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Résumé Cours Master 2018 2019
Résumé Cours Master 2018 2019
DOCUMENT DU PARTICIPANT
Chapitre 1: La thermodynamique
Plan
❖ Prérequis
❖ Finalité du chapitre
❖ Applications de la thermodynamique
❖ Définitions
❖ Etat d’un système thermodynamique
❖ Transformations d’un système
❖ Représentation graphique d’une transformation
❖ Travail des forces de pression
❖ Premier principe: conservation d l’énergie
❖ Enthalpie
❖ Deuxième principe de la thermodynamique : évolution de l'énergie
❖ Identité thermodynamique
Pré requis
Finalité du chapitre 1/2
Ce chapitre s’intéresse 1/2:
➢ A la définition et à l’existence de la thermodynamique
La thermodynamique est la science qui traite de l’Energie et étudie les lois de
transformations de l’Energie. Elle doit son existence à ces deux questions : Qu’est-ce que
l’énergie ? Quelles relations existe-t-il entre travail et chaleur ? »
Ce MIMO présente les concepts de bases et les outils nécessaires à la compréhension et à l’application des lois et des
principes de la thermodynamique.
Définitions 2/5
➢ Echanges du système avec le milieu extérieur
Un système peut échanger de l’énergie et de la matière avec son milieu extérieur. Elles
ont lieu au niveau de la surface séparant celui-ci du système. D’où les différents systèmes
:
Ouvert lorsqu’il peut échanger de l’énergie et de la matière avec le milieu extérieur
Exemple : Un être vivant est système ouvert (respire, transpire, mange, bois, etc…)
Fermé s’il n’y a aucun transfert de matière entre le système et le milieu extérieur, mais
le système peut échanger de l’énergie avec le milieu extérieur
Exemple : Le mélange vapeur d’essence-air contenu dans un cylindre de voiture à
l’arrêt est un système fermé
Isolé lorsqu’il n’échange ni travail, ni chaleur, ni matière avec le milieu extérieur. Il est
donc limité par des parois fixes et adiabatiques.
Exemple : Univers (système + milieu extérieur) est un système isolé puisqu’il se réduit à
tout se qui interagit avec le système. Il n’y a pas de système matériel extérieur à l’Univers
Définitions 3/5
➢ Échanges d’énergie 1/3
Les échanges d’énergie entre un système thermodynamique et le milieu extérieur s’effectuent par
transfert de travail et de chaleur
Le travail est le transfert d’énergie associé au travail de forces non conservatives
(ne dérivant pas d’une énergie potentielle). Il est lié à des mouvements
macroscopiques ; exemple : le travail des forces de pression.
Le transfert thermique (ou chaleur) correspond à tout transfert d’énergie qui
n’est pas du travail. Au niveau microscopique, il correspond à un transfert
d’énergie d’une forme d’énergie à de l’énergie microscopique d’agitation
moléculaire existant dans tout système.
Définitions 4/5
➢ Échanges d’énergie 2/3
Les échanges sont des grandeurs algébriques qui sont :
Les échanges de travail ou de chaleur qui apportent de l’énergie au système sont positifs
;
Les échanges de travail ou de chaleur qui font perdre de l’énergie au système sont
négatifs.
W ou Q 0 W ou Q 0
Système
Système
Définitions 5/5
➢ Échanges d’énergie 3/3
Différents types de parois peuvent limiter un système :
Parois fixes : le système est mécaniquement isolé (sans travail). Il n’y a aucun
transfert de travail avec le milieu extérieur (W=0).
Parois adiabatiques ou calorifugées : le système est adiabate. Il n’y a pas
d’échange de chaleur avec le milieu extérieur (Q=0) , système thermiquement isolé.
La transformation subie par le système est appelée transformation adiabatique.
Parois diathermanes permettent le transfert thermique
Etat d’un système thermodynamique 1/2
Les propriétés du système sont décrites par un petit nombre de variables
macroscopiques.
➢ Définissons l’équilibre thermodynamique
Un état d’équilibre thermodynamique est un état où le système est dans un état
stationnaire et est homogène. Un état stationnaire est un état décrit par des variables
indépendantes du temps. Il est décrit par des variables thermodynamiques qui sont
indépendantes du temps et ont la même valeur en tout point du système, par exemple la
pression, la température. L’état d’équilibre thermodynamique est un état d’équilibre global.
