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MES COURS A
LA MAISON
Discipline : Français
Niveau : Terminal
Série : toutes.
PREFACE
Dans le cadre de l’application des instructions du Président de la République
et des mesures du Gouvernement, le Ministère de l’Enseignement Technique
et Professionnel, de la Formation Qualifiante et de l’Emploi a mis en place
une plateforme pédagogique gratuite dénommée « MES COURS A LA
MAISON ».
Cette plateforme vise à amener l’école vers les élèves et apprenants confinés
à la maison, en remettant des polycopies des cours élaborés par les
professeurs selon les filières et le niveau, et en les diffusant à travers
l’environnement numérique de travail ou la messagerie électronique.
Ce polycopié fourni gratuitement est le support pédagogique qui
accompagne les séquences des cours magistraux à travers votre écran ou
Smartphone. Il est consacré aux derniers chapitres des leçons des classes
d’examens qui seraient dispensées et évaluées au troisième trimestre de
l’année 2019- 2020.
« MES COURS A LA MAISON » concernent plusieurs sous-ensembles
que sont :
- Les Séries technologiques en Baccalauréat (27 séries) et en Brevets
Techniques et Professionnels (18 options) ;
- Les Séries professionnelles en Baccalauréat (09 séries) ;
- Les spécialités des Ecoles professionnelles (21 options) ;
- Toutes les matières transversales comme le Français, la Philosophie, les
Mathématiques…
Nous souhaitons garder en éveil nos élèves et apprenants dans le cadre du
confinement que connait aussi bien notre pays que le monde.
FICHE N° 01
THEME : L’ARGUMENTATION
Chapitre I
Plan du cours
Introduction
1. Définition
2. Les éléments structurels de l’argumentation
2.1. Thème
2.2. Thèse
2.3. L’Argument
2.4. L’Exemple
Conclusion
Chapitre I : L’ARGUMENTATION
Introduction
Dans le contexte de communication, le locuteur qui émet un point de vue donné cherche
1. Définition
raisonnement qui consiste à présenter les arguments pour soutenir (défendre) une opinion ou une
Le Thème ;
La Thèse ;
2.1.Thème :
Etymologiquement parlant, le mot « thème » vient du vocable latin "thema" et signifie « ce qui
est posé ». De ce fait, un thème est une notion générale sur laquelle porte un sujet culturel,
puis répond aux questions du type « De quoi parle-t-on dans ce texte ? De quoi parle-t-on dans
ce sujet ? »
2.2.Thèse :
C’est une opinion, un point de vue ou une pensée que le locuteur exprime sur le thème en
Exemple : Sur le thème du sport Pierre de Coubertin a dit : « Le sport unit les peuples ».
2.3. L’Argument : au sens singulier du terme, un argument est une raison destinée
à valider la pertinence d’une thèse. Alors, de façon large, les arguments sont des
point de vue.
Les arguments sont des éléments abstraits ; pour les trouver ou les identifier, on
2.4.L’Exemple : c’est la preuve ou une idée concrète qui sert à illustrer ou prouver
la réalité des arguments avancés. Effectivement, les exemples ont donc pour rôle
Pour trouver un exemple, on se pose la question [Qu’est-ce qui le prouve ?] ou bien [Qu’est-ce qui
Conclusion
L’argumentation s’avère une notion très fondamentale dans la pratique d’exercices littéraires
l’apprenant à bien organiser ses idées lorsqu’il rédige le développement d’un sujet de Dissertation
ou de Discussion. Mais aussi, à bien distinguer le cheminement des idées émises dans un texte à
résumer.
EXERCICE D’APPLICATION
Etude d’un texte argumentatif_ E.T.A
Texte
Le statut de la vedette comporte d’autres caractéristiques qui le rendent incomparable aux autres.
D’abord, il ne requiert aucun titre préalable et semble arriver comme par magie. Le spectateur
peut s’identifier à la vedette, car aucune barrière d’origine ou de formation ne le sépare de son
idole. Sans doute faut-il souvent beaucoup de talent et de travail pour réussir dans le « show-
business ». Mais cela n’apparaît pas sur l’écran, et tout adolescent peut imaginer que, si la chance
lui sourit, la même ascension foudroyante lui est promise. A quoi bon de longues études ?
L’argent, la gloire sont à portée de la main.
Le vedettariat est d’ailleurs polyvalent. Il confère la possibilité de briller partout. Le
chanteur en renom devient acteur de cinéma, et vice-versa. Tout individu touché par cette grâce
sera appelé à exprimer ses opinions sur les ondes, à parler de politique si cela lui fait plaisir, à
devenir conseiller patenté en tous genres.
Enfin, le trait le plus remarquable de cette nouvelle aristocratie, c’est qu’elle ne suscite pas
l’hostilité qui s’attache généralement à la fortune. Elle est en marge ou au-dessus de la lutte des
classes, absoute de tout péché à tel point qu’il est parfois de bon ton que le chanteur milliardaire se
fasse le porte-drapeau du prolétariat et de la révolte contre la société dont il est le premier
privilégié. Au lieu d’être une tare, la richesse est ici facteur de popularité. Les chroniqueurs font
état des villas somptueuses, des voitures de prix, des cachets fabuleux pour stimuler la dévotion
des admirateurs.
Jean CAZENEUVE, La Vie dans la société moderne, Gallimard, 1982
QUESTIONS
I-Compétences de lecture
1. Quel est le thème de ce texte ?
2. Quel est la thèse soutenue par l’auteur dans le texte ?
3. Relève trois arguments qui soutiennent sa thèse
4. Relève un exemple
Réponses aux questions
1. Thème : le statut de la vedette
2. Thèse : le statut de la vedette comporte d’autres caractéristiques…aux autres.
3. Argt 1: il ne requiert aucun titre aucun titre préalable…..magie.
Argt 2: le vedettariat est d’ailleurs polyvalent. Il confère la possibilité de briller partout.
Argt 3 : le trait le plus remarquable de cette nouvelle…….généralement à la fortune
4. Exemple: l’argent et la gloire sont à portée de la main.
FICHE N° 2
CHAPITRE II
Plan du cours
Introduction
1. Définition
2. Différentes valeurs des connecteurs logiques
2.1. La valeur de cause
2.2. La valeur de conséquence
2.3. La valeur d'opposition
2.4. La valeur d'addition
2.5. La valeur de but
2.6. La valeur d'explication
2.7. La valeur d'exemple et l'insertion d'une citation
2.8. La valeur de conclusion
2.9. Pour donner un point de vue
3. Conclusion
Chapitre II : LES CONNECTEURS LOGIQUES
Introduction
Dans un texte ou dans une argumentation, les éléments de sens (thèse, arguments,
exemples ou citations) sont reliés les uns les autres par des connecteurs logiques ou ‘mots
de liaison’.
1. Définition
On désigne par connecteurs logiques ou mots de liaison, l’ensemble de certaines notions
grammaticales (conjonctions de coordination et de subordination, adverbe, groupes
propositionnels…) qui permettent de relier les différentes idées ou les parties d’un texte.
2. Différentes valeurs des connecteurs logiques
En reliant les idées dans une argumentation, les connecteurs logiques expriment les valeurs
suivantes : la cause, la conséquence, l’opposition, l’addition, l’explication, la comparaison,
l’exemple ou la citation, le point de vue, la conclusion…
2.1.La valeur de cause :
Il s’agit des connecteurs qui permettent d’exprimer la cause, c’est-à-dire de justifier la
première idée par la deuxième idée ; considérée comme la cause de la première.
Les outils grammaticaux qui ont la valeur de cause sont : car, en effet, du fait que,
étant donné que, parce que, puisque, sous prétexte que, grâce à, en vertu de, en
foi de, en raison, etc.
Exemple : Le travail est le moteur de la vie parce qu’il rend l’homme libre.
2.2.La valeur de conséquence :
Cette démarche de raisonnement est le contraire de la cause. Les connecteurs logiques de
conséquence expriment le résultat. Ici, on part de l’argument [2ème idée] pour aboutir à la
thèse [1ère idée].
Les outils grammaticaux qui expriment la conséquence sont : Ainsi, c’est pourquoi, de ce
fait, suite à, de sorte que, d’où, voilà que, et voilà, par conséquent, de là, dès lors, au cas
où, dans ce cas, à tel point que, c’est ainsi que, alors, loin s’en faut…
Exemple : Le travail rend l’homme libre ; c’est pourquoi il est le moteur de la vie.
2.3.La valeur d’opposition :
Exemple : La science soulage l’homme, mais elle lui rend esclave de ses découvertes.
