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**Méthodologie de Culture Générale* Toute catégorie confondue

BEMBUS – MALI
Au Service de la Nation
« Le savoir est la plus grande des richesses : on le donne sans réussir à l'épuiser »
« Tabarakalézi Bi-yadihil – Mouloukou WaHouWa Allah-kouli-ché-ine Kadirou »

Bemba dit Bamba TRAORE


Enseignant Chercheur, économètre, gestionnaire de la politique économique
Tél : (00223) 69 - 50-23-20/ 76 - 43-95-33 mèl : bbtraoremali@yahoo.fr

Aide-mémoire

Méthodologie
de Dissertation
de Culture générale

Prix : 5 000 FCFA


Par Orange Money

" Mohamed Tidiani Ibrahime Laraby Chaffi NIASS »


"Toute reproduction à but lucratif est interdite. Dieu est grand"
« Nulle œuvre humaine n’est parfaite, nous comptons sur vos critiques et suggestions »

Bemba B. TRAORE 76 43 95 33 / 69 50 23 20 *** mes bénédictions à tous les candidats 0


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Bamako, juin 2022

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Dissertation de culture générale


Disserter = discuter = débattre
La dissertation est un exercice littéraire qui consiste à faire des réflexions sur un sujet
d’ordre politique social ou économique.
Un devoir de dissertation comprend :
- Une introduction : elle soulève le problème contenu dans le sujet ;
- Un corps du devoir : il contient les réflexions sur le sujet ;
- Une conclusion : elle résume les différentes parties du devoir.

Les trois (3) étapes :


 Travail préparatoire ou préliminaire (au brouillon)
o Lecture du sujet (plusieurs fois)
o Lecture de la consigne pour dégager le plan ( deux parties)
o Plan détaillé
o Rédiger l’introduction et la conclusion
 Redaction (introduction – development – conclusion)
 Lecture final du devoir

L’introduction qui répond à un triple objectif :

 situer l’intérêt du sujet, la place du thème à traiter par rapport soit à l’actualité,
soit à des théories, soit à l’histoire et qui peut parfois débuter par une phrase choc
ou le rappel d’un évènement en liaison avec le sujet.
 cerner le sujet avec précision, en définir son champ d’application, préciser les
termes indispensables, indiquer les problèmes soulevés.
 annoncer la problématique choisie et le plan qui en découle.

Le développement qui comporte généralement 2 ou 3 parties : Il n’y a pas de règles


absolues ; cela dépend de la nature du sujet à traiter.
La conclusion qui répond à un double objectif :

 répondre à la problématique établie dès l’introduction de façon claire et sans


répéter ce qui a déjà été développé avant.
 élargir le thème traité en montrant les prolongations possibles, les projections ou
les extrapolations ou en établissant des comparaisons avec d’autres pays ou
groupes de pays si le sujet ne porte que sur un.

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Les différents types de plan d’une dissertation de culture générale

1.- Sujet de type « à expliquer »:


* Dans l’introduction :

- La situation du sujet dans son contexte : En deux ou trois courtes phrases, on parle de la
généralité du thème de la citation, sans donner le sens du sujet. Plus loin, on précisera ce qu’est le
thème ;
- Le sens du sujet : en une phrase, on résume la pensée à expliquer ;
- La reprise du sujet : si la citation n’est pas longue, on la recopie entièrement entre guillemets.
Avant de la recopier, on emploie « c’est pourquoi on dit… » ou « c’est ainsi qu’on dit… », On, est
employé si le nom de l’auteur de la citation n’est pas donné dans le sujet. Dans le cas d’un sujet
long, on se contente de le reprendre avec une phrase personnelle faite avec des mots choisis dedans
et mis entre guillemets.
- La problématique
- Les questions

*Dans le développement
Dans le corps du devoir : on trouve seulement l’explication détaillée du sujet : en cinq ou six phrases,
on donne toute la signification de la citation à expliquer, en s’appuyant sur des exemples pour montrer
la justesse de la citation. Deux exemples suffisent pour prouver que tout ce qu’on a dit se base sur des
faits réels. De préférence, il faut les chercher dans les livres en précisant le titre et le nom de leur auteur.
* Dans la conclusion :

- Le rappel du problème posé dans le sujet : Il peut se faire en une ou deux courtes phrase ;
- Le résumé du corps du devoir : en une ou deux courtes phrases aussi ;
- La citation d’un autre auteur : qui dit presque la même idée que le sujet. Cette citation est une
ouverture pour un autre sujet. Mais ce point n’est pas obligatoire dans la conclusion

2.- Le plan du Sujet « à commenter »:


Dans l’introduction
- La situation du sujet dans son contexte ;
- Le sens de la pensée à commenter ;
- La reprise du sujet ;
- La problématique ;
- Les questions

Dans le développement
- La THESE : on doit montrer la véracité de l’affirmation faite le sujet elle doit appuyer par deux
exemples au moins.
- L’ANTI-THESE : une légère opposition au sujet, sans donner d’exemple là.

Dans la conclusion :
- Le rappel du problème posé dans le sujet ;
- Le résumé de l’explication donné dans le corps du devoir ;
- Le résumé de la petite opposition faite à la fin du corps du devoir ;
- L’ouverture (la citation d’un auteur) On n’oublie pas que cette partie n’est pas obligatoire.

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3.- Le plan du Sujet « à discuter»:


Dans l’introduction : on trouve :
- Le contexte du sujet ;
- Le sens de la citation ;
- La reprise du sujet ;
- La problématique ;
- Les questions : pour poser cette question on doit employer les locutions suivantes (quel, l’inversion
du sujet-es-que)
Dans le corps du devoir : on trouve :
- L’explication du sujet ou thèse, comme dans les sujets à expliquer ou à commenter. Cette
explication est suivie obligatoirement d’un exemple au moins ;
- La discussion ou antithèse, on montre là que le sujet n’est pas toujours vrai et ou y donne
obligatoirement au moins un exemple pour prouver ce qu’on dit.
- L’avis personnel ou synthèse : on doit concilier la thèse et l’antithèse.

Dans la conclusion :
- Le rappel du problème ;
- Le résumé de la thèse ;
- Le résumé de l’antithèse ;
- Le résumé de la synthèse
- L’ouverture ou une citation proche du sujet.

Chacun des points de la conclusion peut être fait en une phrase.

4.- le plan du Sujet « Thèse, antithèse et synthèse »: il s’agit de sujets demandant l’avis du candidat par rapport
à une affirmation, à une question. Cet avis est demandé dans les termes suivants :
- Quel est votre avis ?
- Qu’en pensez-vous ?
- Etes-vous d’accord avec cette affirmation …
- Partagez-vous ce point de vue ?
- Discutez ; appréciez ; critiquez, …
- Partagez-vous cette opinion ?
- Que pensez-vous de cette affirmation ?
- Etes-vous d’accord avec cette affirmation ?
- Etes-vous d’accord avec cet avis ? »

C’est le type le plus difficile, car son plan contient plus des parties que les autres. Dans ce genre de
sujet, on montre d’abord que la pensée à discuter est vraie, on s’oppose ensuite à elle en indiquant dans
quel cas elle n’est pas juste ; on termine enfin en disant son avis personnel sans employer des phrases
comme « je pense que », « Mon avis est que… ».

1ère Partie : Etre avec l’auteur. Montrer d’abord que la pensée à discuter est vraie
2e Partie : Etes contre l’auteur (antithèse) (+ l’adverbe aussi). Ensuite, on s’oppose à la pensée en indiquant
dans quel cas elle n’est pas juste
3e Partie : « Synthèse » enfin, dire son avis personnel. Enfin, dire son avis personnel

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Remarques non inutiles :
1. Pour étayer une démonstration, il est bon de s’appuyer sur des données factuelles (faits historiques,
actualité, données chiffrées).
2. Un argument est un raisonnement, un fait ou un exemple, destiné à prouver une affirmation ou une
proposition quelconque.
3. les citations d’auteurs peuvent marquer le jury et vous permettre de gagner des points en enrichissant
votre dissertation.

Comment annoncer la problématique dans l’introduction ?


 La question est alors de ….. Quels en sont les ……
 La question est de savoir quels sont les ….. par lesquels
 Dans cette situation complexe, quels sont les …..
 On peut se poser la question de savoir si ….

Comment annoncer le plan dans l’introduction ?


 Après avoir présenté les ……………, nous en étudierons les ……….
 La question du ….. sera traitée en première partie car elle …. Il sera ensuite possible, dans une
deuxième partie, d’aborder celle de ……
 Nous verrons que ………………. (I) …………… (II)

Conseil pour une bonne dissertation


Pour faire un bon devoir, il convient de soigner de la même façon, la forme et le fond. La forme
est la présentation du devoir, sa propriété et la séparation de toutes ses parties, des différents
paragraphes. Le fond est l’ensemble des idées défendues dans le devoir, y compris les
exemples. Ainsi pour la forme :
- deux lignes doivent séparer l’introduction, le corps du devoir et la conclusion ;
- dans le corps du devoir, il faut aller à la ligne pour chaque exemple, pour l’antithèse et pour
la synthèse.
- Il ne faut pas écrire « introduction », « corps du devoir », « conclusion »
Pour le fond :
- il est recommandé d’éviter l’emploi de la première personne du singulier.
On sait que toutes les phrases n’étant pas entre guillemets sont des idées de celui qui traite le
devoir ;
- si le sujet est court, il peut être recopié seulement dans la troisième partie de l’introduction
et nulle autre part ;
- si les exemples sont tirés des livres, il est obligatoire de donner le titre et le nom de l’auteur
du texte ;
- sur les écrivains, il ne faut pas faire de jugement de valeur « le célèbre écrivain » ou « le
grand auteur », entre autre ;
- en terminant le devoir, il est mauvais de donner des conseils comme « Travaillons parce
que… », « Aimons donc notre patrie » ;
- pour donner un texte en simple, après son titre et le nom de son auteur, on dégage son
importance et on résume son contenu. Il est inutile de faire une citation et d’expliquer. Les
citations des exemples n’ont pas besoin d’explications ou alors le devoir change le sujet.

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Applications de culture générale


Les anciens sujets de Culture générale
❖Décembre 2019
Sujet unique : La crise au Nord du Mali : quelle en est la genèse, quels en sont les acteurs, les
causes et les pistes de solution ?

❖Décembre 2018
Sujet 1 : Que pensez-vous de l’idée selon laquelle, le citoyen est l’individu isolé de son groupe et
soumis à la domination de l’Etat ?

Sujet 2 : La mendicité, dans la société malienne, a-t-elle des raisons seulement économiques ou
répond-elle aussi à une demande socioculturelle ?

❖ Décembre 2017
Sujet 1 : L’Administration et le pouvoir politique.

Sujet 2 : Commentez cette idée du philosophe et historien Joseph Ernest Renan :


« L’essentiel dans l’éducation, ce n’est pas la doctrine enseignée, c’est l’éveil ».
❖ Septembre 2013
Sujet 1 : Que pensez-vous de cette appréciation de l’écrivain et philosophe français Paul
VALERY :
« Si l’Etat est fort, il nous écrase. S’il est faible, nous périssons »

Sujet 2 : Peut-on venir à bout d’une croyance par le raisonnement ?

❖ Octobre 2011
Sujet 1 : La morale a-t-elle sa place dans les rapports économiques ?
Sujet 2 : Commenter l’opinion ci-après de Benjamin CONSTANT (1767-1830)
« L’obéissance à la loi est un devoir, mais, comme tous les devoirs, il n’est pas absolu, il est relatif,
il repose sur la supposition que la loi part d’une source légitime et se renferme dans ses justes bornes.
Aucun devoir ne nous lierait envers des lois qui non seulement restreindraient nos libertés légitimes
et s’opposeraient à des actions qu’elles n’auraient pas le droit d’interdire, mais qui nous
recommanderaient de contraires aux principes éternels de justice et de piété, que l’homme ne peut
cesser d’observer sans démentir sa nature »
❖ MAI 2010
Sujet 1 : Ordre et liberté.
Sujet 2 : La 8e Conférence Internationale contre la corruption, tenue en 1997, affirmait, entre autres,
que la corruption : érode le principe moral de toute société ; viole les droits sociaux et économiques
du pauvre et du vulnérable ; ébranle la démocratie ; subvertit les règles juridiques qui demeurent la
base de toute société civilisée ; freine le développement.
Ces assertions vous paraissent-elles pertinentes s'agissant du Mali ?
Quels sont, selon vous, les facteurs déterminants dans le développement du phénomène de la
corruption ?
Si vous étiez haut fonctionnaire, pensez-vous que vous pourriez jouer, à ce titre, un rôle important
dans la lutte contre la corruption ?
Autres sujets de culture générale :
Autre sujet 01 : Corruption au Mali : caractéristiques et stratégies de lutte.
Autre sujet 02 : Le monopole de la violence légitime de l’Etat n’est pas tout le temps usité à bon
escient. Qu’en pensez-vous.
Autre sujet 03 : L'état doit-il renoncer à son caractère laïc au profit de la religion dominante ?
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Rédaction d’une bonne dissertation de culture générale C G
A.- Les éléments indispensables d’une dissertation de C G
Toute dissertation doit comporter obligatoirement 3 éléments : Introduction –
développent et conclusion

L’introduction qui répond à un triple objectif :

 situer l’intérêt du sujet, la place du thème à traiter par rapport soit à l’actualité,
soit à des théories, soit à l’histoire et qui peut parfois débuter par une phrase choc
ou le rappel d’un évènement en liaison avec le sujet.
 cerner le sujet avec précision, en définir son champ d’application, préciser les
termes indispensables, indiquer les problèmes soulevés.
 annoncer la problématique choisie et le plan qui en découle.

Le développement qui comporte généralement 2 ou 3 parties : Il n’y a pas de règles


absolues ; cela dépend de la nature du sujet à traiter.

La conclusion qui répond à un double objectif :

 répondre à la problématique établie dès l’introduction de façon claire et sans


répéter ce qui a déjà été développé avant.
 élargir le thème traité en montrant les prolongations possibles, les projections ou
les extrapolations ou en établissant des comparaisons avec d’autres pays ou
groupes de pays si le sujet ne porte que sur un.
B.- Les différentes phases de l’élaboration de la dissertation

1-Compréhension du sujet
Lire plusieurs fois le sujet afin de cerner le champ du sujet, d’en fixer les limites. Ce qui
permet d’éviter dès le départ les développements hors sujet.

2-Déterminer une problématique


C’est-à-dire une réflexion, un fil conducteur qui ordonne le raisonnement. La
problématique établit de telle façon que le sujet sera traité. Elle est annoncée dans
l’introduction, discutée et argumentée dans le développement et enfin solutionnée dans
la conclusion.

3-Etablir un plan détaillé qui est l’ossature du devoir. Cela consiste à ordonner, selon
la problématique choisie.

4-Rédiger au propre le devoir


Respectez les rôles spécifiques de l’introduction et de la conclusion. Rédigez le
développement en suivant rigoureusement votre plan détaillé et en développant
convenablement vos idées. Séparez vos parties et sous parties en sautant quelques lignes.
Soignez votre écriture et votre orthographe. Veuillez à respecter un certain équilibre :
pas de parties démesurées ou squelettiques.
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Qu’est-ce que la dissertation ?
La dissertation est un exercice littéraire qui consiste à faire des réflexions sur un sujet
d’ordre politique social ou économique.
Un devoir de dissertation comprend :
- Une introduction : elle soulève le problème contenu dans le sujet ;
- Un corps du devoir : il contient les réflexions sur le sujet ;
- Une conclusion : elle résume les différentes parties du devoir.

Chacune de ces parties est séparée des autres par un alinéa (une ou deux lignes).
Il est totalement inutile, fortement déconseillé d’écrire ‘’ introduction’’, ‘’corps du
devoir’’, ‘’ conclusion’’. L’introduction, le corps du devoir et la conclusion réunis
forment le développement.

La présentation d’un sujet de dissertation


Généralement un sujet de dissertation est constitué d’une citation et d’un libellé.
Le libellé peut venir avant la citation. La citation, c’est la pensée à développer, la parole
de quelqu’un. Elle est donnée entre des guillemets. Le libellé ou formulation est la partie
hors guillemets où on précise le travail à faire. En effet, le plan du corps du devoir
dépend du libellé, car chaque type de libellé a son plan.
Remarque : il arrive parfois que le sujet se présente sous forme de question ou
d’injonction, d’ordre donné à travers le mode impératif ou quelquefois l’indicatif. Ainsi
le sujet peut être : « pensez-vous que la société gâte l’homme ? » ou « Montre que la vie
est un combat »

Les différents types de libellés


Les libellés ou formulations se divisent en trois groupes :
- Le sujet à expliquer ou illustre : on peut demander de montrer la véracité de
l’affirmation faite dans le sujet. Dans ce cas, on s’aligne derrière l’affirmation, en
évitant de la contredire, même si on est convaincu qu’elle n’est pas toujours vraie ;
- Le sujet à discuter : c’est le type le plus difficile, car son plan contient plus des parties
que les autres. Il a plusieurs autres formulation : « partager-vous cette
opinion ? », « Que pensez-vous de cette affirmation ? », « Etes-vous d’accord avec
cette affirmation ? », « Etes-vous d’accord avec cet avis ? ». Dans ce genre de sujet,
on montre d’abord que la pensée à discuter est vraie, on s’oppose ensuite à elle en
indiquant dans quel cas elle n’est pas juste ; on termine enfin en disant son avis
personnel sans employer des phrases comme « je pense que », « Mon avis est que… »

Les différents types de plan


Comme les formules permettent de résoudre les problèmes mathématiques au cas par
cas, il existe des plans de dissertations à suivre selon les trois types de libellés.
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I- Le plan du sujet à expliquer

A- Dans l’introduction : on trouve :

1- La situation du sujet dans son contexte : En deux ou trois courtes phrases, on parle
de la généralité du thème de la citation, sans donner le sens du sujet. Plus loin, on
précisera ce qu’est le thème ;
2- Le sens du sujet : en une phrase, on résume la pensée à expliquer ;
3- La reprise du sujet : si la citation n’est pas longue, on la recopie entièrement entre
guillemets. Avant de la recopier, on emploie « c’est pourquoi on dit… » ou « c’est
ainsi qu’on dit… », On, est employé si le nom de l’auteur de la citation n’est pas
donné dans le sujet. Dans le cas d’un sujet long, on se contente de le reprendre avec
une phrase personnelle faite avec des mots choisis dedans et mis entre guillemets.
4- La problématique
5- Les questions

B- Dans le corps du devoir : on trouve seulement l’explication détaillée du sujet : en


cinq ou six phrases, on donne toute la signification de la citation à expliquer, en
s’appuyant sur des exemples pour montrer la justesse de la citation. Deux exemples
suffisent pour prouver que tout ce qu’on a dit se base sur des faits réels. De
préférence, il faut les chercher dans les livres en précisant le titre et le nom de leur
auteur.