Le système est dit en équilibre thermodynamique si ces trois types d’équilibre sont réalisés
:
Equilibre mécanique
Equilibre chimique
Equilibre thermique
Etat d’un système thermodynamique 2/2
➢ Propriétés des variables thermodynamiques
Deux systèmes identiques dans le même état d’équilibre thermodynamique
sont réunis en un seul système. Les variables thermodynamiques décrivant le
système global sont :
Soit multipliées par n lorsqu’on passe à un système n fois plus grand., ces
variables sont appelées variables extensives, par exemple la masse, le volume,
l’énergie… Les variables extensives vérifient la propriété d’additivité, elles sont
proportionnelles à la masse du système .
Soit identiques à leurs valeurs initiales, ces variables sont appelées variables
intensives. Elles sont indépendantes de la quantité de matière dans le système: la
pression, la température, la masse volumique…
Toutes les variables décrivant un système à l’équilibre thermodynamique ne
sont pas indépendantes. Elles sont reliées par une relation appelée équation
d’état. PV = n R T
❖Activité
Transformation Définition
monobare la pression du milieu extérieur est constante durant la transformation
monotherme la température du milieu extérieur est constante durant la transformation
isochore le volume du système reste constant lors de la transformation
isobare la pression du système est constante durant la transformation
isotherme la température du système est constante durant la transformation
adiabatique La transformation s’effectue alors sans échange de chaleur avec le milieu
extérieur
cyclique l’état final est identique à l’état initial
Transformations d’un système 4/4
NB: En pratique, il est très difficile de réaliser une transformation absolument
isotherme, isobare, isochore ou adiabatique. L’évolution réelle d’un système se situe
toujours entre deux situations idéales.
Les transformations réelles sont dites alors transformations polytropiques.
Les transformations peuvent être ouvertes : l’état final du système est différent de
l’état initial. Elles peuvent être fermées : l’état final est identique à l’état initial : c’est
un cycle.
Représentation graphique d’une transformation 1/2
➢ Transformations réversibles et irréversibles
Dans un diagramme thermodynamique ( X , Y ) ,on représente l’état initial et l’état final par
deux points, la transformation entre ces états est matérialisée par :
Par une courbe continue si la transformation est réversible
Par une bande hachurée si la transformation est irréversible
Représentation graphique d’une transformation 2/2
➢ Transformations particulières
Diagrammes de Clapeyron P = f (V ) de transformations d’un gaz parfait
Gaz parfait, gaz réel
➢ Gaz parfait
Un gaz parfait doit répondre aux conditions suivantes:
✓ Les particules n’ont pas de volume propre (autrement dit on néglige leur volume par
rapport au volume V de l’enceinte dans laquelle elles se trouvent) ;
✓ Les molécules n’ont pas d’interaction à distance entre elles
➢ Gaz réel
Pour un gaz réel:
✓ Les molécules ont un volume propre (volume molaire d’un gaz réel est supérieur au
volume molaire d’un gaz parfait)
✓ Les particules ont des interactions entre elles (pression d’un gaz réel est inférieur à la
pression d’un gaz parfait)
Pour décrire les gaz réels, un modèle souvent utilisé est le gaz de van der Waals qui tient
compte de la taille finie des molécules et des forces attractives entre les molécules, ces forces
diminuant quand le volume molaire augmente.
Activité
Gaz réel de clausuis
P( Vm − b ) = R T
Gaz réel de Van der Waals
( Vm − nb ) = R T
a
P +
Vm
Ecrire ces équations d’équations d’état pour un nombre de mole n quelconque
Les hypothèse d’un gaz réel sont-elles vérifiées?
Travail des forces de pression 1/4
➢ Condition d’équilibre mécanique du piston
Piston
Pex Pex
Fex
Cylindre dl
La force exercée par l’atmosphère sur le piston est : Fex = − Pex S ex
La force exercée par le gaz sur le piston est : Fgaz = P S ex
À l’équilibre mécanique du piston : Fex + Fgaz = 0 Pex = P
Travail des forces de pression 2/4
➢ Travail élémentaire des forces de pression reçu par le système du milieu
extérieur
Pour un déplacement quasi statique infinitésimal d du piston, P reste constante, le
travail de la force extérieure est en module :
Fex
W = Fex d = (S d ) = − Pex . S .d = − Pex .dV
S
➢ Pourquoi la pression extérieure intervient-elle dans l’expression du travail
élémentaire ?