Exemple : Le travail est le moteur de la vie. C’est dans cette perspective que Voltaire
disait : « Le travail nous éloigne de trois grands maux : le vice, l’ennui et le besoin »
EXERCICE D’APPLICATION
Car, en effet, grâce à, du fait que, dans la mesure où, à cause de, en vertu de, faute de, puisque, d’autant
Permet d’exprimer l’origine
Cause/ But plus que, vu que, en fait, étant donné que, sous prétexte que, en vrai, afin que, de crainte que, en raison de,
ou la raison d’un fait.
de peur que, de manière à, dans l’intention de, etc.
Conséquence Ainsi, c’est pourquoi, de ce fait, suite à, de sorte que, d’où, voilà que, et voilà, par conséquent, de là, dès Permet d’énoncer le résultat
lors, au cas où, dans ce cas, à tel point que, c’est ainsi que, alors, assez pour que… ou l’aboutissement d’un fait
Explication/ Concession En effet, car, bien vrai, c’est-à-dire, en d’autres termes, précisément, certes, bien entendu, en clair, à bien Permet de faire constater la
voir, à vrai dire, en vrai, en clair, dans un nec plus ultra, etc. validité des faits.
Alternance, condition et
Ou bien, peut être, soit…soit, et si, autrement dit, sans doute, éventuellement, en cas de, à supposer que, à Permet de changer et de
supposition
condition, suivant que, en admettant que, pourvu que, en fonction de, quand bien même, selon que… suggérer une idée.
Enfin, en définitive, pour tout dire, en somme, au glas de, somme toute, tout compte fait, au terme de, tout Permet de marquer la fin des
Conclusion
bien considéré, en dernière instance, pour clore à, finalement, définitivement, etc. propos évoqués.
FICHE N° 03
CHAP III
Plan du cours
Introduction
1. Définition
2. Structure d'un paragraphe argumentatif
3. Rédaction de deux paragraphes argumentatifs contradictoires
4. Conclusion
Chapitre III : PARAGRAPHE ARGUMENTATIF
Introduction
Parmi les éléments fondamentaux qui composent la structure d’un texte argumentatif, il y’a
le « Paragraphe » argumentatif.
1-Définition
Le paragraphe désigne une section, une partie ou une entité d’un texte ayant plusieurs phrases
qui forment une unité cohérente.
Alors, un « paragraphe argumentatif » est considéré comme un « micro-argumentation »
autour de laquelle s’organise un raisonnement cohérent. Sa mise en page se distingue par des
alinéas ou retraits à la ligne.
2-Structure d’un paragraphe argumentatif
Le paragraphe est composé de quatre éléments suivants :
Une idée directrice (thèse) ;
Les arguments (idées secondaires) ;
Les exemples (illustrations) ;
Une conclusion partielle.
Pratique illustrative
Rédige un paragraphe argumentatif à partir de la thèse suivante : « Pour être une vedette on
n’a pas besoin d’avoir beaucoup des diplômes. »
Approche de solution
Pour être une vedette on n’a pas besoin d’avoir beaucoup des diplômes. Effectivement, parce
que dans la plupart des orchestres musicaux du monde, les chanteurs et les danseurs n’ont pas
un niveau d’étude très élevé. Tel est le cas de l’orchestre « WENGE MUSICA MAISON
MERE » de Werra Son, artiste musicien kinois, où l’on retrouve plusieurs vedettes illettrées,
mais plein de talent. Finalement, il faut avouer que le vedettariat n’a pas trop d’exigences qui
puissent mettre les talentueux en difficulté ; ces derniers sont recrutés dans les orchestres de
façon loyale avec avis du public.
Remarque
Lors de sa rédaction, on peut également se servir des « citations » pour les raisons de persuasion. Mais c’est quoi une citation ?
Du latin "citatio", la citation est une "pensée propre à un auteur bien connu". La citation est généralement entre guillemets. Elle peut
servir d’argument d’autorité ou d’illustration.
Bien plus, l’apprenant doit utiliser des connecteurs logiques pour faire preuve d’une argumentation logique et convaincante.
3-Rédaction de deux paragraphes argumentatifs contradictoires
Ici, il est question de développer un raisonnement qui s’articule autour de deux hypothèses opposées ;
c’est-à-dire la « Thèse » et « l’Antithèse ».
En premier lieu, [Dans la Thèse] ; il faut soutenir le point de vue proposé avec un ou des arguments,
un ou des exemples sans anticiper à conclure. Ensuite, [Dans l’Antithèse], il faut avancer des idées
contraires (Arguments+exemples) à celles évoquées dans la thèse.
L’apprenant doit insérer ladite Antithèse en utilisant connecteur logique d’opposition (mais,
cependant, en revanche, etc.).
Enfin, il doit rédiger ou bâtir une Conclusion, qui fait le bilan des deux parties (Thèse et Antithèse).
Pratique illustrative
Rédige deux paragraphes argumentatifs contradictoires à partir de la thèse suivante : « Pour être une
vedette on n’a pas besoin d’avoir beaucoup des diplômes. »
Approche de solution
Pour être une vedette on n’a pas besoin d’avoir beaucoup des diplômes, car dans la majorité des
orchestres musicaux du monde, les chanteurs et les danseurs n’ont pas un niveau d’étude très
élevé. Citons le cas de l’orchestre « WENGE MUSICA MAISON MERE » de WERRASON,
artiste musicien kinois, où l’on retrouve plusieurs vedettes analphabètes talentueux.
Cependant, il est si nécessaire et intéressant qu’une vedette soit instruite, sinon
cultivée et intelligente, puisque l’art rime bien avec des vertus cardinales ; le « savoir-faire »
d’un artiste doit être en harmonie avec le savoir-être au sens large. Par exemple, lorsqu’une
vedette passe à une émission télévisée ou lorsqu’il fait un point de presse sur une chaine
internationale, on souhaite souvent l’entendre parler dans une expression simple et correcte,
qui prouve aussi bien son talent que sa dignité communautaire.
En définitive, la profession d’artiste (musicien, peintre ou photographe) a d’un côté quelques ombres
qui banalisent le niveau intellectuel ; pourtant de l’autre côté, l’instruction et l’intelligence jouent des
rôles très capitaux favorisant harmonieusement l’exploration de son talent.
4-Conclusion
Le paragraphe argumentatif est une notion qui prouve à suffisance le bien fondé des principes de
l’argumentation. Il permet à l’élève de bien présenter ou de bien organiser les idées dans le
développement d’un sujet de Dissertation ou de Discussion.
TRAVAIL DE L’APPRENANT
Etude d’un texte argumentatif
Texte
La presse écrite est en crise. Elle connait, en France et ailleurs, une baisse notable de sa diffusion et souffre
gravement d’une perte d’identité de la personnalité. Pour quelles raisons, et comment en est-on arrivé là ?
Indépendamment de l’influence certaine du contexte économique et de la récession, il faut chercher, nous
semble-t-il, les causes profondes de cette crise dans la mutation qu’ont connue, au cours de ces dernières
années, quelques-uns des concepts de base du journalisme.
En premier lieu, l’idée même d’information. Jusque-là, il y a peu, informer c’était en quelque sorte,
fournir non seulement la description précise et vérifiée d’un fait, d’un évènement, mais également un
ensemble de paramètres contextuels permettant au lecteur de comprendre sa signification profonde. C’était
répondre à des questions de base : qui a fait quoi ? Avec quels moyens ? Où ? Comment ? Pourquoi ? Et
quelles en sont les conséquences ? Cela a totalement changé sous l’influence de la télévision, qui occupe
désormais, dans la hiérarchie des médias, une place dominante et répand son modèle.
Ensuite, le journal télévisé, grâce notamment à son idéologie du direct et du temps réel, a imposé peu à peu
une conception radicalement différente de l’information. Informer, c’est, désormais, « montrer l’histoire en
marche » ou en d’autres termes, faire assister (si possible en direct) à l’évènement. […] Peu à peu s’établit
dans les esprits l’idée que l’importance des évènements est proportionnelle à leur richesse en images. Ou, pour
le dire autrement, qu’un événement que l’on peut montrer (si possible en direct et en temps réel) est plus fort,
plus intéressant, plus éminent que celui qui demeure invisible et dont l’importance est abstraite.
De plus, dans le nouvel ordre des médias, les paroles ou les textes ne valent pas des images. Le temps de
l’information a également changé. La scansion optimale des médias est maintenant l’instantanéité (le temps
réel), le direct, que seule télévision et radio peuvent pratiquer. Cela fait vieillir la presse quotidienne,
forcément en retard sur l’évènement et à la fois, trop près de lui pour parvenir à tirer, avec suffisamment de
recul, tous les enseignements de ce qui vient de se produire. […]
Enfin, un autre concept s’est modifié. Celui, fondamental de la véracité de l’information. Désormais,
un fait est vrai non pas parce qu’il correspond à des critères objectifs, rigoureux et vérifiés à la source, mais
tout simplement parce que d’autres médias répètent les mêmes affirmations et « confirment » …
Si la télévision (à partir d’une dépêche ou d’une image d’agence) présente une nouvelle et que la presse écrite,
puis la radio reprenne cette nouvelle, cela suffit pour l’accréditer comme vraie.