C- Dans la conclusion : on trouve :


1- Le rappel du problème posé dans le sujet : Il peut se faire en une ou deux courtes
phrase ;
2- Le résumé du corps du devoir : en une ou deux courtes phrases aussi ;
3- La citation d’un autre auteur : qui dit presque la même idée que le sujet. Cette
citation est une ouverture pour un autre sujet. Mais ce point n’est pas obligatoire dans
la conclusion

II-Le plan du sujet à commenter :


A-Dans l’introduction
1- La situation du sujet dans son contexte ;
2- Le sens de la pensée à commenter ;
3- La reprise du sujet ;
4- La problématique ;
5- Les questions

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B-Dans le corps du devoir : on trouve
1- La THESE : on doit montrer la véracité de l’affirmation faite le sujet elle doit
appuyer par deux exemples au moins.
2- L’ANTI-THESE : une légère opposition au sujet, sans donner d’exemple là.

C-Dans la conclusion : on trouve


1- Le rappel du problème posé dans le sujet ;
2- Le résumé de l’explication donné dans le corps du devoir ;
3- Le résumé de la petite opposition faite à la fin du corps du devoir ;
4- L’ouverture (la citation d’un auteur) On n’oublie pas que cette partie n’est pas
obligatoire.

III-Le plan du sujet à discuter


A-Dans l’introduction : on trouve :
1- Le contexte du sujet ;
2- Le sens de la citation ;
3- La reprise du sujet ;
4- La problématique ;
5- Les questions : pour poser cette question on doit employer les locutions suivantes
(quel, l’inversion du sujet-es-que)

B-Dans le corps du devoir : on trouve :


1- L’explication du sujet ou thèse, comme dans les sujets à expliquer ou à
commenter. Cette explication est suivie obligatoirement d’un exemple au moins ;
2- La discussion ou antithèse, on montre là que le sujet n’est pas toujours vrai et ou
y donne obligatoirement au moins un exemple pour prouver ce qu’on dit.
3- L’avis personnel ou synthèse : on doit concilier la thèse et l’antithèse.

C-Dans la conclusion :
1- Le rappel du problème ;
2- Le résumé de la thèse ;
3- Le résumé de l’antithèse ;
4- Le résumé de la synthèse
5- L’ouverture ou une citation proche du sujet.

Chacun des points de la conclusion peut être fait en une phrase.

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La compréhension du sujet
Pour bien comprendre le sujet, il est recommandé de :
- Faire attention d’abord au libellé. Une fois connu, celui-ci permet de connaître le
plan à appliquer. On évitera ainsi de passer à côté du sujet, en sachant où et comment
on va ;
- Chercher ensuite le thème et le prédicat (ou propos) de la citation à traiter. Le thème
est le sujet dont la phrase parle et le prédicat (ou propos) est ce qu’on dit sur le thème.
En dégageant le thème et le prédicat d’une phrase, on découvre son sens, quelle que
soit la phrase : « Le ciel se couvre soudain de gros nuage »

Thème : le ciel
Prédicat : devient brusquement menaçant.
Un même thème peut avoir deux ou plusieurs prédicats. Exemple : « Le travail est
nécessaire au développement de la personnalité de l’individu et il assure la prospérité du
pays ».

Thème : le travail (remplacé par ‘’il’’ dans la deuxième partie de la phrase)


Prédicat : permet l’épanouissement de l’homme et enrichit le pays. Lorsque la phrase a
deux thèmes différents, il faut les séparer et chercher le rapport entre eux. Exemple : « le
coût de la vie est trop, élevé pour le peuple et il vit dans la misère »
Thème 1 : Le coût de la vie
Prédicat 1 : est au dessus des ressources des citoyens ;
Thème 2 : il (peuple)
Prédicat 2 : est très malheureux.
Cette phrase signifie donc que la vie est tellement difficile que le peuple vit dans
l’extrême pauvreté. On voit que le prédicat 2 est la conséquence du prédicat 1.
Donc, dans l’explication, on insistera sur ce rapport de cause à effet qui montrera le
dénuement du peuple et justifiera certains spectacles pitoyables qu’il fait voir.

Conseil pour une bonne dissertation


Pour faire un bon devoir, il convient de soigner de la même façon, la forme et le fond.
La forme est la présentation du devoir, sa propriété et la séparation de toutes ses parties,
des différents paragraphes. Le fond est l’ensemble des idées défendues dans le devoir, y
compris les exemples. Ainsi pour la forme :
- deux lignes doivent séparer l’introduction, le corps du devoir et la conclusion ;
- dans le corps du devoir, il faut aller à la ligne pour chaque exemple, pour l’antithèse
et pour la synthèse.
- Il ne faut pas écrire ‘’introduction’’, ‘’corps du devoir’’, ‘’conclusion’’
Pour le fond :
- il est recommandé d’éviter l’emploi de la première personne du singulier.
On sait que toutes les phrases n’étant pas entre guillemets sont des idées de celui qui
traite le devoir ;

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**Méthodologie de Culture Générale* Toute catégorie confondue
- si le sujet est court, il peut être recopié seulement dans la troisième partie de
l’introduction et nulle autre part ;
- si les exemples sont tirés des livres, il est obligatoire de donner le titre et le nom de
l’auteur du texte ;
- sur les écrivains, il ne faut pas faire de jugement de valeur « le célèbre écrivain » ou
« le grand auteur », entre autre ;
- en terminant le devoir, il est mauvais de donner des conseils comme « Travaillons
parce que… », « Aimons donc notre patrie » ;
- pour donner un texte en simple, après son titre et le nom de son auteur, on dégage
son importance et on résume son contenu. Il est inutile de faire une citation et
d’expliquer. Les citations des exemples n’ont pas besoin d’explications ou alors le
devoir change le sujet.

En résumé, le libellé, le thème et le prédicat sont des garde-fous pour éviter de s’écarter
du sujet, des balises qui jalonnent la piste à suivre. Une fois qu’on les a bien compris,
on dresse le plan du corps du devoir au brouillon, mais pas sur la copie à corriger.
Pour trouver le thème, on trouve le sujet de la phrase en se posant la question :
« De quoi parle-t-on ? » Pour le prédicat, on sait qu’il est le groupe verbal de la phrase,
donc il commente le verbe. Pour le comprendre, on se demande : « Que dit-on sur le
thème ? ». La réponse est donnée en une phrase personnelle qui reprend simplement la
citation à traiter. Dès lors on est assuré d’avoir entièrement compris le sujet.
Les confidences faites par les candidats de différents ordres de concours nous montrent
les difficultés auxquelles ceux-ci sont confrontés devant les épreuves de culture
générale.
Ces difficultés ne s’expliquent nullement par le niveau élevé des épreuves mais plutôt
par l’approche développée par les candidats devant le sujet.
En effet, quand on demande aux candidats de commenter une expression ou un proverbe,
ils se plongent dans une discussion. De même quand on demande leur point de vue, ils
se mettent dans un commentaire.
C’est la raison qui nous a incités à guider les candidats vers les meilleures façons
d’aborder un sujet de culture générale. La présente partie, loin d’être un cours sur la
culture générale, est un ensemble de conseils pratique à l’attention de tous ceux qui
seront appelés à passer le concours de la fonction publique.
La question « expliquer et discuter » : il s’agit d’abord de donner la signification de
l’affirmation avant de la discuter. Devant cette épreuve vous devez développer la thèse
ensuite l’antithèse puis la synthèse.
Autrement dit le pour, puis le contre ensuite la synthèse (votre conclusion dans tout
cela). La question « quelle est votre opinion ou quel est votre avis ou encore quel est
votre point de vue » : ces questions demandent la même chose au candidat. Il s’agit de
dire ce que vous pensez de l’opinion ou de l’expression. Il ne faut pas se limiter à dire
« je suis d’accord » ou « suis du même avis que l’auteur » pour penser qu’on a traité le
sujet. On attend plutôt que vous illustrez ce que vous avancez par des exemples ou des
anecdotes.
Quand on vous demande de « montrer le bien fondé de cette affirmation » ou
bien, « expliquer cette affirmation ! », en aucun cas vous ne devez chercher à discuter
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ou à donner votre point de vue. Vous devez par contre la côte de l’auteur en d’autre
terme, on vous demande d’être l’avocat de l’auteur et de défendre. Quand on vous
demande de commenter, dans ce type de sujet on consacre plus de la moitié du corps du
devoir a montré que la pensée a développée est vraie (la thèse). Seulement vers la fin on
y fait une petite réserve ou une légère opposition en signalant que ce n’est pas toujours
vrais (antithèse) ce type de sujet peu avoir des libellés suivants commentez et expliquez,
commentez un autre conseil qu’on peut se permettre de donner aux candidats c’est de
leur demander d’éviter de se jeter sur le sujet après une première lecture. Prenez le temps
de lire plusieurs fois avant de commencer à traiter l’épreuve pour ne pas tomber dans le
piège que certains sujets banals peuvent comporter. De préférence le candidat doit
souligner les mots clés du sujet et chercher leur sens pour une bonne compréhension de
son contenu.
Prenez le temps de bien rédiger votre introduction car c’est la locomotive de votre
devoir. En effet, celui qui rate son introduction ne donne pas courage au correcteur de
lire le reste du devoir parce qu’il sera le reflet de ce que vous avez dit au début. Dans la
mesure du possible, illustrez toujours vos affirmations dans le corps du devoir. Cela pour
permettre au correcteur d’avoir une idée sur votre degré de compréhension du thème.
Dans cette partie, les expressions « l’auteur a dit la vérité » « ce qui est dit n’est pas
fondé » ou encore « je ne suis pas convaincu par ce qui a été dit » n’ont pas une portée
quand on veut impressionner le correcteur. Les illustrations que vous allez faire de vos
déclarations utilisent pour guider celui qui examine votre devoir dans ce que vous voulez
dire.
Une autre chose non moins importante est la conclusion. Elle permet au correcteur de
vous quitter avec une bonne impression. Il s’agit de faire la synthèse de ce qu’on dit haut
pour penser qu’on fait une conclusion.

Votre conclusion doit être une fenêtre sur un autre thème.


A votre attention, nous avons choisi quelques sujets, que nous avons tenté de disserter
pour vous initier aux conseils que nous venons de prodiguer.

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**Méthodologie de Culture Générale* Toute catégorie confondue

Les qualités exigées


 Pondération et démonstration
L’épreuve vise à évaluer la maturité de jugement d’un
candidat, ses connaissances ainsi que sa capacité à ordonner
de manière logique ses idées.
 Culture et clarté
Il est demandé au candidat non une démonstration savante,
mais une culture maîtrisée. Il faut surtout être très précis dans
son analyse et ne pas se contenter de réponses générales. Les
chiffres, les dates, les noms propres doivent attester les
solides connaissances du candidat. Ce n’est pas parce que la
question porte sur l’actualité, qu’il faut exclusivement citer
des exemples tirés des faits divers du journal télévisé ou de la
presse à sensation. Contrairement à ce que laisse supposer la
simple lecture des annales, il faut au contraire nourrir sa
réflexion sur l’actualité avec des exemples de culture
classique. La réflexion, qualité essentielle de la copie, doit se
percevoir au travers de la capacité du candidat à prendre du
recul, c’est-à-dire comparer des événements et des œuvres
dans le temps.
 Simplicité et efficacité
Le style lyrique ou ampoulé avec des termes recherchés,
pédants ou désuets est à proscrire. Ce comportement, destiné
à briller est quelque peu déplacé au regard des attentes du
jury. La dissertation exige une excellente syntaxe et une
orthographe irréprochable. Le candidat devra veiller à
l’exactitude des mots utilisés tant sur le plan du vocabulaire
général que des termes plus techniques.

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**Méthodologie de Culture Générale* Toute catégorie confondue
Comment avoir au moins la moyenne en dissertation de culture générale ?

Tout d’abord, la dissertation de culture générale est une épreuve de 3 heures dans laquelle tu
vas devoir répondre au sujet posé. Ce dernier peut aussi bien être une question qu’une phrase
courte.
Pour bien aborder la dissertation de culture générale, il faut une bonne maîtrise de la
méthodologie de la dissertation. Une bonne copie l’est en effet autant par son fond que par
sa forme.

1.- Présentation
La dissertation de culture générale doit être composée d’une introduction, de trois grandes
parties composées de trois sous parties, et enfin d’une conclusion.
Concernant l’introduction, il s’agit de l’une des parties les plus importantes du devoir, si
ce n’est la plus importante. En effet, c’est d’elle que va dépendre la première impression du
correcteur. Si le problème n’est pas bien cerné dès l’introduction, le correcteur aura un mauvais
à priori sur votre travail, même si le problème est bien exposé dans les 3 parties de la
dissertation. Il est donc important d’être très clair et précis dès l’introduction afin d’interpeler
le correcteur.
Il est aussi nécessaire de rédiger une introduction partielle à la première grande partie au sein
de laquelle l’idée générale sera détaillée et problématisée, ainsi que des transitions entre
chaque partie.
Ces transitions ont pour rôle d’une part de synthétiser ce qui a été dit dans la partie qui vient
d’être terminée, et d’autre part de mettre en évidence les limites de cette partie, tout
en problématisant de nouveau l’idée suivante.

Ces transitions ne sont pas une simple annonce des sous-parties. Il ne faut pas les négliger et
il ne faut pas hésiter à illustrer l’existence du problème par des références culturelles. Elles
doivent être d’une taille assez conséquente pour qu’on les remarque à première vue.

Conseil: sautes trois lignes entre la fin de la partie et le début de la transition, et une seule avant
le début de la partie suivante. Cela permettra au lecteur d’y voir plus clair. En effet, une copie
agréable à lire a plus de chance d’être mieux notée.
D’un point de vue purement pratique, il faut être intransigeant sur l’orthographe ! C’est une
manière de mettre toutes les chances de son côté. Pour cela, il faut aussi que la copie
soit soignée et lisible car pour le correcteur ce n’est qu’une copie parmi d’autre et si elle n’est
pas agréable à corriger il ne sera pas fair-play et pourra même être tenté de ne pas lui attribuer
la moyenne si le contenu n’est pas terrible non plus.

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**Méthodologie de Culture Générale* Toute catégorie confondue
Comment avoir au moins la moyenne en dissertation de culture générale ?

2.- Organisation
En ce qui concerne l’organisation que tu vas devoir adopter durant l’épreuve, elle se divise en 5
étapes :

Premières réflexions sur le sujet: je te conseille avant toute chose d’écrire sur des feuilles de
brouillon ce que t’évoque le sujet, à quels auteurs tu as pensé en lisant le sujet, etc., afin de ne
pas les oublier par la suite car il s’agit certainement d’idées importantes pour la suite.

Analyse du sujet : Cette partie est fondamentale. En effet, afin de traiter le sujet sous tous ses
angles possibles, il faut d’abord effectuer une véritable analyse de ce sujet, et cela presque mot
par mot.

Problématique : Après avoir bien analysé le sujet, il faut trouver la problématique. Si le sujet
est posé sous forme de question, il est possible de reprendre l’énoncé du sujet tel quel. Mais si
le sujet n’est pas sous forme de question il faut réfléchir à une question qui permet de pouvoir
traiter dans le développement tous les points auquel tu as pensé durant l’analyse du sujet. (Avec
de l’entrainement il sera de plus en plus facile pour toi de trouver des problématiques).

Plan : L’élaboration du plan doit se faire en gardant en tête le fil conducteur de la dissertation,
c’est-à-dire la problématique. En effet, chaque partie et sous-partie doit être un élément de
réponse cohérent à cette question posée. Dans ce plan au brouillon, mets en évidence les auteurs
dont tu vas parler dans chaque partie afin d’y voir plus clair.

Rédaction

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Les Anciens sujets de culture générale


Sujet 1 : « je ne suis pas de ceux-là qui pensent que la réussite est une question de
chance ». Partagez-vous cet avis ?
Introduction :
La vie de l’homme lui semble être une mission sur terre. En effet la nature ne lui a pas
tout donné, l’être humain est obligé de transformer son milieu naturel pour satisfaire ses
besoin, c’est-à-dire que l’homme doit travailler pour réussir
Aucune réussite n’est possible sans que l’homme ne fournisse un effort, il ne doit pas se
fier à la chance dont la maîtrise est incertaine. C’est ce qui a fait dire cet illustre penseur
qu’il n’est pas d’accord avec ceux-là qui pensent que la réussite est une question de
chance.
La réponse à ces questions nous édifiera notre avis, à savoir :
- Qu’est ce que la réussite ?

- Qu’est ce que la chance ?

- La réussite est-elle une question de chance ?

