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Continuite
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Déf : Pour tout réel x, il existe un unique entier n de ZZ tel que n ≤ x < n +1, n est le plus grand entier relatif
inférieur ou égal à x ; cet entier n est appelé partie entière de x et est noté E(x).
représentation graphique :
(
E(1) = 1 se lit au point (1;1)
E(2) se lit au point (2,2), donc le point
( (2,1) n'appartient pas à la représentation
j graphique.
(
o i Sur l'intervalle [1 ; 2[, la fonction est
constante.
(
Pour dessiner la représentation graphique, "il faut lever le crayon" aux points d'abscisse entière.
2°) Continuité.
a) Définitions.
Déf : Soit la fonction définie sur une fonction définie dans un intervalle I et a un point de I.
On dit que la fonction définie sur I est continue en a si et seulement si lim f (x) = f (a).
x→a
Sinon on dit que f est discontinue en a.
exemple : la fonction partie entière est continue en tous les points d'abscisse non entière et discontinue aux points
d'abscisse entière.
la fonction x → x est continue sur IR.
b) Continuité et opérations
Th : f et g sont deux fonctions définies dans un intervalle I et a un point de I.
Si f et g sont continues en a, alors :
f + g est continue en a ;
pour tout réel k, k f est continue en a;
f g est continue en a ;
f
si g(a) ≠ 0 , est continue en a.
g
la fonction x →
x est continue sur [0 ; + ∞[.
1
la fonction x → n est continue sur]- ∞ ; 0[ et sur ]0 ; + ∞[.
x
les fonctions x → cos x et x → sin x sont continues sur IR.
Th de composition: Soit f une fonction définie dans un intervalle I contenant a et g une fonction définie dans un
intervalle J contenant f (a).
Si f est continue en a et g est continue en f (a), alors g ° f est continue en a.
Corollaire : Si f est continue sur un intervalle I à valeurs dans un intervalle J où g est continue, alors g ° f est
continue sur I.
cos(3 x + 5)
exemple f (x) = est définie sur ]0 ; + ∞[
2x+5
x → x est continue sur ]0 ; + ∞[, donc x → 3 x + 5 est continue sur ]0 ; + ∞[.
la fonction cos est continue sur IR, donc la fonction composée cos( 3 x + 5) est continue sur [0 ; + ∞[.
la fonction x → 2 x + 5 est continue et ne s'annule pas sur IR+ , donc la fonction f est continue sur IR+.
Th : Si une suite (un) converge vers une limite l et si f est une fonction continue sur un intervalle I contenant l,
alors la suite (f (un)) converge vers f (l).
B
f(b)
f est une fonction continue sur I.
k est un réel compris entre f (a) et f (b).
il y a au moins un point de la courbe d'ordonnée k
k (ici, au maximum 3 )
A
f(a)
o a c c2 c3 b
1
Théorème des valeurs intermédiaires : Soit f une fonction continue sur un intervalle I contenant deux réels a et b.
Pour tout réel k compris entre f (a) et f (b), il existe au moins un réel c de [a, b] tel que f (c) = k.
o a c b
1
Corollaire : Soit f une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I contenant deux réels a et b.
Si f (a) x f (b) < 0, alors l'équation f (x) = 0 admet une solution unique dans ]a ; b[.
corollaire (admis) : Si f est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I, λ, µ les limites de f
aux bornes de I( λ et µ désignant des réels , + ∞ ou – ∞), alors pour tout réel k strictement compris entre λ et µ,
l'équation f (x) = k admet une solution unique dans I.
x -5 c1 2 c2 +∞
f(x) +∞ 8 l'équation f (x) = 4 admet une solution
4 4 unique dans ]-5 ; 2] et une dans [2 ; + ∞[
-3
Th :Si f est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle ]a ;b[ (a et b étant des réels ou + ∞ ou
– ∞), alors pour tout réel k compris entre lim f (x) et lim f (x), l'équation f (x) = k admet une solution unique
x→a x→b
dans ]a ; b[.
3°) Dérivation.
a)Fonction dérivable. Nombre dérivé.
Déf : Soit f une fonction définie sur un intervalle I contenant le réel a.
f (a + h) – f (a)
La fonction f est dérivable en a si et seulement si a une limite finie L quand h tend vers 0 ( ce qui
h
f (x) – f (a)
revient à dire a pour limite L quand x tend vers a.
x–a
Le nombre L est alors appelé nombre dérivé de f en a et est noté f ' (a).
Interprétation cinématique
Si la position d'un mobile sur une droite est donnée en fonction du temps par y = f (t), alors f ' (a) est la vitesse instantanée
du mobile à l'instant a.
f (a + h) – f (a) est la distance parcourue entre les instants a et a + h, c'est-à-dire pendant une durée h.
f (a + h) – f (a) f (a + h) – f (a)
est donc la vitesse moyenne entre ces instants. lim est la vitesse instantanée du mobile
h h → 0 h
à l'instant a.
