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Projet de Fin D'etude de KAWAYE Achley (Final)
Projet de Fin D'etude de KAWAYE Achley (Final)
OPTION : ENERGIE
THÈME :
GESTION ET MAINTENANCE DES LAMPADAIRES EN
RÉPUBLIQUE GABONAISE
Présenté par :
Sous la direction de :
ANNÉE ACADÉMIQUE :
2022-2023
1
2
DÉDICACE
Nous dédicaçons ce travail à notre mère pour tous les sacrifices tant bien financiers que
moraux qu’elle a pu nous apporter et à notre père qui veille sur nous depuis là-haut.
I
REMERCIEMENTS
Notre tuteur pédagogique le Docteur Paul MAKANGA KOUMBA pour tout son
dévouement tout au long de l’élaboration de ce projet de fin d’études.
II
RÉSUMÉ
Dans le but d’améliorer les conditions d’entretiens et en vue de proposer une mesure de
gestions et de maintenances des lampadaires solaires en République gabonaise, une étude a
été réalisée. Cette étude a porté sur l’analyse du type de luminaire adapté à utiliser et leur
principale caractéristique, la constitution technologique du réseau de l’éclairage public, les
méthodes de dimensionnements, des méthodes de gestions et de maintenance. Il en ressort
tout d’abord qu’à flux lumineux nous avons opté pour les luminaires provenant du
constructeur Philips Lighting qui sont des lampes à décharges à savoir les lampes à vapeur de
mercure haute pression (HPL 125W et 250W) qui ont une efficacité lumineuse de 55 à 60
lumens/watt et les lampes à vapeur de sodium haute pression (SHP de 150W, 250W, 400W)
qui ont une efficacité lumineuse de 90 à 140lumens/watt. En suite par rapport à la gestion
d’énergie, nous avons opté pour l’utilisation des économiseurs d’énergies que sont le bipale ,
les horloges horaires et le revalux qui permettent non seulement de réduire le coût élevé
d’énergies, mais aussi au niveau du bipale permet l’augmentation sensible de la durée de vie
des lampes (50% pour les lampes de sodium haute pression et 30% pour les lampes à iodures
métalliques), les interrupteurs horaires quant à eux sont moins onéreux à l’investissement et
s’adaptent plus facilement aux systèmes lumineux , ils permettent également de réduire la
consommation d’énergie d’au moins 30%, le revalux économise le coût d’entretien et
optimise la qualité du réseau d’éclairage public. En vue d’améliorer et de permettre
l’utilisation à long terme de ces installations, un cycle de nettoyage et de vérification
d'intégrité du lampadaire solaire et de vérification des structures (mât, crosse et logement,
batteries en tête de mât) est recommandé pour la maintenance.
III
ABSTRACT
With the aim of improving maintenance conditions and proposing measures for managing and
maintaining solar streetlights in the Gabonese Republic, a study was carried out. The study
analyzed the type of luminaire to be used and their main characteristics, the technological
make-up of the public lighting network, sizing methods, management and maintenance
methods. In terms of luminous flux, we opted for luminaries from Philips Lighting, which is
discharge lamps (HPL 125W and 250) with a luminous efficacy of 55 to 60 lumens/watt, and
high-pressure sodium vapor lamps (SHP 150W, 250W, 400 W) with luminous efficacy of 90
to 140 lumens/watt. In terms of energy management, we have opted for the use of energy
costs, but also significantly increase lamp life (50% for high-pressure sodium lamps and 30%
for metal halide lamps). Time switches are less expensive to invest in and adapt easier to
lighting systems, they also reduce energy consumption by at least 30%, revalux saves on
maintenance costs and optimizes the quality of the public lighting network. In order to
improve and ensure the long-term use of these installations, a cycle of cleaning and checking
the structures (mast, stock and battery housing at the head of the mast is recommended for
maintenance.
