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Anatomie Par Le Mouvement T1 - Blandine Calais-Germain
Anatomie Par Le Mouvement T1 - Blandine Calais-Germain
"position anltomique'',
exemple :
flexion
de hanche,
cxceptions:
antépuklon
pour l'épaule...
... flerion
( plantaire
pour la cbevillc
ct lc picd
exceptions:
rétropulslon
pour l'épaulc...
mour)ement se font les mouvernents.
aûatomique,on considère tois plans dans lesquels
[!';-,(:
/l
- vers la ligne
médiane
du corps,
est applelé I
)
- Ioin de la ligne
une adduction, [ \ médiane du corps
est appelé
excrnplc: une abductlon,
adduction
dc hanchc,
excmplc:
abduction
d'épaulc.
Pour le honc
et le cou,
un mouvement
en plan frontal
est appelé Pourles doigtsct lcs ortcils,
lnclinalson letérale, la liglc médiancdu corps
est rÊmplacéc
par I'axe dc la main
(hoisièmc doigt),
ou du pied (deuxièmeorteil).
Excmplc :
I'aMuction du premier
ou du cinquièmcdoigt
éloiglc ccux-ci
de I'axc dc la main
et non dc la lignc
médianedu corps.
Lespl.ans (suite)
demouvement,
', G:o,
Le plan transversal est celui qui diviserait le corps
en parties supérieure et inferieure.
C'est celui dans lequel se font les mouvements
visiblcs d'en haut ou d'en bas.
Pour le tronc
les rotations s'effectuent
En réalité excmple :
les mouvements flexion
du coqps se fonf + aMuction
Ie plus souvent + rotation cxtcrne
dans des pour la position
'tailleul'.
plans mixEs,
l0
I aot tÊrmes antérieur :
regardant
"s ou situé en avant,
cou.ra,mmentemploy&
postérieur
dansce livre regardant
ou situé cn arrière,
médian :
situé exemple :
sru la ligrre - face antérieure
médiane - facc postérieurc
interne, ou médial :
du corps,
,-9 de I'avant-bras
supérieur:
regardant ou situé , ,l ' . . sihrévers ou près
près de la lipe médiane
du corps,
l))'
tr'
de la partie supérieure
du corps,
ertcrne,ou latéral :
à I'opposé : extrelnitésupérieure
rÊgardânt
- et inférieure du fémur.
ousituéloin
dc la ligne médiane
du corps,
cxcmple:
- la face cxtemc
- la facc
dc I'humérus
I I
1\
exemple ;
superliciel :
près de la zurface ; COUche
prorlmal :
exteme profondc
pÈs du centre du corps
du corps,
(ou du honc) couchc
supcrficicllc
profond : du triceps.
situé en profondeur
distal :
vcrs I'intérieur
loin du centre du corps
du corps.
(ou du tronc), Attention :
les os
= - \ courts
Il)/<_
-\., \
/li(
N\ù. )
Ies os
plats
(comme -\:,
I'omoplate),
minéraux(cnviron2/3).
L'os doit saigidité à scs composants
En mêmetemps,il possèdeune ce,rlaine organiqucs(1/3).
élasticité,grâceà sescomposants
- confraintes
en flexion
*:-)
cal
ils
servent
de bras -conùaintes en taction
de levier (par exemple
aux hctions dansle port d'objets).
musculaires :
un musclc tracte ùn os dans un sens,
une résistancc dans I'autrc,
d'où tendancc à la flexion. - conû.aintesen tonion
t2
l'os Quand on regardeI'architechued'un os lons.
on voit qu,elle est conçuî
pour résister à ces contraintes :
r
Un os long est fait
de trois parties :
L'épiphyse en coupe
montre une structure
d'os alvéolée:
I'os spongleux.
*l-
deux extrémités
les
un€ éplphyses
partie
la dlaphyse
I
La diaphyse est un tube
creux, (plus resistant qu'un
tube plein), fait d'os
comDact.
Le tube creux est r€mpli
dc moelle jaune graisicuse
(moelle rouge
chez I'enfant).
L'os compact prédomine
au niveau du milieu de Ia diaphyse,
là oir les contraintes de flexion
sont les plus fortes.
II predomine aussi
dans les concavités
dcs courbcs.
Au niveau
des surfaces articulaire.r,
I'os est rccouvert
de cartilrge articulaire.
l3
L--
entreeuxpar deszonesappelée Cl'ttiCUlAtiOnS
Les os s'unissent
"
Celles-ci sont plus ou moins mobiles.
Dans certaines, les os sont simplement réunis par une zone de tissu fibreux.
Ces articulations permettent peu ou pas de mouvements. EIIes seront sigrraléesau passage.
Les deux parties osseusesqui entrent en contact et ont une forme qui leur permet de s'ajuster
/'une sur l'aute et égalementde bouger/'une sur l'aute:. ce sont les surfaces articulaires.
Il y en a de formes multiples, les principalespouvant êhe compareesà des systèmesmécaniquessimples :
- un cylindre plein
dans un cylindre creux :
ceci permet des mouvements
dans un seul plan,
comme une chamière de porte
(exemple : la radio-cubitale).
l
I
l\
t4
- une surface "en selle" :
concave dans un sens.
convexo dans I'autre,
correspondant à une surface
inversement conformée.
Pæ exemple,
l'épaule
a une congru€,lrce
faible...
... la hanche
a une forte
congruence.
15
E-
Les surfaces sont recouvertes d'un revêtement blanc nacré, brillant :
I rl
LecarfiLdge
Celui-ci est d'une compositionproche de I'os,
mais plus hydratée, plus élastique.
Son rôle est de protéger l'os situé audessous.
confuaintes
de pressions
(surtout aux
articulations
du membre
inferieur),
Il est conçu pow
ces conhaintes, étant à la fois
relativement élastique
et formant containtes
une surfac€ tès lisse. de friction
lors des
Les surfacespeuvent ainsi mouvements.
glisser I'une sur I'auhe
au cours des mouvements
de toute une vie
grâce au cartilage.
Mais ce dernier peut être lésé, soit au cours de circonstancesamenant des chocs, soit par usure excessive
(si les surfaces ne sont pas bien ajustéesI'une à I'autre par exemple).
La lésion cartilagineuse s'appelle l'arthrose, elle s'accompagne souvent d'une souffrance régionale :
enraidissement articulaire et musculaire.
Le cartilagen'est pas vascularisé,il est nourri par la synovie (voir plus loin)
et par l'os qu'il recouvre.
des ménisques intra-
D'autes formations peuvent se touver dans I'articulation, articulaires (les plus
comme des connus sont dans le
libro-cartilages Des bourrelets genou, ma$
(enhe les corps de hbro-cartilage ilyena
des vertèbres). (dansl'épaule K
aussl H
par exemple). dans ( ),
d'autres
arti-
culations
la capsule
c,est
câp6ulâarticularie, qui s'atlachesur chaqueos,
au voisinage de surfaces articulaires.
Exemple : articulation de hanche.
(Ici, pour la voir, on a écarté les surfacesde I'articulation
et on a fait une " fenêhe" dans la capsule).
j,-*'ê.
Comme la caPsule,
les ligaments
ont un rôle mécanique
de maintien de l'articulation.
(C'est un rôle Passif :
ils n'ont Pas' conrme les muscles,
la possibiliæ de se contracter).
A cet-effe! ils sont inextensibles,
commeles,,iiiïi:J:ï;
saufexception,
Mais ils sont mr's en tension
par certaines Positions
de I'articulation,
et détendusPar d'autes.
l8
du corpssontproduitspar le jeu aestIùl,0SCl€S
lÆsmouvements.
Ceux que nous étudierons ici sont les muscles dits striés ou ..volontaires,,.
sgconoares,
terttaires,
séparés
et maintenus Pour certains muscles
oar des cloisons fibreuses I'aponévrosese prolonge
àeplus en plus fines en un çordon fibreux
aponévroses. Une aponévrose épaisse par lequel le muscle
app€lées
enveloppe un muscle ou un groupe se rattacheà I'os
de muscle et permet leur glissemènt C'est le tendon.
les uns sur les autes.
La fibremusculaireest elle-mêmeforméede celrulcstrès alrongées: resmyoribrilrec.
chaquemyofibrillecontient,danssa partiecentrale,l'élémentèonhactilepiopremenidit : le srrc*tyle.
Cclui-cia un aspectstrié' desbandesiombrcsaltemantavecdes uanaespiusitaire.. t-" rt u.t*. de
(au très fort grossissemcnt), ccs bandes
apparaît forméede filaments:
- lesbandessombres,dc filamentsépais,renflésen leur milieu (composés
de myosine, variétéde protéine).
- les bandes,claires,de filaments
fins, reliés entre eux par lcur
partie centrale composés d'actine, autrc variété de prôtéinc.
Autrc repos, les filamcnts d'actine et de myosine sont dissociés.
Lors de la contraction musculairc, ils s'unissenl
se tractent mutuellement
l9
élasticitédu muscle
En dehors de sa capacité (active) de contraction,
le muscle a une possibilité (passive)d'élasticité.
\ , , ' '
Dèsquele musclecessed'êfreétiré,
il retouve sa longueurinitiale.
/^a
It(il r.
l , fr
formesmusculaires
[æs muscless'attachentsur I'os Un musclepeut avoir plusieurscorps musculaires
de plusieurs façons : (qu'on appelle"chefs")
commclc bioeps(dcux chcfs,voir p. 147),
- soit directem€nt par les fibres charnues lc triccps(trois chefs,voir p. 148),
lc quadriccps(quatrechcfs,voir p.238).
(en général, quand c'est rme insertion large)
excrnplc (voirp. 126),
: sous-scapulairc
Généralement, I'insertion proximale du muscle
- soit par I'intermédiaire d'une larne tendineuse est ap'pelée origine,
cxemplc : caré dcslombcs(voirp. 93), l'insertion distale est appelée terminaison,
exemplc: le musclcpsoas(voir p. 92),
ou d'un tendon origine sur les vertèbrcs,
exemplc : coraco-brachial (voir p. 129). terminaisonsur le fémur.
20
Les muscles ont des tailles et des formes différentes :
les faisceaux de fibres sont disposésde façon hès variable. Exemples
:
lc trapèze
est un muscle plat
dont les fibres
sont disposées
en éventail. Le biceps ---.,
brachial
(lr a la forme ]
lvl d'un long -=y
\:t fuseau.
/i ------?
Les muscles
\ profonds
du dos
sont courts,
disposes
en pctits faisceaux
le long
de Ia colonne
vertébrale.
Excmplc :
lc granddroit
de I'abdomen
a dcs fibres
orientées
dansune seulc
dircction.
à la fois la flexion,
I'inclinaison latérale
€t Ia rotation du tronc.
Exemple :
le droit antérieur de la cuisse
franchit la hanche et le genou.
Il est à la fois
fléchissew de hanche
et extensew de genou'
Il sera étiré
par
- un double mouvement
d'extension de hanche
et de flexion de genou.
22
Quand on parle d'un mouvement
(exemplo : flexion de hanche),
V
Exemple,
dans la flexion de hanche.
le psoas, fléchisseur, est agoniste.
Le grand fessier,
extenseur,
est antagoniste.
Desmuscles
antagorustes
peuvent travailler
en synergie pour fixer,
plusieursmuscles stabiliserun os.
effectuentensemble Exemple, le grand dcntelé et lc trapèzc
la mêrne action, moyen, dont I'action cst opDoséc :
ils sont dits l\rn rapprochc I'omoplate,'
synergiques. I'autre l'éloignc de la colonnc vertébrale.
Quand ces deux muscles
travaillcnt ensemblc
I'omoplate cst "fixée".
Exemple,
dans la flexion dorsale
de la chcville,
trois muscles travaillent
en synergic : jambier antéricur,
extenseurpropr€ du ler orteil,
extcnseur commun des ortcils.
23
à rapprocher ses points d'insertion.
Quand un musçle se contracte, il ænd
- premiercas:
lc poids de I'avant-bras
(la Pesanteur)
(objc0
- deuxièmccas : un poids supplémentairc
- quatrièmecas :
tensiondes muscles
opposésà la flexion
(les antagonistcs,
ici, lcs cxtenscun).
24
formesde contra,ction
Par sa contraction, un muscle peut entaîner un mouvement.
cependant le mouvement en question n'est pas forcémcnt fait par ce muscle. Il peut
l,être par d'autres forces.
Exemple : le grand droit de I'abdomen fait la flexion en avant du tronc (il rapproche
le stemum du pubis).
25
--
(suiæ)
de contraction
formes
qui se déroule n'ost pas la sienne :
Il v a dcs cas oir un muscle travaille alors que l'action
son rôle est alors de fteinet I'action en question'
S*r rôle de frein, I'action se déroulerait plus vite'
""
En position debout,
ce ne sont pas les fléchisseursqui font cette flexion,
mais la pesanteur.
Sans auôun travail musculaire,
cette flexion sera un€ "chute" en avant'
t
.'t
N,
i . r
/ .:.
br.''
B
mouvcmcnt
. Exception faile pour les muscles drcit antérieureti*hio-jatnbiers, lors d'un 'grand
plié")'
aJnrii"i...ùinie hanchc ï g"""t ip"i t-emplc, s'accroïpir ou exécuter un
déplacemeat des pikZs or*'*", sans- changemen{ d"s longueuts musculalres'
1 v alors
car les anguiations de la hanche et du genou s€ compensent'
26
Il y a aussi des cas oir un muscle se conûacte sansqu'aucun mouvementn,ait
lieu.
I
{
tl
t
I
,\
t t
I , Il n'y a plus de mouvement,
mais il y a une conhaction
(ici, des fléchisseursde cuisse)
pour rnarnfenrr Ia position.
29
morphalogiedu tronc : repèresuisibleset palpables
dcfæ,e:
\ fourchette stemale
ou crelx sus-stcmal
t \
sillon delto-pcctoral
sternum
\
région t ù \
mamalrc
ou pectorale
\' \ r a n g l e c ô t e s
ligne blanche / de Chamv ,/
/ "
espace
costo-
--.,_:piî:,1'::-1"I
antero-supeneure e
\ ,
pli
dc I'aine
\\\
^
l--.
30
dc fiofil:
-?
z
6
\=l
région mammaire
ou pectorale de dos:
trapèze
suffrieur
I I région
I1-- abdominale
ombilic
épine iliaque
antéro-suffrieure
région de I'aine
(
pubienne
apophyses
épineuses l'
relief des muscles spinaux i;
crête iliaque I
I
(1
fossettes
sacrées
sillon interfessier
sillon sous-fessier
3l
t
,, t {,
\
!
i\l
','',
l./
Ces mouvements n'ont pas la même amplitudc à tous les étages vertébraux,
en fonction de plusieurs facteurs qui varient selon lc niveau :
- la forme des vertèbres, /
- la hauieur des disques pâr rapport à ccllc des corps
(plus les disques sont épais, plus il y a de mobilité),
- la présencedes côtes (à l'étage dorsal, qui limite la mobilité), voir p. 58 à 63
q#
i-\
32
Ces mouvements sont à distinguer
de ceux qui déplacent
le tronc "en bloc"
sur les hanches.
Par exemple :
flexion de hanche Ils peuvent être entraînés
sans flexion par ceux des membres.
:\ du tronc. Par exemple :
abduction du bras.
entraînant le tronc
en inclinaison latérale.
'.: t\-,'
Le tronc peut aussiêtre le siège \f
d e m o u v e m e n t sd e ' . l \ \ \ (' /
trrnstrrton1 Jl \ \, L
comme dans le hulla-hop ;/ \ \'/
(appelés*isolations"
// \ \ ' \;
-.a-'ll1,nn en dan* // \ r
/l,lr" "'r,À\ etmime). ------; J
-
'a4-\-\
En avant. -\\
en arrière,
latéralement. \
Ilyaglissement \
des vertèbres.
F-g\
3rl Le déplacement
est minime
d'un étage à I'autre
mais la multiplicité dcs vertèbres
vv - \ \ir
- permet une certaine amplitude.
Par exemple : / l
rotation,
extension, /
inclinaison Iatérale.
f ,
'l / 9 '/
la colonne qtertébrale,ou Ie rachis
columnavertebralie
Forme une tige osseusemobile
qui composeen partie le squelettedu tronc'
L'ensemble composeune série de courbes;
De haut en bas, sacnrm convexe en arrière, colonne lombaire concave
clle présente
en arrière, colonne dorsale çonvexe en arrière,
plusieurs régions :
colonne cervicale concaveen arrière'
la région
cervicale
vertobrae cervicales
(sept vertèbres)'
la région
dorsale
vertebraa thoraclcae
(douze
vertèbres
dorsales
ou
vertèbres
thoraciques), Ces courbesvarient d'un individu à l'autre'
De plus,ellessont
olusou moinsvisibles,
àtténuéesou accentuées
par la morPhologie
la région des parties molles :
graisse, muscles.
lombaire
Par exemPle:
vertebraa lumbales une personne
à fessiers tÈs déveloPPés
(cinq vertèbres), peut sembler
plus lordosée
ou'ùne autre à fessiers minces,
alors que lcur radio
oounait déceler
là même lordose,
comme c'est le cas ici.
Rr-\9 le srcrum,
o9 qACrUm
le coccyx, 06 co66Yqie.
.-
Dl ou Tl
On nomme cyphoseou voussure
D2 ouT2 la courbure de la région dorsale
ou thoracique,
D3 ou T3 convexe en arrière ,1- -
(convexité qui peut être
Dl ou T4
pratiquement inexistante). l
v
)
D5 ou T5 / )
D6 ou T6
D7 ou T7
D8 ou T8
D9 ou T9
DlO ou Tl0
D l l o uT l l
Dl2 ou Tl2
LI
L2
On nomme lordose.
la courbure des regions
L3 cervicale et lombaire
(concaveen arrière).
La colonne vertébrale
est reliée à d'autres
parties du squelette :
crâne (occiput),
côtes,
3,q;9 sacrum
bassin (os iliaques).
t/
coccyx Pour des raisons pratiques, I'étude du brssln et celle
du thonr (côtes, stemum) seront incluses dans ce chapitrc
sur le rachis.
35
-t
la qtertèbre
vertebra
Chaque vertèbre présente l'arrière, ou arc postérleur.
deux parties principales : a16u9 vertebrae
I'avant, massif
ou corps vertébral.
Çorpus vertehrâe
comprend,de chaquecôté :
Le corps
est à peu près
cylindrique,
on lui décrit
six faces
issu de la moelle. )
I
Ceci, symétriquement,
de chaque côte
de I'arc vcrtébral.
36
Comment les uertèbressont unies
chaquevertèbre* est unie à la suivante par hois articulations :
/'è
A I'avant,
entre les corps vertébraux,
--/---;
Y s-l
A I'arrière se trouvent
lesarticulrtlons interapophysaires,
articulationes zigoapophyeealee
s€ trouve
Dg*, symétriquement,par étage.
le disque intervertébral ^ ..
Celles-ci sont formées
diecus intervertebralia
par les surfacesarticulaires
o \ l situéessur les apophysesarticulaires.
Les surfaces inférieures
de la vertèbredu dessus
correspondent
aux surfaces supérieures
Vu de dessus,
de la vertèbredu dessous.
le disque
apparaîtformé de deux partieÈ
- unepartiepériphérique:
I'rnnulus, ou :umeaufibreux, Ces surfaces articulaires
faitede lamellesconcentriques facies articulares
dc cartilage fibreux, . so1! petites,et serventplutôt
disposéescornme une hanche d,oignon. de guides pour les mouvements.
Elles sont revêtuesde cartilage
- une partie cenhale : le nucléus, ou et réunies
noyau,
c'est une zone plus hydratée, par une capsulearticulaire
formee capeulâ articularie
dc liquide et de nombreux
gélatineux. petits ligaments
(voir p. 39).
L'elrsembleest
comme un alnorfisseur
qx d fait pw suppofter
k Mximum de pressions
rçJ6 par les veftèbres (voir p. 42).
- le llgament
suréplneux,
li4amentum
aupraapinale
situéà I'arrière
des apophyses
épineuses
&ii
è::ê
t:]2
du noyau discal.
-
Les surfaces
:iir'J
/,r^-j
r / , 1 des apohysesarticulaires
, lr I
t l t \ sont reliéespar rme capsule
qui s'insèresur leur pourtour. t'l
'.\,
V Celle-ci
est renforcée en dedans ) r
\
C- ) l
t
Les inclinaisons latérales du rachis
mettent en tension tous ces ligaments
côté convexe.
39
-t
Le nucléus
se déplaceun peu
vers I'arrière le disque est pincé
en avanl
baille en anièrr
Cepcndant,
cettcmobilitéestrépartic
de
hçon inégulièrc en fonction de la formc
Les apophyses
dcs vcrtèbrcs, qui change à chaquc articulairessont Le disque
rcgion, comme le montrcra l'étudc dc la en fort bailleen
colonnc par régions. contact avant
est pincé
€n
arrière,
On peut observer ce qui se passe
cotre les deux vertèbres lors des
mouvements, dans les trois plans le nucléus se déplace un peu vers l'avant
décrits pages 8/10.
On srpposera :
Les épineuseset
les lames
SE rapprochent
I
Tous les
A
ligaments
situés
à l'anière
du corps
vertébral Le ligament vertéb'ral commu!
sont détendus antérieur est mis en teirsion,
40
Côté convexe,
Dens les inclinaisons latérales: il y a disjonction
des apophyses articulaires
A bascule
htéralement . .?vec glissé divergen!
les hgamentssont tendus.
surB
et baille côté convexe.
le disque
se pince Le nucléus se déplace
côté concave côté convexe.
Côté concave
c'est Ie
"ontriir.
4l
TT
::
estun lmortisseur
Ledisqueintnrvertrbral
Les Dressionssont reçuessur le corps vertébral
par f intermédiairedu disque'
T!,"ô),,
t Le nucléus tendà répartir ces pressions dans toutes
Les fibres de I'annulus sont alors
;"ilil;
mises en tenslon'
les directions'
L'annulus Pésente
alors des failles
par lesquelles
-peut mlgrer
le liquide du nucléus'
Ceci est surtout genant
r1 lors des flexions (en avant) :
le disque est Pincé €n avant,
baille en arrière
/, (voir p. 40).