L’atmosphère, qui a une taille beaucoup plus grande que le système, n’est pas
perturbée par le mouvement du piston. La pression extérieure est toujours définie
pendant la transformation, ce qui n’est pas le cas de la pression du système.
Travail des forces de pression 3/4
NB: Le travail dépend du chemin suivi et son signe est précisé par le sens de
l’évolution de la transformation. Il est donné par l’aire sous la courbe P(V).
P P
B
W 0 W 0
V V
Si un gaz subit un cycle de transformations, le travail est mesuré par l’aire entourée
par les courbes représentatives des différentes transformations. L'aire est comptée
positivement pour un parcours dans le sens trigonométrique ;
négativement dans le sens contraire.
Travail des forces de pression 4/4
➢ Transformations finies
Activité 1 : Déterminer le travail échangé par un gaz parfait lors d’une transformation:
a) Isochore
b) Isobare
c) Isotherme
d) Adiabatique
Activité 2 : Une mole de gaz parfait monoatomique est comprimé de la pression initiale
Pi = 100000 Pa à la pression finale Pf = 200000 Pa lors d’une transformation isotherme
à la température T = 300 K.. Déterminer le travail W reçu par le gaz.
Premier principe: conservation d l’énergie 1/5
L’existence de forces non conservatives (forces de frottements…) entraîne la non-
conservation de l’énergie mécanique. L’énergie totale d’un système est définie ainsi que son
énergie interne. L’équation de bilan de l’énergie totale d’un système fermé correspond au
premier principe.
➢ Condition d’étude
Considérons un système fermé
➢ L’énergie totale E
L’énergie totale E d’un système est la somme de son énergie cinétique macroscopique et de
l’énergie potentielle extérieure.
E = Ec + E p
L’énergie cinétique macroscopique est la somme de son énergie cinétique macroscopique
due au mouvement d’ensemble et de son énergie cinétique microscopique (énergie
d’agitation thermique). EC = EC max + EC min
L’énergie potentielle extérieure est la somme de son énergie potentielle due aux forces
extérieures dérivant d’un potentiel et de son énergie potentielle intérieure
E p = E pext + E p int
Premier principe: conservation d l’énergie 2/5
➢ L’énergie totale E
Avec H = U + PV
Enthalpie 2/2
➢ Capacité thermique à pression constante
A partir de l’enthalpie on peut définir la capacité thermique à pression constante. Elle est
( )
notée C P (T ) J K −1 ; c’est la dérivée de l’enthalpie par rapport à la température à pression
constante :
H
C P (T ) =
T P
NB: Les capacités thermiques molaires à pression constante et à volume constant d’un gaz
parfait sont reliées par la relation de Mayer : C P − CV = R
Résumé
Activité
Deuxième principe de la thermodynamique :
évolution de l’énergie 1/4
➢ Nécessité d’un second principe. Limites du premier
principe
Le second principe est un principe d’évolution ; il permet de prévoir si une
transformation est possible ou non.
➢ Condition d’étude
Considérons un système fermé comprenant N particules.
➢ Thermostat (ou source de chaleur)
Un thermostat est un système fermé n’échangeant aucun travail avec l’extérieur,
mais échangeant de l’énergie sous forme de transfert thermique, sans que sa
température ne varie. Un système en équilibre avec un thermostat est à la même
température que celui-ci.
Deuxième principe de la thermodynamique :
évolution de l’énergie 2/4
➢ Énoncé du deuxième principe
Pour tout système fermé, il existe une fonction d’état S extensive, non conservative, appelée
entropie, telle que sa variation lors d’une transformation entre deux états d’équilibre est la
somme de l’entropie échangée Se avec le milieu extérieur et de l’entropie créée Sc dans le
système. L’entropie créée Sc est nécessairement positive ou nulle.
