supination :
inn. : ncrf interosseux antérieur il ramène I'avant-bras
(c8Æ1). en position intermédiaire
entre pronation et supination.
153
les musclesde la supination
s'attachent sur Quatre os :

,a'

,.
,/./
Y

omoplate :

- biceps brachial.

- biceps brachial,
- long supinateur,
- court supinateur.

le biceps
brachial t t
Ce muscle est vu en détail LeLongsuptnateur
avec les fléchisseurs du coude Ce muscle est vu en détail
(page 147). avec les fléchisszursdu coude (page 146).
Il est le plus puissant Il n'est supinateur qu'à partir
des muscles de la supination. d'une position de pronation :
Il agit en "deroulanf' il ramène alon l'avant-bras
la partie supérieure du radius. en position interrnédiaire
entre pronation et supination.

154
t .
le court suptncfieur
eupinator
Ce muscle est en deux plans,
profond (figuré à gauche),
et superficiel (figuré à droite),
qui naissent respectivement
de la paftie haute
et exteme du cubitus.,
et de |'épicondyle.

Ses fibres s'enroulentautour


de I'extrémité supérieure
du radius
et se terminent sur celui-ci, (*
/'l
les fibres profondes sur le col...

... et les fibres superficielles


sur la face exteme de I'os.

Son action :

par sa traction
il "deroule" le radius.
C'est un muscle supinateur.
inn. : nerf médian (C6lC7)

Le radius présente :N I
une "courbure" supinatricc
au sommet de laquelle s'insère N-
le tendon du bicepg
(et Ie courf supinatew). N\
Nr

et une "courbure pronatrice" au sommetde laquelles'insère


le rond pronateur.

Ces deux muscles, par leur traction,


font ainsi tourner cet os à la manière d'une manivelle.

155
le poignetetla main
Située à l'extrémité du membre supérieur,la main est
un "outil" ffès perfectionné.

ceci est dû aux multiplesmobitiæsdesdoigc.s,


sur lesquels
agissent des systèmestendineux complexes (main du
pianiste,par exemple).

ceci est dû égalementà la disposition de La col.onnedu


pouce,qui permetd,celui-cide s'orienter
faceaux auûesdoigts:
la main est ainsi capabled'effectuerdes préhensionsde
toutes sortes,de la plus fine (tenir une épingle)à la plus
forte (souleverune chargelourde, tirer un partenaire).

La main est unie à I'avant.braspar la région du carpe,


qui forme _aveccelui-ci Lepoigner.Dans ce chapitre suro-nt
abordés,à la fois, le poignetet la main, car certainsmuscles
sont communs aux deux régions.

La colonne du pouce, dans ses dispositifs osseux et


musculaire,est présentéeséparémentdu restede la main,
en fin de chapitre. Ceci, en raison de son importance
fonctionnelle.

157
morphologie du poignet et des doigts

w deface:
(face palmaire)
plis de flexion du poignet
correspondant
styloide radiale
éminence thénar à la région du carpe
(volume formé par
les muscles intrinsèques du pouce)

stylolde cubitale
plis dc flexion
inter-phalangiens

éminence hypothénar
\/i - (volume formé par
les muscles intrinsèques du 5c doigt;
/

plis de flexion
métacarpo-phalangicns

plis d'cxtension
du poignet
de dos: plis d'extension \ \'('/'
t, ,/

(face donale) métacarpo-phalangiens

plis d'extension
inter-phalangiens at/ /
musclcs
\\ , 1\
/
/l
,l
région
7t..' ,/r' du carpe
,/
/ .r,
,,-..' l)/". ,/
--",/ région
,/
2/ i'r du métacarpe

phalanges

158
dispositif osseuxde la main
Un squelettede main, vu ici côté paume,monfre hois régions osseuses:

En haut, une série de huit petits os carpiens - oeea carpi


juxtaposes en deux rangées : le carpe - carpue

La première rangée, antibnchiale,


fait suite aux os de I'avant-bras.

La deuxième rangée, donne naissance


métacarpienne, à cinq os longs
ou métacarpiens
oçsa metacarpalia
disposesen éventail,
formant le squelette
de la paume.

Chaque métacarpien
donne naissance
aux phalanges
oooa di1itorummanum
(deuxpourle pouce,
. trois pour les autres
i doigts) qui forment
le squelette
du rloigt.

Le métacarpien et ses phalanges forment coûrme un "rayon"


ou rme "colon:re osseuse".

159
les mouvements du poignet,

On appelle lledon irn mouvement


qui rapproche les faces
antérieures
de la main
et dc I'avant-bras.

On sentccttetcnsion
Lors dc cc mouvctncnt, au dos dc la main
les doigtsont tcndanse si I'on fléchit lcs doigts
à s'étendrc.Pourquoi?
A causcdc la miseen tcnsion
destendonsdesmusclcs
cxtcnscursdes doigs.

On appelleextenslon
un mouvement
qui rapproche
lesfaces
postérieures
de lamain Lors dc ce mouvcment.
de l'avant bras. les doigts ont tendance
à se fléchir. Pourquoi ?
A caus€ dc la misc en tcnsion
d€s tcndons des muscles
fléchisseurs des doigts.
t / ,
On scnt cettc tension
en avantde Ia main.
si I'on étcnd
:, ,t\ :' les doigts.

L'extension et la flexion du poignet


ont à peu près la mêrne amplitude.

160
On appelle abduction
ou inclinaison radiale
un mouvement
qui rapproche
les bords €xternes
de la main On appelleedductlon
et de I'avant-bras. ou incllnalson cubitale
un mouvement
qui rapproche
Ies bords internes
de la main
et de I'avant-bras.

L'adduction est plus ample que I'abduction.

- Le plus souvent, les mouvements du poipet


et de la main
se font dans une direction oblique :

- la flexion - I'extension
se combine se combine
avec I'adduction
avec I'abduction

///
/r5:-
t--=
{A:,
les mouaements
desdoigæ
ils sont détaillés
avec les articulations des doigts
(voir p. 169).
l6l
le carpe
C'est un ensemblepeu volumineux,
cârPue (environ trois centimètes de haut, cinq centimètres de large),
formé de deux rangéesd'os.

En haut, la rangée "antibnchiale" correspond à l'avant-bras :

Le semi-lunaire Le pyramidal
oa lunatum og tilquetrum
os en forme de croissant. u otr" fotrne de tonc de pyramide
sa face supérieure s'articule couché ; sa face supérieures'articule
avec le radius etle ligament tiangulaire, avec le ligament tiangulaire,
sa face inférieure s'articule avec le gtand os. sa face inférieure s'articule
avec le grand os etl'os crochu.
Le scapholde Le pisiforme
oe scaphoideum:os coudé, oa pieiforme
sa face supérieure s'articule a une forme
avec le radius. de cerise,
sa face inférieure avec il est posé
le frapèze
en aYant
etla hapézoide.
du pyramidal,
ilyaune
articulation
Le trapèze entre les deux os.
oe trapazium
présente une crête
saillante sur sa face L'os crochu
os hamatum
présente
^/ sur sa face

,.it\\t Y (
\.- ---
antériewe
une saillie :
\l -./ I'apophyse
unciforme
hamulus oeei hamati
en bas, la rangée "métacarpienne" correspond

nosle
) /T3 (*1"d,
Le trapézolde os trapezoiàeum
a une forme
oa capitatum
le plus volumineux,
:'-r'"-
de tonc de pyramide, présente un tubercule
sur sa face antérieure. , \
sa face inférier:re correspond
a u ? -Ïï Sa face inférieure
correspond
au 3e métacarpien,
et par deux facettes,
aux métacarpiens
voisins.l

n
u
rI l

t62
Comme le montre le dessin :
les os du carpe s'articulent entre eux
par des facettes latérales.
Ce sont toutcs des surfaces revêtues de cartilage.

De nombreux llgaments vont d'un os à I'aute


et les solidarisent ente eux.

I r i - c
l,e,masflï caïprcn
I
I
à7r
vueantérieurell
est le volume constitué par les huit os.
En avant, il est concave de dedansen dehors,
formant la gouttlère carpienne.
os écartés Cette concavité est due à I'oricntation des os.
(voir p. 168 et p.284).
l
La gouttièrc carpiennc est limitéc par :
- le tubercule du scaphoide,
- la crête du trrpèze, à l'intéricur...

... lc plslforme,
I'apophyre unclformc
(à I'extéricur).

Ellc est transforméc


en tunnel par le passagc
du llgament rnnulrlre
antérieur du crrpe,
qui s'attachesur ccslimites.
Sur ce ligament s'attachent les petits muscles intrinsèqucs dc la main
et lc muscle petit palmairc.
Sous cclui-ci passent les tcndons dcs musclcs longs dc la main
qui viennent de I'avant-bras.

La face supérieure du massif carpien est convexe,


on la nomme *condyle crrplent,
elle correspond au radius
et au ligament triangulaire.

La face posterieure est convexe,


les os y sont réunis, comme en avant,
par de nombreux ligarnents
(figués sur la vue antérieure).

163
7

l'araculation du poignet: les surfacescrrticulaires


Le poignet est uno région articulaire La glène antibrachiale
mettant en jeu de nombreux os. forme une surface concave,
On y distingue deux rangées: ovalaire, dont le bord postérieur
- en haut :le radius
descendun peu plus bas
etle ligament tiutglaire que I'antérieur.
formant la glène antibnchiale, Elle est formée, en dehors,
qui correspondau condyle carpien, par la surface inférieure du radius,
formé par la rangée supéieure en dedans, par la face inférieure
du carpe (excepté le pisiforme). du ligament triangulaire,
C'est I'articulation dite discus articularis
radio-carpienne recouverte de cartilage.
- en bas : les trois os
de la rangée supériewe,
qui correspondent t\\ J
1,1
arx tror'sos
de Ia rægée inféieure,
c'est l'articulation
dite médio-carpienne .

les surfaces
de l' articulation articu latio
-cârfeâ
râdt,o
rr,dio-ca,rpienne :
Le ligament triangulalre permet
de conserverI'intégritéde la glène \\
anti-brachiale
lors des mouvemcnts
Le condyle carpien
de prono-supination. est formé par les faces
En effet,on voit quesi le carpe supérieures du scaphoirde,
s'articulaitaveclss deux os -t\ du semi lunaire
de I'avant-bras,il se replierait \ et du pyramidal,
sur lui-mêmelors de la pronation, recouvedes de cartilage.
Le ligamenttriangulaire
est un élémentqui permetd'offrir
au carpeune surfacequasi-continue
avecle radius,et ceci,que l'avant-bras
soit en pronation ou en suPination.
On voit que, lors de ces mouvements,
il balaie la surface du cubitus
à la manière d'un essuic-glace (voir p. 142).
les surfaces
de l'articulation
médio-carpienne:
articulatio
medio-carpea L'intcrligne a une forme d'S italique
oir l'on distingue deux parties :
cn haul ce sont les faees inférieures - la partie interne,
du scaphoïde,du semi-lunaire, qui réunit une surface concave
du pyramidal, et une surface convexe.
en bas, c€ sont - la partie externe,
les faces supérieures forméc
de deux surfaces planes
du trapèze, du trapezoïde,
en haut comme en bas.
du grand os et de I'os crochu.
t&
I t, .
Lesmoyens d'union

Les capsules :
il-y a-une capsulepour I'articulation radio_carpienne,
elle s'attiacheau pourtour des surfaces articulaires.
Elle est hès lâche d'avant en arrière,
et plus tendue latéralement.
Elle est doublê d'une synoviale.
Au niveau de la médio-carpienne,
il y a une capsule par articulation.
Les capsulessont plus ou moins unies ente elles
et les synovialescomrnuniquent(non illushé).

Les ligaments
sur la radio-carpienne
existent de nombreux petits hgâments
qui peuvent être classésén trois groupes

- desligaments antérleurs.
qui vont du bord antérieur
de la base du radius
aux os du carpe,

anæneuro
- desligaments latérrur
qui vont
des styloïdes radiale et cubitale aux os du carpe,

- des llgaments postérleurs,


qui vont du bord posterieur
de la base du radius
et du ligament triangulaire
aux os du carpe.

Sur la mflio-carpienne,
des ligaments vont d'un os à l,os voisin.
Ils sont renforcés pax certains faisceaux
postérieure ligame,ntairesde la radio-caçienne.

165
l'articulation du poignet: les mouvernents
Les mouvements du poignet font intervenir les deux rangées articulaircs.

L'extension
est plus marquée
dans la médio-carpienne:
elle est limitée
dans la radio-carpienne
La flexion par le bord postérieur
est plus marquée de la base
dans du radius.
la radio-carpienne.

L' abduction fait surtout intervenir


les os de la partie exteme du carpe,
le scaphoide se rapprochant du radius.
Le mouvement est limité
par la styloide du radius.
Il y a disjonction
de la partie interne de I'articulation.

La rangéc hautc du carpe se met en flexion-pronation,

la rangée basse en extension-supination.

Dans I'adducûbn, c'est I'inverse :


le pyramidal se rapproche du cubitus.
Le mouvement est moins limité que du côté radial,
car la styloide cubitale descendmoins bas.
Il y a disjonction de la partie extorne de l'articulation.

166
lc métacarpeet l.esphalanges
metacarpue - ooaâ àiqitorum manue
Ce sont cinq colonnesosseuses,composées
chacuned'un métacarpienet de phalanges:
derx pour le pouce, hois pour les autres doigts.
Malgré leur taille, tous ces petits os -'((
sont des os longs
en trois parties :
Labaæ, basie

r
(cn haut)

*#r Les colonnesétudiéesici sont les 2,3,4,5,

I
la colonne du pouce est étudiéepage lg3.

La tête - caput
(en bas)
le métacarpien
06 metâcârPâle

ta base du métacarpien est quadrangulaire


avec des surfaçes articulaires
sur les faces supérieures,
conespondantaux os Le corps a une coupe tiangulaire,
du carpe,et sur les avec trois faces,trois bords :
faces latérales,
par lesquellesles face dorsale, deux bords latéraux,
métacarpiens
s'articulent
enfre eux.
La tête présente une surface articulairc
cartilagineuse arrondie d'avant en arrière
et latéralement. Et de chaque côté, un petit tubercule.
deuxfaces
deux faceslatérales.
latérates.
la deuxièmeph"alange la tioisième
=<G\,N
N/C='Ph"téK oo,,",,poLl
la première phalaige -Z Surlabase Surlabase,
onvoit
phalanxproximalie '*t"î;ti"1nË:
unesurrace ii*1i:*"? qi" - a-'
Sur la base, (face supérieure) on voit deux par une"o#;:
crête médiane cor- h deuxièrne
rme surface articulaire concave arrondie, respond à la tête de la première phalange.
qui correspond à la tête du métacarpien. phalange.Sur la tête se trouve une Sur la tête, côté palmaire :
Sur la tête : une surface en forme dè 'noulie. surface identique à celle de la tête un tubercule conespondant
de la première phalange. à la région de la pulpe.
167
l' articul ation carpom& ac arpienne (pouce exclu)
articulatio carpo metacarpea
Elle met en présence: grand os
frapézoïde os crochu
Les surfaces inférieures
des os de la deuxiàne rangée du carpe,

les bases des métacarpiens (faces supérieures).


)u
Les surfaces articulaires sont planes. V\
Elles permettent
de petits mouYements
de glissernent, et de très légen mouvernents
de flexion+xtension. ôo
0 0 Ccs mouvemcnts augmentent en amplitudc
du deuxièmc au cinquièmc métacarpicn.

Dc plus, on voit

$te
quc la courbe
du canalcarpien
fait quc l'axc
des quatrièmc
et cinquième articulations
est oblique par rapport | .
au plan dc la main. I

Lcs deux dernicrs métacarpicns


font donc une flexloa
qui les dirige vers Ie pouce.
t7 L'enscmblc dcs mouvcments
carpc/métacarpc additionnés
constitue en partie
le crcuscmcnt dc la paumc
de la main.

Cc creusemcnt
est complété
par lc mouvement
d'opposition
du premier
métacarpien
(voir p. 183).

168
l' atticulation métacarpo-phalangienne (exemple
surlefroisième
doigr)
articulatio metacarpo phalanqae /
l: forme ossçuse
p€rmet
des mouvements

---------
l-r
& flexion, extension I'cxtension
La capsule est lâche
que I'cxtcnsion active
en avaût et en arrière,

tenduesur les côtés,


renforcéecôté palmaire
par une plaquede cartilagefrbreux:la plaque pallnalre,
interrompueau bord de la phalange,
ce qui forme
une zone
charnière.
Celleæi
complète
la surface de la base de la phalange
quand l'articulation est en extension,
rctations légères
En flexion,
elle sereplie
grâceà sa chamière
et auxreplis
de la capsule,

La capsuleest renforcéepar desllgaments latéraux


qui vont du tuberculede la tête du métacamien
jusqu'auxpartieslatéralesde la basede la phalaige.
Détail important: sur Ie métacarpien, ils sont attachéscôté dorsal.
Dc plus, la tête du métacarpicnest plus large côté palmairc quc côté dorsal.
. Ils sont,dc cc fait, tcnduscn flexion ct détcnduien cxtcnsion.
conséqucnccs : les rnouycrnents
d'abduction-adduction et de rotations
des métacarpo-phalangiennes sont impossibles
si l'articulation est en flerton.

C'est ainsi qu'cn extension (ou flcxion légèrc)


dcs métacarpo-phalangicnncs, lcs doigts
pcuvcnt s'écaÉcr, tourncr, s'adapcr à la
formc d'un objct quc la main veut prendrc. ( \
. t )

En flcxion, au contrairc,
{ lcs métacarpo-phalangicnncs
sont stabilisées,
cc qui faciliæ Ia prisc dc forcc.

Lcs ligamcnts latéraux cnvoicnt unc cxpansion en évcntail vcrs la plaquc palmairc.

169
l.es articul ati ons inte rph al angienne s (exemple,
surledeuxiàne
doigr)
articulationee interphalanqeaemanuo

Les surfaces articulaires peuvent être compaées


à un double rail plein
s'articulant avec rm double rail creux.
Elles permettent des mouvements sagittaux.

Pour la capsule et les ligaments,


la disposition est la même que pour la métacarpo-phalangiennc.

Enhe la première
et la deuxième
phalange, la flexion est possible,

l'extension ne dépassepas la rectitude.

Entre la deuxième
et la troisième
phalange, la flexion est possible,

L'extension est possible, en général d'amplitude


assez limiée.

r70
les musclesdu poignetet de la main
s'attacltent sur d"e,nombreux os
En caractèresdroits :
les musclcs agissant sur le poignct.
En caractères italiques :
Ies murcles agissant sur les doigts,
et, indircctemenl sur Ie poignet.
Humérus :

petit palmaire,
grand palmaire,
cubital antérieur,
fléchisseur conmun superfrcieldes doigts,
premier ot deuxième radial,
extenseut conmtm des doigts,
extenseurpopre du cinquièma doigt,
cubital postérieur.

Radlus:
fléchisseurcoutmunsuperfrcieldesdoig&,
long fl&hissew propredu pouce,
Iong abductewdu puce.