IV
TABLE DES MATIERES
DÉDICACE------------------------------------------------------------------------------------------------I
REMERCIEMENTS-----------------------------------------------------------------------------------II
RÉSUMÉ------------------------------------------------------------------------------------------------III
ABSTRACT---------------------------------------------------------------------------------------------IV
INTRODUCTION GÉNÉRALE----------------------------------------------------------------------1
I-1. Histoire----------------------------------------------------------------------------------------2
II-1.1. Définition------------------------------------------------------------------------------12
I/ RESEAU ELECTRIQUE---------------------------------------------------------------------22
V
I-2. Construction du réseau---------------------------------------------------------------------22
CONCLUSION GENERALE------------------------------------------------------------------------32
BIBLIOGRAPHIE----------------------------------------------------------------------------------VIII
VI
LISTE DES TABLEAUX
VII
INTRODUCTION GÉNÉRALE
En 1976, les lampadaires solaires apparus pour la première fois sous l’aire de Saint
Louis, elles constituent la principale source d’éclairage d’une ville la nuit, elles permettent
également de renforcer la sécurité des biens et des personnes et de redynamiser certains
quartiers non seulement en favorisant le développement des petites activités de commerce et
de restauration le soir ; assurent la bonne visibilité la nuit des conducteurs et des piétons.
La nouvelle aire des énergies renouvelables plus précisément le recours aux panneaux
solaires est une solution face aux difficultés rencontrées face aux fortes dépenses en énergie
électrique très importantes pour l’état face à l’éclairage public s’ils sont mal gérés et mal
maintenus. Aussi les frais liés à la mauvaise utilisation des lampadaires étant en hausse, de
nombreuses villes travailleraient à l’amélioration et l’efficacité de leur réseau des lampadaires
d’où le recours aux énergies renouvelable que ce soit pour réduire la consommation soit pour
optimiser l’utilisation de l’énergie électrique est nécessaire.
Pour répondre à ces interrogations, notre travail sera divisé en trois (3) chapitres à
savoir :
1
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR L’ÉCLAIRAGE PUBLIC
I-1. Histoire
Source : https://www.jura-modelisme.fr/accueil/19073-viessmann-vi7190-reverbere-moderne-4026602071909.html
L’éclairage public est né au Moyen Âge pour régler les problèmes d’insécurité dans les rues
des villes. La raison principale de l’éclairage public a toujours été l’insécurité la nuit. Au
moyen âge déjà se promener en ville la nuit sans lumière s’avère complexe tant l’insécurité
règne dans toutes les ruelles. C’est dès 1258 que le roi de France de l’époque, Saint Louis,
tente de lutter contre l’insécurité avec la mise en place d’un projet d’éclairage public. Il émet
l’ordre que chaque propriétaire ait à éclairer sa façade à l’aide d’un pot - à - feu. Ordre qui ne
sera pas appliqué par peur des incendies et par souci d’économie. L’éclairage public tel que
nous le connaissons aujourd’hui à fais on apparition sous Louis XIV, en 1667. Le premier
lieutenant-général de police de Paris, Gabriel Nicolas de La Reynie, fait installer une lanterne
suspendue à chaque coin et milieu de rue de la ville de Paris. Ce dernier décida de renforcer
les mesures de sécurité et la surveillance policière de la ville de Paris. Depuis, de nouvelles
technologies et modélisation n’ont cessé de voir le jour pour arriver à concevoir des lanternes
et lampes aujourd’hui. C’est en 1744 par BOURGEOIS DE CHATEAUBLANC avec la
collaboration de l’abbé MATHEROT DE PREIGNY que les lampadaires encore appelés
2
réverbère ont vu le jour pour la première fois dans la ville de Paris en 1766. Cette lanterne
d’éclairage public remplaça avantageusement les lanternes à la chandelle mises en place en
1667.
L’éclairage public consiste à éclairer les artères urbaines et interurbaines (autoroutes, routes,
piste cyclable, trottoirs…). La mise en place des lampadaires est essentielle, car elle facilite la
circulation de nuit en assurant aussi bien la sécurité que le confort des usagers. En effet, pour
les conducteurs, il s’agira d’assurer la visibilité de la route et de ses abords de la route, il
s’agira principalement de limiter au maximum les zones d’ombre, de distinguer les trottoirs
ainsi que les véhicules, et les différents obstacles. Mais avant tout, la mise en œuvre de
l’éclairage public relève de l’utilisation de matériels spécifiques choisis en fonction de
certains critères.
Toutefois, parmi les quatre catégories citées, les plus couramment utilisés sont les lampes à
décharge qui sont relatives à des applications spécifiques (Tableau I-3.1). Les lampes à LED
quant à elles s’appliquent de manière générale à l’éclairage urbain.
