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Bibliographie :
Dédicace :
A ma Mère, à mon Père et que l’Eternité paradisiaque soit pour tous nos morts.
A l’Etudiant aussi, il est infatigable sur les durs chemins de la recherche des Savoirs.
Auteur
Esquisses de corrigés d’exercice de Droit Constitutionnel de Bassirou Soumaré titulaire de deux Masters en
Droit et d’une attestation de participation au Tutorat de Droit en 2005 de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD)
de Dakar (Sénégal). Contacts 221 77 747 94 83, Médina Darou Sor St Louis du Sénégal. Agent de Banque au
SENEGAL/Janvier 2021.
Méthodologies en Droit :
B. Caractères du texte :
Dire si le texte est normatif ou non mais il faut toujours préciser son caractère pédagogique
parce que renseignant sur un thème déterminé du Droit constitutionnel ou du Droit
administratif.
C. Situation du texte :
Amener et poser le thème du texte donc partir du général au particulier du thème du texte ;
c’est le contextualiser
D. Division du texte :
Donner les deux parties du texte avec leurs étendues et leurs intitulés respectifs.
Donner les arguments qui sont à la base des deux grandes parties. Ces arguments
correspondent aux sous parties qui doivent être dans une phrase pertinente et cohérente
justifiant les deux grandes parties. Faire la même chose pour chaque partie.
G. Annonce du plan :
Annoncer le plan en précisant qu’on reprend le plan du texte. Par exemple dire « A
l’instar de la démarche de l’auteur nous verrons… »
NB : Même démarche pour un commentaire en histoire du Droit sauf le caractère du texte
Ce sont les faits qui méritent l’application d’une règle de droit donc revoyant à un thème du
cours ou des TD.
Rechercher poser et répondre aux questions de droit si elles ne sont pas posées directement
dans le cas pratique.
Donner la signification des mots importants du sujet. Donner l’idée centrale du sujet et reformuler cette
idée.
C. Problématique du sujet :
C’est une question dont la réponse sera à la fois la première et la seconde partie. Mais la réponse se
fera à l’annonce des deux grandes parties et dans la dernière étape de l’introduction
D. Intérêt théorique et intérêt pratique : L’intérêt théorique c’est de préciser ce que le sujet nous
renseigne sur le thème au plan théorique et idem au niveau pratique c’est-à-dire ses
enseignements dans les faits de société.
E. Justification du plan :
Donner les arguments qui sont à la base des deux grandes parties. Ces arguments correspondent
aux sous parties qui doivent être dans une phrase pertinente et cohérente justifiant les deux
grandes parties. Faire la même chose pour chaque partie.
F. Annonce du plan :
Nous verrons dans une première partie …puis dans une seconde partie...
Ce sont les faits qui méritent l’application d’une règle de droit donc revoyant à un thème du
cours ou des TD.
C’est le faite de donner la décision du juge et les deux arguments qui sont à la base de sa
décision. Ce qui va former la première partie.
E. Annonce du plan :
Nous verrons dans une première partie …puis dans une seconde partie...
NB : La seconde partie du commentaire d’arrêt sera constituée par l’analyse de la règle de
droit par rapport à la solution du juge.
Problématique : Quels sont les éléments définitionnels et les caractères juridiques de l’Etat ?
* L’ordre politique :
- Le pouvoir politique
- Le pouvoir législatif
* L’ordre juridique :
B. Le territoire et la population :
2. Les caractères juridiques ou attributs de l’Etat :
A. La souveraineté de l’Etat :
B. La personnalité morale de l’Etat :
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre l’Etat et la population ? Quels est le rôle de la
population dans l’Etat ?
Problématique : Problématique : Quels sont les liens qui existent entre l’Etat et le territoire ? Quel est
le rôle du territoire dans l’Etat ?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre l’Etat et le pouvoir ? Quel est le rôle du pouvoir
dans l’Etat ?
Le droit positif est un corps de règles qui s’applique à l’Etat et à ses démembrements. L’Etat se
décompose en pouvoir, population et territoire d’où les termes du sujet soumis à notre étude.
Si l’Etat peut être défini comme une autorité qui s’exerce sur une population installée sur un territoire ;
le territoire peut être compris comme le cadre spatial de l’Etat. Le sens d’un tel sujet est de ressortir
les relations entretenues par l’Etat et la population.
L’étude d’un tel sujet nous permet de saisir le sens et les rapports existant entre ces deux notions. Au
plan pratique nous pourront mieux appréhender le rôle et les incidences en fait (donc dans la réalité)
du territoire et de l’Etat.
Problématique et délimitation :
Ce qui nous pousse à se poser une question fondamentale à savoir : Quels sont les liens entretenus
par l’Etat et le territoire ? Les rapports isolant puis ceux rapprochant l’Etat et la population
constitueront l’essentiel de notre étude.
Le territoire est un élément constitutif de l’Etat ; mais insuffisant car il faut aussi la population, le
pouvoir et les attributs juridique de l’Etat. Cependant si l’Etat est une autorité qui s’exerce sur le
territoire, le territoire est le domaine géographique d’exercice de l’autorité étatique. Ainsi nous verrons
dans une première partie Rôle du territoire dans l’Etat puis dans une seconde partie Relations entre
territoire et Etat.
Problématique : Quelles sont les différentes facettes du territoire ? Quelle est l’importance du territoire
dans l’Etat ?
La rencontre d'une population et d'un territoire ne débouche pas ipso facto sur l'existence d'un Etat. La
matérialité de l'Etat est conditionnée par l'existence d'un pouvoir politique exercé sur cette population
et sur ce territoire. Le pouvoir est en effet l'élément essentiel de l'Etat.
Le pouvoir de l’Etat est la force qui s’exerce sur la population et sur le territoire de l’Etat. L’importance
du pouvoir dans l’état est le sens d’un tel sujet..
Le pouvoir de l’Etat garantit son efficacité tout en assurant sa cohésion et sa continuité juridique. Le
pouvoir est en soi un phénomène d'autorité inhérent à la vie en société.
Problématique et délimitation :
Quels est l’importance du pouvoir dans l’Etat? L’analyse des fonctions du pouvoir dans l’Etat
circonscrira notre étude.
Diffus puis personnel, le pouvoir de l’Etat sera ensuite institutionnalisé. Le pouvoir est avant tout une
relation de commandement et d’obéissance. Civil et temporel, il est détenteur du monopole de
l’édiction de la règle de droit et de la contrainte organisée. C’est ainsi que nous verrons dans une
première partie le pouvoir, un élément nécessaire à l’existence de l’Etat puis dans une seconde partie
Le pouvoir, un élément nécessaire à l’Etat mais insuffisant.