Cubltus :

fléchisseur contmun
profond des doigE,
fléchisseut conmw superfrciel des doigts, Carpe
bng fléchisseurpropre du pouce, et métacarpe: Phelanges :
cubital antérieur,
long abducteur du pouce, petit palmaire, fléchisseurs con muns profond
long extenseurdu puce, grand palmaire, et suprficiel des doigts,
court extensaurdu pouce, cubital antérieur, bng fléchissew prcpre du pouce,
extenseurprory de I'index, prernier long et cowt extenselJrdu pr:.uce,
cubital postérieur. et deuxiàne radial, extenseut cofirmun des doigE,
cubital postérieur, exfonscursprcprcs du deuxième
long aMucteur et du cinquième doigl.
du pouce.
Il existe, de plus, des muscles
qui ne s'attachent que sur les os de la main :
les muscles infinsèques de la maln.
Ceux qui agissent sur le pouce forment la masseexterne de la paume : l'éminence thénar.
Ceux qui agissent sur le cinquième doigt forment la masseinteme qui borde la paume :
I'éminence hypothénar.
ll y a égalementdes muscles intrinsèques situés ente les métacarpiens :
læ rnferosserN et les lombriæux.
l7l
lesmuscles du poignet
flcchisserrs

Ce sont trois muscles


situés à la partie antérieure de I'avant-bras.
Ils vont de l'épihochlée de I'humérus
à la région du poignet.

le cubital anterieur
flexor cârpiulnârie
Ce muscle nalt sur l'épifrochlée,
srtt I'olécnne (faccintcme),
sur le bord pstérieur du cubitus
(versant intemc).

Puis son tendon descend


le long du cubitus,
(partiela plusintcrne),
longe la stylolde cubitale,
pour se terminer
sur le pisl'fonne
(etun peusurI'os croc}u).

il faitla flexion du poignet


et l'inclinaison cubitale
(adduction).
Il participe faiblement
à,la flexion du coude.

inn. : ncrf cubital (C7lC8)

172
le petit palmaire
\ palmarialonqua
\\ Ce musclegrêle
\ \\ naît sur l'épitrochlée.
Il forme un tendon
qui se termine, en s'étalant,
sur le lgament annulaire
antériew du carpe,
et l' aponévrose palmaire suprfrcielle.

Son action :

iI fléchit le poignet,
il participe faiblement
àla flexion du coude.
Il n'a aucuneaction
d'inclinaison latérale du poignet
car il passepar I'axe
sagittal du carpe.

inn. : nerf médian (C8Æ1).

le grand palmaire
flexor carpiradialio
Ce muscle nalt sur l'épitochlée.
Il longe I'avant-bras,
puis forme un tendon
qui passedans le tunnel carpien
et se termine sur la base
du deuxième métacarpien.

Son action :

il fléchit Ie poigne\
agissant sur les articulations
radio-carpiennes et médio-carpiennes.

ll fait I' inclinaison radiale du pignet,


^\i"T:";:;;:::"
ct participe faiblement

inn. : nerf médian (C8Æl).

t73
I
i

du poignet
I,esmusclnsexænseilrs

les radia,ux
Ces deux muscles longent l'avant-bras
en dehors du radius.
Ils passentau niveau du poignet
le deuxièmeradial
dans une gaine fibreuse, extengor cârpi
et se terminent radialiabrevie
sur la face dorsalede la main.
Ce muscle va de l'épicondyle
à la base du troisième métacarpien
(face postérieure).
le premierradial
exteneor carpi
radialis lonquo il fait l' extension du poignet.
Il participe ù la flexion du coude.
Ce muscle va
du bord exteme inn. : nerf radial (C6lC8).
de l'humérus
(partio inférieure),
àla base
du second métacarpien
(face postérieure).

il est exfensour du poignet,


il fait I'abduction,
ou inclinaison radiale.
Il participe
à la flexion du coude.

inn. : nerf radial (C6lC7).

r74
le cubital posthieur
extenoor carpi ulnario
Ce muscle va de l'épicondyle
et du bord postérieur du cubitus
àlabase du cinquième métacarpien
(face donale).

Son action :

il fait I'extension du poipet


et I'inclinaison cubitale.
Il participe faiblement
à I'exfenslbn du coude.

inn, : nerf radial(C7lC8).

/// t/ t' \

/1/1/
/\
ll
' \ \\

,M/t
/t/ -// 1

175
--!

lesmusclcsflcchi.rseilrs
exuinsè4ucs
desdoigts
Ce sont deux musclesdont les corps musculairessont disposésl'un sur I'autre
à la partie antérieure de l'avant-bras,
et dont les tendons se terminent sur les phalanges.

le flechisseurcommunprofond desdoigts
f lexor diqit orumprofu ndue

Ce muscle nalt
sur la face antériewe
du cubitus,
débordant stn le ligament il fléchit Ia toisième phalange
rnterosseux. sur la seconde.
et participe àla flexion
Il forme quahe tendons des deux audes phalanges.
qui passent
dans le tunnel carpien,
puis se dirigent
vcrs les quate derniers doigts,
otr chacun se ûermine
sur la base
de Ia toisième phalæge.

Sur ces tcndons,


au niveau du métacarpe,
s'attachent les muscles lombricaux. inn. : nerf cubital(C7Æ1)
nerf médian(C7-C8-T1).

Chaque ûendon,
arrivé au niveau
de la deuxième phaliange,
passe
dans l'échancrure
formée
par le dédoublemeirt
du tendon
du fléchisseur coûlmun superficiel
(voir page suivante).

176
r

le flechisseurcommun superficiel desdoigrs


f lexor di4ito rum euperficialia
I
Ce muscle est situé
en avant du précédent.

Il naît par deux chefs :


le premier vient de l'épitrochlée
et de l'apophyse coronoîde
du cubitus. Son action :
le deuxiàne vient il fléchit la deuxièmephalange
du bord antérieur sur la première,
du ndius. et, par le jeu
Le muscle forme quatre tendons des gaines fibreuses,
qui passent Ia pemière
dans le tunnel carpien sur le métacarpien.
puis se dirigent
vers les quahe derniers doigts. àla flexion dupoignet,
Chaquetendon se dédouble et, faiblement,
en regard de la première phalange, àla flexion du coude.
laissant oasserle tendon
du fléchisscurcommunprofond, inn. : nerf médian (C7Æl).
puis se termine
sur la .âce anterieure
de Ia deuxièntephalange,
sur les bords latéraux).

(-
----J----Y------Y>
-=:
vue de la colonne d'un doigt, en coupe,
montrant lcs tendons des muscles fléchisseurs.

En action : fléchisseur commun profond,

fléchisseurcommun superficiel

r77
les muscles extenseursextrinsèquesdes doigts
ce sont trois musclesqui se situent sur la face dorsalede I'avant-bras.
Leurs tendonsse terminent sur la face dorsalede la main.

l'extenseur commun des doigts


extensor digitorum
Ce muscle naît à la partie basse
de I'humérus, sur l'épicondyle.
il descendà I'arrière de I'avant-bras
puis forme quahe tendons terminaux.

Chaquetendon se dirige vers un doigt,


sur lequel il se termine en hois parties :

une languette centrale qui se termine


sur la base de la première
et de la deuxième phalange,

deux languettes latérales qui se rejoignent


-
sur la base de la troisièmephalange.

au niveau des quate derniers doi6s,

if participe à I'extensron du poignet.


En synergie avec lcs lombriiaux ct les
interosseux,(voir p. 8l), il participe
à I'extension des inter-phalangiennes.

inn. : ncrf radial (C6lC8).

178
l'extenseurProPre
de l'index
extençor inàicie
Ce muscle naît \
sru la face postériewedu cubifus,
au dessousdu long extenseur
du pouce,(voir p. 187).
Son tendon terminal
s'unit à celui de I'extenseur conmun
destiné à l'index.

Son action :

il renforce |'action
de I'extenseur conmun
au niveau de I'index.
Il particiPe à I' adduction

inn. : nerf radial (C6lC8).

I'extenseurPro|re
du cinquième doigt
extenaor ài4iti minimi
Ce muscle nalt à la partie inferieure de I'humérus,
sur l'épicondyle.
Son tendon terminal
s'unit à celui de I'extenseurcommun
destiné au cinquième doigt'

Son action :

il renforce I'action
de l'extenseur coï)mw
au niveau du 5e doigl.
Il participe àl'abduction du 56 doigt.
inn. : nerf radial (C6lC8).

t79
les musclesintrinsèques des doigts
Les muscles intrinsèques
sont ceux qui s'attachent uniquement sur les os
du squelettede la main.

f o

Iestnterosseu,x interossei
Cc sont des petits musclesqui s'insèrent
sur les corps des métacarpiens,
et qui occupentl'espace
compris entre deux métacarPiens:

quatre interosseux dorstux - interossei dorsaleç


naissant
près du dos de la main,

qurtre interosseux palmaires


interoseoi palmareo
naissant Plutôt
côté paume.

N
Lcur tendon principal N
cst cn dcux parties : -----
- ----a
- une partie sur la base de la première
phalange (sur le tubercule latéral),

- une partie en trois faisceaux :


lc prcmier contourne la phalange et rejoint les fibres
idcntiquesde I'interosseuxvoisin. C'est la dossièrede I'interosseux.
Le deuxièmeet le troisièmese terminentsur les bordsdu tendon
dc I'extcnscurcommundes doigts,au niveaude la premièreet de la deuxièmephalange.

180
Leur action :

ils tactent laténlement


la prcmière phalmge :
ce sont eux qti &artent
ou rapprochent les doigts.

Y ! S'ils, agissentà deux,


I 1 de chaque côté d'un doigt,
t-'
la première partie du tendon,
ainsi que la dossière
fontla flexion
de la premièrc phalange.
Les deux languettes
qui se terminent sur le tendon ext€nseur
inn. : nerf cubital(C8Æ1). tactent celui-ci et enfralneirt l'extension
de Ia deuxièmephalange sur la première
et de la toisième sur la seconde.

les lombncarz'x
lumbricales
Ces quatre muscles naissent zur les fendons
du fléchisseur conmun profond des doigts,
et se terminent sur les fendons i
de l'extenseur conmun des doigts.

Leur action :

ils font la Uexion des articulations


m étacatpo-phalangi ennes
et I' extension des interphalangiennes.
inn. : nerf cubital (C8Æl).

l8l
l'opposant lesmuscles
intnnsèqucs
du cinquième
doigt
du 5" doigt Ces trois muscles forment la masse musculaire
qui borde la partie inteme de la paume
oPPonêne de la main, appelée "éminence hypothénar".
di4iti
minimi
Ce muscle
nalt sur l'os crochu
(sur I'apophyse
unciforme),
sw le ligament
annulaire Son action :
antéieur du carpe,
et se termine il attire
sur le 5e le 5e métacarpien
métacarpien en avant
(face internc). et en dehon,
lui imprimant
une rotation externe.
Il participe
au creusement
de la paume.
inn.: ncrfcubital(C8Æ1).

le court flechisseur
du 5' doigc
l'adducteur
flexor diqiti minimibrevie du 5' doigt
Ce musclenalt sur l'os crochu, abductor ài4iti ninimi
(sur I'apophyseunciforme) Ce muscle nait sur le pisiforme,
et sur le ligament annulaire sur le ,Lgament annulaire
antérieur du carpe. antériew du carpe.
Il se termine sur la base Il a une terminaison
dela première phalæge commune avec le précédent.
de I'auriculaire
(sur lc tubercule interne). Son action : il écane
Son action :
Il fléchit la lère
I fléchit
phalæge

182
: I la colonnedu pouce
entreletrafèzeetle 7" métacarpien
l'articulation
, articulatio metacarpeapollicio

N
la face inférieure
du fapèze
est :

L'ensemble a donc
une disposition
"en selle"
la face supérieure
du ler métacarpien,
qui lui correspond,est :

qui lui permet


des mouvements
dans les trois plans 5 \
décrits pages 8/10.
&

C'est à ce niveau,
et grâceà
cette disposition
qu'a lieu I'opposltion,

/- -{
danslaquelle
le pouce décrit
un mouvement conique
qui lui permet
de s'orienter
face aux auhes doigts.
Ce mouvement
permet une grande
finesse dans la préhension.

Il se complète par la mobilité


de la métacarpo-phalangienne
et de I'interphalangienne du pouce,
qui sont identiques à celles des auhes doigts.

183
-t

le pouce(suite)

la colonne du pouce
a une orientation particulière
par rapport
au reste de la main :

'*i#-$

- lc premicrmétacarpien
cst écartédu deuxième
' de 20o
- ct déplacécn
avantde 40o.

Ainsi, quand on regarde une main


en position de repos,
on voit que le pouce regarde pratiquernent
à angle droit
Par raPport
aux autres doigts.

-r{- Y'-'
il va en dedanset en avant
I se rapprochant de l'axe
I delamain. ,r r,\
Les mouvements du prernier métacarpien
sont donc définis comme suit :
ii
t ,
I

- dansltextension,
le métacarpien va vers I'arrière I

et en dehors. I

184
- dans I'abduction
il va dehors et en avant,

[a capsule est lâche, permettant des mouvements


dc rotation axiale
(qui se combinent avec les précédents).
IIs augmentent les possibilités d'opposition.

l' articul ation méta,carpo Qh.al angienne du pouce


articulatio metacarpophalanqeapollicio
a la mêrne disposition que celle des autres doigts,
avec quelqucs variantcs :

- elle cst plus massive en volume

- la capsulc assez lâchc, pcrmet des rotations axiales

- dcux pctits os'sésamoTdcs" sont logés dans la plaque palmaire.


Sur cux s'attachent des tendons.

l' articul ation inærphal angienne


arti cuIatio interp haIan4ea
a la mê,urcdisposition que celle des auhes doigts :
elle est plus massive.

185
lesmuscles
extnnsèques
du pouce

le long fléchisseur
propre
du pouce
flexor pollicielonque
Ce muscle naît sur le ndius.
Il descenden avant de I'avant-bras.
passesous le ligament annulaire
antérieur du carpe, il .fléchit la 2e phalange du pouce sur Ia
puis à I'avant des os du pouce, lere, enttaînant la flexion de la lère.
pour se terminer Il participe à la flexion
sur la base et à I'inclinaison radiale du poignet,
de la deuxième phalange.
inn. : nerf interosseux antérieur (C7lCg).

le long abducteur
du pouce
abductor pollicia longue
Ce muscle naît
sur les faces postériewes
du cubitus et du radlus
(et du ligament interosseux).

Il se termine
sur la base du premier métacarpien
(partie externe).

1l attire le pouce en dehors


et en avanL

il participe
alil L la llexion
( du poignet
et à l' abduction
ou inclinaison

-_<--.....- radiale.

\-\
inn. : nerf radial (C7lC8).

186
le court extenseurdu pouce
exteneor polliciobrevie
Ce muscle naît
sous le long abducteur
et se termine
sur la face donale
de la première
phalange
du pouce.

il fait I'exfension
de Ia première phalange
sur le métacarpien
du pouce.
Il participe àl'abduction du pouce.
inn. : nerf radial (C7Æl).

le long extenseurdu pouce


extenoorpolliciolon1uo
Ce musclenaît
sur la face
postérieure
-4-
du cubifus,
sousle coud
exrcnseur, il fait I'extension
de la deuxièmephalnge
du pouce sur la première,
et se termine et de la première phalange
sur la deuxième du pouce sur Ie métacarpien.
phalange du pouce
(face dorsale).
inn. : nerf radial(C7lC8).

Les tendons
des court et du long extenseur du pouce,
mis en tension par la contraction de ces muscles,
délimitent une zone ap'pelée
'la
tabatière anatomique"
(oir I'on plaçait cn d'autres temps, le tabac à priser).

r87
-!

Iesmusclns du poure
inuinsèquns

l'adducteur du pouce
adductor ,pollicie
Ce muscle est en deux faisceaux:
- un faisceauoblique
qui vient du trapézoîde
et du grand os,
- un faisceau transverse
qui vient des2e et 3e
métacarpien
et desarticulations
métacarpo-
phalmgiennes
correspondantes.

Les deux faisceaux


se réunissent
pour se terminer
sur le sésamoiiJeinteme
il rapproche
de l'articulation
Ie 3 métacarpien
m étacarpo-phal angienne du premier :
du pouce et sur la base il "ferme la commissure", et fléchit
de Ia prcmière la première phalange sur le métacarpien.
phalange du pouce.
inn.: nerfcubitâl
(CgÆl).

le court flechisseurdu pouce


flexorpolliciebrevia
Ce muscle est en deux plans :
- le plan profond vient du tafizoide
et du grand os,
- le plan superficiel vient du dapèze
et du ligament annulaire antérieur
du carpe.
Les 2 faisceauxse réunissent
en un tendon qui se termine
sur le sésamoideexterne
et sur le tubercule
exteme de la base
de Ia première
phalange . ' ) il attire
du pouce. le ler méb-
\ \, carpien en
I
dedans, en avant
en rotation inteme.
II tléchit Ia prcmière
inn. : nerf médian
nerf cubital (C8Æ1).
phalange du pouce.

188
l'opposantdu pouce
opponenepollicie
Ce muscle va du trapèze(surla crête)
et du ligament annulaire antérieur du carpe,
àIa face antéiewe du premier métacarpien
(partie externe)

le premier métacarpien
en avant et en dedans.
il lui imprime
une forte

Il fait donc
le mouvement
qui p€rmet
d'amenerle pouce
face aux autes doigts
de la main
et d'exécuter
inn. : nerf médian(C6lC7).
les differentespréhensions.

le court abducteur du pouce


abductor po||icie breviç
Ce muscle s'attache
sur le scapfioi'rCe
et sur le ligament annulaire
antéieur du carpe.
Il se termine
sur la base
de Ia première phalange
(surle tubercule).

Son action :

il attire Ie métacarpien
en avant,
et fléchit
la première phalange
sur le métacarpien.

i n n . : n e r f m é d i a n( C 8 Æ 1 ) .

189
r

lahancheetle genou
lAhAnche estl'articulation proximaledu membreinferieur,
reliant le femur au bassin.
On la situe souvent mal, car el|e se trouve au sein
d'importantesmassesmusculaires,donc peu repérable.

Sa stabi\ité.et la puissance de sa musculafure sont


nécessaires à la station debout et à la marche.
De nombreuses techniques corporelles demandent
égalementune grandeamplitudedesmouvementsde hanche.
Ôr celle.ciestsô.trent enraidie,cequi retentit sur lesrégions
sus.jacentes(région lombo.pelvienne) ou sous'jacentes
(genou-pied).
D'oir f intérêt de connaître cette articulation pour, dans
ce cas,la faire travailler de façon isolée.

le genou, articulation intermédiairedu membre inférieur,


a surtout une mobilite importante en flexion/extension,lui
permettant de faire varier considérablementla distancedu
pied au tronc.

Sa stabiLité,faible du point de vue osseux, est assurée


principalementpar les syitèmesligamentaireet musculaire.

Pris entre les contraintes du pied (liees au sol, au


chaussage) et de la hanche(lieesau poids du corps),le genou
reçoit souventlesrépercussions de cesdeux régionsdansson
fonctionnement.

Ce chapitre aborde ensemblela hanche et [e genou, car


de nombtèrr* musclessont communsaux deux articulations.

l9l
morphologiede lahanche et du genou
repèresvisibleset palpables
crête iliaque

épine iliaque
antéro-supérieure
a-
l\, triangle
de scarpa

1 coutufler

d.eprofil:
vaste exteme
{
I crête iliaque

/
épine iliaque
,iu .antéro-supérieure
I
1'
\ ,\'
I \ \
tubérosité \
antérieurc {
I du tibia.
t\

cul de sac
sus-rotulien

\[/
r\, ,\ \' )\
\"

biceps fémoral

\/
I
I
t\
dc dos:

masscdu
grand fessier

,l
\+
\A
l \

Nr
.,/F
<....
.-ri\
vlL - --/ -----
les mouuementsglobauxde lq
Compte tenu de sa forme articulaire (voir p. 201/202),
I'articulation de hanche peut effectuer des mouvements
dans de très nombreusesdirections.
Pour simplifier l'étude, ceux-ci sont décrits
dans les trois plans observésdans les pages8/10.

Ces mouvements sont d'abord observés


en supposantque c'est I'os iliaque qui est fixe,
et que le fémur se déplace par rapport à lui.

- le mouvement qui rapproche


les faces antérieures
de la cuisse et du tonc
s'appelle la flexion.