De tout ce qui précède, nous nous intéressons particulièrement aux lampes à vapeur de
mercure haute pression, aux lampes à vapeur de sodium haute pression et aux lampes à
iodure métallique.
3
4
Tableau 1 : Caractéristique des lampes à décharge et des lampes à LED
Lampes à décharge
Lampe à sodium 10 à 45 à 2500 à 4000 60 à 10000 Tunnel
basse pression 30 70 90 à
15000
Lampe semi-conductrice
LED 12 à 90 85 à 2500 à 6500 75 à 5000 Éclairage
120 90 à urbain
8000
Figure 2
Source : https://energieplus/lampes-au-mercure-haute-pression/
5
Figure 3
Source : https://energieplus-/lampes-au-mercure-haute-pression/
Les lampes à Mercure de haute pression font partie des lampes à décharge, elle possède de
nombreuses qualités dont :
Il est à remarquer qu’aujourd’hui la lampe à vapeur haute pression est démodée pour plusieurs
raisons à savoir son efficacité lumineuse est faible, de même que son indice de rendu des
couleurs, de plus sa durée de vie n’est pas très élevée et elle est défavorable à
l’environnement.
Néanmoins il existe une lampe au mercure haute pression donnant une lumière plus chaude
(3400-3500k). Son efficacité lumineuse est légèrement plus élevée. Cette lampe a surtout été
utilisée en éclairage public. Actuellement elle est plus utilisée que pour le remplacement des
lampes existantes. Il est à noter qu’il existe des lampes à vapeur de sodium haute pression
compatible avec certains équipements de lampes à vapeur de mercure haute pression et est
directement interchangeable. Dans la plupart des cas, les lampes à vapeur de mercure sont
couplées avec des ballasts électromagnétiques.
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Tableau 2 : Caractéristique des lampes à mercure haute pression
(LM /W)
50 8 58 2000 40 De De De 15000 à
37 3400 à 8000 24000
80 10 90 4000 50
à 4300 à
125 14 139 6000 54 60 12000
Figure 4
Source : https://energieplus-/lampes-au-sodium-haute-pression/
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Une lampe à vapeur de sodium est une lampe à décharge pour laquelle la luminescence est produite
dans une vapeur de sodium. On distingue les lampes à vapeur de sodium basse pression, qui émettent
une lumière dont la couleur tire sur le jaune, et les lampes à vapeur de sodium haute pression de
couleur un peu plus orangée. Ces lampes sont couramment utilisées pour les lampadaires.
Figure 5
Source : https://energieplus-lesite.be/lampes-au-sodium-haute-pression/
8
Tableau 3 : Caractéristique des lampes à vapeur de sodium haute pression
Sodium standard
Figure 6
9
Figure 7
Source : https://www.bing.com/images/lampeiodurmetallique
Une lampe aux halogénures métalliques est une lampe à décharge à haute pression de la
famille des lampes à arc, dont la température de couleur est très proche de la lumière du jour
(typiquement 5600 k, généralement entre 4500 et 6000 k). Ces dernières cumulent
d’excellents résultats sur de nombreux critères (flux lumineux, durée de vie élevée, indice de
rendu de couleur).
Les principaux avantages de ces lampes sont : leur efficacité lumineuse élevée, leur flux
unitaire élevée, leur durée de vie élevée et enfin le choix de qualités de lumière
complémentaire. Elles permettent donc de réaliser des éclairages performants, tout en
garantissant des coûts d’exploitation (Énergie, maintenance) beaucoup plus faibles qu’avec
les lampes à filament.
En outre, l’évolution des techniques permet d’obtenir des qualités de lumière correspondant
aux besoins les plus exigeants pour la mise en valeur des marchandises exposées. Ces lampes
constituent également un point intéressant en complément des lampes à décharge
traditionnelles en éclairage extérieur.
L’efficacité lumineuse (lm/w) des lampes à décharge aux iodures métalliques est jusqu’à 4 à 6
fois supérieures à celle des lampes à incandescence ou halogènes.
Les dernières innovations techniques ont permis d’intégrer des brûleurs de lampes à décharge
dans le faible volume de lampes à réflecteurs au format PAR30L ou même PAR20. Ceci
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permet d’atteindre des intensités de faisceaux lumineux, encore jamais atteintes avec des
lampes de si faible puissance.
