Proposition d’une méthodologie de dissertation en

Économie et Gestion

Travail réalisé par :

Zakaria RABII
Ali OUHDIDOU

1
 Méthodologie de dissertation en Économie et Gestion

Introduction

- Contexte du sujet
- Intérêt du sujet
- Problématique
- Annonce du plan

I) Premier axe (chaque axe sous forme de titre)

« Phrase introductive du premier axe »
1) Premier sous-axe (chaque sous-axe sous forme de titre)
………………………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………….
2) Deuxième sous-axe (chaque Sous-axe sous forme de titre)
………………………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………….
« Petite synthèse du premier axe + Transition »
II) Deuxième axe (chaque axe sous forme de titre)
« Phrase introductive du deuxième axe »
1) Premier sous-axe (chaque sous-axe sous forme de titre)
………………………………………………………………
…………………………………………………

2
 …………………………………….
2) Deuxième sous-axe (chaque Sous-axe sous forme de titre)
………………………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………….
« Petite synthèse du deuxième axe + Transition »

Conclusion :
- Réponse à la problématique posée et synthèse
- Perspective (les questions qui restent à résoudre, ouverture sur un autre
sujet)

3
 Comment rédiger une dissertation en Économie et gestion

Le travail de dissertation est un travail d’artisan intellectuel (Michel BEAUD,

l’art de la thèse, 2006).

Une dissertation est une réponse organisée à une question posée. Vous devez
en effet fournir une réponse claire à l’issue de votre travail.

Elle doit suivre des règles très précises. De manière générale, on peut
distinguer plusieurs objectifs : il faut être capable de comprendre le sujet,
d’élaborer une problématique qui répond au sujet, de mobiliser un certain
nombre de connaissances qui répondent au sujet (contrôle de connaissance) et
enfin de fournir une argumentation cohérente et structurée.

Figure 1 : Structure d’une dissertation en SEG

Introduction
I) Axe 1
II) Axe 2
Conclusion
Source : élaboré à partir des ouvrages de méthodologie.

1- Structurer votre dissertation

L’introduction doit « Accrocher » l’intérêt du lecteur.

Introduire, il faut mettre en place et mettre en scène la problématique qui va

être traitée dans la dissertation, il faut évoquer le cadre dans lequel elle se situe,

4
préciser comment à vos yeux le problème se pose, formuler la question et
annoncer comment vous allez l'aborder et la traiter.

Figure 2 : Méthode d’entonnoir

NB : il faut rédiger l’introduction selon la méthode dite d’entonnoir, du

général au particulier, de l’international au national…

Qu’est-ce qu’une problématique ?

La problématique, c’est l’ensemble construit autour d’une question principale

qui permet de traiter un sujet. (Composante essentielle de la dissertation)
Elle est, pour le travail de la dissertation, aussi importante que le cerveau pour
un être humain, ou que le poste de pilotage pour un avion de ligne.
La question principale et un outil indispensable pour tirer et hiérarchiser
l’information. Sans problématique, pas de bonne dissertation
La problématique doit être cruciale, centrale, essentielle par rapport au sujet
donné.
La problématique est la clé de votre de dissertation c’est le fil conducteur de
votre sujet.

Il vous faut formuler les différentes questions qui se posent par rapport au sujet :
En quoi ... ? Dans quelle mesure ... ? Par quels moyens ? Comment ?
Pourquoi ?

5
Attention : éviter de poser trop de questions, car une surabondance de
questions témoigne d’une incapacité à sélectionner les axes principaux de la
dissertation.

Les axes (développement) ,Les axes constituent le cœur de la dissertation et,

à ce titre, il se doit d’atteindre trois objectifs : d’abord, démontrer au correcteur
votre capacité d’élaborer un raisonnement progressif, cohérent avec la
problématique de départ ; ensuite, affirmer votre aptitude à structurer votre
pensée et à agencer vos idées à partir de la construction et la fourniture
d’arguments ayant pour objet de justifier votre propos et respectant l’idée
directrice du devoir ; enfin, prouver votre faculté de mettre en lumière une
réponse précise à la question posée en introduction.

Le plan de la dissertation

Cas 1 :

I) Premier axe ……………………………………..

1) Premier sous-axe …………….....................

