Bel Ami:

Héro = Demi dieux, puis humain avec des capacités hors du commun, puis
personnage personnage.
Si le héro est généralement du coté du bien, il peut aussi être du côté du mal :
antagoniste. On parle alors de héro maléfique. L’anti-héro est un être commun,
banal, insignifiant, sans aucune qualité particulière.

Problématique : Le personnage présenté est-il le héros bénéfique ou le héros

maléfique ?

I – Description physique et morale

1) Ses qualités, le fait qu’il plaît aux femmes, bel homme
2) Ses défauts, il défie les passants, arrogant
3)

II – situation du personnage
1) Financière, très peu d’argent
2) sentimentale, cherche l’amour
3)

En quoi cet incipit préfigure-t-il la suite du roman ?

I) Un personnage qui ne peut pas se satisfaire de sa situation.

1 – Il est pauvre, ce qui lui nuit.
2 – Mais il s’efforce de préserver ses apparences.

II) Un séducteur.
1 – Un bel homme qui a fière allure.
2 – Intérêt que les femmes lui portent.

III) Un conquérant.
1 – Insistance sur son passé de militaire.
2 – Sa détermination, son agressivité.

Histoire d’un genre : Le roman

I : Naissance tardive du genre :

Tous les autres genres, théâtre, poésie, texte d’idées sont nés dans l’antiquité.
Le roman, lui, naît au XII éme siècle. Les premiers romans sont des traductions
du latin en langue romane. Les premiers romans sont écrits en vers avant d’être
écrits en prose. Les romans de l’époque sont des romans de chevalerie.

Rachel Mme Forestier Mme de Mme Walter

Marelle +
Laurine
Rencontre Aux folies Chez elle.
avec Duroy. bergères. Duroy est
invité par son
mari.
Relation avec Prostituée de Elle aide
Duroy. Mr Duroy qui Duroy à écrire
ne la paye que son premier
la première article. Elle lui
fois. suggère de se
faire
remarquer des
personnes qui
peuvent lui
apporter qqch.
Duroy est
séduit par elle.
Situation Elle travaille : Elle ne
sociale. vends son travaille pas
corps, c’est officiellement
une femme du mais elle écrit
peuple. des articles à
la place de son
mari. C’est
une
intellectuelle.
Certaine Respectueuse Elle fume.
liberté. car elle ne
s’affiche pas
avec Duroy,
généreuse,
fière car elle
n’apprécie pas
l’ignorance de
Duroy.
Problématique : que ressent Duroy vis a vis de cet affront.

De la détermination :
- Il se motive : il faut que je sois énergique, très énergique !
- volonté de se battre, d’aller jusqu’au bout.

Du désespoir :
- Perds le contrôle de son corps : tremble, ne contrôle pas ses pensées, il à froid.
- Il se questionne sur le niveau de son adversaire.

La peur de la mort :
- Il écrit une lettre à ses parents au cas où il meurt.
- Il se voit pâle, allongé sur son lit avec le visage creux, comme celui des morts.

…Puis, d’un seul coup d’œil, la ville apparaissait.

Descendant tout en amphithéâtre et noyée dans le brouillard, elle s’élargissait au-delà
des ponts, confusément. La pleine campagne remontait ensuite d’un mouvement
monotone, jusqu’à toucher au loin la base indécise du ciel pâle. Ainsi vu d’en haut, le
paysage tout entier avait l’air immobile comme une peinture ; les navires à l’ancre se
tassaient dans un coin ; le fleuve arrondissait sa courbe au pied des collines vertes, et
les îles, de forme oblongue, semblaient sur l’eau de grands poissons noirs arrêtés. Les
cheminées des usines poussaient d’immenses panaches bruns qui s’envolaient par le
bout. On entendait le ronflement des fonderies avec le carillon clair des églises qui se
dressaient dans la brume. Les arbres des boulevards, sans feuilles, faisaient des
broussailles violettes au milieu des maisons, et les toits tout reluisants de pluie,
miroitaient inégalement, selon la hauteur des quartiers. Parfois, un coup de vent
emportait les nuages vers la côte Sainte-Catherine, comme des flots aériens, qui se
brisaient en silence contre une falaise.
Quelque chose de vertigineux se dégageait pour elle de ces existences amassées, et
son cœur s’en gonflait abondamment, comme si les cent vingt mille âmes qui
palpitaient là lui eussent envoyé toutes à la fois la vapeur des passions qu’elle leur
supposait. Son amour s’agrandissait devant l’espace, et s’emplissait de tumulte aux
bourdonnements vagues qui montaient. Elle le reversait au-dehors, sur les places, sur
tes promenades, sur les rues, et la vieille cité normande s’étalait à ses yeux comme
une capitale démesurée, comme une Babylone où elle entrait.
Le roman devient un grand genre au XIXème siècle pour plusieurs raisons :

- L’apparition de petits livres bon marché.