DEVELOPPEMENT :
A travers notre introduction, nous tenterons de répondre à ces questions afin d’élucider
notre avis. La réussite peut être définie comme un succès après une activité ; la réussite
est généralement observée après un travail effectué par l’homme.
Ce travail se définissant comme un effort physique ou intellectuel tendant à la production
des biens ou des services par la satisfaction des besoins de l’homme.
Exemple : un candidat à l’examen, après (9) mois d’intenses efforts, à la fin de l’année,
il passe à son examen.
Il faut comprendre que l’homme ne le suit pas toujours en travaillant, la chance peut
empêcher sa réussite. La chance se définit comme tout ce que l’homme acquit, bénéficie
sans effort préalable, c’est-à-dire qu’il n’a pas participé à son acquisition.
Ex : le fils du roi (le prince) qui bénéficie de la richesse de son père, qui n’a fait aucune
contribution pour que son père soit un roi.
La question est de savoir, si la réussite est-elle une question de chance ? la réponse de
cette question de chance est donnée sous deux formes : la réussite n’est pas souvent une
question de chance. La vie dans la société impose à l’individu le travail. Cette règle à
laquelle nul ne peut se soustraire est une nécessité sociale puisqu’elle permet à la
l’homme de créer une situation au sein de la collectivité. En effet, c’est par cet effort
que l’homme démontre sa raison d’être. Ainsi le travail lui permet d’intégrer la société
et d’occuper « sa place au soleil » comme le disent beaucoup de gens. C’est pourquoi
dans la société traditionnelle, la valeur de l’homme ne se mesure ni par sa grandeur, ni
par sa beauté mais plutôt son « taux d’unités, c’est-à-dire sa capacité de défricher le
maximum d’espace à cultiver. Pour que l’homme ait quelque chose, il faut
nécessairement qu’il travail.
Exemple 1 : Dans le cadre professionnel, pour qu’un candidat passe au concours de la
fonction publique, il doit remplir les conditions de participation au concours d’abord, en
plus de cela, faire des préparatifs avant le jour J. en faisant des cours privés, en se privant
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**Méthodologie de Culture Générale* Toute catégorie confondue
de ses occupations importantes, etc. A la fin du concours s’il passe, nous dirons qu’il a
passé grâce à son effort personnel.
Exemple 2 : Dans le domaine du sport, une nation qui veut remporter la coupe d’Afrique
des Nations (CAN). Il doit remplir certaines conditions : recruter un bon entraineur,
sélectionner des bons joueurs, accepté de financer l’équipe. Si cette équipe remporte la
CAN, nous dirons que c’est le fruit de leurs efforts.
Etant donner que l’homme ne réussit pas sans qu’il ne travaille, il faut comprendre aussi
que le travail ne peut pas tout donner à l’homme ; il peut bénéficier de la grâce divine,
c’est-à-dire la chance.
Exemple : Un jeune garçon, au cours de sa promenade ramasse un morceau de diamant.
Après l’échange, ce diamant lui a valu la valeur de 900 millions de F.CFA. Ce petit est
devenu millionnaire sans qu’il ne se fatigue.
Un joueur du PMU-Mali qui achète le billet à 200F et gagne 20 millions de F.CFA. cette
personne n’a fournit aucun effort équivalant à cette somme.
Un candidat après tous ses préparatifs bien fait, le jour du concours il fait un choc et
casse le bras.
Un homme qui a bénéficié d’un père aisé, il est unique enfant de ses parents, à l’âge de
25 ans le père meurt cet homme deviendra l’héritier direct, pourtant il n’a pas aidé son
père à devenir riche.
Cet adage demeure toujours une réalité : « aide-toi, le ciel t’aidera ». La chance mais
pour en bénéficier, il faut d’abord travailler. L’homme ne doit pas se garder de trop
s’appuyer sur la chance dont la maîtrise est impersonnelle. L’homme ne doit pas se
croiser les bras, il ne doit pas non plus dormir en pensant que la réussite est seulement
une question de chance. Bien au contraire, il doit travailler comme s’il demeure
éternellement dans ce monde mais tout en pensant que la chance appartient à Dieu.
Conclusion :
La réussite est plutôt le couronnement d’un effort consent, c’est-à-dire que l’homme ne
bénéficie rien sans qu’il ne fournisse un effort quel qu’il soit. L’homme ne doit pas
s’habituer à la facilité, à la fainéantise il doit toujours penser qu’on réussit en travaillant.
La chance est cependant un apport souvent indispensable pour succès.

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Sujet 2 : « je suis un homme, c’est-à-dire un lutteur »
Qu’en pensez-vous ?

INTRODUCTION :
L’homme est le produit d’une création divine selon le coran et la bible. Il est le résultat
d’un processus d’évolution selon la science. Cet homme pour donner un sens à sa vie
doit travailler. Dieu, en expulsant Adam et Eve du jardin d’Eden leur a dit : « vous
gagnerez désormais votre pain à la sueur de votre front ». Il faut comprendre que
l’existence humaine, depuis l’origine de l’’homme jusqu’à nos jours, a toujours été une
lutte perpétuelle contre la nature, les hommes et soi-même, c’est-à-dire un lutteur, en
d’autre termes, exprimer : la vie est un combat.
Ce sujet nous demande de dégager l’importance du travail dans la vie d’un homme. Pour
l’analyser, il est nécessaire de poser quelques questions, à savoir :
- Qu’est ce qu’un homme ?

- Qu’est ce qu’un lutteur ?

- Comment l’homme peut-il devenir un lutteur ?

DEVELOPPEMENT :
A la lumière de notre introduction, nous tenterons de répondre ces questions à l’aide
d’exemples précis afin d’élucider ce sujet, l’homme par définition, c’est un être humain,
c’est une créature de Dieu, il se présente sous formes : sexe masculin et sexe féminin, il
est issu souvent d’une famille. L’homme doit travailler pour donner un ses à la vie. Ex :
les candidats à la fonction publique, les habitants d’un pays.
Un lutteur, par définition étymologique, c’est quelqu’un qui se livre à un combat, une
lutte avec une autre personne en vue de prendre le dessus sur elle. Ex : Deux personnes
qui se battent, qui se querellent.
Le sens figuré de lutteur, c’et le travailleur. Par définition le travailleur c’est quelqu’un
qui travaille. Le travail peut se définir comme un effort fourni par l’homme, il se fait
dans l’honnêteté, il peut être physique ou intellectuel, il est généralement fatiguant et
demande du courage. Son fruit permet à l’homme de satisfaire ses besoins sans dépendre
des autres. Les manières sont nombreuses pour que l’homme soit un lutteur.
Depuis les temps le plus reculés, le travail fut imposé à l’homme comme la seule voie
lui permettant de s’assurer les trois conditions indispensables à toutes exigences ; à
savoir « se nourrir, se vêtir, se loger ». Les multiples voies empruntées pour la réussite
traduisent cette impérieuse lutte sans laquelle l’existence de l’homme manquerait de
sens. Le travail est une garantie pour l’avenir, l’effort présent produit des bénéfices dans
le future. A l’âge avancé, on profite des fatigues supportées dans la jeunesse. Ainsi, pour
bien vivre, l’individu devrait entreprendre une lutte sans relâche contre les éléments de
la nature pour lesquels l’homme ne dispose pas toujours de tous les moyens.
Pour illustrer que l’homme est un lutteur, on peut donner quelques exemples :
Dans le cadre de l’éducation, pour obtenir un diplôme professionnel, l’étudiant doit faire
une lutte permanente et sans relâche. Pour cela, il est obligé de se lever tôt le matin pour
apprendre ses leçons. Il est obligé de braver le froid, la pluie, le soleil, la chaleur,…il ne

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**Méthodologie de Culture Générale* Toute catégorie confondue
doit pas négliger une leçon. Il se doit de supporter les conseils, les remarques de ceux-
là qui veulent de sa réussite et compter sur l’effort personnel.
Il doit lutter contre soi-même en bannissant la tendance à la paresse, à la facilité, car ne
dit on pas souvent que l’homme est un animal à deux têtes : l’une s’appela la grandeur,
l’autre la médiocrité. Toute la démarche de l’homme doit consister à vaincre cette
seconde tête, véritable ennemi de l’homme.
Dans le domaine du sport, pour qu’une nation africaine remporte la Coupe d’Afrique
des Nations (CAN), elle est obligée de fournir un effort considérable : en recrutant un
entraîneur ou un sélectionneur de haut niveau qui à son tour doit sélectionner des joueurs
de qualité sans complaisance, sans favoritisme. La nation doit organiser plusieurs
matchs amicaux avant le jour J, les joueurs doivent être dans les conditions de travail
maximum, ils doivent prendre beaucoup de courage, observer les consignes de
l’entraîneur, jouer avec rigueur et détermination. L’ensemble de ces efforts conjugués
pourra aider la nation à remporter la CAN.
Toutefois, le travail est une nécessité pour l’épanouissement de la personnalité. On ne
doit pas l’abandonner parce qu’il est fatiguant ou parce qu’il n’est pas profitable dans
l’immédiat.
Tôt ou tard ses avantages seront acquis, en attendant, ces moments. On s’arme de
patience et de persévérance.
CONCLUSION :
Nous pensons que la vie est un réel combat et le viel adage demeure toujours d’actualité :
« on n’a rien sans peine ». Dans la quête perpétuelle du bien être, l’homme mène un
combat sans merci contre les forces de la nature, contre la société et surtout contre soi-
même. L’écrivain français VOLTAIRE a dit : « le travail éloigne de nous trois grands
maux : l’ennemi, le vice et le besoin ».

Sujet 3 : « travailler pour être utiles, rendez-vous utiles pour être aimés, soyez
aimés pour être heureux ». Expliquer cette règle de vie que vous propose un sage
INTRODUCTION :
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**Méthodologie de Culture Générale* Toute catégorie confondue
Le travail est indispensable pour l’essor d’un individu en particulier et d’une nation en
général. Le travail est source de vie, de joie, de l’utilité et du bonheur. Il apparaît comme
une obligation depuis la création de l’homme. Bien souvent, le travail est un effort
permanent pour réussir ou, au moins, pour survivre. Il peut être manuel ou intellectuel,
dans les deux cas, il nécessite un effort de tous les jours. Face à ce sacrifice, les gens
sans courage préfèrent l’abandonner, or il permet à l’homme de servir son Pays pour
être aimé de ses concitoyens et être heureux. C’est pour cette raison qu’un sage conseille
de travailler pour se « rendre utile ».
Ce sujet nous demande de dégager les qualités d’un bon travailleur qui sont : son utilité,
l’amour envers ce travailleur et la joie qu’il acquit.
Pour analyser ce sujet, il est nécessaire de poser deux questions essentielles, à savoir :
- Quelles définitions peut-on donner aux concepts : utile, aimé et heureux ?

- Comment l’homme en travaillant pourra être utile, aimé et heureux ?

DEVELOPPEMENT :
A travers notre introduction, nous tenterons de répondre ces questions parlant d’exemple
précis afin d’élucider la parole de ce sage.
Utile peut se définir comme l’accord importance à une personne, à un animal ou à une
chose. L’homme est utile s’il fait un bon travail ; à cause de son travail bien fait, les gens
auront toujours besoin de lui, sa famille, sa nation,… A partir de cet instant cet homme
sera aimé de tous.
Par définition, aimé c’est avoir une affection envers un être humain, cette affection peut
être soit par son physique, soit par son travail bien fait. Dans ce cas précis, aimé c’est
avoir une affection envers l’homme à travers son travail. Tout le monde cherche à
limiter, tout le monde l’en veut. L’être humain cherche toujours à être aimé par les
hommes, cet amour lui rend heureux.

Heureux peut se définir comme l’ensemble des joies, des satisfactions, des bonheurs que
l’homme peut avoir à travers les gens. Un homme heureux, c’est un homme qui est utile
pour la société qui est aimé par tous.
Toutes ces vertus sont conditionnées à un travail bien fait. Pour cela l’homme doit
travailler. Aujourd’hui tout travail demande de courage, mais on reconnait qu’il anoblit
en même temps qu’il garantit le présent et l’avenir. En exerçant une activité
professionnelle, on s’acquitte de son devoir de citoyen, par la même occasion on obtient
la considération des autres, on devient alors heureux grâce à l’effort.
Pour montrer l’importance du travail, on peut citer quelques exemples bien connus au
Mali :
Exemple 1 : Dans le domaine de sport, prenons le cas sur un joueur malien qui, par son
travail bien fait rend service à la nation, à l’Afrique et même en Europe, il s’agit de
Fréderic Oumar KANOUTE. Il a donné trois coupes à son équipe et il a même remporté
le ballon d’or Africain 2007 ; tous les maliens se sentent concerner par ledit trophée. Sa
famille en particulier et les maliens en général se glorifient de lui. KANOUTE est
aujourd’hui utile, aimé et heureux grâce à son travail.

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**Méthodologie de Culture Générale* Toute catégorie confondue
Exemple 2 : Dans le domaine de la culture, prenons l’exemple sur un animateur de la
radio Liberté de Bamako qui, par son courage, son savoir-faire et sa détermination est
écouté par toutes les couches sociale de Bamako, du Mali et d’ailleurs à travers son
émission BARONI. C’est à travers cette émission que la radio fait passer le plus des
spots publicitaires. L’animateur en question, dénommé Mandé MASSA est utilisé par
les bons nombres de service pour passer la publicité de leur produits. Mandé MASSA
est de nos jours utile, aimé et heureux.
CONCLUSION :
Ainsi, l’importance sociale du travail ne semble pas changée au cours des siècles. Cette
activité utile à la société entière amène le bonheur à travers l’estime des autres. Dans la
vie tout homme doit travailler pour être utile, aimé et heureux. Ne dit on pas que la
valeur d’un homme ne se détermine ni par sa beauté, ni par sa grandeur, ni par sa taille,
ni par son sexe, ni par son origine mais plutôt par son travail bien fait. Bernard B. DADIE
a dit : « le travail assure l’indépendance »
Sujet 4 : quelles réflexions vous suggèrent ces quelques lignes que Georges
DUHAMEL écrit en 1938 : « Il est certain que tous les trouvailles de la science
peuvent servir aveuglement la cause du bien et celle du mal et qu’elles valent ce
que valent les hommes qui font l’application »
INTRODUCTION :
Depuis l’âge de la pierre taillée, la nature fut pour l’homme un réceptacle d’obstacles,
un arsenal d’interrogation et il faut braver cette nature pour faciliter non seulement son
existence sur terre, mais pour donner un sens à celui-ci. Il lui fallait même assurer sa
propre protection contre les périls de cette nature. Pour atteindre à ses fins, les fruits de
sa raison lui ont servi d’épine dorsale. Comme pour dire que les productions, les
technologies de la science humaine lui ont permis de transcender la nature et même de
se mettre à l’abri des dangers qui pouvaient porter atteinte à ses propres semblables.
Cette science d’inversement est entrain d’échapper à l’homme, elle semble être un
couteau à double tranchant dont le risque est imminent pour l’homme et son univers.
C’est ce qui fait dire Georges Duhamel en 1938, qu’il est certain que toutes les
trouvailles de la science peuvent servir aveuglement la cause du bien et celle du mal et
qu’elles valent ce que valent les hommes qui en font l’application.
L’auteur nous demande de dégager les atouts et les handicaps des produits de la science.
Il est nécessaire, pour cerner l’auteur, de poser les questions :
- Qu’est-ce qu’une trouvaille ?

- Qu’est-ce qu’une science ?

- Comment les trouvailles de la science peuvent servir aveuglement la cause bien et


celle du mal ?

DEVELOPPEMENT :
A la lumière de notre introduction, nous tenterons de répondre les questions ci-dessus
afin d’élucider ce sujet.
Une trouvaille se définit comme les résultats de la recherche scientifique ; il peut se
définir aussi comme les produits finis de la science. Ex : les automobiles, les ordinateurs,
les avions, les armes.
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**Méthodologie de Culture Générale* Toute catégorie confondue
Les trouvailles de la science sont crées à partir du XVIIIème siècle. Pour donner l’utilité
de ces trouvailles, il est nécessaire de définir la science. La science se définit comme
l’ensemble de connaissances exactes permettant, à partir de l’observation des
hypothèses et des analyses, d’aboutir à des conclusions servant à la cause l’homme.
Elle peut se définir aussi comme une pensée théorique rigoureuse, intérieurement
cohérente qui à travers les catégories, les concepts, les hypothèses, reflète les
mouvements contradictoires des phénomènes de la nature, de la société et de la pensée
humaine.
La science enfin est l’ensemble des connaissances se rapportant à la description et à la
formulation de lois des phénomènes qui nous entourent, selon des méthodes
expérimentales ou théoriques approuvées à l’unanimité faisant appel à l’observation et
au raisonnement. Elle combat la subjectivité, la sensation, le sens commun.
Son objet est de découvrir et d’énoncer des lois auxquelles obéissent les phénomènes et
de les rassembler dans les théories.
Cette science comporte plusieurs types ; nous distinguons trois grands types de science
selon les divers domaines d’étude à savoir :
Les sciences de la nature : encore appelées « science exactes » ou « positives ». Elles
comprennent les mathématiques, la physique, la chimie, et la biologie ; elles s’efforcent
de fonder leur édifice sur le concert, l’observable, le mesurable et le véritable. Aussi,
elles s’efforcent de réaliser le bonheur de l’homme. Elles ont comme objet : objectivité
(qui consiste à étudier la nature et les phénomènes de la nature tels qu’ils se présentent
à l’homme).
Les sciences sociales : elles concernent la sociologie, la politique, etc. Elles ont pour
objets d’étude les grands groupes ainsi que les faits sociaux (par exemple le suicide, la
criminalité, etc.). Les méthodes favorables demeurent les sondages d’opinion. En
général, les recherches en sciences sociales ne partent jamais en rien, elles prennent
toujours appui sur les opinions d’autres hommes. Cependant Emile Durkheim, dans son
ouvrage les règles de la pensée sociologie « préconise et trait les faits sociaux comme
les choses de la nature ». Par cette recommandation Durkheim entend donc donner un
certain caractère objectif et partant scientifique.

Les sciences humaines : Elles regroupent l’anthropologie, l’histoire, etc. Leur objet
d’étude reste l’homme principalement. Du point de vue méthodologique, elles procèdent
par des enquêtes et se distinguent des sciences sociales en ce qu’elles ont un objet
d’étude l’homme.
La science étant une invention de l’homme, elle lui a permis de dominer la nature.
Elle constitue pour l’homme un facteur de progrès et en même temps une arme contre
lui. Comme déjà signalé, l’homme s’est servi de la science pour résoudre les problèmes
qui se posent en lui. En effet grâce à la science et à la technique, l’homme a fait des
progrès considérables dans plusieurs domaines. Dans le domaine de la santé, elle a
permis à l’homme de soigner beaucoup de maladies qui faisaient des ravages.
Ainsi, des maladies comme la rougeole, le tétanos, la méningite, la rage et beaucoup
d’autres maladies infectieuses et contagieuses ont pu être guéri grâce aux vaccins et aux
sérums.

