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Score

Les Accords de Septièmes Diminuées


Eric Lagacé C.M.M.
Un accord de septième diminuée est constitué d'une tierce mineure, d'une quinte diminuée et d'une septième diminuée.
Il en résulte donc un accord symétrique de tierces mineures superposées. Cet accord est construit sur le septième degré
et sa fonction est VII. Il peut appartenir aussi bien aux modes majeurs que mineurs, et comportera toujours au moins
une altération,le sixième degré abaissé dans le mode majeur ou la sensible dans le mode mineur.
Il fonctionne aussi bien comme dominante principale que secondaire.

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& b œœ œœ œœ œ œ œ
Les chiffrages sont présentés dans cet ordre; complet, abrégé, français, américain.

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œœ œœ b œ œ œ #œ œ œ œ #œ œ œ œœ œœ œœ œœ
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Z`&5£ Z`& &S K`& &5£ & S& K`& X`5£^ ^5 L`5s^ K`^5 x`4^£ X`$3 L`$3 K`$3 ≈`™4^ X`@ L`@ K`@

Propriétés enharmoniques, chiffrage français indiqué.


L'altération de la tierce sur l'accord de résolution apparait entre parenthèse,

# ## ˙˙˙
puique la septième diminuée peut se résoudre aussi bien sur un accord majeur que mineur.

& b ˙˙˙ ˙˙ b ˙˙˙


6

A ˙˙ # ˙˙˙
˙ # # ˙˙˙ b A ˙˙

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˙ ˙ a˙ b˙
&S L`5s^ L`$3 L`@
Résolutions; 1-Position fondamentale

˙
& b œœ A œœ œœ œœ b œœ A œœ œœ œœ b œœ œ œœ A œœ b ˙˙ A ˙˙˙ b ˙ A ˙˙
10 fautif correct fautif correct Soprano mi ou do ecxellent!

˙˙ A ˙˙
fautif correct

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œœ œ œœ A œœ œ œ œ A œœ ˙˙ A ˙˙ ˙ A˙
? œœ A œœ œœ œœ b˙ ˙˙
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2-Premier renversement

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& œœ A œœ œœ œœ b œœœ œœ b œœœ œœ
fautif correct 1-possible, 2-possible, 3-mieux.

bœ œ œ b˙
16 possible meilleur

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˙
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œ ˙˙ b ˙˙
œ œ œ bœ œ œ

©
2 Les Accords de Septièmes Diminuées

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vaut mieux éviter ces quintes,

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3-Second renversement

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pourtant innoffensives. meilleur, ou encore un ou l'autre.

& b ˙˙
20

A ˙˙ ˙ ˙ œ
˙ ˙ œ œ œ Aœ œ
? ˙˙ ˙
˙˙ A˙ œ Aœ œ Aœ œ œœ b ˙˙ A œœ œœ
L`$z L`$z 6 L`$z ^
4-Dernier renversement

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24 Sur V7 Avec "échange"

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Résolution sur 6/4 inusité, rare. Sur V

˙ A ˙˙ ˙˙˙ ˙˙˙ ˙˙˙ ˙ œœ œ œ


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b˙ ˙ b˙ ˙ b˙ ˙ b œœ œœ
œ Aœ
L`@ L`@ L`@ L`@ L`$z 6
Construit sur le septième degré, cet accord est donc plus flexible qu'un V.

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On le retrouve aussi bien comme dominante secondaire que principale. J.S. Bach Herzliebster Jesu

b
& b b œ œ . œ œ . œœ œœ œj ‰ œ œ # œ # œœ œœœ .. œœ œœ œœœ œœœ
28 Beethoven op.13 VII VII/V (en si)
VII/V

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K
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b œœ œœ .. œ J RÔ
.
œ œ ^ Y`4^ % S& Y L`@ L`$z x`5&¢ ^ ^5s &S

Ici comme dominante principale, dans le courant d'une phrase plurôt qu'à une cadence.

œœ œœœ œ œ ˙. œœ ˙
VII

b b œ œ œ . œJ œ . œ ˙ j
œ œœ
Beethoven op.13

b œ nœ œ
j
œ œœ
32

& œ J œ

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b
L`$3

U
J.S. Bach Mach's mit mir, Gott, nach deiner Güt' Vater unser im Himmelreich

#### œ U n n n n œ œ œœ VII œ œ
œ . œ# œ œœ
VII

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38 VII

& nœ n œ œœ œœ œœ N œ œœ œ œœ œ œœ J
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œ œ œ #œ œ nœ œ œ œ œ œ œ
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y`3^ ^ x`3& &S @ &S X`@
Les Accords de Septièmes Diminuées 3
Les altérations possibles de la tierce ou la quinte.

1- Tierce diminuée, de loin la plus fréquente


Cependant, on rencontre cet accord beaucoup plus fréquemment au
Enharmonique avec Sib7 mais résolution différente premier renversement. On le nomme alors sixte augmentée allemande.

& b ˙˙ ˙ b˙ ˙˙ b˙ ˙ ˙˙˙ ˙
44

˙ bœ ˙ ˙ #˙ # ˙˙˙ # ˙˙ #˙
? ˙ ˙ bœ
˙ ˙ ˙ ˙˙ b˙ b ˙˙ ˙˙
#˙ b˙ nœ #˙ ˙ #˙ ˙
&S3s L`$ &S3s ^4 &S3s X`^5 ^4 X`^5 X

# 6
49 J.S. Bach, messe en si. I
VII/V

& 4 w w ˙
V

w˙ w n˙ w˙ ˙ b b ˙˙ ˙w œ œ ˙˙ ww ..
˙
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œ œ œ œ œ œ .
5 ^ &S ^ Xy`$3 x`5& ^ &sS3

˙ 34 œ œ b œœ # œ œœ
J.S. Bach Art de la fugue ctpt.IV

˙ ˙ ˙
& C # ˙˙ b # ˙˙
2- Tierce majeure! Rare, mais possible. Résolution naturelle sur parfair majeur.


54

˙ ˙ ˙ œ
? C b ˙˙ ˙˙ ˙ ˙ ˙˙ ˙ 34 œ˙ œ œ
#˙ ˙ ˙ œ
x`3&S z`5^ ^ XΩ`^4£ ^ XΩ`4£^
3- Quinte doublement diminuée Inversé, cet accord devient sixte augmentée.

& 46 b ˙˙
Le problème de l'épellation enharmonique persiste...


58

˙˙ ˙˙ ˙˙ b # ˙˙ ˙˙
ré#, fa#, lab, do. Avec cette épellation, devient fa#, lab, do, mib

# # ˙˙
Avec la résolution sur do majeur, ré# est juste. En do mineur, mib est juste.

˙
? 46 # # ˙˙ ˙˙ b # ˙˙ n ˙˙ b ˙˙ ˙˙ b ˙˙ ˙˙

z≈`&S5£ Zl`$2

Tout est question d'éppellation enharmonique ici. La plupart des compositeurs vont noter Mib, mais la résolution
sur do majeur implique ré#. C. Franck, dans sa célèbre sonate pour violon, note avec ré# (premier mvt. mes. 57-58)

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