Le liquide m'gre \
vers |'arière* et venir
Peut
comprimerles élémentssituéslà :
- mise en tension du ligamettt vertébral cofilmun postérieur'
chroniqueou brutale (c'est alors le "lumbago")
- des élèmentsnervettx situés dansIe canal tachidien'
bas,
""-i*ttiôn
*-p"ii"rrri", du nerf sciatiquà oont les racines sortent au niveau lombaire
le oir les chargessont les plus fortes'
)\
\ \.\\
\
j=
/%
û--e
ou pelvis
ou ceinhtre pelaienne
C'est un anneau osserD(formé principalement par frois éléments
:
lc rrcrun à l'arrière, et les deux o, ili"qoe,
fégU"*Àip*l"io".yrl.
0/
Si on ajoute les muscles qui occupent la basc de
l,anneau
(muscles du plancher pelvien;,
I'enscmblc a effectivement ta fotme d,u; ba;;iL
'l
qui reçoit le tronc
et Ie poids de la prtie superieùe du coms.
Mais c'est égalcmenfle lieu par leqûel
les fémurs s'articulentavec-le tronc :
lc bassin est ainsi un élément de tansmissioi
d;;;;;;;;.
pressions dues au poidj
du corps
ot contrc-pressions vcnant du sol
par lcs membrcs inférieurs.
43
(suitc)
lebassin
I i '
L'orifice supérieur du petit bassin
lesos dubassin :
l'iliaque ou os iliaque
06 coxâe
C'cs un os plat dont les deux parties supérieure et inférieure
sont en torsion I'une sur l'auhe 1unpeucommeunehélice).
ll est forrré chez I'adulte par la fusion
dcs trois os primitifs : I'ilion, I'ischlon et le publs.
Ccur-ci sc réunissentau niveaud'un cartilageen forme d'Y,
ctaûé sur lc cotylc.
,//t
' / I' \
\
/ la partie supérieure,
I concavede bas en haut,
\ c'est la fosse iliaque externe
,' fossa iliaca /
à la partiemoyenne,
une zoneen forme La partie inférieure est
de sphèrecreus€. comme un arc osselx,
C'est le cotyle entourant ur tou appelé
ou acétabulum,
foesa acetabuli le trou obturateur - foramen obturatum
qui reçoit la tête du fému
(voir p. 202) la région antérieure
estle publs
Le bord antérieur
présente une succession
de creux et de saillies
notamment :
l'éplne iliaque antéro-supérieure,
\ opina iliaca anterior euperior,
\ partie la plus avancéede la crête iliaque,
I l'épine du pubts.
tuberculumpubicum
45
-I
(suite)
Iebassin
Y/\(
l'épine lllaque postéro-inférieure
apina iliaca posterior inferior
la tubérosité ischiatlque
tuber ischiadicun (partie coudéede I'ischion).
C'est I'os sur lequel on s'assoit
46
Sur la face inteme, on voit :
,K
- la fosse iliaque externe
foEsa iliaca
l.aformeetlesproportions d'unepersonne
du bassinuerient dl'autre
(indépendamment des pathologies)
quelques exemples
- de dessus, le détroit supérieur peut avoir
ou transversalement
au sol'
Ces variantes expliquent en partie les difiérentes sensalronsde repénge du bassin,cn particulier lors d'cxercices
La crête sacréc,èt ies épineô iliaques postéro-supérieures,très saillantes chez certaines personnos,
p"".7l"r et* douloo."usË. e I'appùi, ce qui constitue une gêne pour les exercices corporels sur le dos, ou les roulades au sol.
48
Le bassinest parfois appelé ..ceinturepelvierure,,.
En anatomle,on appelleceinhrresles ensemblesosserlx
et articulaires
qui permettent le rattachementdes mernbres au tronc.
'-4!
,.
4i i^
I
44 \ r( ( "
3l r'Q
49
---
Sa face supérieureprésente :
au centre,le plateau sacré - basis oeoie sacri
(face supérieure de la première vertèbre sacrée),
sur lequel reposele disque L5lSl
et la 5e vertèbrelombaire.
En arrièredu plateausacré: le canal sacré,
canalie sacralis
qui fait suiteau canalrachidien.
Le bord antérieur du plateau
s'appelle le promontoire- promontorium
C'ost lui qui forme, à I'arrière,
le déûoit supérieur.
Latéralsmenton trouve les ailerons sacrés.
ala aacralis
plateau
O---==:-(\
50
La facepostérieureest convexe.
Sur la ligne médiane,on y touve
la crête sacrée(fusion des épineuses)(l)
crieta çacrails meàiana.
Puis, symékiquernent,de chaque côté,
la gouttière sacrée(fusion deslames)(2),
la fusion des apophysesarticulaires qui forment
les tubercules sacrés postérieurs et internes (3).
crista eacralis intermeàia,
puis les trous sacrés postérieurs (4),
foramina sacralia dorsalia,
par oir sortent les branchespostérieures
des nerfs sacres.
Puis les tubercules sacrés postérieurs et externes(5)
crista sacralie lateralia.
\ e,1, t \
'4 ,)
Ê:S\r rf
;{}3 , , b
I )r;
le coccyrx, Le coccyx
oe coccy4ia \
est un petit os triangulaire
representant
la fusion de 3 à 5 vertèbres.
\,Y,/ est articulé
avec le sacnrm
par une surface
de forme ovale
Mais celles-ci ne sont et maintenu pâr
pas reconnaissables. une capsule et
des ligaments
(cette articulation
est souvent soudée).
51
t
La forme osseusepermet
des mouvernents
intéressantles trois os à
la fois et qui sont appelés
nutation et contre-nutation.
surtout
v dans leurs
ç parties Dans la nutation.
les ailos
le plateau sacré iliaques
bascule en avant
et en bas,
aâwK \\'
F(tu pont" )
,'du sacrum/ ,
basculeen/ .'
les ischions
s'écartentde la ligne médianc,
ilyadonc diminution
de Ia distance entre
Ie promontoirc
et le pubis, et
augmentafron
de la distance
entre la pointe
\ du sacrumet le pubis
52
Le mouvsmcnt invsrse
est la contre-nutation.
Le plateau sacre
bascule en arrière
et en haut.
La pointe du sacrum
basculeen bas
et en avant,
les ailcs iliaoues Le détroit supéricur est
s'écartentde-la ligne augmenté d'avant en arrière,
médiane, et lcs deux diamèhes
les ischions du détroit inféricur
s'en rapprochent. sont diminués.
les ligaments
de la sduo.iliaque
L'articulation
est maintenue
par une capsule et un réseau
/" --- très puissantde ligaments :
:-.r/.77:'- 2 faisceauxà I'avant (non représentés),
en bas, le petlt llgament sacro-sclatlgue
li1amentum aacroapinale
et le grand ligament sacro-sclatlque
liqamentum sacrotuberale,
qui relient les côtés du
sacrum aux ischions,
(ccs ligaments tendcnt à
freiner la nutation).
/ r
/ \
en arrière,
.6; \l
n
une série
de 5 ligaments
qui relient
ai
les apophyses \
ùansverses lombaires
et sacréçs* à la partie postérieure
de la crête iliaque :
'I"" I
\
'
' Les
apophysestransverses,sur le sacrum, sont les tubercules sacrés postérieurs et internes.
)J
!
la colonnelombaire
columnalunbale
fait suite au sacrum,
elle est concave en arrière.
C'est la région dite "des lombes",
entre bassinet cage thoracique.
ù\
Â\r I \i la uertèbrelombaire
vertebrâ lumbalio
est massive.
d'autant plus si elle est situéebas
dans la colonne lombaire.
(vertèbre lombaire
vue de dos) en bas,
une forme de cylindre ptein
qui regarde en dehors (un peu en avant).
Ces surfacescorrespondent
à celles des vertèbresvoisines
et-s'emboîtentd'étage à étage.
Elles permettentdes mouvements
de flexion,
Les surfacesarticulaires
sont verticaleset assezsagittales(l) :
d'extension,
on voit
qu'elles forment
commedes
butéeslatérales,
ce qui lirnite
prcsque complètement
Ies mouvements
de rotation.
la jonction lombo-sacren
ontrouve
arbiculatio IumbosacraIio
Caractèresparticuliers :
le plateau sacré
\Z-\-----'//
\.r est incliné vers I'avant
\\.- - 11 (plus ou moins,
--4.YP--< Le corps de L5
et le disqueL5lSl
sont un peu moins
hauts en arrière
qu'en avant.
L'ensernble I
est donc disposé n
en courbe concave en arrière. P
Lcs surfaces q
des apophysesarticulaires à
sont dans un plan presque frontal.
c
Particularité de la statique à cet étage le
lc poids du corps arrivant sur L5
se décomposc cn deux forces :
ir,# -:.
:i*;/
ttï \ / une qui tend à la laire glisser en avanç
comms sur un toboggan.
56
L4 et L5 sont mainteirues
indirectement sur le sacrum
par des ligunent ilio-lombaires,
qui vont de leurs apophysestransverses
à la crête iliaque.
57
?
la colonnedorsale la uertèbredorsale
columna thoracica
correspondà la région des côtes.
elle comporte douze vertèbres
appelées vertèbres dorsales
ou vertèbres thoraciques.
Le corps
de la vertèbre
dorsale
est cylindrique,
à coupe
à peu près
circulaire.
Les inférieures
regardent en avant
(unpeuenbaset endedans).
Ces facettes
se situent
sur la
courbe
d'un
même cercle
dont le centre
ô
Itr'( serait celui
du coçs
vertébral.
r i
Ceci favorise
Sur les faces latérales les rotations.
des corps, à I'arrière,
se houvent des surfaces articulaires,
destinéesaux côtes : unecn haut,une
sur les vertèbresT2 à T9. une au milieu,une en bas une seulc
sur la vertèbrcT1, sur les vertèbresTll et Tl2.
58
Les lames sont aplaties, rectangulaires,
plus hautesque larges,
elles se superposent
coûlme des tuiles de toit.
Les apophyses
épineuses
sont allongées,
très obliques
vers Ie bas
(sauf sur Tl l-Tl2),
limitant
par leur r€ncontc
I'hyper-extension.
!i
*
_E-
Chaque côte s'unit par nois points
à deux vertèbres :
deux surfacesstu la tête,
correspondant aux
corps vertébratx,
une surface sur la
tubérosité correspondant
à I'apophysetransverce
(voir détail des vertèb;cs plus loin)
6l
F
'mentsd'une côte
les mouqtements sont comparablesà
d'une ansede seaa
en arrière,
la côte pivote Ils modifient
autour d'un axe passant le diamèhe
par le centre du thorax.
des deux articulations :
62
Lors de l'inspintion costale, Lors de l'expintion costale,
it y a élévation descôtes, c'est I'inverse :
donc augmentation du diamète il y a abaissementdes côtes.
sagittal du thorax haut donc diminution
et du diamètre frontal du thorax bas. des diamèûes sagittal
et frontal du thorax.
Le cartilage costialsubit une torsion
sur lui-même. Le cartilagecostal fr.)>-l<,
se détord. \Y-<J
æ
@
Les mouvementsdes côtessont liés
rur mouvements de la colonnedorsale
(et inversement)
/:) \
\J)r
- la flexion dorsaleentralne
une fermetue des côtes
/l\
en avant
I I
I
---,^,
63
------
Tll
la j onction dorso-lombaire
dont les mobilités sont particulières.
r,/ ,/) I
Entre Tl2 et Ll on a donc les mobilités
de la région lombaire :
- bonne flexion-extension,
- bonne inclinaison latérale.
- hès peu dc rotation,
LI
Entre Tll et Tl2 on a les mobilités de la région dorsale,
amplifiées par la liberté que laisscnt les côtos flottantes :
- bonne flexion.
- bonne extension
(l'épineuse dc Tl I est très courte),
- bonncs inclinaisons latérales.
- et bonncs possibilités de rotation.
qui seraparfois
"sursollicitée"
(dans certains mouvements
de rotation forcée).
I //v
rg/,/
l,;' I
'l/
I )t /
/ ï .
&
lA colonne CervicAlgforme le squelette
ducou
columnacervicalie La colonne cervicale sous-occlpftale,
On l'étudiera en deux régions : formee
par les deux premières vsrtèb,res
Cl ou atlas,
qui se houve juste sous le crâne.
<eù
,4,
7v7'--
il \\
C2 ou axis,
Ëlles ont unc formc ct un fonctionnement
particulicr, et s€ront étudiécs séparrmcnt.
'\
{,< li-f La colonne cervlcale brsse.
(di/u^t
I \n de C7 à C3,
où les vertèbres
ont les mêrnes caractéristiques.
\.êr,\
ft4:'l
tt l;
uI
65
la uertèbreceraicale vertebracervicalie
Le corps de la cervicale
\\
\
-*1r^ Les disques
font un tiers
des corps
(ils sont donc épais).
)]",i ,\
Détail :
les faces supérieuresdes corps
<,v(
sont relevéessur les côtés.On ap'pellecela
les "apophysesunciformes", \,{/\.- ll|wî-/'
et les faces infériewes sont échancrées
de façon correspondante.
//.--
/r
// $'N
Cette forme osscuse permet,
en mêmc temps que la mobilité, unc grande stabilité.
\
Les corps sont "calés" latéralement. ù\--
De plus,les facessupérieures
sontun peuconvexes,
inclinéesvers I'avant.
Les faces inférieures sont un D€u concaves.
inclinées vers I'anièrc.
Celles de la
région moyenne
sont courtes,
en particulier
celle de C4 ...
... ce qui favorise
le mouvement d'extension
È
66 4
!
e
L'apophyse transvers€
oaît de deux racines :
une sur le Lcs transverses
côté du corps, sont larges et
et une limitent par
leur renconte
sur le pédicule.
les inclinaisons
latérales.
Ces deux
racines
limitent
')) un orifice :
le trou transversaire,
roramen trangversarium
puis se éunisseirt,
en dehors, formant une petite gouttlère
ofr passele nerfrachidien,
I i, Les apophyses
I Lcs apophyses articulaires:
I transverses..
\' cervicales\
les facettes /1
supérieures
Ir\r
sont donc-,,
"pcrcées",livrant regardent
passagc(sauf C7) |' en haut.
à unc artèrc: --
I'artère vertébralc.
et en arière,
qui irrigue en partie
I'encéphalc.
Ccci expliquc
I'importance
particulièrcd'un
bon alignement les facettes
de la colonne inférieures.
ccrvicalc, regardent en bas
^ \
eÎ 0n avant
l'atlas
C'est la premiàe vertèbre En fait, elle n'a pas la forme d'une vertèbre
en partant du haut. mais celle d'un,anneauosseux.
renforcé par deux massifs latéraux :
les masses ma99A
la partie avant est I'arc antérieur
latérales lateralis
arcue anterior atlantie
(atlas n'a pas dc corps) atlantis
en
dehors
la partie arrière est I'arc postérieur des masses
arcue poeterior atlantis latérales,on
(atlas n'a pas d,épineuse) houve I'apophyse
transverse,
I'anneauest divisé en deux volumineuse, percée
par le ligament transverse dratlas. d'un tou oir passe
li4amentum tranevereum atlantie I'artèrevertébrale.
qui s'attacheà I'intérieur
des masseslatérales.
La partie antérieure
entoure le pivot
de la vertèbre
txls
(voir plus loin).
.u
-à
-J1 '/' r
/ "r ,
Le dessuset Ie dessousl
68
L'occipital
est un os situé
à la baseet à I'arrière
t
du crâne
,)
Il est percé d'un kou : le trou occipital,
qui est dans I'alignement du canal rachidien,
I et par lequel passela moelle épinière. \ {
\ (
r l
\")r
I
/L.
.\.=
:cutcs ces surfaces sont situées sur la courbe d'un même cercle. dont le
--srrre se trouverait dans le crâne. L'ensemble est donc comme une
pnion de sphère pleine, s'articulant avec une portion de sphère creuse.
Ccci permet, mécaniquement,des mouvements dans tous les sens. Mais
c: fait, les surfaces sont limitées, ressemblant à des "patins" dirigés
:'tvant cn arrière : aussi,
les principaux mouvements
se font
en flexion extension
(oui, oui),
les autres étant
puissament freinés
par les ligaments.
69
--.-
l'axis
et sonuniondvecl'atlns
70
Ainsi, atlas s'appuie sur axis et tourne autour de son pivot :
c'est à ce niveau que les rotations sont les plus importantes
(dire "non, non").
Le mouvement comporte à la fois une rotation et une translation :
rotatlon qrx peut avorr pour axe
soit I'odontoîde,
des ligaments
relient axis à atlas :
atloldo-axoidien antérieur (non représenté)
-à-t \ atloido-axoldicn postérieur
\\
et axis à I'occiput :
N\\fu - occipito axoidien
- occipito-odontoidien
ou'suspenseur de la dent".
Dc profil,
o voit quc la convexité réciproque des surfaces
Êit qrr lc mouvement n'est pas purement rectiligne
dù cst 'moins haute" sur axis lors dc la rotation.
ttl;, l/r l-
7l
-.:
:.:
côtes :
long dorsal,
ilio-costal,
petits dentelés, Ceinture scapulalre,
grand dorsal, humérus :
scalènes, angulaire,
intercostaux, rhomboide,
grand dorsal,
surcostaux,
triangulaire du sternum, tapèze,
diapbragme, sterno-cléido-occipito-masùoîdien
abdominaux.
Vertèbres :
muscles spinaux
splénius,
angulaire,
petits dentelés, os du bassln:
rhomboide, spinaux lombaires,
grand donal, grand dorsal,
trapèze, psoas,
long du cou, carrédes lombes,
pré-cervicaux, abdominaux,
scalènes, plancherpelvien.
surcostaux,
diaphragme,
psoas,
cané des lombes,
abdominaux.
fémur :
psoas
72
postniewsdu troncet du cou
bs musclcs
L: région postérieure du tonc possèdede nombreux muscles, disposésen plusieurs couches.
tcs plus profonds ne s'attachcnt que sur les vertèbres.
cc sont des muscles en nombreux petits faisceaux, qui vont d'une vcrtèbre à I'autre.
l o
les intertr ansuersair es
intertrançveroârii
vont d'une Û'ansverseà la suivante,
en arrière du ligament intertransversaire.
leur action :
s'ils agissentd'un seul côté,
inclinaison laténle des vertèbres.
les inter<pineux
interopinalio
vont d'une épineuseà la suivante,
de chaque côté du ligament interépineux.
leur action :
extension des veftèbres.
les tr ansaersairesépineou
nultifidi
sont des muscles appliqués sur l'arrière des vertèbres,
du sacrumà I'axis.
73
posténeurs
lesmuscles du troncetducou(suite)
La disposition
du transversaire épineux,
dc chaquc côté
des épineuses,
forme un "chewon".
à I'anière de la colonne.
74
profonds
Rôlefus muscles dela colonne
dansL'autngrandissement
du tronc
Les muscles "convexitaires"
(situésdans les convexités
des courbes sagittales),
forment une chaîne-relais. Ceci se complète avec I'action
de deux autres muscles
qui sont placés là
où le rachis est convexe en avant:
Dcs enregistrements électromyographiques, le long du cou,
effectués à différents étages vertébraux, à l'étage cervical (voir p. 84).
ont montre que I'activité
des transversaireséoineux
n'est pas la même à tous les étages,
et ceci, particulièrement
lors de I'autograndissement :
75
lesmruclcspostÊrieurs
du cou
Au niveau cervical haut, on trouve,
sur le même plan que les précédents, ,
lêsplusprofonas
lesmuscles ducou' lgSSOusoccipinuX
s'ils se conhacûentensemble
et des deux côtés, ils entainent
I'extension& Ia tête
sur atlas
et axis.
Son action:
76
action des trois premiersmusclesde la page 76 (suire)
posterieur
lr.smuscles s Le long dorsal est prolongé en haut
par deux muscles décrits parfois
comme ses portions cervico-dorsales :
du troncetducou(suite) - en haut,
l l r r - Plus bas,
te Longclorsal l .
lonqioeimuo Ie transaersaire
(liguré à gauche).
Il se termine
du cou
sur les apoplryses transyores lonqioeimue
&s vqtèbres dorsales
et la face postérieurc
cerviciç
des côtes. qui va
Il occupe la gouttièrc des apopûyses
formée par la vertèbre transygllses
et la côte. des dorsales
sufirieures
inn. : branchcs postéricurcs à celles des
des ncrfs rachidicns (C2lL5) cemicales
inféieures
- [æ plus exteme, (figuréà droitc).
cn arrière du précédent,
est:
l'ilio.costal
ou sacro lombaire
iliocoetalie
C'est un muscle
qui évolue par relais,
allant de la massecommune à C3.
Un prernier faisceau se termine
snr les srx demiùes côtes,
dc là nalt par en-dessous,
tm deuxième faisceau
qui se termine
sur les sik prcmières côtes,
(figuésà droitc)
dc là nalt un troisiàne faisceau
gui va sur les apophyses ûznsyerses
Sur ce schéma,
des guatr demièrcs ceryicales.
la masse commune
inn. ; lmnshçs postéricures est repésentée entière
dcs nerfs rachidicns (C4lLj) côté droit,
et en partie coupée
côté gauche,
montant I'origine
du long dorsal
sous I'ilio-costal.
78
Ces muscles ont principalement
une action d'extension qui complète
celle du plan profond.
z/..-'
Agissant dcs deux côtés à la fois, il fait I'extension de Ia colonae cenicale bassc
sur la colune dorcale,
il rcdrcssc ainsi lc cou sur le tronc.
--F
a
postÉ,rieurs
lesmuscles du troncetdu cou(suiæ)
Recouvrant les muscles précédents,
m trouve une deuxième couche de muscles.
situés le long de la colonne vertébrale.
le grand complexus
eemiepinaliecâpitia
Ce muscle va des épineusesde C7/TI
et des transyersesde C4lT4
jusqu'à la basede I'occiput,
- s'il agit des deux côtés,
si Ie rachis cervical est point fixe,
il étend Ia tête sur Ie cou"
- s'il agit d'un seul côté,
- si c'est la tête qui est point fixe,
si Ie rachis cervical
par ses fibres tansversaires,
est point fixe,
il redressela lordose cervicale.
il ajouteà son action
d'extension une petite action
d'inclinaison latérale et de
rotation du côté de Ia contaction
inn. : branchespostérieures
des nerfsrachidicns(Cl/C5)
en région dorsale:
l'epæptneux ) ,t=-
opinalie
Ce muscle va
i'
deséprneuses
de T1 à 7 1 0
aux éprneusesde T 1 1à L 2 .
Son action :
Il est exfenseur en région dorsale.
inn. : branches postérieurcs
des nerfs rachidiens (C2Æ10)
Les muscles du dos étudiés jusqu'ici (avec querques autres abordés ensuite).