En remplaçant une lampe halogène de 300W par une lampe iodure métallique de 70W nous
gardons le même rendement lumineux, mais divisons par 4 les factures d’électricité liée à
l’éclairage et gagnons 4 à 6 fois plus de temps écoulé entre deux changements de lampes.
Figure 8
Source : https://www.bing.com/images/search?q=lampadaire+public
Figure 9
Source : https://www.bing.com/images/search?q=lampadairepublic
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12
Essentiellement composé de 3 éléments principaux que ce sont :
Le mât
La tête du lampadaire
Et la console
Ces réverbères sont généralement placés à des hauteurs comprises entre 5 et 20m.
Généralement utilisés dans les parkings, les voies de circulations, les parcs, les places
publiques.
Dans la suite de notre projet, nous citerons quelques critères de choix d’un bon lampadaire.
6. Finition :
Galvanisé ;
Brossé ;
Anodisé ;
Thermolaqué ;
Spectre coloré (pour l’aluminium uniquement).
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9. Diamètre du mât.
10. Poids en kg.
11. Déclenchement pour la fonction automatique :
Détection de mouvement (s’allument à l’approche des passants) ;
Détection crépusculaire (allumage automatique du lampadaire quand la lumière du
jour baisse).
L’énergie solaire photovoltaïque est une forme d’énergie renouvelable. Elle permet de
produire de l’électricité par transformation d’une partie du rayonnement solaire grâce à une
cellule photovoltaïque.
II-1.1. Définition
La cellule photovoltaïque est l’unité de base qui permet de convertir l’énergie lumineuse en
énergie électrique.
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Un panneau photovoltaïque est formé d’un assemblage de cellules photovoltaïques.
Parfois, les panneaux sont aussi appelés modules photovoltaïques.
Source : https://www.bing.com/image/search=champs
Les cellules photovoltaïques sont fabriquées à partir d’une jonction PN au silicium (diode).
Pour obtenir du silicium dopé N, on ajoute du phosphore. Ce type de dopage permet au
matériau de libérer facilement des électrons (charge -). Pour obtenir du silicium dopé P, on
ajoute du bore. Dans ce cas, le matériau crée facilement des lacunes électroniques appelées
trous (charge +). La jonction PN est obtenue en dopant les deux faces d’une tranche de
silicium. Sous l’action d’un rayonnement solaire, les atomes de la jonction libèrent des
charges électriques de signes opposés qui s’accumule de part et d‘autre de la jonction pour
former un générateur électrique.
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Figure 12 : Principe d’une cellule photovoltaïque
Silicium monocristallin
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Inconvénients : coût élevé rendement faible sous un faible éclairement.
Pendant le refroidissement du silicium dans une lingotière, il se forme plusieurs cristaux. La cellule
photovoltaïque est d'aspect bleuté, mais pas uniforme, on distingue des motifs créés par les différents
cristaux.
Inconvénient : moins bon rendement qu’une cellule monocristalline : 11 à 15% ratio WC/m²
moins bon que pour le monocristallin (environ 100 WC/m2) rendement faible sous un faible
éclairement. Ce sont les cellules les plus utilisées pour la production électrique (meilleur rapport
qualité-prix). Durée de vie : 20 à 30 ans
Silicium amorphe
Le silicium lors de sa transformation produit un gaz, qui est projeté sur une feuille de verre. La cellule
est grise, très foncé. C'est la cellule des calculatrices et des montres dites "solaires".
Avantages : fonctionne avec un éclairement faible ou diffus (même par temps couvert) un peu
moins cher que les autres technologies intégration sur supports souples ou rigides.
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Inconvénients : rendement faible en plein soleil, de 6% à 8% nécessité de couvrir des surfaces
plus importantes que lors de l’utilisation de silicium cristallin (ratio WC/m² plus faible,
environ 60 WC/m2) performances qui diminuent avec le temps (environ 7%).
Pour notre projet nous avons choisi des panneaux solaires monocristallin vus les avantages et
les inconvénients cités plus haut.