Ignacio Ramonet, Le Monde diplomatique, 1993.
QUESTIONS
A. Compétences de lecture
1. Quelle est la structure de ce texte ?
2. Quel est le thème de ce texte ?
3. Quelle est la thèse soutenue par l’auteur ?
4. Relève trois arguments qui soutiennent la thèse de l’auteur.
B. Pratique de la langue
1. Relève quatre connecteurs logiques dans ce texte et donne leurs valeurs.
2. Donne le sens des expressions suivantes « hiérarchie des médias » ; «conception radicalement différente»
3. Justifie l’orthographe du mot «vérifiés»
a) Donne un homophone du mot «Peu» et un synonyme du mot «nouvelle»
b) « Les textes ne valent pas les images », transcris cette phrase au passé antérieur de l’indicatif.
C. Travail d’écriture
1. Rédige un paragraphe argumentatif qui soutient la thèse ci-après: «De nos jours, la télévision domine tous les autres médias»
2. Rédige deux paragraphes argumentatifs contradictoires avec la thèse suivante : «La presse écrite est totalement en crise».
FICHE N°4
CHAP IV
Plan du cours
Introduction
1. Définition
2. Les différents plans
2.1. Le plan explicatif
2.2. Le plan inventaire
2.3. Le plan binaire
2.4. Le plan dialectique
2.5. Le plan analytique
2.6. Le plan comparatif
3. Conclusion
Chapitre IV : TYPES DE PLANS EN DISSERTATION
Introduction:
Dans le domaine d’exercices littéraires comme la Discussion, la Dissertation, l’élaboration d’un plan
permet de mener à bien le travail exigé. Mais qu’entendons-nous par plan ?
1. Définition
Un plan est un itinéraire conduisant au but fixé. Autrement dit, il est une méthode qui nous permet
d’accomplir normalement une tâche quelconque. En Dissertation française, par exemple, c’est
toujours grâce à un plan précis qu’on parvient à constituer la structure logique du sujet à traiter.
2. Les différents plans
On distingue plusieurs types de plans dans la mesure où tous les sujets de dissertation
n’obéissent pas à un même plan.
Parmi les plans les plus usuels, on peut citer: le plan explicatif, le plan inventaire, le
plan binaire, le plan dialectique, le plan analytique, le plan comparatif.
NB: chaque type de plan a ses consignes qui permettent de l’identifier.
[Une consigne] est une directive ou une recommandation permettant d’aboutir à un
travail bien fait.
2.1.Le plan explicatif :
C’est le type de plan qu’on utilise quand il s’agit d’expliquer et de commenter un sujet
(portant sur une citation, passage, conception). Il exclut toute contradiction dans le
développement.
Ses consignes courantes sont : Expliquez, Commentez, Montrez que, Démontrez que,
Prouvez que, Justifiez, Illustrez, etc.
Exemple: Rabelais a écrit : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».
Expliquez.
2.2.Le plan inventaire :
C’est le type de plan qu’on utilise lorsqu’il s’agit d’énumérer les réalités d’un fait. Ce
plan est proche du plan explicatif. Il s’agit ici de montrer seulement les aspects de la
problématique du sujet sans contredire.
Ses consignes courantes sont : Démontrez cela, Expliquez cela, Parlez de ses effets,…
Exemple : Dans une argumentation fondée sur des exemples précis, montrez que
l’Afrique est le berceau des richesses naturelles.
2.3.Le plan binaire :
Comme son nom l’indique, c’est le type de plan qui développe deux aspects opposés
ou complémentaires d’un même sujet. Son développement est constitué de deux sous-
parties (Thèse+Antithèse).
NB : ce plan n’admet pas de synthèse.
Ses consignes courantes sont : Commentez et discutez, Expliquez et débattez cet avis,
…
Exemple : « La déforestation est un mal nécessaire pour l’humanité. ». Commentez et
discutez ce constat fait par un contemporain.
2.4.Le plan dialectique :
C’est le type de plan qui se présente sous forme de dialogue argumenté entre la thèse
et l’antithèse. Il admet la contradiction. Et son développement comprend trois sous-
parties :
Une « Thèse », c’est la première sous-partie dans laquelle l’argumentateur
(l’élève) soutient l’affirmation de l’auteur (le point de vue du sujet).
Il montre, à l’aide des arguments et des exemples précis, la vérité ou
l’exactitude d’une affirmation (thèse).
Une « Antithèse», c’est le contre-pied de la thèse. Elle constitue la deuxième
sous-partie du développement. Ici, l’argumentateur apporte les arguments
contraires qui discréditent (rejettent ou refusent) la thèse ; ces arguments sont
illustrés par des exemples.
L’Antithèse montre les limites de la thèse et des arguments qui la soutiennent.
Une « Synthèse », c’est la troisième sous-partie du développement d’un sujet
à plan dialectique. Elle consiste à concilier (mettre ensemble) la thèse et
l’antithèse.
Elle fait le bilan des deux parties et les dépasse par l’apport d’une réponse nuancée au
problème posé par le sujet.
Ses consignes courantes sont : Discutez, Qu’en pensez-vous ? Qu’en dites-vous ?,
Quelle réflexion vous suggère ? Partagez-vous ce point de vue ? Que pensez-vous de…
? Etes-vous de cet avis ?
Exemple : « Le livre est influencé par les médias ». Partagez-vous ce point de vue ?
NB : tout sujet à la forme interrogative répond aussi à un plan dialectique. Dans
ce cas, on parle d’une consigne interne.
3-Conclusion
Définitivement, nous avouons qu’en Dissertation française ou philosophique, il n’existe pas un plan
standard (unique) pour tous les sujets qu’on peut rencontrer au baccalauréat, aux examens
professionnels, sinon aux différents concours universitaires. Il faut plutôt garder à l’esprit qu’un sujet
proposé convient à un plan précis qu’on déduit à partir de sa Consigne.
FICHE N°5
CHAP V
Plan du cours
Introduction
1. Définition
2. Les parties de la dissertation
2.1. L'introduction
2.2. Le Développement
2.3. La Conclusion
3. Conclusion
Chapitre V : METHODOLOGIE DE LA DISSERTATION FRANÇAISE
Introduction
Parmi les exercices littéraires qui consistent à développer un sujet proposé, nous pouvons
citer la Dissertation et la Discussion…, du fait que la nature du problème soulevé par le sujet
de ces exercices invite l’apprenant ou l’élève à une réflexion approfondie.
1. Définition
Le mot « dissertation » vient du vocable latin "dissertare", qui signifie : débattre, discourir,
développer, discuter, etc.
La Dissertation française est un exercice littéraire qui consiste à traiter ou à développer un
sujet de façon organisée. Ainsi, il s’agit pour l’apprenant de mener une réflexion argumentée.
Le sujet de Dissertation prend appui soit sur une pensée d’ordre général, une citation, un
proverbe, un passage biblique, soit sur une maxime ou un dicton pertinent.
Dissertation
Sujet : P. Massé a dit : « Le bonheur consiste à mettre le monde entre parenthèses ». Qu’en dites-vous ?
2.2. Le Développement
C’est la deuxième partie de la Dissertation. Il est aussi appelé ‘corps du devoir’.
Dans cette partie, l’apprenant organise les idées pour répondre aux préoccupations du
problème soulevé par le sujet. Le développement est composé des éléments de
l’argumentation permettant au rédacteur (l’apprenant) de justifier un point de vue ; à travers
des paragraphes et des transitions.
NB : l’organisation du développement dépend du type de plan qui convient au sujet proposé.
2.3. La Conclusion
C’est la dernière partie du devoir qui indique la fin de la Dissertation. Elle comprend deux
entités :
Le bilan ou la synthèse du développement : c’est la première phase d’une
conclusion. Elle commence généralement par un connecteur logique de conclusion
ou de conséquence. Ici l’apprenant résume ou fait la synthèse des idées
développées dans le corps du devoir en une ou deux lignes.
Le point de vue de l’élève : c’est la toute dernière partie où l’élève doit répondre à
la question posée dans l’introduction. C’est vraiment la « zone de l’apprenant »
dans laquelle il donne son point de vue ou choisit son parti par rapport à
l’affirmation (thèse) de l’auteur.
NB : dans cette partie, le candidat est libre de bâtir une conclusion fermée (en donnant juste son avis particulier) ou
bien ouverte (en proposant une ouverture du sujet à travers une question pertinente).