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre pouvoir de l’Etat et population de l’Etat ?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre pouvoir de l’Etat et territoire de l’Etat ?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre territoire de l’Etat et population de l’Etat ?
Problématique : Est-ce que l’Etat est une réalité ou une fiction juridique ?
A. Le territoire :
B. La population :
A. La souveraineté populaire :
B. La souveraineté nationale :
Problématique : Quelles sont les différentes facettes de la souveraineté de l’Etat et son importance
dans l’Etat ?
Problématique : Quelles sont les liens qui existent entre territoire de l’Etat et souveraineté de l’Etat?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre pouvoir de l’Etat et souveraineté de l’Etat?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre population de l’Etat et souveraineté de l’Etat?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre Personnalité de l’Etat et souveraineté de l’Etat?
Problématique : Quels sont les liens et le rôle qui existent entre l’Etat et souveraineté de l’Etat?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre personnalité morale de l’Etat et territoire de
l’Etat?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre personnalité morale de l’Etat et pouvoir de
l’Etat?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre personnalité morale de l’Etat et population de
l’Etat?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre personnalité morale de l’Etat et l’Etat?
Problématique : Quel est sens de la Nation ? Quelle est sa relation avec l’Etat ?
1. Notion de Nation :
A. Les différentes conceptions de la Nation :
- Conception objective de la nation ou le déterminisme : Nation fondée sur race religion
ou une autre appartenance d’exclusion
- Conception subjective de la Nation ou le volontarisme : Nation fondée sur la simple
commune volonté de vouloir vivre en communauté
B. La Nation, une réalité sociologique :
- Un élément abstrait donc immatériel ;
- La Nation, une ambition de la population :
2. Relation entre Nation et Etat :
A. La dialectique Etat-Nation :
- L’antériorité de la Nation sur l’Etat : En Europe souvent la Nation précède l’Etat
- La Postériorité de la Nation sur L’Etat : En Afrique l’Etat précède la Nation
B. L’occupation de l’Etat par la Nation :
- La Nation écartelée : Une Nation dans plusieurs Etat
- L’Etat plurinational : Un Etat avec plusieurs nations
Problématique : Quel est le rôle de la nation dans l’Etat ? Et quels sont les liens qui existent entre la
Nation et l’Etat ?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre Nation et population de l’Etat ?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre Nation et pouvoir de l’Etat ?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre Nation et territoire de l’Etat ?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre Nation et souveraineté de l’Etat ?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre Nation et personnalité morale de l’Etat ?
Problématique : Quelles sont les différentes théories de la nation et leur conséquence dans l’Etat ?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre les deux conceptions de la nation de l’Etat ?
Problématique : Quelles sont les différentes formes d’occupation de l’Etat par la Nation ?
A côté de l’Etat unitaire simple et de l’Etat unitaire complexe, il y a l’Etat complexe ou l’Etat composé
appelé aussi les associations d’Etat (qui renvoie à l’Etat fédéral et à la Confédération d’Etat).
1. L’Etat unitaire :
A. L’Etat unitaire simple :
B. L’Etat unitaire complexe :
2. L’Etat composé ou les associations d’Etat :
A. L’Etat fédéral :
B. La confédération d’Etat :
Elaguer ou éliminer dans l’introduction le modèle idéal de l’Etat unitaire à savoir l’unicité du pouvoir,
l’unicité de la population et l’unicité du territoire ainsi que la déconcentration.
Problématique : Quels sont les différents procédés d’aménagement du pouvoir dans l’Etat unitaire?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre l’Etat unitaire simple et l’Etat complexe?
Problématique : Quels sont les caractéristiques de l’Etat unitaire simple ou Etat simple?
La déconcentration
La déconcentration est une technique d’organisation qui consiste à remettre d’importants pouvoirs de
décision à des agents du pouvoir central placés à la tête de diverses circonscriptions administratives
ou de divers services. Elle s’analyse comme une technique de transfert de certaines attributions
administratives du pouvoir central au plan local, au bénéfice d'un agent de l'Etat nommé par le pouvoir
central et soumis au pouvoir hiérarchique. La déconcentration suppose l’existence de circonscriptions
administratives et des autorités nommées qui exercent l’autorité de l’Etat au niveau local.
L’administration territoriale a beaucoup évolué au Sénégal depuis son indépendance. Les années
1960 et 1972 constituent des années repères dans la politique de structuration de l’administration
territoriale d’Etat du Sénégal.
A. La réforme de 1960
Les unités administratives du Sénégal ont été mises en place par la loi n° 60-015 du 13 janvier 1960
qui constitue le premier cadre juridique de référence de l’organisation administrative du Sénégal. Cette
réforme de 1960 divise l’ensemble du territoire en sept régions (Cap-Vert, Thiès, Diourbel, Fleuve,
Sénégal Oriental, Sine-Saloum, Casamance). Chaque région est divisée en un nombre variable de
cercles. Chaque cercle est divisé en arrondissements comprenant la totalité des communautés rurales
et des villages inclus dans le territoire du cercle. Le nombre maximum d’arrondissements est fixé pour
l’ensemble du territoire à quatre-vingt dix (90).
L’article 1er de la loi n° 60-015 prévoit que le village est la cellule administrative de base. Un
ensemble de villages, groupés pour des raisons économiques, forme une communauté rurale.
Ces trois types d’unités administratives institués par la loi n° 60-015 sont repris et réaménagés par le
décret n° 64-282 du 3 avril 1964 fixant l’organisation administrative de la République 1, qui remplace
les cercles par les départements.
B – La réforme de 1972
Le système mis en place en 1972 présente deux types de structures territoriales : l’administration
territoriale d’Etat et l’administration locale. En ce qui concerne l’administration territoriale d’Etat, la loi
1
J.O. n° 3679 du 2 mai 1964, pp. 587-589.
Esquisses de corrigés d’exercice de Droit Constitutionnel de Bassirou Soumaré titulaire de deux
Masters en Droit et d’une attestation de participation au Tutorat de Droit en 2005 de l’Université
Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar (Sénégal). Contacts 221 77 747 94 83, Médina Darou Sor St
Louis du Sénégal. Agent de Banque au SENEGAL/25 Février 2021.
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n° 72-02 du 1er février 1972 relative à l’organisation de l’administration territoriale 2 reprend, en les
réaménageant, les trois types d’unités administratives déconcentrées ainsi que leurs organes,
institués par le décret n° 64-282 du 3 avril 1964 relatif à l’organisation administrative de la
République3. Ces unités sont les suivantes :
La région. Elle est administrée par un gouverneur. La loi n° 72-02 confirme l’existence de sept régions
prévues déjà dans le décret précité du 3 avril 1964 désignées dans l’ordre alphabétique : Cap-Vert,
Casamance, Diourbel, Fleuve, Sénégal-Oriental, Sine-Saloum et Thiès.