Th : si f est dérivable en a, on appelle tangente à la courbe au point A(a ; f (a)), la droite passant par A et de
coefficient directeur f ' (a).
Une équation de cette tangente est alors y = f ' (a) (x – a) + f (a).
o
f (a + h) – f (a)
Déf : Si f n'est pas dérivable en a mais si lim = + ∞ ou – ∞
h→0 h
on dit que la courbe admet une tangente verticale en A.
x
Soit f (x) = x sur [0 ; + ∞[
f (x) – f (0) x–0 x x 1
= = = = .
x–0 x x ( x)² x o
f (x) – f (0)
lim x = 0 et x >0 donc lim = + ∞ : la courbe admet une demi- tangente verticale en O.
x→0 x→0 x–0
f (x) – f (a)
peut n'avoir aucune limite en a : il n'y a pas de tangente
x–a
1
par exemple f (x) = x sin ( )
x o
d) Fonction dérivée.
Déf : Soit E un intervalle ou une réunion d'intervalles. La fonction f est dérivable sur E si et seulement si f est
dérivable en tout réel a de E.
df
La fonction notée f ' ou définie sur E par x → f '(x) est appelée la fonction dérivée de f.
dx
pour la dérivée de x n avec n ∈ ZZ, on a n x n – 1 avec comme domaine de dérivabilité IR si n > 0 et IR* si n < 0.
Déf : Soit une fonction f dérivable sur un ensemble E.
Si la fonction f ' est elle-même dérivable sur E, sa fonction dérivée est appelée dérivée seconde de f et est notée f ''
ou f ( 2).
e) Dérivées et opérations.
Th : si u et v sont des fonctions dérivables sur un intervalle I:
la fonction u + v est dérivable sur I et ( u + v) ' = u ' + v '
la fonction k u est dérivable sur I et ( k u )' = k . u ' , k étant une constante réelle
la fonction u x v est dérivable sur I et ( u . v ) ' = u ' . v + u . v '
la fonction est dérivable sur I si u ne s'annule pas sur I et = –
1 1 ' u'
u
u u²
la fonction est dérivable sur I si v ne s'annule pas sur I et =
u u ' u' v – u v '
v v v²
Corollaire : Les fonctions polynômes et rationnelles sont dérivables sur tout intervalle où elles sont définies.
3x–4
exemple f (x) = si x ≠ 3 et x ≠ -3
x²–9
u
c'est de la forme avec u = 3 x – 4 donc u' = 3
v
v = x ² – 9 donc v' = 2 x
u'v – u v' 3 (x ² – 9) – (3 x – 4) x 2 x -3 x ² + 8 x – 27
f '(x) = = = si x ≠ 3 et x ≠ -3
v² ( x ² – 9) ² (x ² – 9) ²
Th : Si u est une fonction dérivable sur un intervalle I et v une fonction dérivable sur un intervalle J avec u(I) ⊂ J.
Alors f = v ° u est dérivable sur I et, pour tout x de I : f '(x) = v' (u(x)) x u'(x).
exemple f (x) = 2 x ² – 8
f = u avec u = 2 x ² – 8.
u est dérivable sur IR et u' = 4 x et la fonction racine carrée est dérivable sur ]0 ; + ∞[.
u est positif si 2 ( x² – 4) > 0 c'est-à-dire si x ² > 4 donc si x ∈ ]- ∞ ; -2[ ∪ ]2 ; + ∞[ .
u' 4x 2x
si x ∈ ]- ∞ ; -2[ ∪ ]2 ; + ∞[ , f ' (x) = = =
2 u 2 2x²–8 2x²–8
attention f est définie en +2 et en –2, mais elle n'y est pas dérivable.
Corollaire : Soit f une fonction continue sur [a ; b] et dérivable sur ]a ; b[ (elle n'est pas forcément dérivable en a et
b) . Si pour tout x de ]a ; b[, f '(x) > 0, alors f est strictement croissante sur [a ; b].
Si pour tout x de ]a ; b[, f '(x) < 0, alors f est strictement décroissante sur [a ; b].
Pour étudier les variations d'une fonction dérivable sur son ensemble de définition :
on détermine la dérivée f ' de f.
On étudie le signe de f ' sur d.
On en déduit le sens de variation de f sur chacun des intervalles où le signe de f ' est constant.
f (2 + h) – f (2) -(2 + h) 3 + 2 (2 + h) ² (2 + h) ² -2 – h + 2 2 + h - h
dérivabilité en 2. = = = .
h h h h
pour x voisin de 2, x = 2 + h > 0 or x = 2 + h < 2 donc h < 0
f (2 + h) – f (2) (2 + h) -h 2 + h f (2 + h) – f (2)
= = on aura donc lim – =-∞
h –( -h ) ² – -h h→0 h
f n'est donc pas dérivable à gauche en 2, mais la courbe y admet une demi-tangente verticale.