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Planification Financière
Planification Financière
Introduction
Dans une entreprise, la planification peut être considérée comme un système de données sur son futur, tel qu’il est
« désiré » par les responsables de la direction générale. Elle s’organise comme un ensemble d’informations
prévisionnelles regroupées dans des plans à horizon de plus en plus restreint. Dans un processus de planification
complet, on dénombre types de plans :
Ces deux plans débouchent sur un ensemble de budgets qui constitue le cœur de la gestion budgétaire. Pour
élaborer tous les budgets et leur articulation, il est nécessaire, en amont, d’établir des prévisions d’activité, de vente,
de production…etc, et de synthétiser tous les éléments de coûts grâce à des techniques et des modèles qui
représentent les choix de gestion de l’entreprise.
Des techniques prévisionnelles sont utilisables pour préparer la budgétisation des ventes, de la production et des
approvisionnements avant de préparer leur budgétisation. Pour les ventes, il s’agit d’utiliser des outils pour prévoir
les quantités vendues de l’année. Pour la fabrication des produits, il est nécessaire de tenir compte des modes de
gestion et d’optimisation pour organiser le travail et la production avant de valoriser les impacts de ces choix dans le
budget. Pour les matières et produits stockés, il faut prévoir les approvisionnements nécessaires en fonction des
modes de gestion des stocks retenus par l’entreprise ainsi que des hypothèses quant au niveau des consommations.
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Chapitre I : budgétisation des ventes
Le budget des ventes constitue la première phase dans le processus budgétaire, c’est en effet ce budget qui
commande le budget de production et par là celui des approvisionnements, celui des investissements, celui de
gestion des ressources humaines…
Le budget des ventes correspond au chiffrage monétaire et physique (quantités prévues) des recettes attendues.
Les techniques marketing d’analyse de marché s’intéressent à la prévision des ventes à court terme, mais elles se
préoccupent plus des critères qualitatifs caractéristiques du produit ou des marchés. Pour les besoins de la
planification financière, les analyses quantitatives se basant sur les méthodes statistiques s’avèrent nécessaires.
Certaines de ces méthodes tiennent compte de l’effet de saisonnalité des ventes.
1.1/les ajustements
Les ajustements permettent à partir de l’observation du passé de déterminer une tendance. Deux méthodes
peuvent, selon le cas, être utilisées :
Les ajustements analytiques utilisant la méthode des moindre carrées et ceux mécaniques utilisant les moyennes
mobiles.
Dans le cas où l’ajustement des ventes peut être linéaire (nuage représentatif de la série statistique de forme
allongée), la droite des moindre carrées est une fonction linéaire du type y = ax+b
Où : x : représente le temps
∑ ( ̅)( ̅)
avec cov(x,y) = ∑ ( ̅)
et b = ̅-a ̅
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Exemple :
Le nuage de points semble traduire une relation linéaire entre les deux variables. Le coefficient de corrélation
linéaire est égal à 0,94, ce qui confirme une relation de type y = ax + b entre les deux variables, on peut donc
procéder à un ajustement linéaire.
- L’ajustement linéaire
Lorsque la corrélation linéaire entre deux variables est significative, on peut exprimer la valeur d’une variable (y) en
fonction de la valeur de l’autre (x) sous la forme y = ax + b. Plusieurs méthodes peuvent être utilisées (méthodes des
points extrêmes, méthode de Meyer…) mais la méthode la plus fiable est celle des moindres carrées.
Où : x : représente le temps
∑ ( ̅)( ̅)
a=
∑ ( ̅)
b = ̅-a ̅
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Dépenses
Années pub (X) CA (Y)
Dans notre exemple, a = 24.1/0.79 = 30.50 et b = ̅-a ̅ = 546.67 – 30.5 (4.71) = 403
La prévision
La relation linéaire entre deux caractères étant établie, il est possible d’effectuer une prévision
Exemple
Pour l’année à venir, il est prévu d’engager des dépenses publicitaires de 6,3 (milliers Dh), on peut en déduire
un chiffre d’affaires prévisionnel de : y = (30,5 * 6,3) + 403 = 595.15 (milliers Dh).
Remarque
Lorsque l’on prévoit la valeur d’une variable y en fonction de celle d’une autre variable x, la droite d’ajustement est
appelée droite de régression.