La flexion passivc
€st un p€u
plus amplc
quc la flexion activc
car lcs musclesfléchisseurs
se laisscntdétendre
et comprimcr.

L'amplitudedc la flcxion
cst d'autant plus grande
que le genou
cst en flexion.,.

t ... ct d'autantplus limitéc que lc gcnoucst en cxtcnsion.


Pourquoi? A causcde la tcnsion
(voir p. 242).
des musclesischio-jambicrs

/
(t

La flcxion dc la hanche
cntraînc souvcnt
unc rétrovcrsion du bassin.

t94
hanch,e
En dansc,
dans la'grandc arabcsque"
on y ajouæ unc rotation
cxtcrnc dc la hanchc...

- le mouvement qui
rapproche les faces ... ainsi qu'unc
postérieuresde la cuisse antéversion
et du tnonc et unc rotation
du bassin sur la
s'appelle l'extenslon, hanchc opposé€
pour donncr I'illusion
d'unc cxtcnsionplus grandc.

L'extension
est tnèslimit&,
en génâal,
souvent confondue L'amplitudc dc I'cxtcnsion
est d'autantplus grandc
eVou augmeirtée quc lc gcnou est tendu,
par une lordose
lombaire / Z
/.1 et d'autantplus limitéc
(voir p. 34). quc le genoucst fléchi.
Pourquoi?
A causcdc la misc cn tension
du musclcdroit antéricur
\r\ \) (voir p. 240).

:2,'

- le mouvernent dans lequel


la cuisse se déplace
vers I'intérieur
est rme adductlon.

L'adductionsuppose
un déplaccmcnt préalablc
dc I'autrc mcmbrc inféricur
pour sc fairc cn plan Ellc cst ici effcctuéc
puremcnt frontal. avoc lmc légèrc flcxion
(cc pourrait êtrc
avcc lmc cxtcnsion),

195
globaux
lesrnouvemenæ delalwnche

- le mouvcment
qui rapproche
les faces externes
de la cuisse et du honc
est une abduction.

L'abduction
en Position
dc rotation neutre
ou interne
ne déPasscPas 40",

car la partic supérieurc


du col butc
sur le toit du cotyle.

Avec une rctation exfÉ.me,


on voit quc c'est la partie
antérieurcou inféricure du col

qui se trouvc facc au cotYlc,

et I'abductionpcut alors
avoir bcaucoupplus
d'amplitudc.

196
- on observe aussi des mouvements de rotation de la hanche,
qui font tourner le fémur slu son axe longitudinal,
à ne pas confondre
à la manièred'un tournevis:
les rotations
du genou
(voir p. 210)
et du pied
(voirp. 261).

- rotttion interne:
le pied est orienté en dedans.

tilt

-
Une bonne rotation internc est nécessairepour exécuter
Ia position "assis entre les genoux" sans forcer la rotation externe du genou,

- rotatlon externe:
Di
t (
le pied est orientéen dehors,

celle-ci est rcchetchée


pour I'ncn-dehors"
par les danscurs classiques. en yoga,
la rotation exteme,à partir
une bonne rotation extem€ est nécessaire
de la psition hanchefléchie,
pour effectuer la position du lotus
est plus amplccar alors
sans dommage
pour les genoux et lcs chevilles.
le ligamcnt
dc Bertin
est détcndu
(voir p. 207).

Le plus souvent, les mouvements de hanche décrits plan par plan dans ces pages
se combinent, ct se font dans des directions mixtes,
par exernple : abduction + rotation externe, ou flexion * abduction.

t97
globar;u-
lesmouvements (suiæ)
delahanche
Ia hanche peut aussi être le siège de mouvements ou le fémur reste hxe,
et ou I'os iliaque se déplace autour de lui'
On décrit alors les mouvements de I'os iliaque, en prenatt pour repère
les déplacernentsde l'épine iliaque antéro-supérieure'
Celle-ci peut être entralnée...

... en avant :
\ c'est I'rntéversion
(qui sc prolonge
-\
\ dans la colonne lombaire
par une tendancc
à la lordosc).
... en arrière :
c'est la rétroversion
(qui seprolongc
cn région lombairc
par unc tcndancc
'---- au rcdrcssement
de la lordosc).

c'est l'incllnalson
.,. sn dedans:
c'est I'incllnaison
latérale lnteme.

Quand ils sont effectués debout,


. ces deux mouvements (en-dehors ct en-dcdans),
tendent à entrainer unc inclinaison latéralc en scns invcrsc
en région lombaire,

tl {
)
I
a\\ I

Attontion :
sur ccs dcux dcssins,
il faut obscrvcr
le mouvemclt du burln
sur la hrnchc dteppul
et non lc mouvcmcnt
dc la hanchchors-appui.

... en rotation interne


(de I'os iliaque).

\r
\

... en rotatlon erterne


(de I'os iliaquc).
| 1 o
le Iernur oe femorie
est un os long, qui comporte trois parties :
les deux exhémités,
le co,rps.
L'exhémité supérieure comporte quatre éléments :
- entre la tête - en-dedans,
et le grand trochanter, la tête du fiémar - caput. femorie
le col du fémur surface
collum femoris articulaire
sphéroide
- en dehors, i/ 1\ lc grand trochanter
241 présente cinq faccs :
rluo'etubérosité antéricurc, cxteme, Sur lui
massive postérieure, internc, s'attachcnt
le grend supérieurc. de nombreux
muscles
trochenter - sous le col, profonds
trochanf,er à l'intérieur dc la hanchc.
major et en arrière,
une petrfe nbércsité :
le petlt trochanter
trochanter minor

Le corpsdu fémur
Eiangulaireà la ... En arière.
il est parcouru
sur tout€ sa longueur,
par rmecrêtedouble:
la llgpe âprc
Iineaaapara.
Cellc-ci fait une
bifurcation en haut
et une bifrrcation
Le corps du fémur
en bas.
vu de profil,
Sur cette crête apparalt légèrernent
s'attachent
concave
neuf muscles vers I'arrière.
de la hanche.

L'extr,émité
inférieure
cst masfiVe
ci forme,
en partie, fémur
I'articulation vu de dos
ôr genou
(voit p.212).

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203
commentla têcefémorale s'emboîædans le cotyle
Les surfacesde la hanche
(additionnées du bourrelet de fibro-cartilage);
réaliseirt rme unité articulaire tr,ès"emboltée".

Cependant, on voit qu'en position debout,


pieds parallèles
Elle est davantagerecouverte
(en "position anatomique", voir pagc 7),
en positionfléchie,à 90o,
la teto n'cst pas complètement *coiffée"
par le cotylc :
sa partie avant est découverte. (commeà quabepattes).

/'-1
=ç=âr \
\,.r/! )

La positionoù les surfacesarticulaircs


ont lc maximumdc contact
est unc combinaisonde flcxion.
abduction. rotation externc.

C'est une positionqui cst prisc


spontanément pour créer
le reposdc I'articulation.

2M
hanchesdifferentes

Un col moins
incliné est
- lu de face, I'axe
appelé
du col du fémur Un col plus coxavalga,
forme avec celui incliné est
de la diaphyse appelé il permettra un plus ample.
un angle de 135' : coxtvtra. mouvement d'abduction
I'anglc d'inclinaison.

- vu de dessus,le col apparalt oblique Un col peu antéversé permet


ù!-}
en avant et en dedans. tbrmant une bonne couverture de la têæ
I'engle d'antéversion (entre 10 et 30"). fémorale par le cotyle en position
anatomioue.
On voit que cette disposition
osseusepermetà la iête
fémorale de rester couverte,

Un col
très antéversé, au contraire, entralne
une tête déjà peu couverte
et franchement découverte
en rotation externe, qu'il limite donc.
L'incutvation dlr col, in{luence
également les amplitudes des
mouvements de hanche,

par exemple,
un col très concav€
(correspondant souvent

à un col long) Un col peu concave (correspondant souvent à un col


permot de bonnes court) bute très vite sw le rebord du cotyle limitant
aMuctions ces mêmes mouvements.

On voit ainsi qu'il y a, au niveau de la hanche, une prcdisposition à I'amplitude ou à la limitation des mouvements,
qui est déjà inscnte dans Ia forme ossarse.
ôette obsérvation est importante par rapport aux techniques qui demandent une grande_amplitude de- morrvements de hanche.
Èn f"r personncs dônt la dispositioï o*"",rr. limiæ fes môuvements, risquent,pour les effectuer, de "forcer" sur les articulations
"ifrt"
sus-jacentes (colonne lombaire) ou sous-jacentes(genoux).
205
la capsuleet les ligamentsde la hanche

L'articulation est maintenue


par une capsule épaisse
capaula articularie articulationia coxae
Célle-ci s'attache...
... sur I'iliaque,
au pourtour du cotyle,

... sur le fémur


au pourtourdu col.

Elle est très résistante


et renforcée par des llgaments puissants.

Ceux-cise touvent surtoutà I'avant


et formenttrois faisceaux
disposésen'.Irf' :
- un falsceru supérleur,
"ilio-prétrochantérien',
- un faisceau moyen
"ilio-prétrochantlnlen'
ces deux premiers faisceaux formant
le llgament de Bertin - un falsceau lnférleur,
li4amentum iliofemorale, 'pubo-fémoral'

liqanentum pubofemoralc.
\---

Il y a égalernent
des ligaments à I'arrière,
disposés en spirale.
Ils sont beaucoup
moins puissants.
Et des fibres circulaires profondes
renforçant le milieu de la capsule
et lui donnant la forme
d'un sablier.

206
lors desmouaementsde hanche,
les ligaments anténeurs sont plus ou moins mis en tension

- En flexion,
ils sont tous lâches.

- En extension,
ils sont tous
mis en tension.

- En abduction.
le faisceausuffricur cst lâchc,
le faisceau inférieur
est mis en tension.

- En rotation intcrnc,
ils sont tous lâches.

- En rotation €xternc,
ils sonttous
mis cn tension.

- la flexion et la mtation interne relâchent ces ligaments,


- I'extension, la rotation externe les mettent sn tension.
207
les mouaementsglobaux du genou
l
Les principaux mouvements du genou
se font en plan sagittal :

à partir de la position anatomique,


un mouvement qui rapproche
les faces postérieuresde la jambe
et de la cuisses'appelle une flexlon.

Dansla flcxion active,


:- les musclesfléchisseurs.

6-
\r.
en se contractant,
formentune massc
à I'arrièrcdesdcux os,
et leur rrncontrc
limite la flexion.

La flcxion passive
est plus amplc,
pouvant attcindre
lc'1alon-fessc":
lcs musclcsfléchisscurs
sont détcndus
et sc laisscntalors
écrascrun peu I'un sur I'autrc z-'. -'=
(lcs musclcscxt€nscurs
sont étiréspassivcmcnt).

L'amplitudcdc la flcxion
€st d'autântplus aiséc
que la hanchcest fléchic,

et d'autantplus limitéc
quc la hanchcest cn cxtension. Pourquoi?
Parccquc ces positions dc hanchcfont varier

z
la tensiondu musclcdroit antérieur(voir p. 2,$),

,D

208
\- I
le terme d'extenslon désigne
le mouvernent de retour
depuis la flexion
ll-' jusSu'à la position anatamique.

t( \ Audelà il n'existe pas de mouvement d'extension...


Sauf quelques degrés appelés hyperextenslon.

\ ,,\

S'il y a plus
' on parle
de genu-recurvatum
(ccci s'observclc plus souvent
chez les personncs très souplcs
appclécshyperlaxes).

L'amplitudc de I'extension
est d'autantplus grandc
que la hancheest cn extension...

... ct d'autantplus limitée


que la hanchcest cn flcxion.

Pourquoi ?
Parceque ces positions de hanche
font varier la tcnsion
dcs musclesischio-jambicrs
(voir P' 2'14)'

209
globauxdu genou(suite)
Lesmouvements
Le genou est égalementle siège de mouvements de rotation.
Pour les décrire,on supposele tibia mobile,
et on observe le genou fléchi.

la rotation externe porte


l
la tubérosité antérieure du tibia
en dehorc
la rotation interne porte
la tubérosité antérieur€ du tibia en dedans

'/
Ces mouvernents
p€uventetrc confondus
avec lcs mouvcments
d'aMuction
et d'adduction (
du pied.

Cesmouvements ne sont possibles


que si Ic gcnouest fléchi, I
car, alors,les ligamentsdu genousont détendus
(voir p.222). \
Si I'on obscrrre
des déplacements
de la tubérosité
antérieure du tibia C'est pourquoi
quand le genou on nc regardc pas
est tendu, le déplacement du pied
ce ne sont pâs mais cclui
des rotations de la tubérosité antéricure du tibia.
du genou
mais de la hanche.

Il faut noter que ces rotations ont lieu de façon automatique lors des flexions-extensions du genou. Elles sont de faible amplitude
et mettcnt en jeu les deux os (et pas seulcment le tibia mobile sous le fémur, comme observé-cidcssus).
ccs rotations sont due: principalement à la forme des surfaces articulaires (voir p. 223).

210
l'articulation du genoumet en présence
trois os :

Le fémur s'articule
avec la rohrle :
c'est I'articulation
fémoro-rotulierne. La basedu fémur :
le corpsôr femur
est à coupe triangulaire
Le fémur s'articule (voir p. 200).
avec le tibia :
c'est I'adiculation
fémoro-tibiale.
Vers le bas,
son bord postérieur bifurque,
I'os a donc une coupe carrée,
qui va e,ns'élargissant:
la base du fémur
La rctule ne s'articule pas est comme un tronc de pyramide.
avæ le tibia.
Elle sera étudié€
en détail Le corps
àlzpage 225. du tibia
Ici est observée, dans est
un premier temps, triangulaire
I'articulation à la coupe...
femoro-tibiale. ... versle haut,sonbord antérieur
bifrrque. L'os a doncune coupe
canée,qui va en s'élargissant
vers le haut :
le haut du tibia ressernble
à un honc de pyramide re,lrversé.

La structurÊ spongicusc
Ainsi, les deux os montrc des travées
prennent disposées en éventail,
d'autrcs vcrticalcs,
potu s'articuler, et cnfin dcs ligncs
un volume massif, de renfort horizontalcs.
comme des chapiteaux
de colonne,
ce qui assure
une grande résistance
arD( pressrons.
les surf acesarticulaires du genou

:
surle.fémur
Its surfaces
(vue inférieurc, antérieure et exteme)
La base de la pyramide
est une surface articulaire arrondie
qui a globalement la forme
d'une poulie.

r
Au dessus de chaque condyle,
à I'anière,
La partie antérieure
se trouvc une tubérosité osseuse. s'appelle
la trochlée fémorale

\ t avec
la rotule.
Au-dessous
et à l'arrière,
la poulie se dédouble.
Les surfaces ressernblent
aux supports d'un rocking-chair.
Ce sont les condyles fémoraux
condyle interne - condyluo medialiç
Vu de profil, et condyle extem€ - conàylua lateralio
chaquc condyle qui s'articulent avec les glènes du tibia.
a unc formc dc volutc.
Le rayon de la courbe
diminuc d'avant
cn arrièrs,
rl
c'cst-à-dirc que r \,.
lc condyle est
plus plat à I'avant
(zone faite
pour la
statique,
grandc surface portante)...
.. et plus courbeà I'arrière,
(zone perme$ant
un bon
développement
du mouvement
de
flexion).

Certaincsraideurs
cn légèreflexion
(flexum),
amènentdes
stâtionsdebout
prolongécs
sur dc petites
surfacesd'appui
Lcs deux condyles n'ont pas la même courbure : d'oir
I'intcmc est plus courbe que I'exteme. surcharge
Ceci explique, en partie, les rotations automatiques du gcnou des cartilages.
lors des mouvements de flexion-extcnsion (voir p. 223).
212
surleabia:
bs surfoces
La face supérieure
(basede la pyramide)
s'appellele Plateau tlblal (vue antéricurc
exlerne
On y houve deux surfaces ovalaires et supérieure).
en forme de rail creux :
les glènes tlblales.
Au cenhe du plateau,
glène externe condylue lateralia
le bord des glàres
glène interne condylue mcdialis
est relevé,
Couvertesde cartilage, t l )
,.,t-, ,, formant les épines tiblales
elles s'articulent '--2t
< eminência intercondvlaris.
avec les condyles fémoraux.

Sur la facc externc du plateau tibial


se trouve le tubercule dc GerdY
(inscrtion du fascialata)

sur la face antérieurc.


unezonc saillante: la tubérosltéantérleurcdu tlbh, \,
tubêroeitæ tibiæ En avant
quc l'on sentquandon s'assicdà genoux et en arrière des épines,
(insertiondu quadriceps). deux surfaces creus€s
non articulaires :
surface
rétrospinale

surfsce
préspinale

sur la face interne sc trouve


une zone appelée la patte d'ole
(insertion des muscles couturier, dcmi-tendineux,
droit antérieur, et du ligament latéral inteme du gcnou).

L'articulation fémoro-tibiale
ressemble donc
en première approche,
à une double roue
s'articulant
))r' rn1 avec un double rail creux.

Les glènes sont concaves


transversalement
N\WJ
d'avant en arrièrc,
I'intcrne est concave.
I'extemg convexe.

Ceci cxplique cn partie


lcs rotations automatiques
du gcnou
(voir p. 223). postérieure

;,
commentles condylessedeplacent
,,,,::.,.:ri
t- | r
LOrSAeSmour)ements du genou
Les mouvernents de flcxion-extension du genou
associent deux mécanismes :
- roulemeirt
,:1::.:.::.:.:.: - et glissement.

;:
irii
Y
On voit que
si les condyles
roulaient
sur les glènes,
asscz vite,
Ie fémur tombenit.

Si les condylesglissaient
sur un point desglèncs
(à la manièred'une rouequi patinc),
l'arrière du fémw heurtenit le tibia,
et une memezone de la glène
recevnit toutes les frictions,
d'oir usureprécocedes cartilages.

le déroulernent
des mouvements du genou
cn plan sagitûal
sc fait donc comme suit :

- en ertensiotr,
c'est I'inverse.
Il y a glissemcnt,
puis roulement,
- el lltrlon,
lc coodyle roule (15, 20') puis il glisse... Lors de ce mouvcment,
..,"roulcment-glissemcnt", le condylc extcme

1
r le glènc,
roulc plus que I'interne,
\
\
I ce qui amène
dcs rotations automatiques
du genou (voir p. 223).
214
sur un membreinfffieur en positiona,ndtomique,
on peut distinguer trois axes

Un deuxièmeaxe est celui


du comsdu fémur
Au niveau du genou,
certains membres inférieurs
présentent des variations,
- exagérationdu valgus :
Un premier axe aligne genuvrlgum
les centres afticulaires - inversion du valgus
de la hanche, du genou jusqu'à former un angle
et de Ia cheville : ouvert en dedans :
hanche: centre de la genuvrrum,
tête fémorale
Cesdcux demicrsaxes
genou : centre de I'interligne
ne sontpasalignés
fémoro-tibial
mais formentun angle
cheville : centre de la poulie (ouvert en dehors)
ashagalienne.
d e 1 7 0 oà l 7 5 o :
C'est I'axe mécanique
c'est le valgus
du membre inférieur.
du genou.
Il n'est pas tout à fait vertical,
il fait un angle de 3"
avec la verticale (V)
quand on se tient debout
sur les deux pieds.
En équilibrc, debout
sur un pied, cet axe
Un troisièmc axe est celui
s'éloigne davantage
du corps du tibia.
de la verticale.

215
t .
Jesmentsqu.es
Les ménisques du genou
sont deux lamelles
de cartilage fibreux
en forme de croissanÇ un ménisque interne
de coupe triangulaire, meniecuemedialie
comme dc petits quartiers de mandarinc
poséssur les glènes.

un ménisque extemc
meniscus lateralis

vuc antérieurc
et interncdu tibia

Les ménisques
sonten partiefixés :
lcurs comesadhércntau tibia
grâceà dcs attachcsfibreuscs

leur facc latéraleadhèrccn


partieà la capsule.