S = S e + S c
Deuxième principe de la thermodynamique :
évolution de l’énergie 3/4
➢ Réversibilité, Irréversibilité
Lors d’une évolution réversible :
Lors d’une évolution irréversible, il n’est plus possible de définir des états d’équilibre
intermédiaires :
Deuxième principe de la thermodynamique :
évolution de l'énergie 4/4
Entropie échangée
NB: L’entropie échangée Se, comme l’entropie créée Sc, n’est pas une fonction
d’état.
Identité thermodynamique 1/2
Les variations des fonctions d’état sont calculées en choisissant des chemins réversibles. Cela
conduit à l’identité thermodynamique qui permet d’obtenir l’expression de l’entropie du gaz
parfait et de la phase condensée.
➢ Conditions d’étude
Considérons un système au repos, en l’absence de champ extérieur et soumis uniquement à
des forces de pression. Il est défini par son volume V, sa pression P et sa température T. La
transformation choisie est une transformation infinitésimale réversible.
➢ Expression des deux principes
Pour exprimer les deux principes, les notations utilisées sont :
La variation de l’énergie interne lors d’une transformation infinitésimale est notée dU.
Le transfert thermique lors d’une transformation infinitésimale est noté δQ.
Premier principe : dU = δW + δQ
La transformation étant réversible, donc nécessairement quasi statique, le travail échangé est :
δW = – P dV
Identité thermodynamique 2/2
Second principe : La transformation étant réversible, il n’y a pas d’entropie créée
Q = TdS
➢ Identité thermodynamique
L’identité thermodynamique est obtenue en éliminant δQ : dU = TdS − PdV
Les variables naturelles décrivant l’énergie interne sont donc l’entropie S et le volume V.
dU P
dS = + dV
T T
dH V
dS = − dP
T T
W 0
Tc Tf
Qc 0 Qf 0
➢ Rendement du moteur
Le système étudié est la machine.
Le rendement η d’un moteur est le rapport de ce que l’on gagne (le travail fourni à l’extérieur,
− W) à ce que l’on dépense (le transfert thermique fourni par la source chaude, QC) :
Moteur 2/3
➢ Rendement du moteur
Le système étudié est la machine. Le rendement η d’un moteur est le rapport de ce que l’on
gagne (le travail fourni à l’extérieur, − W) à ce que l’on dépense (le transfert thermique
fourni par la source chaude, QC > 0) :
−W
= rev =
QC
QF
Le premier principe donne : rev = 1 +
QC
QF T
L’inégalité de Clausius donne: − F
QC TC
−W Tf
rev = 1−
QC Tc
Moteur 3/3
➢ Rendement maximum ou rendement de Carnot
Tf
Le rendement maximum ou rendement de Carnot rev = max = 1 − correspond à une
Tc
transformation cyclique réversible. Il ne dépend que des températures des deux sources.
Par exemple, le rendement du moteur à combustion interne d’une automobile est de l’ordre de
0,33, c’est-à-dire qu’un tiers de l’énergie fournie par le carburant est transformée en énergie
utile pour déplacer le véhicule, le reste étant dissipé dans l’atmosphère qui est la source froide.
Réfrigérateur 1/2
➢ Principe de fonctionnement
La machine reçoit du transfert thermique de la source froide (Qf >0), en cède à la source
chaude (QC< 0) et reçoit du travail du milieu extérieur (W > 0).
W 0
Tf Tc
Qf 0 Qc 0
Qf 1
e= =−
W Q
1+ c
Qf
NB: L’efficacité maximum correspond à une transformation cyclique réversible et ne
dépend que des températures des deux sources.
Efficacité du réfrigérateur réversible :
Tf
erev =
Tc − T f
Pompe à chaleur 1/2
➢ Principe de fonctionnement
La machine reçoit du transfert thermique de la source froide (Qf >0), en cède à la source chaude
(QC< 0) et reçoit du travail du milieu extérieur (W > 0).
W 0
Tf Tc
Qf 0 Qc 0
NB: le travail fourni inverse le sens naturel des échanges de chaleur, il prélève de la
chaleur à la source froide et rejette de la chaleur à la source chaude.
La fonction de la Pompe à Chaleur est de réchauffer la source chaude.