L’étude de la tendance
La tendance est déterminée par la méthode des moindres carrées. Elle peut être précédée par un lissage par les
moyennes mobiles, qui permet d’obtenir une série épurée des irrégularités.
La méthode des moyennes mobiles consiste à remplacer chaque valeur statistique par la moyenne d’une série de
valeurs calculées sur une base annuelle. Cette méthode permet un lissage du nuage de points, qui gomme les
variations périodiques (mensuelles, trimestrielles, etc) afin de faire ressortir la tendance. Elle peut être mobilisée
avant de procéder à un ajustement linaire par la méthode des moindres carrées.
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Cette méthode permet de déterminer des tendances en lissant des séries statistiques longues et faisant apparaitre
des variations importantes dans le temps. La méthode consiste à regrouper des valeurs et à en prendre la moyenne
des valeurs regroupées.
Exemple :
Une entreprise a réalisé les chiffres d’affaires suivants au cours des derniers trimestres (en millions dh) :
Trimestres 1 2 3 4 5 6 7 8
C.A. 15 15,7 15,9 15,9 15,9 15,6 15,4 15,9
Trimestres 9 10 11 12 13 14 15
C.A. 16,2 16,4 16 15,8 15,5 16,2 17
La représentation graphique de l'évolution des ventes en fonction des trimestres montre que cette relation n'est pas
linéaire, nous pouvons procéder à un lissage de la série en calculant les moyennes mobiles en utilisant des groupes
de 5 points :
Pour cela nous allons prendre la moyenne des 5 premières valeurs (à la fois pour les trimestres(X) et les chiffres
d'affaires correspondants (X) puis les cinq qui suivent et ainsi de suite:
Ainsi la première moyenne des trimestres sera : (1+2+3+4+5)/5 = 3 à laquelle correspond le chiffre d'affaires moyen
des 5 premiers trimestres : (15 + 15,7 + 15,9 + 15,9)/5 = 15,68
La moyenne suivante est calculée de cette manière : (2+3+4+5+6)/5 = 4 à la quelle correspond le chiffre moyen des 5
trimestres qui suivent : (15,7 + 15,9 + 15,9 + 15,9 + 15,6)/5 = 15,80
5
Trimestres 3 4 5 6 7 8 9 10
C.A. 15,68 15,80 15,74 15,74 15,80 15,90 15,98 16,06
Trimestres 11 12 13
C.A. 15,98 15,98 16,10
La représentation graphique des chiffres d'affaires en fonction des trimestres montre qu'il est possible maintenant
de procéder à la linéarisation. La linéarisation par la méthode des moindres carrées par exemple donne l'équation
suivante : Y = 0,04 X + 15,57 qui nous permet donc de prévoir le chiffre d'affaires de la période que nous
souhaitons, par exemple pour le trimestre 20 le chiffre d'affaires devrait être de 0,04 (20) + 15,57 = 16,3.
Les méthodes d’ajustement ne tiennent pas compte de l’effet de saisonnalité, c’est ce que propose la méthode du
rapport au trend qui consiste à donner une tendance générale tout en prenant en considération la saisonnalité.
Détermination de la droite des moindre carrées afin d’ajuster le nuage des points
Calcul des valeurs ajustées par l’équation des moindre carrées
Calcul du rapport entre la valeur observée et la valeur ajustée
Calcul des coefficients saisonniers en prenant la moyenne des rapports obtenus pour chaque période.
Exemple
Les chiffres d’affaires relevés pour une entreprise au cours des dernières années sont les suivantes (en milliers Dh)
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La représentation graphique montre une saisonnalité évidente, la linéarisation directe fausserait les prévisions, il
faudrait pour cela calculer les coefficients de saisonnalité qui est le rapport entre la moyenne du trimestre et la
moyenne générale des 15 trimestres (2465) :
Trimestre 1 2 3 4 5 6 7 8
ventes 1600 2000 2700 2100 1800 2200 3000 2400
Trimestre 9 10 11 12 13 14 15 16
Ventes 1950 2400 3250 2650 2150 2700 3640 2900
La méthode des moindres carrées donne l’équation suivante pour la droite d’ajustement :
Y = 73.85X+1837.25
Pour le 3ème trimestre 2014, on a : X = 19 donc y = 3240.40 il s'agent d'une vente désaisonnalisée, pour tenir
compte de l'effet de saison on doit multiplier ce montant par le coefficient de saisonnalité correspondant au
trimestre 19 lequel est le 3 ème trimestre de l'année 5, or le coefficient de saisonnalité du trimestre 4 est égal à 1.28
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Chapitre II : budgétisation des approvisionnements
La gestion budgétaire des approvisionnements nécessite la gestion des flux dans le cadre de la logistique, celle-ci
consiste à mettre à la disposition de l’entreprise , au moindre coûts, de quantités données d’un produit (ou matière
première) à l’endroit et au moment requis.