C – La réforme de 1984
A travers la réforme de 1984, il s’est agi d’abord de réaménager les régions ; ensuite de fixer le
ressort territorial des unités administratives. La nouvelle loi a, enfin, uniformisé l’appellation des
régions qui prennent désormais le nom de la commune chef-lieu. En ce qui concerne les régions
réaménagées, la loi n° 84-22 du 24 mars 1984 divise l’ancienne région de Casamance en deux
nouvelles régions : celle de Ziguinchor regroupant les départements de Bignona, Oussouye et
Ziguinchor et celle de Kolda comprenant les départements de Sédhiou, Vélingara et Kolda.
L’ancienne région de Sine-Saloum est ainsi divisée en deux nouvelles régions, celle de Fatick
comprenant les départements de Fatick, Foundiougne et Gossas et celle de kaolack regroupant les
départements de Kaolack, Kaffrine et Nioro-du-Rip.
Avec la réforme de 1984, le Sénégal était désormais divisé en dix régions 4. Chaque région est divisée
en trois départements. Sauf dans la région de Dakar, chaque département est divisé en communes,
d’une part et en arrondissements d’autre part5.
Les régions sont actuellement au nombre de 14, depuis la création de la région de Matam (voir loi
n° 2002-02 du 15 février 2002 modifiant la loi n° 72-02 du 1er février 1972 relative à l’organisation de
2
J.O. n° 4209 du 19 février 1972, pp. 251-253.
3
J.O. n° 3679 du 2 mai 1964, pp. 587-589.
4
Les dix régions sont désignées ainsi qu’il suit : Dakar, Diourbel, Fatick, Kaolack, Louga, Saint-Louis, Tambacounda, Thiès et
Ziguinchor.
5
Dans la région de Dakar, chaque département comporte une commune et éventuellement une ou plusieurs communautés
rurales (cf. article 1er de la loi n° 84-22).
Esquisses de corrigés d’exercice de Droit Constitutionnel de Bassirou Soumaré titulaire de deux
Masters en Droit et d’une attestation de participation au Tutorat de Droit en 2005 de l’Université
Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar (Sénégal). Contacts 221 77 747 94 83, Médina Darou Sor St
Louis du Sénégal. Agent de Banque au SENEGAL/25 Février 2021.
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l’administration territoriale) puis celle de trois nouvelles régions en 2008 : Kaffrine, Kédougou et
Sédhiou (voir la loi n°[2008-14 du 18 mars 2008 modifiant la loi n° 72-02 et le décret du 10 septembre
2008 fixant le ressort territorial et le chef-lieu des régions et des départements.
Sujet 01 : L’Etat complexe (ou les associations d’Etat ou Etat composé)
Problématique : Quelle est l’évolution et les formations du fédéralisme au fil du temps? Quels sont les
principes du fédéralisme ?
B. Le principe de la participation :
Problématique : Quels sont les principes, socles de l’Etat fédéral ou la Fédération d’Etat ?
Elaguer ou éliminer l’étude des éléments physiques dans l’introduction et en délimitant préciser que
notre étude sera axée sur les principes de l’Etat fédéral seulement.
Elaguer ou éliminer l’étude des éléments physiques dans l’introduction et en délimitant préciser que
notre étude sera axée sur l’évolution et sur les caractéristiques.
1. L’évolution de la confédération :
A. La confédération, un prédécesseur de l’Etat fédéral :
B. La confédération, un successeur de la fédération d’Etat :
2. Caractéristique de l’élément institutionnel :
A. Au niveau de l’ordre politique :
- L’autorité politique
- Le pouvoir délibérant
B. Au niveau de l’ordre juridique :
- Absence de constitution (traité ou unanimité et veto), l’hymne, le drapeau
- La question de la souveraineté
Problématique : Quelles sont les liens qui existent entre Fédération d’Etat et Etat fédéré?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre Fédération d’Etat et Etat confédéré ?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre Fédération d’Etat et Confédération d’Etat?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre Etat Fédéral et Etat unitaire simple?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre Etat Fédéral et Etat unitaire complexe?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre Etat Fédéral et Etat unitaire?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre Confédération d’Etat et Etat unitaire simple?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre Confédération d’Etat et Etat unitaire complexe?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre Confédération et Etat unitaire?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre Confédération et Etat fédéré?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre Confédération et Etat fédéré?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre Etat simple et Etat complexe?
L’Etat du côté du pouvoir est une force une énergie qui s’exerce sur une population installe sur un
territoire. L’Eta n’est pas uniforme, en effet il existe plusieurs formes d’Etat au fil de son évolution ;
ainsi avons-nous l’Etat simple et l’Etat complexe d’où le sujet soumis à notre étude
Si l’Etat simple renvoie à l’Etat unitaire avec une unicité du pouvoir politique même aménagé, l’Etat
complexe par contre correspond à l’Etat composé appelé aussi association d’Etat. L’Etat simple et
l’Etat complexe suppose les relations entretenues par ces deux type d’Etat.
Saisir le sens et la dynamique de ces deux formes d’Etat tout en appréhendant les conséquences
factuelles de la mise en œuvre de ces deux Etats sont autant de retombées de l’étude d’un tel sujet.
Problématique et délimitation :
Quels sont les liens qui existent entre l’Etat simple et l’Etat complexe ? Ainsi les rapprochements et
les distances entre ces deux Etats circonscriront notre étude
Au niveau de l’ordre politique comme du point de vue de l’ordre juridique ces deux Etats s’opposent.
Cependant comme les autres, l’Etat simple comme l’Etat complexe ont un ressort démographique et
un ressort géographique. C’est ainsi que nous verrons dans une première partie Deux pouvoirs
étatiques différents puis dans une seconde partie Existence d’éléments physiques dans les deux
Etats.
Introduction :
Ce texte est un extrait de l’œuvre Droit constitutionnel et science politique de Bernard Chantebout publié à
l’édition Armand Colin à la page 70.
D’usage, dans l’histoire les confédérations débouchées aux fédérations d’Etat comme ce fut le cas aux Etats
Unis. Mais l’U.R.S.S sera une exception à cette vielle règle de l’évolution des formes d’Etat composé dans le
temps d’où le sens du texte soumis à notre étude.
Ce texte revêt un intérêt historique et pédagogique car renseignant efficacement sur la succession des formes
d’Etat composé dans le temps et des données qui entoure ces transformation des Etats complexes appelés aussi
associations d’Etat.
La première phrase du texte qui correspond à la première partie peut être intitulée, L’avènement d’une
confédération à la place de l’Etat fédéral soviétique. Alors que le reste du texte renvoie à la seconde partie et
peut avoir comme titre les dilemmes liés à l’avènement de la confédération à la place de l’Etat fédéral soviétique.