-forment la couche profonde des-muicles àu dosiappercc ;;;;;;i
Ils ont un petit bras de levier, donc peu dc puissanô pou, "u.ri.ur"i", pai
uneextensionrïff
ri:iff "ff""tuo, "i";1"
i,j"i*f:î::""î"iîtînï,,:
En station verticalc, globalcment, ils maintiennint te ,a"ti, erieé.
rééquilibrant à chaque instant les petitea variations de positionnem*, a",
Ils havaillent prEsque cn perrnancncc sur lc suict
""r,juiZrl
dcbout.
Ceci est possiblc car ils ont une physiologie de muscle"st"ri"r*.
capablcs de travailler très lo_ngtempssans fatigue. f* i"'iet.
.tient
sur le cou", unc joumée durant, grâcc"x"o,pt",
à ces Éusclcs,
80
Lr plan musculaire suivant est formé par deux muscles : le splénius et l,angulaire
- s'il agit
d'un setrl côté. l'angulaire
il fait également levator ecâpulâe
l'inclinaison laténle
et Ia rotation
(de la tête et du cou)
du côte de Ia contaction-
8l
ç'
du troncetducou(suiæ)
postérieurs
tesmuscles
Le plan suivant est formé par les muscles petits dentelés postérieurs
le petit dentelépostêrieur
1 .
et inlffieur
aerrâtuo poeterior inferior
va des épineusesde Tl2 à L2
jusqu'aux quatre dernièrescôtes.
Son action : il abaisseces côtes.
Il est donc expirateur.
inn. : branches des
supérieures
quatredemiersnerfsintcrcostaux
rhomboide
',le
rhomboideuo
(voirp. 123)
i ,/,
a une action de taction laterale
des vertèbres dorsales.
le grand dorsal
latieçimuodorci
(voir p. l3l)
s'il agit
Servant de rclais
des deux côtésà la fois, entre les deux ceinhrres,
ce muscle fait I'extension c'est un "sustentateur- du tronc.
de la colonne
dorso-lombaire.
82
le uapèye
trapeziue
Ce muscle est décrit en détail page 124.
,(*
lesmusclesantérieurs
et laterauxdu cou
En avant et sur les côtés du cou,
on trouve en profondeur plusieursmuscles
longeant la colonne cervicale.
le long du cou
lonquecolli
Ce muscle s'étendjuste en avant des vertèbrescervicales.
Il est en trois faisceaux :
Son action :
- agissantdes deux côtés,
il redresse Ia lordose ceryicale
et entraîne la colonne ceruicale en flexion-
84
Les musclessuivants le petit droit anténeur
s'attachentsur la colonne cervicale
et sur l'occipital rectue câpitiî ânterior
(os situé à la base
et à l'arrière du crâne). Ce petit muscleva de I'occipital @navantdu petitdroit)
àla partie antéieure d'atlas.
Son action :
- s'il agit des deux côtés,
il fait la flexion de Ia tête sur atlas
Ce petit muscle
va de l'occipital
(apophysejugulaire)
àl'apophyse tansverse
a
.^
lonquocâpiti6
Ce muscle va de I'occipital
(en avant du petit droit)
jusqu'aux
apophyseslransverses
de C3 à C6.
----
d'atlas.
Son action :
- s'il agit des deux côtés
il fait la flexion de la tête
sur atlas, Son action :
- s'il agit des deux côtés,
- s'il agit d'un seul côté, il redresse
il fait également la colonne cervicale haute
l'inclinaison laténle. et fléchit un peu la tête en avan\
\
.-\
Le long du cou et le grand droit antérieur de la têtc travaillent aussi en synergie avec les muscles scalènes,
stabilisant la colonne cervicale qui devient un point fixe pour lsur action inspiratrice (voir page 87).
85
Les
muscles
antérieurs ducou(suitn)
etlateraux
Les musclessuivantssont tendus
des vertèbrescervicalesjusqu'aux deux premièrescôtes :
les scalènes
ecâleni
Ils sont au nombre de trois
Ie scalàne
antérieur
çcâlenuoanterior
va des apophyses fransyerses
de Ci à C6jusqu'à la première côte
(en avant, sur une saillie appelée
tubercule de Lisfranc).
le scalenemt1en
6câlenu6 mediuo
nalt sur les apophyses transyeffes l
t.l
l
deC2àC7
et se ûermineen arrière du précédent.
postérieur
le scalÈne \
t\
ecâlenuopo7terior \
va des apophyses transyerses \>,)
deC4àC6
jusqu'à la partie moyenne
dela deuxième côte.
inn. : plexus brachial
(c4lc8)
86
si les côtessont fixes,
- agissantd'un seul côté :
ils attirent les cervicalesen inclinaison latérale
(surtout le scalènepostéri€ur),
les deux premiersentraînentégalement
une rotation du côté opposé,
\-ù
r- - agissantdes deux côtés :
si les cervicales
sont en lordose,
la contaction
des deux premiers
augmente
cette lordose
(lordosebasse)
- si la colonnecervicale
(et dorsalehaute) est lixe,
ils agissentalors sur les côtes :
ils é|èvent les deux premièrescôtes
et sont donc inspirateurs.
Cette fixation est faite par le long du cou
qui fravaille alors / l
en synergieavec les scalènes. \ t ,
\ /
<
87
anterieurs
le.smuscles ducou(suite)
etl"dteraw
Audessus des muscles précédentsse trouve un muscle superficiel :
le sterno-cléido-occipito-m a;stoïdien
et ernocIeidomaçto ideuc
Comme son nom I'indique,
ce muscle relie le crâne à la clavicule et au sternum. =1 \'-.t
-,1
ar/
.\l( r\i
Il naît en haut
\ t\\
L'.-\l
-=.-.--\--/
sur la masfoide
et sur la ligne courba
occipitale supérieure.
Il se dirige en bas,
en avant,
légèrementen dedans,
Il est nettement
repérable sur le côté et
à I'avant du cou oir il forme
une massc oblique.
il se termine
. - ) surle sfemum
/ \ , /
(manubrium),
:_J\,r,:
i
i
L
du thorax
lesmuscles
les intercosta,u,x
Leur action :
ils formeirt une napp€ musculaire qui solrdanse les côtes
entre elles, faisant de la cage thoracique un ensernblecohérent.
C'est ainsi qu'un muscle tractant la lè* côte, comme le
scalène antérieur
entraîne, grâce aux intercostaux, I'ensemblc des côtes.
lor/l lc nerfs intercostaux
les surcostdttx
levareacoçtarum
Cesmusclesvont de la hansversed,tne vertèbre dorsale
à la côte situéeà l,étage en dessous,
ou deux étagesen dessous.
Leur action :
ils participent à la rotation vertébnle
ou à l'élévation de Ia côte.
selon que le point fxe est la côte
/fu
ou la colonne vertébrale.
inn. : branches postérieuresdes nerfs rachidiens
le wiangulairedu skrnum
-^ trançvereua thoraciç
Ce muscle naît de la face postérieure du stemum
et de I' appendice xiphoide.
= Ses fibres forment des faisceaux
? qui se dirigent vers les cartilages cosbux no 2 et 6.
Elles sont obliques, en bas et cn deàans.
// Son action :
1l abaisseles cutilages costaux: c'est un expirateur.
inn. :2cl6c nerfs intercostaux
Le grand pectoral et le grand dentelé
sont abordésavec les muscles
de l'épaule(voir p. 120, 130).
89
le diaphragmg c,estungrand plat,..rayonné,,,
muscle
diaphragma situé à I'intérieur de la cagethoracique.
Il s'étend,comme une coupole,
entre le thorax et l'abdomen.
r! de dessus,
où de dessouscomme sur le dessin.
s6 observeque sa partie centrale
6t vne plaque apnévrotique
lqui a un peu la forme d'un trèfle) :
k centre phrénique.
centrum tendineum
De ce centre partent
des fibres rayonnées,
en trois portions :
Son action :
c'est surtout le principal muscle inspintew (voir p. 100).
inn. : nerfs phréniques(C3lC5)
9l
s Iatêro-vertibrauxInmbaires
les musclc Partant latéralementdes vertebreslombaires.
on trouve deux muscles:
le psoas
Peoâe
Ce muscle est décrit avec ceux de la hanchepage234.
Nous étudieronsici
son action sur le rachis
(le fémur étant point fixe).
- tctlon bilatérale :
- action
92
I
I
L.
// le carré deslombes
quadratue lumborum
ll,il
Ce muscle s'attache sw la demière côte.
Son action :
Il est exprrafeur.
- si les côtes sont point fixe.
iI é|ève l'hémi-bassin
du côté de sa contraction
93
lesmusclcs
antéro-latêraux
dnl'abdornen
les musclesabdominau,x
ne sont pas situés seulementen avant de I'abdomen
mais la plupart d'entre-eux s'étende,lrt
sur les côtés et en arriere.
\l Letransuerse
tranavereuçabdominis
est le plus profond.
ç Ce muscle s'attache Ici est representeÊ.
- sur la faceprofonde schématiquement,
des7 demierescôtes- la moitié basse
des transverses
- sur les 5 vertèbreslombaires,
sur les apophyses transverses,
par l'inûermédiaire
d'une aponéwose postérieure,
- sur la crête iliaque,
94
le petit oblique
obliquuainternuç abdominie
Ce muscle s'attacheen bas
sur I'arcade fémorale.
sur la créfe iliaque,
stx I' aponévrose lombaire-
puis ses frbres se dirigent en éventail.
pour se terminer :
- en haut sur les
quatre dernières côtes,
95
antBralatÉraux
Lesmuscl,es ( suite)
deL'abdomen
le grand oblique
obliquueexternueabdominie
Ce muscle s'attache:
96
Ie grand droit d"eI'abdomen
rectue abdominis
Il se termine en bas,
sur /e pubrs.
Son action :
il npproche le stemum du pubis.
Il est alors le plus direct
des flécftrsseurs du tonc.
97
musculairepelvien
le diaphrdgme
est composéde deux muscles
qui forment cornme un hamac
dans le petit bassin :
le releveur de I'anus et l'ischio-coccygien.
le releveurde l'anus
levator ani
Ce muscle s'insèredans le petit bassin,
snr une ligne qui va du pubis | |
à l'épine sciatique | '|
en passantsur le trou obturateur
/
t
II rcjoint les frfuesdu relevewopposé
surla ligne médiane, I \
en avant et en anière de l'anus.
Action :
outre I'action des releveurs
dans la participation à la continence,
ces musclesont un rôle de souten
des viscèresdu petit bassin.
le diaphra,gme
etles abdominau,x
lors de la respiration
Les deux grandes padies du tronc, thorax et abdomen,
sont mécaniquementdifférentes :
L'abdomen peut être comparé à un car'ssonde liquide,
déformable et incompressible.
Le thorax peut être comparé à un carssond'air gazeux,
déformable et compressible.
99
le caisson (suite)
abdominal Comment lediaphragmeet \esabdominnu
interviennent
dansIa respiration
A I'inspiratlon :
La contraction du diaphragme
entfaîne wr abaissementdu centre phrénique,
ce qui amèneuîe augmentation verticale'
du volume thoracique.
Celle-ci se ôransmef.
par I'intermédiaire des plèwes, aux pounons.
Ilyaainsicréation
d'une pressrbn négative inha-pulmonairc
et d'un appel d'air qui provoque l'inspiration.
La respiration courante
se fait suivant ce mécanisme
et elle est presque entièremeirt
effectuée par le diaphragme.
A I'explraûon :
- I'ensemblescapulo,thoracique,
- I'ensemblescapulo,huméral.
r02
morphologiede l'epaule :
repèresc/isibleset palpables
;.a.t))
'tunuo""to*t
\.,
I
,r)'
'''r( k\\
rcciput
\
A$
\ \\\\
I trapèzc
/'- I omoplate
\,, -
,rt^"/i'
//
( l :- e- p r n e
) (
/t { bord inteme I
l -
( *,:*" \
, l l t Il t i
,,
|
l, l
(
\ \ /
103
mnphologie
del'épaule: ( suite)
d" profil,vu d'enlwut:
dcttorde
I f7
À\
\
i\
-.-
\ \
deyofil, ur d'enbas:
- Lon dc l'élévation du bras
on voit lc creux axillairc, - en avant,
fonné par : lc grand pcctoral
- cn dchors,lc haut dc l,humérus.
rccouveltpar le coraco-brachiai
a lc court biccps
- en dedans, lc thorax.
rccouvcrt par lc grand dentclé
104
lcs mouuementsglobaoxde l'qaule
IL 3mt de d€ux sortcs, car, pour les effectuer,
6 régions fonctionnelles peuvent bouger séparérnentou ensemble.
f ) o petÛ tout d'abord observer les mouvsments de I'Cpaule sur Ie thorw<.Ceux-ci font ..,
NT
l \
... rapprocher
l'épaule ... basculer l'épaule ... basculerl'épaule
È h colonnevertébrale: pointe de I'omoplate en dedans : pointede I'omoplatesn dehors:
sonnette lnterne sonnetteexterne.
105
Iesmouvemen*
globaux (suiæ)
del'épaule
\
N
2) On peut aussi observer les mouvernents
qui mettent en jeu /e braspar npport à I'omoplate
et qui ponent celui-ci ...
,-.-.==*I.
---
- t
t;[\
/.
... en dedans:
c'est I'adduction.
(femarquc :
elle ne peut se faire
dans un plan purement
frontal car il y a rencontre
\ / entre le bras et le thorax),
{-- \ (,
Elle se fait donc
u
I
l/
/ I
v'll
ou unc rétmpulsion
l\
107
I.esmouvements
globara
del'épaule(suiæ)
... la rétropulsioncntralnc
unc tendanccà la flcxion dorsalc
et unc fètmêturcdu thorax
... I'aMuction
èntralncunc inclinaison
latéralcdorsalc
du côté opposé,
unc ouvcrturcdc I'hémi-thorax
du côtéoir sc fait lc mouvcment
108
I
109
la ceinture scapulaire t";;tffi" scapuraire
.1,_:\ en #:.:,-
lesomoplates
,-\ rÂ-.t,r1.
\X-t{=)'(-/ù\ lesclavicules
lX-
(_=---,
--,--+-<-V
-?;-\_/ en.avant,
vr. svo,,,
ceinture scapulaire.
vue d'en haut.
sur la cagethoracique.
la claaicule
clavicula
C'e-stun os cour! cylindrique,
tendu cornme un arc_boutanl
enhe le sternumet l,omoplate.
De dessus,on voit qu'elle a
une forme de "S" italique
(mæubrium),
oir se houve une surface articulaire
Inversement conformée.
). (
... d'avancée
-'l/-\
- ' t l 1 \
, . / i Y
/a.:^.
<,.'
ve re.quvtt , -
/ t \' \_
{ *yi"rfl,
OeUX laces (antérieure, postérieurc).
trois angles,trois bords.
lÈ7t1 ,
),//t,
7i /
/
>â1 I
'-------?'
rl
|
n --t'
/ /t/ /,
/
/
angle inférieur
---'....---l
\\
\\
f-osse
sous-épi""Lg.
-.--
foeaa infraàpinata.
tt2
lctail sur I'epine : Vers I'extérieur, son bord postérieurs'élargi!
icsl une lame et forme une saillie aplatie, perpendiculaire au plan de l'épine :
geDgulalre c'estI'acromion,
pn naît à peu près dont la face postérieure se palpe facilement sous la peau.
rrpcndiculairement Sa face antérieure surplombe la glène,
r plan de I'omoplate. son bord antérieur présenterme surface articulaire ovalaire
qui correspond à I'exhémité exteme de la clavicule.
-i"sv
,,\n -----__
Le bord postérieur
de l'épine est épais,
en deux versants,
\_rs\_
\--Ê-==\.r-
à sa partie inféricure,
on trouve un renflement :
le tubercule trapézien.
Z>J
-/-
\ .'>=:-
\
-t--
\"\'7
S
(.
-4t
- - \ -__
__-,,
'".... ,I
.\ - / l
',.
ll3
Ies mouqJements
de la ceinture
scapulaire
sur le thorax
Grâce à l'addition
des mobilités sterno-claviculaire
et acromio-claviculaire,
I'omoplate peut se déplacer
dans de nombreusesdirections :
Le mouvementd'élévation
I'entralne légèrementen basculeen avant,
comme si I'omoplate allait passerà califourchon sur l'épaule.
la plaque sur le thorax
Dans le mouvementd'adduction, )
I'omoplate se rapproche
de la colonne vertébrale
(serrer les épaules).
t r'z--\
-.1_ \
Èrcople :
ll5
C'est I'os du bras :
l'humêrus Un os long qu'on décrit en trois parties : les deux extérnités, le corps.
numeru9 L'exhémité suffrieure présente trois éléments :
humérus
vu de dos
face postériewe
effiF
EilIil ilE
inférieure
Vue de face,
ù
clle apparalt
orientéc
a dedans,
?/i)):\
at Inut. i/ ;", l'orioplate,c'est
Vue
ii; la glène ou cavité glénolde,
cavitae 4lenoiàalie
de dessus, //' d" forme ovai., )
' un peu
l(
elle apparaît /.// ur Pgu échancréesn avant,
gvttdlutl
.\r
\
t17
--
s
jusqu'au trochiter et au hochin.
C'est le ligament le plus puissant
a\ pourtour de Ia tête hriménle. de I'articulation.
Ellc forme I En avant,
dc nombreuxreplis, I I
surtout I / lesllgaments gléno-huméraux
danssa partieinférieure, ligamenta 4lenohumeralia, \ )
qui vont du bord de la glène au col anatomique
permettant en trois faisceaux : supérieur, moyen, inferiéur.
une amplitude
de mouvements \ entre ces ligaments
en antépulsion
existent des zones faibles.
'
\
ou en abduction
En résumé, le plan capsuloJigamentaire
de l'épaule n'est pas puissant.
L'épaule scapulo-humérale
est surtout stabilisee
par les musclesles plus profonds
qui forment autour d,elle
un chapeau de "ligaments actifs",
appelé "la coiffe des rotateurs',
(voir p. t26fiZï\.
la position
qui permet
le maximum
de détente
ligamentaire
(position de repos
articulaire) est
celle oir le bras
Sur I'omoplate, est en légère
tendu depuis I'acromion antépulsion
jusqu'à la coracoïde, abduction
se trouve le ligament coraco-acromial. rotation
liqamentum coracoacromiale interne
Celui-ci protège le tendon du susépineux.
Mais, lorsque I'humérus est trop asiensionné,
ce ligament peut frotter
contre le tendon du sus-épineux,
st devenir, paradoxalemen!
caused'usure de ce dernier.
n8
Ils sont présentésici en deux groupes
lesmusclesde l'éPaule - ceux qui mobilisent l'omoplate
et la clavicule sur le thorax :
s'attachent c'est l'épaule
"scapulo-(cléido)-thoracique"
surde nombreuxos (r'ls sonf écits en italique)
- ceux qui mobilisent
os du crâne :
,"JQ.j I'humérus sur I'omoplate :
c'est l'épaule "scapulo-humérale"
(ils sont écrits en lethes droites).
aapeze,
stemo-cléido-occipito-mastoidien .
vertèbres cervicales :
trapèze, angulaire, rhomboîde. clavicule :
sous-clavier,
Omoplate : tafize,
stemo-cléido-
grand dentelé, occipito-mastoîdien
petit pectonl, grand pectoral,
rhomboîde, deltoïde.
angulaire,
sous-scapulaire, vertèbres dorsales :
sus-épineux, tapèze.
sous-épineux, rhomboide,
petit rond, grand donal.
grand rond,
grand dorsal, côtes :
biceps brachial, \
coraco-brachial, grand dentelelé,
long triceps. petit pectoral
il
sous-clavier
grand dorsal,
grand pectoral.
lumérus:
grand dorsal
rt9
les musclesde l'qaule scapulo.thoraciqtæ
le granddenæle
aerratus anterior
,:),
C'est une large nappe musculaire
qui s'étale sur le côté
de la cage thoracique,
(sous le bras).
çl
(t *
inn : nerf du grand dcntelé (CS!C7)
I On Ic mct en évidence
pa( un mouvement
de poussécantéricuredu bras.
avoc
gtand dentelé
sans
grand dentclé
Lc grand dentelé
cst séparé dc la cagc thoracique
et du sous-scapulaire
par dcs planr cellulo-grrisseur.
Ccux-cisontindispensablcs
au bon gliss€ment
dc I'omoplato
sur lc thorax
et sont considérés
commcfaisantpartic
du complcxcarticulairc
dc l'épulc.
t2l
--f
lesmuscles
del'épaulescapulothoracique
(suite)
le sous-clauier
eubclavius
Ce muscle va
de la face inferieure
de la clavicule
(partie moyenne)
jusqu'à
la face supérieure
de la première côte
et du premier
cartilage costal.
K
k,
Son action :
il abaisseIa clavicule. )
I
(ù'
le petit pectoral Il est en fait comme un ligamcnt actif
de I'articulation sterno-claviculaire.
pectoralia minor
Ce musclenaît des côtesno 3,4,5. inn. : nerf du sous-clavier (C5lC6)
Il se dirige vers le haut et se termine
sur I'apophyse coracoîde (partiehorizontale).
Son action :
- si les côtes sont le point fixe,
il attire l'apophyse coracoide en avant,
en dedanset en bas,
comme s'il voulait faire basculerl,omoplate
par dessusle thorax ;
il tend à faire décoller
i)D) )/
) I'angle inférieur de I'omoplate,
- si le point fixe est I'omoplate,
-
-,1
I il élève les côtes:
/ c'est un inspirateuraccessoire.
inn. : nerf du petit pectoral le særno-
rc7n1\
cléido-
occipito.
md,stoïdien
3A Ce muscle est abordé
âvec cGlD(du cou (voir p. 88)
./
- / ll\\
Nous rappcllerons ici son action,
,4 \ si le point fixe est le crâne :
il est alors éIévateur
\ . I) \
I de la partie inteme de Ia clavicule
t l et du stemuû: c'est un inspiratcur.
r22
Éi
l'angulaire
'$'
Ievator 6câpula
Ce muscle naît
sur l'angle supérieur de l'omoplate.
Il se termine
srn les apophysostransverses
des quatre premières
Son action :
- si le point fixe
vertèbres cewicales. est la colonne cervicale,
il éIève l'omoplate
et l'entraîne
en sonnette inteme
Si le point fixe
est I'omoplate
(voir p. 8l).
N\
\.
/ it(
,ft
' t \
le rhomboide
rhomboideus
C'est un muscle aPlati,
sinÉ entre le rachis
a I'omoplate.