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La fabrication des anesthésies a facilité la chirurgie ; la fabrication des médicaments de
toute sorte a diminué les maladies.
Dans le domaine de la technologie, grâce à la découverte des rayons x, on peut voir à
l’intérieur du corps humain, décelant ainsi des anomalies invisible à l’œil nu. Grâce à la
technologie, l’homme a pu créer les moyens de locomotions variés et rapides tels que :
les automobiles, les trains, les bateaux, les avions,…qui lui ont permis de parcourir de
longues distances pendant une période relativement courte et de transporter de lourdes
charges ; des moyens d’information comme la radio, la télévision, le télégramme, le
téléphone, l’internet, etc. Ils lui permettent de communiquer partout dans le monde et de
s’informer rapidement sans le moindre déplacement. C’est pour cette raison que disons
que le monde est un village planétaire. Grâce à la technologie, l’homme a pu visiter
d’autres planètes (Mars), il a inventé des armes qui lui permettent de se protéger contre
les animaux féroces. Néanmoins beaucoup de progrès seront réalisés par lui dans
d’autres domaines avec l’invention de la science.
Malgré ces multiples progrès dans plusieurs domaines, il faut reconnaître que la science
est une arme redoutable contre l’homme lui-même. Ainsi, les moyens de locomotion
constituent en même temps un danger pour l’homme avec des accidents mortels. Nous
observons tous les jours des crashs d’avion, les cas récent furent ceux du Cameroun en
2007 et du Congo en Avril 2008 ; des accidents mortels (cas du bus du Mouvement
Citoyens au retour de Gao lors de la cérémonie du 22 septembre 2007 : près de 40 morts).
Des bateaux coulés (naufrage de Jula effectué au Sénégal en 2004 qui a fait une centaine
de victimes) ; etc.
Dans le domaine de la médecine, des virus échappent aux chercheurs dans les
laboratoires en causant des dégâts énormes parmi les hommes.
Aussi, les armes cliniques et des bombes sont fabriquées contre l’homme lui-même ;
donc en cas de guerre, ces armes sont utilisées par l’homme pour détruire ses prochains.
Ex :lors de la deuxième guerre mondiale, les bombes lancées sur Hiroshima et Nagasaki
au Japon ont fait des milliers de morts et les conséquences persistent de nos jours.
Au Mali, les mines anti personnelles utilisées par les bandits armés dans la région de
Kidal ont fait plusieurs victimes.
Les engins qui raccourcissent notre parcours, les industries qui permettent d’avoir
beaucoup de produits, sont susceptibles de nous causer des torts a travers leur fumée
(notamment avec la pollution de l’atmosphère et son corollaire de détérioration de la
couche d’’ozone). La pollution, par sa définition est la dégradation de l’atmosphère par
des déchets gazeux d’origine domestique et industrielle. Les poussières et les nuées
issues des émissions volcaniques sont des polluants de l’air.
D’autres problèmes liés à l’essor de la science et de la technique sont perceptibles au
niveau de la société. Ex : le chômage.
Pour que les trouvailles de la science servent à l’humanité, l’homme doit utiliser ses
produits avec prudence et avec raison. Nous devons conduire les automobiles dans les
normes prévues par le code de la route. La bombe atomique, les mines anti personnelles
doivent être détruites et nous devons les abandonner pour toujours. Nous devrons
chercher des solutions a la pollution atmosphérique ; parmi elles : la prise de mesure de
prévention et de la sauvegarder comme : l’interdiction progressive des CFC (Choro
Fluoro Carbone), l’usage du pot d’échappement pour les véhicules, la protection des
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forêts et la plantation des autres arbres, la production et l’utilisation d’énergie nouvelles
et renouvelables (énergies solaires, éoliennes).

CONCLUSION :
Nous devons conclure que la science a certes amélioré les conditions de vie de l’homme,
mais elle reste pour lui une redoutable pour sa propre destruction. Donc les trouvailles
de la science ont provoqué des changements positifs et négatifs en même temps. Aussi,
la science n’est elle pas un couteau a double tranchant ou son côté mauvais dépend de
l’utilisation d’une face ?

Sujet 5 : A partir d’exemples pris dans différents domaines, vous commenterez ce


point de vue : « Beaucoup de bons esprits considèrent que le fléau du monde
moderne, ce n’est pas la vitesse ni le bruit, ni la publicité, ni même la pollution mais
une irrésistible marche al’unifomiten a travers le monde »
INTRODUCTION :
Le monde est constitué d’un ensemble de créature dont l’homme est le plus important
par son savoir faire d’une part et par son aptitude a pouvoir changer les autres choses de
l’autre part. Adam et Ave furent les premiers hommes sur la terre et depuis qu’ils ont
été chassés du jardin d’Eden par Dieu ; ils étaient venu occuper une place laquelle ils
ont fait leur champ et toutes les autres utiles à leurs besoin. Ils ont eu 40 enfants qui se
multipliaient pour former l’humanité entière.
Depuis l’antiquité l’homme vivait dans des conditions très difficiles ; dans beaucoup de
domaine tel que le transport, la communication, l’agriculture, l’élevage. Face à ces
problèmes, l’homme cherche des solutions ; dès la fin du XVIII ème siècle le progrès
scientifique dans beaucoup de domaines est considéré comme une solution aux
problèmes de l’homme, c’est-à-dire la rapidité des moyens de communication, la
multiplication des trouvailles de la science provenant des industries.
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Ces trouvailles ont fait disparaître des frontières des Etats, donc le monde est devenu un
village planétaire. Economiquement est née la mondialisation. Tout en reconnaissant les
maux de la modernité dans les dégâts des excès de vitesse, la publicité tapageuse et
mensongère, la destruction de l’environnement et les bruits produits par les automobiles,
les usines ; des hommes éclairés mettent plus l’accent sur le danger de l’uniformité en
cours. C’est pour cette raison qu’elles soutiennent que l’uniformité ou la mondialisation
est le mal des temps nouveaux, plus que la vitesse, le bruit, la publicité et la pollution.
Dans ce sujet, l’auteur nous demande de dénoncer que les dégâts causés par la
mondialisation sont plus énormes que ceux causés par la vitesse, le bruit, la publicité et
la pollution.
Pour commenter ce sujet, les solutions des équations suivantes sont indispensables ;

A savoir :
- Comment peut-on définir les mots : vitesse, bruit, publicité, pollution et
mondialisation ?

- Quelles sont les conséquences de la mondialisation ? La mondialisation cause-t-elle


plus de dégâts que la vitesse, le bruit, la publicité et la pollution ?

DEVELOPPEMENT :
A travers notre introduction, nous essayerons de résoudre ces équations partant
d’exemples précis.
La vitesse peut être synonyme de rapidité, elle se définit aussi par le fait de faire une
action trop vite avec peu de réflexion et avec imprudence. La vitesse, c’est résoudre un
problème spontanément.
Le bruit, c’est une sensation perçue à l’oreille accidentellement et choquant.
La publicité se définit comme l’art de faire connaître un produit en vue de la vendre.
Dans la rue, dans les maisons, bon gré malgré des réclames ventant tel ou tel produit.
La pollution se définit comme la dégradation de l’air, de l’écosystème, la destruction de
la couche d’ozone ; cette pollution est d’origine des déchets industriels et domestiques.
La mondialisation ou la globalisation se définit comme un nouveau concept réunissant
tous les peuples en un seul Etat, obéissant aux mêmes règles, consommant, au propre et
au figuré le même produit.
La mondialisation se définit aussi comme le processus par lequel l’ensemble des
activités humaines sont entrainées dans une expansion qui cesse d’être administrée par
une logique locale, pour être gouverner par une logique dont les tenants et les
aboutissants se situent à l’échelle globale de la planète.
Elle se définit aussi par un processus par lequel s’effectue un développement à caractère
expansif.
Aujourd’hui, nombreux dégâts sont causés par l’excès de vitesse des moyens de
locomotion ; à travers ces dégâts nous constatons des victimes quotidiennement. Ces
moyens de locomotion qui sont fabriqués pour nous rendre service, nous détruisent à
cause de leur vitesse incontrôlable. A la longueur des journées, nous voyons des
accidents de circulation (entre automobile et piéton, ou entre automobiles) donc nous
pouvons dire que la vitesse est un fléau dont nous devons prendre des précautions pour
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sauver des âmes. Pour cela, il est utile de former les gens au code de la route, d’exiger
les permis de conduire à toute personne roulant à la mobylette, automobile, sensibiliser
la population sur les dangers des accidents.
Ces engins ne se limitent pas seulement à faire des dégâts à cause de leur vitesse mais
leur bruit cause d’énormes dégâts encore. Parmi eux, on peut citer les troubles au
système nerveux, les maux d’oreille, les fatigues. On peut dire que le bruit est la
principale source de nuisance.
Sous-produit de la civilisation technologique et urbaine, le bruit est l’un des facteurs les
plus perturbants de la vie moderne, il modifie le comportement et le niveau de vigilance,
altère les fonctions sensorielles et motrices. Il peut provoquer des lésions spécifiques à
l’oreille interne et à ses fonctions mais également des dommages plus généraux et plus
dangereux.
La nocivité du bruit pose des problèmes complexes à l’hygiène du travail. En outre, en
milieu industriel, des conséquences directes comme la baisse du rendement dans le
travail, l’augmentation de la fréquence des accidents et parfois des désordres mentaux
peuvent être observés.
Pour palier ces problèmes, il est nécessaire :
- D’utiliser les sonomètres, les enregistreurs, les analyseurs (au sein des industries) ;

- Dans le cadre du transport ferroviaire, c’est l’état de surface du rail et de la roue qui
détermine le niveau de bruit ; l’amélioration des systèmes de freinage.

Il est utile de planter des zones de silence dans le plan d’occupation des sols, analyser
des impacts acoustiques d’infrastructures routières dans uns ite complexe.
Pour supprimer le bruit, une méthode physique consiste à émettre une onde acoustique
de même fréquence et de même amplitude, mais en opposition de phase :
Le contre bruit.
Les produits finis de la science, c’est-à-dire, fabriqués par les industries font des bruits
qui causent des dégâts mais leur publicité cause d’énormes aussi. La publicité devient
toujours plus agressive. Dans les rues, dans les maisons, on entend ou on voit des
réclames ventant tels ou tel produit. Toute cette publicité, parfois basé sur le mensonge,
oblige bon nombre de citoyens à acheter des articles dont ils n’ont quelquefois pas
besoin.
La publicité est synonyme de vecteur et de reflet d’une culture nationale ou locale ; avec
ses codes et son humour propre. Ces genres de publicité sont aussi un enjeu eu de
diversité culturelle.
Les publicitaires doivent faire preuve de déontologie, tout autant qu’accepter le débat
avec le pouvoir public et les citoyens. Responsabilité et respect face aux consommateurs
doivent être des impératifs pour un secteur qui vit de la confiance.
Face à ces efforts louables d’autorégulation, l’Etat ne doit pas renoncer à son pouvoir
d’imposer un cadre strict, notamment pour ce qui concerne les publicités ciblant
spécifiquement les enfants, les produits dangereux pour la santé (alcool, tabac, etc.) ou
les produits à prétention thérapeutique.

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Face à tous ces dangers causés par la publicité, on ajoute les conséquences de la
dégradation de l’air et de l’écosystème, la destruction de la couche d’ozone, on mesure
l’étendu du mal causé par la modernité, la menace qui plane sur l’humanité.
Pour remédier ce problème, nous devrons procéder à la plantation d’arbres, utiliser les
énergies nouvelles et renouvelables, utiliser les pots d’échappement et interdire les CFC.
A ces méfaits, est venue se greffer la mondialisation. Le monde est devenu un village
planétaire comme certains aiment le dire. D’un continent à l’autre, les évènements se
vivent en temps réel. Les frontières naturelles et artificielles ne gênent plus les échanges,
les peuples connaissent les mêmes réalités. Les marques spécifiques qui font
l’authenticité de chacun risquent de disparaître dans la généralité ; la culture nationale
se perd, c’est cette évanescence des valeurs locales qu’on cherche à éviter en dénonçant
la globalisation.
Comme illustration des inconvénients de la mondialisation, on peut prendre le domaine
financier. Sur presque tous les continents circule une monnaie : le dollar aux Etats Unis,
l’Euro en Europe, le CFA en Afrique, etc. Cette uniformisation épargne des tracasseries
des opérations d’échange. Mais en contre partie, les pays ne peuvent plus désormais
imprimer sur leur billet de banque ou leur pièce, les effigies de leurs illustres
personnalités en guise d’hommage.
Dans le domaine économique, le commerce est régi par les lois de l’Organisation
Mondiale pour le Commerce (OMC). Tous les Etats membres sont contraints de s’y
conformer, parfois au détriment de l’économie nationale. Les subventions aux
producteurs sont réglementées et les produits eux-mêmes, souvent à des normes pas
toujours facile pour les pays pauvres. Ils se voient de cette façon, écarter de la
compétition. Ainsi l’union Européenne (U.E) qui s’était apprêtée à signer en décembre
2007 avec les Etats ACP, un accord de partenariat commercial, elle soumettait les
commerçants des pays en voie de développement à la même taxe à l’importation que ses
confrères d’Europe venant en Afrique. Les ressortissants ACP ont refusé de signer ledit
accord qui est l’un des aspects négatifs de la mondialisation, parce qu’il ne tient pas
compte de leur spécificité, qui est en l’occurrence leur pauvreté.
Dans le domaine culturel, il est incontestable que la richesse de la diversité culturelle de
l’humanité est bien en péril et cela sous les coups de la mondialisation. Les anciens,
gardien de la tradition, se demande avec inquiétude, si leurs petits enfants parleront la
langue de leur ancêtre. Ils iront vers les villes, vers les pays riches et deviendront
étrangers; ils auront eux aussi des enfants qui seront acculturés.
La mondialisation a contribué à accroître la richesse au pôle des plus riches et la pauvreté
au pôle des plus pauvres.
Cependant l’uniformité présente des avantages certains. D’abord, elle forme des
citoyens du monde, des hommes qui ne sont dépaysés, nulle part. Ensuite, elle stimule
les Etats en les poussant à la compétitivité. Enfin, elle permet de découvrir d’autres
peuples et leurs valeurs, d’établir le parallèle avec eux. On parle aujourd’hui de
ressemblance dans la diversité et, si quelque part la globalisation tue la particularité,
ailleurs elle ne laisse pas de place à la médiocrité.

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CONCLUSION :
En somme, la modernité suscite chez de nombreux intellectuels, de vives inquiétudes
basées sur certains constats. Parfois, la sérénité des peuples se trouve compromise par
les nuisances sonores et techniques. Au delà de ces nuisances, on cherche à attirer
l’attention sur le péril de la dépersonnalisation même. Toutefois, pour éviter la disparité
pure et simple en vivant en vase clos, les peuples ont intérêt à souffrir la concurrence de
la mondialisation.

Sujet 8 : Existe-t-il des lois injustes ?


INTRODUCTION :
Nos démocraties sont gouvernées suivant le principe énoncé par Hobbes : « L’autorité
et non la vérité fait la loi ». C’est ainsi qu’en matière de justice, la légalité importe plus
que la légitimité. La loi, par exemple, protège la propriété privée mais de cette façon
garantit l’inégalité des richesses. Or, devant un partage inéquitable, l’homme lésé
s’indigne comme l’enfant : ce n’est pas juste !
Peut-on dire qu’il existe des lois injustes ? La justice a deux sens : ce qui est légal,
conforme au droit positif et ce qui assure l’égalité. Ce second sens fait de la justice une
vertu et relève de la morale. Les deux acceptions sont pourtant liées : il est juste que les
hommes soient égaux devant la loi. Dans l’idéal, il ya accord entre la loi et l’équité, ce
que symbolise l’équilibre des plateaux de la balance. Cependant, selon les pays et les
circonstances, le juste s’oppose parfois au juste.
DEVELOPPEMENT :
A. Les lois sont « tenues pour justes. »

1. Pascal écrit : « La justice est ce qui est établi et ainsi toutes nos lois établies seront
nécessairement tenues pour justes sans être examinées puisqu’elles sont établies »

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(Pensées, 645-312). Ainsi, le juge est « tenu » de respecter la lettre de la loi. Pas
d’Etat de droit sans ce principe. Ce sont les plus nombreux qui l’emportent et font
les lois. Le « souverain » décide selon l’hypothèse d’un contrat social (voir
Rousseau, Spinoza, Kant) « La loi est la loi ». D’ailleurs, n’obéir qu’aux lois qu’on
approuve rendrait impossible l’établissement d’une société.
Ainsi, certains loi concernant la santé publique sont contestées par une minorité au nom
de l’égalité, de la liberté et de la responsabilité individuelle mais n’en demeurent pas
moins « établies » et « tenues pou juste » car supposées correspondre à la volonté du
souverain : lois répressives sur le tabagisme avec augmentation des taxes (contestées
parce qu’elle pénalisent davantage les pauvres ; elles entrainent un manquent à gagner
pour les buralistes ; elles suscitent le marché noir, les fraudes) ; lois répressives sur la
détention, la vente et l’usage de cannabis (l’augmentation des amendes peut également
aggraver les différences sociales) ; loi sur les limitations de vitesse (certains contestent
les « exceptions » selon la fonction sociale exercée par le contrevenant).
2. La justice est précisément ce qui garde à chacun sa place, sa fonction et préserve la
hiérarchie. Tous les hommes n’ont ni les mêmes besoins ni les mêmes capacités :
les lois donnent et exigent ce qu’ils sont censés obtenir ou fournir (par exemple, le
SMIC d’une part, l’impôt sur la fortune d’autre part). Dans ce sens, la légalité
garantit une égalité proportionnelle : à chacun son dû.

Ainsi, les postes et les salaires sont distribués en fonctions des qualifications, de
l’expérience et de la compétence des postulants. Les lois concernent le travail et la
répartition des biens sont « établies » et « tenues pour justes », même si dans la réalité,
on constate une inégalité : les enfants, selon leur milieu familial, ont-ils tous les mêmes
chances d’acquérir diplôme et qualification ?
B - Force est de reconnaitre que la loi n’est pas toujours équitable
1. Le sentiment d’iniquité naît toujours d’une inégalité. Un professeur paraît injuste s’il
privilégie un élève, même s’il n’en frustre aucun, ou s’il applique le règlement envers
un élève avec plus de zèle qu’envers d’autres. C’est pourquoi on parle d’un « justice
à deux vitesse »

Ainsi, José Bové, coupable de « dégradations volontaires » (arrachages de plantes


transgéniques), est condamné à dix mois d’emprisonnement et arrêté à 6 heures du
matin, avec fracture de la porte de sa ferme et transporté en hélicoptère jusqu’à la prison.
A l’opposé, les hauts fonctionnaires et conseillers ministériels de l’affaire du sang
contaminé ont, eux, été, relaxé au bout de 15 ans de procédure.
De même, une mère et un médecin qui mettent fin aux souffrances d’un tétraplégique, à
sa demande, doivent répondre de leur acte devant la justice alors que des militaires en
guerre bombardent impunément des populations civiles.
2. La justice dépend des gens qui la défendent et qui exercent leur rôle de citoyen en
veillant à l’accord entre légalité et égalité et en refusant d’obéir s’ils trouvent les lois
injustes. A côté de Socrate qui préfère mourir plutôt que de transgresser la loi en se
sauvant de la prison où il est enfermé, certains luttent contre des lois qu’ils jugent

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intolérables. L’archétype de cette opposition est Antigone qui, dans la pièce éponyme
de Sophocle, refuse la loi de la cité qui veut que son frère soit privé de sépulture.