L’idée générale du texte est : La succession de la fédération de l’U.R.S.S. par une confédération.
Un acte fondateur à savoir le pacte confédéral a été adopté par le peuple soviétique pour l’érection d’une
confédération. Cependant cette transformation de la fédération soviétique en confédération n’a pas été sans souci
avec le conservatisme fédéral soviétique sans issue et la survie de la fédération de Russie.
Nous adopterons dans notre étude, le plan de l’auteur et aurons en première partie l’avènement d’une
confédération à la place de la fédération de l’Etat soviétique puis dans une seconde partie les difficultés liées à la
transformation de la fédération de l’Etat soviétique en confédération.
1. La souveraineté de l’Etat :
A. La souveraineté interne :
B. La souveraineté externe :
2. La souveraineté dans l’Etat :
Elaguer éliminer les théories théocratiques de la souveraineté (à savoir pouvoir de droit divin
surnaturel (Dieu swt lui-même désigne le titulaire du pouvoir et l’exerce) et pouvoir de droit
divin providentiel (Dieu swt désigne le pouvoir par le biais d’un intermédiaire à savoir les
gouvernés qui sont inspirés par DIEU)). Et il ne sera étudié ici que les théories démocratiques
de la souveraineté.
A. La souveraineté populaire :
B. La souveraineté nationale :
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre souveraineté dans l’Etat et souveraineté de
l’Etat?
Sous thème 01 : Les théories démocratiques de la souveraineté dans l’Etat (à savoir La
souveraineté populaire de Rousseau et La souveraineté nationale de Sieyès).
Esquisse d’introduction d’un commentaire de texte normatif de Droit constitutionnel à savoir l’article 3
de la Constitution française du 04 octobre 1958:
« La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie de
référendum.
Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice.
Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la constitution. Il est toujours universel
égal et secret.
« Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi tous les nationaux français majeurs des deux sexes,
jouissent de leurs droits civils et politiques.
La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives »
Introduction :
Ce texte est l’article 3 de la constitution française du 04 octobre 1958. Il est inspiré par la doctrine de la
souveraineté nationale qui est essentiellement française.
Ce texte a un aspect normatif, pédagogique et didactique car renseignant profondément sur le caractère nationale
de la souveraineté en France ; consacrée par la charte fondamentale de l’Etat français.
Si la paternité de la doctrine de la souveraineté nationale revient à Jean Jacques ROUSSEAU, c'est l'Abbé
SIEYES qui lui a donné son expression la plus concrète dans sa célèbre brochure "Qu'est-ce-que le Tiers-Etat".
Le succès de cette théorie est tel qu'elle fait figure de véritable dogme, ainsi qu'en témoigne l'article 3 de la
Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 Août 1789 qui stipule expressément : "Le principe de
toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui
n'en émane expressément". Cette théorie fait de la nation la source et le titulaire exclusifs de tout pouvoir au sein
de l'Etat d’où l’environnement du texte soumis à notre étude.
Du début du texte à « ne peut s’en attribuer l’exercice » renvoie à la première partie et peut être intitulé Contenu
de la souveraineté nationale en France. Et de « Le suffrage peut être direct ou indirect » jusqu’à la fin du texte
peut avoir comme titre Mise en œuvre de la souveraineté nationale en France.
En France, seul la Nation est titulaire de la souveraineté qui est indivisible, imprescriptible et inaliénable. La
constitution détermine les caractéristiques du suffrage et les conditions liées aux électeurs et aux élus. Ainsi avec
la même démarche que l’auteur, nous verrons dans une première Notion de souveraineté en France partie puis
dans une seconde partie La mise en œuvre de la souveraineté en France.
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre souveraineté nationale et Souveraineté
populaire?
Elaguer ou éliminer dans l’introduction les ressemblances à savoir deux souverainetés démocratiques
(une souveraineté qui ne vient pas de Dieu swt ni du monarque mais une souveraineté qui vient du
peuple) et deux souverainetés relatives au groupement humain de l’Etat.
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre Etat et souveraineté dans l’Etat?
Nos développements ne porteront que sur les différences entre l’Etat et les théories démocratiques de
la souveraineté. Elaguer ou éliminer dans l’introduction les ressemblances à savoir deux
souverainetés démocratiques de l’Etat (une souveraineté qui ne vient pas de Dieu swt ni du monarque
mais une souveraineté qui vient du peuple) et deux souverainetés relatives au groupement humain de
l’Etat.
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre Etat et souveraineté nationale?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre Etat et souveraineté populaire?
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre Représentation proportionnelle et scrutin
majoritaire ?
DROIT CONSTITUTIONNEL
par Raymond FERRETTI
Maître de Conférences à l’Université de Metz
A priori cette liberté est plus grande car le nombre de partis est plus grand. Mais en réalité
elle est moins grande car ce sont les partis qui établissent les listes. Aussi, comme le dit Jean33
Luc CHABOT : « l’électorat croit se prendre en photographie et ce sont les appareils des
partis qui en assurent le tirage »
L’efficacité du choix des électeurs
L’électeur choisit des représentants et non des programmes politiques ayant des chances
raisonnables d’être appliqués. Bien sûr chaque liste défend un programme, mais il s’agit de
programmes électoraux et non pas de programmes de gouvernement. En d’autres termes les
programmes qui sont mis en oeuvre par les équipes gagnantes sont élaborés après l’élection et
non pas avant l’élection.
Une autre explication de nature plus psychosociologique a pu être avancée par Jacques
JUILLARD : « Plus une assemblée s’imagine être la copie fidèle du corps électoral qu’elle
est sensée représenter, plus elle s’estime représentative, plus elle a tendance à agir souverainement et à
l’occasion, tyranniquement »
DROIT CONSTITUTIONNEL
par Raymond FERRETTI
Maître de Conférences à l’Université de Metz
La représentation des partis comme les systèmes qu’ils forment peuvent être altérés par le
scrutin majoritaire.
Sur la représentation des partis : distorsion
Les scrutins majoritaires opèrent une distorsion dans la représentation des partis et plus
précisément
sur-représentation des vainqueurs
Le ou les partis qui gagnent les élections bénéficient de proportionnellement plus de sièges
qu’ils n’ont obtenus de voix ainsi lors des élections législatives de 1997 en France, le Parti
socialiste a obtenu 41,7 % des sièges avec 23,53 % des voix.
sous-représentation des vaincus
Lors de la même élection, les Verts avec 6, 81 % des voix n’obtenaient que 1,03 % des sièges.