Si la fonction logistique n’est pas toujours explicitement identifié dans les entreprises, la nécessité de gérer les
approvisionnements, et donc par conséquent les stocks, s’impose du fait des coûts que représentent non seulement
les achats (coût de lancement des commandes) mais aussi leur immobilisation en stocks (coûts de possession des
stocks).
Certains modèles tentent de résoudre les problèmes de gestion des stocks, il s’agit notamment du modèle de wilson
que nous allons présenter à présent.
- Modèle de wilson
Démonstration du modèle :
Si n = nombre de commande sur la durée d’observation D, N la quantité totale commandée pour la période
d’observation D et T la période d’approvisionnement
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Ct(Q)=coût total de gestion des stocks
Les coûts de stockage correspondent aux charges liées à l’existence et à la gestion des stocks (surveillance, loyers,
transports, électricité…).
Les coûts de lancement de la commande correspondent aux charges liées à la gestion administrative des achats
(charges du personnel administrati des achats, frais de télécommunications, timbrage…)
Coût total de gestion des stocks pendant la période d’observation D (au cours de laquelle on a passé n commandes
de quantités Q chacune) = CT(Q)
De ce fait : ½ DxCSxQ = coût total de stockage pendant la période D et ClxN/Q = coût de lancement des commandes
pendant la période D.
Le coût total de gestion de stock serait minimal pour une quantité Q0 qui annule la dérivée du coût total :
dCT(Q)/d(Q) = 0
Le coût total CT(Q) est minimal quand sa dérivée par rapport aux quantités est nulle :
½ DxCs=ClxN/Q2, en multipliant chaque terme de cette égalité par Q on obtient : 1/2DxCsxQ = ClxN/Q (2)
Or d'après (1) : CT(Q) = ½ DxCSxQ + ClxN/Q en remplaçant un des termes de l'égalité (2) dans (1) (qui
correspondent justement au cout total minimal) on obtient :
CT (Q) = 2(½ DxCSxQ) = DxCSxQ (3), or Q correspondant au CT minimal est donnée par la formule démontrée
plus haut :
9
x
Exemple :
Si le coût de lancement des commandes est de 2500 dh et si la commande annuelle totale est de 100000 unités
et que le coût de possession des stocks est de 0,2 dh par jour et par unité commandée, alors :
La budgétisation des approvisionnements consiste à mettre en place un calendrier des achats. Régulièrement
(généralement le mois) le budget des approvisionnements prévoit le niveau des commandes, des stocks, les dates et
le niveau des livraisons ainsi que des consommations.
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Chapitre 3 : Budgétisation de la production
Le budget de l’activité de production est fondamentalement dépendant de celui des ventes. C’est un budget
important qui permet :
D’optimiser les choix de production tout en tenant compte des contraintes liées aux capacités de production
D’organiser, de planifier, d’ordonnancer l’ensemble des tâches de production afin d’atteindre les objectifs
fixés
- Optimisation sous contraintes productives
En terme de production, le problème qui se pose est comment atteindre un résultat maximal ou définir les coûts
minimaux tout en assurant le plein emploi des capacités de production. La recherche opérationnelle permet
d’optimiser les la production en respectant les contraintes productives.
Une entreprise fabrique deux produits P1 et P2, le produit P1 nécessite 20 unités de la matière M1 et 3 unités de la
matière M2 tandis que la produit P2 nécessite 10 unités de M1 et 6 unités de M2.
La marge bénéficiaire que l'entreprise dégage sur le produit P1 s'élève à 10 dirhams et sur le produit P2 cette marge
est de 8 dh.