Aujourd’hui, lorsqu’un pays islamique applique la loi de la Charia, l’opinion


internationale réagit au nom des droits de l’homme.
En Amérique, le congrès a voté la création de l’Acte patriote qui a pour but de lutter
contre le terrorisme. La mise en place de ce réseau de surveillance soulève le
mécontentement des groupes des libertés civiles.
CONCLUSION :
Dans « Théorie et pratique », Kant montre clairement que toute loi est juste si l’on
suppose qu’un peuple ait pu y donner son assentiment. Cette hypothèse du contrat social
est la base du système démocratique. C’est pourquoi, a priori, dans une république, les
lois sont « justes » : elles émanent de la volonté du souverain, c’est-à-dire du plus grand
nombre. Idéalement, la législation est en accord avec le principe de l’égalité du moins
avec l’idée d’une égalité proportionnelle qui accorde à chacun son dû.
Pourtant, il arrive que des lois nous paraissent injustes ou injustement appliquées.
Lorsqu’elles ne respectent pas l’égalité, la dignité, les droits de l’homme. Que la loi
protège la propriété est juste ; qu’elles accroissent les inégalités sociales en ne soutenant
pas le faible ou le démuni est injuste. Rien ne donne un droit particulier à quiconque, ni
la richesse, ni la force, ni le pouvoir. « Selon que vous serez puissant ou misérable, les
jugements de cour »…Doivent être les mêmes pour tous. Il appartient donc à chaque
citoyen de défendre une législation qui soit équitable moralement et dans les faits

Sujet 9 : « Le mensonge n’est un vice que quand il fait mal ; c’est une grande vertu
quand il fait du bien » (Voltaire)
INTRODUCTION :
Quand nous lisons sous la plume de voltaire : « Le mensonge n’est un vice que quand il
fait mal ; c’est une grande vertu quand il fait du bien » ; notre première réaction est la
méfiance. Le patriarche de Ferney, qui a défendu avec ironie « L’horrible danger de la
lecture », nous provoque-t-il, une fois de plus ? En outre notre sens moral, héritage judéo-
chrétien, nous pousse instinctivement à refuser l’idée que le mensonge puisse être une
vertu. Et pourtant, si le philosophe, derrière, son sourire moqueur, disait vrai ?
DEVELLOPEMENT :
Le mensonge a des synonymes négatifs, comme l’hypocrisie, la duplicité, la tromperie ;
Alors que son antonyme, la verité, est associé à des vertus telles que la sincérité, l’honnête,
la bonne foi. Nous connaissons tous les mensonges qui font mal quand notre confiance est
trahie. C’est l’ami qui par facilité, lâcheté ou intérêt, à travesti la verité ; c’est la compagne
ou le compagnon qui nous a promis une promotion qu’il a fini par accorder à un autre ;
c’est l’homme politique en qui l’on croyait et dont les actes sont à l’opposé des paroles.
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Ces mensonges-là n’ont rien de vertueux ; ils nous laissent un goût amer et certains nous
marquent pour toujours.
Le pire des mensonges est sans doute celui qui consiste à se mentir à soi-même, à se
tromper volontairement, à s’aveugler pour fuir la réalité au lieu de chercher à la
transformer. Ce type de mensonge fait très mal, à soi et aux autres. Les conséquences
peuvent en être dramatiques. Quand la mauvaise foi est dévoilée, quand les circonstances
nous obligent à voir comme nous sommes, sans artifice ni illusion, nous ne sommes
généralement plus en mesure de l’accepter. Alors, c’est le retour au mensonge ou le
désespoir. Les Emma Bovary ne se suicident pas toutes mais elles sont plus nombreuses
qu’on le croit à rater leur vie, faute de assumer. Ce sort d’ailleurs n’est pas l’apanage des
femmes. Combien de gens ne s’inventent-ils pas une vie plus satisfaisante, un personnage
social plus brillant, une personnalité qu’ils n’ont pas ; le talent, le courage ou l’amour dont
ils rêvent ? Le cas extrême est celui du mythomane, du fabulateur et relève de la névrose.
Non diagnostiquée, cette maladie peur également avoir des conséquences graves. Ces
dernières années, un meurtrier, Jean-Paul Romand, a défrayé la chronique.
Après avoir inventé à ses proches une réussite universitaire, il a continué à se fabriquer une
vie professionnelle brillant alors qu’il restait sur un parking d’autoroute. Menacé d’être
découvert, il a tué ses enfants son épouse et ses propres parents, ne supportant pas l’idée
de paraître à leurs yeux, et probablement aux siens, tel qu’il était ; Sartre a démonté ce
mécanisme qui consiste à être chosifié par le regard de l’autre quand on manque
d’authenticité. Il n’ya aucun prétexte, aucune excuse à préférer pour soi le mensonge à la
lucidité.
Que le mensonge qui fait mal soit un vice, nous n’en doutons pas. Peut-il parfois « faire du
bien » et passer alors pour une vertu ?
On peut être amené à mentir pour survivre, pour résister à la barbarie ou pour sauver ceux
qu’on aime. Le film La Vita è Belle de Benigni montre un homme qui, pour épargner à son
fils l’angoisse du camp de concentration où ils se trouvent tous les deux, lui fait croire que
tout cela n’est qu’un jeu. Qui oserait l’en blâmer ? On peut imaginer l’énergie qu’il faut
dans de telles circonstances pour cacher la verité. Le mensonge est un vice ? Sans doute
mais la bonté et la compassion, qui sont des vertus, ont parfois besoin du mensonge pour
s’exercer. Pendant une guerre, ceux qui mentent à l’ennemi pour sauver un ami, un otage,
une victime, ne commettent aucune faute et font même leur devoir d’homme. On peut aussi
se demander si l’on doit dire la verité à un mourant. Oui, s’il peut la supporter, s’il souhaite
mourir dans la lucidité et dignité s’il refuse l’illusion. Non, si cette illusion seule le fait
vivre. Dans tous les cas, mieux vaut mentir que torturer ! C’est ainsi que sans être une
grande vertu le mensonge est parfois un moindre mal.
CONCLUSION :
Voltaire, qui incarne l’esprit des Lumières, a lutté toute sa vie pour que la verité éclate.
Que l’on songe à sa campagne pour réhabiliter le calviniste Calas, victime d’une
machination, accusé injustement d’avoir assassiné son fils afin qu’il ne se convertisse pas
au catholicisme. Aussi, quand le philosophe affirme que le mensonge peut être une vertu,
il ne remet pas en question l’importance de la verité. Mais s’il l’aime, c’est sans fanatisme,
en sachant qu’il existe des valeurs qui, dans certaines situations, lui sont supérieures.
Dire la verité ? Bien sûr, autant qu’on peut le faire, sans oublier pourtant les vertus plus
hautes et plus urgentes comme l’amour, la compassion et la générosité.
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Sujet 10 : Que pensez-vous de cette affirmation :


« L’argent ne fait pas le bonheur »
Compréhension du sujet :
Thème : L’argent
Prédicat : ne rend pas heureux.
Libellé : discussion
Plan du corps du devoir
Thèse : l’argent et le bonheur sont indépendants
Exemple : « sous l’orage » ; de Seydou Badian
Antithèse : mais le bonheur est difficile dans l’argent
Exemple : « ville cruelle », Ferdinand Oyono
Synthèse : il convient de ne pas trop chercher la richesse
INTRODUCTION :
Le bonheur est l’état de satisfaction de l’homme qui voit ses désirs réalisés. En général, on
cherche à l’atteindre au moyen de la richesse. Mais beaucoup de personnes soutiennent que
les deux sont indépendants. C’est pourquoi elles disent : « l’argent ne fait pas le bonheur ».
Mais le bonheur est-il possible dans la pauvreté ?
Quelle est la place de l’argent dans le bonheur ?
DEVELOPPEMENT :
Les hommes, quand ils se sont enrichis, se rendent compte que la fortune n’assure pas
toujours le bonheur, ils voient que malgré tout l’argent obtenus, ils restent toujours
malheureux. En effet, on ne peut pas tout obtenir avec la fortune.
Dans le roman « sous l’orage » de Seydou Badian, les frères de kany sont contre son
mariage avec Famagan. Ils pensent que leurs parents veulent seulement l’argent de celui-
ci. D’après eux, leur sœur sera malheureuse dans ce mariage malgré la richesse de
l’homme ; Mais, dans la société moderne, on peut difficilement être heureux si on est
pauvre. L’argent est devenu le fondement de la vie. Même les rapports entre les hommes
sont basés là-dessus. Sans argent on ne peut pas se nourrir ni s’habiller convenablement.
On est toujours soucieux. Celui qui vit dans de telles conditions ne peut pas croire que le
bonheur est indépendant de l’argent. Dans le roman « Vielle cruelle » d’Eza Boto, le héros
Banda va vendre son cacao en ville.il espère prendre cette femme avec l’argent obtenu.
C’est l’occasion pour lui de découvrir la ville et la corruption qui y règne. Pour lui, le
bonheur passe par l’argent. En effet, c’est la pauvreté qui l’empêche d’atteindre son
objectif, donc d’être heureux.
CONCLUSION :
Ainsi, l’argent apparait comme un facteur important du bonheur. Même s’il ne l’assure pas
entièrement, il lui est nécessaire. Seulement, il ne faut pas accorder trop d’importance à la
richesse, savoir se contenter de peu. D’ailleurs, on dit que « l’argent est bon serviteur, mais
un mauvais maître ». Si on pense à s’enrichir pour être heureux, on risque de se mettre
dans des situations embarrassantes.
Donc, le problème du bonheur à travers l’argent se généralise actuellement. On peut être
riche et malheureux. Toute fois , l’argent est actuellement une valeur sûre, le moyen

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essentiel pour atteindre le bonheur. Même quand on n’en a pas assez, il peut rendre heureux
avec une bonne gestion.

Sujet 11 : « Aujourd’hui, la réussite ne passe plus obligatoirement par le travail. Le


métier se dévalorise au profil des avantages qu’il doit procure ». Commenter et
discuter.
Compréhension du sujet :
Thème 1 : La réussite aujourd’hui
Prédicat 1 : ne dépend pas nécessairement du travail.
Thème 2 : Le métier.
Prédicat 2 : est apprécié seulement quand il enrichit
Libellé : Sujet à discuter
Plan du corps du devoir :
Thèse : on recherche la réussite seulement, au détriment de l’amour de la profession.
Exemple : « le mandat »
- La Douane, les Impôts

Antithèse : Mais parfois la réussite vient du travail


Exemple : Le fonctionnaire bien placé et économe
Synthèse : Ainsi, on ne doit pas voir la réussite uniquement pour choisir son métier.
(Sujet du concours d’entrée à la fonction publique, du 13 Septembre 2003, corps des
administrateurs civils.)
INTRODUCTION :
Avec les progrès de la science et de la technique, les hommes recherchent le maximum
de confort. Ils affichent avec fierté en signe de réussite tous les biens matériels
accumulés. Ces biens ne sont pas toujours obtenus à la sueur de leur front et les gens
recherchent plutôt les métiers qui enrichissent vite. C’est pour cette raison qu’on dit que
la réussite ne s’obtient « plus obligatoirement par le travail » et que le métier attire
uniquement par ses « avantages »
Mais, cela est est-il vrai pour tout le monde ?
Comment assurer sa réussite sociale ?
DEVELOPPEMENT :
Actuellement, on recherche la réussite par tous les moyens, même illégaux. On ne veut
plus se fatiguer à travailler pour un enrichissement incertain. La vocation, l’amour du
métier passe au second plan. On se rue sur les métiers qui rapportent vite beaucoup
d’argent.
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En guise d’illustration de cette course à l’enrichissement, on peut prendre « Le Mandat »,
de Sembène Ousmane. Ce roman pose le problème de l’argent facile, de la malhonnêteté
et de la cupidité des gens. Un homme reçoit un mandat. Pour le toucher, il découvre les
escrocs, à travers son neveu qui finit par voler son argent, les corrompus de
l’administration à travers le commis auquel il a eu affaire et les délinquants à travers
l’apprenti du photographe Ambroisse. Dans la réalité quotidienne, on a le cas de certains
métiers comme la douane, les impôts, la police, beaucoup de personnes veulent y entrer
parce qu’ils enrichissent rapidement. En réalité, elles ne sont pas attirées par l’amour de
ces professions et elles tombent facilement dans la corruption, l’inconscience
professionnelle.
Cependant la réussite par le travail existe bien. Les gens honnêtes continuent à aimer le
travail, convaincu que la réussite se trouve au bout de l’effort.
Travaillant durement, ils évitent systématiquement le gaspillage. Finalement, la
persévérance les amène à la réussite, à l’étonnement général.
Pour montrer ce genre de réussite, on peut citer le cas du fonctionnaire qui parvient
honnêtement à obtenir tous les signes extérieurs de richesse : maison, voiture, beaux
habits…Il peut acquérir tout cela en occupant un bon poste ou avec l’aide d’institutions
financières. Pour cela, il lui suffit de bien faire son travail et d’éviter de vivre au-dessus
de ses moyens. Ainsi, dans le choix du métier, le gain ne doit pas être la motivation
principale. Il n’est pas à négliger, mais il passe après l’amour de la profession. En
choisissant son métier, on doit d’abord l’aimer pour pouvoir l’exécuter dans son propre
intérêt et dans celui du pays, sans tomber dans l’escroquerie, la corruption, la
délinquance.
CONCLUSION :
Donc, le problème de la réussite est délicat à gérer. Sans travailler ou en tombant dans
la corruption, beaucoup courent derrière l’argent facile. Mais, d’autres croient encore
aux vertus du travail libérateur. Dans le choix du métier, il convient de l’aimer au
préalable, pour prétendre en tirer profit. Une diction affirme : « Un bien mal acquis ne
profite pas »

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Sujet 2 : Montrez que le travail en toute situation est nécessaire à la dignité de


l’individu au développement de sa personnalité, à la sécurité de son avenir et à la
prospérité du pays :
INTRODUCTION :
Le travail est un effort physique ou intellectuel tendant à la production des biens et des
services pour la satisfaction des besoins de l’homme.
La nature n’ayant pas tout donné à l’homme, il est un devoir de travailler pour assurer sa
propre survie mais aussi, celle de l’ensemble de la société.
Dans quel contexte pouvons-nous dire que le travail est nécessaire à la dignité de
l’individu, au développement de sa personnalité, à la sécurité de son avenir et à la
prospérité du pays ?
DEVELOPPEMENT :
La vie dans la société impose à l’individu le travail. Cette règle à laquelle nul ne peut se
soustraire est une nécessité sociale puisqu’elle permet à l’homme de créer une situation au
sein de la collectivité.
En effet, c’est par cet effort que l’homme démontre sa raison d’être.
Ainsi, le travail lui permet d’intégrer la société et d’occuper « sa place au soleil » comme
le disent beaucoup de gens.
C’est pourquoi dans nos sociétés traditionnelles, la valeur de l’homme ne se mesure ni sur
sa grandeur, ni sur beauté mais plutôt sur son « taux d’utilité ». C’est-à-dire sa capacité à
défricher le maximum d’espace pour y cultiver.
Par ailleurs, l’indépendance étant acquise grâce au fruit du travail, il est très difficile de
parler de dignité de quelqu’un qui ne travaille pas parce qu’il n’en possède pas.
Aussi, toute personne qui est sans occupation est obligée d’emprunter les voies tortueuses
pour pouvoir survivre. Cela entraîne l’effritement de sa personnalité. C’est ainsi que vous
verrez comment l’autorité d’un père est mise en cause quand il perd son boulot. Il ne
bénéficie ni du respect de ses enfants ni de son épouse qui voit en lui une bouche inutile à
nourrir.
Le travail qu’il soit lucratif ou pas assure à l’homme la sécurité de son avenir.
La vie d’un oisif est un véritable tournent. Il est obligé de s’adonner à des sales besognes
pour survivre, à savoir : la mendicité, le vol, l’escroquerie voire le brigandage.
Tant qu’il ne bénéficie pas de l’assistance de ces pairs,il est obligé d’assouvir ses besoins
dans le vice que nous venons de citer ci-dessus.
Vous remarquerez que la vie est hypothéquée.
Le travail étant le facteur de développement, la prospérité de tous pays dépend du degré
d’efficacité de chacun des habitants dans le travail.
Les pays les plus développés sont ceux dans les quels il y a moins de chômeur.

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Le taux de chômage étant un indicateur de prospérité et de développement du pays nous
pouvons nous permettre de dire que le travail est un élément déterminant dans la croissance
d’une nation.
C’est pourquoi nous voyons rarement nos Etats qui battent tous les records du chômage,
d’emprunter le chemin du bien être.
La place du travail n’est plus à démontrer ou les innombrables bienfaits qu’on peut tirer.
Nos dirigeants et les bailleurs de fonds doivent s’impliquer dans la recherche des voies et
moyens pour créer des emplois pour la population active. Cela éviterait tout les soubresauts
que connaît l’Afrique (guerre, délinquance…)

Sujet 13 : « L’homme est né pour l’action, comme le feu tend en haut et la pierre en
bas. N’être point occupé et n’exister pas est la même chose pour l’homme »
INTRODUCTION :
La vie de l’homme lui semble être une mission sur terre. En effet la nature n’ayant pas tout
donné, l’être humain est obligé de transformer son milieu pour satisfaire ses besoins.
Sommes-nous contraints de mener perpétuellement aussi cette transformation pour ne pas
subir les caprices de la nature. Pourquoi dit-on que l’homme est né pour l’action ?
Peut-on vraiment parler d’existence pour quelqu’un (Homme) qui n’est pas occupé ?
La réponse à ces questions nous édifiera sur le problème.
DEVELOPPEMENT :
Le passage de l’homme est jalonné d’obstacles. Mais à la différence des animaux l’être
humain est obligé de lutter pour rendre son milieu naturel vivable.
L’occupation à laquelle il est assigné nous explique la raison de sa naissance et de son
existence. Pour vivre il faut travailler, tel semble être la loi à laquelle personne ne peut se
soustraire. Les religions pour expliquer ces états de fait, citant les pages des écritures qui
nous renseignent comment l’homme a été contraint de cette façon de vivre au fruit de sa
sueur.
En effet, selon cette anecdote de DIEU créa l’homme et la femme et les plaça dans un
jardin où il avait tous sans fournir le moindre effort. Mais il leur a été demandé de ne pas
manger le fruit d’un seul arbre. Quand l’homme et la femme eurent transgressé l’interdit,
DIEU les chassa du jardin et leur dit « désormais vous vous nourrissez à la sueur de vos
fronts », tel semble être la sanction dont l’homme a subit pour avoir désobéit à DIEU. C’est
pourquoi disent-ils « l’homme est condamné à travailler constamment pour survivre.
Par ailleurs, il n’est un secret pour personne que l’homme est assujetti au travail pour
améliorer sa condition de vie que pour l’acquisition de n’importe quel bien de
consommation.
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Ainsi, pouvons-nous dire qu’il ne suffit pas de vivre pour dire que l’on existe. De même,
si l’existence de l’homme au simple fait de vivre, celle-ci n’aura pas de sens.
Au contraire le passage de l’homme sur terre doit s’expliquer par les actes qu’il pose et les
œuvres qu’il laisse à sa progéniture.
CONCLUSION :
En effet, il nous est possible de connaître l’existence de tel ou tel peuple par les œuvres
qu’il nous a laissé. C’est ce qui montre que l’être qui na pas été occupé ne peut pas laissé
la preuve de son existence après sa mort. C’est a juste dire que l’on dit que « celui qui a
planté un arbre n’a pas vécu inutilement » cette expression n’a d’autre signification que de
rappeler à l’homme qu’il doit poser un acte pendant sa vie. Chaque chose ayant une
destinée, le monde serait un véritable paradis si chacun pouvait comprendre la portée de se
message. Pour une large prise de conscience chez les jeunes, il serait souhaitable
d’enseigner cette sagesse.