Sur le système de partis
Esquisses de corrigés d’exercice de Droit Constitutionnel de Bassirou Soumaré titulaire de deux
Masters en Droit et d’une attestation de participation au Tutorat de Droit en 2005 de l’Université
Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar (Sénégal). Contacts 221 77 747 94 83, Médina Darou Sor St
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DROIT CONSTITUTIONNEL
par Raymond FERRETTI
Maître de Conférences à l’Université de Metz
DROIT CONSTITUTIONNEL
par Raymond FERRETTI
Maître de Conférences à l’Université de Metz
C'est un scrutin de listes, départemental, à un tour. Les listes peuvent s’apparenter si elles
sont présentes dans au moins 30 départements.
Si un apparentement obtient la majorité absolue, il emporte tous les sièges à pourvoir. Ils
seront répartis entre les listes de l’apparentement à la proportionnelle.
B. En l’absence de majorité absolue :
La loi du 19 novembre 1982 a introduit ce nouveau mode de scrutin que l’on peut qualifier de
mixte, puisqu’il combine le scrutin majoritaire et la représentation proportionnelle. Les listes
de candidats doivent être complètes. Elles doivent comporter un nombre égal de candidats de
chaque sexe, au sein de chaque groupe entier de six candidats.
A. Au premier tour :
La liste qui a recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés obtient un nombre de sièges
au moins égal à la moitié du nombre de sièges à pourvoir : les autres sièges sont répartis entre
toutes les listes (y compris celle arrivée en tête), ayant obtenu au minimum 5% des suffrages
exprimés, selon la règle de la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne.
B. Au deuxième tour :
Si aucune liste n’a obtenu la majorité absolue, un deuxième tour est organisé. Peuvent se
présenter les listes qui au premier tour ont réuni au moins 10 % des suffrages exprimés.
Toutefois, des listes peuvent fusionner à condition d’avoir rassemblé au moins 5 % des
suffrages exprimés. La liste qui recueille la majorité relative obtient la moitié des sièges, les
autres sièges sont répartis selon la règle de la représentation proportionnelle à la plus forte
moyenne entre toutes les listes en écartant celles qui n’ont pas obtenu plus de 5 % des
suffrages exprimés.
Ce mode de scrutin permet de représenter les oppositions municipales au sein du Conseil, ce
qui n’était pas le cas auparavant. Dans le même temps, le maire est assuré de disposer d’une
majorité et même plus au sein du conseil. Ce mode de scrutin cumule donc les avantages de la
proportionnelle et du scrutin majoritaire : la justice et l’efficacité.
DU POUVOIR DEMOCRATIQUE
La collaboration des pouvoirs est assortie de moyens permettant à chacun des pouvoirs de
sanctionner l'autre pouvoir. Ces moyens d'actions réciproques sont la responsabilité politique du
gouvernement devant le Parlement d'une part, et le droit de dissolution d'autre part.
- Le droit de dissolution
La dissolution est un acte de gouvernement par lequel le chef de l'Etat, de sa propre initiative ou sur
demande du gouvernement, révoque prématurément le mandat des députés. Elle abrège la durée de
la législature. Le droit de dissolution est considéré comme une des pièces maîtresses du régime
parlementaire. Elle s'analyse comme la contrepartie du droit de l'Assemblée de renverser les ministres
car, sans elle, le cabinet se trouve pratiquement désarmé en face d'un Parlement qui peut le renverser
à sa guise. La dissolution permet de sauvegarder l'indépendance de l'exécutif et, en conséquence,
l'équilibre des pouvoirs. Elle permet en dernière instance aux électeurs de trancher les conflits
opposant l'exécutif et le législatif.
Problématique : Quelles sont les différentes caractéristiques de la séparation des pouvoirs au fil du
temps ?
Problématique : Quels sont les traits dominants d’une éventuelle crise de la séparation des pouvoirs ?
Problématique : Quels sont les impacts des facettes de la séparation des pouvoirs sur la classification
des régimes politiques?
Problématique : Quelles sont les deux conceptions de la démocratie et leur réalité contemporaine?
Problématique : Quels sont les traits marquants et les conséquences de la séparation souple des
pouvoirs ?
Problématique : Quels sont les fondements et les conséquences de la séparation rigide des
pouvoirs ?
Sujet 01 : Les régimes politiques (Pour ce sujet retenir le plan du sujet 1bis ci-dessous)
Problématique : Quelles sont les catégories de régimes politiques qui constituent les modalités
pratiques de l'organisation du pouvoir ?
- Le Parlementarisme majoritaire
- Le Parlementarisme rationalisé
- Le régime parlementaire moniste
- Le régime parlementaire dualiste
- Le régime d’assemblée
- Le régime présidentialiste
- Le présidentialisme
B. Les régimes mixtes :
- Le régime semi parlementaire :
- Le régime semi présidentiel :
Problématique : Quelles sont les catégories de régimes politiques qui constituent les modalités
pratiques de l'organisation du pouvoir ?
Sujet 10 : Le régime politique de la Vème République en France ou l’actuel régime politique
français (régime mixte).
Problématique : Quelles sont les différences entre les deux types de régimes ?
Problématique : Quels sont les liens entre le régime politique sénégalais et le régime politique
américain ?
Problématique : Quels sont les liens entre les deux types de régimes politiques ?
1. Une importance capitale accordée aux normes écrites sur les normes coutumières :
A. Un favoritisme au profit des règles écrites :
B. Une relégation au second plan des règles coutumières :
2. Les limites de l’approche matérielle de la constitution :
A. La prise en compte de règles non écrites dans la constitution écrite :
B. La non prise en compte des frontière entre normes : constitutionnelles et autres règles
écrites :
Elaguer ou éliminer dans l’introduction l’identité des procédés du pouvoir constituant qui donc ne fera
pas partie de nos développements.
C’est un organe qui modifie une constitution déjà en vigueur selon les règles posées par cette
même constitution. Donc c’est une révision, une modification, une réforme ou changement partiel
de la constitution contrairement au pouvoir constituant originaire qui s’active pour un changement
total et entier de la constitution.
Ces deux procédés sont identiques pour le pouvoir constituant originaire et le pouvoir constituant
dérivé.
La confection technique du document constitutionnel peut être l’œuvre d’’une institution élue par le
peuple (assemblée spécifique ou générique) ou d’une institution désignée par l’Etat et les
représentants du peuple du parlement (procédés mixe).
A. Les chartes :
- Chartes octroyées : Un souverain ou des personnes qui l’obéissent octroie, donne à
titre faveur par façade et impose une constitution nouvelle ou réformée au peuple
qu’il prétend impliquer dans la gestion du pouvoir.
- Chartes négociées : C’est un compromis entre l’exécutif et la majorité parlementaire
qui donne naissance à une constitution nouvelle ou modifiée. Ce compromis peut
être cassé par de nouvelles réalités politiques.