Sæ action :
r23
les musc\es
de,L'épaule acique( suiæ)
scapul,uthor
Ig tfAPèZg est un muscleformantune largenappe
qui recouvre les muscles postérieurs du cou
trapeziue et de la région ente les omoplates.
Il naît de la base&l'occiput,
puis des apophysesépineuses
des verfèhrescervicalesef dorsalesjusqu'àTl0.
Il sc tcrmine en trois parties, formant trois faisceaux :
- le faisceau supérieur se termine
sur le bord postérieur de la clavicule
(l/3 externe)et sur I'acromion.
Ses fibres sont obliques en haut et en dedans.
(^ Sonactioa:
si la colonnç
eervico-dorsale
est point fxe, t
I'ensemble des fibres
a une action d'adduction
attirant I'omoplate
vers la ligne médiane du dos :
(serrer les épaules). i
\:/
Deux faisceaux y ajoutent une action propre :
Le trapèze supérieur est souvent "sur-sollicité' dans les travaux utilisant le membre supérieur en suspension
(travail sur clavier par exemple).
Lc trapèzc moyen, (adducteur) travaille en syncrgie avec le grand dentelé (abducteur). Ces deux muscles sÉabi/renf
ttas I'omoplate pat leur action opposée pur toute aetion en force du membre supériew (voir p. 121).
t24
musculaires
b.sactions danslesmouvements
deI'omoplaæ
élévation
1l
t4
lt
adduction
traSze (l)
rhombolde(2)
sonnette externe
sonnctto intcrne
rhomboldc (l)
angulaire (2)
t25
Iesmusclesprofond
eubacapularie
Ce muscle naît
7
sur la face profonde
(antérieure)
de l'omoplate
(ici I'omoplate
est vue par en avant)
ses fibres convergent
vers I'angle externe
de l'omoplate
oir se forme un tendon
qui se termine Son action :
à la partie hautede I'humérus
sur le trochtn. c'est le principal
rotateur
inteme
du bns.
du sous-scapulaire(C5lC6)
le sus-épineux
euPrâePinatuç
-\ Ce muscle naît dans la fosse sus-épineuse,
(face postérieurede I'omoplate).
Il donne un tendon qui passesousla voûte formée
par I'acromion, l'apophyse coracoide
et le ligament qui les réunit.
Il se termine sur le focfiifer au pôIe supéieur.
La partie terminale du tendon
du sous-épineuxest recouverte
par une importante bourse séreuse,
Celle-ci le séparede
la face inférièure de I'acromion
et du deltoide.
Cet ensemble est considéré
comme un élément articulairc
*\**'^14)
4
complétant Ia scapulo-humérale.
En cas de pathologies,
(d'adhérences,en particulier),
les mouvementsde la
scapulo-huméralesont limites.
----
ici, I'omoplate \
est we de dos
et de dessus.
sus-scapulair€
(c4lc6)
-\i
/
(V
Son action :
il fait
la rctation I
Ie petit rond \ exteme
-\ de I'humérus.
iereo minor \\ )
Ce muscle naît de la fosse sous-épineuse, inn. : nerf circonflexe
r iong du bord externede I'omoplate. (c5-c6)
Il se termine
sur le trocfuter,
en arrière du \
sous-éoineux. \
\\)
)
I
Les profonds
muscLes deL'épaule (suite)
scapulohumérale
Ces quatre musclesprofonds
| . f f I
Jd colIIe des rotatÊurs
sontapperés
Leurs tendons adhérent à la capsule.
Outre leur action qui mobilise I'humérus,ils ont un rôle important
de "ligaments actifs" de I'articulation.
le sous-scapulaire
empêche
les glissements
sus-épineux de Ia tête humérale
vers arrière
et les glissements
vers I'avant
et vers I'anière.
r28
alc
del'epaulescapuluhumer
lcsmusclcs
le coraco-brachial
corâco brachialie
Ce muscle nalt
sur I'apoplryse coracoide Son action :
et se termine
sur la face inteme il fait I'antépulsion
de l'âurnérus et l'adduction
(à la partie moyenne). du bras.
/ ^'.
f \(1.=;\
--'---'' )
le long triceps
\ù
Cc musclc est abordé
ro chapitrc du coude
(voir triceps brachial, page 148). \_,,
129
Iesmuscles
deI'épaule ( suiæ)
scapulohumérale
l
le grand pectoral
pectoralie najor
Ce muscle s'attache
srx la clavicule
(aux deux tiers internes
du bord antérieur), 7..
4
le long du sternum,
sur les six premiers
caftilages æstaux,
etla septième côte.
\:
Ce muscle nalt des vertèbres
D7 à L5 (apophysesépineuses),
dela crête sacrée,
dela crête iliaque,
\.1
't(
et des guate demières côtes
(faceexteme). Il formc
une nappe dont les fibres
s€ regroupentvers l'épaule,
réalisant une torsion
avant de se rermincr
6//\
, / /
par un tcndon aplati
dans la coulisse bicipitale.
Son action :
- si l'épaule
4 (
/ \
est le point mobile
(les auhes insertions , , 1
étant fixes), il fait
la rotation inteme,
{ t
1'adduction \=- /
Irr
IN
\ '\
et la réfropulsion
du bns. \ t
- si I'humérus est le point fixe, voir son action page 83.
./
tz
l r l
LegrûnL ronL
tereo major
Ce muscle nalt
zur le bord externe
Son action de l'omoplate
sur le bras (partie inférieure).
Il se dirige en haut, eir dehors,
quecelle
or;:lfm; et se termine,
mais beaucoup moins puissante. comme le grand dorsal,
ncrf du grand rond (C6/C7). sur la couliçse bicipitale.
le.smuscles ( suite)
deL'épaulescaputuhumérale
le àehotde
deltoideuo
\ \ '
Ce rnusclesuperficiel forme le galbe --- le faisceauantérieur
\
de l'épaule. Il est en trois faisceaux: y--
\\ -\\ s'attache sur la c/avicuiq
s'attachesur
\\\.-<-r
le faisceaumoyen
s'attache sru le bord externe
de l'acromion,
lc faisceaupostérieur
s'attachesur l'éprne
de I'omoplate
(sur la partie
inférieurc
n
du bord postérieur).
r
pow se terminer
sur la face externe de I'huménts.
son action :
I I '
t \
I
Le faisceau moyen fait I
I'abduction du bns.
\
132
les actionsmæsculaires
surl' épaule scapulo-humérale
lors des mouvements
at onæpulsion:
- deltoide antérieur(l)
- grand pectoral (2)
- coraco-brachial(3)
(accessoircment biceps-brachial
ct sous-scapulaire).
\ (j,
\ /
, \ , /
-/
,
/\
\,rr
\ - 7
- deltordepostérieur
(l)
/ - granddorsal(2)
= grandrond(3)
/-
133
musculair
lesa.ctions es
scapuluhumér
surI'épaule ale
lmsdesmouuements (suiæ)
en obductton:
- deltoide(l)
- susépineux(2)
(accessoircmentsous-épineux
et long biceps).
)
/'l
l
I
I
\i,; b
Xçi )'t,i I
{
3
\ / i
enrctortonsf'tÊme:
- sous-épinzux
(l)
1 l - petit rond (2)
t /
- deltoide postérieur (3)
À ti
( ;
\(
\
I
\ Ï
enaÀ.ductian
- grand dorsal (l)
- grand pectoral (2)
- gand rond (3)
(acccssoirement petit rond,
court biceps, long triceps,
coraco-brachial).
en rotatiorL intcrne :
- sous-scapulaire(l)
- grand dorsal (2) musclespassant
- grand pectoral (3) en arrièredu tronc
- grand rond, deltoide antériew.
oûsales passant
c! avant du tronc
135
r
I
t37
I
morphologiedu coudeet de l'avantbras :
repèresq.,isf
bleset palpables / .'-
-r'
deface:
volume du biceps
--- -t/
- ------'
plis de flexion
du poignet
dc dos:
,I\*
\ \ de das,
K,. \1
N
coudcflcclû:
(
épicondyle
masse
-J des muscles
extenseurs
du poignet
et des doigts
',Y
2
\-\
tête et styloidc
cubitale
les mouvementsde flexion extensiondu cou.de
On appellellexion
un mouvement La flexion active
est un pcu limitée
qui permet de raPProcher par la rencontre
les faces antérieures des masses
du bras et de I'avant-bras' des muscles fléchisseurs.
Dans la flexion passive
ces muscles
se laissent écraser:
il y a donc
un peu plus d'amPlitude.
1
Le retour de la flexion
à la position anatomique
est appelé
extension
du coude.
\
\
Cepcndant,
il faut notcr
qu'il n'existe Pas
de pssibilité
d'extension en atrière
de la position
anetomique.
En fin d'extension,
lcs dcux os arrivent
dans le prolongcment
I'un de I'autre.
Ccci à causc d'un blocage,
dt à la fonne osseuse
du coudc (voir P. 144).
Certaines personnes
pcuvent toutefois
allcr un peu audelà :
arrivé cn extension comPlète,
lc coudc forme alors un angle
ouvcrt cn arrière,
c'cst le recurvatum du coudc.
139
I I
I
squeletæ
dewosformentle : cesontle rc'ldius
dcl'avanvbras etlc cubitus
ce sont deux os longs,
râdiuo ulna
comportant hois parties : Ie corps, les deux extémités.
Triangulaires à la coupe, ils ont chacun trois faces, trois bords.
Le radlus a un volume grêle en haut,
phrs massif en bas.
Son extrémité supérieure
est en deux parties : la tête - caput radii,
recouverto de cartilage,
et le col - collum raàii.
i) Le cubitus
a un volume
;(D , ù6 = ' t q)
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I
a.)
v,
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142
17
la capsuledu cou.de
Trois os : humérus,cubitus, radius
sont réunis dans une même capsule,
Elle est ftlcfte
- sur I'humérus, elle s'attache au pourtour en arrière,
d
des cavités coronoidienne et olécranienne permettant uno
Elle est tenduc grande amplitude
et rejoint l'épitrochlée et l'épicondyle
en avant des mouvements
qu'elle n'englobe pas.
- Sur le radius, elle s'attache et surtout de flexion.
Iaténlement.
au pourtour du col.
(,{ - Sur le cubitus. elle s'attache
au pourtour
des cavités sigmoides.
I
Ces ligaments pul'ssants empêchent toùt mouvement laténl du coude,
r43
I
lesosdu coul,e
etla flexionextnnsion
læs surfacesde la partie bassede I'humérus
s'articulent avec I'ensomble cubihrs-radius.
Cct onssmble fonctionnel
p€rmet des mouvemenJs
rmiquement en plan sagittal. - En flexion, la forme des os,
concavevers I'avant, permot
de loger les massesmusculaires.
La tête radialo
se loge
N
d"ns la fossette
sus-condylienne.
M
Le bec coronoidien
se loge
dans la fossette
coronoidienne
L'axe
de la trochlCchuméralc
cst oôIlgueen lraut
- En extension, et en dehon
(la jouc interne
le bec de I'olécrane descendplus bas
tl! se loge que I'exteme).
dans la fossette C'est pourquoi
olécranienne. le coude,en oxtension,
formeun angleouverten dehors:
le cubitur-velgus ,
plus ou moinsmarqué.
144
les musclesde la flexion extensiondu cou"de
s'attachent sur de nombreuxos
Ils sont présentés
ici, cn deux groupes.
en carlctères grlr : lcs musclesprinclprur
en caractèresfins : les musclcsaccessoircs
(qui serontpour la plupart
étudiésavec la régionpoigncUmain)
muscles
dclnflrlcnn
omoplrte: bicepr brrchlal
crbltrr :
ciccpr brechial
rnconé
er dc h main :
crtqrseurcommundes doi4
crtcnscurproprcdu 5o doigl
cubitrl postéricur
145
t
-/'.'r',Ê
deIa flexiondu coude
bs musclcs
t '/ /( ', ,\
/' ,?-)Y
le brachial anténeur
brachialiç
Sa contraction
est visible en avant du bras,
sous Ie biceps,
lors d'une flexion du coudc,
I'avant-brasétanten pronation,
(C5/C6),
inn. : nerf musculo-cutané
le long supinateur
b r a c h io - ra d ia Iie appelé
aussihuméro-stylo-radial
Ce muscle nalt
sur le bord sxterne
de l'âumérus.
(au niveau du tiers inferietr).
Il longe I'avant-bras
et se tenmn€
swl'apophyse styloide
du radius.
bicepebrachii
Dans sa partie haute,
ce muscle a deux origines,
donnant deux "chefs" musculaires.
le long biceps
caput longum Le court biceps
nalt au-dessus caput brcvia
de la glène de I'omoplate, naît par rur tendon
par un tendon
qui traversc d'abord la capsule,
sw I' apophysecotacoîde
puis se coude, de t'amiplate \
-
pâsse entre le trochiter et le trochin, (sur I'extrémité, partie exteme).
et dans la coulisse bicioitale. Puis il forme un corps chamu
qui rejoint celui du long biceps.
J
De ce tendon naissent des fibres chamues
qui rencontrent celles du court biceps. -)
L'cnsemble du muscle
descendle long du bras,
puis forme un tendon unique.
=-_1
Celui-ci passeen avaût
de I'articulation du coude,
puis se termine
sur le fiaut du radius.
sur uns zone appelée
tubérosité bicipitale.
au niveaude I'épaule,
I'action
action du biceps brachial : desdeuxchefs
est différente
au niveau du coude, (voir p. 129).
il fait la flexion
etla supination du coude.
Sa contraction apparaît bien,
en avant du bras,
lors d'unc flexion du coude,
I'avant-bras étânt en supination.
A
', / \A
I
/ \
/ \
t
l (
147
lesmæscles
del'extension
du coudc
Comme son nom l'indique,
lc tricepsbrachial
tricepa brachii z;u ce muscle est formé
de trois chefs :
le long triceps
-V
t,i/[ caput lon1um,
bi-articulaire
nalt d'un tendon
àla partie inféieure
de la glène de l'omoplate.
Le vaste externe
caput lateralc
naît sur la face postérieure
de l'humérus
le long du bord exteme,
dans la moitié supérizure.
Son action :
l'ensernbledu muscle
fait l' extension du coude.
l'a;nconé
ânooneu' Le long triceps,
pâr son attachc
Ce petit muscle nalt sur I'omoplatc,
sur l'lruménrs participe à I'adduction
(face postérieure et à la rétropulsion du bras
de l'épicondyle),
et se termine
sur la face postériewe
du cubitus
(qrart supérieur).
f(':
/i\/
^ inn. : nerf radial (C7lC8).
l ' {
Son action :
I1 est exfenseur
du coude.
il est un peu abducteur ;
,/.k
,' \\l
il agit sur lc cubitus
lors des mouvements
de pronation.
inn ; 1sçf radial (C7lC8).
148
t
La prono'supination*t un mouvemenr
qui a lieuà la foisdansl,arriculation
du coude et enke les deux os de i'avant_bras /
--];--
Il est observéici
à partir d'une position
coude fléchi.
Le mouvement
de pronation
le mouvement
amènela paume de main
de supination
à regarderen bas,
amène la paume de main
Ie pouce en dedans
à regarder en hau!
le pouce en dehors.
=a
Ces mouvements peuvent être confondus avec ceux de l,éoa.ule
:
I-a supination
avec la rotation
exterRe
de ltépaule.
\ I-a pronation
\ avec tra rotation
: interne de l'épaule.
C'est pourquoi
on ,les étudie
coude fléchi.
149
lecoudeetlcsdeuxosdel'avantbas dansla
Afin de rendre possible les mouvements de pronation et supination,
il existe trn jeu de surfacesarticulaires et de ligameirts
en haut et en bas de I'avant-bras.
En haut,
se trouve rme surface La face profonde
sur le cubitus, située sur la face exûerne de ce ligament
) de I'apophyse coronoïde. C'est la est tapissée
t( petite cavité sigmofde du cubitus de cartilage.
inciaura radialie
surface concave L'ensemble
d'avant en arrièro. forme
un ann€au
dans lequel
,(, se loge
le pourtour
Elle est complétéepar de la tête
le llgament annulalre, du radius.
' liqâmentum anulare raàii
qui s'attache sur ses bords I
antérieur
et postérieur.
T I
L'anneau est renforcé
à sa base
Ce dispositif i t par le llgament carré
permet à la tête du radius qui va de
de toumer la petite
sur cavité sigmoide
elle-mêrne, du cubitus au col du radius.
150
pTonùsupinanon
: surfacesarticulaireset morensd'union
en bas, on trouve des surfacessur les deux os de I'avant-bras.
Sur le radius.
dans la bifurcation du bord interne
se rouve
la cavité sigmolde du radius
inciçura ulnarie,
t'
qui correspondà une surface
située sur la partie interne
de la tête cubitale.
L'ensemble forme
une articulation de fype
cylindre creux/cylindreplein, - aufre mode
qui permet des rotations de la basedu radius de liaison mobile :
autour de la tête cubitale. le ligament triangulaire
discus articularie.
Celui-ci va de la styloïde cubitale
au bord inférieur
de la petite cavité sigmoide
du cubitus.
Ses bords antérieur
et postérieursont épais :
il est de ce fait
concavesur ses deux faces.
qui sont recouvertesde cartilage.
Il est à la fois
une surface articulaire
(avec la face inférieure
de la tête cubitale et, par ailleurs,
avec le poignet)
et un moyen d'union.
Il balaie la surfacecubitale
"en essuie-glace,,
lors des mouvementsde prono-supinàtion.
En pronation, le faisceau postérieur se tend,
en supination, c'est le faisceau antérieur qui se tend.
l5l
Y
l - I
La prono-suptn4,fion : Iorrneosseuse
et mour)ements
Dans la pronation, le radius se déplace en faisant un mouvcment conique autour du cubitus.
Son cxtrémité supérieure pivote sur elle-même, mais avec un certain jeu, ceci étant possible grâce à la relative souplesse
du ligamcnt annulaire.
Son cxtrémité inférieurc glisse en âvant et en dedans autour de la tête du cubitus.
Pour le cubitus,deuxpossibilitésexistent:
- soit il se déplace en même temps - soit il reste fixe
qtrc Ie ndius, I'axe du mouvement passealors
cn arrière et en dchorsr : par le 5e doigt.
I'axc du mouvcment passe alors
par lc hoisième doigt.
* mouvsmonteffectué
par le muscleanconé.
Lc croiscment
6t rendu
possiblc
par
la forme courbe
dcs dcux os :
ils sort
tous les deux
concSYes Lors de Ia pronation,
cn avanl ces concaviEs se font face, On voit que
Pennettant sansces courbures
comme un "emboîtement" les deux os se cogneraient
en longuevr des deux os. I'un sur I'autre
sanspouvoir se croiser
humérus:
- rond pronateur,
- long supinateur.
le rond pronateur
Pronâtor tereç
Ce muscle nalt
radius : en deux faisceaux
- rond pronateur,
- carré pronateur, sur l'àurnérus (sw l?épitochlée)
- long supinateur. et sur le cubifus
(face antéieure de I'apophyse coronoîde).
Il se terrninesur la faceextemo
du radrus@aniemoyenne).
Sonaction:
le cané prona@ur
Pronâtor
quâdrâtu6
Ce muscle.
situé au quart inferieur
de I'avant-bras,
est effectivernent
de forme carrée.
Il va de la face antérieure
du cuhitus
à la faceantérieurê
du radius.
le long supinateur
Ce muscle est vu en détail
avec les fléchisseurs du coude
Son action : (page 146).
C'est un pronaùewdirect. Il est pronaùeur
à partir d'une position de supination :
inn. : ncrf interosseux antérieur il ramène I'avant-bras
(c8Æ1). en position intermédiaire
entre pronation et supination.
153
les musclesde la supination
s'attachent sur Quatre os :
,a'
,.
,/./
Y
omoplate :
- biceps brachial.
- biceps brachial,
- long supinateur,
- court supinateur.
le biceps
brachial t t
Ce muscle est vu en détail LeLongsuptnateur
avec les fléchisseurs du coude Ce muscle est vu en détail
(page 147). avec les fléchisszursdu coude (page 146).
Il est le plus puissant Il n'est supinateur qu'à partir
des muscles de la supination. d'une position de pronation :
Il agit en "deroulanf' il ramène alon l'avant-bras
la partie supérieure du radius. en position interrnédiaire
entre pronation et supination.
154
t .
le court suptncfieur
eupinator
Ce muscle est en deux plans,
profond (figuré à gauche),
et superficiel (figuré à droite),
qui naissent respectivement
de la paftie haute
et exteme du cubitus.,
et de |'épicondyle.
Son action :
par sa traction
il "deroule" le radius.
C'est un muscle supinateur.
inn. : nerf médian (C6lC7)
Le radius présente :N I
une "courbure" supinatricc
au sommet de laquelle s'insère N-
le tendon du bicepg
(et Ie courf supinatew). N\
Nr
155
le poignetetla main
Située à l'extrémité du membre supérieur,la main est
un "outil" ffès perfectionné.
157
morphologie du poignet et des doigts
w deface:
(face palmaire)
plis de flexion du poignet
correspondant
styloide radiale
éminence thénar à la région du carpe
(volume formé par
les muscles intrinsèques du pouce)
stylolde cubitale
plis dc flexion
inter-phalangiens
éminence hypothénar
\/i - (volume formé par
les muscles intrinsèques du 5c doigt;
/
plis de flexion
métacarpo-phalangicns
plis d'cxtension
du poignet
de dos: plis d'extension \ \'('/'
t, ,/
plis d'extension
inter-phalangiens at/ /
musclcs
\\ , 1\
/
/l
,l
région
7t..' ,/r' du carpe
,/
/ .r,
,,-..' l)/". ,/
--",/ région
,/
2/ i'r du métacarpe
phalanges
158
dispositif osseuxde la main
Un squelettede main, vu ici côté paume,monfre hois régions osseuses:
Chaque métacarpien
donne naissance
aux phalanges
oooa di1itorummanum
(deuxpourle pouce,
. trois pour les autres
i doigts) qui forment
le squelette
du rloigt.
159
les mouvements du poignet,
On sentccttetcnsion
Lors dc cc mouvctncnt, au dos dc la main
les doigtsont tcndanse si I'on fléchit lcs doigts
à s'étendrc.Pourquoi?
A causcdc la miseen tcnsion
destendonsdesmusclcs
cxtcnscursdes doigs.
On appelleextenslon
un mouvement
qui rapproche
lesfaces
postérieures
de lamain Lors dc ce mouvcment.
de l'avant bras. les doigts ont tendance
à se fléchir. Pourquoi ?