Sujet 14 : « L’humanité est en proie à des difficultés de tous ordres. Face à cette
douloureuse réalité, seule le dialogue est source de sagesse, seul le partage est source
de richesse ».
Commenter cette pensée.
INTRODUCTION :
Il n’est un secret pour personne sur ce que l’humanité traverse aujourd’hui. En effet vous
trouverez dans les journaux ou à la télévision, le commentaire sur les proches des tensions
à travers le monde particulièrement en Afrique. Ces difficultés ne pourraient-elles pas avoir
leur solution dans le dialogue et le partage ?
Apprécierons la portée réelle de ces deux « remèdes » dans la résolution des problèmes par
l’examen des questions posées.
DEVELOPPEMENT :
Il ne se passe un jour ou la radio ou la télévision ne nous apprend sur la douleur que traverse
une nation.
Quand vous prenez le continent africain. Vous trouverez que les tiers de ses Etats sont
secoués soit par des conflits ethniques ou la rébellion. Les tensions trouvent leur origine
soit dans le domaine économique ou politique.
En effet, les leaders des rébellions évoquent comme motif à leur action, la confiscation par
un groupuscule ou une ethnie, la vie politique économique d’un pays. Dans le domaine
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économique cette situation s’explique en Afrique par le fait que dans le conscient collectif,
on pense que quand on arrive au pouvoir, il faut faire profiter à son ethnie, à sa famille ou
à son groupe, les richesses du pays.
Et cela se traduit par la mise à l’écart des autres dans la distribution des dividendes de
l’activité économique du pays, sur le plan politique, le problème réside dans la
monopolisation de la vie politique par un parti politique ou dans l’organisation des
élections bâclées dans le dessein d’empêcher l’alternance.
Le diagnostique ayant montrés les sources des difficultés, il serait désormais facile d’y
donner des solutions si on met un peu de volonté ;
Ces remèdes si on peut se permettre de le dire, ne peuvent être dialogue et le partage.
Ces remèdes ont montrés leur efficacité dans la résolution des querelles politiques.
En effet, le dialogue a été « un passage obligé » dans le règlement des conflits politiques.
Il a fait ses preuves sans la résolution des incompréhensions dans la zone des grands lacs
et particulièrement au Mali ;
Le bâton ayant montré ses limites ; les dirigeants africains ont prôné le dialogue pour les
grands maux de leur pays. Une autre solution non négligeable est le partage du pouvoir.
Tous les chefs d’Etats qui ont compris que la tranquillité d’une nation passe par le partage
du pouvoir ont créer un gouvernement de consensus.
Il est de même pour l’activité économique. Une zone exclu dans le partage des ressources
du pays pendant une longue durée devient une bombe à retardement qui, le jour où il
s’explose, peut compromettre la quiétude.
C’est cette vertu qui a contribuée à calmer les conflits du nord au Mali avec le recrutement
massif des jeunes dans la fonction publique ainsi que dans l’armée et l’injection des
milliards dans le secteur économique.
CONCLUSION :
Le dialogue et le partage sont deux vertus que nous devons mettre en exergue si nous avons
les soucis de l’avenir de nos pays.

Sujet 15 : Entre le savoir, l’argent et le pouvoir, faite un choix et justifiez-le.


Le passage de l’homme sur la terre ouvre en lui un certain nombre d’appétits. Les trois
« dons » étant difficilement cumulable un choix s’impose. Nous ne pourrons jeter note
dévolu sur l’une des trois « choses » que quand nous auront apprécier l’avantage de
chacune.
L’argent est « la clé de vie » disent certains. D’autres vont plus loin en disant que c’est la
clé du bonheur.
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Quoi qu’il en soit il permet de réaliser les ambitions les plus folles. Il permet à l’homme
de s’épanouir en vivant réellement « sa vie » comme le disent beaucoup de gens.
Quand au pouvoir, il inspire le respect et considérations. En Afrique tous les tenants d’une
certaine autorité ne le démentiront pas.
En effet, beaucoup de dirigeants en Afrique se sont passé pour les messies de leur nation
et font tout pour entretenir cette étiquette.
Par contre, le savoir confère au bénéficiaire, une certaine clairvoyance dans tous ce qu’il
fait.
Il reflète les connaissances acquises au cours des longues études.
Ce qui est extraordinaire, c’est que le pouvoir permet d’avoir de l’argent et vice versa en
Afrique. Ce continent à cette particularité à cause de la misère et de l’analphabétisme de la
majorité de la population. Cela se confirme lors des élections.
Celui qui a l’argent et qui sait les distribuer a de fortes chances de venir aux commandes
de l’Etat. De même, ceux qui sont au pouvoir, arrivent à amasser une fortune à faire tourner
la tête pendant une courte période.
Il n’est pas rare de voir en Afrique un individu qui vivote dans la misère, acheter une
voiture et villa dès son ascension au pouvoir. Ce qui est touchant c’est qu’on peut perdre
le pouvoir et l’argent mais la connaissance ne pourrait pas faire l’objet d’expropriation.
C’est pourquoi, on dit : « celui qui veut vivre une année, cultive un champs, d’arachides »
« Celui qui veut vivre cinq ans cultive des arbres fruitiers »
« Celui qui veut vivre une éternité se cultive » c’est-à-dire la connaissance.
CONCLUSION :
Il sera préférable vu les avantages des uns et des autres de choisir le savoir. Il est source de
pouvoir, d’argent, et est difficilement détériorable.

Sujet 16 : « un bien mal acquis ne profite jamais »


Expliquer et commenter cette pensée.

INTRODUCTION :
La superstition a laissé un grand emprunte dans le jugement que nous portons sur l’impasse
dans laquelle peut se trouver un individu qu’on accuse d’avoir bâti sa sagesse sur le dos
des autres.
Croyant à la sanction divine sur ce qui a acquis leur fortune de façon illicite, on a coutume
de dire : « le bien mal acquis ne profite jamais »
Dans quel contexte pouvons-nous dire que le bien mal acquis ne profite jamais à son
bénéficiaire ? L’examen de certains exemples pourrait nous situé sur la question.

DEVELOPPEMENT :
Nos différentes croyances nous poussent à porter un regard sur la façon dont l’homme
accumule les biens dans la société. De ce fait, l’activité économique en Afrique est
beaucoup imprégnée de morales. Tous les chemins ne mènent pas à Rome dans le domaine
de la fortune.
En effet, pour nous les Africains, il y a un classement d’activité dans la recherche de
l’argent. Donc des règlements sont établis pour cela. Dans ce classement, certaines voies
sont prohibées pour amasser de la fortune. Parmi ces voies noires, nous avons
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l’escroquerie, le vol et tout ce qui peut être immorale. Cette règle n’est pas transgressable
sous peine d’en courir la sanction divine. Donc cette épée de Damoclès plane sur la tête de
tous ceux qui sont sans scrupule. Ce jugement semble être fondé car nous voyons des vieux
dirigeants ayant pris la richesse du pays comme héritage paternel, croupir en prison. De
même les grands truands qui se sont enrichis de façon obscure meurent avec les mains
vides.
Il n’est pas rare de voir certains individus indexés les riches devenus pauvres.
A cet effet, on appui ces dires par ces propos : « le bon DIEU ne dors pas » ou bien quand
on entend qu’un riche est mort accidentellement on lui réserve ce jugement.
Celui qui trouve tous ces biens consumés par un incendie n’est pas épargné par cette
sentence.

CONCUSION :
Cette pensée qu’elle soit scientifique, vérifiée. Ou nous permet de freiner l’ardeur de
certains individus sur ce qu’il entende faire pour amasser la fortune.

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Les sujets de réchauffement


Sujet 01 :

« Les mortels sont égaux. Ce n’est pas la naissance, c’est la vertu qui fait leur différence,
c’est telle qui met l’homme au rang des demi-dieux et qui sert son Pays n’a pas besoin
d’aïeux. »

Expliquez à partir d’exemples précis et discutez au besoin.

Sujet 02 :

« L’homme qui s’attache à cueillir les plaisirs comme des fleurs, est saisi par la mort qui
l’emporte comme un torrent débordé emporte un village endormi. »

Commentez à l’aide d’exemple

Sujet 03 :

« La main destructrice de l’homme n’épargne rien de ce qui vit ; il tue pour se nourrir,
il tue pour se vêtir, il tue pour se parer, il tue pour se défendre…Il a besoin de tout, et
rien ne lui résiste. »

Après avoir expliqué clairement cette opinion, vous direz comment peut-on concilier
un tel comportement avec la sauvegarde de l’environnement.

Sujet 04 :

« La prévision est un instrument d’une efficacité incontestable dans la lutte pour la vie :
elle permet de modifier soit le déroulement même des évènements soit notre conduite
par rapport à ceux-ci… »

Vous donnerez votre avis sur cette affirmation en prenant appui sur des exemples précis
et bien développés.

Sujet 05 :

« Les activités agricoles et forestières sont de plus en plus contrariées par des mesures
de conservation visant à protéger les sites et paysages, à préserver l’environnement
naturel ou à maîtriser les réserves d’incendie alors que les populations ont faim »

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Comment peut-on concilier la protection de l’environnement avec le développement de
l’agriculture et de l’élevage.

Sujet 06 :

« La prévision est un instrument d’une efficacité incontestable dans la lutte pour la vie :
elle permet de modifier soit le déroulement même des évènements soit notre conduite
par ceux… »

Vous donnerez votre avis sur cette affirmation en prenant appui sur des exemples précis
et bien développés.

Sujet 07 :

« Le sport est-il comme le dit un slogan ‘’facteur de paix et d’échange de


développement… moyen de compréhension entre les peuples ‘’ »

Sujet 08 :

« Ouvrez des écoles, vous fermez des prisons » écrivait Victor Hugo. De nos jours, ou
l’on a l’habitude de se plaindre de la « montée de la délinquance » pensez-vous qu’il
suffit de développer l’instruction et le savoir pour lutter contre la délinquance ?

Sujet 09 :

L’homme prospère est comme l’arbre :

« Les gens l’entourent tant qu’il est couvert de fruits, mais sitôt les fruits tombés, les
gens se dispersent à la recherche d’un arbre meilleur. »
Quelles réflexions vous suggèrent ces propos ?

Sujet 10 :

« La faim regarde à travers la fenêtre du travailleur mais n’ose pas y entrer »

Commentez à l’aide d’exemples précis.

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Sujet 11 :

Développez, en les justifiant, ces paroles de Fustel COULANGE :

« Le moyen d’être heureux est de ne pas penser à soi, de travailler pour autrui, de se
donner à une œuvre à laquelle on a foi… ».

Sujet 12 :

« Une prison n’est pas un dépotoir mais plutôt un lieu de rééducation, réintégration et
même d’espoir pour certaine vies à moitié balancées. »

A l’aide d’exemples précis, montrez la véracité de ces propos d’un Officier de


Protection Civile.

Sujet 13 :

La vertu d’un secrétaire est le cumul de l’assiduité, la ponctualité, l’hospitalité,


l’organisation, la confidence et surtout la bonne humeur, beaucoup de secrétaire ont des
comportements qui s’oppose aux qualités citées. Méritent-ils le qualificatif de « bon
secrétaire » ?

Qu’avez-vous à leur dire.

Sujet 14 :

Quelles réflexions vous suggèrent ces quelques lignes que Georges Duhamel écrivait
en 1938.

« Il est certain que toutes les trouvailles de la science peuvent servir aveuglement la
cause du bien et celle du mal et qu’elles valent ce que valent les hommes qui en font
l’application »

Sujet 15 :

« Malheur à l’individu qui s’empare d’un objet appartenant à l’un de ses semblables !
Mais si, commettant un plus abominable forfait, il s’approprie les biens de la collectivité
toute entière, alors il bénéficiera d’une admirable indulgence. »

Commentez et discutez cette assertion.

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Sujet 16 :

« Rédigez un message pour appeler les jeunes à participer à la lutte contre les criquets
pèlerins ».

Sujet 17 :

« Si autrefois l’homme concevait la nature comme un filon inépuisable et intolérable, il


doit aujourd'hui reconnaître les méfaits croissants de l’explosion démographique et des
progrès technique »

Quelles réflexions vous inspirent ces propos au regard de l’état actuel de


l’environnement.

Sujet 18 :

« Un berger perd un animal et le cherche pendant longtemps avant de le retrouver »

Racontez l’évènement.

Sujet 19 :

Que pensez-vous de cette affirmation de Diderot ;

« J’ai à causer avec le paysan ; j’en apprends toujours quelque chose ? »

Sujet 20 :

Quelle est, parmi les inventions modernes, celle qui vous paraît la plus admirable ?

Dites pourquoi.

Sujet 21 :

« La machine libère l’homme » dit un penseur.

Un autre affirme « Le chômage accompagne logiquement le progrès des machines ».


Quelles réflexions vous inspirent ces deux opinions sur les effets de la science en
général et de l’utilisation de la machine en particulier.

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Sujet 22 :

« Le plus grand des maux et le pire des crimes, c’est la pauvreté »

Commentez en illustrant avec des exemples précis cette réflexion.

Sujet 23 :

On entend souvent dire :

« C’est l’arbre qui cache la forêt » ou bien « L’arbre ne doit pas cacher la forêt »
Vous expliquerez et illustrerez cette formule à l’aide d’exemples.

Sujet 24 :
Voltaire dit : « Le succès est le produit de trois facteurs : le talent, le travail et la chance »

Sujet 25:
Expliquez ces paroles et dites quelles leçons vous pouvez en tirer pour la conduite de
votre vie.
(Sujet du concours de recrutement dans fonction publique du 25 Août 2008, corps des
Médecins-pharmaciens stomatologies)

Sujet 26 :
« La place de l’homme dans la vie est marquée non par ce qu’il sait, mais par ce qu’il
veut et qu’il peut »
Expliquer et commentez à l’aide d’exemples.
(Sujet du concours d’entrée de recrutement dans la fonction publique du 25 Août 2008,
corps des techniciens supérieurs de santé sage-femme)

Sujet 27 :
Rédigez un message dans lequel vous sensibilisez les paysans aux efforts bénéfiques de
l’assainissement de leur environnement.
(Sujet du concours d’entrée de recrutement dans la fonction publique du 25 Août 2008,
corps des techniciens de santé)

Sujet 28 :
La mondialisation, c’est l’expansion du capitalisme dans le monde. C’est la domination
la soumission de tout le monde à la loi du profit.
Qu’en pensez-vous ?
(Sujet du concours de recrutement dans les fonctions publiques des collectivités, corps
des inspecteurs de finance)

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Sujet 29 :
La gloire que donnent les richesses et la beauté est passagère et fragile : le mérite au
contraire est un bien impérissable.
Commentez à partir d’exemples précis.
(Sujet du concours de recrutement dans la fonction publique du 23 Août 2008, corps des
inspecteurs des impôts)

Sujet 30 :
« La démocratie ne doit pas être vue comme une solution ce n’est pas le fait non plus
d’amener tout le monde à être d’accord mais c’est une procédure permettant de gérer le
fait que tout le monde n’est pas d’accord »
Appréciez cette pensée.
(Sujet du concours de recrutement dans la fonction publique des collectivités, corps des
Administrateurs des collectivités)

Sujet 31 :
« La famine lorgne vers la demeure des travailleurs mais elle n’y pénétré jamais »
Commentez.
(Sujet du concours de recrutement de la fonction publique session d’Août 2008, corps
des contrôleurs de finance, trésor, impôts catégorie B2

Sujet 32
Appréciez ce passage du film « Destin des femmes »
« la vie est une suite de responsabilité et de compromis. C’est en cela qu’elle requiert
son véritable sens. »
(Sujet du concours direct de recrutement dans la fonction publique, corps des
administrateurs des arts et de la culture et du tourisme, séance du 24 Décembre 2008)

Sujet 33 :
Appréciez cette affirmation d’un européen ayant longtemps vécu en Afrique :
« L’africain est un homme de partage et de groupe »
Est-ce toujours de nos jours ?
(Sujet du concours direct de recrutement dans la fonction publique du 24-12-2008, corps
des techniciens du tourisme B2)

Sujet 34:
« Homme soyez humain, c’est votre premier devoir »
Cet appel de Rousseau a-t-il été entendu ? sinon pourquoi ?
Montrez qu’en ce monde d’abondance de fracture, en ce monde matérialiste, robotisé,
l’humanisme est plus que jamais une nécessité.
(Sujet de concours d’entrée dans la fonction publique du 24-12-2008, corps des
ingénieurs statisticiens).

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Sujet 35:
« Quel bel outil, l’ordinateur ! Mais quel outil sournois aussi ! »
Expliquez et commentez à l’aide d’exemples tirés de votre expérience de la vie courante.
(Sujet de concours d’entrée dans la fonction publique, corps informatique, techniciens
de l’informatique)

Sujet 36 :
«La tricherie est inacceptable pour des raisons d’éthique intellectuelle et à cause de ses
conséquences pratiques »
Commentez cette opinion.
(Sujet de concours de recrutement des enseignants contractuels du 10 Octobre 2009 à
Ségou.)

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Les Anciens sujets de culture générale


Culture générale 01 :
Quelles réflexions vous suggèrent ces quelques lignes que Georges DUHAMEL écrit en 1938
« Il est certain que tous les trouvailles de l science peuvent servir aveuglement la cause du bien
et celle du mal et qu’elles valent ce que valent les hommes qui en font l’application »

Culture générale 02 :
L’initiative est source de progrès.
Commentez cette pensée

Culture générale 03 :
La démocratie est toujours menacée par ses adversaires, sans doute. Mais bien encore pas de
la négligence l’inertie des citoyens.
Commentez cette pensée de Pierre Mendes-France

Culture générale 04 :
« Les mortels sont égaux. Ce n’est pas la naissance, c’est la vertu qui fait leur différence,
c’est elle qui met l’homme au rang des demi dieux et qui sert son pays »
Expliquez à partir d’exemples précis et discutez.