B. Le plébiscite constitutionnel :
- Ici on interroge le peuple qui vote non pas pour l’adoption ou le rejet de la
constitution mais le peuple se prononce sur le charisme du Chef d’Etat auteur de la
constitution nouvelle ou révisée à validée par la population.
- C’est un procédé des dictateurs et des despotes éclairés
Problématique : Quels sont les liens qui existent entre Pouvoir constituant originaire et Pouvoir
constituant dérivé ou institué?
Problématique : Quels sont les traits dominants du pouvoir constituant dérivé ou institué?
Problématique : Quels sont les types de révisions en fonction des formes des constitutions?
Idée générale : Les temps fort de la révision de la constitution aux USA et au Sénégal.
1. L’initiative de la révision :
Esquisses de corrigés d’exercice de Droit Constitutionnel de Bassirou Soumaré titulaire de deux
Masters en Droit et d’une attestation de participation au Tutorat de Droit en 2005 de l’Université
Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar (Sénégal). Contacts 221 77 747 94 83, Médina Darou Sor St
Louis du Sénégal. Agent de Banque au SENEGAL/25 Février 2021.
~ 54 ~
A. L’initiative du Président :
B. L’initiative des députés :
Il est relativement fréquent que le pouvoir constituant originaire cherche à limiter les pouvoirs qu'il a
conférés au pouvoir constituant dérivé. Dès lors qu'il trouve son fondement dans le texte de la
constitution, le pouvoir constituant dérivé y trouve également des limites.
- LE PRINCIPE DE LA LIMITATION
Soucieux de voir son œuvre ébranlée par les autorités qu'il a instituées en vue d'apporter à la
Constitution des correctifs que la pratique révèle indispensable, le Constituant originaire peut interdire
toute révision de certains principes fondamentaux inscrits dans la Constitution. La limitation a pour
effet de rendre irrecevable tout projet ou toute proposition de révision allant à l'encontre des principes
déclarés immuables par le Constituant originaire. Toutefois, la portée des interdictions est limitée.
Elles ne constituent pas des obstacles infranchissables, faute de contrôle ou de sanctions efficaces.
De surcroît, elles n'empêcheront jamais une prise du pouvoir par la force ou une révision irrégulière.
Seulement, elles rendent nulles en droit ces révisions qui devront être abrogées ou considérées
comme inexistantes lors du retour à la légalité normale. En outre techniquement si le constituant
originaire n'interdît pas expressément la suppression des dispositions limitatives, celles-ci risquent
d'être inopérantes. En effet, il suffira simplement au pouvoir constituant institué de procéder au
préalable à leur abrogation pour recouvrer sa liberté.
Elles concernent les principes fondamentaux qui constituent le socle de l'Etat ou du régime politique.
Certaines Constitutions interdisent toute révision portant atteinte à la forme républicaine du
gouvernement, de l'Etat ou de valeurs républicaines fondamentales. Dans les Etats fédéraux l'accent
est mis sur la protection des entités fédérées.
Le Constituant originaire peut prévoir des délais pour la mise en œuvre de la révision de manière à
éviter une modification trop brusquée. Ces limites tendent à éviter des révisions trop hâtives.
1. L'initiative de la procédure :
A. L’initiative du Président et des ministres :
B. L’initiative des députés :
2. L’adoption de la loi :
A. La voie parlementaire :
B. Le référendum :
Problématique : Quelles sont les modalités et les conséquences du contrôle de constitutionnalité des
lois au Sénégal?
Le caractère préventif de la voie d'action résulte de ce que ce type de contrôle intervient a priori après
l'adoption de la loi votée par le Parlement et avant sa promulgation (La promulgation est l'acte qui
rend la loi "parfaite", et autorise sa mise en application). L'intervention du juge constitutionnel se situe
en amont car il ne peut plus être saisi une fois la loi promulguée. Ce contrôle présente ainsi l'avantage
de rétablir la constitutionnalité d'une loi au cours même de la procédure législative. Il dissipe les
incertitudes et évite que l'ordre juridique ne soit altéré par la mise en vigueur d'une loi
inconstitutionnelle. Le contrôle par voie d'action est un véritable procès intenté à l'encontre d'une loi
dont il est demandé l'anéantissement pour inconstitutionnalité. L'objet principal du recours est
l'annulation la loi. Ce contrôle est abstrait dans la mesure où il porte sur la conformité de la loi aux
normes qui composent le bloc de la Constitutionnalité. Toutefois, en raison de ses conséquences
politiquement graves et en vue d'en éviter les abus, la voie d'action est rigoureusement organisée par
la Constitution. Elle est souvent enfermée dans des conditions assez strictes:
- la saisine du juge ou de la Cour n'est possible que si elle est prévue par un texte; elle ne saurait être
présumée;
- la saisine sera étroite et les citoyens en seront le plus souvent exclus (184) ;
- il faut une base juridique à toute action en justice; on demande au juge de confronter la loi aux
conditions de validités posées par la constitution et d'en tirer les conséquences.
Le Sénégal s'est inspiré du système français en réservant la saisine en matière de contrôle par voie
d'action à des autorités limitativement déterminées par la Constitution, à savoir : le Président de la
République, le Premier ministre, le Président de l’assemblée nationale, un dixième des députés, le
Président du Haut Conseil des Collectivités ou un dixième des Conseillers nationaux, le Président de
la Cour Suprême.
Le contrôle par voie d'exception intervient après la promulgation de la loi. Il ne tend pas à empêcher la
mise en vigueur d'une loi inconstitutionnelle, mais à s'opposer à son application dans un cas d'espèce
et peut-être pour l'avenir. Dans son principe ce type de contrôle remet en cause une loi déjà intégrée
dans l'ordre juridique. La loi 92-22 du 30 Mai 1992 portant révision de la Constitution devait introduire
le contrôle par voie d'exception dans le dispositif juridique sénégalais. C'est le système qui avait été
envisagé et repoussé en France en 1990 puis repris en 1993 mais finalement introduit dans le
dispositif constitutionnel en 2008.
Le contrôle par voie d'exception ne pose pas à titre principal la question de la constitutionnalité de la
loi. Celle-ci n'est soulevée qu'incidemment à l'occasion d'un procès et à titre de défense, c'est-à-dire
d'exception soulevée par l'un des plaideurs. Ce type de contrôle permet à une partie à un procès en
cours d'instance d'exciper l'inconstitutionnalité de la loi sur laquelle s'appuie la partie adverse.
L'exception d'inconstitutionnalité se présente comme un incident de procédure. Elle n'est pas "un
procès fait à la loi" mais en quelque sorte comme "un procès dans le procès".