3. Conclusion
La Dissertation est un exercice littéraire qui exige une culture générale, littéraire,
philosophique…, permettant à l’apprenant d’avoir des informations ou des arguments qui
doivent convaincre son correcteur. Etant donné que son sujet n’est pas accompagné du texte
comme la Discussion, l’élève a intérêt de maitriser la méthodologie pratique de l’exercice. Et
surtout maitriser la langue française afin de présenter ou exposer les idées dans une
expression simple et correcte ; sans s’empêcher de faire usage du vocabulaire précis et
spécifique ; être impersonnel dans la syntaxe ; en utilisant soit la troisième personne du
singulier « Il » ou la première personne du pluriel « Nous » afin de donner une vocation
d’ordre général à vos propos. Ainsi qu’on évitera de mêler le [Nous avec le On] pour
s’empêcher des phrases incorrectes ; familières du type « Nous on pense que… ». Ceci dit
qu’il ne faut jamais employer le « Je ». Outre qu’il faut veiller à l’équilibre de la densité entre
les différentes sous-parties du développement.
FICHE N°6
CHAP VI
Plan du cours
Introduction
1. Définition
2. Les étapes de l'analyse
3. Conclusion
Chapitre VI : ANALYSE D’UN SUJET DE DISSERTATION
Introduction
Le libellé d’un sujet de Dissertation est composé de deux parties : une opinion et une
consigne. L’inverse est parfois possible. Voilà pourquoi devant cette complexité il est
conseillé à l’apprenant d’analyser le sujet pour mieux le comprendre avant de le traiter.
1. Définition
L’analyse ou la compréhension du sujet est un travail préliminaire au traitement de tout sujet
de Dissertation, même de Discussion. Elle permet à l’apprenant d’éviter d’être « hors-sujet ».
2. Les étapes de l’analyse
L’analyse du sujet comprend les étapes suivantes :
2.1. Lire et relire le sujet :
L’apprenant doit lire et relire attentivement le sujet pour identifier les mots ou les expressions
sur lesquels repose l’intérêt du sujet.
2.2. Souligner et expliquer les mots ou termes clés :
Après avoir lu le sujet, l’apprenant doit souligner les mots ou termes clés du sujet en examen.
Puis en apporter des significations en tenant compte de leurs valeurs par rapport au contexte
en exergue.
2.3. Reformuler le sujet :
A partir des mots ou expressions expliqués, l’apprenant doit reformuler le sujet. Le but de
ladite reformulation est de rendre le sujet plus clair, plus abordable. En fait, la reformulation
témoigne de la compréhension du sujet par l’élève.
2.4. Repérer le thème :
Pour mener à bien son travail, l’apprenant doit identifier le thème afin de connaitre le
domaine particulier sur lequel portera sa réflexion.
On trouve le thème en posant la question [De quoi parle-t-on dans ce sujet ?].
2.5. Dégager le problème posé :
L’apprenant doit faire ressortir la préoccupation de l’auteur. Il s’agit du « message particulier
livré par ce dernier à travers une thématique ; c’est-à-dire ce qu’il cherche à communiquer, à
révéler ou à mettre en valeur…
Le problème posé est souvent exprimé en termes d’importance, de rôle, d’impact, etc.
2.6. Formuler la problématique :
La problématique c’est la mise en question de la thèse reformulée. Elle est une question sur
laquelle s’articule tout le devoir. Elle est liée à la « Consigne » ; donc en formulant une
problématique, l’élève doit tenir compte de la consigne ; mieux encore du type de plan qui
convient au sujet qu’il traite.
2.7. Examiner la Consigne :
La consigne est une directive, mieux encore une recommandation qui accompagne le sujet,
puis indique à l’apprenant le type de plan qui convient au traitement du sujet.
2.8. Bâtir le plan ou rechercher les idées :
Il s’agit de rassembler au brouillon toutes les idées permettant à l’apprenant d’organiser son
développement avant de se lancer dans la rédaction effective du devoir.
Conclusion
Processus très fondamental, l’analyse d’un sujet de Dissertation facilite la bonne
compréhension du sujet en examen autant que la rédaction intégrale du devoir ; grâce au plan
détaillé conçu au brouillon.
Exercices d’application
Dissertation
Sujet n°01 : Ernest Renan écrit : « Aimez la science, respectez-la ; […] c’est la plus sûre
garantie du progrès ».Partagez-vous ce point de vue ?
I- Analyse ou compréhension du sujet
A. Explication des mots ou expressions clés :
_Aimez la science, respectez-la : il faut s’attacher à la science (lui accorder une
importance)
_C’est la plus sûre garantie du progrès : elle est le canal (moyen) incontestable
du développement humain.
B. Reformulation :
La science est la voie incontestable (sans doute) du développement humain.
C. Thème : La science
D. Problème posé : L’importance de la science dans le développement humain.
E. Problématique : En quoi la science assure-t-elle le développement humain? Ne
serait-elle pas la source des malheurs de l’homme ?
F. Examen de la Consigne: « Partagez-vous ce point de vue ? » Le plan
dialectique (Thèse – Antithèse – Synthèse).
II- Plan détaillé du développement (Recherche des idées)
A. Thèse : La science est la voie incontestable du développement humain.
Argument 1 : Par le pouvoir de la science, l’homme a su soumettre et
transformer la nature. La science assure le bonheur
matériel de l’humanité par la facilitation de certaines
tâches.
Exemple : Citation_ Voltaire écrit à propos : « Le progrès matériel
contribue au progrès moral en libérant l’homme des
servitudes qui l’obligeaient à lutter pour sa vie, en lui
donnant le loisir de se cultiver et de devenir meilleur ».
Argument 2 : La science améliore les conditions sanitaires de l’homme
par le progrès de la médecine. Grace à elle (la science),
certains scientifiques ont fait des découvertes salvatrices
(qui sauvent) pour l’humanité.
Exemple : Cas de Louis Pasteur qui a découvert le vaccin contre la rage et Alexandre
Fleming qui a découvert la pénicilline, un antibiotique très efficace…
Transition :
Certes, la science assure le développement humain mais elle n’est pas sans conséquences
néfastes sur le quotidien de l’homme.
B. Antithèse : La science est (aussi) une source d’insécurité pour l’homme.
Argument 1 : La science déshumanise l’homme. Elle rend l’homme
esclave (dépendant) de l’artificiel qui le tue à petit feu.
Exemple : Citation_ c’est dans cette perspective que Michel Serress déclarait : « Le
développement artificiel peut mettre fin à l’humanité ».
Argument 2 : Elle mène une course effrénée (sans retenue, sans gêne)
vers le développement sans tenir compte des dangers
nuisibles pour l’homme. Cette immoralité plonge le
monde dans une incertitude permanente.
Exemple : les armes de guerre et la bombe atomique ayant occasionné le sinistre des villes
comme Hiroshima, Nagasaki et Fukushima (Japon) ; réchauffement climatique et la pollution
de l’environnement causée par les sociétés industrielles.
Citation_ « Le progrès scientifique a décuplé les moyens de la barbarie en faisant anéantir
tout progrès moral », écrit un intellectuel français.
_Que dire face à cette controverse ?
C. Synthèse :
Au-delà de cette contradiction, la science est sans nul doute, une source de développement et
d’insécurité pour l’homme. Bien qu’elle fait tout pour son salut ; elle ignore cependant les
revers (conséquences) de son action sur l’homme et son environnement. Il revient à l’homme
de faire un bon usage (une bonne utilisation) des différentes découvertes ou inventions
scientifiques.
Citation_ François Rabelais écrit à ce propos : « Science sans conscience n’est que ruine de
l’âme ».
DEVOIR REDIGE
Dans son désir permanent de transformer le monde, l’homme s’est donné plusieurs moyens
parmi lesquels la science. C’est pourquoi, en vantant ses mérites, Ernest Renan écrit :
« Aimez la science, respectez-la ; […] c’est la plus sûre garantie du progrès ». En d’autres
termes, il estime que sans la science le développement du monde est impossible ; c’est-à-dire
que le progrès de l’homme passe par la science. A cet effet, en quoi la science assure-t-elle le
développement humain ? D’ailleurs, ne serait-elle pas plutôt la source des malheurs de
l’homme ?
Ernest Renan présente dans ce sujet la science comme un moyen inévitable pour
assurer le développement de l’humanité. Effectivement, la science est la voie inéluctable
(inévitable) du développement humain. Par le pouvoir de la science, l’homme a su soumettre
et transformer la nature pour obtenir d’elle ce dont il a besoin ; assurer son bonheur matériel
par la facilitation de certaines tâches. C’est dans ce sens que Voltaire écrit : « le progrès
matériel contribue au progrès moral en libérant l’homme des servitudes qui l’obligeaient à
lutter pour sa vie … »
De même, elle a beaucoup contribué à l’amélioration des conditions sanitaires de
l’homme par le progrès de la médecine. Grâce à elle, certains scientifiques ont fait des
découvertes salvatrices (qui sauvent) pour l’humanité. Ces découvertes ont introduit l’homme
dans la modernité. Le cas du vaccin découvert par Louis Pasteur et la Pénicilline découverte
par Alexandre Fleming. Dès lors, les innovations scientifiques apparaissent comme la vie du
salut pour l’humanité.