Ils adhércnt
aussi
à dcs
ligaments:

et à deslandons:

tendon du muscle
poplitépour lc
ligamcnt latéral ménisquc cxternc
interne du gcnou

tendon du musclc
demi-membraneux
pour le ménisque
internc,

Ils sont donc un peu mobiles,


, et bougent Iorc des mouvements,
ce qui augmente Ia répaxition du liquide spoviai.
2t6
ontplusieurs
Lesménisqtæs fonctions Commentlesménisques
- Au cours de leurs déplacernents,ils augmentent sedéplacent
la répartition du liquide synovial.
du genou
lorsdesmouvemen:a

avec
ménisques En extension,
les ménisques avancent

Raisons principales :

$*i"'u"'
- ils sont
poussés en avant
par les condyles,

- tirés par les ligaments


-lls augmentent Ia surface d'appui, ménisco-rotuliens
eux-mêmes,
d'oir, une meillzure répanition des pressions tirés en avant par
au cours de letus déplacements. I'avancéede la rotule.

- Ils augmententla concavié des glàres .i


/ t
comme des cales,
ils permettart une meil/eure stabilité.

/\n'
\ En rotation,
le ménisque
part en avant
du côté
de la rotation.

poussé
par Ie condylc
En flexion, el retenu
par le ligamcnt
les ménisquesreculent. ménisco-rotulien.
Raisons principales :
- ils sont poussésen arrièrc
par les condyles,
- ils sont tirés par lcs attaches
du demi-membraneux
et du poplité,
fléchisseurs du genor,
- lc ménisque inteme
est tiré par le ligament
latéral intcme.

Ces mouvements des ménisques sont nécessaires.Or il arrive qu'ils ne


se fassentpas (cngarticulier
lorsdc ccrtainsmouvementsvifs en extcnsion,
dans
dcssports
rapidescomme,parexemple Les ménisquespeuvent alors
le fiootball).
êue coincés et écrasésentre les condyles et les glènes (surtoutle ménisque
inlcmc.moinsmobile).C'est la léslon ménlscale.
217
la capsuledu genou
L'arîiculation est maintenue par une capsule épaisse.
Celle-ci s'attacheun peu en dehors des surfacesarticulaires.
Elle est doubléed'une synoviale.Elle "enchâsse"la rotule.
Donc les trois os : fëmw, tibia" rotule, sont rânis
dans une mêmc chambre articulaire
dans laquelle circule la même synovie.
Cette capsule
est tres lâcâe
en avanl
ceci pour pcrmetùe un ample développment
du mouvement de llexion.

C'est pourquoien extension,elle forme


des replisen cul-de-sac au-dessus
de la rotuleet un peu sur les côtés.

Conséquence pratique: si ccs replisadhèrent


sur eux-mêmes, en cas d'immobilitéprolongéc,
la flexion du genouest limitée.

Le genou n'est pas une artisulation


très emboltée du point de vue osseux.

Le rôle des ligaments est très important


pour sa stabilité.

En avant, ils sont de deux sortes :


des petits ligaments relient
la rotule aux ménisques
et la rotule aux condyles
(voir p.224),

les tendons du quadriceps


se croisent sur la rotule,
puis forment le tendon rotulierq
appelé aussi ligament rotulien
ligamentum patellae
(voir rotule, page 224).

En arrière, la capsule suit la fomte des condyles,


formant comme un repli de rideau.
Elle est épaissie,formant les coques condyllennes.
Celles-ci sont consid#es comme uu plan ligamentaire postérieur,
très puissant qui unpêche I'hyperextension du genou,
st assure la stabilité postérieure lon de la station debout.
218
L'articulation est maintenue égalernent par deux leur rôle principal : ils évitent aux deux os
f . . Ies mouvements antéro-postérieurc
ngaments crorses appelés"tiroirs".

Ils sont appelésainsi car leur tajet


se croise à peu près au centre de I'articulation
(cçendant, ils sont hors de la capsule).
\ \

Le ligament croisé antérc-exteme


liqamentum cruciatum anteriue
s'altache en bas,
sur la surface pré-spinale,
en haut sur le condvle externe.

I-e ligament uoisé postéro-inteme


liqamentum cru;iatum pootariua
s'attache enbas, Le ligament croisé
sur la surface ântéro-externe
rétro-spinale,en haut empêche le tibia
de glisser
sur le condvle inteme. en avant
(tiroir antérieur)

Le ligamentcroisé
postéro-interne
empêchcle tibia
de glisser
en arrière
(tiroir postérieur).

Cc freinageauraitpu ôtrc réalisé


\ par desligaments
antérieuret postérieur,
mais on voit qu'alors,
la flexion serait
impossible.

Les ligaments croisés


sont pratiquement toujours tendus,
quelle que soit la position du genou.
En flexion coûrme en extension,
il n'existe normalement
aucun mouvementde tiroir.
en rotation interne,
En rotation exteme. on voit qu'ils se placent
les ligamcnts croisés en torsion I'un sur I'autre :
sont un peu détendus, ils sont donc tendus.

2t9
sur les côtés,
la capsule estrenforcéepar les ligaments lathaux

le ligament latéral lnterne


li4amentum collaterale tibiale.

Il s'attache en haut
l sur la face latérale
du condyle
inteme
I surunetubérosité. Son rôle principal :
/
il sbbilise laténlement Ie genou
et I'empêchede'bailler",

'(flf
de s'ouwir côté inteme.
fîrîr, 'àr/ Si ce bâillement cxiste, on I'appelle
en bas, mouvement dc lrtéralité ertcrne
,1:/ à I'arrière (lc tibia peut bouger vcrs I'extéricur).
de la patte d'oie Il est anormal et traduit unc lésion
(sur la face interne du ligament latéral interne.
du tibia" voir p. 213).
Sa direction
est oblique,
en bas
et en avant.

Principalrôle :
le llgament latéral externe il sbbrTiselaténlementIe genou"
li4amentum collateralc fibulare l'emfiche de'baillef' côtéexteme.

Il s'attache eir haut


sur la face externe
$ du condyle
P
exteme,
sur unetubérosité,

en bas,
\\\

-r
l l sur le sommet si cc bâillemcnt cxiste,
dela tête c'est un mouvemcnt
de lrtérdité Interne
du péroné. (lc tibia pcut bouger
vers I'intérieur).
Sa direction Il est anormal
est oblique et traduit unc lésion
en bas du ligament tatéral exûeme.
et en arrière.
\

220
On voit que
les ligaments latéraux
sont tendus
Le ligament latéral inteme
en extension
est très épais, (vu page 220),
beaucoup plus
quc le ligament latéral externe.

Pourquoi ?

L'observation de la page 215


montrait que I'axe
du membre inférieur
forme un "valgus" normal
de 3o au dessusdu genou,
d'où une tendance du genou
à "bailler" davantage
côté intcme.
et nécessité dc stabilisateurs
plus forts,
d'autant plus
quc le valgus
est plus important.

et détendus en flexion

(en haut, ils s'attachcnt


au-dcssusde la ligne
des ccntres de courburc
des condyles : cellc-ci
se rapproche du tibia en flcxion).

I
Sur deuxos
"écartés",
pour mieux voir
les ligaments
II
latéraux,

Ils empêchent donc


la rotation extcme du tibia.

221
la stabilisation ligamentaire du genou

- En ertenslon,
tous les ligaments sont tendus.

Le genou est stabilisé


passivement
par les tensions ligamentaires.

L'articulatlon peut s'équillbrer


sans action musculaire,

Par exemple : on peut tcnir debout,


sur un pied, sans action musculaire
sur le genou.

Il faut pour ccla que le genou soit..calé-


en légère hyper-cxtension, cellc-ci étant r€tenue
par les coques condyliennes à I'anière.

- En flerion.
lc genou possède
des possrbilités de rotation

car les ligaments


sont prcsquetous
détendus:

les ligaments /
latéraux
permeltent
la rotation externe,

I les ligaments croisés,


bien que tendus,
sont dans unc position

,ItT
plus axiale Pour rester debout, en appui sw un pied
qui p€rmet avec Ie genôu tléchi, il faut donc
la rotation intcrne. une stabilisation musculaire :
\l - travail du quadricçs
pour empêcher le genou dc fléchir davanrâge,

- travail des muscles rotateurs


\.i pour empêchcr ou freincr lcs rotations,

- à I'intérieur, vâste intcrne, couturier,


droit intcmc, demi-tcndineux,

- à I'extérieur, vaste internc, biceps,


tenseur du fasciaJata
(voir âctions musculaires, p. 2S$.

222
les rotations automa,fiquesdu genou
Au cours des mouvements de flexion-cxtension du genou,
se produiscnt de légères rotations sntre fémur et tibia.
Celles-ci sont automat?ues.
Elles ont plusieurs causes :

- h première : le forme ogseusedes condyles et des glènes.

- La forme des deux condyles est un peu differente.


Le condyle inteme est "plus courbe" que I'exteme,
(son rayon de courbure est plus petit).

Schématiquement,
on peut figurer les deux condylcs
comme inscrits sur un tronc de cône,
et le corps du fémur
comme une la$e reotangulaire,
qui sora ici, affublée d'un "nez"
pour mieux comprcndre,

- lors de I'extension
le corps du fémur
regarde en avaat,

- lors de la flexion,
voit qu'il est solidaire
tronc d€ cône et que,
cc fait. il s'oriente en dehors.

- les glènesnon plus ne sontpas symétriques


elles sont concaves,mais d'avanten arrièrc,
transversalement,

la glène inteme Ia glène exteme


est concave. est légèrcment
convexe.

La glèneintemepermetdoncpeu
lc mouvementdc roulement
du condyle,
tandis que la glène cxternc
lc permet davantagc.

Lors dc la flcxion,
le condyle exteme
roule donc plus vers l'anière
Ete I'inbnrc, cc qui accentue
lc phénomène déjà vu plus haut :
le fémur s'oricntc franchcment
en dchors.

- la deurième cause de cette rotatlon rutomrtique du genou


est ligrmetrtrire : lc ligamcnt latéral intcrnc cst plus fort
que le ligament latéral cxteme (voir p. 220).
Lc condylo intcrn€ €st donc davantage maintenu quc I'extcrnc.

223
la rotule patelta
C'est un petit os (court),
situé en avant de la base du fémur,
et comme enchâssé
dans le tendon du quadriceps.

î /',,',\\\'\\\ù Sa face antérieure


' est sous la peau,

I [i, ',,,i,
I I . l ' nettement
repérable
au toucher.

vni,l
Sur sa facepostérieurese trouvo
une surface articulairc
qui correspond
àla dochléefémonle:
on y voit dcux gorgcs
scparees
par une crêtcsaillante,

répondant
aux dcuxjoucs de Ia trochlée
par un sillon.
séparées

ln rowleestdla fois
rattaché,e
&u genou
et,mobile
surceluki

Ellc cst reliéc


- aux condylcs
par dcs ligaments:
lcs aileronsrotulicns
retinæultm pâtêlb,
Elle est surtoutreliée
au tendondu quadriceps,
appelé'tendonrotullen"
* aux ménisqucs ou llgament rotullen
par les ligamcnts liqârcnttrn patcllaa
ménisco-rotuliens.
----.-r--------
dens sa portion
sous-rotulienne.

224
à quoi sert la rotule ?
Son rôle princiFal est de protéger Ie tandon du quadriceps.
En effet lors des mouvements, ce tendon glisse
dans la gorge de la hochlee,
comme une corde dans une poulie.

Ceci entralne de fortes contraintes :


- contraintes en pression
(la traction du quadriceps
applique fortement
la rotule
contre la trochlée)...

... elles augmentent


avec le degré de flcxion
pouvant attcindre 400 kg
lors d'un accroupisscment,par excmple,
et memc davantagc, si I'on portc une chargc,

- contraintes ên étircmsnt
vu les directions des tractions opposécs,

- contraintesen friction
qui se font toujoùrs
sur la mêmczone.
(

\ . \
Ia rotule n'est pas stablelatéralernent:
\
\
\ \ En effet,elleestliée
\ \ au tendondu quadriceps
\ \ dont la traction
\ \ a sefait dansI'axe
,l \ \ l,.l de h diaphysefemorale
'N\ \ ,11 : ,1. (obliquecn haùtet en deâors),
'.1 alorsquela gorgede
C'est comme si la corde .l ..\ ï-.1 , 1 la trochlée
arrivait de biais li-l I l, ,l verticale.
dans la poulie "st
et ceci tend à chasser I ,,,,1' ,,,I.]rl
l,.,
la rotule
vers le dehors.
,'l',,,')l
l\,i'l
!"l/ l l
| | \,rl
.-
t l
tl
ll
225
(suiæ)
la rotul.e
L'instabilité latérale de la rohrle
est maximale en extension active,
et en petite flexion
car la rotule est alors faiblement "calée"
par la trochlée,
(elle est mieux "calée" en grande flexion
car elle se trouve entre les condyles).

Cette instabilité s'accentue


si le tibia est en rotation exteine
car alors,
le tsndon rotulien dovicnt
égalementobliçe
vers le dehors.

t \
Latéralement, i' it
\
la rohrle est stabili#e principalement ,l \.
par deux dispositions: ,i\ t \ \

- lajoueexterne,
l'\'"1
II
'il
\ i\t't,'r\|
\ \ de la trochlee, l',\ ll
\\\ plusdéveloppée l'\ \ll

f"'ÈS-"'J.,iîî'Hï
+.l..
I rnternc' \\'i'i
i
/ \""" \t,t
:riii \ ',',t{r
1\ 'v/
;iiii
:iiiu 'À
;jZN\ .I - l'acrion \ t
i i"
/ du musclevasteinteme È1
)' \ il
( I ;il qui la "rappelle" l. I'
-versririteriiur
<_J
\(l
On voit que I'articulation fémoro-rotulienne est exposce \'
à dc fortcs contraintcs, surtout du côté extcrne. I
C'est ce qui explique lz Mquence des arthroses fémoro-rotuliennes. I
Celles-ci pcuvcnt compromettre Ie bon glissement de Ia rotule, I
et I'extension active du genou.

226
l.e,smusclesdu genou et,de la hanche
s'attachent
sur plu.sieærs
os : hanclw (dessinen trait plein)
genou vertèbr$ (Dl2ll5) : psoas
(dessin grise)
srcrum : pyramidal
ircrrur : faisceau grand fessier
superficiel
du grandfessier ilhque : droit antérieur
couturier
tenseur du fascialata
fcssiers
lhquc : demi-tendincux
demi-tendincux,
demi-membraneux
demi-membraneux
long biceps
Iong biceps
droit interne
adductcurs
couturier
obturateurs
tcnseur du fasciaJata jumeaux
droit antérieur carré crural

fémur : vaste internc,


coccyr : grand fessier
vastc externe
orural
court biceps fémur : pctit, moycn fcssiers
poplité grandfcssicr(fibrcs profondcs)
adducteurssauf lc droit intcmc
psoas,iliaque
jumcaux supérieuret inférieur
carré crural

rotulc : quadriceps

dbir : demi-tcndincux
dcmi-mcmbraneux
droit inkrne
couturicr
tÊnscurdu fascialata
grand fessier
(plan supcrficiel)
6bir : quadriceps droit antérieur
dcmi-membraneux-
demi-tendineux péroné : Iong bicçs fémoral
droit intcmc
poplité
couturicr
tenscur du fascialata
faisccausupcrficiel du grand fcssier

péroné: long et court biccpsfémoral

rotrlc : crural
vaste internc et ext€rne, droit antérieur

cdcrnéum (en trait pointillé) : jumeaux

227
I
Six muscles profonds de la hanche
forment un groupe appelé

I,es pelv i-trochantériens


qui se termin€nt sur le grand hochanter.

le pyramldal
le carré crural
bassin w par dessoush
--<J -, v- I'obturateur interne
) le fumeau supérieur de Ia henche
.o\Q r /
Ie Jumeau lnférleur de lr hanche
I'obturateur externe

/-s a\
-Oa 1) ^ O^^

1"1Â ! é

Schéma montrant les directions


d'action des pelvi-trochantériens
qui entraînent le fémur en rotation externe.
le pyramidal
piriformia

Ce muscle vient
I de la face t,
ft
Il passe sous I'échancrure sciatique
\ antérieure qui forme
du sacrum,. commeun pont au-dessus dc lui.
pour se terminer
sur la face supérieure
du grand
frochânter.
\ ' ) ' ,

!
Son action :

- si le sacrum est fixe, il entaine le


fémur
en robtion exteme,en abduction et en flexion
- si le fémur est fixe,
- s'il agit des deux côtés,
il entraîne lc sacrum
,^)
rJ (et avec lui, le bassin)
en avant :
c'est une tetovenion,

- s'il agit d'un scul côté,


il fait aussi une rctation inteme
du bassinsur Ic fémur.

\r
profonds
Ip,smuscles (suiæ)
delalwnclrc
le carré crura,l
quadratue femorie
'/'-.*

)r( /
Ce muscle s'attache
)3\ sur la face exteme de f ischion
en arrièrc du Eou obturat€ur,

il se dirige horizontalemsnt
en dehors
"\ -{1
et se ûermine
/t-/ / ,a.
t sur la face postérieure
du gand frochanter.

Son action :

- si I'iliaque est fixe,


il entralne le fémur en rctation exteme

- si le fémur est fixe.


- agissant des deux côtés,
il fait la rétovercion du bassin

- agissant d'un scul côté, il fait aussi,


unc rotatrbr inbme de I'iliaque sur lc fémur.

inn.: ncrf fessierinftrieur


plexus sacré(L5lS2).
Les quatre muscles suivants se terminent sru la face interne du grand tochanter,
au niveau d'une insertion creuseappeléela fossette dlgltale.

l'obturatcur intente
obturatorius internuç

... avantde seterminer


sur le grand ûochanter,
, ,lr/
\
/t I
sciatique... \ /l il
Une bourseséreuscsc trouvc à I'cndroit
oir il sc réfléchit sur I'iliaouc.
EIle évite les frottemcntsexccssifs.

Son action :

- si I'iliaqueestfxe,
il enbalnele fémur en rotation exteme)
en flexion, en abduction,

- si le fémur est fixe,

- s'il agit des deux côtés,


il "accroche" les iliaques au niveau
de sa réflexion, attirant ainsi
la base des iliaques vers l'avant :
c'est une action de rétoversion. - s'il agit
d'un scul côté,
il fait égalcmcnt
unc rotation interne
et une inclinaison
laténle intcme
inn. : ncrf fessicr infdricur de I'iliaqve.
plcxus sacré(L5lS2).

231
profonds
lcsmusc\es (suiæ)
delahanche le jumeau supffieur
4emelluoouperior
lcsjumeawdclahanchc le jumeau infêrieur
7emelluoinferior

... et se terminent
sur le grand
dochanter.
au niveau de la ptite échancntre rciatique...

\\- I
l'obturateur extenre
Leur action est la màno
que celle de I'obhrrateur interne.

obturatoriuoexternue

Ce muscles'attache
sur la âce extemede l'iliaque,
âu pourtour du trou obturateur.

Il se dirige en arrière,
passantsousle col du fémur
puis se tsrmine
sur le grand iochanter,

7'---'^\
J \
Son action :

- si I'iliaque est fixe, il eirtalne le férnur


er rotation axteme,et flexion, en abdttction
- si lc fémurcstfixc :

s'il agit dcs dcux côtés, il attirc s'il agit


la basc dcs iliaques en arrièrc :
d'u scul côté,
c'cst unc anbvercion,
il fait égalcmcnt
tne rotation inteme
ct unc racinaison
inn. : ncrf obturatcur (L1lL4\. laténle inteme
dc I'iliaquc.