- L’essor de la presse et des romans paraissent en feuilletons dans le presse.
- L’instruction se développe, donc il y a plus de lecteurs (+ de lectorat).
- Jusqu’alors, le roman était un genre méprisé pour trois raisons : Ce genre n’existait
pas dans l’antiquité contrairement au théâtre, à la poésie, épopée et textes d’idées.
L’église condamnait le roman qui était jugé immoral. C’était les femmes qui lisaient
essentiellement des romans. Or au XIXème on ne pense plus tous cela. Enfin, au XIXème
se développe la bourgeoisie et ses valeurs dont il est beaucoup question dans les
romans.

TRAVAIL SUR BEL AMI.

Bel-Ami donne certaines précisions historiques et spatio-temporelles contemporaines

à l'auteur. Les descriptions précises de l'époque et des lieux donnent un caractère
authentique au récit. En effet, le début est réaliste et situe d'emblée le héros dans les
quartiers populaires de Paris. De plus, les lieux mentionnés sont réels, tel que l'Église
de la Madeleine, le parc Monceau, les Folies-Bergère. L'auteur fait référence à de
nombreux scandales financiers et politiques qui ont secoué la vie parisienne de
l'époque tout comme le contexte de la colonisation, avec notamment l'expansion
coloniale en Algérie. La psychologie des personnages est complexe, ainsi Georges est
montré aussi bien à travers ses faiblesses comme lorsqu’il est effrayé à l’idée de se
battre en duel, qu’a travers se forces comme sa capacité à manipuler lorsqu’il enlève
Mlle Walter pour forcer son père à accepter leur union car elle est une fille dont la
réputation est salie.
Bel-Ami représente une société fidèle à son temps et qui pourrait ainsi illustrer la
définition du réalisme. Le discours direct. l'emploi du passé simple et de l'imparfait,
marque une succession d'actions du personnage dès la première phrase du roman ce
qui favorise l'effet de réel. Cette phrase: « trois franc quarante pour finir le mois »
nous immerge dans une société précaire de l'époque. De plus, Champfleury définit le
réalisme comme « la reproduction exacte et complète du milieu social de l'époque où
l'on vit ». Maupassant décrit les mœurs de son époque à travers ses différents
personnages principaux. Au XIXème siècle, l'adultère est courant car les mariages
sont des affaires d'argent. Aussi, son personnage, Madeleine Forestier, dira « le
mariage pour moi n'est pas une chaîne, mais une association. », tel est la vision de
beaucoup de gens a l'époque de Maupassant. L'auteur nous fait également découvrir
le monde journalistique de l'époque, à travers les yeux du personnage. Ainsi, nous
sommes spectateur des méthodes employées par les journalistes et des articles
auxquels succèdent parfois des duels (George Duroy avec un journaliste inconnu).
Les diverses classes sociales sont représentés des petits commerciaux de province aux
nobles. Il y a un assez grand nombre de descriptions.

Ainsi. Bel-Ami est un roman qui pourrait appartenir au mouvement réaliste, mais
comme le dit son auteur, il ne nous donne pas simplement à voir la réalité de la vie de
son époque. L'ambition de Maupassant est de nous donner une réalité « plus
complète, plus saisissante, plus probante».
Citation Interprétation Procédé
Acheté la qualité de son Georges est acheté comme Réification
mari un objet
Ma maison m’est C’est exagéré Hyperbole
effroyable
La plus grande du monde Il n’y en a pas de plus Superlatif de supériorité
grande

Introduction :
titre souligné + auteur + date + genre + mouvement littéraire + présentation de
l’œuvre + présentation de l’extrait : situation + contenu de l’extrait + problématique +
annonce des axes = un seul paragraphe. 8, 5 Pts.

Bel ami de Guy de Maupassant, écrit en 1885, est un roman réaliste. Il décrit
l’ascension d’un ancien militaire nommé Georges Duroy dans la société et présente
en détail les relations qu’il à avec les personne qui vont l’y aider. On traite ici du
dénouement du livre qui présente le mariage de Georges Duroy et de Suzanne Walter
en insistant sur l’ambiance sonore de l’église dans laquelle ils se trouvent. Nous nous
demanderons en quoi cet extrait présente Georges Duroy comme un héros et non un
anti-héros ? Nous étudierons la réussite de Georges puis la Consécration religieuse.