Certes, la science assure le développement humain, mais elle n’est pas sans conséquences
néfastes (négatives) sur le quotidien de l’homme.
La science est une source d’insécurité. Elle déshumanise l’homme.
En effet, elle exploite l’homme défavorablement et le rend esclave ; dépendant de l’artificiel
qui le tue à petit feu. C’est dans cette perspective que Michel Serress affirme : « Le
développement artificiel peut mettre fin à l’humanité ».
En outre, elle mène une course effrénée (sans arrêt, retenue ou gêne) vers le
développement sans tenir compte ni faire projection des dangers nuisibles sur la vie de
l’homme. L’immoralité scientifique et technologique plonge alors le monde dans une
incertitude permanente à cause des dégâts de la science. Pour en croire, notifions que le génie
de la science a innové des armes de guerre et la bombe atomique ayant détruit des villes
comme Hiroshima et Nagasaki au Japon. Et surtout, on déplore actuellement le
réchauffement climatique et la pollution de l’environnement causés par la déforestation
moderne et l’apogée des sociétés industrielles. Ainsi soit-il, « Le progrès scientifique a
décuplé les moyens de la barbarie en faisant anéantir tout progrès moral », tel que l’estime
écrit un intellectuel français.
Au-delà de cette contradiction, la science est, sans nul doute, une source de bonheur,
un moyen de développement mais aussi d’insécurité pour l’homme. Bien qu’elle contribue à
son salut ; elle ignore cependant les revers (conséquences négatives) de son activité sur
l’homme et son environnement. Il revient à ce dernier de faire bon usage des différentes
découvertes ou inventions scientifiques. C’est pourquoi, François Rabelais avait raison de
mettre en garde ses contemporains en déclarant : « Science sans conscience n’est que ruine de
l’âme ». Voilà qu’il faut comprendre que la raison ou l’éthique (la morale) doit accompagner
les travaux scientifiques.
En définitive, il ressort de notre analyse que la science est un mal nécessaire ; elle fait
le bonheur et le malheur de l’humanité. L’homme est fort dépité de quelques dégâts causés
par la science, mais il reconnait en elle un puissant moyen de développement du monde
actuel.
Dissertation
Sujet n° 02 : un contemporain estime : « L’Afrique est le continent qui compte le plus de
réfugiés au monde ». A quoi est dû ce phénomène selon vous ? Quelles en sont les
conséquences ? Quelles solutions pourriez-vous proposer ?
I-Analyse du sujet
A- Explication de mots et expressions clés.
_L’Afrique : partie du monde peuplée par les noirs
_Continent qui compte le plus de réfugiés au monde : zone qui regorge plus des demandeurs
d’asile (lieux paisibles)
B- Reformulation:
L’Afrique est la zone du monde qui regorge beaucoup de demandeurs d’asile
C- Thème : Les réfugiés en Afrique
D- Problème posé : la multitude des refugiés en Afrique
E- Problématique: Quelles sont les causes et les conséquences de ce phénomène ?
Quelles solutions peut-on envisager ?
F- Examen de la consigne: Plan analytique (Causes-Conséquences-Solutions)
II- Plan détaillé du développement (Recherche des idées)
A – Les Causes:
Les principales causes de ce phénomène sont d’ordre politique, économique et social.
a) Causes politiques :
_La mauvaise gouvernance (l’absence d’une réelle démocratie, la mauvaise utilisation des
ressources humaines, la corruption, les conflits armés à répétition.)
Exemple : Les conflits postélectoraux
b) Causes économiques :
_La famine, la gabegie, le terrorisme, le choix des systèmes économiques.
Exemple: Le cas de l’échec du projet baptisé « villages agricoles »
c) Les causes sociales:
_Le chômage, les conflits ethniques et religieux, les calamités naturelles, la sorcellerie.
Exemple : cas du génocide rwandais de 1994.
B – Les Conséquences
a) Politiques :
_Tensions entre Etats : incidents diplomatiques
_Formation d’une diaspora hostile au pouvoir du pays d’origine.
Exemple : cas des refugiés camerounais en France
b) Economiques :
_Perte de la main d’œuvre et persistance de la pauvreté.
_Main d’œuvre à bon marché dans le pays d’accueil.
_Fuite des capitaux dans les pays d’accueil.
Exemple : Le cas de la misère en Lybie
c) Sociales :
_La noyade en mer
_La persistance du racisme et de la xénophobie
_La dislocation des cellules familiales
Exemple : Agression des noirs en Italie.
C- Remèdes (solutions)
a. Politiques :
_ La bonne gouvernance politique (respect des principes démocratiques)
b. Economiques:
_La bonne gestion des fonds publics
_Mise en place des projets économiques rentables
_Adéquation formation-emploi
c. Sociales:
_Promouvoir la culture de paix (enseignement de l’éducation civique et morale.
_Promouvoir la politique d’aide sociale
DEVOIR REDIGE
Continent hospitalier, l’Afrique est de plus en plus fréquentée par des peuples d’origines diverses.
S’agissant de la multitude des refugiés en Afrique, nos interrogations sont les suivantes : Quelles sont
les causes et les conséquences de ce phénomène ? Quelles solutions pouvons-nous envisager pour
freiner ce fléau ?
Zone pleine des richesses naturelles, le continent africain noir est beaucoup sollicité pour les
raisons d’asile. On y constate un envahissement par les peuples d’horizons divers. Bien entendu que
les principales causes de ce phénomène sont d’ordre politique, économique et social.
A priori, dans le contexte politique, c’est la mauvaise gouvernance des Etats. Car, l’absence
d’une véritable démocratie, la mauvaise gestion des ressources naturelles, la corruption et les conflits
armés à répétition ne font que renforcer le « Laissez-passer » systématique. A cet effet, nous
accusons, par exemple, les conflits postélectoraux qui fragilisent les frontières…
En plus, il s’avère qu’au nom d’une gabegie financière orchestrée (encouragée ou provoquée)
par les autorités, les citoyens africains sont victimes de la famine et la malnutrition dans certains pays
qui leur sont respectifs. Citons le cas de l’échec du projet baptisé « Villages agricoles ».
Alors, les conditions du bien-être des peuples n’étant pas optimales, on déplore le chômage, les
conflits ; ethniques, religieux, qui font profiler la misère sociale des enfants et leurs parents. Et
souvent, ces derniers finissent par perdre la vie : le sinistre fatal du génocide rwandais de 1994 en est
une illustration, hélas !
Horriblement, tous ces maux précités ne sont pas sans conséquences. En effet, la présence
insupportable des refugiés en Afrique entraine les tensions entre les Etats à tel point qu’on observe
des incidents diplomatiques…
Ici et maintenant, l’on peut comprendre ce qui motive certains individus courageux à former
une diaspora hostile au pouvoir du pays d’origine. Parce que, « l’opprimé c’est celui qui fait entendre
sa voix », comme l’affirmait Benjamin Constant. Pour dire plus, nous sommes tentés de mentionner
le cas des refugiés camerounais en France.
Encore qu’économiquement on observe, jour pour jour, non seulement la perte de la main
d’œuvre ou bien la persistance de la pauvreté des peuples, mais aussi la fuite des capitaux dans les
pays d’accueil. Déjà, la misère des Lybiens en est un exemple douloureux.
De mal en pire, les relations sociales des peuples ou des différents pays se déchirent. Et
actuellement, quand les médias (nationaux ou internationaux) nous font état de la noyade en mer, de
la persistance du racisme et la xénophobie; ou bien de la dislocation des cellules familiales, nous
demeurons très affligés (soucieux, écœurés). Puisqu’il s’agit des actes non humanistes, qui portent
atteinte à la dignité et la vie humaine. On pensera bientôt à l’agression des Noirs en Italie.
Voilà pourquoi, nous avons le devoir de proposer quelques remèdes (solutions) qui peuvent concourir
à l’amélioration des conditions de vie des africains d’ici, d’ailleurs ou de là-bas…
Et pourtant, dans le cadre politique, nous exhortons les autorités ; en leurs rangs, qualités et
grades, à la bonne gouvernance pour sauvegarder les droits fondamentaux, grâce au respect des
principes démocratiques !
Africaines comme Africains méritent vivre dans des conditions où les richesses de leurs pays
profitent à tout le monde ; sans distinction de sexe, de religion ou d’obédience politique. Tel ou tel
Etat doit alors mettre en place des projets rentables, qui veillent aussi bien à la bonne gestion des
fonds publics qu’à l’adéquation entre la formation et l’emploi.
En outre, les services sociaux doivent prioriser l’éducation des enfants, et surtout bâtir des
édifices sanitaires capables de promouvoir les soins médicaux de qualité pour les citoyens. Sur ce, la
solidarité et l’entraide demeurent des vertus citoyennes, vraiment !...