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II-3. Fonctionnement du lampadaire solaire
Source : https://www.bing.com/images/search?q=coffretdelivraisonrenfermantlecompteurelect
Deux types d'appareils sont capables d'assurer l'allumage et l'extinction des lampes de façon
autonome (horloges ou cellules photoélectriques). Ils peuvent être branchés soit sur un réseau
constitué de plusieurs points lumineux (c'est ainsi pour la majorité des installations), soit plus
rarement, sur un point lumineux. Dans tous les cas, le circuit d'alimentation (en série pour un
réseau) est équipé en tête par un coffret de livraison qui contient les appareils de commande
(les cellules photoélectriques ne sont pas nécessairement placées dans un coffret (comme on
peut le constater sur l’image) de par leur taille réduite et leur étanchéité), ainsi qu'un compteur
d'énergie.
Les Lampadaires non autonomes fonctionnent grâce à des horloges et à des cellules
photoélectriques. Il existe deux types d’horloges à savoir :
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II-3.1. Les horloges mécaniques
Elles exercent un contrôle temporel. De nos jours, il n'y a plus d'installation qui soit
uniquement contrôlée par des horloges mécaniques. Toutefois, il est intéressant de mentionner
ces horloges, car, avant l'arrivée des cellules photoélectriques, c'étaient des horloges
mécaniques qui permettaient l'allumage et l'extinction des lampes de façon autonome. Ce
système n'est pas avantageux puisqu'il ne prend pas en compte la luminosité. De plus, comme
chacun sait, la lumière du jour ne varie pas en fonction d'une heure précise, c'est donc par ce
manque de fiabilité que les horloges ont cessé d'être employées en éclairage public. Les
horloges mécaniques peuvent être utilisées en complément de cellules photoélectriques afin
d'assurer un éclairage interrompu par exemple.
Elles exercent un contrôle temporel. Ces horloges sont très précises et déterminent
automatiquement par des calculs mathématiques l’heure à laquelle il est nécessaire de
déclencher l'allumage de l'éclairage et de l'éteindre. Contrairement aux horloges mécaniques,
l'horaire d'allumage varie donc de jour en jour, puisqu'il s'accorde en fonction des cycles
diurnes et nocturnes. Ces horloges offrent la possibilité d'enregistrer des programmations afin
de mettre en place un éclairage réduit ou interrompu. Il n'est donc pas nécessaire qu'elles
soient reliées à des cellules photoélectriques pour assurer l'allumage et l'extinction d'un réseau
d'éclairage public. Le coût des horloges varie de 111860 FCA à 197400 FCFA.
Source : https://www.bing.com/images/search?q=horloge%20astronomique
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Les cellules photoélectriques
Toutes les installations font appel aux cellules photoélectriques, car elles commandent
l'éclairage en fonction de la luminosité. Les horloges astronomiques fonctionnent également
selon la lumière du jour (de façon mathématique), mais restent plus coûteuses. Le
fonctionnement d'une cellule photoélectrique est assez simple et relativement fiable. C'est
donc la commande automatique la plus simple qui prend le mieux en compte les conditions
atmosphériques réelles. Lorsque la luminosité devient insuffisante, le circuit de la cellule
photoélectrique laisse passer l'électricité, ce qui allume la ou les lampes. Une cellule
photoélectrique, afin que celle-ci donne une information la plus juste possible, doit être
orientée de sorte à ne pas subir l'effet de sources lumineuses aléatoires, ou d'être perturbée par
des ombres. De plus, ces organes doivent être vérifiés et nettoyés régulièrement afin
d'empêcher l'accumulation de poussières. Outre ces contraintes, elles peuvent être montées sur
tout type de support (console, bride, fixation murale ou sur mât, même support que le
luminaire ou non...). Toute cellule photoélectrique doit être située hors de la portée du public,
comme tous les autres appareils électriques, qui sont placés dans un coffret de livraison. Un
autre point fort des cellules photoélectriques est leur encombrement réduit. Fonctionnement
d'une cellule photoélectrique : Une cellule photoélectrique (boîtier + composant qu'il
renferme) comporte un composant appelé photorésistance, qui a la particularité d'avoir une
résistance qui fluctue en fonction de la lumière, lorsque celle-ci varie (à courant fixe) la
tension observée aux bornes de la résistance va varier à son tour. Pour exploiter cette variation
de tension, un montage comparateur (amplificateur opérationnel...) est utilisé, ce dernier va
comparer la tension aux bornes de la photorésistance à une tension ou seuil de référence. Dès
que ce seuil est atteint, le comparateur produit une tension qui va alimenter le circuit de
puissance (en l’occurrence le réseau de lampadaire), par l'intermédiaire d'un dispositif de type
relais électromagnétique.