A caus€ dc la misc en tcnsion
d€s tcndons des muscles
fléchisseurs des doigts.
t / ,
On scnt cettc tension
en avantde Ia main.
si I'on étcnd
:, ,t\ :' les doigts.
160
On appelle abduction
ou inclinaison radiale
un mouvement
qui rapproche
les bords €xternes
de la main On appelleedductlon
et de I'avant-bras. ou incllnalson cubitale
un mouvement
qui rapproche
Ies bords internes
de la main
et de I'avant-bras.
- la flexion - I'extension
se combine se combine
avec I'adduction
avec I'abduction
///
/r5:-
t--=
{A:,
les mouaements
desdoigæ
ils sont détaillés
avec les articulations des doigts
(voir p. 169).
l6l
le carpe
C'est un ensemblepeu volumineux,
cârPue (environ trois centimètes de haut, cinq centimètres de large),
formé de deux rangéesd'os.
Le semi-lunaire Le pyramidal
oa lunatum og tilquetrum
os en forme de croissant. u otr" fotrne de tonc de pyramide
sa face supérieure s'articule couché ; sa face supérieures'articule
avec le radius etle ligament tiangulaire, avec le ligament tiangulaire,
sa face inférieure s'articule avec le gtand os. sa face inférieure s'articule
avec le grand os etl'os crochu.
Le scapholde Le pisiforme
oe scaphoideum:os coudé, oa pieiforme
sa face supérieure s'articule a une forme
avec le radius. de cerise,
sa face inférieure avec il est posé
le frapèze
en aYant
etla hapézoide.
du pyramidal,
ilyaune
articulation
Le trapèze entre les deux os.
oe trapazium
présente une crête
saillante sur sa face L'os crochu
os hamatum
présente
^/ sur sa face
,.it\\t Y (
\.- ---
antériewe
une saillie :
\l -./ I'apophyse
unciforme
hamulus oeei hamati
en bas, la rangée "métacarpienne" correspond
nosle
) /T3 (*1"d,
Le trapézolde os trapezoiàeum
a une forme
oa capitatum
le plus volumineux,
:'-r'"-
de tonc de pyramide, présente un tubercule
sur sa face antérieure. , \
sa face inférier:re correspond
a u ? -Ïï Sa face inférieure
correspond
au 3e métacarpien,
et par deux facettes,
aux métacarpiens
voisins.l
n
u
rI l
t62
Comme le montre le dessin :
les os du carpe s'articulent entre eux
par des facettes latérales.
Ce sont toutcs des surfaces revêtues de cartilage.
I r i - c
l,e,masflï caïprcn
I
I
à7r
vueantérieurell
est le volume constitué par les huit os.
En avant, il est concave de dedansen dehors,
formant la gouttlère carpienne.
os écartés Cette concavité est due à I'oricntation des os.
(voir p. 168 et p.284).
l
La gouttièrc carpiennc est limitéc par :
- le tubercule du scaphoide,
- la crête du trrpèze, à l'intéricur...
... lc plslforme,
I'apophyre unclformc
(à I'extéricur).
163
7
les surfaces
de l' articulation articu latio
-cârfeâ
râdt,o
rr,dio-ca,rpienne :
Le ligament triangulalre permet
de conserverI'intégritéde la glène \\
anti-brachiale
lors des mouvemcnts
Le condyle carpien
de prono-supination. est formé par les faces
En effet,on voit quesi le carpe supérieures du scaphoirde,
s'articulaitaveclss deux os -t\ du semi lunaire
de I'avant-bras,il se replierait \ et du pyramidal,
sur lui-mêmelors de la pronation, recouvedes de cartilage.
Le ligamenttriangulaire
est un élémentqui permetd'offrir
au carpeune surfacequasi-continue
avecle radius,et ceci,que l'avant-bras
soit en pronation ou en suPination.
On voit que, lors de ces mouvements,
il balaie la surface du cubitus
à la manière d'un essuic-glace (voir p. 142).
les surfaces
de l'articulation
médio-carpienne:
articulatio
medio-carpea L'intcrligne a une forme d'S italique
oir l'on distingue deux parties :
cn haul ce sont les faees inférieures - la partie interne,
du scaphoïde,du semi-lunaire, qui réunit une surface concave
du pyramidal, et une surface convexe.
en bas, c€ sont - la partie externe,
les faces supérieures forméc
de deux surfaces planes
du trapèze, du trapezoïde,
en haut comme en bas.
du grand os et de I'os crochu.
t&
I t, .
Lesmoyens d'union
Les capsules :
il-y a-une capsulepour I'articulation radio_carpienne,
elle s'attiacheau pourtour des surfaces articulaires.
Elle est hès lâche d'avant en arrière,
et plus tendue latéralement.
Elle est doublê d'une synoviale.
Au niveau de la médio-carpienne,
il y a une capsule par articulation.
Les capsulessont plus ou moins unies ente elles
et les synovialescomrnuniquent(non illushé).
Les ligaments
sur la radio-carpienne
existent de nombreux petits hgâments
qui peuvent être classésén trois groupes
- desligaments antérleurs.
qui vont du bord antérieur
de la base du radius
aux os du carpe,
anæneuro
- desligaments latérrur
qui vont
des styloïdes radiale et cubitale aux os du carpe,
Sur la mflio-carpienne,
des ligaments vont d'un os à l,os voisin.
Ils sont renforcés pax certains faisceaux
postérieure ligame,ntairesde la radio-caçienne.
165
l'articulation du poignet: les mouvernents
Les mouvements du poignet font intervenir les deux rangées articulaircs.
L'extension
est plus marquée
dans la médio-carpienne:
elle est limitée
dans la radio-carpienne
La flexion par le bord postérieur
est plus marquée de la base
dans du radius.
la radio-carpienne.
166
lc métacarpeet l.esphalanges
metacarpue - ooaâ àiqitorum manue
Ce sont cinq colonnesosseuses,composées
chacuned'un métacarpienet de phalanges:
derx pour le pouce, hois pour les autres doigts.
Malgré leur taille, tous ces petits os -'((
sont des os longs
en trois parties :
Labaæ, basie
r
(cn haut)
I
la colonne du pouce est étudiéepage lg3.
La tête - caput
(en bas)
le métacarpien
06 metâcârPâle
Dc plus, on voit
$te
quc la courbe
du canalcarpien
fait quc l'axc
des quatrièmc
et cinquième articulations
est oblique par rapport | .
au plan dc la main. I
Cc creusemcnt
est complété
par lc mouvement
d'opposition
du premier
métacarpien
(voir p. 183).
168
l' atticulation métacarpo-phalangienne (exemple
surlefroisième
doigr)
articulatio metacarpo phalanqae /
l: forme ossçuse
p€rmet
des mouvements
---------
l-r
& flexion, extension I'cxtension
La capsule est lâche
que I'cxtcnsion active
en avaût et en arrière,
En flcxion, au contrairc,
{ lcs métacarpo-phalangicnncs
sont stabilisées,
cc qui faciliæ Ia prisc dc forcc.
Lcs ligamcnts latéraux cnvoicnt unc cxpansion en évcntail vcrs la plaquc palmairc.
169
l.es articul ati ons inte rph al angienne s (exemple,
surledeuxiàne
doigr)
articulationee interphalanqeaemanuo
Enhe la première
et la deuxième
phalange, la flexion est possible,
Entre la deuxième
et la troisième
phalange, la flexion est possible,
r70
les musclesdu poignetet de la main
s'attacltent sur d"e,nombreux os
En caractèresdroits :
les musclcs agissant sur le poignct.
En caractères italiques :
Ies murcles agissant sur les doigts,
et, indircctemenl sur Ie poignet.
Humérus :
petit palmaire,
grand palmaire,
cubital antérieur,
fléchisseur conmun superfrcieldes doigts,
premier ot deuxième radial,
extenseut conmtm des doigts,
extenseurpopre du cinquièma doigt,
cubital postérieur.
Radlus:
fléchisseurcoutmunsuperfrcieldesdoig&,
long fl&hissew propredu pouce,
Iong abductewdu puce.
Cubltus :
fléchisseur contmun
profond des doigE,
fléchisseut conmw superfrciel des doigts, Carpe
bng fléchisseurpropre du pouce, et métacarpe: Phelanges :
cubital antérieur,
long abducteur du pouce, petit palmaire, fléchisseurs con muns profond
long extenseurdu puce, grand palmaire, et suprficiel des doigts,
court extensaurdu pouce, cubital antérieur, bng fléchissew prcpre du pouce,
extenseurprory de I'index, prernier long et cowt extenselJrdu pr:.uce,
cubital postérieur. et deuxiàne radial, extenseut cofirmun des doigE,
cubital postérieur, exfonscursprcprcs du deuxième
long aMucteur et du cinquième doigl.
du pouce.
Il existe, de plus, des muscles
qui ne s'attachent que sur les os de la main :
les muscles infinsèques de la maln.
Ceux qui agissent sur le pouce forment la masseexterne de la paume : l'éminence thénar.
Ceux qui agissent sur le cinquième doigt forment la masseinteme qui borde la paume :
I'éminence hypothénar.
ll y a égalementdes muscles intrinsèques situés ente les métacarpiens :
læ rnferosserN et les lombriæux.
l7l
lesmuscles du poignet
flcchisserrs
le cubital anterieur
flexor cârpiulnârie
Ce muscle nalt sur l'épifrochlée,
srtt I'olécnne (faccintcme),
sur le bord pstérieur du cubitus
(versant intemc).
172
le petit palmaire
\ palmarialonqua
\\ Ce musclegrêle
\ \\ naît sur l'épitrochlée.
Il forme un tendon
qui se termine, en s'étalant,
sur le lgament annulaire
antériew du carpe,
et l' aponévrose palmaire suprfrcielle.
Son action :
iI fléchit le poignet,
il participe faiblement
àla flexion du coude.
Il n'a aucuneaction
d'inclinaison latérale du poignet
car il passepar I'axe
sagittal du carpe.
le grand palmaire
flexor carpiradialio
Ce muscle nalt sur l'épitochlée.
Il longe I'avant-bras,
puis forme un tendon
qui passedans le tunnel carpien
et se termine sur la base
du deuxième métacarpien.
Son action :
il fléchit Ie poigne\
agissant sur les articulations
radio-carpiennes et médio-carpiennes.
t73
I
i
du poignet
I,esmusclnsexænseilrs
les radia,ux
Ces deux muscles longent l'avant-bras
en dehors du radius.
Ils passentau niveau du poignet
le deuxièmeradial
dans une gaine fibreuse, extengor cârpi
et se terminent radialiabrevie
sur la face dorsalede la main.
Ce muscle va de l'épicondyle
à la base du troisième métacarpien
(face postérieure).
le premierradial
exteneor carpi
radialis lonquo il fait l' extension du poignet.
Il participe ù la flexion du coude.
Ce muscle va
du bord exteme inn. : nerf radial (C6lC8).
de l'humérus
(partio inférieure),
àla base
du second métacarpien
(face postérieure).
r74
le cubital posthieur
extenoor carpi ulnario
Ce muscle va de l'épicondyle
et du bord postérieur du cubitus
àlabase du cinquième métacarpien
(face donale).
Son action :
/// t/ t' \
/1/1/
/\
ll
' \ \\
,M/t
/t/ -// 1
175
--!
lesmusclcsflcchi.rseilrs
exuinsè4ucs
desdoigts
Ce sont deux musclesdont les corps musculairessont disposésl'un sur I'autre
à la partie antérieure de l'avant-bras,
et dont les tendons se terminent sur les phalanges.
le flechisseurcommunprofond desdoigts
f lexor diqit orumprofu ndue
Ce muscle nalt
sur la face antériewe
du cubitus,
débordant stn le ligament il fléchit Ia toisième phalange
rnterosseux. sur la seconde.
et participe àla flexion
Il forme quahe tendons des deux audes phalanges.
qui passent
dans le tunnel carpien,
puis se dirigent
vcrs les quate derniers doigts,
otr chacun se ûermine
sur la base
de Ia toisième phalæge.
Chaque ûendon,
arrivé au niveau
de la deuxième phaliange,
passe
dans l'échancrure
formée
par le dédoublemeirt
du tendon
du fléchisseur coûlmun superficiel
(voir page suivante).
176
r
(-
----J----Y------Y>
-=:
vue de la colonne d'un doigt, en coupe,
montrant lcs tendons des muscles fléchisseurs.
fléchisseurcommun superficiel
r77
les muscles extenseursextrinsèquesdes doigts
ce sont trois musclesqui se situent sur la face dorsalede I'avant-bras.
Leurs tendonsse terminent sur la face dorsalede la main.
178
l'extenseurProPre
de l'index
extençor inàicie
Ce muscle naît \
sru la face postériewedu cubifus,
au dessousdu long extenseur
du pouce,(voir p. 187).
Son tendon terminal
s'unit à celui de I'extenseur conmun
destiné à l'index.
Son action :
il renforce |'action
de I'extenseur conmun
au niveau de I'index.
Il particiPe à I' adduction
I'extenseurPro|re
du cinquième doigt
extenaor ài4iti minimi
Ce muscle nalt à la partie inferieure de I'humérus,
sur l'épicondyle.
Son tendon terminal
s'unit à celui de I'extenseurcommun
destiné au cinquième doigt'
Son action :
il renforce I'action
de l'extenseur coï)mw
au niveau du 5e doigl.
Il participe àl'abduction du 56 doigt.
inn. : nerf radial (C6lC8).
t79
les musclesintrinsèques des doigts
Les muscles intrinsèques
sont ceux qui s'attachent uniquement sur les os
du squelettede la main.
f o
Iestnterosseu,x interossei
Cc sont des petits musclesqui s'insèrent
sur les corps des métacarpiens,
et qui occupentl'espace
compris entre deux métacarPiens:
N
Lcur tendon principal N
cst cn dcux parties : -----
- ----a
- une partie sur la base de la première
phalange (sur le tubercule latéral),
180
Leur action :
les lombncarz'x
lumbricales
Ces quatre muscles naissent zur les fendons
du fléchisseur conmun profond des doigts,
et se terminent sur les fendons i
de l'extenseur conmun des doigts.
Leur action :
l8l
l'opposant lesmuscles
intnnsèqucs
du cinquième
doigt
du 5" doigt Ces trois muscles forment la masse musculaire
qui borde la partie inteme de la paume
oPPonêne de la main, appelée "éminence hypothénar".
di4iti
minimi
Ce muscle
nalt sur l'os crochu
(sur I'apophyse
unciforme),
sw le ligament
annulaire Son action :
antéieur du carpe,
et se termine il attire
sur le 5e le 5e métacarpien
métacarpien en avant
(face internc). et en dehon,
lui imprimant
une rotation externe.
Il participe
au creusement
de la paume.
inn.: ncrfcubital(C8Æ1).
le court flechisseur
du 5' doigc
l'adducteur
flexor diqiti minimibrevie du 5' doigt
Ce musclenalt sur l'os crochu, abductor ài4iti ninimi
(sur I'apophyseunciforme) Ce muscle nait sur le pisiforme,
et sur le ligament annulaire sur le ,Lgament annulaire
antérieur du carpe. antériew du carpe.
Il se termine sur la base Il a une terminaison
dela première phalæge commune avec le précédent.
de I'auriculaire
(sur lc tubercule interne). Son action : il écane
Son action :
Il fléchit la lère
I fléchit
phalæge
182
: I la colonnedu pouce
entreletrafèzeetle 7" métacarpien
l'articulation
, articulatio metacarpeapollicio
N
la face inférieure
du fapèze
est :
L'ensemble a donc
une disposition
"en selle"
la face supérieure
du ler métacarpien,
qui lui correspond,est :
C'est à ce niveau,
et grâceà
cette disposition
qu'a lieu I'opposltion,
/- -{
danslaquelle
le pouce décrit
un mouvement conique
qui lui permet
de s'orienter
face aux auhes doigts.
Ce mouvement
permet une grande
finesse dans la préhension.
183
-t
le pouce(suite)
la colonne du pouce
a une orientation particulière
par rapport
au reste de la main :
'*i#-$
- lc premicrmétacarpien
cst écartédu deuxième
' de 20o
- ct déplacécn
avantde 40o.
-r{- Y'-'
il va en dedanset en avant
I se rapprochant de l'axe
I delamain. ,r r,\
Les mouvements du prernier métacarpien
sont donc définis comme suit :
ii
t ,
I
- dansltextension,
le métacarpien va vers I'arrière I
et en dehors. I
184
- dans I'abduction
il va dehors et en avant,
185
lesmuscles
extnnsèques
du pouce
le long fléchisseur
propre
du pouce
flexor pollicielonque
Ce muscle naît sur le ndius.
Il descenden avant de I'avant-bras.
passesous le ligament annulaire
antérieur du carpe, il .fléchit la 2e phalange du pouce sur Ia
puis à I'avant des os du pouce, lere, enttaînant la flexion de la lère.
pour se terminer Il participe à la flexion
sur la base et à I'inclinaison radiale du poignet,
de la deuxième phalange.
inn. : nerf interosseux antérieur (C7lCg).
le long abducteur
du pouce
abductor pollicia longue
Ce muscle naît
sur les faces postériewes
du cubitus et du radlus
(et du ligament interosseux).
Il se termine
sur la base du premier métacarpien
(partie externe).
il participe
alil L la llexion
( du poignet
et à l' abduction
ou inclinaison
-_<--.....- radiale.
\-\
inn. : nerf radial (C7lC8).
186
le court extenseurdu pouce
exteneor polliciobrevie
Ce muscle naît
sous le long abducteur
et se termine
sur la face donale
de la première
phalange
du pouce.
il fait I'exfension
de Ia première phalange
sur le métacarpien
du pouce.
Il participe àl'abduction du pouce.
inn. : nerf radial (C7Æl).
Les tendons
des court et du long extenseur du pouce,
mis en tension par la contraction de ces muscles,
délimitent une zone ap'pelée
'la
tabatière anatomique"
(oir I'on plaçait cn d'autres temps, le tabac à priser).
r87
-!
Iesmusclns du poure
inuinsèquns
l'adducteur du pouce
adductor ,pollicie
Ce muscle est en deux faisceaux:
- un faisceauoblique
qui vient du trapézoîde
et du grand os,
- un faisceau transverse
qui vient des2e et 3e
métacarpien
et desarticulations
métacarpo-
phalmgiennes
correspondantes.
188
l'opposantdu pouce
opponenepollicie
Ce muscle va du trapèze(surla crête)
et du ligament annulaire antérieur du carpe,
àIa face antéiewe du premier métacarpien
(partie externe)
le premier métacarpien
en avant et en dedans.
il lui imprime
une forte
Il fait donc
le mouvement
qui p€rmet
d'amenerle pouce
face aux autes doigts
de la main
et d'exécuter
inn. : nerf médian(C6lC7).
les differentespréhensions.
Son action :
il attire Ie métacarpien
en avant,
et fléchit
la première phalange
sur le métacarpien.
i n n . : n e r f m é d i a n( C 8 Æ 1 ) .
189
r
lahancheetle genou
lAhAnche estl'articulation proximaledu membreinferieur,
reliant le femur au bassin.
On la situe souvent mal, car el|e se trouve au sein
d'importantesmassesmusculaires,donc peu repérable.
l9l
morphologiede lahanche et du genou
repèresvisibleset palpables
crête iliaque
épine iliaque
antéro-supérieure
a-
l\, triangle
de scarpa
1 coutufler
d.eprofil:
vaste exteme
{
I crête iliaque
/
épine iliaque
,iu .antéro-supérieure
I
1'
\ ,\'
I \ \
tubérosité \
antérieurc {
I du tibia.
t\
cul de sac
sus-rotulien
\[/
r\, ,\ \' )\
\"
biceps fémoral
\/
I
I
t\
dc dos:
masscdu
grand fessier
,l
\+
\A
l \
Nr
.,/F
<....
.-ri\
vlL - --/ -----
les mouuementsglobauxde lq
Compte tenu de sa forme articulaire (voir p. 201/202),
I'articulation de hanche peut effectuer des mouvements
dans de très nombreusesdirections.
Pour simplifier l'étude, ceux-ci sont décrits
dans les trois plans observésdans les pages8/10.
La flexion passivc
€st un p€u
plus amplc
quc la flexion activc
car lcs musclesfléchisseurs
se laisscntdétendre
et comprimcr.
L'amplitudedc la flcxion
cst d'autant plus grande
que le genou
cst en flexion.,.
/
(t
La flcxion dc la hanche
cntraînc souvcnt
unc rétrovcrsion du bassin.
t94
hanch,e
En dansc,
dans la'grandc arabcsque"
on y ajouæ unc rotation
cxtcrnc dc la hanchc...
- le mouvement qui
rapproche les faces ... ainsi qu'unc
postérieuresde la cuisse antéversion
et du tnonc et unc rotation
du bassin sur la
s'appelle l'extenslon, hanchc opposé€
pour donncr I'illusion
d'unc cxtcnsionplus grandc.
L'extension
est tnèslimit&,
en génâal,
souvent confondue L'amplitudc dc I'cxtcnsion
est d'autantplus grandc
eVou augmeirtée quc lc gcnou est tendu,
par une lordose
lombaire / Z
/.1 et d'autantplus limitéc
(voir p. 34). quc le genoucst fléchi.
Pourquoi?
A causcdc la misc cn tension
du musclcdroit antéricur
\r\ \) (voir p. 240).
:2,'
L'adductionsuppose
un déplaccmcnt préalablc
dc I'autrc mcmbrc inféricur
pour sc fairc cn plan Ellc cst ici effcctuéc
puremcnt frontal. avoc lmc légèrc flcxion
(cc pourrait êtrc
avcc lmc cxtcnsion),
195
globaux
lesrnouvemenæ delalwnche
- le mouvcment
qui rapproche
les faces externes
de la cuisse et du honc
est une abduction.
L'abduction
en Position
dc rotation neutre
ou interne
ne déPasscPas 40",
et I'abductionpcut alors
avoir bcaucoupplus
d'amplitudc.
196
- on observe aussi des mouvements de rotation de la hanche,
qui font tourner le fémur slu son axe longitudinal,
à ne pas confondre
à la manièred'un tournevis:
les rotations
du genou
(voir p. 210)
et du pied
(voirp. 261).