Culture générale 05 :
« La prévision est un instrument d’une efficacité incontestable dans la lutte pour la vie : elle
permet de modifier soit le développement même des évènements soit notre conduite par ceux
…»
Vous donnerez votre avis sur cette affirmation en prenant appui sur des exemples précis et
bien développés.

Culture générale 06 :
« La faim regarde à travers la fenêtre du travailleur mais n’ose pas y entrer »
Commentez à l’aide d’exemples précis.
Développer en les justifiant, ces paroles de Fustel.

Culture générale 07 :
« Une prison n’est pas un dépotoir mais plutôt un lieu de d’éducation, réintégration et même
d’espoir pour certaines vies à moitié balancée »
A l’aide d’exemples précis, montrez la véracité de ces propos d’un officier de Protection
Civile.

Culture générale 08 :
« Quelle est, parmi les inventions modernes, celle qui vous paraît la plus admirable ? »
Dites pourquoi ?

Culture générale 09 :
« Le plus grand des maux et le pire des crimes, c’est la pauvreté »
Commentez en illustrant avec des exemples précis cette réflexion.

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**Méthodologie de Culture Générale* Toute catégorie confondue
Culture générale 10 :
On entend souvent dire : « C’est l’arbre qui cache la forêt » ou bien « l’arbre ne doit pas
cacher la forêt »
Vous expliquerez et illustrerez cette formule à l’aide d’exemples.

Culture générale 11 :
« La place de l’homme dans la vie est marquée non parce qu’il sait, mais parce qu’il veut et
qu’il peut »
Expliquez et commentez à l’aide d’exemples.

Culture générale 12 : Finance, trésor, impôt


« La gloire que donnent les richesses et la beauté est passagère et fragile : le mérite au
contraire est un bien impérissable »
Commentez à partir d’exemples précis.

Culture générale 13 : Finance, trésor, impôt


« La famine lorgne vers la demeure du travailleur mais elle n’y pénètre jamais »
Commentez.

Culture générale 14 : Informatique


« Quel bel outil l’ordinateur ! Mais quel outil sournois aussi ! Expliquez et commentez à
l’aide d’exemples tirés de votre expérience de la vie.

Culture générale 14 : Enseignants


« La tricherie est inacceptable pour des besoins d’éthique intellectuelle et à cause de ses
conséquences pratiques »
Commentez cette opinion.

Culture générale 15 : sécurité sociale, attachés d’adm, finance, trésor, impôt


Selon, vous pourquoi on dit que la prudence est la mère de la sureté.
Commentez à l’aide d’exemples.

Culture générale 16 :
« Qui travaillera au soleil mangera à l’ombre »
Commentez cette pensée.

Culture générale 17 :
L’homme est le boulanger de sa vie.
Commentez cette pensée à l’aide d’exemples..

Culture générale 18 :
« La grandeur d’un métier est peut être avant tout, d’unir les hommes »
Commentez cette réflexion de Saint Exupery

Culture générale 19 :
« Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt Aime-t-on dire
A l’aide d’exemples, justifier cette remarque
Commentez cette pensée.
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Culture générale 20 :
Construire des routes, des édifices, exploiter des mines. C’est détruire.
Dans un devoir bien argumenté, vous expliquerez cette remarque.

Culture générale 21 :
« Actuellement le concept de développement durable intègre trois idées imbriquées. Il faut
l’efficacité économique, l’équité sociale, le respect écologique » a écrit un penseur.
Vous développerez cette conception en appuyant sur des cas concrets

Culture générale 22 :
« Au lieu de donner chaque jour du poisson à quelqu’un, il vaut mieux lui apprendre à
pécher » dit un proverbe chinois.
Expliquez et commentez-le à l’aide d’exemples concrets.

Culture générale 24 :
Posséder de l’argent est devenu de nos jours pour certain un motif de
supériorité et même parfois de mépris pour les autres.
Développe cette idée à partir d’exemple pris dans la vie courante.

Culture générale 25 :
Le réchauffement climatique est une réalité de nos jours.
Evoque les causes, les effets et les propositions de solution.

Culture générale 26 :
Doit-on privilégier la protection de l’environnement, ou convient-il à tout prix
d’assurer le développement économique ?

Culture générale 27 :
Quel est le rôle des dépenses publiques dans les économies de nos pays ?

Culture générale 28 :
La dette publique est-elle souhaitable selon vous ?

Culture générale 29 :
Comment selon vous, peut-on concevoir les relations entre l’administration et
les citoyens aujourd’hui ?

Culture générale 30 :
Selon vous, que peut signifier la citoyenneté aujourd’hui ?

Culture générale 31 :
Commentez cette assertion « la faim lorgne à travers la fenêtre du travailleur
mais elle n’y pénètre jamais ».

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Sujets et corrigés de cultures générales


Sujet : L’Etat est-il facteur d’oppression ?
INTRODUCTION :
L’Etat est l’ensemble des institutions (politiques, juridiques, administratives et
économiques) sur un territoire indépendant et sous un gouvernement autonome et
souverain. Au sein de la société, l’autorité de l’Etat est considérée comme supérieure
aux autres pouvoirs. Pour maintenir ce pouvoir, l’Etat fait recours à la force. Or, ce droit
d’employer la violence risque de devenir abusif.
- L’autorité de l’Etat implique-t-elle nécessairement un pouvoir autoritaire qu’il
empêche les individus d’être libres ?
- Ne permet-elle pas d’assurer l’ordre et la paix et de garantir la liberté ?

DEVELOPPEMENT :
Nous montrerons d’abord que l’Etat est un facteur d’oppression empêchant les
personnes d’être libres, pour ensuite dire qu’il peut être le garant de la liberté.
L’Etat suppose l’obéissance des citoyens, il contraint les individus de se soumettre aux
lois de la société. En effet, l’Etat apparait donc comme l’expression de la domination
d’une classe sur une autre. C’est pourquoi NIETZSCHE affirmait que l’Etat est le « plus
froid de tous les monstres froids ». Cela suppose qu’au nom de la paix, il discipline les
individus en retirant toute initiative personnelle, il masque la réalité. On voit donc bien
que l’Etat est un facteur d’oppression foulant ainsi au pied les libertés individuelles.
Qu’en est-il donc pour les anarchistes ?
L’anarchie est l’absence de l’autorité de l’Etat. Pour les anarchistes, l’Etat bafoue les
libertés individuelles, il contraint les personnes à l’obéissance, or toute forme
d’obéissance est une destruction de la personnalité. Il apparait donc comme la négation
de la liberté : il exerce une oppression plus ou moins forte sur l’individu en réglementant
sa vie sociale par des lois. Ainsi, pour Stirner, l’Etat est la puissance hostile aux forces
individuelles : « Tout Etat est despotique », écrit-il, car « aux mains de l’Etat, la force
s’appelle droit, aux mains de l’individu, elle s’appelle crime ».
Les anarchistes rejettent toute forme de pouvoir (juges, police, armée), ils mettent la
valeur suprême dans l’individu et prônent la révolution. Selon eux, seule une vie de type
communautaire fondée sur de libres associations et sur la fraternité et l’entraide mutuelle
pourrait éviter cette forme de soumission nécessairement contenue dans la notion d’Etat.
De même pour les marxistes, l’Etat opprime les pauvres. Il représente la volonté d’une
classe cherchant à dominer la masse laborieuse.
Marx a analysé la société en termes économiques et a vu dans la structure de l’Etat la
soumission d’une partie minoritaire de la population à des forces productives leur
échappant. Marx oppose donc les capitalistes aux prolétaires qui n’ont rien d’autre que
leur force de travail.

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Ainsi pour Marx, l’idée d’Etat ne fait qu’affermir un pouvoir particulier,
économiquement fondé, en se cachant sous l’idée d’une universalité des lois.
Pourtant, l’Etat peut contribuer à garantir la liberté et la sécurité des citoyens. C’est dans
ce contexte que Spinoza disait : « le meilleur Etat est celui ou les hommes vivent dans
la concorde et où les lois sont respectées ».
On voit donc qu’en l’absence de l’autorité de l’Etat chacun est en danger de perdre sa
vie à tout moment.
CONCLUSION :
Au terme de cette analyse nous constatons que l’Etat bafoue la liberté des citoyens, il
les réduit à l’obéissance. Mais Il a aussi pour but de garantir la liberté et la sécurité des
citoyens.
La question est donc de savoir quel est le meilleur Etat possible ?

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Sujet : Etre libre, est-ce n’obéir à aucune loi ?


INTRODUCTION :
Pour le sens commun, la liberté se réduit à faire ce que l’on veut, et ce qui est extérieur à nos désirs
apparait alors comme une entrave pour l’accomplissement sans limite et absolu de ces derniers. Ainsi
la loi est donc perçue comme ce qui empêche la réalisation de nos caprices.
La loi est-elle une contrainte ? Comment concilier déterminisme et liberté ?
DEVELOPPEMENT :
La loi de la nature est de l’ordre du déterminisme mais elle n’empêche pas l’homme d’agir et grâce à
son libre arbitre de choisir ce qu’il peut faire. Il s’agit comme le dit Descartes de « changer ses désirs
plutôt que l’ordre du monde ». La liberté ce n’est pas vouloir changer ce qui ne dépend pas de nous,
mais dans la compréhension des lois qui régissent la nature. Le libre arbitre et le déterminisme naturel
peuvent donc coexister. Le libre arbitre dit que DIEU a créé l’homme avec la volonté libre, il peut faire
le choix parmi plusieurs hypothèses. La loi naturelle n’est donc pas une entrave à la liberté. Pourtant
dans une société régie par des lois conventionnelles, la liberté est donc conditionnée à l’obéissance aux
normes sociales.
La liberté ne consiste pas à faire tout ce qu’on veut mais à faire tout ce que les lois permettent. C’est
pourquoi Rousseau disait : « la liberté est l’obéissance à la loi du milieu dans lequel on vit ». Ainsi, la
loi n’est pas une entrave à la liberté si elle garantit que nous y avons contribué. Les lois sociales
permettent la liberté dans la mesure où on peut à la fois y participer et les enfreindre si elles sont
injustes. Nous sommes donc libres d'obéir et de désobéir à la loi si elle nous semble injuste.
Si être libre c'est faire ce que l'on veut, la liberté est incompatible avec toute forme de contrainte
extérieure comme celle qui lui viendrait des lois. Or le sens même du mot loi devait être défini pour
montrer, qu'il s'agisse de lois naturelles ou de lois sociales, qu'elles ne renvoient pas toujours à une
nécessité à laquelle nous ne pouvons pas échapper. En tant qu'être raisonnable, en tant que membre
d'une société, l'homme a la possibilité d'être législateur de sa propre loi et de lui obéir non pas par
contrainte mais par obligation morale. Or, c'est la condition même de notre liberté que de respecter la
loi que l'on s'est donné soi même.
On voit donc bien que le respect de la loi est compatible avec la liberté et plus elle peut être la condition
de possibilité. Dès lors, il n’y a pas de liberté là où il n’y a pas de loi. C’est justement ce qu’affirme
Rousseau dans le Contrat Social, les lois sont établies par des hommes et non par une puissance divine
et arbitraire, mais il faut que tous les citoyens participent à l’élaboration des lois et chacun y participant,
la force restera à la volonté générale. Alors, la loi n’est pas l’œuvre des plus forts, c’est pourquoi disait-
il « le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le même s’il ne transforme sa force en droit et
l’obéissance en devoir ». La liberté est donc conditionnée au respect strict des lois du milieu dans lequel
on vit. De même, pour Engels, la liberté consiste dans l’intellection de la nécessité : « la liberté n’est
pas une indépendance rêvée à l’égard des lois de la nature ».
Par Exemple quand nous avons faim, notre liberté consiste à comprendre que nous avons faim et que
nous devons manger. .L’homme libre est donc celui qui vit sous la conduite de la raison et non selon
ses désirs.
CONCLUSION :
Au terme de cette analyse nous pouvons dire que l’homme est libre parce qu’il a le libre arbitre,
alors dans une société régie par des lois nul ne peut se permettre de faire tout ce qu’il veut,
mais plutôt ce que les lois permettent.

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Sujet : Expliquez cette affirmation : « L’homme est bon par
nature, c’est la société qui le corrompt ».
INTRODUCTION :
En observant de près la jungle, on pourrait avoir l’impression que l’état de nature était régi par la
violence des plus forts sur les plus faibles, et l’avènement de la société a contribué à rendre l’homme
libre et heureux. Mais Rousseau soutient que l’homme à l’état de nature est bon et heureux.
Dans ces conditions, l’homme est-il bon ou méchant par nature ?

DEVELOPPEMENT :
L’état de nature est une hypothèse méthodologique permettant d’expliquer la situation de l’homme
dans un passé très lointain.
Il n’a peut-être jamais existé, mais les groupements animaux semblent être des vestiges (passé) de cette
période. C’est-à dire, la période ou l’homme vivait comme des animaux. L’état de nature se
caractérisait donc par l’absence de propriété privée, de langage, de religion de science et de technique.
Hobbes pensait que l’état de nature se caractérisait par la guerre de chacun contre chacun.
C’est pourquoi disait-il : « à l’état de nature l’homme est un loup pour l’homme ».En fait, le loup
dévore ses propres semblables ; de même, les hommes ne naissent pas membres de la société, sont
plutôt guidés par leurs passions. Ce qui fait d’eux des êtres naturellement méchants et égoïstes. Si nous
observons le comportement des animaux dans la jungle, nous sommes souvent tentés de donner raison
à Hobbes. Par exemple, le lion affamé qui attrape une biche, ne se soucie jamais des peines qu’il inflige
à sa proie. Au contraire, il savoure de sa proie quand il écrase les os de la biche gémissante sous le
coup de la douleur.
Pour sortir d’un tel état de violence, il a fallu que l’homme invente la loi. Celle-ci n’est autre que
l’ensemble des règles de conduites (permis et interdits) servant à protéger la personne et les biens de
chacun. C’est désormais la fin de l’état de nature, et la naissance de l’état civil. A ce sujet, Spinoza,
disait : « Le meilleur Etat est celui où les hommes vivent dans la concorde et où la législation nationale
est protégée contre toute atteinte…Au cas donc où la méchanceté règnerait davantage dans une nation
donnée que dans une autre, cet état est proche de l’état de nature où chacun y vivant de son plein gré
est en danger de perdre sa vie à tout moment .
Dès lors, la sociabilité est rendue possible grâce à un pacte social dont chaque membre de la société
est tenu de respecter.

De prime à bord, l’homme ne naissant pas méchant, apprend à être méchant à travers les mauvaises
actions de la société, c’est-à dire le penchant naturel de l’homme de vouloir toujours dépasser son
semblable autrement dit la rivalité, la concurrence et l’amour propre poussent l’homme à la
méchanceté. Alors Rousseau soutient que l’homme était plus libre à l’état de nature ; mais cette liberté
étant perdue avec l’avènement de la société, il faille nécessairement la reconquérir en instituant « un
contrat social ».Ce contrat n’est que l’acte par lequel, les individus signent entre eux un pacte d’alliance
leur permettant de vivre ensemble dans le respect ,de décider ensemble en fonction de la volonté
générale qui n’est autre que l’expression du suffrage universel .Dès lors, chaque citoyen reste à la fois
sujet et législateur en ce qu’il est tenu de respecter aux lois dont il a participé à l’élaboration en
conférant son pouvoir de décision au souverain ou aux députés.
CONCLUSION :

En définitive on peut dire sans risque de se tromper que les sont hommes naturellement méchants
comme le pensait Schopenhauer les hommes ressemblent à un groupe de porc-épic qui: « s’était mis
en groupe serré pour se garantir contre la gelée par leur propre chaleur. Mais aussitôt ils ressentirent
les atteintes de leurs piquants. Ce qui les fit s’écarter les uns des autres ». Il est difficile de vivre
ensemble dans la société sans se déranger les uns des autres.

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Sujet : « Si l’Etat est trop fort, il nous écrase ; s’il est trop faible,
nous périssons ». Examinez !
INTRODUCTION :
Les hommes ne peuvent pas vivre dans la solitude ; ils veulent être à la fois libres et
dirigés .Pourtant, ils se plaignent aussi de l’Etat qui les dirige selon qu’il soit totalitaire
ou anarchique .C’est pourquoi notre sujet affirme que ‘’si l’Etat est trop fort, il nous
écrase ; s’il est trop faible, nous mourons’’.

Dès lors, la question qui se pose est de savoir qu’elle est la forme d’Etat qui garantit le
mieux, la personne et les biens de chaque citoyen ?
DEVELOPPEMENT :
Tout d’abord, un Etat a besoin d’être fort pour sauvegarder l’intégrité territoriale et pour
contraindre les citoyens à respecter les lois. Ainsi Hegel attribuait un rôle positif à la
dictature. Disait-il : « la dictature a ceci de particulier qu’elle discipline le peuple ».La
dictature contribue donc à habituer le peuple au respect des lois. Dès lors un peuple
soumis au diktat d’un tyran respecterait mieux les lois qu’un peuple qui n’a jamais subi
la pression dictatoriale.
Il en est de même pour Machiavel qui disait « il plus facile de se faire craindre qu’aimer,
s’il faut seulement l’un des deux ».Car les hommes n’hésitent pas à violer la loi face à
un dirigeant qui veut conquérir leur l’amour ; tandis que face au tyran, chacun est
condamné à obéir la loi sous peine d’être châtié.

L’histoire nous fournit plusieurs exemples où les régimes totalitaires ont fait respecter
les lois sans risque d’opposition venant de qui que ce soit.
Il suffit aussi de penser au nazisme qui avait été craint du monde entier. Un des exemples
les plus frappants est le totalitarisme stalinien qui a contribué au développement de l’ex-
URSS.

Toutefois le mal d’un régime totalitaire est qu’il prive aux citoyens leur liberté
individuelle tan disque la liberté est l’une des finalités de la vie en communauté.
Dès lors il semble légitime de dire qu’un Etat trop fort écrase ses citoyens.

Si donc le totalitarisme écrase les citoyens, qu’en est-il de l’anarchie ?