2) Deuxième sous-axe …………………...........

II) Deuxième axe …………………………………....

1) Premier sous-axe……………………….....

2) Deuxième sous-axe ………………………..

Cas 2 :

I) Premier axe ……………………………………..

1) Premier sous-axe ……………………………

6
2) Deuxième sous axe …………………………..

3) Troisième sous-axe …………………………..

II) Deuxième axe ……………………………………

1) Premier sous-axe ……………………………

2) Deuxième sous axe …………………………..

3) Troisième sous-axe …………………………..

-Conclure, ce n'est pas résumer, c'est dégager les éléments de réponse qui ont
pu être établie dans la dissertation, les réunir et les synthétiser et suggérer la ou
les perspectives que ces réponses ouvrent.

La conclusion doit reprendre les principaux apports qui auront été dégagés au
cours de la dissertation, Il faut souligner leur intérêt, mais aussi des incertitudes
et les insuffisances, il faut indiquer les principales questions qui restent à
résoudre.

2- Types de sujet :

Quelle est la nature du sujet ? S’agit d’un sujet d’analyse (type question de
cours), un sujet de discussion, ou un sujet de mise en relation de deux concepts
(reliés par "et", "ou", etc.) ?

Il existe différents types de sujets plus ou moins problématisés -selon que la

question est explicite (sujet formulé sous forme interrogative) ou implicite
(concepts reliés par la conjonction de coordination ’et’ ou formulation suggérant
l’existence d’un débat). Plus précisément, on peut distinguer trois types de
sujets :

Les sujets de type « analyse » : (pas de problématique apparente) : on

peut prendre comme sujet « L’analyse des crises chez les Classiques et
7
chez Marx ». Face à ce type de sujet, on peut mobiliser a priori deux
stratégies : on fait l’invention de manière à englober tous les aspects du
sujet (mais risque d’absence de problématique et d’en rester au
superficiel) ou bien on peut choisir un angle d’attaque jugé
particulièrement pertinent (stratégie plus risquée mais néanmoins
intéressante si le sujet vous inspire).
Les sujets de type « discussion » (problématique explicite) : ces sujets
sont généralement introduits par les expressions « Faut-il ... ? », « Peut-on
... ? », « Est-il souhaitable ... ? », « Dans quelle mesure observe-t-on ... ?
». On peut prendre par exemple le sujet suivant : « Peut-on dire que Marx
est le "dernier des Classiques" ? ». Ces sujets portent souvent sur des
thèmes qui prêtent à la controverse :

Quant à la pertinence d’une notion ou d’un auteur : « En quoi les

schémas de reproduction du capital proposés par Marx permettent-ils
d’expliquer les crises ? », « En quoi la théorie marxiste constitue-t-elle
une lecture intéressante de la crise financière actuelle ? »

Les sujets de type « mise en relation » : ces sujets sont le plus souvent
introduits par une conjonction de coordination (’et’). L’idée principale de
ce type de sujet n’est pas d’étudier chaque phénomène séparément mais
au contraire d’envisager leur articulation. Il existe plusieurs types
d’articulations possibles : complémentarité ou opposition, corrélation,
relation de causes ou d’effets. Cela implique d’étudier systématiquement
les deux termes, par exemple : « Équilibre de sous-emploi et
investissement ». Si le sujet est introduit par « ou », le sujet suggère
d’envisager successivement les deux aspects du problème (par exemple, «
Chômage volontaire ou chômage involontaire ? »).

8
 Sujet comparatif : comparer c’est opposer en faisant ressortir les
différences aussi bien que les ressemblances. Tout plan comparatif devra
s’efforcer de mettre en lumière le différent et l’analogue.
Différences / Ressemblances : « L’analyse des crises chez Marx et chez
Keynes »
Divergences et convergences : « L’équilibre de sous-emploi et le rôle des
autorités monétaires chez Keynes et les postkeynésiens »

NB : La liste des types de sujet n’est pas exhaustive.

Bibliographie :

BEAUD Michel, l’art de la thèse, comment préparer et rédiger un mémoire de

master, une thèse de doctorat ou tout travail universitaire à l’ère du Net, édition
la découverte, 5 éme édition, Paris, 2006.

Bonne chance et bon courage