CHAP VII
Plan du cours
Introduction
I-LE RESUME DE TEXTE
1-Définition
2-Les principes du résumé
2-1-Ce qu'il faut faire
2-2-Ce qu'il ne faut pas faire
3-Les étapes du résumé
3-1-Compréhension
3-2-Repérage des idées essentielles
3-3-Reformulation
3-4-La rédaction du résumé
4-Conclusion
II-LA DISCUSSION
1-Définition
2-Les parties de la Discussion
2-1-L'Introduction
2-2-Le Développement
2-3-La Conclusion
Chapitre VII : RESUME+DISCUSSION
Introduction
Enseignés aussi bien dans les lycées qu’à l’université, le « Résumé et la Discussion » sont
deux exercices littéraires qui constituent une seule épreuve appelée « Résumé+Discussion ».
Le « Résumé de texte » est la première partie de l’épreuve, alors que la « Discussion » en est
la seconde.
I. LE RESUME DE TEXTE
1. Définition
Du verbe « résumer », qui signifie "réduire ou contracter", le Résumé de texte est un exercice
littéraire qui consiste à donner une version réduite ou condensée du texte initial en un nombre
de mots déterminés.
2. Les principes du résumé
Il s’agit de ce qu’il faut faire et de ce qu’il ne faut pas faire dans la pratique du résumé.
2.1. Ce qu’il faut faire :
Pour faire un bon résumé, l’apprenant doit :
Réduire le texte au quart (¼) de sa longueur initiale; une marge de mots
de 10% de en plus ou de moins est accordée ;
Etre fidèle au texte initial, c’est-à-dire respecter le système d’énonciation
(les pronoms, les temps verbaux dominants), et l’ordre du cheminement
des idées ;
Rédiger le texte dans une expression correcte et présenté le résumé en un
seul paragraphe, tout en indiquant le nombre de mots utilisés au bas du
texte ;
Respecter la marge de mots exigés.
2.2. Ce qu’il ne faut pas faire :
Pour résumer un texte, il ne faut pas :
Ni commenter ni expliquer le texte ;
Déformer la pensée de l’auteur ;
Paraphraser le texte ;
Reproduire en intégralité tout une phrase du texte ou le texte lui-même ;
Employer les parenthèses, les points de suspension, les points
d’interrogation et d’exclamation ;
Juxtaposer les idées sans liens logiques ;
Ajouter les idées hors-texte ;
Utiliser les formules suivantes : « l’auteur dit…, l’auteur pense que…,
dans ce texte il s’agit de…, ce texte parle de… » ;
Présenter l’auteur du résumé
Faire des redondances (reprendre les idées déjà exprimées) ;
Utiliser les exemples illustratifs ;
Dépasser la marge ou ne pas atteindre la marge de mots.
3. Les étapes du résumé
La pratique du résumé se fait en observant les étapes suivantes :
3.1. Compréhension du texte
Lire et relire attentivement le texte pour mieux comprendre son contenu ;
Dégager le thème, l’idée générale et la structure du texte ;
Identifier et donner le sens des mots clés ;
Encadrer les connecteurs logiques.
3.2. Repérage des idées essentielles
Identifier ou sélectionner les idées essentielles ;
Supprimer les idées redondantes ;
Supprimer les exemples illustratifs.
3.3. Reformulation
L’apprenant doit reformuler les idées retenues en utilisant les procédés de
reformulation enseignés (synonymie, pronominalisation, nominalisation, etc.).
Remarques
Le comptage de mots :
Est considéré comme mots, toute lettre ou suite de lettres séparée de la suivante par un blanc (vide)
ou un signe de ponctuation.
Exemples : Jean De La Fontaine=4 mots / Charles De Gaulle =3 mots. Tous les « petits mots »
(article, conjonction, bonheur) comptent pour un seul mot.
Cas particuliers :
Dans une date, l’année compte pour un mot : 2020 = 1 mot
Les pourcentages comptent pour un mot: 70% = 1mot
Les sigles comptent pour un mot : O.M.S= 1 mot
Les mots composés :
On considère que le tiret sépare deux mots au même titre qu’un espace C’est-à-dire = 4 mots, après-
midi = 2 mots, chou-fleur = 2 mots. Mais "Aujourd’hui" = 1 mot, "socio-économique" = 1 mot,
puisque les deux unités typographiques sont insécables.
Les nombres comptent pour un mot s’ils sont écrits en chiffres : « 1998 » = 1 mot, mais « Mil neuf
cent quatre-vingt-dix-huit = 7 mots.
Calcul de la marge
Pour un texte de 100 mots, on fera l’opération suivante :
EXERCICE D’APPLICATION
Sujet: Résumé + Discussion
Texte : La civilisation de l’image et la liberté
La civilisation de l’image envahit, occupe la personne comme un terrain conquis, elle ne
laisse plus le temps d’examiner et d’assimiler ; elle impose ses brusques et rapides intrusions
et son rythme autoritaire, le spectateur n’est plus qu’un engrenage emboité sur la roue
motrice, dans En Marge, a pu dresser le bilan de l’évolution dénoncée par l’amenais. Le livre
a été supplanté par le cinéma, par la radio, par la télévision, ces « fournisseur des distractions
toutes faites, distractions qui n’exigent de la part de ce qui cherchent le plaisir aucune
participation personnelle et aucun effort intellectuel, quel qu’il soit »
Longtemps avant, lui Kafka avait analysé cette emprise autoritaire, avec une rare pénétration
« je suis un visuel » Or le cinéma gêne la vision. Le rythme précipité des évènements et le
changement rapide des images échappent à l’œil. Ce n’est pas le regard qui s’empare des
images, mais ce sont celles- ci qui s’emparent du regard. Elles submergent la croissance. Le
cinéma c’est mettre un « uniforme » à l’œil qui, jusqu'à présent était nu » Et faisant allusion
au proverbe tchèque : « l’œil est la fenêtre de l’âme » il concluait : « les films sont les
volets de fer devant cette fenêtre »
Or la liberté est d’abord choix de ce qui nous est offert. Quel va être son sort ? La sensation
pratiquée de nos jours est une sensation dirigée non seulement par son racolage obsédant,
mais son intolérance de toute marque de jugement.
René HUYGHE « Dialogue avec le visible »
Questions
Résume ce texte de 249 mots au ¼ de sa longueur initiale ; une marge de mots de 10% en plus ou en moins est
accordée. _ (10pts).
Discussion
Sujet : Avec la prolifération d’autres moyens de culture, pensez-vous que le livre soit encore
utile aujourd’hui ? _ (10pts).
APPROCHE DE SOLUTION
I-Résumé de texte : brouillon
A-Compréhension
1- Lecture et relecture du texte.
2- Thème la civilisation de l’image l’audiovisuel
3- Structure du texte : 3 paragraphes.
4- Identification des idées essentielles par paragraphe
Paragraphe 1
_La culture de l’image démine l’homme
_Ce dernier ne fait plus usage de ses facultés intellectuelles.
_Le livre a été dépassé par l’audio visuelle qui ne nécessite aucune réflexion.
Paragraphe 2
_Kafka avait examiné le phénomène
_Par contre, le cinéma empêche la projection par la succession rapide des séquences
_L’art cinématographique uniformise la vision et emprisonne l’esprit
Paragraphe 3
_Il n’offre pas aux téléspectateurs la possibilité de choisir
Résumé rédigé
La culture de l’image domine l’homme qui ne fait plus usage de ses facultés intellectuelles.
Le livre a été dépassé par l’audiovisuel qui ne nécessite aucune réflexion. Ce phénomène
avait été examiné par Kafka ; la succession rapide des séquences cinématographiques
empêche la projection, uniformise la vision et emprisonne l’esprit ; le cinéma n’offre pas le
choix aux téléspectateurs.
Résumé de 62 mots.
II - Discussion :
Sujet : Avec la prolifération d’autres moyens de culture, pensez-vous que le livre soit encore
utile aujourd’hui ?
A. Analyse du sujet
1. Explication des expressions clés
_Prolifération d’autres moyens de culture: La multiplication ; abondance d’autre outils
d’instructions, d’acquisition du savoir
_Le livre soit encore utile aujourd’hui : Le livre soit important, indispensable de nos jours
2. Reformulation
Le livre grade-t-il toujours sa place face à l’abondance d’autres outils d’instruction ?
1) Thème : Le livre
2) Problème posé : L’importance du livre.
3) Problématique :
Le livre garde-t-il toujours sa place face à l’abondance d’autres moyens d’instruction ?
4) Examen de la consigne : « Pensez-vous ?»_ Plan dialectique
B. Plan détaillé du développement (Recherche des idées)
1. Thèse : Le livre grade toujours sa place face à l’abondance d’autres moyens
d’instruction
Argt n°1 : Le livre est le compagnon permanent de l’homme. Il peut être consulté à
tout moment.