Il s'agit de déterminer les quantités optimales de P1 et P2 qui permettent de dégager le gain total le plus élevé
possible tout en tenant comptes des différentes contraintes qui s'imposent à l'entreprise.
Les contraintes :
Les contraintes de non négativité des quantités (on ne peut produire des quantités négatives!) : X1≥0 et X2≥0 (4)
20X1 + 10X2 = 70 si on pose X1 = 0 alors X2 = 7 et si on pose X2 = 0 alors X1 = 7/2 ces deux point permettent de
tracer la droite : 20X1 + 10X2 - 70 = 0
De la même manière on peut tracer la droite 3X1 + 6X2 - 24 = 0, en posant X1 =0 qui donne X2 = 4 et X2 = 0 qui
donne X1 = 8
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La surface représentant les solutions possibles est celle circonscrite par : OADE
Les droites en pointillées représentent les fonctions Z possibles mais seule celle coupant E est optimale
On peut observer que le point E correspond à l'intersection des deux droites, on peut donc résoudre le système
d'équations suivant pour retrouver les coordonnées de E :
20X1 + 10X2 = 70
3X1 + 6X2= 24 3X1 = 24-6X2 X1 = 8-2X2 si on remplace X1 dans la première équation on obtient :
20(8-2X2) + 10X2=70 alors X2 = 3 et en remplaçant à nouveau X2 = 3 dans cette même équation on obtient X1 = 2
Et en remplaçant ces deux valeur dans l'expression de Z on obtient Z maximal = Z = 10 X1 + 8X2 = 44 dh.
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Chapitre IV : budgétisation de la fonction ressources humaines
1ϯ
Exemple : effectif de 10 employés au 31/12/N avec un salaire moyen de 1 500 dh. Un départ à la retraite est prévu
en N+1. Le salaire de décembre N du futur retraité est de 2 000 dh (supérieur à la moyenne en raison de son
ancienneté). ;Il est compris dans ůĞĐĂůĐƵůĚĞla moyenne de 1 500 dhͿ͘
9 Pour retrouver le salaire moyen des 9 autres salariés, on pose (9 x + 2 000) / 10 = 1 500,
ce qui donne x = (1 500 * 10 – 2 000) / 9 = 1 444,44 dh.
L’étape suivante consiste à calculer le salaire prévisionnel N+1 en tenant compte des augmentations de salaire
prévues. Il convient de vérifier attentivement si celles-ci ont un caractère cumulatif ou pas.
Exemple : deux augmentations sont prévues : 2% au 1er juillet et 1% au 1er octobre. Le salaire N+1 sera donc de :
- 1 444,44 dh de janvier à juin
- 1 473,33 dh de juillet à septembre (1 444,44*1,02)
- 1 488,06 dh dΖoctobre à décembre (1 473,33 * 1,01)
Soit au total pour l’année N+1 : 17 550,81 dh (= 1444,44*6 + 1473,33*3 + 1488,06*3)
Il suffit ensuite de multiplier le salaire moyen N+1 par l’effectif pour obtenir la prévision N+1. Dans notre exemple,
celle-ci s’élève à 9 * 17 550,81 = 157 957 dh.
9 Prévision de la masse salariale de l’effectif sortant
La prévision de la masse salariale de l’effectif sortant s’effectue en partant du salaire réel de décembre N et en
tenant compte des éventuelles augmentations intervenant avant le départ (sauf information contraire, le salarié y a
droit).
Exemple : départ prévu au 31/08/N+1 d’un employé dont le salaire de décembre N est de 2 000 dh. Calcul du salaire
N+1 :
- 2 000 dh de janvier à juin
- 2 040 dh de juillet à août (2 000*1,02)
Soit au total 16 080 dh pour l’année N+1 (2000*6 + 2040*2).
9 Prévision de la masse salariale de l’effectif entrant
La prévision de la masse salariale de l’effectif entrant s’effectue en partant du salaire réel d’embauche et en tenant
compte des éventuelles augmentations intervenant après l’arrivée (sauf information contraire, le salarié y a droit).