- rotttion interne:
le pied est orienté en dedans.
tilt
-
Une bonne rotation internc est nécessairepour exécuter
Ia position "assis entre les genoux" sans forcer la rotation externe du genou,
- rotatlon externe:
Di
t (
le pied est orientéen dehors,
Le plus souvent, les mouvements de hanche décrits plan par plan dans ces pages
se combinent, ct se font dans des directions mixtes,
par exernple : abduction + rotation externe, ou flexion * abduction.
t97
globar;u-
lesmouvements (suiæ)
delahanche
Ia hanche peut aussi être le siège de mouvements ou le fémur reste hxe,
et ou I'os iliaque se déplace autour de lui'
On décrit alors les mouvements de I'os iliaque, en prenatt pour repère
les déplacernentsde l'épine iliaque antéro-supérieure'
Celle-ci peut être entralnée...
... en avant :
\ c'est I'rntéversion
(qui sc prolonge
-\
\ dans la colonne lombaire
par une tendancc
à la lordosc).
... en arrière :
c'est la rétroversion
(qui seprolongc
cn région lombairc
par unc tcndancc
'---- au rcdrcssement
de la lordosc).
c'est l'incllnalson
.,. sn dedans:
c'est I'incllnaison
latérale lnteme.
tl {
)
I
a\\ I
Attontion :
sur ccs dcux dcssins,
il faut obscrvcr
le mouvemclt du burln
sur la hrnchc dteppul
et non lc mouvcmcnt
dc la hanchchors-appui.
\r
\
Le corpsdu fémur
Eiangulaireà la ... En arière.
il est parcouru
sur tout€ sa longueur,
par rmecrêtedouble:
la llgpe âprc
Iineaaapara.
Cellc-ci fait une
bifurcation en haut
et une bifrrcation
Le corps du fémur
en bas.
vu de profil,
Sur cette crête apparalt légèrernent
s'attachent
concave
neuf muscles vers I'arrière.
de la hanche.
L'extr,émité
inférieure
cst masfiVe
ci forme,
en partie, fémur
I'articulation vu de dos
ôr genou
(voit p.212).
200
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J
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203
commentla têcefémorale s'emboîædans le cotyle
Les surfacesde la hanche
(additionnées du bourrelet de fibro-cartilage);
réaliseirt rme unité articulaire tr,ès"emboltée".
/'-1
=ç=âr \
\,.r/! )
2M
hanchesdifferentes
Un col moins
incliné est
- lu de face, I'axe
appelé
du col du fémur Un col plus coxavalga,
forme avec celui incliné est
de la diaphyse appelé il permettra un plus ample.
un angle de 135' : coxtvtra. mouvement d'abduction
I'anglc d'inclinaison.
Un col
très antéversé, au contraire, entralne
une tête déjà peu couverte
et franchement découverte
en rotation externe, qu'il limite donc.
L'incutvation dlr col, in{luence
également les amplitudes des
mouvements de hanche,
par exemple,
un col très concav€
(correspondant souvent
On voit ainsi qu'il y a, au niveau de la hanche, une prcdisposition à I'amplitude ou à la limitation des mouvements,
qui est déjà inscnte dans Ia forme ossarse.
ôette obsérvation est importante par rapport aux techniques qui demandent une grande_amplitude de- morrvements de hanche.
Èn f"r personncs dônt la dispositioï o*"",rr. limiæ fes môuvements, risquent,pour les effectuer, de "forcer" sur les articulations
"ifrt"
sus-jacentes (colonne lombaire) ou sous-jacentes(genoux).
205
la capsuleet les ligamentsde la hanche
liqanentum pubofemoralc.
\---
Il y a égalernent
des ligaments à I'arrière,
disposés en spirale.
Ils sont beaucoup
moins puissants.
Et des fibres circulaires profondes
renforçant le milieu de la capsule
et lui donnant la forme
d'un sablier.
206
lors desmouaementsde hanche,
les ligaments anténeurs sont plus ou moins mis en tension
- En flexion,
ils sont tous lâches.
- En extension,
ils sont tous
mis en tension.
- En abduction.
le faisceausuffricur cst lâchc,
le faisceau inférieur
est mis en tension.
- En rotation intcrnc,
ils sont tous lâches.
- En rotation €xternc,
ils sonttous
mis cn tension.
6-
\r.
en se contractant,
formentune massc
à I'arrièrcdesdcux os,
et leur rrncontrc
limite la flexion.
La flcxion passive
est plus amplc,
pouvant attcindre
lc'1alon-fessc":
lcs musclcsfléchisscurs
sont détcndus
et sc laisscntalors
écrascrun peu I'un sur I'autrc z-'. -'=
(lcs musclcscxt€nscurs
sont étiréspassivcmcnt).
L'amplitudcdc la flcxion
€st d'autântplus aiséc
que la hanchcest fléchic,
et d'autantplus limitéc
quc la hanchcest cn cxtension. Pourquoi?
Parccquc ces positions dc hanchcfont varier
z
la tensiondu musclcdroit antérieur(voir p. 2,$),
,D
208
\- I
le terme d'extenslon désigne
le mouvernent de retour
depuis la flexion
ll-' jusSu'à la position anatamique.
\ ,,\
S'il y a plus
' on parle
de genu-recurvatum
(ccci s'observclc plus souvent
chez les personncs très souplcs
appclécshyperlaxes).
L'amplitudc de I'extension
est d'autantplus grandc
que la hancheest cn extension...
Pourquoi ?
Parceque ces positions de hanche
font varier la tcnsion
dcs musclesischio-jambicrs
(voir P' 2'14)'
209
globauxdu genou(suite)
Lesmouvements
Le genou est égalementle siège de mouvements de rotation.
Pour les décrire,on supposele tibia mobile,
et on observe le genou fléchi.
'/
Ces mouvernents
p€uventetrc confondus
avec lcs mouvcments
d'aMuction
et d'adduction (
du pied.
Il faut noter que ces rotations ont lieu de façon automatique lors des flexions-extensions du genou. Elles sont de faible amplitude
et mettcnt en jeu les deux os (et pas seulcment le tibia mobile sous le fémur, comme observé-cidcssus).
ccs rotations sont due: principalement à la forme des surfaces articulaires (voir p. 223).
210
l'articulation du genoumet en présence
trois os :
Le fémur s'articule
avec la rohrle :
c'est I'articulation
fémoro-rotulierne. La basedu fémur :
le corpsôr femur
est à coupe triangulaire
Le fémur s'articule (voir p. 200).
avec le tibia :
c'est I'adiculation
fémoro-tibiale.
Vers le bas,
son bord postérieur bifurque,
I'os a donc une coupe carrée,
qui va e,ns'élargissant:
la base du fémur
La rctule ne s'articule pas est comme un tronc de pyramide.
avæ le tibia.
Elle sera étudié€
en détail Le corps
àlzpage 225. du tibia
Ici est observée, dans est
un premier temps, triangulaire
I'articulation à la coupe...
femoro-tibiale. ... versle haut,sonbord antérieur
bifrrque. L'os a doncune coupe
canée,qui va en s'élargissant
vers le haut :
le haut du tibia ressernble
à un honc de pyramide re,lrversé.
La structurÊ spongicusc
Ainsi, les deux os montrc des travées
prennent disposées en éventail,
d'autrcs vcrticalcs,
potu s'articuler, et cnfin dcs ligncs
un volume massif, de renfort horizontalcs.
comme des chapiteaux
de colonne,
ce qui assure
une grande résistance
arD( pressrons.
les surf acesarticulaires du genou
:
surle.fémur
Its surfaces
(vue inférieurc, antérieure et exteme)
La base de la pyramide
est une surface articulaire arrondie
qui a globalement la forme
d'une poulie.
r
Au dessus de chaque condyle,
à I'anière,
La partie antérieure
se trouvc une tubérosité osseuse. s'appelle
la trochlée fémorale
\ t avec
la rotule.
Au-dessous
et à l'arrière,
la poulie se dédouble.
Les surfaces ressernblent
aux supports d'un rocking-chair.
Ce sont les condyles fémoraux
condyle interne - condyluo medialiç
Vu de profil, et condyle extem€ - conàylua lateralio
chaquc condyle qui s'articulent avec les glènes du tibia.
a unc formc dc volutc.
Le rayon de la courbe
diminuc d'avant
cn arrièrs,
rl
c'cst-à-dirc que r \,.
lc condyle est
plus plat à I'avant
(zone faite
pour la
statique,
grandc surface portante)...
.. et plus courbeà I'arrière,
(zone perme$ant
un bon
développement
du mouvement
de
flexion).
Certaincsraideurs
cn légèreflexion
(flexum),
amènentdes
stâtionsdebout
prolongécs
sur dc petites
surfacesd'appui
Lcs deux condyles n'ont pas la même courbure : d'oir
I'intcmc est plus courbe que I'exteme. surcharge
Ceci explique, en partie, les rotations automatiques du gcnou des cartilages.
lors des mouvements de flexion-extcnsion (voir p. 223).
212
surleabia:
bs surfoces
La face supérieure
(basede la pyramide)
s'appellele Plateau tlblal (vue antéricurc
exlerne
On y houve deux surfaces ovalaires et supérieure).
en forme de rail creux :
les glènes tlblales.
Au cenhe du plateau,
glène externe condylue lateralia
le bord des glàres
glène interne condylue mcdialis
est relevé,
Couvertesde cartilage, t l )
,.,t-, ,, formant les épines tiblales
elles s'articulent '--2t
< eminência intercondvlaris.
avec les condyles fémoraux.
surfsce
préspinale
L'articulation fémoro-tibiale
ressemble donc
en première approche,
à une double roue
s'articulant
))r' rn1 avec un double rail creux.
;,
commentles condylessedeplacent
,,,,::.,.:ri
t- | r
LOrSAeSmour)ements du genou
Les mouvernents de flcxion-extension du genou
associent deux mécanismes :
- roulemeirt
,:1::.:.::.:.:.: - et glissement.
;:
irii
Y
On voit que
si les condyles
roulaient
sur les glènes,
asscz vite,
Ie fémur tombenit.
Si les condylesglissaient
sur un point desglèncs
(à la manièred'une rouequi patinc),
l'arrière du fémw heurtenit le tibia,
et une memezone de la glène
recevnit toutes les frictions,
d'oir usureprécocedes cartilages.
le déroulernent
des mouvements du genou
cn plan sagitûal
sc fait donc comme suit :
- en ertensiotr,
c'est I'inverse.
Il y a glissemcnt,
puis roulement,
- el lltrlon,
lc coodyle roule (15, 20') puis il glisse... Lors de ce mouvcment,
..,"roulcment-glissemcnt", le condylc extcme
1
r le glènc,
roulc plus que I'interne,
\
\
I ce qui amène
dcs rotations automatiques
du genou (voir p. 223).
214
sur un membreinfffieur en positiona,ndtomique,
on peut distinguer trois axes
215
t .
Jesmentsqu.es
Les ménisques du genou
sont deux lamelles
de cartilage fibreux
en forme de croissanÇ un ménisque interne
de coupe triangulaire, meniecuemedialie
comme dc petits quartiers de mandarinc
poséssur les glènes.
un ménisque extemc
meniscus lateralis
vuc antérieurc
et interncdu tibia
Les ménisques
sonten partiefixés :
lcurs comesadhércntau tibia
grâceà dcs attachcsfibreuscs
Ils adhércnt
aussi
à dcs
ligaments:
et à deslandons:
tendon du muscle
poplitépour lc
ligamcnt latéral ménisquc cxternc
interne du gcnou
tendon du musclc
demi-membraneux
pour le ménisque
internc,
avec
ménisques En extension,
les ménisques avancent
Raisons principales :
$*i"'u"'
- ils sont
poussés en avant
par les condyles,
/\n'
\ En rotation,
le ménisque
part en avant
du côté
de la rotation.
poussé
par Ie condylc
En flexion, el retenu
par le ligamcnt
les ménisquesreculent. ménisco-rotulien.
Raisons principales :
- ils sont poussésen arrièrc
par les condyles,
- ils sont tirés par lcs attaches
du demi-membraneux
et du poplité,
fléchisseurs du genor,
- lc ménisque inteme
est tiré par le ligament
latéral intcme.
Le ligamentcroisé
postéro-interne
empêchcle tibia
de glisser
en arrière
(tiroir postérieur).
2t9
sur les côtés,
la capsule estrenforcéepar les ligaments lathaux
Il s'attache en haut
l sur la face latérale
du condyle
inteme
I surunetubérosité. Son rôle principal :
/
il sbbilise laténlement Ie genou
et I'empêchede'bailler",
'(flf
de s'ouwir côté inteme.
fîrîr, 'àr/ Si ce bâillement cxiste, on I'appelle
en bas, mouvement dc lrtéralité ertcrne
,1:/ à I'arrière (lc tibia peut bouger vcrs I'extéricur).
de la patte d'oie Il est anormal et traduit unc lésion
(sur la face interne du ligament latéral interne.
du tibia" voir p. 213).
Sa direction
est oblique,
en bas
et en avant.
Principalrôle :
le llgament latéral externe il sbbrTiselaténlementIe genou"
li4amentum collateralc fibulare l'emfiche de'baillef' côtéexteme.
en bas,
\\\
-r
l l sur le sommet si cc bâillemcnt cxiste,
dela tête c'est un mouvemcnt
de lrtérdité Interne
du péroné. (lc tibia pcut bouger
vers I'intérieur).
Sa direction Il est anormal
est oblique et traduit unc lésion
en bas du ligament tatéral exûeme.
et en arrière.
\
220
On voit que
les ligaments latéraux
sont tendus
Le ligament latéral inteme
en extension
est très épais, (vu page 220),
beaucoup plus
quc le ligament latéral externe.
Pourquoi ?
et détendus en flexion
I
Sur deuxos
"écartés",
pour mieux voir
les ligaments
II
latéraux,
221
la stabilisation ligamentaire du genou
- En ertenslon,
tous les ligaments sont tendus.
- En flerion.
lc genou possède
des possrbilités de rotation
les ligaments /
latéraux
permeltent
la rotation externe,
,ItT
plus axiale Pour rester debout, en appui sw un pied
qui p€rmet avec Ie genôu tléchi, il faut donc
la rotation intcrne. une stabilisation musculaire :
\l - travail du quadricçs
pour empêcher le genou dc fléchir davanrâge,
222
les rotations automa,fiquesdu genou
Au cours des mouvements de flexion-cxtension du genou,
se produiscnt de légères rotations sntre fémur et tibia.
Celles-ci sont automat?ues.
Elles ont plusieurs causes :
Schématiquement,
on peut figurer les deux condylcs
comme inscrits sur un tronc de cône,
et le corps du fémur
comme une la$e reotangulaire,
qui sora ici, affublée d'un "nez"
pour mieux comprcndre,
- lors de I'extension
le corps du fémur
regarde en avaat,
- lors de la flexion,
voit qu'il est solidaire
tronc d€ cône et que,
cc fait. il s'oriente en dehors.
La glèneintemepermetdoncpeu
lc mouvementdc roulement
du condyle,
tandis que la glène cxternc
lc permet davantagc.
Lors dc la flcxion,
le condyle exteme
roule donc plus vers l'anière
Ete I'inbnrc, cc qui accentue
lc phénomène déjà vu plus haut :
le fémur s'oricntc franchcment
en dchors.
223
la rotule patelta
C'est un petit os (court),
situé en avant de la base du fémur,
et comme enchâssé
dans le tendon du quadriceps.
I [i, ',,,i,
I I . l ' nettement
repérable
au toucher.
vni,l
Sur sa facepostérieurese trouvo
une surface articulairc
qui correspond
àla dochléefémonle:
on y voit dcux gorgcs
scparees
par une crêtcsaillante,
répondant
aux dcuxjoucs de Ia trochlée
par un sillon.
séparées
ln rowleestdla fois
rattaché,e
&u genou
et,mobile
surceluki
224
à quoi sert la rotule ?
Son rôle princiFal est de protéger Ie tandon du quadriceps.
En effet lors des mouvements, ce tendon glisse
dans la gorge de la hochlee,
comme une corde dans une poulie.
- contraintes ên étircmsnt
vu les directions des tractions opposécs,
- contraintesen friction
qui se font toujoùrs
sur la mêmczone.
(
\ . \
Ia rotule n'est pas stablelatéralernent:
\
\
\ \ En effet,elleestliée
\ \ au tendondu quadriceps
\ \ dont la traction
\ \ a sefait dansI'axe
,l \ \ l,.l de h diaphysefemorale
'N\ \ ,11 : ,1. (obliquecn haùtet en deâors),
'.1 alorsquela gorgede
C'est comme si la corde .l ..\ ï-.1 , 1 la trochlée
arrivait de biais li-l I l, ,l verticale.
dans la poulie "st
et ceci tend à chasser I ,,,,1' ,,,I.]rl
l,.,
la rotule
vers le dehors.
,'l',,,')l
l\,i'l
!"l/ l l
| | \,rl
.-
t l
tl
ll
225
(suiæ)
la rotul.e
L'instabilité latérale de la rohrle
est maximale en extension active,
et en petite flexion
car la rotule est alors faiblement "calée"
par la trochlée,
(elle est mieux "calée" en grande flexion
car elle se trouve entre les condyles).
t \
Latéralement, i' it
\
la rohrle est stabili#e principalement ,l \.
par deux dispositions: ,i\ t \ \
- lajoueexterne,
l'\'"1
II
'il
\ i\t't,'r\|
\ \ de la trochlee, l',\ ll
\\\ plusdéveloppée l'\ \ll
f"'ÈS-"'J.,iîî'Hï
+.l..
I rnternc' \\'i'i
i
/ \""" \t,t
:riii \ ',',t{r
1\ 'v/
;iiii
:iiiu 'À
;jZN\ .I - l'acrion \ t
i i"
/ du musclevasteinteme È1
)' \ il
( I ;il qui la "rappelle" l. I'
-versririteriiur
<_J
\(l
On voit que I'articulation fémoro-rotulienne est exposce \'
à dc fortcs contraintcs, surtout du côté extcrne. I
C'est ce qui explique lz Mquence des arthroses fémoro-rotuliennes. I
Celles-ci pcuvcnt compromettre Ie bon glissement de Ia rotule, I
et I'extension active du genou.
226
l.e,smusclesdu genou et,de la hanche
s'attachent
sur plu.sieærs
os : hanclw (dessinen trait plein)
genou vertèbr$ (Dl2ll5) : psoas
(dessin grise)
srcrum : pyramidal
ircrrur : faisceau grand fessier
superficiel
du grandfessier ilhque : droit antérieur
couturier
tenseur du fascialata
fcssiers
lhquc : demi-tendincux
demi-tendincux,
demi-membraneux
demi-membraneux
long biceps
Iong biceps
droit interne
adductcurs
couturier
obturateurs
tcnseur du fasciaJata jumeaux
droit antérieur carré crural
rotulc : quadriceps
dbir : demi-tcndincux
dcmi-mcmbraneux
droit inkrne
couturicr
tÊnscurdu fascialata
grand fessier
(plan supcrficiel)
6bir : quadriceps droit antérieur
dcmi-membraneux-
demi-tendineux péroné : Iong bicçs fémoral
droit intcmc
poplité
couturicr
tenscur du fascialata
faisccausupcrficiel du grand fcssier
rotrlc : crural
vaste internc et ext€rne, droit antérieur
227
I
Six muscles profonds de la hanche
forment un groupe appelé
le pyramldal
le carré crural
bassin w par dessoush
--<J -, v- I'obturateur interne
) le fumeau supérieur de Ia henche
.o\Q r /
Ie Jumeau lnférleur de lr hanche
I'obturateur externe
/-s a\
-Oa 1) ^ O^^
1"1Â ! é
Ce muscle vient
I de la face t,
ft
Il passe sous I'échancrure sciatique
\ antérieure qui forme
du sacrum,. commeun pont au-dessus dc lui.
pour se terminer
sur la face supérieure
du grand
frochânter.
\ ' ) ' ,
!
Son action :
\r
profonds
Ip,smuscles (suiæ)
delalwnclrc
le carré crura,l
quadratue femorie
'/'-.*
)r( /
Ce muscle s'attache
)3\ sur la face exteme de f ischion
en arrièrc du Eou obturat€ur,
il se dirige horizontalemsnt
en dehors
"\ -{1
et se ûermine
/t-/ / ,a.
t sur la face postérieure
du gand frochanter.
Son action :
l'obturatcur intente
obturatorius internuç
Son action :
- si I'iliaqueestfxe,
il enbalnele fémur en rotation exteme)
en flexion, en abduction,
231
profonds
lcsmusc\es (suiæ)
delahanche le jumeau supffieur
4emelluoouperior
lcsjumeawdclahanchc le jumeau infêrieur
7emelluoinferior
... et se terminent
sur le grand
dochanter.
au niveau de la ptite échancntre rciatique...
\\- I
l'obturateur extenre
Leur action est la màno
que celle de I'obhrrateur interne.
obturatoriuoexternue
Ce muscles'attache
sur la âce extemede l'iliaque,
âu pourtour du trou obturateur.
Il se dirige en arrière,
passantsousle col du fémur
puis se tsrmine
sur le grand iochanter,
7'---'^\
J \
Son action :
232
la susæntattonde la hanche
Far les muscles
obturateurs et jumeaux
I'obturateur externe
a unc dircction obliquc
en bas et en avant.
233
I,e,s profonds
muscles (suiæ)
delahanchB
I,epsoas
p90â9 mâpr
I J
Ce muscle nalt des vertèbresD12 à L5
(un faisceau
naîtdesapophysestransverses,
un autrc faisccau naft des faces latérales dcs corps
par des arcades fibrcuscs),
il descend
un peu en dehors,
traverse le bassin,
. .,....-}
,';.'1''çt"ti
'i:-"";.:
i../ J .
et se termine
sur le
petit hochanter.
Sonaction:
- si les vertèbrcssontle point frxe,
il entafurcle fémur
en flexion
avec urt peu d'adduction
ct dc rotation exteme,
inn. : plexus lombairc
(si le fémur est lc point fixe, voir pagc 92). nerf crural (L1lL3).
234
l'iliaquc Ce muscle naît
sur la âce inteme
iliacuç de I'os iliaque,
zur toute la
fosse iliaque
inùerne,
Commc lc psoas,
il sc coudc
sur le bord antéricur
de I'os iliaque.
A cc nivcau,
o-.:=-o
unc bourseséreuse br:ê
évitc lcs frottcmcntscxcessifs.
\-//tl
7/
ll'/ittt,
il setermine
'{i,[il,
par un tendon
sn le
potit
bochanter.
Lc psoasa I'iliaquc
sont souvcntdécrits
commclm muscleuniquc,
à causcdc lcurs tcrminaisonsvoisincs
et de leur action communesur lc fémur.
Mais leur âction sur lc point haut I'iliaquc cst un musclc dc hanche,
cst tr& différcntc : tandis quc le psoas cst un musclc lombairc.