232
la susæntattonde la hanche
Far les muscles
obturateurs et jumeaux

I'obturateur externe
a unc dircction obliquc
en bas et en avant.

Leur actionen synergicseradonc la suivantc:


- si lc bassinestpoint fixe, ils tendrontà abaisscrlc fémurpar rapportau bassin,
-- si lc_fémure$ point fixe (par exemplc,Iorsqu'onest cn âppuisui lcs picds),
ils lendrontà éleverle bassinsur lc fémur.

On voit que, d'unc façon ou


d'une autrc, leur rôle revient à
créer une décoapâtion de Ia
partie sufieure de I'anicula-
tion de la hanche.
Ccttc action, mêmc minimc cn amplitudc, entraîn€
au nivcau dc I'articulation unc décomprcssion très
souhaitablc, en particulicr dans les cas dc souffrance
cartilagincusc.

Ici, un bassina été basculévers I'arrièrc,


montrant lcs deux obturateursextcrn€s
vus par dcssous.
Ccci permctde voir
commcntces muscless'enroulent
sousla têtc et lc col du fémur.
avant dc sc dirigcr
dc bas cn haut et vers le dehors.

233
I,e,s profonds
muscles (suiæ)
delahanchB

I,epsoas
p90â9 mâpr
I J
Ce muscle nalt des vertèbresD12 à L5
(un faisceau
naîtdesapophysestransverses,
un autrc faisccau naft des faces latérales dcs corps
par des arcades fibrcuscs),

il descend
un peu en dehors,
traverse le bassin,

. .,....-}
,';.'1''çt"ti
'i:-"";.:

i../ J .

et se termine
sur le
petit hochanter.

On voit qu'il sc coudc


sur lc bord antérieurde I'iliaquc.
A ce nivcau cxistc unc bourseséreuse
qui évitc lcs ft,ottemcntsexcessifs.

Sonaction:
- si les vertèbrcssontle point frxe,
il entafurcle fémur
en flexion
avec urt peu d'adduction
ct dc rotation exteme,
inn. : plexus lombairc
(si le fémur est lc point fixe, voir pagc 92). nerf crural (L1lL3).

234
l'iliaquc Ce muscle naît
sur la âce inteme
iliacuç de I'os iliaque,
zur toute la
fosse iliaque
inùerne,

Commc lc psoas,
il sc coudc
sur le bord antéricur
de I'os iliaque.
A cc nivcau,
o-.:=-o
unc bourseséreuse br:ê
évitc lcs frottcmcntscxcessifs.

\-//tl
7/
ll'/ittt,
il setermine
'{i,[il,
par un tendon
sn le
potit
bochanter.

- si I'os iliaque est fxe,


I'action est id€,ntiqueà celle du psoas

- si le fémur est fixe :


agissant
des deux côtés à la fois.
il fait
l'antévenion
Q.- -û,
du bassin.
inn. : plcxuslombairc
ncrf crural(L2lL4l.

Lc psoasa I'iliaquc
sont souvcntdécrits
commclm muscleuniquc,
à causcdc lcurs tcrminaisonsvoisincs
et de leur action communesur lc fémur.
Mais leur âction sur lc point haut I'iliaquc cst un musclc dc hanche,
cst tr& différcntc : tandis quc le psoas cst un musclc lombairc.

235
profonds
Iesmuscles (suiæ)
delalwnche

le petit fessier
qluteue minimuç
Ce muscle ûaft
de la fosse iliaque exteme,
en avant du moyen fessier.

Il se termine
sur la face antérieure
du grand tochanter.

Son action rçssemble


à celle des fibres
antérieures
du moyen fessier
(voir page suivanûe)
en plus faible :
\ - si l'iliaque est fxe,
il entralne le fémur en flexion,
\ abduction,
rotation interne.

- si le fémur
est point fixe,

- s'il agit
des deux côtés
à la fois,
il entralne - s'il agit d'un seul côté,
le bassin il fait de plus
en antévenio4 une rnclmarrcn laténle exbme
et une roâtbn exteme du bassin.

inn. : ncrf fcssicrsupéricur(L4lSl).

236
l 1
le moyen lessier
qluteuo mediuo

Ce muscle
naît sur la partie moyenne
de la fosse iliaque extene,
par une large insertion en éventail.

Ses fibres convergent


ven le grand tochanter

et se terminent
sur sa face exteme.

iilr/,
- si I'iliaque est frxe,
la principale action du moyen fessier
estl'abduction de Ia banche.

il fait aussi la flexion


par ses fibres antérieures
et l'extension
par ses fibres postéricures.

- si le fémur est fixe.

s'il agit
des deux côtés à la fois,
- il ontraîne le bassin :
soit cn antéyersion
(par ses fibres antérieures),
- soit en rétoversion,
(par ses fibrcs postérieures).

Mais son action principale


s'observe
lorsqu'il agit d'un seul côté :
il fait alors surtout
l'inclinaison latérale exteme du bassin,

Lors de I'appui sur un pied,


c'est lui qui stabilise latéralement
le bassin, I'empêchant de 'tombsf'
du côté opposé.
inn- : ncrf fessiersupéricur(L4tL5). (par exernple, dans la marche, voir page 255).

237
lesmuscles
delnhancheetdu genou
le quadriceps
quâdricepsfemoriç
Ce muscle est en quatre faisceaux ("chefs")
qui se fermrnent sur un tendon cofltmtm.
) Celui-ci enjambe la rohrle, s'y attache en partie,
puis forme le tendon notullen, qui se termine
sur la tubérosité antfreurc du tibia (voir détail p.213).

Le chef le plus profond

otle crural
vâebueintermediuo
Il s'attache
surle corpsdu fémw,
dansles deuxtiers
supérieurs.

ses fibres
suivent I'axe
du fémur.

Il est recouvert
par deuxchefs:

hs UGlSt€S
qui viennent
de l'arrière
du fémur
(de la ligne âpre).

\
le aasæ
r:\ I
extcrne
vâ5tu9
Iateralie
en dehors
le droit dntérieur
rectug femorio ) le uasæ
vient de plus haut : il naft sur I'os iliaque,
sur l'épine iliaque antéro-inférieure,
inærne
il descend en avant des hois chefs précédents vâetu6 nedialic
jusqu'au ûendon cornmrm. en dedans
On voit qu'à la différence des tois premien, (voir détail
il franchit deux articulations : hanche et genou. inn : nerf crural (L2lL4) page suivante).

238
Ici, une vue postérieure du fémur montre I'origine des vastes
le long de la ligrre âpre (voir page 200).
Le vaste inteme naît sur la crête inteme,
le vaste oxterne, sur la crête externe.
Ensuite. chacun d'ente eux s'enroule
de part et d'aute du fémur
pour se diriger vers I'avant dc la cuisse.

actiondu qndriceps:
L'ensernbledu muscle
fait l' extension du genou.
C'est un des musclos
les plus forts du corps.

ks vastes sur genou fléchi,


participent un peu
àla rcbtion du tibia
et tractent lateralerne,ntla rotule.

Vaste externe
vers le dehors
(rotation exteme)

Sur le genou tendu,


plus de rotation possible :
Vaste interne I'action des vastes est alors de stabiliser
vers le dedâns le genou laténlement.
Qotation inteme)
Cette action est tn complément actif
de celle des ligaments.

239
(suiæ)
I'actionduquadnceps

\r Le droit antérieur
a nne acûbn combinée
sur Ia hancheet Ie genou :

- si le bassin est fixe,


il flehft h hanche
et étend Ie genou
(par exonple dans la marche)

- si le fémru (ou le tibia) est fixe,


il antéversele bassin
et étend Ie genou.

Etirement :
la flexion complètc
du genou
étend lc crural
et lcs vastes

pour étirer
le dmit antérieur,
il faut dc plus,
quc la hanchc
soit cn extension
i/, (bassin rétrovcrsé).

I
t\
Lc raccourcisserncnt du dloit antérieur
cst souventun des responsable
de I'attitudede la hanchcen flexion
(qui sc haduit par I'antévcrsiondu bassin).

240
l,esmuscl.es etdu genlu(suite)
deLahnnclæ
le coutuner C'est un muscle
fin et long,
çartoriuç superficiel,
qui s'enroule
devant la cuissc
en avant
et en dedans
-{ ^/'\

T ) )
du quadriceps.

/a
,.D
N / /
Il s'attacheen haut
\ o sur I'rTiagug
sur |'épine iliaque
antéro-supéieure,
I

Son action :

Il franchit la hanche et le genou,


il a ainsi une action combinée
sur ces deux articulations.
descend ... Si l'os iliaque est point fxe :
le long il entalne le fémur en tlexion,
de la cuisse rotation exteme, abduction,
et Ie tibia en flexion,
et rctation inteme.

en la contournant
par en-dedans,

pour s€ t€rmmer
stu le haut
du tibia,
stx la patte d'oie.

... Si le membre inférieur


est point fixe :
- s'il agit des deux côtés à la fois,
il fait I'antéversion du bassin.
inn. : nerf crural
(LllL3).
- s'il agit d'un seul côté,
il eirtralne I'iliaque en antevenion,
robtion-inteme
et inclinaison laténle exteme.
241
Iesmuscles etdugenlu(suiæ)
dplalwnche
A I'arrière de la cuisse, / \
trois muscleslongs forment un ensembleappeléles lschio-jam\iers.
Ils partent tous de l'ischion, à I'arrière de l'os iliaque, \ \
et se terminent sur les os de la jambe.

Deuxd'entreeux sontsituésà I'inærieur. Ô ..


1 \ Ils seterminentsurle tibia. o \j
n-\ t

^-o
V',o
(r ledemi.l^")àuâ"":"1
\r eemi-membranogue
\o \b se termine à I'anière
\{é) et à la partie interne
du plateau tibial,
(sur unegouttièrc
horizontale),

\ v \r

l
o \
-f'\
f*
h
h

A l'extérieur, \/,, "-_Y_


l"elong biceps'(' ;fi
bicepofemoriç \
câput lonqum \ I
se termine \\ \
sr
srr la
la /êfe
/Éfc

du pércné,
\ \
le demi-tendineu,x
\ \ l
Fr un tcndon
00mmlm
oemi-tendinoçuç
evec cclui du se termine
musclc court biceps, sur la patte d'oie.
ccs dcux muscles Il est disposé
brmant ensemble le bicçs fémoral (voir p. 2ll).
en arrièrp du precédent.
242
l' action desischio1 ambiers
Ces muscles sont tous les trois polyarticulaires,
franchissant la hanche et le genou.
Ils ont ainsi une action combinée
sur ces deux articulations.

- si I'os iliaque est point lxe :

le fémw en extension,
(surtout si la hanchc
est au départ en flexion),
etle genou en flexion,

I'externe
entralne
le genou
en rotation
I
tl
I

exteme. l/

-_--

- si le membre
inferieur est fixe,
ils entraînent
le bassin
en rétroversion.

les deux intemes


entrainent le genou
en rotation inteme,
,,/

Les tendons dcs muscles ischio-jambien


délimitcnt en partie lc creur popllté,
bien visible à I'arrièrc du genou en flexion activc.
s ( suitn)
L'actiondesisclûajambier

La mise en tension de ces muscles

\r (par exemple, dans les ûechniques


d'assouplissernent),
nécessiteà la fois
une flexion de hanche
et une extension du genou.

Leur rétaction, souvent constatée,


limite beaucoup la flexion de hanche (à genou tendu),
empêchantpat exenple,
à tn sujet debout, de toucher Ie sol avec ses rnins.

! ----

Cette rétraction peut avoir des conséquencesplus haut situées :


Par exemple, en position assise(à genoux tenàus) il est alors difficile de se poser ..sur les
ischions,,,
car le bassin est entralné en rehovérsion.
ceci amène un redressement,voire une inversion de la courbure lombaire.
C'est ainsl qu'un manqpe_desouplessedes ischto-jambierc peut êtie responsable
de flerlons
---
qn régi9n lombalre, et, lndirectemen! de soulfranèes dlscatesà ce nlveaù (voir p. al.
Cette observation est hè-s-importanteconcemant les techniques A'assouplissemànt
rot,-
surtout chez des zujets débutants. "i
dc ln hanchc(et un musclcdc la hanchcet du genou)
lesmusclcs

les adducteurs
On groupe, sous ce terme, cinq muscles qui occupent
la panie inteme de la cuisse.
Ils s'attachent sur le publs s'échelonnant du haut dg pubis
jusqu'à la branche ischio-pubienne.
Ils aboutissent sur le ëmur (sur la ligne âpre),
oir leurs terminaisons se succèdentégalement :

le pectiné
Peôtineuç
est le plus haut,
inn. : nerf crural (L2lL3)
ncrf obturateur(L2lL4)

ù/

\\ le ^Detit
, , adductnur le moyenadductÊur
. , adductor lonquo
qui se situe presque entièrement
inn. : nerf obturateur (L2iL4) en avant du oetit.
inn. : nerf obturateur (L2lL4)
245
les musclesdelalwnche et du genlu (suiæ) Lesdeuxadducteurs
suivants
sontbienvisibles
sur un membre inférieur vu de dos.

le grand adducæur,
adductor mâqnue
le plus important
est en deuxfaisceaux:
- faisceaumoyen,
qui s'enroule
de la branche

rc
ischio-pubienne
au fémur
- faisccauvertical,
qui part en anièrc
du faisceaumoyen
et descenddirectcment
le plus superficiel jusqu'au-dessus
est du condylcintcme.

le droit inn.: nerf obturateur


nerf sciatiquepoplité interne
(L3tLst.
intcnte,
qrâcilie
qui naît
le plus en avant,
sur le pubis,

descend
verticalernent
le long de la cuisse
(face interne),

et se termine
sur la pafte d'oie du tibia.

ll est bi-articulairc,
franchissant la hanche
etle fémw.

inn. : ncrfobturateur
(L2tL4).

vue de face,
montrant la disposition du grand adducteur
qui s'enroule de I'os iliaque au fémur.
246
- si filiaque est frxe,
ils attirent le fémw en adduction,
égalerneirt en flexion
et rctation exteme
(le faisccau vertical du grand adductcur
et le droit inteme sont rotatcurs intemes).

Le droit intcmc
agit également
sur lc gcnog
qu'il entralnc
cn flexion
et rotationintcrnc.

Remarquc: leur actionde flexion se fait à partir de la positionanatomiquo


de hanche.Si la hanchcest en flexion, ils dcvicnnentextenseurs,
ou de l;exùcnsion

- si le fémurest fixe,
ils attirentl'iliaque en inclinaisonlaténle inteme,
uttéversion,rob,tion externe(sauf le droit inteme)
et le faisceau vertical du grand adducteur
qui l'attirent en rotation interne).

YA \. -_-,1

Ccs musclessont souventI'objet de dcchirures'


lors d'assoupliss€ments trop vifs cn abduction.
Le droit intcrnc cst particulièrcmcnttouché.
lesmuscles
delahanche
etdugenou

{ le ænseurdu fascia-lata
.\
tençor façciae latae
Ce muscle s'attache en haut
sur l'éprne iliaque antéro-supérieure,

il se dirige en bas,
en arrière (unpeucn dehors;
et sc termine
sur le fascla-lata Son action :
- si I'iliaque est fixe,
qui est il entralne le fémur
une longuc
bande fibreusc en flexion,
aplatic, robtion inteme,
comme abduction.
un ruban
qui court sur
la facc cxteme
dc la cuisse
ct sc terminc
sur lc
tuberculc
dc Gerdy
en haut Au niveau
ct cn avant
du plateau du genoq
tibial. il I'entalne
en extension
et si celui-ci
est fléchi,
il I'entaine
en rctation
exteme,

-:i le membre inférieur


ost fixe :

agNsant
d'un seul côté,
il entaîne I'iliaque (
en antéversion
inclinaison laténle exteme, l/
et robtion exteme. I
tl
agissant des deux côtés, tl
il entalne le bassin
en antévenion.

24E
Ie grand fessier qluteuemaximua
C'est tm des muscles les plus volumineux et les plus puissants du corpq.
r Il est en deux plans : un plan profond et un plan superficiel.
Il nait sur la face postérieure du sacrum et du coccyx
9 et sur la fosse iliaque exteme(panie postéricure).
a
-!
',;t Le plan profond se termine sur la /igne âpredu fémur (partiehaute).
Le plan superficiel se termine srtr le fascia lata.
(,
\ e,j

'1,ft
lnscrtions du grand fessier :

cn gris clair,
lc plan superficicl
cn gris foncé, le plan profond.

Action du plan profond :

- sl I'illaque est flxe,


il attire le fémur
en arière
(c'est nne extension
de hanche)
et rotation exteme
et un peu
en adduction,

- si le fémur est ftxe


agissant des deu côtés
à la fois,
il fait la rétovercion
du bassin.

agissant d'un seul côté,


il entraîne I'iliaque
en rétoveÊior\
rohtion inbme
et inclinaison latérale inteme.

L'action du plan superficiel est éhrdiée avec le deltoîde fessier (voir p. 250.)
249
lesmuscles
delahnnche (suite)
etdugenou

le dclniile fessier
C'est un ensemble
formé par
le plan suprfrciel
du grutd fessr'er
en arrière, le fenseur du fascia-lata
en avant,

le fascia-Iata,
sur lequel
se tcrminent
ces deux muscles.

Le plansupcrficicl
du grandfessier,
s'il agit scul,
cntrainc lo fémur
cn extension,
totation exbme,
et abduction. Lc tcnscurdu fasciaJata,s'il agit seul,
cntralnele fémur cn flexion,
rotation intemect abduction.

Quandcesdeuxmuscles
agissenteirsemble
pour hacter
le fasciaJat4
ils font l'abduction
de Ia hanche.

ils font I'inclinaison laténle extorne de l,os iliaque.


flqfrticinent avec le moy€n fessier(voir p.23i),
à l'équilibre hansversal du bassin
lors de I'appui sur une jambe
250
les musclesdu genou

le court,biceps
bicepofemoriç
câput brevie
Ce muscle est un
des faisceaux
du biceps fémoral
(l'autre faisceau, le long biceps,
Son action :
a été vu page 242).
il fait la flexion
Il nalt sur la ligne âpre du genou
du fémw et se termine et la rcbtion
/ avec le long biceps, exteme
par un tendon cornmun de Ia janbe.
sur la féte du péroné.
inn.: ncrf sciatique
poplitécxtcrnc
(sl/s2).

le poplité
PoPIiteue
Ce muscle nalt sur la face exteme
du condyle exteme du ûémur.
Il descendvers le dedanset se termine
sur la face postérieuredu tibiq
dans la partie haute.

\ .
lesjumeaut(
il faitla îIexion du genou
etla robtion intetne
t-_ de la jarnbe
du tibia. Cesmusclcsfont partic
du triccps sural.
Ils sont vus en détail
aveccclrx de la chcvillc,
page 292.

Rappcl
inn. : ncrf sciatiquc dc leur action sur lc genou:
poplité intemc ils I'entralncntet tlexion.
(L4lSr).
les actionsmusculaires sur

en flcxion:
- psoas(l)
- iliaque (2)
- droit antérieur (3)
- tenseur du fascia-lata (4)
- petit et moyen fessier(5)
(fibresantérieures)
- couhrier
- petit et moyen adducteur (6)
- pectiné
- droit inteme

- grandfessier(l)
- longbiceps(2)
- demi-membraneux (3)
- demi-tendineux(4)
- moyenfessier(5)
(fibres postérieures)
- grandadducteur
(fibres postéricures)

- moyenfessier(l)
- petit fessier(2)
- deltoidefessier(3)
(tenseur du fascialata
et fibres superficiclles
du grand fcssier)
- pyramidal
la hanche lors desmouvements

I
\

- grand adducteur(l)
- moyen adducteur (2)
- petit adducûeur(3)
- pectiné (4)
- droit interne (5)
- psoas(6)
- iliaquc (7)
- long biceps
enrctnttoninæmc:
- plan profond - moyen fessier(l)
du grand fessier - petit fessier (2)
- tenseur du fascia-lata

),.

qr rctanonerctcrne
:
- pyramidal
- obturateurs interne et exteme
- jumeaux
- carré crural
- grand fessier(l)
- long biceps
- adducteurs
les actions mils culaires dans les mouvementsdu genou

- quadricçs (l)
- deltoîde fessier (tenseurdu
fascia_lata(2)
et tibres
fibres superficielles
suoerficielles
du grand fessier).