Exemple : le salarié partant à la retraite est remplacé à partir du 1er septembre par un nouvel employé (salaire
d’embauche = 1 300 dh) :
- 1 300 dh en septembre
- 1 313 dh dΖoctobre à décembre (1 300*1,01)
Soit au total 5 239 dh pour l’année N+1 (1300+ 1313*3).
9 Synthèse
La prévision de la masse salariale N+1 s’effectue en additionnant les masses salariales précédemment calculées
(effectif stable + sortant+ entrant).
Dans notre exemple, elle s’élève à 157 957 + 16 080 + 5 239 =179 276 dh pour N+1.
ϭϰ
Chapitre V : budgétisation des investissements
La prévision des investissements s’effectue dans un plan prévisionnel à cinq, sept ou dix ans selon les capacités de
planification de l’entreprise. Elle s’inscrit dans la recherche d’équilibre financier à long terme exprimé par le plan de
financement. Le budget annuel des investissements ne retient que les conséquences financières de ce plan pour
l’année budgétée.
Le choix des investissements et leur budgétisation constitue une étape majeure dans la logique budgétaire. Il existe
un certain nombre de procédures permettant d’opérer des choix entre plusieurs investissements et de les valider.
- I0
Le TRI est le taux qui permet d'annuler la VAN, ce taux doit être le plus élevé possible pour que le projet soit
rentable.
Application :
Selon le critère de la VAN, le projet B est plus profitable car sa VAN est la plus grande, tandis que si on se réfère au
critère du TIR c'est plutôt le projet A qui est le plus profitable car son TRI est le plus élevé.
le D.R.C.I. est la durée au bout de laquelle le cumul des recettes nettes d’exploitation ou flux nets de trésorerie est
égal au montant des capitaux investis. L’objectif de ce calcul est de préserver l’équilibre financier de l’entreprise.
Méthode de calcul :
Exemple :
Soit un investissement d'un montant de 15 000 dh, d'une durée de 5 ans, générant une recette nette annuelle de
4000 Dh. Combien de temps faut-il pour réaliser le « retour sur investissement » ?
périodes 1 2 3 4 5
Cash flow cumulés 4000 8000 12000 16000 20000
L'investissement s'élevant à 15 000 dh, le retour sur investissement se réalisera dans le courant de la quatrième
année (Cash flow cumulés à la fin de la période 4 = 16 000).
Durée précise = 3 ans + 12 mois x [(15 000 - 12 000) / (16 000 - 12 000)] = 3 ans et 9 mois soit le 1er octobre de la
quatrième année.
IV-Indice de profitabilité
Il exprime le rapport entre les flux nets de trésorerie actualisés et le montant de l’investissement.
Critères d'appréciation :
Exemple : Soit un investissement de 1 200 000 dh qui permet de dégager des flux nets de trésorerie d'un montant de 1
648000,19 dh. Quel est l'indice de profitabilité de cet investissement ?
ϭϲ
Chapitre VI : Synthèse du processus budgétaire
Une fois arrêté le programme des ventes en adéquation avec les capacités productives, il a été possible de définir
les différents budgets :
- budget des ventes et des approvisionnements;
- budget de la production et celui des ressources humaines;
Il est alors nécessaire de vérifier la cohérence de l'ensemble prévisionnel construit et la capacité monétaire de
l'entreprise à le réaliser.
L'objet du budget de trésorerie est de traduire, en termes monétaires (encaissements et décaissements), les
charges et les produits générés par les différents programmes.
L'élaboration du budget de trésorerie est la résultante d'une démarche budgétaire complète. Il faudra la finaliser
par l'établissement de documents de synthèse prévisionnels qui devront être cohérents avec les travaux de
planification à plus long terme existant dans l'entreprise.
Ces document fournissent au contrôleur budgétaire des données sur lesquelles il peut appuyer un suivi des
réalisations de l'entreprise, en généralisant le calcul des écarts à la formation du résultat.
Le Budget de trésorerie fait apparaître à la fin de chaque mois (par sommation de la situation de début de mois et
du flux mensuel net) la situation de trésorerie.
Cette situation traduit soit un excédent (trésorerie positive), soit un besoin (trésorerie négative). Le trésorier doit
alors planifier ( plan de trésorerie) le placement des excédents (placements) ou des besoins (recours à des crédits)
entraînant eux-mêmes des produits et des charges financiers
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