Schéma approximatif du systèmes de la langue et d’autres systèmes cognitif
Selon la conception structuraliste, la langue fonctionne en tant que module indépendant, ou
en tout cas nettement séparé d’autres modules cognitifs. La TBS est en accord avec cette idée : les mots renvoient aux mots, les mots peuvent être expliqués par d’autres mots, entrelacements de mots, paraphrases. Il n’y pas besoin ni d’un métalangage ni des références au monde afin d'expliquer des phénomènes linguistiques, des règles d’emplois de mots pleins ou mots argumentatifs par excellence. Tout est prédicat au sein du système de la langue. Des prédicats fusionnent en nouveaux prédicats atomiques, ainsi la langue s’affine et le sens qu’elle permet d'exprimer est de plus en plus exact. N’étant pas référentialistes, il faudrait tout de même aborder le sujet qui a un rapport avec ce qui est communément appelé référence. Ceci pour des raisons suivantes : 1) Il est possible de dire “ceci est un mur, tu connais maintenant le sens exact du mot mur” et plus difficile de dire “ceci est de la prudence, tu connais maintenant le sens exact du mot prudence”, où sens n’est pas un terme linguistique mais un terme de la langue, tel qu’il est employé par des indigènes. 2) Il est possible d’acquérir les nouveaux termes de la langue par un moyen métalinguistique (“un mur est un cloison”), par l’usage (si on entend des emplois de type “Il y a un mur entre Pierre et Jean, ils ne pourront jamais se réconcilier”). Mais il est également possible pour un nouveau terme de se créer par un moyen référentiel (C’est quoi maman ? Ça c’est un mur). 3) Si je vous apprends que le mot glauque (communément connu en français moderne comme synonyme aux termes triste, effrayant) signifiait originellement la couleur bleue pâle et la signifie encore pour certains groupes de locuteurs (ceci est une information fausse à des fins démonstratifs), vos instances de la structure du mot glauque en seront affecté de cette nouvel élement information. Le terme glauque deviendra structurellement un terme dit concret qu’on pourra démontrer avec un geste. Ensuite, peu importe la manière par laquelle l’unité lexicale est apparue en premier lieu chez un sujet, sa structure sera complétée par tous les aspects argumentatifs correspondants à son signe identifiant. Mais quel est l’élément de la structure de la signification qui correspond à ce geste référentiel ou cette “sensation d'exactitude de sens”, qui accompagne les mots dits concrets ? Comment l’incongruence renouvelle l’IO. Mur entre Japon et Russie. Ce qui est renouvellé et les valences des prédicats. Les singularisants.