- demi-tendineux(l)
- demi-membraneux (2)
- long biceps(3)
- couturier
- droit interne
- jumeau interne (5)
- Jumeauexteme (6)

en rototian intzme ;
- couirrier
- demi+eirdineux(2)
- demi-membraneux (3)
- droit inteme(4)
- poplité

erJrotation ( 'tctrJc :
- tenseurdu fascia-lata(l)
- fibres superficielles
- du grand fessier (2)
- long et court biceps (3)
æ
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:âË6
'j h.l]'c
la cheuilleet le pied
Adapté à la bipedie, le pied remplit une double
fonction :
- il doit receqtoir
le poidsdu corpset Laréactiondu sol,,
- il doit permettreLeàéroulementdynamiquedu pas,lors
de la marche.

Ceci suppose à la fois résistanceet souplesse.


Il ne
comportepasmoins de76 os (detailleset structurestrès
differentes),3L articulations, 20 musclesqui lui sont
propres.

Cependant,le pied est en généraldéformé,pris entre


les contraintes mécaniques du poids et celles du
chaussage,souventloin d'être idéales.

La cheaille est I'articulation qui permet d'allier la


plasticitédu pied et la puissance
des os de la jambe.

Ce chapitre associeral'érude du pied à celle de la


cheville,car lesmusclesqui mobilisent cettedernièreont
tous une action à distancesur le pied.

257
de profilinterne:
morphologiede la cheaille
tendon
et du pied d'Achille

malléole
interne

région
du tarse antérieur
région du
métatârse
articulation
métatarso-phalangienne
du lcr orteil

malléole
interne arche plantaire
inteme

dc dos:
volume
du triceps

\
t \

malléole
\
\ /
,
malléole
\ r les zones

dcUofilactcrrw:
internc

/
t l\
extem€
\
articulations
métatarso-
phalangiennes
1::\
volume
calcanéum
\\

tcndon
d'Achille
\ù,
on voit également: \ \-
une zone hors contact
qui correspond à la votte plantaire

volume
du muscleffdieux
Io on retrouve ces régions

o sur I'empreinte d'un pied nu

258
du pied
dispositifosseux
Un squelette de pied, w de dessus,montre trois régions, d'avant en arrière :
- I I'errlèrc

deux os volunineux,
- à I'avant
superposésen hautsur :
l'astragale et le calcenéum-
des alignementsd'os grêles, C'est I'arrlère.pled
formant des "rayons", juxtaposés horizontalemsnt ou trrse pottérleur.
(comptésde dedansen dehors,1,2,3,4, 5\.
Chaque Éyon comprend un métatarsien
prolongé par des phalanges

l-:,^N
; 1 2

7
4 2
\ (

P
7---

Entre les deux,


une zoneintermédiaire:
cinq petitsos, formantle médio-pied
ou trrse antérieur : C'est une znnedejonction
scapholde,cubolde, et de torsion e,nte
trois os cunélformes. les deux précédentes,
permettantl'adaptationau sol.

De dedans en dchors, on voit que lc pied osseux €st comme..fourchu", de sortc quc :

un "pied exteme"
fait suiteau calcanéum.
Il se prolonge dans les deux dcmiers rayons.
C'est un pied de réception.

un "picd intcmc"
fait suitc à I'asrrgale.
Il sc prolongc
dans lcs trois prcmicrs rayons,
C'est un pied de propulsion.
259
les mouuementsglobauxdu pied
Les mouvements décrits ici sont ceux qui se produisent
globalement dans tout Ie pied : lcs mêmes peuvent se faire
de façon plus isolée, dans les différentcs régions du pied.

w dc profiL: (enplansasittal)

l.-,/() Un mouverne,nt
L'amplitude vers
Un mouvemeirt
vers le dos du pied '
de la flexion dorsalc
est d'autantplus
,ll la plantefu pied
s'appelle
grandc que le genou flexion plantaire,
s'appelle llexlon dorsale, est en flexion, et d'autant
appeléeaussi *flexion'. plus limitée que le genou
appeléeaussi
ttextensiont.
csl cn extenslon.
Pourquoi?
A causede la tension
plusou moins,grande
iumeaux(voir
desmusclesjumeaux (voir p.
o. 293
293).

uu deface: (enplan frontal)

Un mouvernent
qui oriorte
la plante du pied
vers le dedans,
(relevant le bord
interne du pied)
s'appelle
I' une supinafion.

Un mouvement Y i
qui oriente
la plante du pied
vers le dehors
(relevant le bord
sxtern€ du pied)
s'appelle une pronatlon.

260
an dedessus:(en plan horizontalsur un sujetdebout)

I
I
I \

I (
Un

l/I \
mouvement Un
portant mouvfiient
I'avant portant
du pied I'avant du pied
vers l'extérieur vers le plan
est appelé de symétrie
abductlon. du corps
\ s'appelleune
adduction.

\ Ces mouvements
pcuvcntêtrc ampli{iésou confondus
aveclcs rotationsde hanche
(si le genouest tendu),
ou dc genou.

En pratique,
il y a le plus souvent
aswciation
automatique
desûpis sorfes
de mouvements :
abduction,
pronation,
flexion dorsale,
sont associés
pouÎ former
l'éversion
' \
adduction,
supination,
flexion plantaire,
sont associées On voit alors des déplaccments
dc la tubérositéantéricure
pow former du tibia.
l'lnverslon

Ceci est dt aux formes dcs surfacesosscusesct aux oricntationsdcs axcs dc mouvcrncnr.
Ccs différents mouvemcntssc font simultanément(voir cn particulicr p. 2711.

261
ce sonttepêroné
deuxos fornwntlesEtebttndel,ajambe, ecletibiA
Ce sont deux os longs : fibula tibia

I",?:éjal.-
a I'exteneur i
"-i3fir1f,."ff;Ë;
.
Les deux os sont en contact
mobile par deux points :
- en haut,
c'estunosgrêle,
une diarthrose(voir p.14),
à coupetriangulaire, "'""Hffi,
oois brds comportant rme zurface ovalaire
en tonion sur lui-même - sesdeuxexffmités
sesbordsn'étant sur la tête du péroné,
et une surface correspondante
donc pas stictement
L'extémité supérieureappartient
située en surplomb,
rectilignes
à I'articulationdu gcnou à l'axrière du plateau tibial,
(voir p. 213)... à la partic extcrne.
Cccidonncà I'os
une certainesouplcsse,
Elle est maintenue par lme capsule,
il pcut modifier épaissie de deux ligaments :
légèrcment un antéricur
)/!-- un postéricur.
sa courbure.
\;
... Le bord antérieur
Il comptetois de I'os bifurque
parties principales en hautet en bas

la tête Sur toute


caput fibulac leur longueur
les deuxos
sontréunis
par un llgament
lnterosseux
qui va
de la face interne
du péroné
au bord externe
r du tibia

* En bas
une pseudo-articulation ]
les.os sont en contact
par deux surfaces,
\ sans cartilage, ente lesquelles
\\' ./ se touve du tissu fibreux.

Ils sontmaintenus
par deux ligaments
un antéricur,un postérieur

l/) I
... L'extrémité inférieure
Les deux os
de I'os est massrye: sont à la fois
c'est le pilon tlblal. solidaircs ct mobilcs,

t:
Celui-ci est prolongé lors des mouvcments
en dsdans par de chcvillc.
En bas, . )/-
la malléole tlbiale ils forment enscmblc
la mdléolc crterne
nalbohts latcrafis mallcolua medialis une sortc dc pirce
cn formc de fcr dc lancc, avec : bord antérieur,bord postéricur, qui s'cmboftc
palpablc sous la pcau. sommet(pointe) surI'os
le plus "haut" du pied :
I'astragalc.

262
l'articulation de cheqtille: les surfacesarticulaires

De profil, (en coupe),

on voit
que les surfaces
articulaires
ont une forme
cylindique :

Vue de face, la pince


elle ressemble est un fragment
à vne pince plate de cylindre ueux,
(styleclef anglaise), formée
par les extrémitésinférieures la poulie ashagalienne
du tibia et du péroné, est un l?agmenl
et coiffant une swface de cylindrc plein.
située sur le dos de |'astagale :
la poulie astragallenne
(voir p. 267). sont revêtues de cartilage.

Les surfacps
s'emboltent
assez
précisément

- la poulie est "calée" latéralement | \\)t


par les deux malléoles :
- du côté interne (tibial),
les surfaces sont ass€zverticales - lc dcssus
\iD
- du côté exûerne(péronier), de la pouliecst un peu crcusé
d'avant en arrièrc ; la partie
elles sont plus obliques, courbes dc la pincc qui y correspond Vue de dessus
et descendentplus bas. (basedu pilon tibial), péscntc la poulie apparaitplus éfroite
un€ cretc d'avant en arrièrc.
en atrièrequ'en avanL
263
lcs mobtlXa de la cheaille
Compte ûenude la forme oss€use,
les seuls mouvsm€,ntspossibles
de I'articulation
se font d'avant en arrière :

flexlon
dorsale
C'est à ce niveau
que ces mouvements
sont les plus importants
pour tout le pied.
L'axe des mouvements passe
llexion par les deux malléoles.
plantaire

la stabilité osseuse:
- en flexion plantairc,
I'arrière de la poulie,
plus étroit,
est "au large",
et la chcville
est osseusemenl
moins stable.
- en flexion dorsale. Pour parer à cctte instabilité,
c'cst lc contrairc: il existe un maintien ligamentaire
l'avantdc la poulie, et surtout musculaire
plus largc, stabilisateur,
est très cnclavée lors de la flexion dorsale active
dansla pincc, (voir p. 295).
la cheville
estplus sfable.

capsuleet ligaments de la clwq,ille


L'articulation est maintenue piu une capsule
qui s'attache à proximité des surfaces articulaires
sur les tois os : tibi4 péroné, astagale.
Celle-ci est lâche en avaût et en arrière,
p€rmettant les mouvements de flexion plantaire et dorsale.
Elle est renforcée principalemcnt par des llgaments latéraux
Ceux-ciontunedispositionassezsymétrique
: dc chaque
côté,troisfaisceaux
ligamentaires partcnt d'une malléole ct descendcnt cn rayonnant
vers les deux os dc l'anièrc-pied.

ligament latéral externe


formé de trois faisceaux : antérieur, moysn, postérieur.
L'antérieur et le postérieur se terminent sur I'ashagale,
qu'ils amarreirt direcùementaux os de la jambe.

lk Le faisceau moy€xr va jusqu'au calcanéum,


cet os est ainsi concemé par le jeu de la cheville.
ligament latéral interne

les hois faisccaux sont disposésen deux couches

une couche superficielle


avec un faisceau qui se termine sur le scaphoide,
le ligament glénoîdien,
le sustentaculumtali.
Il recouwe la couche profonde.

- une couche profonde avec :


- un faisceau antérieur,
qui se termine sur I'astragale(voir p.266),
- un faisceau postérieur,
qui se termine à l'arrière de I'astagale
(face interne).

la stabilisation de la cheaille
grAceau.x ligaments
La mise cn tension dcs ligaments varie avec la position de la chcville :

- en flexion dorsale,
lcs faisceaux postérieurs sont mis en tension,
les faisceaux antérieurs sont lâches.

- en flexion plantairc,c'cst I'invcrsc. \\


Or, c'est en flexion plantaire
que I'emboîEment osseux
est le moins stable. ,
Lcs faisccaux antérieurs
sont alors sollicités,
I
surtout I'externe. car il existe
une tendanceplus forte à la supination. \-
C'est le ligament Ie plus souyerf distendu
dans I'entorce de cheville
(appelé à cc titre, le ligament dc I'entorsc).

La stabilité de la chevillc est complétée par un jeu d'actions


muscular'res, qui âdaptent la pince, plus ou moins scrrcc,
lors des mouvements actifs dc la chevillc (voir p. 295).

265
ou tarsepostffiew
lesosdc l'arnè,re-pied
I
I
le calcanâtm ", l' astragale
calcaneuo talua
Ces denx os forment le squelettede l'anière-pied.
Le calcanéum, situé €mdessous,
correspond à la région du talon.
L'asùagale, situé au-dessus,
correspondà la région de la cheville (voir p. 263).
Ils sont massifs, surùoutle calcanéum
/
/
we inùernedu pied

/ /
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Cc sont commcdcux parallélépipèdcs rÊctanglcs,
poscsI'un sur I'autre,de façon"croiséc'.

L'astragale est orienté en avant et en dedans.


Le calcanéum est orienté en avant et en dehon.

On peut leur décrire six faces : supérieure, inférieure,


interne, exteme, antérieure, postérieure.

L'astagale est articulé avec de nombreux os :


tibia, péroné (au-dessus), calcanéum (audessous),
scapholde (en avant).
Cependant aucun muscle ne s'attache sur cet os.
\\s::: Il est mobilisé indirectement par voisinage.

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et avec le cuboïde (en avant).

t vue externe du pied

266
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268
l' articul ation soas-cls
t r agalie nne
(entre astragaleet calcanéum)

L'astragale est'posé-uoisé" (voir p. 266)


sur lc calcanéum, de façon mobile.

- à I'avant
une surfaceconvexe
- à I'arrière, ' sur I'asfagale
une surface concave sur I'astragale (partie inférieure de la tête)
correspond
à unesurface
convexe
,* t" .d""ulfffÏd à une surface convexc
sur le calcanéum
C'est le thalamus (cette demièrc reposc en partie
sur lc sustentaculumtali).

Enhe les deux surfaces,


les deuxos sontcreusésen gouttière, formant un hrnnel osseux: le slnus du terse.

269
I,esmobilitls de la sous-astralgalienne
Située_à I'aplomb de la cheville, un étage au-dessous,I'articulation sous-astragaliennepermet des mobilités
dans des directions plus nombreusesque cette dernière, avec toutefois des amplitudes-nettcment plus réduites.
Les mouvements sont observés ici dans les trois plans décrits pages 8/10, et eri situation soit d'appui, soit hors appui,
lcs deux cas pouvant se présenter.

Ea plan frontal, on peut obscrver le calcanéum


qui bascule de côté sous l'astragale (ici, en appui et vu do dos)...

ffi
U
... en supinNtlotr
appelée aussi varus ... enpronrtlon
appeléeaussivalgur

( position
anatomiquc)

En plan sagittel,on peut obscrvcrle calcanéum


qui sc déplacedbvanten anière (ici, horsappui)...

plantdre
... en flerlon dorsde

tnnlversal (ici, vu de dessus),on peut observer le calcanéum


qui se déplace cn toumant sous I'astragalc...

... en abduction ... en adductlon

270
Le plus souven! vu I'orientation et la forme des surfaces articulaires-
les mouvements se combrnent automatiquement autour d,w ure unique :

I'axe de llenké (nom du descripteu).

Cet axe
pénétrerait
en bas,
par Ia tubérosité
postéro-externe
du calcanéum,
et ressortirait, Il est donc oblique
en haut, à la fois
en avant, d'arrière en avant,
en dedans, de bas en haut,
par le col de I'ashagale, de dehors en dedans.
dans sa partie interne.

Autour de cet ane,s'effectuentdesmouvements...


/
\

I t\
I
I
I
I [ ,
I
I \ \
I inversion: \ \
supination,adduction,flexion plantaire
\
)l \ \
d'éversion :
pronation, abduction, flexion dorsale.

Le mouvernent dominant au niveau sous-astragalien


est la pronation-supination.

271
Les axes des surfaces articulaires
et du sinus du tarse
sont obliques
d'atrièrc en awnt
et de dedansen dehon.

(sur ce schéma,
les deux os sont zuperposés,
montant en transpaf,ence
les surfaces articulaires).

capsulesetliga;ments
de l' articul ation sous-
a,stragalienne
Les surfacessontmaintenuespar
- deur capsules:

- à I'anièrc, une capsulequi s'attacheau pourtourdes surfaccs,

- à I'avant,une capsulecommuneaveccclle dc I'articulationmédio-tarsiennc.

Comptctcnu de la continuitédes surfaccs(sur I'astragalc)ct dcs capsulcs,


les articulationssous-astragalienncs
antéricureet médio-tasicnnc
sont indissociablcsdans leurs mouvements.

- des llganents :

Une double haie ligamentaire


longe le nmnel du sinus du tarse,
c'est le llgrment en hele,
ou ligament interosseur
li4amentum talo calcarpum intcroeacum.

Il y a égalementun llgamclt rntérleur


et un llgenent postérlcur.

272
lesosdumedioeiedouutrrse
dntffieur
En avant
du calcanéum
et de I'astragale,
cinq petits os,
un exûeme,
quatre internes, forment la region
dite du'tou de pied".

A I'intérieur, le scapholde os naviculare


A I'extérieur, le cubolde oe cuboideum fait suite à I'astragale.
fait suite au calcanéum. Il a une formc cn demi-lune à convexité antérieure,

On note
Cet os ne justifie prui son nom, sur son bord intcrnc
car il a plutôt une forme un tubcrculcsaillant
de prisme hiangulaire. où s'attachclc musclc
jambicr postérieur
Sur son bord exteme (voir p, 290).
s€ trouve une encoche
prolongéepar
une gouttièrecreusée
dansla faceinterne A I'avant,il s'articulcpar trois facettcs
avecI'anière dcs trois os cunéiformcs.
(passagedu tendon
du long péronier latéral
voir p. 288).
A I'avant, il s'articule
par deux facettes,
avec les métataniens 4 et 5
(vok p.277'5.

^ Les os cunéiformes oesi cuneiformco \-


sont hois petits os de forme juxtaposés en largeur.
| \
t C\ Ils s'articulent
entrceux.
En avant, ils s'articulcnt r€spectivcment avec les métatarsicns l , 2 c t 3 .
\ \ \

\ n,c.t
\\fnffiD t Iâ médio-picd est donc unc zonc comprcnant dc nombrcux p€tits os
ou lcs mini-mobilités s'additionnênt, porr formcr unc région asscz souplc ct mallcablc.

273
l' articulation d,eChopdrt
oumédio-tarsienne
On groupe sous le nom d'articulation de Chopart
I'ensernble des surfaces qui se trouvent
entre le tarse postérieure et le tarse antérieur.
C'est une "ligne" formée par
deux articulationsjrxtaposées :
celle reliant le calcanéum
au cuboide, à l'extériew,
et celle reliant I'astragale Côté interne
au scaphoide,à I'intérieur. (situé plus haut),
les surfaces
ont une forme ovale :

I'avant de I'astagale
A I'extérieur (situé plus bas), (partie antérieurede la tête)
les surfacesont une forme est convexg en avant.
plutôt triangulaire :
I'arrière du scaphoïde
l'avant du cuboide est ds haut eil bas est concave en arrière.
concave,puis convexe.

L'arrière du cuboide
est inverssmentconformé.

Le tarse est vu ici deouis I'avant.


Les
Les deux os postérieurs
deux os
sont 9n position
sont en Posttlon anatomi
anatomlquc, lilll\
Ies deux os antérieurs, cuboide, scaphoïde,
ont été basculés de 90" vers le bas.
pour voir leur face postérieure.
( À

Vu de dessus,
I'interligne articulairea une forme de S
couché horizontalement.
ffiï
fr Ç:

mobilit&
de l'articulation
ffi
t
médio-tarsienne :
comme pour la sous-astragalienne,
les mouvements d'ensemblequi se produisentici sont I'inversion et l'éversion.
Lc mouvcment dominant dans cette articulation est en abduction-edducdon.