L'exception se présente comme un moyen de défense offert aux citoyens. Il n'est donc pas nécessaire
que cette possibilité soit prévue par les textes. La saisine sera largement ouverte afin de permettre à
tout justiciable poursuivi devant un juge de soulever l'exception s'il estime qu'on veut lui appliquer une
loi inconstitutionnelle. Ce contrôle garantit effectivement la protection des droits de tous les citoyens
car l'inconstitutionnalité d'une loi peut être invoquée à tout moment, quelle que soit son ancienneté. Si
l'on se réfère à la pratique américaine qui reste le modèle en la matière, la voie d'exception peut être
soulevée devant n'importe quelle juridiction. (Il s'ensuit pour les USA que : toutes les juridictions (aussi
bien fédérales que fédérées) sont compétentes pour se prononcer sur la constitutionnalité des lois
fédérales ou des Etats fédérés ; la Cour Suprême n'exerce qu'un rôle régulateur en intervenant en
dernier ressort dans ; les affaires les plus importantes et qu'elle sélectionne de façon discrétionnaire.)
A chaque étage de la pyramide de légalité, le nombre des normes s'élargit et plus une norme est
élevée dans la hiérarchie, plus elle est générale et abstraite et mérite en conséquence d'être
concrétisée par des normes subordonnées d'exécution. Hans Kelsen a mis en lumière l'idée selon
laquelle une règle de droit n'a de valeur que lorsqu'elle est mise en relation avec une autre règle. La
Constitution commande la loi qui dérive d'elle et qui s'impose aux actes réglementaires généraux qui
prévalent sur les actes particuliers et ainsi de suite. Or le dernier étage de la pyramide de la légalité
est parfois défaillant dans la pratique et même théoriquement discuté. Le contrôle de légalité,
unanimement admis, doit alors se prolonger logiquement par un contrôle de la constitutionnalité des
lois. La Constitution est la charte que s'est donnée, souverainement et solennellement la Nation. Elle
est la source de la légitimité des gouvernants qui ne peuvent valablement s'exprimer que dans les
formes et conditions qu'elle a déterminées. La volonté du souverain s'exprime à travers la Constitution
qui définit ses droits, ses libertés ainsi que les principes de l'organisation des pouvoirs institués. La
subordination de la volonté des représentants à celle des constituants rend le contrôle non seulement
légitime mais plus que nécessaire. Ce contrôle est particulièrement indispensable dans les régimes
fonctionnant selon la logique majoritaire. En effet, les lois étant votées par la majorité politique qui
contrôle le
Parlement et le gouvernement, celle-ci pourra légiférer et pratiquement tout faire sans contrôle ni
sanction. Il peut même en toute impunité méconnaître la constitution. Avec le contrôle de
constitutionnalité, la minorité parlementaire pourra alors déplacer le débat du terrain politique de
l'hémicycle au terrain juridique du Temple de Thémis. L'opposition parlementaire pourra ainsi
demander au juge constitutionnel de trancher le différend qui l'oppose à la majorité.
Un député au cours d’un procès donc par voie d’exception ou un groupe de député par voie d’action
peuvent soulever l’inconstitutionnalité d’une loi.
Le contrôle par voie d'action débouche, si la loi est jugée inconstitutionnelle, sur son annulation. Une
telle loi ne saurait être promulguée car elle est frappée d'une nullité absolue. La loi ainsi sanctionnée
est réputée n'avoir jamais existé. La déclaration d'inconstitutionnalité est investie de l'autorité absolue
de la chose jugée. Elle vaut "erga omnes", c'est-à-dire à l'égard de tous: gouvernants et gouvernés.
En dépit de ses difficultés pratiques, le contrôle par voie d'action a le mérite d'aboutir à une situation
claire, la loi inconstitutionnelle est éliminée de l'ordre juridique.
La voie d'exception n'aboutit pas à une annulation de la loi inconstitutionnelle mais à sa neutralisation.
La décision d'inconstitutionnalité est simplement revêtue de l'autorité de la chose relative.
Dans l'éventualité de son inconstitutionnalité, la loi n'est pas annulée mais écartée du différend. La
décision rendue ne vaut pas erga omnes mais son application est simplement écartée dans le litige
considéré. Elle ne vaut que les parties concernées par le procès, le juge statuant inter partes. La loi
inconstitutionnelle ne disparaît pas mais subsiste dans l'ordonnancement juridique. Elle est
simplement gelée ou neutralisée pour le cas d'espèce. Dans l'avenir, elle est susceptible d'être
appliquée ou servir de base à un autre litige. Les justiciables devront soulever chaque fois l'exception
d'inconstitutionnalité pour faire écarter son application.
La déclaration d'inconstitutionnalité rendue dans le cadre du contrôle par voie d'exception est revêtue
de l'autorité relative de la chose jugée. Elle ne vaut que pour le procès en cause et non pour les litiges
ultérieurs résultant de la loi écartée. Laissé à l'initiative des plaideurs et de leurs conseils qui devront
toujours l'invoquer, le contrôle par voie d'exception présente un caractère aléatoire. Qui plus est, il
peut déboucher sur une contrariété de jurisprudences dans la mesure où soulevé devant un autre
juge, ce dernier n'est pas théoriquement lié par la décision du juge antérieur. Il peut en résulter une
insécurité permanente des relations juridiques.
Seulement en pratique, les requérants pourront toujours invoquer "le précédent" constitué par le
premier jugement. si la décision est prononcée- en raison du jeu de l'appel - par une Cour suprême,
elle fait jurisprudence qui a peu de chance d'être transgressée par les juridictions inférieures. Ainsi,
par le phénomène dit de "jurisprudence" la loi déclarée inconstitutionnelle est tenue en échec aussi
sûrement que si l'annulation en était prononcée.
Sujet 02: Le contrôle de constitutionnalité des lois aux USA (ou le contrôle de
constitutionnalité des lois par voie d’exception ou celui à postériori ou à post priori)
A. Un contrôle incident :
Le contrôle par voie d'exception intervient après la promulgation de la loi. Il ne tend pas à empêcher la
mise en vigueur d'une loi inconstitutionnelle, mais à s'opposer à son application dans un cas d'espèce
et peut-être pour l'avenir. Dans son principe ce type de contrôle remet en cause une loi déjà intégrée
dans l'ordre juridique. La loi 92-22 du 30 Mai 1992 portant révision de la Constitution devait introduire
le contrôle par voie d'exception dans le dispositif juridique sénégalais. C'est le système qui avait été
envisagé et repoussé en France en 1990 puis repris en 1993 mais finalement introduit dans le
dispositif constitutionnel en 2008.
Le contrôle par voie d'exception ne pose pas à titre principal la question de la constitutionnalité de la
loi. Celle-ci n'est soulevée qu'incidemment à l'occasion d'un procès et à titre de défense, c'est-à-dire
d'exception soulevée par l'un des plaideurs. Ce type de contrôle permet à une partie à un procès en
cours d'instance d'exciper l'inconstitutionnalité de la loi sur laquelle s'appuie la partie adverse.
