Dissertation sur la femme gelée de Annie Ernaux

Sujet : (sur la dissertation).

I - L’influence de sa famille :

1) Celle si n’applique pas les stéréotypes de son époque. L’éducation de la

narratrice repose sur légalité des sexes. Sur certains points, les rôles attribués
aux hommes et aux femmes sont inversés. Sa mère gère une épicerie et travaille
beaucoup plus que le père qui tient un bar où les clients traînent, si bien qu’il a
du temps pour aller chercher sa fille à l’école, s’occuper de la maison,
notamment de la cuisine et jardiner. De plus, le schéma qui veut que l’homme
vive plus à l’extérieur que la femme est aussi inversé car c’est avec sa mère
quand celle-ci est libre qu’elle sort beaucoup rendant des visites à des personnes
âgées ou visitant Rouen.
2) De plus ses parents et surtout sa mère l’incitent à faire de longues études
comme les garçons. Sa mère l’amène à lire et ses parents la déchargent des
tâches ménagères pour qu’elle se consacre à ses études. Comme elle appartient
à la classe populaire, peu de filles de ce statut social poursuivaient alors leur
études si bien qu’elle est un peu à l’écart au lycée au milieu des bourgeoises.
Enfin, sa mère est mécontente quand elle apprend que sa fille est enceinte car
elle consacrera moins de temps à ses études.
3) La maternité n’est pas la finalité d’une femme ou du moins, elle ne
s’accomplit pas en ayant beaucoup d’enfants. Ainsi, ses tantes et sa mère n’ont
eu qu’un enfant unique, préférant consacrer du temps à leur travail.

II - L’influence de la société :

1) Le milieu scolaire répercute les stéréotypes genrés. Ainsi lors d’une dictée
elle doit écrire que le plus beau métier du monde est d’être mère. Ensuite, elle
fait des études de lettre où les femmes sont plus nombreuses que les hommes.
Son amie Brigitte reprend la vision que la société a des rapport entre homme et
femme sur le plan amoureux, celle si doit séduire, c’est pourquoi Brigitte incite
la narratrice à mieux s’habiller et à porter des soutiens gorges. Mais il ne faut
pas être une fille facile car c’est mal vu et ne pas être enceinte car c’est un frein
à la carrière professionnelle.

III - L’influence de son mari :

1) Il tient un discours égalitaire, veut une femme cultivée avec qui il peut
échanger et qui ait un travail épanouissant.
2) Mais il y a un écart entre ses propos et la réalité. La femme est d’avantage
contrainte par les tâches ménagères et les enfants. Par exemple, elle seule fait la
cuisine, elle doit se charger intégralement du foyer le jour où son mari occupe
son premier poste, même si elle doit préparer son concours; elle garde les
enfants pendant que son mari s’adonne à ses loisirs le week-end et elle doit
renoncer par la suite à enseigner au lycée pour le faire au collège où il y a moins
de travail car elle doit à la fois faire son métier et s’occuper de sa maison et de
sa famille.