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Berghol Sabrin

3e1
La civilisation, ma mère !... en tant que roman
autobiographique nous permet-il de nous engager?

La civilisation, ma mère!... est un roman qui nous raconte la vie d'une jeune femme, une jeune épouse ou encore une
jeune mère dans le Maroc des années trente. Sa seule caractéristique c'est qu'elle n'est point comme les autres, elle
est différente, et c'est ce que l'on découvre au fil du livre.
Ses deux fils nous raconte a tour de rôle, comment elle a pu passer d'une femme ignorante qui vit recluse dans une
maison qu’elle n’a pas quittée depuis son mariage à une femme qui va découvrir le monde moderne et extérieur puis
se transformer peu à peu en quelqu'un de vraiment "extraordinaire". Sa transformation va passer par plusieurs étapes
en commençant par sa découverte du monde extérieur, sa prise de conscience, de son ignorance et de son
enfermement, son implication dans des problèmes extérieurs (la lutte des femmes et l’indépendance de son pays), son
opposition à son mari , l’éducation et finalement son départ.
En découvrant la vie de ce personnage, qui a lutter et a réussi à faire ce que les autres n'ont pas fait, on ressent un
besoin de s'engager a notre tour comme l'a fait cette jeune femme.
Le monde de cette mère se limitais a sa vie de famille: elle restait chez elle et vivait dans la tradition marocaine. Mais
petit à petit elle s'émancipe: « Je ne suis pas en train de me libérer de la tutelle de ton père pour venir te demander
ta protection ». Elle commence a découvrir les objets de consommation, du téléphone au cinéma, et a prendre
conscience de son ignorance. Elle découvre qu'il y'a un monde qu'elle ne connait pas du tout et se rend compte
qu'elle a vécu coupée de tout pendant des années. L'auteur dénonce la situation des femmes dans certains pays
traditionalistes et le rôle de la femme, qui traditionnellement est celui de la mère et de l’épouse. Mais il nous montre
également que la culture, l'ouverture aux autres, et la curiosité, permettent de se libérer. Sa situation nous fait alors
réaliser que nous avons une grande chance au jour d'aujourd'hui de pouvoir découvrir et apprendre tout les jours, de
posséder la liberté de voir le monde comme il est. Malgré tout, il existe surement encore des jeunes femmes dans ce
monde qui ne sont jamais sorties et ne savent pas ce qui se passe en dehors de la porte de leur foyer. Ce qu'a fait
cette femme nous donne alors envie de donner la liberté a ces jeunes filles de pouvoir avoir le droit de sortir et
apprendre, quelque sois leur pays, leur tradition, ou encore leur religion.
Au fil du temps que cette mère enrichissait ses connaissances, elle commençais a développer ses propres opinions, ses
idées personnelles et à penser différemment: « À la porte, Tolstoï ! […] Tu as écrit des choses merveilleuses sur
l’amour et les femmes, mais tu as été un tyran dans ta vie privée, j’ai contrôlé. […] Si vos vers sont vrais, pourquoi
diable notre société est-elle malade ? pourquoi a-t-elle cloîtré les femmes comme des bêtes, pourquoi les a-t-elle
voilées, pourquoi leur a-t-elle coupé les ailes comme nulle part ailleurs ? ». Lors ce que l'on lit les paroles de ce livre,
on se dit que en réalité ce que dit cette femme est vraiment vrai, et que même maintenant des femmes au Maroc sont
dans des situations semblable a celle la : "cloitré les femmes comme des bêtes" . On se dit alors qu'il faudrait lutter
contre cela, et que c'est injuste pour elles de ne pas ressembler aux autres.
Petit a petit, la jeune femme se rendait compte de sa position, et de comment les hommes la voyaient. Elle veut
maintenant avoir des droits, et ne veut plus juste exister, mais même compter. Elle découvre la politique et s'intéresse
au combat pour l'indépendance de son pays, elle va même jusqu’à rencontrer le général de Gaulle puis se met a lutter
pour les droits de la femme, ce qui fut un geste courageux et impressionnant. De nos jours elle nous donne alors du
courage pour défendre nos pensées et nos opinions et lutter pour ce qui est bien pour nous tous et pas nous laisser
abattre. Elle nous fait penser aussi à toutes nos mères et grands-mères qui ont vécu cette époque, ont souffert en
silence, se sont battues en silence, c'est grâce à elles que nous, les femmes d'aujourd'hui, avons pu gagner en liberté.
Les fils de cette jeune mère sont de parfaits opposés par leur corpulence, leur niveau d’étude, leur caractère mais ils
ont une caractéristique en commun : ils adorent et admirent leur mère. Et c’est cet amour qu’ils transmettent tout au
long du récit. Ils sont tour à tour ses protecteurs et ses compagnons de jeu et de découverte. Pour nous, jeunes
lecteurs, cette histoire nous fait alors réaliser à quel point nos mères ont de l'importance (pour ceux qui ne s'en sont
pas encore rendus compte) et comment on est sensé se comporter avec elles qui nous ont élevé depuis tout petits.
Dans ce livre nous avons aussi l'impression que c'est les enfants qui élèvent leur mère et non le contraire.
Pour conclure, on peut dire que ce livre nous apprend de nombreuses choses sur la vie, sur la famille, sur les cultures
et les traditions au Maroc, il nous montre aussi que chaqu'un est capable de faire tout ce qu'il souhaite vraiment,
comme on l'a vu avec cette jeune femme. Ils nous fait réaliser de nombreuses choses sur les personnes qui ont vécu
avant nous et ce qu'elles ont pu endurer: la non liberté des femmes et la guerre entre les pays. Ce livre nous envoi
donc un message bien clair et nous permet et nous donne envie de nous engager comme l'a fait cette femme pour le
monde!

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