L'exception d'inconstitutionnalité se présente comme un incident de procédure. Elle n'est pas "un
procès fait à la loi" mais en quelque sorte comme "un procès dans le procès".
L'exception se présente comme un moyen de défense offert aux citoyens. Il n'est donc pas nécessaire
que cette possibilité soit prévue par les textes.
La saisine sera largement ouverte afin de permettre à tout justiciable poursuivi devant un juge de
soulever l'exception s'il estime qu'on veut lui appliquer une loi inconstitutionnelle. Ce contrôle garantit
effectivement la protection des droits de tous les citoyens car l'inconstitutionnalité d'une loi peut être
invoquée à tout moment, quelle que soit son ancienneté. Si l'on se réfère à la pratique américaine qui
reste le modèle en la matière, la voie d'exception peut être soulevée devant n'importe quelle
juridiction. (Il s'ensuit pour les USA que : toutes les juridictions (aussi bien fédérales que fédérées)
sont compétentes pour se prononcer sur la constitutionnalité des lois fédérales ou des Etats fédérés ;
la Cour Suprême n'exerce qu'un rôle régulateur en intervenant en dernier ressort dans ; les affaires
les plus importantes et qu'elle sélectionne de façon discrétionnaire.)
A chaque étage de la pyramide de légalité, le nombre des normes s'élargit et plus une norme est
élevée dans la hiérarchie, plus elle est générale et abstraite et mérite en conséquence d'être
concrétisée par des normes subordonnées d'exécution. Hans Kelsen a mis en lumière l'idée selon
laquelle une règle de droit n'a de valeur que lorsqu'elle est mise en relation avec une autre règle. La
Constitution commande la loi qui dérive d'elle et qui s'impose aux actes réglementaires généraux qui
prévalent sur les actes particuliers et ainsi de suite. Or le dernier étage de la pyramide de la légalité
est parfois défaillant dans la pratique et même théoriquement discuté. Le contrôle de légalité,
unanimement admis, doit alors se prolonger logiquement par un contrôle de la constitutionnalité des
lois. La Constitution est la charte que s'est donnée, souverainement et solennellement la Nation. Elle
est la source de la légitimité des gouvernants qui ne peuvent valablement s'exprimer que dans les
formes et conditions qu'elle a déterminées. La volonté du souverain s'exprime à travers la Constitution
qui définit ses droits, ses libertés ainsi que les principes de l'organisation des pouvoirs institués. La
subordination de la volonté des représentants à celle des constituants rend le contrôle non seulement
légitime mais plus que nécessaire. Ce contrôle est particulièrement indispensable dans les régimes
fonctionnant selon la logique majoritaire. En effet, les lois étant votées par la majorité politique qui
contrôle le
Parlement et le gouvernement, celle-ci pourra légiférer et pratiquement tout faire sans contrôle ni
sanction. Il peut même en toute impunité méconnaître la constitution. Avec le contrôle de
constitutionnalité, la minorité parlementaire pourra alors déplacer le débat du terrain politique de
l'hémicycle au terrain juridique du Temple de Thémis. L'opposition parlementaire pourra ainsi
demander au juge constitutionnel de trancher le différend qui l'oppose à la majorité.
Un député au cours d’un procès donc par voie d’exception ou un groupe de député par voie d’action
peuvent soulever l’inconstitutionnalité d’une loi.
La voie d'exception n'aboutit pas à une annulation de la loi inconstitutionnelle mais à sa neutralisation.
La décision d'inconstitutionnalité est simplement revêtue de l'autorité de la chose relative.
Dans l'éventualité de son inconstitutionnalité, la loi n'est pas annulée mais écartée du différend. La
décision rendue ne vaut pas erga omnes mais son application est simplement écartée dans le litige
considéré. Elle ne vaut que les parties concernées par le procès, le juge statuant inter partes. La loi
inconstitutionnelle ne disparaît pas mais subsiste dans l'ordonnancement juridique. Elle est
simplement gelée ou neutralisée pour le cas d'espèce. Dans l'avenir, elle est susceptible d'être
appliquée ou servir de base à un autre litige. Les justiciables devront soulever chaque fois l'exception
d'inconstitutionnalité pour faire écarter son application.
La déclaration d'inconstitutionnalité rendue dans le cadre du contrôle par voie d'exception est revêtue
de l'autorité relative de la chose jugée. Elle ne vaut que pour le procès en cause et non pour les litiges
ultérieurs résultant de la loi écartée. Laissé à l'initiative des plaideurs et de leurs conseils qui devront
toujours l'invoquer, le contrôle par voie d'exception présente un caractère aléatoire. Qui plus est, il
peut déboucher sur une contrariété de jurisprudences dans la mesure où soulevé devant un autre
juge, ce dernier n'est pas théoriquement lié par la décision du juge antérieur. Il peut en résulter une
insécurité permanente des relations juridiques.
Seulement en pratique, les requérants pourront toujours invoquer "le précédent" constitué par le
premier jugement. si la décision est prononcée- en raison du jeu de l'appel - par une Cour suprême,
elle fait jurisprudence qui a peu de chance d'être transgressée par les juridictions inférieures. Ainsi,
par le phénomène dit de "jurisprudence" la loi déclarée inconstitutionnelle est tenue en échec aussi
sûrement que si l'annulation en était prononcée.
Sujet 03: Le contrôle de constitutionnalité des lois par voie d’action (contrôle à priori)
1. Un contrôle à priori :
A. Un procès de la loi avant la promulgation de la loi:
B. La saisine du juge compétent :
2. Les conséquences du contrôle de constitutionnalité des lois par voie d’action :
A. Un moyen de promouvoir l'État de droit :
B. Le sort de la loi déclarée inconstitutionnelle par voie d’action:
Sujet 04: Le contrôle de constitutionnalité des lois par voie d’exception (ou contrôle à
postériori ou encore contrôle à post priori)
Sujet 05: Le contrôle de constitutionnalité des lois par voie d’exception et contrôle à priori
Problématique : Quels sont les liens entre du contrôle de constitutionnalité des lois par voie d’action et
contrôle à post priori?
Problématique : En fonction de la juridicité, quels sont les types de normes appartenant au bloc
constitutionnel ?
L'efficacité du contrôle de la constitutionnalité des lois dépend pour une large part de la quantité et de
la qualité des normes auxquelles sont confrontées les lois litigieuses. Ces normes de référence de la
conformité d'une loi à la constitution constituent le bloc de la constitutionnalité qui excède la
constitution écrite proprement dite dans la mesure où il intègre le préambule de la Constitution, les
déclarations de droit, les principes à valeur constitutionnelle ainsi que certains apports de la coutume.
Sujet 02: Le Préambule.