Pompe à chaleur 2/2
➢ Efficacité e :
Qc 1
e=− =
W Qf
1+
Qc
1 T4 − T1
=1−
T3 − T2
Chapitre 3 : Thermométrie
Plan
❖ Finalité du chapitre
❖ Définitions
❖ Thermomètres
❖ Grandeurs thermométriques
❖ Echelles de température
Finalité du chapitre
Jusqu’à la fin du 18ème la distinction entre température et chaleur demeure confuse et
aujourd’hui encore on confond ces deux notions très différentes par leur nature : la
première est une variable permettant de décrire l’état thermique des corps et la seconde
est une énergie susceptible de s’échanger entre les corps et capable de modifier la valeur
de la température d’un corps. C’est l’étude de l’état thermique des corps et de leur
dilatation qui a permis de construire les premiers thermomètres. Quant à la chaleur, ses
différents modes de transferts ont été largement utilisés afin d’améliorer notre quotidien
et notre technologie (chapitre 4).
Définitions 1/2
➢ Thermométrie
La thermométrie est une branche de la physique qui a pour objet la mesure des
températures.
➢ Température
La première approche de la notion de température est la simple sensation de chaud et de
froid. Cette sensation tactile (indices qualitatifs fournis par nos sens) liée au transfert
thermique entre l’objet et la peau est fortement subjective, et ne peut servir de mesures
fiables et reproductibles. elle ne permet pas d’établir une échelle de température ni de
comparer des températures entre plusieurs corps.
Il est cependant possible de relier la température d’un objet, qui est une grandeur «
invisible », à une grandeur « visible » et mesurable.
Elle peut être définie plus précisément de deux façons :
De façon microscopique (cinétique) c’est l’agitation thermique. Plus la température est
élevée plus l’énergie cinétique des particules est élevée.
De façon macroscopique avec un thermomètre. La définition macroscopique utilise le
principe zéro de la thermodynamique.
Définitions 2/2
➢ Principe zéro de la thermodynamique
Si deux corps A et B sont en équilibre thermique avec un troisième corps C, alors A et B
sont en équilibre thermique entre eux. Autrement dit, deux corps en équilibre thermique ont
la même température.
➢ Thermomètre
Un thermomètre est un instrument météorologique destiné à mesurer la température d’un
système en équilibre thermique. Autrement dit, un thermomètre est un appareil destiné à
mesurer et à afficher la valeur de la température notamment au moyen une grandeur
thermométrique dont les variations associées à une échelle de mesure permettent de repérer
des températures.
thermomètres
➢ variations associées à une échelle de mesure
Variation continue des dimensions des corps qui s'échauffent : ce sont
les dilatations. Elles existent dans les gaz, les liquides et les solides.
Variation continue de la résistivité et donc de la résistance.
Variation de la couleur d’un corps.
Apparition d’une différence de potentiel sur une soudure métallique.
Variation du bruit dans un composant électronique.
Variation de la tension de seuil d’une jonction ( typiquement 2 mV/° )
➢ Différents types de thermomètre
Les instruments de mesure de température peuvent être classés en trois catégories : Les
thermomètres à dilatation ; les thermomètres électriques ; les pyromètres.
Grandeurs thermométriques 1/6
Ce sont les variations d’une grandeur physique en fonction de la température qui
permettent l’usage des thermomètres. De telles grandeurs s’appellent des grandeurs
thermométriques. Les grandeurs thermométriques, les plus couramment utilisées sont :
➢ Thermomètres à dilatation
Ils reposent sur le phénomène de dilatation des corps lorsque la température augmente.
Ce phénomène se trouve de façon analogue, mais avec une ampleur différente pour les
liquides, les gaz et les solides. D’où les trois types de thermomètres à dilatation.
Thermomètre à dilatation de liquide
Grandeurs thermométriques 2/6
Thermomètre à dilatation de gaz
Elle obéit une loi de la forme PV=nRT
A volume V constant, la pression du gaz est proportionnelle à la température
absolue et une augmentation de la température provoque une augmentation de la
pression.
Thermomètre à dilatation de solide
Dans ce type de thermomètre, on utilise la dilatation linéaire d’une barre solide qui est
régit par la loi suivante :
Grandeurs thermométriques 3/6
➢ Thermomètres électriques
Thermomètre à résistance métallique (thermistances)