Exemple : Citation_ Georges Sand a dit : « Le livre est pour moi un ami un
conseiller, un consolateur éloquent et calme »
Argt n°2: Le livre est un instructeur séculaire son instruction s’étend de génération en
génération
Exemple : Sous l’orage de Seydou BADIAN
Argt n°1 : Le livre est supplanté par l’internet et les réseaux sociaux qui informent en
temps réel
Exemple : Google, Facebook, Wathsapp, etc.
Argt n°2 : L’image est omniprésente dans notre vie quotidienne. Elle s’adresse à un
plus large public que le livre.
Exemple : télévision, le téléphone androïde.
DISCUSSION REDIGEE
Parmi les moyens culturels que l’homme dispose, le livre figure en bonne place. Parlant de son
importance, il nous a été demandé de savoir si « Avec la prolifération d’autres moyens de culture le
livre est encore utile aujourd’hui ». A cet effet, nous sommes tentés de s’interroger ainsi qu’il suit :
Le livre garde-t-il toujours sa place face à l’abondance d’autres moyens d’instructions ? N’est-il pas
dépassé ou dominé par l’internet et les médias ?
Considéré comme un assemblage de feuilles où l’on porte diverses informations, le livre demeure
jusqu'à nos jours un outil d’instruction incontournable. En effet, il est le compagnon permanent de
l’homme. Il peut être consulté à tout moment, sans aucune difficulté. C’est à juste titre que Georges
Sand écrit : « Le livre est pour moi un ami, un conseiller, un consolateur éloquent et calme ».
De même, le livre un instrument séculaire ; son introduction s’étende de génération en génération. Il
est depuis toujours le moyen le plus utilisé pour transmettre les connaissances aux futurs générations.
C’est le cas du roman intitulé Sous l’orage de Seydou Badian, qui instruit la jeunesse sur les conflits
des générations. Par conséquent, le livre demeure un moyen instructeur séculaire ; son instruction
s’étend de génération en génération
Certes, le livre garantit l’acquisition des connaissances, mais il semble être noyé (influencé ou
dominé) par l’abondance d’autres moyens d’apprentissages.
Actuellement, le livre a perdu sa probité instructive face à la multitude des autres moyens. Il est
supplanté par l’internet et les réseaux sociaux qui informent en temps réel, sans exiger un grand effort
intellectuel. C’est le cas de Google, Facebook, Wathsapp qui gagnent la motivation de plusieurs
internautes...
En plus, la culture de l’image est devenue omniprésente dans notre vie quotidienne. Elle remet en
cause le pouvoir du livre, du fait qu’elle s’adresse même aux analphabètes.
Le message de l’image est mieux assimilable (compris) que la lecture de tel ou tel livre. Avec la
télévision, par exemple, les hommes s’informent rapidement et prennent pour vrai les informations
au quotidien. De ce fait, l’on constate que l’abondance des nouveaux outils de communication et
d’information est désormais un facteur culturel qui prime sur la culture livresque.
Tout compte fait, il ressort de ce développement que le livre est d’une part un outil le plus utilisé par
rapport à son ancienneté ; d’autre part, il est dépassé par les Nouvelles Technologies de
l’Information et de la Communication1que les gens de nos jours préfèrent de plus en plus. Pourtant, le
1
Lire N.T.I.C _sigle.
livre reste et restera toujours le moyen d’apprentissage le plus sollicité devant face à l’exploration
d’autres moyens de formation et d’information.
FICHE N°8
THEME: LES PROCEDES DE REFORMULATION
CHAP VIII
Plan du cours
Introduction
1. Définition
2. Les différentes techniques de reformulation
2.1. La Synonymie
2.2. La nominalisation
2.3. La pronominalisation
2.4. L'adjectivation
2.5. La globalisation
3. Conclusion
Chapitre VIII : PROCEDES DE REFORMULATION
Introduction
La pratique du résumé de texte exige un grand maniement de la langue (bon usage de la
langue). Dans cette perspective, plusieurs techniques d’expressions sont prises en compte et
parmi elles : on peut citer les procèdes de reformulation.
1. Définition
La reformulation est une technique de rédaction qui consiste à exprimer de manière différente
ce qui est dit dans un texte afin d’éviter la reprise des mots du texte initial.
2. Les différentes techniques de reformulation
On distingue plusieurs procédés de reformulation: la synonymie, la nominalisation, la
pronominalisation, l’adjectivation, la globalisation, etc.
2.1. La synonymie :
Elle consiste à remplacer un mot par un autre ayant la même signification.
Exemples:
un élève un apprenant.
Les élèves sérieux étudient leurs leçons chaque jour les
apprenants conscients apprennent leurs leçons quotidiennement
2.2. La nominalisation
C’est la transformation de certains mots (verbes, adjectifs, adverbes) et de la subordonne
complétive en un nom.
Exemples:
doux la douceur
Proprement la propreté
La route est déjà tracée ; elle sera construite progressivement la
construction de la route est faite après son traçage.
2.3. La pronominalisation
Elle consiste à remplacer un nom par un pronom qui convient.
Exemple : le guide touristique reçoit les touristes. Il leur remet des dépliants
touristiques.
2.4. L’adjectivation
Elle consiste à transformer certains mots (nom, verbe, adverbe) et la subordonne
relative en adjective.
Exemples : la capacité capable. / adoucir douce / facilement facile
2.5. La globalisation
Elle consiste à employer un mot capable de remplacer et de designer plusieurs mots du même
domaine.
Exemple : le père, la mère, les enfants, les oncles, les tantes assistent à la cérémonie de
mariage la famille assiste au mariage.
Conclusion
Les procédés de reformulations sont donc les différentes manières d’utiliser la langue. Ils
permettent à l’apprenant de rédiger un texte cohérent.
Troisième Trimestre
CHAPITRE IX : L'ACCORD DU PARTICIPE PASSE
Chapitre IV
Plan du cours
Introduction
1. Définition
3. Conclusion
CHAPITRE IX : L'ACCORD DU PARTICIPE PASSE
Introduction
Dans l’expression écrite et orale, il existe plusieurs règles qu’un locuteur doit observer pour
améliorer la qualité de son discours .Parmi celles- ci, il y’a l’accord du participe passé.
1. Définition :
Le participe passé est un temps du verbe utilisé pour former les temps composés de la voix
active ou passive.
2. Les différents accords du participe passé
Les modalités courantes de l’accord du participe passé sont les suivantes :
Participe passé employé seul ;
Participe passé employé avec l’auxiliaire Etre ;
Participe passé employé avec l’auxiliaire Avoir.
2.1. Participe passé employé seul ou sans auxiliaire
Le participe passé employé sans auxiliaire s’accorde en genre et en nombre avec le nom
auquel il se rapporte comme un adjectif qualificatif.
Exemples :
La maison inachevée n’attirait plus l’attention des passants.
Une chemise déchirée. (Français familier).
Une chemise élimée. (Français soutenu)
L’année passée. (Français familier)
L’année précédente. (Français soutenu)
Remarques
Y compris, non compris, excepté, supposé, vu…, placés devant le nom sont invariables.
Exemples :
_Excepté les jeunes filles, toute la population fut massacrée.
_Vu la souffrance, il se suicida.
Par contre, placés après le nom ils sont considérés comme de vrais participes et s’accordent.
Exemple :
_Les jeunes filles exceptées, toute la population fut massacrée
Ci-joint et ci inclus, sont invariables en tête de phrase ou devant un nom sans article
Exemples :
_Ci-joint la quittance
_Vous trouverez ci-inclus copie du diplôme
Par ailleurs, après un nom (participe), ils s’accordent
Exemple :
_Sur la demande, vous trouverez la copie du diplôme ci-jointe.
Cependant, l’accord est facultatif quand ils précèdent un nom accompagné de l’article.
2.2. Participe passé employé avec l’auxiliaire être
Le participe passé employé avec l’auxiliaire être s’accorde en genre et en nombre avec le
sujet du verbe.
Exemples:
_Cette histoire sera racontée à haute voix
_L’erreur a été commise et cela mérite réparation
2.3. Participe passé employé avec l’auxiliaire avoir
Le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir s’accorde en genre et en nombre avec le
complément d’objet direct placé avant le verbe.
Cependant, s’il n’y a pas de complément d’objet direct, ou si le complément d’objet direct est
placé après le verbe, le participe passé demeure invariable.
Exemples :
_Je n’aurais jamais fait (pas d’accord car le complément d’objet direct est placé après)
_L’idiotie (complément d’objet direct) qu’il a faite (Participe passé accordé car le complément
d’objet direct est placé avant auxiliaire avoir).
_As-tu lu cette affiche (complément d’objet direct) ? Oui, je l’ (complément d’objet direct) ai
lu (participe passé accordé car le complément d’objet direct est placé avant l’auxiliaire
avoir) j’ai lu (pas d’accord).