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Source : https://www.bing.com/images/search?q=cellule+photo
Source : https://www.bing.com/images/search?q=lampadaire+autonome
Il est possible d'alimenter un point lumineux par l'énergie solaire. Pour cela des capteurs
solaires sont nécessaires. Le principe de fonctionnement est très simple :
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pendant les périodes ne nécessitant pas d’éclairage afin de le rallumer grâce à l’énergie
économisée un peu avant le lever du soleil.
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CHAPITRE II : CARACTERISTIQUE ET DIMENSIONNEMENT DU
RESEAU
I/ RESEAU ELECTRIQUE
Source : https://www.bing.com/images/searcreseaulampadaire
Les réseaux associés aux réseaux de distribution publique BT sont constitués de câbles
BT préassemblés avec le câble de puissance ou bien ÉP.
Les réseaux indépendants (poste de transformation uniquement pour l’EP)
Coffret monophasé
Coffret triphasé : Le coffret triphasé est le plus utilisé, car il permet d’équilibrer les
charges du réseau de l’Éclairage public.
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Il se compose de :
Un coupe-circuit principal (CCP) d’arrivée du courant (il est très bien indiqué en
éclairage public, car il évite de mettre toute une rue dans l’obscurité (plus avantageux
que le disjoncteur qui lui est beaucoup plus sensible aux chocs et perturbations du
réseau)) ;
Un compteur.
Le réseau aérien
Le réseau aérien est mixte (monophasé ou triphasé), mais à dominance triphasée. Il est
constitué de câbles prés assemblés 4x16 mm² en aluminium.
Le réseau souterrain
Le réseau souterrain est essentiellement triphasé, car il est autonome et est constitué de câbles
industriels U1000 R02V 4x10 mm² au 4x16 4x25 mm². Il faut noter que, quel que soit le type
de réseau, le cordon d’alimentation des lampes est constitué de câbles en cuivre de section
2x2.5 mm² (Raccordement du câble principal au luminaire).
Les lampes à vapeur de Mercure de Haute Pression (HPL). On utilise les HPL de 125W
et 250W. Elles ont une efficacité lumineuse de 55 à 60 lumens/watt. Elles sont alimentées
par des ballasts à vapeur de mercure référencés GSB.
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Les lampes à vapeur de Sodium Haute Pression (SHP) D’une efficacité lumineuse de 90 à
140 lumens/watt, les lampes à vapeur de sodium haute pression utilisées sont de
puissances 150W, 250W, 400W. Elles sont alimentées par des ballasts à vapeur de sodium
haute pression référencé par GSHP, SHP ou SHPF et par des amorceurs électroniques.
Les types de luminaires utilisés sont associés aux lampes utilisées précisées ci-dessus. Ce sont
des luminaires provenant du constructeur Philips Lighting.
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Puissance et type de lampe à utiliser ;
Les caractéristiques photométriques du revêtement ;
Les paramètres photométriques prennent en compte la géométrie des voies, les
aménagements connexes (terre-plein central, trottoirs, voies de sécurité) et le type de
revêtement.
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À L’aide du logiciel DIALUX, nous avons essayé de simuler le réseau d’éclairage du village
d’ESSASSA, plus précisément du Pk12 au PK23. En effet, nous avons eu à constater la
mauvaise disposition des lampadaires se trouvant sur cet axe. Ce village non loin de la
capitale est le théâtre de nombreux accidents de par la mauvaise disposition de ses
lampadaires. Nous constatons que la manière dont sont disposés les lampadaires à cet endroit,
l’éclairage est plus axé sur la partie gauche de la route sachant qu’il y a deux voies.
Également, il y a un grand manque de lampadaire sur cet axe, soit le lampadaire est cassé,
soit les lampes ne s’allument plus soit il y a absence d’éclairage sur une longue distance ou
certains lampadaires sont mal orientés vis-à-vis du sol causant ainsi un éclairage qui part dans
du vide. Par conséquent, nous souhaiterons que l’installation, le positionnement et le type de
lampe à placer puissent suivre les normes (Voir Annexe 1). Nous souhaiterons également
que les lampadaires soient orientés comme suit :
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En effet, étant positionnés de la sorte, les lampadaires ont un meilleur champ d’éclairage,
cette disposition permet également de réduire le nombre de lampadaires à mettre sur les voies
de circulations et réduisent énormément la consommation d’énergie annuelle d’une ville. Les
résultats de cette simulation sont visibles à l’Annexe 2.