Ainsi la réussite de George est due à sa progression sociale et financière ce qui

engendre chez lui un sentiment de surpuissance et d’euphorie. Lors de son mariage il
est présenté par l’église elle même et publiquement comme un héros ce qui augmente
d’autant plus sa réussite.

En conclusion, Nous avons vu que Georges Duroy est présenté comme un héros
car I, 1, 2, 3, II, 1, 2, 3.

Citation Procédé Interprétation

Le vicomte de chose… Réification « chose » donne
l’impression que le
vic*omte est un objet
Ils baragouinent se nom là Lexique familier Comique
Testigué… Injures Comique
Je suis un fin matois
Les doux yeux…
Obligée de l’’affection
qu’il a pour elle…
Paradoxe
Lexique de l’amour
Certitude + litote
Il ne l’est pas du tout
Elle est obligée de ruser
pour tromper son mari et il
n’éprouve pas que de
l’affection pour elle

Il manquait son chapeau à l’homme que j’ai revu sur le trottoir.

On le reconnaissait a son chapeau sans lequel il ne se ressemblait pas.

Angélique est en désaccord avec Georges car ils n’ont pas la même vision du
mariage.
Les beaux parents de Georges méprisent leurs gendre et ne le trouve pas à la hauteur
de leur fille qui est de rang noble mais ils ne peuvent pas le rejeter car ils ont besoin
de sa richesse. Ils sont divisées sur ce point.
Clitandre courtise Angélique et il parvient à la séduire mais se fait humilier devant les
beaux parents de Georges par Angélique elle même.

I : Toute crise est liée à des problèmes qui apparaissent.

1 : Les inégalités sociales génèrent des tensions. Les classes défavorisées se sentent
frustrées par rapport aux classes sociales plus élevées qui les méprisent. Exemple : I,
1 George dandin se plaint du mépris de ses beaux parents qui sont nobles. Il ne doit
pas dire ‘’ma elle mère’’.Au XVII ème siècle les mariages sont arrangés. Lez malheur
dans le couple génère une infidélité de la part de l’un des deux, entraînant une crise
chez celui qui en est victime.

II : on reconnaît les crises aux malheurs qu’elles entraînent.

Georges dandin soufre du mépris de sa belle famille. De plus il n’arrive jamais à
prouver l’infidélité de sa femme.
Angélique retourne la situation dans l’acte III scène 6.
2 : Une crise génère généralement des disputes, des conflits… Comme la conception
différente du mariage entre Georges et Angélique.
3 : Une crise peut conduire à de la violence morale avec des insultes, les menaces ou
de la violence physique avec des coups. Enfin, la violence, peu s’exercer contre soi
comme quand Georges menace de se suicider.

Les personnages sont bien en crise car les personnage sont en désaccord.

Arrière plan des bâtiments en brique simple, premier plan sur la cour t le sol en terre
battue et de planche pour que les Sotenville ne se salissent pas. Cour fermée
symbolisant l’enfermement du mariage comparé a une prison.
Costume avec dentelle, fourrure, fraise et chapeau pour les nobles. Mais des habits
plus simple pour Georges avec un peu de dentelle car il s’est anoblit.
Violence d’angélique qui frappe Georges, rivalité entre Clitandre et Dandin, mépris
de Claudine qui s’adresse à Georges et la peur des Sotenville face à Georges Dandin.

Poète humaniste, appartient au mouvement littéraire nomme la pléiade. Comme tous

les humanistes il est fasciné par l’Italie et accompagne son oncle envoyé en mission
politique à Rome. Il s’adresse directement à son interlocuteur qui ne connaît pas
Rome et viens d’y arriver. Quand il dit ‘’Rome en Rome’’ cela signifie qu’il y a la
Rome de nos souvenirs et en Rome c’est la Rome actuelle de la réalité contemporaine
de l’auteur.
Fait le lien entre une ville et son nom car celui ci est célèbre et on y associe la
grandeur de l’antiquité.
Rome a un passé glorieux mais sont architecture à été détruite par le temps. La ville
est personnifiée car elle est fière sa sa gloire passée. La périphrase du vers 6 est
hyperbolique, elle amplifie la puissance de Rome.
Chaque minute que l’on perd est un souvenir,
Il nous vieillit et nous détruit tous doucement,
Personne n’y peut rien, le temps cherche à s’enfuir,
la nostalgie ramène les souvenirs d’antan,

Las ! il nous fait croire qu’hier est révolu,

que l’on ne revivra jamais nos joies d’avant,

Le passé n’est pas mort il est toujours présent,