3. Conclusion
En définitive, le respect des règles de l’accord du participe passé améliore l’expression écrite
et orale en langue française. Celles-ci doivent être mémorisées par les locuteurs de la langue
française pour s’exprimer sans fautes.
FICHE N° 10
THEME : LES FIGURES DE STYLE
Chapitre X
Plan du cours
Introduction
1. Définition
2. Les différentes figures de style
2.1. Les figures d'analogie
a) La comparaison
b) La métaphore
c) La personnification
2.2. Les figures de substitution
a) La métonymie
b) La périphrase
2.3. Les figures d'opposition
a) L'antithèse
b) L'oxymore
c) L'antiphrase
2.4. Les figures d'amplification
a) L'hyperbole
b) La gradation
c) L'anaphore
2.5. Les figures d'atténuation
a) L'euphémisme
b) La litote
3. Conclusion
CHAPITRE X : LES FIGURES DE STYLE
Introduction
Pour traduire une pensée dans un texte, l’auteur donne au mot un sens autre que celui connu
de tous par l’usage des figures de style. La connaissance de ces figures de style est essentielle
pour la compréhension et l’interprétation des textes.
1. Définition
Une figure de style est un procédé d’écriture qui consiste à exprimer sous forme imagée
(symbolique, allusive, sous forme d’image).
2. Les figures de style
Il existe plusieurs figures de style réparties (classées) en diverses catégories.
2.1. Les figures d'analogie
a) La comparaison
La comparaison est une figure de style qui consiste à rapprocher deux éléments(le comparé et
le comparant) qui ont quelque chose en commun.
La comparaison se fait à partir d’un élément de comparaison(le comparatif) : comme, ainsi,
tel que, tel, aussi, semblable à, sembler, ressembler, identique, etc.
Exemple : Il est rapide comme l’éclair
[Comparé_ Comparatif_ Comparant]
b) La métaphore
La métaphore est une figure de style qui met en relation deux éléments(le comparé et le
comparant) sans outil de comparaison(le comparatif).
Exemple : La femme est une rose
[Comparé][Comparant]
NB : Dans certains cas, la métaphore n’a qu’un élément(le comparé), il y a l’absence du comparant et du comparatif.
Exemple : L’océan des blés.
c) La personnification
La personnification consiste à attribuer à un objet ou un animal des qualités(les attributs, les
caractères) d’une personne.
Exemple : Le temps mange la vie. _Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal.
2.2. Les figures de substitution
a) La métonymie
La métonymie est une figure de style qui consiste à remplacer un mot par un autre, lié au
premier par un rapport (lien logique) :
Le contenu pour le contenant ;
Exemple : Boire un verre.
La partie pour le tout ;
Exemple : Avoir un toit.
Le lieu pour la personne ;
Exemple : Voir l’Elysée.
La cause pour l’effet ;
Exemple : Boire la mort.
La matière pour l’objet ;
Exemple : Il a acheté du cuir.
b) La périphrase
La périphrase est une figure de style qui consiste à remplacer un mot par une expression de
même sens pour éviter de nommer la chose ou la personne.
Exemple : Au pays du soleil levant(le Japon).
2.3. Les figures d’opposition
a) L’Antithèse
L’Antithèse est une figure de style qui consiste à opposer deux mots ou deux idées dans une
phrase.
Exemple : Je vis, je meurs._ Louise LABE
b) L’oxymore
L’oxymore est une figure de style qui associe deux termes contraires pour renforcer une idée.
Exemples :
_Un cri silencieux.
_Un mort vivant.
c) L’Antiphrase
L’Antiphrase est une figure de style qui consiste à exprimer une idée par son contraire, sous
un temps ironique.
Exemple: Quel exploit ! C’est la troisième fois que tu rates cet examen.
2.4. Les figures d’amplification
a) L’Hyperbole
L’hyperbole est une figure de style qui consiste à exprimer de manière exagérer un fait ou
une idée dans le but de produire un effet.
Exemples :
_J’ai marché mil ans.
_Je t’ai parlé mille fois.
b) La gradation
La gradation est une figure de style qui consiste à ordonner les termes de manière croissante
(gradation ascendante) ou décroissante (gradation descendante). Elle crée un effet de
dramatisation.
Exemple : Vas, court, vol…_Corneille, Le Cid.
c) L’anaphore
L’anaphore est une figure de style qui consiste à répéter un mot ou un groupe de mots au
début de plusieurs phrases ou vers.
Exemple :
Moi, Président de la République…
Moi, Président de la République…
Moi, Président de la République…_ François Hollande face à Nicolas Sarkozy
2.5. Les figures de substitution
a) L’Euphémisme
L’euphémisme est une figure de style qui consiste à atténuer (adoucir) la violence ou la
cruauté d’un mot ou d’une expression.
Exemple : Il s’est endormi pour l’éternité.
b) La litote
La litote est une figure de style qui consiste à dire moins pour faire entendre plus.
Exemple : Va, je ne te hais point. _ Corneille, Le Cid.
3. Conclusion
Les figures de style ou de rhétorique sont des notions (formules) utilisées pour embellir
l’expression, afin de traduire avec originalité la pensée.
EXERCICE D’APPLICATION
Retrouvez dans chacun des extraits ci -dessous les figures de style abordés et donnez leur
sens :
1. Il était de la même racine. La même sève les avait nourris. La même lumière les avait vus
s’épanouir. Seydou Badian, "Le Sang des masques", R. LAFFONT, 1976, p. 277.
2. Sans raisons, il est gai, sans raison, il s’afflige. Nicolas Boileau, "Satires VIII", 1668,
p.277.
3. « Le nombre de tes guerres va bientôt surpasser celui des étoiles dont tu vois au firmament la
multitude » Thomas Mofolo, Chaka, "Une épopée Bantou", Gallimard 1940, p.277.
4. Les morts ne sont pas sous la terre, ils sont dans le feu qui s’éteint, ils sont dans le rocher qui
geint, ils sont dans les herbes qui pleurent, ils sont dans la forêt, ils sont dans la démence, les
morts ne sont pas morts.Birago Diop, "Leurres et lueurs". Présence africaine 1960, p.277.
Réponses :
1- L’énumération qui amplifie l’appartenance à la même famille
2- L’antithèse qui sert à opposer les mots gai et s’afflige
3- L’hyperbole qui sert exagère la notion de guerres (démêlés, conflits) provoquées par le
personnage
4- L’anaphore qui reprend avec insistance, l’expression "ils sont dans" pour montrer que les
morts ne sont pas partis.
SUPERVISION ET COORDINATION
I- INSTITUTION
Antoine Thomas Nicéphore FYLLA SAINT EUDES………………METPFQE
Jean Claude NGAKOSSO………………………………………….……….. Directeur de Cabinet du
Ministre
Jacques MABIALA ……………………………………………........Conseiller Coordonnateur
Jacques SAMBA …………………………………………………....Conseiller Coordonnateur Adjoint
David ANGA ………………………………………………………..IGETPFQE
René Fulgence ADICOLLE GOUM ………………………………..DGET
Jean Antoine PANDZOU …………………………………………...IPETPFQE
II- PARTENAIRES DU METPFQE
Télé – Congo ……………………………………………………………
Atlas Clavis Services……………………………………………….……
GENC…………………………………………………………......….….
STARTIMES ……………………………………………………………
MTN………………………………………………………..….……..….
AIRTEL…………………………………………………………..…..….
CONGO TELECOM………..………………………………………...…
C-DIRECT……………………………………………………………….
III- SUPERVISION
Responsable : Félicien IBOUANGA ……………………..DDETP-B
Responsable Adjoint : Jacques BALENDE………………Inspecteur Coordonnateur du SIDETPFQE
IV- COORDINATION
Responsable : BORO Parfait Faustin, Proviseur LTCM
Responsables Adjoints : GOUEMBA HAULLIER Alain Riches, Proviseur LEPAAC
OKO Basile, Proviseur LTIM
MEMBRES
- DINGUISSI Patrice, Proviseur LPAK
- LELO Simon, Proviseur LTCF
- ANGOUNDA Jean Pierre, Proviseur LTIF
- MOLLOUMBA Jean Felix, Directeur EPMS
- DIAVILA Charlotte, Directrice C.E.T Théophile Mbemba
- MILANDOU MADZOU Mfou, Directrice CETF 08 MARS
- OWASSA Bernard, Directeur ENBA
- N’GOKA ITOUA Jean Roger, Directeur ENMA
- POOS Blandine, Directrice ENI
- MBOLA Godefroy, Directeur des Etudes VA LTCM
- MOUHOUILENO Aloise, Directeur des Etudes VA LTCF
- KAMBA Julien, Directeur des Etudes 2ème Cycle LTIF
- KOUMBA Alphonse, Directeur des Etudes 2ème Cycle LTIM