Si le totalitarisme écrase les citoyens, l’anarchie donne trop de liberté aux citoyens,
négligeant ainsi les missions régaliennes de l’autorité de l’Etat .Or, trop de liberté tue la
liberté, a dit un adage. Cet adage nous rappelle cette idée de Spinoza qui dit : « qu’un
Etat où les lois ne sont pas respectées est proche de l’état de nature car chacun y vivant
à son gré est en grand danger de perdre sa vie à tout moment». Cela suppose que dans
un Etat anarchique, les lois sont violées, le risque d’invasion extérieure est très élevé à
cause de la faiblesse des appareils de coercition (armée, police, gendarmerie).

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L’impunité, la corruption, la délinquance, les braquages déstabilisent complètement
l’ordre social.

Il semble donc clair que l’anarchie finit par rendre impossible la vie en communauté. Ne
faut-il pas donc chercher un régime intermédiaire entre l’anarchie et le totalitarisme ?

La solution pour garantir les libertés individuelles et préserver l’intégrité territoriale est
donc la démocratie qui est un régime intermédiaire entre le totalitarisme et l’anarchie.

En démocratie, les libertés individuelles telles que la liberté d’expression, la liberté de


culte, la liberté politique sont respectées, c’est pourquoi J-J Rousseau disait : « le plus
fort n’est jamais assez fort pour être toujours le même, s’il ne transforme sa force en
droit et l’obéissance en devoir ». Les hommes doivent donc vivre en communauté unie
et harmonieuse, sans se nuire les uns et les autres. Une telle harmonie exige des
institutions fortes et indépendantes. C’est pourquoi Montesquieu disait : « pour qu’il ait
harmonie dans l’Etat, il faut que par la disposition des choses le pouvoir arrête le
pouvoir ».Dès lors, l’exécutif, le législatif et le judiciaire doivent être séparés pour éviter
toute forme d’abus de pouvoir qui nous ramènerait encore à la dictature où au
totalitarisme. Il n’est donc pas téméraire de dire que la démocratie est le meilleur régime
politique possible.
CONCLUSION :
Au regard de cette analyse, on peut conclure que le totalitarisme et la dictature bafouent
les libertés individuelles, mais l’anarchie aussi rend impossible la vie en communauté.
La démocratie pourrait donc être conçue comme le régime politique le plus apte à
sauvegarder le bonheur des citoyens. Toutefois la démocratie a elle aussi ses limites.
C’est pourquoi Rousseau avait dit que « la vraie démocratie n’existe que chez les
dieux ».

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Sujet : la guerre est-elle une fonction légitime des Etats ?
INTRODUCTION :

Nous pensons communément que la guerre est mauvaise, qu’elle ne fait pas le bonheur des citoyens.
Or, le monde où nous vivons est régi par la violence, par les conflits armés entre les peuples et entre
les Etats. Dans ces conditions, la guerre est-elle l’état naturel de la relation entre les Etats ? Si cela n’est
pas le cas, a-t-on réellement les moyens d’établir définitivement la paix ?
DEVELOPPEMENT :

On examinera d’abord en quoi consiste la guerre et dans quelle mesure elle est illégitime, c’est-à-dire
contraire au droit des hommes, en suite on montrera que certaines guerres semblent légitimes .En fin,
on essayera de réfléchir sur les conditions d’instauration de la paix perpétuelle.

La guerre est un concept qui ne concerne pas directement le rapport des individus entre eux. Entre de
simples individus, il y a seulement querelle. La guerre existe non dans l’affrontement de deux volontés
individuelles, mais de deux volontés d’Etats. L’homme participe à la guerre lorsque deux Etats ou deux
peuples prennent les armes l’un contre l’autre. Ce qui pousse deux peuples à se déclarer la guerre, c’est
bien l’intérêt .Cet intérêt peut être économique, idéologique ou territorial.

Hobbes avait prétendu que les hommes étaient sans cesse dans un état de guerre de tous contre tous et
qu’il faille remédier à cela par l’avènement d’un Etat régi par des lois civiles. Au contraire Noel
Damilaville suppose que la guerre est un fruit de la dépravation des hommes ; c’est une maladie
convulsive et violente du corps politique .L’homme n’est dans son état naturel que lorsqu’il jouit de la
paix .La guerre dépeuple les Etats, elle y fait régner le désordre, les lois sont forcées de se taire, elle
rend impossible la liberté, elle rend incertaine la propriété des citoyens, elle trouble le commerce, les
terres deviennent incultes et abandonnées. Conséquence :recule du niveau de vie qui se caractérise par
l’inhibition ou le ralentissement des moyens éducatifs, la famine, les maladies dues à cette famine et
au non accès des produits pharmaceutiques, les hôpitaux et centres de santé sont débordés par les
blessés et la baisse de production provoquent la famine et des maladies épidémiques, réduction de la
population .

Et même après le rétablissement de la paix, l’économie aura du mal à décoller. En un mot, toute guerre
est mauvaise et contraire au droit de l’homme. Ce qui semble plus prodigieux c’est bien la paix.

Malgré ce caractère illégitime de la guerre, celle-ci semble légitime dans certains cas.

Lorsqu’un peuple est annexé par un autre, celui-ci est obligé de se défendre .Il n’y a pas de légitime
attaque, mais il y a une légitime défense. L’annexion des peuples est une violation du droit des peuples
à disposer d’eux-mêmes. Ainsi, s’expliquent par exemple les guerres de libération nationale : la guerre
d’Algérie, la défense de l’Irak contre les Etats-Unis. Toute ces guerres semblent légitimes parce
qu’elles permettent à ces peuples d’exprimer librement.

En plus de cela, la guerre peut être un moyen de brassage culturel, la guerre n’est pas seulement un
conflit mais une condition de la santé des peuples.

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Sujet : La colonisation n’est pas responsable de toutes les
difficultés de l’Afrique actuelle ». Qu’en pensez-vous ?
INTRODUCTION :
La colonisation a beaucoup exploité l’Afrique, elle a exproprié des milliers des bras
valides et des matières premières. Mais elle n’est pas la seule responsable de toutes les
difficultés de l’Afrique ; elle a aussi sa part de responsabilité.
Dans ces conditions, faut-il expliquer le retard de l’Afrique par la colonisation ?
DEVELOPPEMENT :
Tout d’abord la colonisation a été un acte moralement condamnable : le commerce
triangulaire où les noirs étaient vendus et achetés comme des marchandises à vils prix,
c’était dans le but de travailler dans des plantations de café, de sucre, de cacao .Ceci a
eu pour conséquences l’appauvrissement de l’Afrique de ses bras valides et
l’enrichissement du colonisateur. C’est pour quoi Sarkozy disait en 2008 à l’université
Cheick Anta Diop au Sénégal : « Le colonisateur est venu, il a pris, il s’est servi, il a
exploité, il a pillé des ressources, des richesses qui ne lui appartiennent pas .Il a dépouillé
le colonisé de sa liberté, de sa personnalité, du fruit de son travail ».Par exemple la
privatisation des bras valides, l’exploitation des matières premières, la destruction des
valeurs morales et le traumatisme.
On voit donc bien que la colonisation a une part de responsabilité de certaines difficultés
de l’Afrique actuelle.
Peut-on expliquer le retard de l’Afrique par les méfaits de la colonisation ? L’Afrique
n’a-t-elle pas aussi sa part de responsabilité sur ses propres problèmes ?
La colonisation n’est pas la seule responsable du retard de l’Afrique, l’Afrique a aussi
sa part de responsabilité. La colonisation n’a pas été que négative, elle a même en partie
compensé les dommages qu’elle a infligés à l’Afrique à travers le brassage culturel, le
changement de mentalité et le transfert des compétences. Ainsi la colonisation n’est pas
totalement responsable de tous les maux dont souffre l’Afrique.
L’Afrique a sa part de responsabilité à propos des problèmes qui la secouent : ces
problèmes sont multiples et de nature différente. Par exemple la mauvaise gouvernance,
le détournement du fonds public, le manque d’entreprenariat, les coups d’Etat,
l’inconscience et la démobilisation, le manque de patriotisme.
En outre l’Afrique est aussi victime de détournement des deniers publics de la part des
dirigeants africains et les avoirs investis à l’étranger. C’est pourquoi FRANTZ FANON
disait : « La bourgeoisie nationale ressemble à un groupe de gang qui après chaque hold-
up, dissimulent leur part aux coéquipiers pour préparer sagement leur retraite ».Le
détournement des fonds a pour conséquences le mécontentement du peuple ; mais la
bourgeoisie nationale n’est pas prête à lâcher facilement son privilège : elle fait appel à
l’armée pour réprimer le peuple ;le régime se durcit, mais tôt ou tard elle découvrira son
importance et fera peser sur le régime le risque ouvert toujours à un’’ pronunciamiento’’
(coup d’Etat militaire).C’est ainsi que les coups d’Etat militaires se sont succédés sans
cesse en Afrique depuis l’indépendance à nos jours. On peut citer entre autres le
renversement du général Moussa Traoré par le capitaine Amadou Toumani Touré qui
fut à son tour renversé par un autre capitaine Amadou Aya Sanogo le 22Mars 2012 ; le
renversement de Patrice Lumumba par le général Mobutu au Congo le 14 Septembre
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1960, et l’assassinat de Thomas Sankara par le capitaine Blaise Compaoré le 15 octobre
1987 au Burkina Faso.
On voit donc bien que la colonisation n’est pas totalement responsable pour raison que
l’Afrique a sa part de responsabilité. C’est à l’Afrique seule de prendre sa responsabilité
et de déclencher un véritable développement si elle ne veut pas rester le champ d’action
de l’autre. C’est pourquoi Marcien disait : « La solution de nos problèmes ne se trouve
pas au ciel, entre les mains des dieux ou des chefs charismatiques, des hommes
providentiels et autres sauveurs. Attendre d'eux la réponse à nos interrogations
théoriques et à nos hésitations pratiques, c'est fuir le nécessaire effort de réflexion, de
pensée personnelle par la discussion et la recherche méthodiques.»
Quelles sont les dispositions à prendre pour sortir l’Afrique de ses problèmes ?
Les dispositions à prendre pour sortir l’Afrique de ses difficultés actuelles : lutter contre
la mauvaise gouvernance, la corruption, l’analphabétisme, et cultiver l’esprit
d’entreprenariat.

CONCLUSION :
En fin tant que nous resterons enfermés à pleurer notre sort nous serons incapables de
riposter adéquatement aux défis du temps. Comme le disait : Obama : « l’Afrique a plus
besoin d’une forte institution que de grands hommes.
Quel est donc le régime possible pour sortir l’Afrique de ses problèmes ?

Bemba B. TRAORE 76 43 95 33 / 69 50 23 20 *** mes bénédictions à tous les candidats 60


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Proverbes
"Parle si tes mots sont plus forts que le silence, sinon garde le silence."
"Qui veut faire quelque chose trouve un moyen.-Qui ne veut rien faire trouve une excuse."
"La vérité est amère mais ses fruits sont doux."
"Ne regarde pas la petitesse de tes péchés mais la grandeur de Celui à qui tu as désobéi."
"Ce n'est pas le temps qui passe, mais nous qui le traversons."
"La main qui donne est meilleure que celle qui reçoit."
"Suis le conseil de celui qui te fait pleurer, et non de celui qui te fait rire."
"Loue ton ami en public et critique-le en tête à tête."
"La beauté est une demi-faveur du ciel, l'intelligence est un don."
"Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire : Dieu la voit."
"Chercher à se justifier quand on n'est pas coupable, c'est s'accuser."
"N'ouvre la bouche que lorsque tu es sûr que ce que tu vas dire est plus beau que le silence."
"L'erreur n'annule pas la valeur de l'effort accompli."
"Ce qui est passé a fui ; ce que tu espères est absent ; mais le présent est à toi."
"L'indigestion du riche est la vengeance de la faim du pauvre."
"Lorsque tu vins au monde, tout le monde était content et toi tu pleurais.-Vis de telle
sorte que lorsque tu mouras, tous pleureront et tu seras heureux."
"Ne jugez pas le grain de poivre d'après sa petite taille, goûtez-le et vous sentirez comme il
pique."
"Si Dieu ne pardonnait pas, Son paradis resterait vide."
"L'hypocrite est celui qui ne fait pas ce qu'il conseille."
"Quand tu lances la flèche de la vérité, trempe la pointe dans du miel."
"Dieu ne regarde ni vos corps, ni vos images mais Il regarde vos coeurs."
"Le bas-monde est un pont, traverse le et ne compte pas y résider."
"A chaque épreuve sa récompense."
"Le jeune du coeur, c'est se taire."
"La femme voilée est comme une perle de corail : quand elle est dévoilée tout le monde veut
se l'approprier."
"Sache que celui qui t'a conseillé t'a aimé, et celui qui t'a flatté t'a trompé."
"Admire la personne qui te critique car prisonnière de sa propre jalousie, elle ne fait que
t'admirer."
"J'ai regretté des paroles mais je n'ai jamais regretté le silence."
"Tu es le maître des paroles que tu n'as pas prononcé, tu es l'esclave de celles que tu laisses
échapper.

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Comment éviter les fautes de grammaire


Question 1 : correspondre par une flèche les synonymes :

Néophyte Patient
Malade Affection
Courage Dossier
Santé Nature
Amitié Apprenti
Rapport Expertise
Document Volonté
Enseignant Plaisir
Récolte Fonds
Bonheur Pédagogue
Argent Cueillette
Emballage Euphonie
Banque Avantage
Calendrier Ephéméride
Harmonie Fourgon
Voiture Bourse
Sac Carnier
Salaire Traitement
Prime Conditionnement
Ordinateur Micro

Question 2 : Classer les noms en genre masculin et féminin 10 pts


Noms Masculin Féminin
Cendre
Amour
Genre
Automobile
Moto
Auto
Entreprise
Portemonnaie
Portefeuille
Argent
Bonheur
Vidange
Huile
Dieu

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Question 3 : Mettez une croix aux expressions correctes

Questions Réponse
1 La femme que j’ai vue
2 La femme que j’ai vu
3 Parmis les hommes
4 Parmi les hommes
5 Les quatre homme
6 Les quatres hommes
7 Les quatre hommes
8 Mille neuf cents
9 Cinq milles
10 Quatre vingt dix
11 C’est toi qui a fait
12 C’est moi qui a fait
13 C’est toi qui as fait
14 C’est moi qui ai fait
15 C’est moi qui suis parti
16 C’est toi qui est parti
17 Je palie à cette situation
18 Je palie ce situation
19 Je résous cette équation
20 Tu es responsable

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Annexe : Le cri des animaux


Nom
Cri (verbe conjugué) Nom animaux Cri (verbe conjugué)
animaux
abeille bourdonne ou vrombit hyène hurle ou ricane
aigle trompette ou glatit lapin clapit, glapit ou couine
âne Brait lièvre vagit ou couine
baleine Chante lion rugit
bélier Blatère loup hurle
boeuf beugle, mugit ou meugle mouton bêle
chante, pépie, gazouille,
bouc béguète ou bêle oiseau
babille, ramage ou siffle
gronde, grogne, hurle ou
brebis bêle ours
grommelle
buffle beugle, mugit ou souffle panthère rugit, feule ou miaule
canard cancane ou nasille paon braille ou criaille
cerf brame, rée ou rait perdrix cacabe ou glousse
chacal jappe, piaule ou aboie perroquet ase ou craque
chameau blatère pigeon roucoule ou caracoule
miaule, feule ou
chat pingouin jabote
ronronne
chauve-souris grince pintade cacabe ou criaille
cheval hennit poule caquette, glousse ou crételle
chèvre bêle ou béguète poulet piaule
aboie, jappe, hurle,
chien poussin piaille
gronde ou clabaude
chiot jappe ou glapit rat couine ou chicote
cigale craquette ou stridule renard glapit, jappe ou trompette
craquette, claquette ou
cigogne rhinocéros barète ou barrit
glottore
cochon grogne ou grouine serpent siffle
colombe roucoule singe crie, hurle ou piaille
chante, coquerique ou
coq souris chicote ou couine
coqueline
corbeau croasse taureau beugle, meugle ou mugit
éléphant barète ou barrit tigre feule, miaule, rauque ou râle
épervier glapit ou piaule tourterelle gémit, roucoule ou caracoule
héron hue vache beugle, meugle ou mugit
hibou hue, ulule ou bouboule zébre hennit
hippopotame grogne

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Quels sont les noms donnés aux femelles et aux petits des animaux ?
- L'âne - l'anesse - l'ânon
- Le bélier - la brebis - l'agneau - l'agnelle. [Nom générique pour la viande: mouton]
- Le Bouc - La chèvre - le chevreau
- Le canard - la canne - le caneton
- Le chat - la chatte - le chaton
- Le cheval (ou l'étalon) - La jument - Le poulain - La pouliche
- Le chien - La chienne - Le chiot
- Le cerf - La Biche - Le faon
- La cigogne - la cigogne - le cigogneau
- Le coyote - La femelle coyote - Les petits (pas de noms spécifiques)
- Le coq - la poule - le poussin
- Le crabe - le crabe femelle - le bébé crabe
- Le dindon - la dinde - le dindonneau (le dindon glougloute)
- L'éléphant - l'éléphante - l'éléphanteau
- Le faisan - la faisane (ou poule faisane) - faisandeau
- La girafe - la girafe femelle - le girafon (ou girafeau)
- Le gorille - la gorille femelle - le bébé gorille
- Le hamster - le hamster femelle - Le petit
- Le héron - la héronne - le héronneau
- le hibou (pas de nom spécifique pour la femelle et les petits)
- Le jars - l'oie - l'oison (pour l'oie domestique)
- Le kangourou - la femelle kangourou - le petit kangourou
- Le koala - La femelle koala - le cub
- Le lapin - la lapine - le lapereau
- Le lion - La lionne - Le lionceau
- L'oie sauvage - femelle - l'oison
- Le pingouing - pingouin femelle - Les petits (pas de noms spécifiques)
- Le porc (le cochon) - la truie - le porcelet
- Le tigre - la tigresse - le tigreau
- La panthère - la femelle panthère - les petits (pas de nom spécifique)
- Le lièvre - la hase - le lèvreau
- La Moufette (ou mouffette) - Moufette femelle - le petit
- L'Ours - l'ourse - l'ourson
- Le jaguar - La femelle jaguar - le petit jaguar
- l'orignal (ou élan) - La femelle élan - le petit élan
- Le chameau - la chamelle - le chamelon
- Le rat - la ratte - le raton
- Le sanglier - la laie - le marcassin
- Le singe - la guenon - le petit
- Le léopard - la femelle léopard - le léopardeau
- Le merle - la merlette - merleau
- Le zèbre - La zébresse - le zèbreau
- Le merle - la merlette - merleau
- L'aigle - l'aigle - l'aiglon.

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