274
capsuleset ligaments
de l' articulation mdio-tarsienne
Des capsules distinctes maintiennent les deux articulations.
Côté interne, la capsule est commune avec celle
de I'articulation sous-astagalienne antérieure (voir p. 269).
Côté externe, une capsule réunit le calcanéum et le ôuboidc.

Celles-ci sont renforcéespar de nombrçux llgaments.


Au-dessus:
- un ligament astragalo-scapholdien dorsal
- un llgament calcanéo<uboldlen dorsal

- un ligament médian :
le ligament en Y de Chopart.

Pour bien situcr


sa formc,
('t ') il faut obscrver la situation

]i \ ---,.)F "en marche d'escalier"


du scaphoide et du cubolde.

Ce_ligamentpart du calcanéum, s'étale verticalement sur le scapholde


et horizontalement sur Ie cuboide. C'est un ligament clef de I'articulation, tnèspurssant

le llgament calcanéo-cuboldien
lnférieur, en deux couches : - deuxième couche, qui sc prolongc
- première couche, qui va du
jusqu'aux bascs des métatarsiens.
calcanéum à I'avant du cuboide.

C'est un ligament très purssanf :


il supportc une charge de 200 kg.

Il est également appelé


"grand ligamcnt plantrire"
li1amcnarm plantare bn4um. En dedans :
Il soutient la votte plantaire. le ligament glénoldien
liqamentumcalcaneo-naviculareplantare
qui va du sustentaculumtali
au scaphoïde (bord inteme).
Sa face profondc cst recouvertc de cartilagc,
et ce ligament forme ainsi commc une pctite glène
qui "souticnt" I'avânt de I'astragalc.

275
en aactntdu médio-pied,
on trouve la zone
de l'avant pied

Elle se présentecornme une juxtaposition de cinq colonnes de petits os


formant des rayons qui s'étalent en éventail vers I'avant.
Chaquerayon se composed'un métatarsien, et de phrlanges qui forment le squelettede I'ofteil.

Malgréleur taille, tousces petitsos


sontdcs os longsdécritsen trois parties:

la brse la tête
(à I'anière) (à I'avant)

le métatarslen os metatarsale
La tête présente
une surface articulaire
cartilagineuse,
La baseestà peu convexe en avant,
prèsquadnngulaire. qui s'articule
Elle comptedes surfaccs avec la base
postérieures et latéralcs
qui s'articulentavec de la première phalange,
I'avantdcs os du médio-picd.
De chaquecôté on trouveun petit tubercule.
D'autrcssurfaccslatéfalcsp€rmettcnt
I'articulationaveolcs bases
dcs métatarsiens voisins.

Le corps a une coury tingulaire

La première phalange: phallanxproximalia


sur sa base,
on voit La tèteprésenteune surface
à I'arrière, articulaire cartilagineuse,
une surface articulaire en forme de poulie.
cartilagineuse arrondie et concave
qui correspond à la tête du métatarsien.
La deuxième phalange: phallanx media
à I'anière de la base,
La tête est semblable
se trouve une swface articulairc cartilagineuse, à cellc de Ia premièrc phalange.

La troisième phalange : phallanx diçtalis


à I'anière de la base,
on trouve une surface identique La partie avant
à celle de la base de la deuxième phalange. comporte, côté plantaire,
un tufurcule.
Cetterégioncorrespond,côté dorsal,à I'ongle.

276
l' articulation de Lisfranc
out4rso -métatarsienne
art iculat io t ars o meta ta rc eae

On groupe sous le nom d'articulation de Lisfranc


I'ensembledes surfaces
qui se frouvent enhe le tarse et le métatarse.
Cette "ligne articulaire" unit ainsi
I'avant des cunéiformeset du cuboïde.
avec I'arrière des basesdes métatarsiens.

Elle a une forme crénelee.

Les surfaces articulaires permettent de petits mouvements


de glissement des os les uns sur les autres.
L'ensemble donne ainsi une mobilité globale,
qui est toutefois réduite.

A ce niveau, le mouvementdominant de chaquearticulation


est Ia flexion plantaire/flexiondorsale.
Le degre dc mobilité varie selon les articulations,
suivant un ordre croissant
p o u r l e s r a y o n s: 2 , 3 , 1 , 4 , 5 .

Le deuxième rayon, peu mobile,


represente l'axe du mouvement
de prono-supinaûbn du pied.

les articulations sont maintenues par des capsules


qui communiquententre elles par voisinage.
Celles-ci sont renforcécs par de nombreui petits ligaments
qui relient les os entre eux.

Sur ce schéma sont représentésles ligrments dorsaux.

^an
l' arti cul ation métat arsoeh al angienn e :
artic ulat io metat areophalan7ea
Elle unit la tête du métatarsien à la base de la prernière phalange,
pour chacun des cinq rayons de I'avant-pied.
La forme des surfaces articulaires est une condylienne, qui permet des mouvements
dans les trois plans décrits pages8/10. t a (

- flexion dorsale | (t l l
/
La flexion dorsaleest plus amplc I I
(le cartilage du métatarsien est plus développé du côté dorsal).

Pour terminer lc déroulement du pas, \


en particulier dans la montéc d'une pente
ou d'escaliers.
pour monter sur pointes de pied, I
- et flexion plantaire il faut unc grande amplitude
en flexion dorsale,
- abduction

rotations axialcs, qui sont plutôt des mouvements passifs.

Ies arti cul ation s inte rphal angie nnes


articulationeç interphalan7eâepedio

l'articulation l'articulation
interphalangienne no 7 inærphalangienne no 2
*distale") (dite
(dite "proximale")

Elle unit la tête Elle unit la tête


de la première phalange Ellc ne permet af-.---\
des mouvcments {e.ta.deuryer.ne ppFnce
à la base de la seconde.
qu'en plan à la base de la troisième. U.-_M/
---\à
sagittal.
La flexionplantaire
cstpossible /
mais pas la flexion dorsale. Elle ne permet que des mouvements
en plan sagittal : flcxion plantaire et flexion dorsale.

278
particulanté.s
dupremier
etdu cinquième
ra1ln
Premier rayon (gros orteil) :

- tous les os sont massifs.

il n'y a pas de phalange


du type de la deuxième,mais sêuleme-nt
les phalangesde types I et 3

- ce premier rayon joue un rô,le


tÈs imprtanf dans la marche, la course,
. surtout en phasedigitigrade.*
un delaut de congruence du premier métatarsien
peut entralner une instabilité
et des douleurs médianes dans la station
sur demi-pointes ou la marche prolongée.

- deux petits os "sésamoides,'sont placés


sur le cartilage plantrairede la tête du métatârsien.
Ils serventd'amortisseurslors de I'appui
sur cette tête de métatarsienno l.

"-:*--<
\r--._..<,-.,.....

,l -)i::.:::;;;r...-.
i ,.' "'tt'.
'\ ""'^i"'.,..
^..-/ -.'"'- " \-
,!
I .i

* Phasede la marche
oir ce sontles orteils
- un tubercule saillant, palpable sous la peau, qui sont en contact
avecle sol.
se trouve sur Ia base du cinquième méatarsien.

capsuleset ligaments desarticulations


métcrtarso-phalangiennesetinterphalangiennes:
Dans toutes ces articulations, la disposition est la même.
!ll.9s sgnt mainûenuespar une capsule qui s'attache au voisinage des surfaces.
Celle-ci est renforcéepar des llgaments. Æ_

Deux ligaments latéraux :


- un ligament en éventail" '.deltoldien',
qui va du tubercule latéral
au ligament glénoïdien.

- Un ligament plantaire "glénoldien "


(formantune petiteglène).
Sa face profondeest tapisséede cartilage.
Lors de la flexion ptantaire,il se rçlie sur lui-mêirc
grâceà une zonechamièresituéeprèsde son attache.
279
les musclesde la chevilleet du pied
s'attach,entsur dc nombreux os

fémur :
jumeaux inteme et exteme

).Y,1/,
péroné :
extenseur propre du premier orteil,
extens€ur cornmun des orteils,
péronier antérieur,
long péronier latéral,
court peronier latéral.

calcanéum:
triceps sural,
pédieux, tlble :
jambier antérieur,
chair carréde Sylvius,
extenseur@mmundes odeils,
court fléchisseurplantaire, jambier postérieur,
adducteurdu premierorteil,
soléaire.
abducteurdu cinquièmeorteil.

astragale :
aucun muscle ne s'attache sur cet os.

Deux sortes de muscles autr6 os du pled:


agissent sur le pied : tous les muscles extrinsèquesdu pied
sauf le triceps sural
et ûousles muscles intrinsèques du pied-
- les muscles extrlns\ues
sont ceux qui s'attachent
sur d'autres os que ceru( du pied :
tibia, péroné, fémur (pour les jumeaux).

Ils se terminent tous sur les os du pied.


Ils sont tavs polyarticulaùes, agissant sur la cheville et le pied
(le genou, pour les jumeaux).
Leurs tendons font un coude lors du passage
sn avant ou en arrière de la cheville.
- les muscles intrins\ues; beaucoup plus courts, s'attachent uniquement sur les os du pid
et principalernent du côté de la plante. Ils forrnent en partie la masse chamue de la plmte du pied-
280
musclesintrinsèqu,esdu pied
Sur la face dorsale du pied ne se touve qu'un seul muscle intrinsèque :

le pedieux
ou court extenseur des orteils
exteneor diqitorum breviepedie

ll naft sur le dessusdu calcanéum


(à I'avant),

puis forme
quatre faisceaux charnus

prolongéspar
des tendons

qui se terminent
sur les fendons
exfenseurs
(extinsèques)
d e so f t e i l s1 , 2 , 3 , 4 .

Son action :

il fait la flexion donale des orteils 1, 2, 3, 4,


surtout au niveau de la première phalangc.

Il renforce I'action dc l'extenseur long (voir p. 286).

inn. : nerftibial antérieur(Sl-S2).

281
musclesintrinsèques plantaires du pied/ groupe médian
sur la faceplantairedu pied. les musclesintrinsèques peuventêtre répartisen trois groupes: médian,interne,
Sur cesdeuxpagessont-observés d'abord;; q;i;;;;nt externe.
ta ,egioi ;éâilËilft;.
Bien que cesmusclessoientsituéssur plusieurs'"ou.it".f.rruq""
;"r;il;;;; i"î."r" isolément,pour plus de simpricité.
""

les interosseu,xinteroocei
Ces petits musclesoccupentles espacescompis
enie les métatarsiens. -

il y aquatre
inteross eùJx dorsAux interooçei àoroalea
(nâissant près de la facc dorsale du pied),

et bois

interosseux plantaires
interoçeeiplantaree
(naissant près de la face plantairc),

Lc tendon
d'un.interosseux se tcrmine en deux parties,

l t
au niveal de la première phalange
- côte plantaire : sur /a base.
- côté dorsal : sur le tendon
exterrseur(dont le dessin a ici, été simplifié).

/ tl
Leur action principale
est la flexbn planbire
-4t
2
t(
_- 9" la pemière phalange.
Ils agissentalors de ôhaquecôté
d'un orteil. Ils participent ainsi :)
à la propulsion du pied.
inn. : nerf plantaire exteme (Sl_S2).
282
S'ils agissent d'un seul côté,
ils trac,ent laténlement
la prcmière phalange:
ce sont eux qui écartent
ou rapprochent les orteils
(action complétée par les muscles
propres des orteils I et 5
(voir p. 284).

Par contre. ils évitent I'écarbment


ou I'étalement des métatarsiens:
par leur insertions intermétatarsiennes,

I
ils maintiennent I'arche transversalc par les tendons du muscle
du pied (voir p. 296). long fléchisseur commun
des orteils.

A I'arrière du pied,
un muscle s'attache
sur ces tendons :

la chair carréede Sylo,ius


quâdrâtueplantae
ou muscle accessolredu long fléchisseur commun des ortells
Ce muscle vient du calcanéum, en deux faisceaux,
qui s'unissent et s'attachent sur les tendons du long fléchisseur cofltmun des ofteils.
Son action : il réue les tendonsdu long fléchisseur colmmundes orteils pour que leur action soit sagittal€.
inn. : nerfplantairc
intemc(Sl-S2).

Conhe les tendons du long fléchisseur conrmun des orteils s'attachent de petits muscles

les lombricaux lumbricaleç


peàie
Leur tendon se termine sur la base de la première phalange (côté interne).
Leur action est minime. C'est plutôt un "réglage" de l'action des autresmusclessur les orteils.
inn.: nerfsplantaires (L5lS2).
intemeet externe

Plus superfïciellernent, on trouve


)
eur plantaire
le courtflechiss
flexor ài4itorum brevie

Ce musclevient
du calcanéum
(sur la tubérosité interne)
et donne quatre
'
tendonsqui se
terrninent sur la 2e phalange
(ils sont'perforés" par le tendon du long
fléchisseur commun des orteils).
Son action : il fait la flexion de la
deuxièmephalange sur Ia première, de la première sur le
de la *griffe"desorteils
un responsablc
mébta$ien. C'estsouvcnt
inn. : nerf plantaire interne (Sl-S2).
cn particulier s'il y a insuffisance des interosseux.
283
musclesintrinsèqucs plantaires du pied / groupe interne
Tmis muscles qui se terminent sur la premièrc phalange du gros orteil, et au passage,sur les os sésamoîdes.

Lc plus profond :

lc court flechtsseur du 7et orteil flexorhallucio


brevit
s'attache sur le cuboiiJq
les ctméiformes 2 et 3.
sc divise en deux parties,
deux tendons qui se
ænninent sur les deux
côtés de la pemièrc l
fulange (sur la base).
(

Son action : il fait la flexion planbire


de la premièrc phalange sur le métatarsien.
inn. : nerfplantaire interne (L5-Sl)

l'abductcurdu 1"' orteil adductor halluciç


C'est un muscle en deux faisceaux :
C'est un des responsables
I'aMucteur oblique vient du cuboide, Son action :
de I'entetien
I'abducteur transverse vient des articulations il npproche de l"hallux valgts".
mébbrso-pha 5,4 et 3. Ia première (ou "oignon" : déformation
L
Leir tendon, cornmun à I'arrivée, phalange permanente des os
des autes. du lq orteil, avec
se termine sur la partie exteme adduction du métacarpicn
de la prcmière phalnge i et abduction
(sur la base). I
de la læ phalange)
inn.: nerf plantaire
interne
(L5-Sl)

Le plus superficiel,

l'ad.ductcurdu 1" ortnil abàuctor halluciç


s'attache sur la tubérosité inteme Son action :
de la face inferieure il ecarte
ùt calcanéum. le premier ofteil.
Se tcrmine sur la partie
crtern€ de la première Il participe
pfulange (surla base). à la flexion plantairc
de la première phalange
sur le métatarsien.
C'est un soutien actif
de la votte plantaire interne.
Son travail pafticip à éviter
l'évolution de l"hallux valgus".
inn. : nerf plantaire exteme (Sl-S2)

2U
musclesintrinsèqu,esplantaires du pied r/ groupe exterrre
On trouve trois potits muscles côté externe.

le court flechisseurdu 5e oræil


flexor digiti minimibreviepeàio
Ce muscle vient du cuboide,
longe le cinquiàne métatarsien,
et se termine sur la face plantaire
de la pemière phalange
sur sa base.

Son action :
au niveau du cinquième rayon,
il fait la flexion plantairc de Ia
première phalange sw Ie métatanien.
inn. : ncrf plantairc externe (Sl-S2),

l'abductcurdu 5' orteil abductor àigiti ninini pedio


Ce muscle s'attache sur la face inteme
tu calcuéum (tubérosité interne),
il se ûermineà la partie externe
de la pemière phalange, sur Ia base.

Sonaction :
n écartele cinquièmeorteil,
rl laitla flexion plantaire ile l'otteil
sur lc métatarsicn.
Il souticnt la vottc plantaire
(archc intcmc, voir page 196).

inn : ncrf plantairc exteme (Sl-S2).

l'opposant du 5" oræil di7itininimipedio


opponeno
Ce muscle va du cuboide
à la face inteme
du cinquième métatarsien
finrtie externe).

Son action : il oriente


Ie cinquième métatarsien vers les autres
et lutts contre un étalement
de I'avant-pied.
ino : ncrf plantairc extcrne (Sl-S2).
rnusclesextrinsèquesdu pied / groupe antérieur
Dans le plan antériour, on trouve trois muscles longs
situés à I'avant des os de la iambc.
Leurs tendons se coudent en avant de la cheville
oir ils sont maintenus par une "bride" ligamentaire :
l'extcnseurpropre
Ic liganent annulaire antérleur du tarse
ou llgament frondlforme.
du premier orceil
extençor
hallucie
le jambier antffieur lonque
tibialis anterior
Co muscle s'attache Ce muscle s'attache
sur la face exteme sur la face inteme
du tibia durtrcné
au niveau des (partic moyenne).
deux tiers supérieurs.

Son tendon descend


vers I'intérieur.

Sontendondescendun peu
vers l'intérieur, et se termine
longe
surle premt'ercunéiforme le dessusdu pied
(partic internc)
et surle premier
métatarsien.
et setermine
sur la base
de la derxième
phalange
du preaûa
orteil.

Son action :

il relève
Son action : Ie premier orteil
il fait la flexion donale (flexion dorsale),
du pied. C'estlc musclc enhalnant
le plus fort pour ce mouvement, le pied et la cheville.
Il relèvcle bord intcrnc
Il élève le bord interne
du picd.
du pied par une taction Il est donc supinateur. t \
sur la région du médio-pied.
Il est donc supinateur. inn. : ncrf tibial antérieur
inn. : nerf sciatiquc poplité exteme (L4lS1) (L4lS1).
nerf tibial antérieur (L4lSl).
286
l'extenseur commun desorteils Sur les tcndons de I'extenseur
se greffent de petits muscles du pied :
- pédieux (voir p. 281)
extençor àigitorum lonque - interosseux(voir p. 283),
Ce muscle s'attache qui complètent son action.
sur la âce inteme
du peroné
(région haute).

le
pêronier
antffieur
Ce muscle n'existe
pas toujours.

Il vient de la face
inteme du péroné
(partie inférieure),

Il donne un tendon

se Igrnme
sur fe crnguième métatarsien.
qui se divise
en quatre porhons
sur le pied.

Chacun se dirige
vers un des orteils
2, 3,4, 5.
Son action
Tcrminaison en trois parties :
- une partie centrale
ilfaitla llexion dorsale du pied.
sur la deuxième phalange
- dcux bandclettes latérales
vont jusqu'à la troisième phalange. Il relève le bord externe du pied,
entraînant celui-ci en éversion.

Son action :
il relèveles orteils2,3, 4, 5 inn. : nerf tibial antéricur
(15-S1).
(flexion dorsale).
ll agit surtout sur la première phalangc
(c'êst un des responsablesde la 'griffe" des orteils.
Il cntralne lc pied, la cheville en flexion dorsale).

inn. : nerftibial antérieur (L4iSl).