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CHAPITRE III : GESTION ET MAINTENANCE DES LAMPADAIRES
LE BIPAL
Le BIPAL est un système électronique qui apporte à la fois la souplesse d’un éclairage
modulé point par point et économise l’installation et la maintenance d’un réseau d’éclairage
public télécommandé. Il fonctionne, quel que soit le lieu d’installation sans aucun réglage. Le
BIPAL s’intègre facilement dans les systèmes lumineux et optimise la durée de vie des
lampes. Par ailleurs l’amélioration de l’éclairage est obtenue par un usage rationnel des
lampes :
On distingue trois types de BIPAL (BIPAL vert, BIPAL bleu et BIPAL rouge)
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LES INTERRUPTEURS HORAIRES
L’interrupteur horaire, aussi appelé horloge, s'installe dans le tableau électrique en amont d'un
circuit dont le fonctionnement est rythmé des heures d'utilisation. Grâce à son paramétrage
intégré, l'interrupteur horaire permet de définir des plages horaires de fonctionnement du
circuit électrique auquel il est dédié. Les interrupteurs horaires sont des systèmes à extinction
très utilisés de nos jours sur les réseaux EP pendant les périodes de faible fréquentation des
usagers. Ils sont moins onéreux à l’investissement et s’adaptent plus facilement aux systèmes
lumineux. Ils permettent de réduire la consommation énergétique d’au moins 30%.
LE REVALUX
Le temps
La régulation
La variation
Ainsi en tenant compte de ces trois paramètres, les REVALUX ont l’avantage de :
Pour des lampadaires, les installations adaptées sont des installations répondant aux normes
éditées par L’AEP (voir document ANNEXE)
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Tableau 5 : Type d’installation économique pour des lampadaires
Constatant le délestage des lampadaires après leur installation par les sociétés chargées
de cela, nous pouvons émettre les recommandations suivantes en vue d’améliorer et de
permettre l’utilisation à long terme de ces installations.
Créer une brigade chargée de veiller à distance sur les lampadaires grâce à un centre
de contrôle qui sera muni d’une télévision dans laquelle sera représenté par des points verts
(montrant que les lampadaires sont allumés), et des points rouges montrant qu’ils ne
fonctionnent plus.
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Placer des capteurs qui permettront l’allumage et l’extinction des Lampadaires dans
des zones à faible densité en vue de prolonger la vie des lampadaires et de faire des
économies sur les factures de l’état ;
LANTERNES LED : Nettoyage de la vitre ainsi que de la partie supérieure à ailettes pour
permettre une bonne dissipation thermique.
Procéder à une inspection visuelle et éventuellement à des tests instrumentaux pour vérifier
l'état général et l'intégrité des structures. Effectuer en particulier des tests de stabilité de la
structure et vérifier la présence de corrosion. Dans le cas de zones oxydées, il est nécessaire
d'agir localement par l'application de vernis au zinc.
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CONCLUSION GENERALE
Il ressort au terme de notre travail plusieurs points sombres liant la gestion et la maintenance
des lampadaires en République gabonaise.
En effet quelques quartiers de la capitale gabonaise sont éclairés, pourtant nous constatons
toujours que les lampadaires sont généralement en panne ou même mal installer ou mm
éclairant la mauvaise partie de la route. Ceci est dû à plusieurs facteurs à savoir :
Notre travail nous a également mené sur les REVALUX et interrupteurs horaires qui sont
deux économiseurs d’énergie déjà expérimentée dans certaines rues de Libreville, de cette
dernière nous avons remarqués que les interrupteurs horaires économisent deux fois plus
d’énergie que le REVALUX.
En effet, pendant la période de faible fréquentation des usagers, les interrupteurs horaires
permettent de réduire la consommation d’énergie de 30% grâce à l’extinction des
lampadaires.