235
profonds
Iesmuscles (suiæ)
delalwnche
le petit fessier
qluteue minimuç
Ce muscle ûaft
de la fosse iliaque exteme,
en avant du moyen fessier.
Il se termine
sur la face antérieure
du grand tochanter.
- si le fémur
est point fixe,
- s'il agit
des deux côtés
à la fois,
il entralne - s'il agit d'un seul côté,
le bassin il fait de plus
en antévenio4 une rnclmarrcn laténle exbme
et une roâtbn exteme du bassin.
236
l 1
le moyen lessier
qluteuo mediuo
Ce muscle
naît sur la partie moyenne
de la fosse iliaque extene,
par une large insertion en éventail.
et se terminent
sur sa face exteme.
iilr/,
- si I'iliaque est frxe,
la principale action du moyen fessier
estl'abduction de Ia banche.
s'il agit
des deux côtés à la fois,
- il ontraîne le bassin :
soit cn antéyersion
(par ses fibres antérieures),
- soit en rétoversion,
(par ses fibrcs postérieures).
237
lesmuscles
delnhancheetdu genou
le quadriceps
quâdricepsfemoriç
Ce muscle est en quatre faisceaux ("chefs")
qui se fermrnent sur un tendon cofltmtm.
) Celui-ci enjambe la rohrle, s'y attache en partie,
puis forme le tendon notullen, qui se termine
sur la tubérosité antfreurc du tibia (voir détail p.213).
otle crural
vâebueintermediuo
Il s'attache
surle corpsdu fémw,
dansles deuxtiers
supérieurs.
ses fibres
suivent I'axe
du fémur.
Il est recouvert
par deuxchefs:
hs UGlSt€S
qui viennent
de l'arrière
du fémur
(de la ligne âpre).
\
le aasæ
r:\ I
extcrne
vâ5tu9
Iateralie
en dehors
le droit dntérieur
rectug femorio ) le uasæ
vient de plus haut : il naft sur I'os iliaque,
sur l'épine iliaque antéro-inférieure,
inærne
il descend en avant des hois chefs précédents vâetu6 nedialic
jusqu'au ûendon cornmrm. en dedans
On voit qu'à la différence des tois premien, (voir détail
il franchit deux articulations : hanche et genou. inn : nerf crural (L2lL4) page suivante).
238
Ici, une vue postérieure du fémur montre I'origine des vastes
le long de la ligrre âpre (voir page 200).
Le vaste inteme naît sur la crête inteme,
le vaste oxterne, sur la crête externe.
Ensuite. chacun d'ente eux s'enroule
de part et d'aute du fémur
pour se diriger vers I'avant dc la cuisse.
actiondu qndriceps:
L'ensernbledu muscle
fait l' extension du genou.
C'est un des musclos
les plus forts du corps.
Vaste externe
vers le dehors
(rotation exteme)
239
(suiæ)
I'actionduquadnceps
\r Le droit antérieur
a nne acûbn combinée
sur Ia hancheet Ie genou :
Etirement :
la flexion complètc
du genou
étend lc crural
et lcs vastes
pour étirer
le dmit antérieur,
il faut dc plus,
quc la hanchc
soit cn extension
i/, (bassin rétrovcrsé).
I
t\
Lc raccourcisserncnt du dloit antérieur
cst souventun des responsable
de I'attitudede la hanchcen flexion
(qui sc haduit par I'antévcrsiondu bassin).
240
l,esmuscl.es etdu genlu(suite)
deLahnnclæ
le coutuner C'est un muscle
fin et long,
çartoriuç superficiel,
qui s'enroule
devant la cuissc
en avant
et en dedans
-{ ^/'\
T ) )
du quadriceps.
/a
,.D
N / /
Il s'attacheen haut
\ o sur I'rTiagug
sur |'épine iliaque
antéro-supéieure,
I
Son action :
en la contournant
par en-dedans,
pour s€ t€rmmer
stu le haut
du tibia,
stx la patte d'oie.
^-o
V',o
(r ledemi.l^")àuâ"":"1
\r eemi-membranogue
\o \b se termine à I'anière
\{é) et à la partie interne
du plateau tibial,
(sur unegouttièrc
horizontale),
\ v \r
l
o \
-f'\
f*
h
h
du pércné,
\ \
le demi-tendineu,x
\ \ l
Fr un tcndon
00mmlm
oemi-tendinoçuç
evec cclui du se termine
musclc court biceps, sur la patte d'oie.
ccs dcux muscles Il est disposé
brmant ensemble le bicçs fémoral (voir p. 2ll).
en arrièrp du precédent.
242
l' action desischio1 ambiers
Ces muscles sont tous les trois polyarticulaires,
franchissant la hanche et le genou.
Ils ont ainsi une action combinée
sur ces deux articulations.
le fémw en extension,
(surtout si la hanchc
est au départ en flexion),
etle genou en flexion,
I'externe
entralne
le genou
en rotation
I
tl
I
exteme. l/
-_--
- si le membre
inferieur est fixe,
ils entraînent
le bassin
en rétroversion.
! ----
les adducteurs
On groupe, sous ce terme, cinq muscles qui occupent
la panie inteme de la cuisse.
Ils s'attachent sur le publs s'échelonnant du haut dg pubis
jusqu'à la branche ischio-pubienne.
Ils aboutissent sur le ëmur (sur la ligne âpre),
oir leurs terminaisons se succèdentégalement :
le pectiné
Peôtineuç
est le plus haut,
inn. : nerf crural (L2lL3)
ncrf obturateur(L2lL4)
ù/
\\ le ^Detit
, , adductnur le moyenadductÊur
. , adductor lonquo
qui se situe presque entièrement
inn. : nerf obturateur (L2iL4) en avant du oetit.
inn. : nerf obturateur (L2lL4)
245
les musclesdelalwnche et du genlu (suiæ) Lesdeuxadducteurs
suivants
sontbienvisibles
sur un membre inférieur vu de dos.
le grand adducæur,
adductor mâqnue
le plus important
est en deuxfaisceaux:
- faisceaumoyen,
qui s'enroule
de la branche
rc
ischio-pubienne
au fémur
- faisccauvertical,
qui part en anièrc
du faisceaumoyen
et descenddirectcment
le plus superficiel jusqu'au-dessus
est du condylcintcme.
descend
verticalernent
le long de la cuisse
(face interne),
et se termine
sur la pafte d'oie du tibia.
ll est bi-articulairc,
franchissant la hanche
etle fémw.
inn. : ncrfobturateur
(L2tL4).
vue de face,
montrant la disposition du grand adducteur
qui s'enroule de I'os iliaque au fémur.
246
- si filiaque est frxe,
ils attirent le fémw en adduction,
égalerneirt en flexion
et rctation exteme
(le faisccau vertical du grand adductcur
et le droit inteme sont rotatcurs intemes).
Le droit intcmc
agit également
sur lc gcnog
qu'il entralnc
cn flexion
et rotationintcrnc.
- si le fémurest fixe,
ils attirentl'iliaque en inclinaisonlaténle inteme,
uttéversion,rob,tion externe(sauf le droit inteme)
et le faisceau vertical du grand adducteur
qui l'attirent en rotation interne).
YA \. -_-,1
{ le ænseurdu fascia-lata
.\
tençor façciae latae
Ce muscle s'attache en haut
sur l'éprne iliaque antéro-supérieure,
il se dirige en bas,
en arrière (unpeucn dehors;
et sc termine
sur le fascla-lata Son action :
- si I'iliaque est fixe,
qui est il entralne le fémur
une longuc
bande fibreusc en flexion,
aplatic, robtion inteme,
comme abduction.
un ruban
qui court sur
la facc cxteme
dc la cuisse
ct sc terminc
sur lc
tuberculc
dc Gerdy
en haut Au niveau
ct cn avant
du plateau du genoq
tibial. il I'entalne
en extension
et si celui-ci
est fléchi,
il I'entaine
en rctation
exteme,
agNsant
d'un seul côté,
il entaîne I'iliaque (
en antéversion
inclinaison laténle exteme, l/
et robtion exteme. I
tl
agissant des deux côtés, tl
il entalne le bassin
en antévenion.
24E
Ie grand fessier qluteuemaximua
C'est tm des muscles les plus volumineux et les plus puissants du corpq.
r Il est en deux plans : un plan profond et un plan superficiel.
Il nait sur la face postérieure du sacrum et du coccyx
9 et sur la fosse iliaque exteme(panie postéricure).
a
-!
',;t Le plan profond se termine sur la /igne âpredu fémur (partiehaute).
Le plan superficiel se termine srtr le fascia lata.
(,
\ e,j
'1,ft
lnscrtions du grand fessier :
cn gris clair,
lc plan superficicl
cn gris foncé, le plan profond.
L'action du plan superficiel est éhrdiée avec le deltoîde fessier (voir p. 250.)
249
lesmuscles
delahnnche (suite)
etdugenou
le dclniile fessier
C'est un ensemble
formé par
le plan suprfrciel
du grutd fessr'er
en arrière, le fenseur du fascia-lata
en avant,
le fascia-Iata,
sur lequel
se tcrminent
ces deux muscles.
Le plansupcrficicl
du grandfessier,
s'il agit scul,
cntrainc lo fémur
cn extension,
totation exbme,
et abduction. Lc tcnscurdu fasciaJata,s'il agit seul,
cntralnele fémur cn flexion,
rotation intemect abduction.
Quandcesdeuxmuscles
agissenteirsemble
pour hacter
le fasciaJat4
ils font l'abduction
de Ia hanche.
le court,biceps
bicepofemoriç
câput brevie
Ce muscle est un
des faisceaux
du biceps fémoral
(l'autre faisceau, le long biceps,
Son action :
a été vu page 242).
il fait la flexion
Il nalt sur la ligne âpre du genou
du fémw et se termine et la rcbtion
/ avec le long biceps, exteme
par un tendon cornmun de Ia janbe.
sur la féte du péroné.
inn.: ncrf sciatique
poplitécxtcrnc
(sl/s2).
le poplité
PoPIiteue
Ce muscle nalt sur la face exteme
du condyle exteme du ûémur.
Il descendvers le dedanset se termine
sur la face postérieuredu tibiq
dans la partie haute.
\ .
lesjumeaut(
il faitla îIexion du genou
etla robtion intetne
t-_ de la jarnbe
du tibia. Cesmusclcsfont partic
du triccps sural.
Ils sont vus en détail
aveccclrx de la chcvillc,
page 292.
Rappcl
inn. : ncrf sciatiquc dc leur action sur lc genou:
poplité intemc ils I'entralncntet tlexion.
(L4lSr).
les actionsmusculaires sur
en flcxion:
- psoas(l)
- iliaque (2)
- droit antérieur (3)
- tenseur du fascia-lata (4)
- petit et moyen fessier(5)
(fibresantérieures)
- couhrier
- petit et moyen adducteur (6)
- pectiné
- droit inteme
- grandfessier(l)
- longbiceps(2)
- demi-membraneux (3)
- demi-tendineux(4)
- moyenfessier(5)
(fibres postérieures)
- grandadducteur
(fibres postéricures)
- moyenfessier(l)
- petit fessier(2)
- deltoidefessier(3)
(tenseur du fascialata
et fibres superficiclles
du grand fcssier)
- pyramidal
la hanche lors desmouvements
I
\
- grand adducteur(l)
- moyen adducteur (2)
- petit adducûeur(3)
- pectiné (4)
- droit interne (5)
- psoas(6)
- iliaquc (7)
- long biceps
enrctnttoninæmc:
- plan profond - moyen fessier(l)
du grand fessier - petit fessier (2)
- tenseur du fascia-lata
),.
qr rctanonerctcrne
:
- pyramidal
- obturateurs interne et exteme
- jumeaux
- carré crural
- grand fessier(l)
- long biceps
- adducteurs
les actions mils culaires dans les mouvementsdu genou
- quadricçs (l)
- deltoîde fessier (tenseurdu
fascia_lata(2)
et tibres
fibres superficielles
suoerficielles
du grand fessier).
- demi-tendineux(l)
- demi-membraneux (2)
- long biceps(3)
- couturier
- droit interne
- jumeau interne (5)
- Jumeauexteme (6)
en rototian intzme ;
- couirrier
- demi+eirdineux(2)
- demi-membraneux (3)
- droit inteme(4)
- poplité
erJrotation ( 'tctrJc :
- tenseurdu fascia-lata(l)
- fibres superficielles
- du grand fessier (2)
- long et court biceps (3)
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la cheuilleet le pied
Adapté à la bipedie, le pied remplit une double
fonction :
- il doit receqtoir
le poidsdu corpset Laréactiondu sol,,
- il doit permettreLeàéroulementdynamiquedu pas,lors
de la marche.
257
de profilinterne:
morphologiede la cheaille
tendon
et du pied d'Achille
malléole
interne
région
du tarse antérieur
région du
métatârse
articulation
métatarso-phalangienne
du lcr orteil
malléole
interne arche plantaire
inteme
dc dos:
volume
du triceps
\
t \
malléole
\
\ /
,
malléole
\ r les zones
dcUofilactcrrw:
internc
/
t l\
extem€
\
articulations
métatarso-
phalangiennes
1::\
volume
calcanéum
\\
tcndon
d'Achille
\ù,
on voit également: \ \-
une zone hors contact
qui correspond à la votte plantaire
volume
du muscleffdieux
Io on retrouve ces régions
258
du pied
dispositifosseux
Un squelette de pied, w de dessus,montre trois régions, d'avant en arrière :
- I I'errlèrc
deux os volunineux,
- à I'avant
superposésen hautsur :
l'astragale et le calcenéum-
des alignementsd'os grêles, C'est I'arrlère.pled
formant des "rayons", juxtaposés horizontalemsnt ou trrse pottérleur.
(comptésde dedansen dehors,1,2,3,4, 5\.
Chaque Éyon comprend un métatarsien
prolongé par des phalanges
l-:,^N
; 1 2
7
4 2
\ (
P
7---
De dedans en dchors, on voit que lc pied osseux €st comme..fourchu", de sortc quc :
un "pied exteme"
fait suiteau calcanéum.
Il se prolonge dans les deux dcmiers rayons.
C'est un pied de réception.
un "picd intcmc"
fait suitc à I'asrrgale.
Il sc prolongc
dans lcs trois prcmicrs rayons,
C'est un pied de propulsion.
259
les mouuementsglobauxdu pied
Les mouvements décrits ici sont ceux qui se produisent
globalement dans tout Ie pied : lcs mêmes peuvent se faire
de façon plus isolée, dans les différentcs régions du pied.
w dc profiL: (enplansasittal)
l.-,/() Un mouverne,nt
L'amplitude vers
Un mouvemeirt
vers le dos du pied '
de la flexion dorsalc
est d'autantplus
,ll la plantefu pied
s'appelle
grandc que le genou flexion plantaire,
s'appelle llexlon dorsale, est en flexion, et d'autant
appeléeaussi *flexion'. plus limitée que le genou
appeléeaussi
ttextensiont.
csl cn extenslon.
Pourquoi?
A causede la tension
plusou moins,grande
iumeaux(voir
desmusclesjumeaux (voir p.
o. 293
293).
Un mouvernent
qui oriorte
la plante du pied
vers le dedans,
(relevant le bord
interne du pied)
s'appelle
I' une supinafion.
Un mouvement Y i
qui oriente
la plante du pied
vers le dehors
(relevant le bord
sxtern€ du pied)
s'appelle une pronatlon.
260
an dedessus:(en plan horizontalsur un sujetdebout)
I
I
I \
I (
Un
l/I \
mouvement Un
portant mouvfiient
I'avant portant
du pied I'avant du pied
vers l'extérieur vers le plan
est appelé de symétrie
abductlon. du corps
\ s'appelleune
adduction.
\ Ces mouvements
pcuvcntêtrc ampli{iésou confondus
aveclcs rotationsde hanche
(si le genouest tendu),
ou dc genou.
En pratique,
il y a le plus souvent
aswciation
automatique
desûpis sorfes
de mouvements :
abduction,
pronation,
flexion dorsale,
sont associés
pouÎ former
l'éversion
' \
adduction,
supination,
flexion plantaire,
sont associées On voit alors des déplaccments
dc la tubérositéantéricure
pow former du tibia.
l'lnverslon
Ceci est dt aux formes dcs surfacesosscusesct aux oricntationsdcs axcs dc mouvcrncnr.
Ccs différents mouvemcntssc font simultanément(voir cn particulicr p. 2711.
261
ce sonttepêroné
deuxos fornwntlesEtebttndel,ajambe, ecletibiA
Ce sont deux os longs : fibula tibia
I",?:éjal.-
a I'exteneur i
"-i3fir1f,."ff;Ë;
.
Les deux os sont en contact
mobile par deux points :
- en haut,
c'estunosgrêle,
une diarthrose(voir p.14),
à coupetriangulaire, "'""Hffi,
oois brds comportant rme zurface ovalaire
en tonion sur lui-même - sesdeuxexffmités
sesbordsn'étant sur la tête du péroné,
et une surface correspondante
donc pas stictement
L'extémité supérieureappartient
située en surplomb,
rectilignes
à I'articulationdu gcnou à l'axrière du plateau tibial,
(voir p. 213)... à la partic extcrne.
Cccidonncà I'os
une certainesouplcsse,
Elle est maintenue par lme capsule,
il pcut modifier épaissie de deux ligaments :
légèrcment un antéricur
)/!-- un postéricur.
sa courbure.
\;
... Le bord antérieur
Il comptetois de I'os bifurque
parties principales en hautet en bas
* En bas
une pseudo-articulation ]
les.os sont en contact
par deux surfaces,
\ sans cartilage, ente lesquelles
\\' ./ se touve du tissu fibreux.
Ils sontmaintenus
par deux ligaments
un antéricur,un postérieur
l/) I
... L'extrémité inférieure
Les deux os
de I'os est massrye: sont à la fois
c'est le pilon tlblal. solidaircs ct mobilcs,
t:
Celui-ci est prolongé lors des mouvcments
en dsdans par de chcvillc.
En bas, . )/-
la malléole tlbiale ils forment enscmblc
la mdléolc crterne
nalbohts latcrafis mallcolua medialis une sortc dc pirce
cn formc de fcr dc lancc, avec : bord antérieur,bord postéricur, qui s'cmboftc
palpablc sous la pcau. sommet(pointe) surI'os
le plus "haut" du pied :
I'astragalc.
262
l'articulation de cheqtille: les surfacesarticulaires
on voit
que les surfaces
articulaires
ont une forme
cylindique :
Les surfacps
s'emboltent
assez
précisément
flexlon
dorsale
C'est à ce niveau
que ces mouvements
sont les plus importants
pour tout le pied.
L'axe des mouvements passe
llexion par les deux malléoles.
plantaire
la stabilité osseuse:
- en flexion plantairc,
I'arrière de la poulie,
plus étroit,
est "au large",
et la chcville
est osseusemenl
moins stable.
- en flexion dorsale. Pour parer à cctte instabilité,
c'cst lc contrairc: il existe un maintien ligamentaire
l'avantdc la poulie, et surtout musculaire
plus largc, stabilisateur,
est très cnclavée lors de la flexion dorsale active
dansla pincc, (voir p. 295).
la cheville
estplus sfable.
la stabilisation de la cheaille
grAceau.x ligaments
La mise cn tension dcs ligaments varie avec la position de la chcville :
- en flexion dorsale,
lcs faisceaux postérieurs sont mis en tension,
les faisceaux antérieurs sont lâches.
265
ou tarsepostffiew
lesosdc l'arnè,re-pied
I
I
le calcanâtm ", l' astragale
calcaneuo talua
Ces denx os forment le squelettede l'anière-pied.
Le calcanéum, situé €mdessous,
correspond à la région du talon.
L'asùagale, situé au-dessus,
correspondà la région de la cheville (voir p. 263).
Ils sont massifs, surùoutle calcanéum
/
/
we inùernedu pied
/ /
/i--=r
i1=â7'r' ,-/
tlt'-"
'\- , jz- , . - - u - - - - \
- - -àr
Cc sont commcdcux parallélépipèdcs rÊctanglcs,
poscsI'un sur I'autre,de façon"croiséc'.
- -
*.1",:*ffiiH(;îH
et avec le cuboïde (en avant).
266
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268
l' articul ation soas-cls
t r agalie nne
(entre astragaleet calcanéum)
- à I'avant
une surfaceconvexe
- à I'arrière, ' sur I'asfagale
une surface concave sur I'astragale (partie inférieure de la tête)
correspond
à unesurface
convexe
,* t" .d""ulfffÏd à une surface convexc
sur le calcanéum
C'est le thalamus (cette demièrc reposc en partie
sur lc sustentaculumtali).
269
I,esmobilitls de la sous-astralgalienne
Située_à I'aplomb de la cheville, un étage au-dessous,I'articulation sous-astragaliennepermet des mobilités
dans des directions plus nombreusesque cette dernière, avec toutefois des amplitudes-nettcment plus réduites.
Les mouvements sont observés ici dans les trois plans décrits pages 8/10, et eri situation soit d'appui, soit hors appui,
lcs deux cas pouvant se présenter.
ffi
U
... en supinNtlotr
appelée aussi varus ... enpronrtlon
appeléeaussivalgur
( position
anatomiquc)
plantdre
... en flerlon dorsde
270
Le plus souven! vu I'orientation et la forme des surfaces articulaires-
les mouvements se combrnent automatiquement autour d,w ure unique :
Cet axe
pénétrerait
en bas,
par Ia tubérosité
postéro-externe
du calcanéum,
et ressortirait, Il est donc oblique
en haut, à la fois
en avant, d'arrière en avant,
en dedans, de bas en haut,
par le col de I'ashagale, de dehors en dedans.
dans sa partie interne.
I t\
I
I
I
I [ ,
I
I \ \
I inversion: \ \
supination,adduction,flexion plantaire
\
)l \ \
d'éversion :
pronation, abduction, flexion dorsale.
271
Les axes des surfaces articulaires
et du sinus du tarse
sont obliques
d'atrièrc en awnt
et de dedansen dehon.
(sur ce schéma,
les deux os sont zuperposés,
montant en transpaf,ence
les surfaces articulaires).
capsulesetliga;ments
de l' articul ation sous-
a,stragalienne
Les surfacessontmaintenuespar
- deur capsules:
- des llganents :
272
lesosdumedioeiedouutrrse
dntffieur
En avant
du calcanéum
et de I'astragale,
cinq petits os,
un exûeme,
quatre internes, forment la region
dite du'tou de pied".