287
rnusclesextrinsè\uesdu pied / groupe extcnte
Sur la facc cxtcmc dc la jambe,
on trouve dcux musclcs qui s'attachent
sur le péroné :
Ie long pêronierlatnal
lcs pêronierslathaux peronêuelonque
Ce muscle s'attache sur le péroné,
au-dessusdu court péronier latéral.

le court pêronierlatêral
brevio
Peroneue
à la partieinférieuredu pércné.
s'atùache
- denièrcla malléolecxtcrnc
Son lcndon sc coudc à I'arrièrc dc la malléolc - souslc tubcrculc dcs péronicrs
cxtcrnc, longc la facc cxtcrnc du calcanéum, - contrc lc bord cxtéricur du cubo-rdc
passant au dcssus du tubcrcule dcs péronicrs,
(au niveaud'unc pctitc cncochc,voir p. 273).
et seûerminesur la basedu cinquième
métabrsien,surIe tubercule.
Puis il glissednnsune gouttière
sousle cuboide
et se termine
sousle pied surIa baæ
du prenier métatanien
I et surle prenier ctnéifomrc.

il wIève le brd
extenrc du pied Son action :
C'est rm pronatrl.r
ll rcIève Ie brd exteme du pied
Il participc à la flexion (calcanéum, cuboîde)
plantairc dc Ia chcvillc,
et abaissele bord inteme
ct à I'abduction du picd-
(premier métatanisn).
Il est donc pzr:lnateur.
(L5-Sl).
Il fait fa flexion plantatc dc la chcville.

inn.: ncrf musculo+utané (Ls-Sl).

288
Le long péronier latéral forme avec le jambier posterieur
un croisement tendineux qui passe soui le mérlio_pied
et assurele soutien actifdes arches à ce niveau.

Il lutte conte l'étalement de I'avant-pied.

t \
--\. '. /

On voit que
les derx muscles péroniers lateraux
stabilisentle pied an appui,
empêchant son désequilibre
vers I'extérieur,
(surtout en appui sur un pied).

Ceci est particulièrement visible


dans l'équilibre
sur demi-pointes du pied.

Ces muscles participent


à la stabilisation de la cheville
(voir p. 295).

289
musclesextrinsèquesdu pied / groupe postêrieur
le lang fléchisseur le groupe postérieur des muscles de la jambe est le plus
la couche profonde est faite de trois muscles
du tibia
commun
d"esorteils
flexor diqitorum le jambier
lon1uepedio postérieur
Ce muscle vient tibialiepocterior
& la face pstéiewe
Ce muscle vient
du tibia
de la face postéieure du tibia
sur la partie intçme.
(partie externe).

et de la face postéiewe
du fironé
(moitié interne).

Il forme un tendon qui passe


en arrière du pilon tibial. Son tendon se coude
et de la malléole interne, en arrière de la malléole tibiale.
puis contre la face inteme passe en arrière
du calcanéum, de la malléole interne
oir il longe le bord contre la face interne du calcanéum.
du sustentacuh,rmtali. au-dessusdu sustentaculumtali,

il se termine
sur lc bord interne
du scaphoîde,
et par des prolongements,
face plantaire.
sur les autresos
du tarse,
sauf I'asfragale.
Pour voir
la terminaison,
il faut observer
le pied vu de dessous:
le tendon se divise
co quatre portions destinées
aux orfeih 2,3,4, I qui se terminent
sur la troisième phalange.
Son action :

il fait la flexion plantaire


& la toisième phalange,
l Son action :
au niveau du médio-pied
et de l'arrière-pied
il fait la supination,
l'adduction,
il participeà,la flexion plantaire,
il a un rôle
dans la stabilisationde la cheville
(voir p. 295).

Les tendons du jambier postérieur


et du long péronier latéral se croisent
sous le pied et leur action commune
forme un soutien actif du médio-pied
(voir p. 289).

n. : nerf sciatique poplité inn. : nerf sciatique poplité


interne (Sl-S3)- interne (L4-L5).

290
le long flechlsseurpropredu 7"' oræil
imporhnt. Il est en deux couches,
situés côte à côte sur Ies faces oostérieures flexor halluciçlonque
a du peroné.

{l'
Ce muscle s'attache
sur la Êce postéieure du rtroné.

ll donnenaissancc à un tendon,
qui passe
cn arrièredu pilon tibial,

puiscoulissc
dansunegouttièreosseuse
à I'arrièrede I'astragale.
ll longc la faceinterncdu calcanéum,
souslc sustentaculum tali.
l-
€t s€ termine
sur la deuxr?me
phalange
du pemier orteil. ,

Son action :
Son action
est misc en jeu
il fait la flexion plantaire dans la marche.
& la deuxièatephalange sur la première, dans la propulsion,
caEaînant la première phalange juste avant que le pied
ne quitte le sol.
co flexion sur le métatarsien.
ll prrticipc à la flexion plantaire
gt i I'adduction du pied.
\\ /'
Il a un rôle très important dans la stabilité
sur demi-pointes, la pousséedu ltr orteil
rectifiant les désequilibres antéricurs
du corps. Il a églernent un rôle
dans la stabilité dc la chevillc
ia. : ncrf sciatique poplité interne (Sl/S3). (voir p. 295).
291
La couche superficielle du groupe musculaire postérieur
est constituée par un muscle :
le triceps sural
tricepa eurâe
Ce muscle, le plus fort de la jambe,
est formé de hois corps musculaires ("chefs")
qui se jettent sur une même terminaison :
le tendon d'Achille tcndo achillis
Celui-ci s'attache sur la face postérieure du calcanéum.

Le chef le plus profond

estte
soléA,ife
60leue
Il vient de I'arrièredu tibia Il est recouvert
et du péroné .lar deux chefs
(dans la partie haute). plus superficiels :

lesjumeau.x,
1âetrocnemii
qui viennent
de la partie inférieure
du fémur,
par un teirdon
qui "coiffe"
chaque condyle
à I'anière.

Ils forment
Il franchit deux articulations : le galbe du mollet.
En plus de la cheville
la cheville et de la sous-astragalienne,
et la sous-astragalienne. ils franchissent
le genou.

inn.: nerf sciatique


poplitéextcrne
(L5lS2).

action du ticeps :
inn. : nerf sciatique poplité externe
L'ensernble du muscle (s1-s2).
cntraîne le calcanéum
a tlexion plantaire
nrs I'ashagale, avec
une tendance ... et, indirecternent,
à I'inversion... * I'astagale en flexion plantaire.
Ce deuxième mouvement
t Pouqmi ccttc inversion ?
est en pratique, plus important
Ellc cst liéc aux surfaces articulaires
que le premier (l'articulation a de plus
dc h sous-astragaliennc.
A h flcrion plantairc correspondent grandes possibilites de mouvement).
eddætion ct supination (voir p. 271).
Les jumeaux participent
à la flexion du genou.
Ils ont donc une action
coupléesur le genou
et I'arrière-pied.

Leur force d'action sur le pied


est liée au degre
de flexion du genou :
à genou très fléchi,
ils sont détendus.
perdant beaucoup d'efficacité...

\) \

-'i
... à genou tendu (ou peu fléchi),
ils sont plus ou moins
mis en tension.
leur efficacité est plus grande.

(C'est la position qu'on prend


pour un départ
ou une propulsion de course
par cxemple).
Lc triceps est le muscle
qui fait monter
sur pointes de pieds.
Mais, n'agissant
qu'à I'anière du pied,
il est insuffisant seul
pour cette action.

)
Si les jumeaux
l et les ischio-jambiers
travaillenten synergie
€ sur un membre inférieur
en appui, lelur action
sur Ie genou s'inverse.
En effet. leurs
composantesde traction
s'additionnent
et ils deviennent
extenseurs
du genou
(alors
qu'ils sont
fléchisseurs
si le pied
est libre).
Une forte flexion
dorsale de la cheville
étire le soléaire. Pour étirer
les jumeaux,
il faut y ajouter
une extension
du genou.

293
les actions musculaires sur Ia cheville lors des mouaements
(muscles extrinsèquesdu pied)

Les tendons
qui passonton avant
de I'axe bi-malléolairc
font la flexion dorsale:

- jambier antérieur(l)
- extensour propre du lcr orteil (2)
- extenseur commun des orteils (3)
- péronier antérieur.

Ceux qui pâssont cn arrière


font la /lexlbn plantaire:

- long péronier latéral (1)


- court péronier latéral (2)
- triceps sural (3)
- fléchisscur propre du lcr orteil (4)
- jambicr postérieur(5)
- fléchisseur commun dcs ortcils (6)

Les tendons
qui passent en dedans
de I'axe longitudinal du pied
Les tendons qui passent
(dcuxième rayon),
en dehors de I'axe du pied
font la supraatbn
font la pronation et I'abduction :
- cxtcnscur proprc du lcr orteil (1) - court et long péronier latéral (l)
- jambier antérieur (2) - péronier antérieur (2)
- jambicr postérieur (3)
- extenscur commun dcs orteils.
- fléchisseur commun dcs orteils (4)
- faisceaux externcs (3).
fléchisseur propre du ln orteil (5)

On pcut ajouter le hiceps,


dont I'action comporte
une inversion (voir p. 292).

On voit que les actions musculaires ne sont pas équilibrées,


celles des muscles fléchisseurs plantaires ct inverseurs domincnt.

294
la stabilite de la cheq)illegrâce aux actions musculaires

Le cheville est alors


stabiliséepar un jeu
d'actions musculaires
dont I'effet
En flexion dorsale,
est double :
la poulie
astagalienne la pince adapte
est bien emboîtée sa forme
dans la pince
tibio-péronière.
Mais il a été w, Le péroné s'abaisse.
page 264, qu'en Quatre muscles sont acteurs
flexion plantaire, de cette descente :
cette même poulie le long et le court péronier latéral
était "au large" - I'extenseurpropre du ler
orteil
dans la pince. - le jambier postérieur.

D'une part, ils ont une direction d,action

d'autre
part,
lepéroné,
rr, .",""r,lTtilii""#irl..,i,ï:
modifie sa courbe et s,allonge,

Cette descentede la malléole péronière


améliore l'emboîtementdes sùrfaces:

malléole
abaissée

la pince sene
activement la poulie
- L'extenseur propre
du ler orteil
et le jambier postérieur
entraînent
un serrage
des deux os,
- I'abaissement
du péroné
tend les ligaments
péroniers_tibiaux
in férieurs.

Cefte mise en tension


entraîne un
rapprochement passif 9ette stabilisation se produit
automatique lors d'une flexion plantaire active
des deux os. (par exemple,lorsqu'on monte sur pointes de pieds).
295
la voûtcplantaire
k pied est comme une voûfe, soutsnue
par hois arches, (qu'on devrait plutôt appeler ..fermes"r)
ces dernières reposant sur trois points d'appui.

[.a votte plantaire est ainsi une /arne flexible


qui joue le rôle d'amortlsseur de pressrbns
et qw adapte sa forme selon le sol.
)
En station debout, le poids sc repartit
sur les trois points d'appui :

lcs tubérositéspostérleurer
à I'avant et cn dehors du calcenéum,à I'arrière.
h tête du clnqulèmc métatrrsicn structures
osseuses massives.
structureosseuscgrêlc faitespour recevoir
ct doncfaitc le maximum de poids,
pour porter peu de poids,

à I'avantet en dedans.
la têtc du prernier métatarslen
qui reçoitpresquetout le poidsrestant,

L'cnscmblccomposeainsi une tripodc.


Les archessont maintenuespar dcs *tendeurs"
ligamcntâireset musculaires.

l'arclw intente estformée


par:
- le calcanéun!
- l'ashagale,
- le scaphoTde,
- le premier cunéiforme
- le premier métatarsienl

par des muscles :


Ellc cst maintcnue
- adductcur du gros orteil
par dcs llgamcntr: - jambier postéricur,
- long péronicr latéral (non rcpréscnté),
- ligament astragalo-calcanéenen "haic" - fléchisseur proprc du 1a ortcil, au rôlc triplc
- ligamcnt glénoTdien - ûendI'arche, commc Ia corde d'un arc (l)
- ligamcnt scapho-cunéen - soutient Ic calcanéum par sa réflcxion
ct cunéo-métatarsicn inférieur sous Ic sustcntaculum tali (2)
- maintient I'astragale par son tcndon
qui coulisseà I'anièrc
de celui-ci(3).

I unc ferme, en architecturc, désignc


une structure portante dc forme triangulaire - La charge rcçuc au sommet entraîne
des
contraintes e1,c9r,rRrysgion(su-r lcs_parties hauûes)et en étirsment
lsur la paitie basse, appeléJti*iO - ô*ip"Àct, grâce à la
rclative élasticité de l'élément bas, dc supporter une charge importante.

296
l'arche externe
Cette arche est moins haute que I'interne.
Elle est visible sur le squelettèdu pied,
mals non sur Ie pied, car elle est comblée par les partiesmolles.

Elle est formée


- le calcanéum,
- le cuboide,
- le cinquième métatarsien.

Elle est maintenue


par les
_delx ligaments calcanéo-cuboidiens plantaires,
le grand ligament plantaire étant très puissan-t,

par des muscles :


- court péronier latéral,
- long péronier latéral, au rôle double
:
- il soutient le calcanéum par sa réflexion
sous le tubercule des péroniers.

l'arche antérieure
a mi-ron
gueur
T:JffilJ:i::":
Elle est rcprésentéeici par des brides.

Au niveau du médio-pied, cette arche est plus haute


en dedans (scapholde) qu'en dehors (cuboide).

Elle est soutenue par des muscles :

le faisceau transverso
de I'abducteurdu lq orteil. - le couple long péronien
- les interosseux, qui "resserrent. jambier postérieur
les espaces inter métatarsiens, à I'arrière-pied.

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7-

298
- - ilion. . .
ind,ex -
-
coiffe des rotateure 128
col anatomiquc (dc I'humérus) .. . l 1 6
colde I'astmgalÊ...... 267
- inclinaimn
- inféricur
latérale

- rtûrctinn . .. .. . 9 - col du fémur. 200


. æûOilon- - col du radius
- .cÉtabulum . .. .. .... .. 201 - colonne vcrtébmle
- rducrion.. .............9 - condylecarpim..
- *mistc. .. ... . 23 - condyle fémoral. .
- e i l c r c nr c t u l i c n . .... -. - 224 - ændylc hméral .
- e i l c r o n s a c r é s. . . .. .. .. 50 - contrirctlon
- -lrgomstc zi - contsc-nutation.
- aréplsion . .. .. .. .. .. .. 8
-dérÈur ......11
- dévcrsion . .. .... .. . . 198
- rppcndice xyphoide . . . .. 60
- .porÉvrosc . .. .. .. .. .. . 19
- ç o p h y s ca r t i c u l a i r c . . . , . . . . . . . . 3 . 6
- epophysccoracoidc . .. . ll2
- çopbyse coronoldo .... 140
- Fphysc épineusc. . . .. . 36
-pophyscodontoirdc ..... 70
- +ophysc transversc ..... 36
- . p . p h y s cu n c i f o r m e ... . . . . . . . . . . 6 6
-æmtéricur ........-,.36
- r c h c s d u p i c d . .. . ,.... 296
- rc poSéricur .......... 36
-rrÊrc-pied. ..........259
- rticulation .......,.... 14
- rticulations :
- a c r o m i o - c l a v i s u l a i r c . . . , .l .l 3..
- a t l o i d o - a x o i i . d i.c. n. .n. .e. . . . 70
- c a r p o - m é t a c â r p i c n n c . . . . . .1. 6 .8
- coxo-fémorale. ....201
-ducoudc .,...,... l4l
- dc Lisfranc. ....... 277
- fcrnoro-rotulicnna. . . . . . . . . . 224
- fânoro-tibialc ..... 2ll
- gléno-hunéralc .... ll7
- intcr-apophysairc....... 37
- intcrphalangienne .. . .. . . ... 170
- intcrvcrtébralcs . .. .. t7
- m é d i o < a r p i c n n c . . .. .. . . . . 1 6 4
- médio-tarsiennÊ . ...274
- métatarso-phalangierme .. . .. 278
- o c c i p i t o € t l o T d i c n n c . . . . . . ,6, .9.
- radio-carpicnnc .... 164
- radio-cubitalc . . ... 150
- særo-iliaqu . .. .. .. 52
- s c a p u l o - h u m é r.a. l.e. . . . . . . 1 1 7
- s c a p u l o ' t h o r a c.i .q. u. .c. . . . l l l
- sous-astmgalicnne . , . . . , . . . . 269
- g c m o - c l a v i c u l a i r c . . . . . . . . l. l.1
- tibiotarsicnnc .,...263
- trÀÉzo-métacârpisnne .. . .. . 183
- lrrôgalc . .... 266 - médicpied . .. . . .. 259n73
-rhs... .......68 -moelle. ...... 13
- rriculc du sacrum. .....52 - m o e l l cé p i n i é r e .... .. 29/36
- .YrnÈpied. ...... .. ...259 - ménisque. ... .216
- rrc mécaniqucdu membr€inf... . 215 - métacârpc ....167
- û.È... ... .. .. 70 - métâcdpien. ..........167
- bin . .......41 - métatârsien . .. . . .. 2591276
- boorrch ..... . 16 -muscle. .......19
- braôc ischio-pubicnnc. . . .. .. .. . 45 - muscles:
- ceçathoraciquc . .. .. ,. . . 60 - abdominaux. ...94 à97
- c.isoo abdominal . .. .. . 99 - aMuctcur du lcr oricil. . . . .. .284
- Er. . . . . . . . .. . . 2 6 6 - a M u c t e u r d u5 e o r t e i l. . . . . . . 2 8 5
- crnl rachltien ......... 36 - adducteus ........245
-æl *é . . . . . . . . . . . .5 0 - a d d u c t e du ur 5 c d o i g t. . . . . . . l E 2
-gilc .......17 - adductcur du pouce. ... .. .. . 188
-crpc.. ......162 - a d d u c t c ùd u l e r o n 6 i l .. . . . . . 2 8 4
- cfùfrge ...... 13 - anconé ........... 148
-crO$cscostaux.. ...-. 6l - angulairc . .. -..... 123
- citrc pclvicnnc . .... - 43 - biccpsbrachial.. -.. 12911471154
- cç.rirg scapulaire ..... ll0 - b r a c h i aaln t é r i c u r ...... . . . . . 1 4 6
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ind.ex

- rccurvahrm. .. .. .. . l39n09
- rehopulsion ......... 8/106
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bibliagraphte

. P. V. BASMAJIAN - anatomie
librairie Maloine.
' P' BELLUGUE - introduction à l'étude de Ia forme humaine, anatomieplastique
et mécanique
librairie Maloine.
. G. BORDIER- anatomieapptiqueeà Ia danse
éd. Amphora/sports.
. BOUCHET/CLILLERET - anatomie topographique, desciptive et fonctionnelle
SIMEP éditions.
. J. BRIEND - la rééducationfonctionnelle muscuto_articulaire
éd. Vigot.
' J. BRIZON et J. CASTAII$r; - /es feuilletsd,anatomie
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cahierssw : le comprexe de r'épaure,ià hanche,ra prono-supination, Ies doigts
2, 3, 4,
éd. Vigot.
' J' CASTAING et Ph' BURDIN - untomie fonctionnelle de I'appareil locomotew
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' J' CASTAING et J. J. SANTINI - anafomr'efonctionnelle de I'appareil locomoteur
: le rachis
éd. Vigot.
. CARMINE D. CLEMENTE- anetomv
Urban Schwarzenberg
. B. DOLTO - le corps end:- les mains
éd. Hermann.
. W. KAHLE, H. LEONFIARD, W. PLATZE - anatomie_ tome I et 2
Flammarion.
. A. KAPANDII - Physiologie articulaire I, 2, 3
librairie Maloine.
. KENDALL, WADSWORTH - /es musc/es
éd. Maloine.
. M. LACÔTE,A.M. CHEVALIER, A. MIRANDA, J.P. BLETON, Ph. STEVE}{IN
évaluation clinique & Ia fonction musculaire
éd. Maloine.
. A. MOREAUX - anatomie artistiquede l,homme
Lib. Maloine.
. FRANK H. NETTER - atlasd'anatomie humaine
Maloine
. V. PAUCHET, S. DI_IPRET- I'anatomieenpoche
éd. Doin.
. SOBOTIA - atlas d'anatamie
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