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BIBLIOGRAPHIE
Webographie
1 : https://www.jura-modelisme.fr/accueil/19073-viessmann-vi7190-reverbere-moderne-
4026602071909.html
2 : https://energieplus/lampes-au-mercure-haute-pression/
3 : https://energieplus-/lampes-au-mercure-haute-pression/
4 : https://energieplus-/lampes-au-sodium-haute-pression/
5 : https://energieplus-lesite.be/lampes-au-sodium-haute-pression/
7 : https://www.bing.com/images/lampeiodurmetallique
8 : https://www.bing.com/images/search?q=lampadaire+public
9 : https://www.bing.com/images/search?q=lampadairepublic
11 : https://www.bing.com/image/search=champs
13 : https://www.bing.com/images/search?q=coffretdelivraisonrenfermantlecompteurelect
14 : https://www.bing.com/images/search?q=horloge%20astronomique
15 : https://www.bing.com/images/search?q=cellule+photo
16 : https://www.bing.com/images/search?q=lampadaire+autonome
17 : https://www.bing.com/images/searcreseaulampadaire
VIII
ANNEXE 1
L’éclairage public français est régi par de nombreuses normes et chartes européennes qui
œuvrent pour « éclairer juste ». Elles sont rédigées en partie par des syndicats et associations
de professionnels de l’éclairage extérieur, tels que le Syndicat de l’Éclairage et l’AFE
(Association française de l’Éclairage).
Les bureaux d’études en chargent de la mise en place des projets d’éclairage public extérieur,
respectent plusieurs normes. Les principales sont les normes EN 13201 (pour l’éclairage) et
EN 40 (pour la structure mécanique). Un nouvel arrêté contre la pollution lumineuse, qui
entrera en vigueur début 2020, vient s’ajouter aux normes déjà existantes, et doit être pris en
compte dès aujourd’hui. Retrouvez ici un petit rappel de ses normes qui régissent l’éclairage
public extérieur en France.
L’éclairage public se doit d’apporter plus que du confort aux usagers, il doit éclairer juste.
C’est dans ce sens que la norme européenne EN 13201 a été créée. Elle donne aux bureaux
d’études les valeurs d’éclairements et de luminances minimales à maintenir pour chaque
projet. Par exemple, une piste cyclable ne requiert par les mêmes exigences de performance
qu’une voie urbaine limitée à 70km/h. Un guide aide les professionnels des BE à appliquer les
niveaux de lux adéquats et le nombre de lampadaires nécessaires en (m). [Ce guide prévaut
autant pour le réseau que pour l’éclairage solaire].
2. La norme EN 40
Lors d’un projet d’éclairage solaire, il est essentiel d’effectuer le dimensionnement des
panneaux solaires et des batteries en fonction de l’irradiation solaire du lieu du projet.
Cependant, il est tout aussi important de prendre en compte les exigences de la norme EN 40.
En effet, comparé à un lampadaire classique, le lampadaire solaire va avoir plus de poids et de
prise au vent, il est donc soumis à des contraintes mécaniques plus importantes. La norme EN
40 va permettre de s’assurer que la structure mécanique installée va résister aux différentes
vitesses de vent et il est essentiel que le fabricant de lampadaires solaire fournisse les notes de
calculs prouvant la bonne tenue mécanique du système.
IX
Pour les vents, chaque pays européen détient une cartographie. En France, quatre zones de
vitesses des vents ont été déterminées. De plus, depuis l’arrêté du 20/12/2002, tout candélabre
mis sur le marché doit comporter le marquage « CE » qui démontre leur conformité vis-à-vis
de la norme EN 40.
3.L’arrêté du 27/12/2018
La pollution lumineuse est un sujet ardent sur lequel il faut agir activement. Plusieurs
éléments découlent de cette demande : le respect de la faune et flore qui est primordial, les
économies d’énergie et le confort des usagers. Du côté de l’éclairage public extérieur, un
arrêté a été signé le 27 décembre 2018 et entrera en vigueur au 1er janvier 2020.
Il exige que sur les nouvelles installations de lampadaires l’ULR (Upward Light Ratio) soit
inférieur à 1%. C’est-à-dire que le flux lumineux ne doit pas dépasser la ligne horizontale du
luminaire LED, pour ne pas éclairer le ciel. Les équipes R&D de Fonroche ont déjà mis au
point une nouvelle lanterne qui répond en tout point à ce nouvel arrêté et qui sera
commercialisée dès la rentrée.
X
ANNEXE 2
XI
XII
XIII