On note
Cet os ne justifie prui son nom, sur son bord intcrnc
car il a plutôt une forme un tubcrculcsaillant
de prisme hiangulaire. où s'attachclc musclc
jambicr postérieur
Sur son bord exteme (voir p, 290).
s€ trouve une encoche
prolongéepar
une gouttièrecreusée
dansla faceinterne A I'avant,il s'articulcpar trois facettcs
avecI'anière dcs trois os cunéiformcs.
(passagedu tendon
du long péronier latéral
voir p. 288).
A I'avant, il s'articule
par deux facettes,
avec les métataniens 4 et 5
(vok p.277'5.
\ n,c.t
\\fnffiD t Iâ médio-picd est donc unc zonc comprcnant dc nombrcux p€tits os
ou lcs mini-mobilités s'additionnênt, porr formcr unc région asscz souplc ct mallcablc.
273
l' articulation d,eChopdrt
oumédio-tarsienne
On groupe sous le nom d'articulation de Chopart
I'ensernble des surfaces qui se trouvent
entre le tarse postérieure et le tarse antérieur.
C'est une "ligne" formée par
deux articulationsjrxtaposées :
celle reliant le calcanéum
au cuboide, à l'extériew,
et celle reliant I'astragale Côté interne
au scaphoide,à I'intérieur. (situé plus haut),
les surfaces
ont une forme ovale :
I'avant de I'astagale
A I'extérieur (situé plus bas), (partie antérieurede la tête)
les surfacesont une forme est convexg en avant.
plutôt triangulaire :
I'arrière du scaphoïde
l'avant du cuboide est ds haut eil bas est concave en arrière.
concave,puis convexe.
L'arrière du cuboide
est inverssmentconformé.
Vu de dessus,
I'interligne articulairea une forme de S
couché horizontalement.
ffiï
fr Ç:
mobilit&
de l'articulation
ffi
t
médio-tarsienne :
comme pour la sous-astragalienne,
les mouvements d'ensemblequi se produisentici sont I'inversion et l'éversion.
Lc mouvcment dominant dans cette articulation est en abduction-edducdon.
274
capsuleset ligaments
de l' articulation mdio-tarsienne
Des capsules distinctes maintiennent les deux articulations.
Côté interne, la capsule est commune avec celle
de I'articulation sous-astagalienne antérieure (voir p. 269).
Côté externe, une capsule réunit le calcanéum et le ôuboidc.
- un ligament médian :
le ligament en Y de Chopart.
le llgament calcanéo-cuboldien
lnférieur, en deux couches : - deuxième couche, qui sc prolongc
- première couche, qui va du
jusqu'aux bascs des métatarsiens.
calcanéum à I'avant du cuboide.
275
en aactntdu médio-pied,
on trouve la zone
de l'avant pied
la brse la tête
(à I'anière) (à I'avant)
le métatarslen os metatarsale
La tête présente
une surface articulaire
cartilagineuse,
La baseestà peu convexe en avant,
prèsquadnngulaire. qui s'articule
Elle comptedes surfaccs avec la base
postérieures et latéralcs
qui s'articulentavec de la première phalange,
I'avantdcs os du médio-picd.
De chaquecôté on trouveun petit tubercule.
D'autrcssurfaccslatéfalcsp€rmettcnt
I'articulationaveolcs bases
dcs métatarsiens voisins.
276
l' articulation de Lisfranc
out4rso -métatarsienne
art iculat io t ars o meta ta rc eae
^an
l' arti cul ation métat arsoeh al angienn e :
artic ulat io metat areophalan7ea
Elle unit la tête du métatarsien à la base de la prernière phalange,
pour chacun des cinq rayons de I'avant-pied.
La forme des surfaces articulaires est une condylienne, qui permet des mouvements
dans les trois plans décrits pages8/10. t a (
- flexion dorsale | (t l l
/
La flexion dorsaleest plus amplc I I
(le cartilage du métatarsien est plus développé du côté dorsal).
l'articulation l'articulation
interphalangienne no 7 inærphalangienne no 2
*distale") (dite
(dite "proximale")
278
particulanté.s
dupremier
etdu cinquième
ra1ln
Premier rayon (gros orteil) :
"-:*--<
\r--._..<,-.,.....
,l -)i::.:::;;;r...-.
i ,.' "'tt'.
'\ ""'^i"'.,..
^..-/ -.'"'- " \-
,!
I .i
* Phasede la marche
oir ce sontles orteils
- un tubercule saillant, palpable sous la peau, qui sont en contact
avecle sol.
se trouve sur Ia base du cinquième méatarsien.
fémur :
jumeaux inteme et exteme
).Y,1/,
péroné :
extenseur propre du premier orteil,
extens€ur cornmun des orteils,
péronier antérieur,
long péronier latéral,
court peronier latéral.
calcanéum:
triceps sural,
pédieux, tlble :
jambier antérieur,
chair carréde Sylvius,
extenseur@mmundes odeils,
court fléchisseurplantaire, jambier postérieur,
adducteurdu premierorteil,
soléaire.
abducteurdu cinquièmeorteil.
astragale :
aucun muscle ne s'attache sur cet os.
le pedieux
ou court extenseur des orteils
exteneor diqitorum breviepedie
puis forme
quatre faisceaux charnus
prolongéspar
des tendons
qui se terminent
sur les fendons
exfenseurs
(extinsèques)
d e so f t e i l s1 , 2 , 3 , 4 .
Son action :
281
musclesintrinsèques plantaires du pied/ groupe médian
sur la faceplantairedu pied. les musclesintrinsèques peuventêtre répartisen trois groupes: médian,interne,
Sur cesdeuxpagessont-observés d'abord;; q;i;;;;nt externe.
ta ,egioi ;éâilËilft;.
Bien que cesmusclessoientsituéssur plusieurs'"ou.it".f.rruq""
;"r;il;;;; i"î."r" isolément,pour plus de simpricité.
""
les interosseu,xinteroocei
Ces petits musclesoccupentles espacescompis
enie les métatarsiens. -
il y aquatre
inteross eùJx dorsAux interooçei àoroalea
(nâissant près de la facc dorsale du pied),
et bois
interosseux plantaires
interoçeeiplantaree
(naissant près de la face plantairc),
Lc tendon
d'un.interosseux se tcrmine en deux parties,
l t
au niveal de la première phalange
- côte plantaire : sur /a base.
- côté dorsal : sur le tendon
exterrseur(dont le dessin a ici, été simplifié).
/ tl
Leur action principale
est la flexbn planbire
-4t
2
t(
_- 9" la pemière phalange.
Ils agissentalors de ôhaquecôté
d'un orteil. Ils participent ainsi :)
à la propulsion du pied.
inn. : nerf plantaire exteme (Sl_S2).
282
S'ils agissent d'un seul côté,
ils trac,ent laténlement
la prcmière phalange:
ce sont eux qui écartent
ou rapprochent les orteils
(action complétée par les muscles
propres des orteils I et 5
(voir p. 284).
I
ils maintiennent I'arche transversalc par les tendons du muscle
du pied (voir p. 296). long fléchisseur commun
des orteils.
A I'arrière du pied,
un muscle s'attache
sur ces tendons :
Conhe les tendons du long fléchisseur conrmun des orteils s'attachent de petits muscles
Ce musclevient
du calcanéum
(sur la tubérosité interne)
et donne quatre
'
tendonsqui se
terrninent sur la 2e phalange
(ils sont'perforés" par le tendon du long
fléchisseur commun des orteils).
Son action : il fait la flexion de la
deuxièmephalange sur Ia première, de la première sur le
de la *griffe"desorteils
un responsablc
mébta$ien. C'estsouvcnt
inn. : nerf plantaire interne (Sl-S2).
cn particulier s'il y a insuffisance des interosseux.
283
musclesintrinsèqucs plantaires du pied / groupe interne
Tmis muscles qui se terminent sur la premièrc phalange du gros orteil, et au passage,sur les os sésamoîdes.
Lc plus profond :
Le plus superficiel,
2U
musclesintrinsèqu,esplantaires du pied r/ groupe exterrre
On trouve trois potits muscles côté externe.
Son action :
au niveau du cinquième rayon,
il fait la flexion plantairc de Ia
première phalange sw Ie métatanien.
inn. : ncrf plantairc externe (Sl-S2),
Sonaction :
n écartele cinquièmeorteil,
rl laitla flexion plantaire ile l'otteil
sur lc métatarsicn.
Il souticnt la vottc plantaire
(archc intcmc, voir page 196).
Sontendondescendun peu
vers l'intérieur, et se termine
longe
surle premt'ercunéiforme le dessusdu pied
(partic internc)
et surle premier
métatarsien.
et setermine
sur la base
de la derxième
phalange
du preaûa
orteil.
Son action :
il relève
Son action : Ie premier orteil
il fait la flexion donale (flexion dorsale),
du pied. C'estlc musclc enhalnant
le plus fort pour ce mouvement, le pied et la cheville.
Il relèvcle bord intcrnc
Il élève le bord interne
du picd.
du pied par une taction Il est donc supinateur. t \
sur la région du médio-pied.
Il est donc supinateur. inn. : ncrf tibial antérieur
inn. : nerf sciatiquc poplité exteme (L4lS1) (L4lS1).
nerf tibial antérieur (L4lSl).
286
l'extenseur commun desorteils Sur les tcndons de I'extenseur
se greffent de petits muscles du pied :
- pédieux (voir p. 281)
extençor àigitorum lonque - interosseux(voir p. 283),
Ce muscle s'attache qui complètent son action.
sur la âce inteme
du peroné
(région haute).
le
pêronier
antffieur
Ce muscle n'existe
pas toujours.
Il vient de la face
inteme du péroné
(partie inférieure),
Il donne un tendon
se Igrnme
sur fe crnguième métatarsien.
qui se divise
en quatre porhons
sur le pied.
Chacun se dirige
vers un des orteils
2, 3,4, 5.
Son action
Tcrminaison en trois parties :
- une partie centrale
ilfaitla llexion dorsale du pied.
sur la deuxième phalange
- dcux bandclettes latérales
vont jusqu'à la troisième phalange. Il relève le bord externe du pied,
entraînant celui-ci en éversion.
Son action :
il relèveles orteils2,3, 4, 5 inn. : nerf tibial antéricur
(15-S1).
(flexion dorsale).
ll agit surtout sur la première phalangc
(c'êst un des responsablesde la 'griffe" des orteils.
Il cntralne lc pied, la cheville en flexion dorsale).
287
rnusclesextrinsè\uesdu pied / groupe extcnte
Sur la facc cxtcmc dc la jambe,
on trouve dcux musclcs qui s'attachent
sur le péroné :
Ie long pêronierlatnal
lcs pêronierslathaux peronêuelonque
Ce muscle s'attache sur le péroné,
au-dessusdu court péronier latéral.
le court pêronierlatêral
brevio
Peroneue
à la partieinférieuredu pércné.
s'atùache
- denièrcla malléolecxtcrnc
Son lcndon sc coudc à I'arrièrc dc la malléolc - souslc tubcrculc dcs péronicrs
cxtcrnc, longc la facc cxtcrnc du calcanéum, - contrc lc bord cxtéricur du cubo-rdc
passant au dcssus du tubcrcule dcs péronicrs,
(au niveaud'unc pctitc cncochc,voir p. 273).
et seûerminesur la basedu cinquième
métabrsien,surIe tubercule.
Puis il glissednnsune gouttière
sousle cuboide
et se termine
sousle pied surIa baæ
du prenier métatanien
I et surle prenier ctnéifomrc.
il wIève le brd
extenrc du pied Son action :
C'est rm pronatrl.r
ll rcIève Ie brd exteme du pied
Il participc à la flexion (calcanéum, cuboîde)
plantairc dc Ia chcvillc,
et abaissele bord inteme
ct à I'abduction du picd-
(premier métatanisn).
Il est donc pzr:lnateur.
(L5-Sl).
Il fait fa flexion plantatc dc la chcville.
288
Le long péronier latéral forme avec le jambier posterieur
un croisement tendineux qui passe soui le mérlio_pied
et assurele soutien actifdes arches à ce niveau.
t \
--\. '. /
On voit que
les derx muscles péroniers lateraux
stabilisentle pied an appui,
empêchant son désequilibre
vers I'extérieur,
(surtout en appui sur un pied).
289
musclesextrinsèquesdu pied / groupe postêrieur
le lang fléchisseur le groupe postérieur des muscles de la jambe est le plus
la couche profonde est faite de trois muscles
du tibia
commun
d"esorteils
flexor diqitorum le jambier
lon1uepedio postérieur
Ce muscle vient tibialiepocterior
& la face pstéiewe
Ce muscle vient
du tibia
de la face postéieure du tibia
sur la partie intçme.
(partie externe).
et de la face postéiewe
du fironé
(moitié interne).
il se termine
sur lc bord interne
du scaphoîde,
et par des prolongements,
face plantaire.
sur les autresos
du tarse,
sauf I'asfragale.
Pour voir
la terminaison,
il faut observer
le pied vu de dessous:
le tendon se divise
co quatre portions destinées
aux orfeih 2,3,4, I qui se terminent
sur la troisième phalange.
Son action :
290
le long flechlsseurpropredu 7"' oræil
imporhnt. Il est en deux couches,
situés côte à côte sur Ies faces oostérieures flexor halluciçlonque
a du peroné.
{l'
Ce muscle s'attache
sur la Êce postéieure du rtroné.
ll donnenaissancc à un tendon,
qui passe
cn arrièredu pilon tibial,
puiscoulissc
dansunegouttièreosseuse
à I'arrièrede I'astragale.
ll longc la faceinterncdu calcanéum,
souslc sustentaculum tali.
l-
€t s€ termine
sur la deuxr?me
phalange
du pemier orteil. ,
Son action :
Son action
est misc en jeu
il fait la flexion plantaire dans la marche.
& la deuxièatephalange sur la première, dans la propulsion,
caEaînant la première phalange juste avant que le pied
ne quitte le sol.
co flexion sur le métatarsien.
ll prrticipc à la flexion plantaire
gt i I'adduction du pied.
\\ /'
Il a un rôle très important dans la stabilité
sur demi-pointes, la pousséedu ltr orteil
rectifiant les désequilibres antéricurs
du corps. Il a églernent un rôle
dans la stabilité dc la chevillc
ia. : ncrf sciatique poplité interne (Sl/S3). (voir p. 295).
291
La couche superficielle du groupe musculaire postérieur
est constituée par un muscle :
le triceps sural
tricepa eurâe
Ce muscle, le plus fort de la jambe,
est formé de hois corps musculaires ("chefs")
qui se jettent sur une même terminaison :
le tendon d'Achille tcndo achillis
Celui-ci s'attache sur la face postérieure du calcanéum.
estte
soléA,ife
60leue
Il vient de I'arrièredu tibia Il est recouvert
et du péroné .lar deux chefs
(dans la partie haute). plus superficiels :
lesjumeau.x,
1âetrocnemii
qui viennent
de la partie inférieure
du fémur,
par un teirdon
qui "coiffe"
chaque condyle
à I'anière.
Ils forment
Il franchit deux articulations : le galbe du mollet.
En plus de la cheville
la cheville et de la sous-astragalienne,
et la sous-astragalienne. ils franchissent
le genou.
action du ticeps :
inn. : nerf sciatique poplité externe
L'ensernble du muscle (s1-s2).
cntraîne le calcanéum
a tlexion plantaire
nrs I'ashagale, avec
une tendance ... et, indirecternent,
à I'inversion... * I'astagale en flexion plantaire.
Ce deuxième mouvement
t Pouqmi ccttc inversion ?
est en pratique, plus important
Ellc cst liéc aux surfaces articulaires
que le premier (l'articulation a de plus
dc h sous-astragaliennc.
A h flcrion plantairc correspondent grandes possibilites de mouvement).
eddætion ct supination (voir p. 271).
Les jumeaux participent
à la flexion du genou.
Ils ont donc une action
coupléesur le genou
et I'arrière-pied.
\) \
-'i
... à genou tendu (ou peu fléchi),
ils sont plus ou moins
mis en tension.
leur efficacité est plus grande.
)
Si les jumeaux
l et les ischio-jambiers
travaillenten synergie
€ sur un membre inférieur
en appui, lelur action
sur Ie genou s'inverse.
En effet. leurs
composantesde traction
s'additionnent
et ils deviennent
extenseurs
du genou
(alors
qu'ils sont
fléchisseurs
si le pied
est libre).
Une forte flexion
dorsale de la cheville
étire le soléaire. Pour étirer
les jumeaux,
il faut y ajouter
une extension
du genou.
293
les actions musculaires sur Ia cheville lors des mouaements
(muscles extrinsèquesdu pied)
Les tendons
qui passonton avant
de I'axe bi-malléolairc
font la flexion dorsale:
- jambier antérieur(l)
- extensour propre du lcr orteil (2)
- extenseur commun des orteils (3)
- péronier antérieur.
Les tendons
qui passent en dedans
de I'axe longitudinal du pied
Les tendons qui passent
(dcuxième rayon),
en dehors de I'axe du pied
font la supraatbn
font la pronation et I'abduction :
- cxtcnscur proprc du lcr orteil (1) - court et long péronier latéral (l)
- jambier antérieur (2) - péronier antérieur (2)
- jambicr postérieur (3)
- extenscur commun dcs orteils.
- fléchisseur commun dcs orteils (4)
- faisceaux externcs (3).
fléchisseur propre du ln orteil (5)
294
la stabilite de la cheq)illegrâce aux actions musculaires
d'autre
part,
lepéroné,
rr, .",""r,lTtilii""#irl..,i,ï:
modifie sa courbe et s,allonge,
malléole
abaissée
la pince sene
activement la poulie
- L'extenseur propre
du ler orteil
et le jambier postérieur
entraînent
un serrage
des deux os,
- I'abaissement
du péroné
tend les ligaments
péroniers_tibiaux
in férieurs.
lcs tubérositéspostérleurer
à I'avant et cn dehors du calcenéum,à I'arrière.
h tête du clnqulèmc métatrrsicn structures
osseuses massives.
structureosseuscgrêlc faitespour recevoir
ct doncfaitc le maximum de poids,
pour porter peu de poids,
à I'avantet en dedans.
la têtc du prernier métatarslen
qui reçoitpresquetout le poidsrestant,
296
l'arche externe
Cette arche est moins haute que I'interne.
Elle est visible sur le squelettèdu pied,
mals non sur Ie pied, car elle est comblée par les partiesmolles.
l'arche antérieure
a mi-ron
gueur
T:JffilJ:i::":
Elle est rcprésentéeici par des brides.
le faisceau transverso
de I'abducteurdu lq orteil. - le couple long péronien
- les interosseux, qui "resserrent. jambier postérieur
les espaces inter métatarsiens, à I'arrière-pied.
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298
- - ilion. . .
ind,ex -
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coiffe des rotateure 128
col anatomiquc (dc I'humérus) .. . l 1 6
colde I'astmgalÊ...... 267
- inclinaimn
- inféricur
latérale
- rccurvahrm. .. .. .. . l39n09
- rehopulsion ......... 8/106
- rétroversion ... .. .. .. . I98
bibliagraphte
. P. V. BASMAJIAN - anatomie
librairie Maloine.
' P' BELLUGUE - introduction à l'étude de Ia forme humaine, anatomieplastique
et mécanique
librairie Maloine.
. G. BORDIER- anatomieapptiqueeà Ia danse
éd. Amphora/sports.
. BOUCHET/CLILLERET - anatomie topographique, desciptive et fonctionnelle
SIMEP éditions.
. J. BRIEND - la rééducationfonctionnelle muscuto_articulaire
éd. Vigot.
' J. BRIZON et J. CASTAII$r; - /es feuilletsd,anatomie
librairie Maloine.
. J. CASTAING - æatomie fonctionnelle de l,appareil tocomotew
cahierssw : le comprexe de r'épaure,ià hanche,ra prono-supination, Ies doigts
2, 3, 4,
éd. Vigot.
' J' CASTAING et Ph' BURDIN - untomie fonctionnelle de I'appareil locomotew
: le genou
éd. Vigot.
' J' CASTAING et J. J. SANTINI - anafomr'efonctionnelle de I'appareil locomoteur
: le rachis
éd. Vigot.
. CARMINE D. CLEMENTE- anetomv
Urban Schwarzenberg
. B. DOLTO - le corps end:- les mains
éd. Hermann.
. W. KAHLE, H. LEONFIARD, W. PLATZE - anatomie_ tome I et 2
Flammarion.
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librairie Maloine.
. KENDALL, WADSWORTH - /es musc/es
éd. Maloine.
. M. LACÔTE,A.M. CHEVALIER, A. MIRANDA, J.P. BLETON, Ph. STEVE}{IN
évaluation clinique & Ia fonction musculaire
éd. Maloine.
. A. MOREAUX - anatomie artistiquede l,homme
Lib. Maloine.
. FRANK H. NETTER - atlasd'anatomie humaine
Maloine
. V. PAUCHET, S. DI_IPRET- I'anatomieenpoche
éd. Doin.
. SOBOTIA - atlas d'anatamie
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pourIe mouvement
anatomie
tome1 :
destechniques
à l'analgtse
lntroduction eorptarelles
Ce livrea été réalisépourqueI'anatomiene soitplusun domaine
réservéauxseulsspécialistes, le plusgrandnombre,
maisihtéresse et
enparticulier
celTeset ceuxquipratiquent
unetechnique corporelle.
ll présentde ' u n em a n i è r ev i v a n t eu, n p a n o r a mdae s 0 $ . d e s
desmuscles,
articulations, enliaison directe avecle mouvement.
ll s'appuie
essentiellement "env0lume".
sur I'illustration Celle-ci est
commentée paruntextequipeutêtreabordé endeuxtemps: lecture
rapideouplusapprofondie, ', l ' . , r
renouvelée
Uneéditionentièrement :
En"1981, Blandine Calais-Gerrnainfondaitl'anatomie pou.r le
môwvemenf.Ën1984, aprèstroisansd'élaboration,"e,lle éditaitcet r,
pourle mouvement"
ouviaije.:,"anatomie tome1. ,
r ,
0uinzeannées sesontécoulées, etl'æuvredeBlandine Calais-Germain
s'estdéveloppée, affinée,
en grâce
particulier à untravailpermanent
de recherche et d'enseignement. La nouvelleédition est le fruitde
cetteévolution. L'ouvrage a été entièrementrevuparsonauteuret
enrichid'apports nouveaux. Plusde 700dessins d'anatomie ontété
retravaillésou changés.Levocabulaire anatomique international est
ajoutéet I'innervation
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Unguidecomplet
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corporelles
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