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UNIVERSITÉ INTERNATIONALE DE LIBREVILLE

ECOLE POLYTECHNIQUE DE LIBREVILLE


BP : 20411 Libreville (ESSASSA) TEL : +24162265128/62098566
S
E-mail : UNITERLIBRE@yahoo.Fr

PROJET DE FIN D’ETUDE


En vue de l’obtention d’un Diplôme Universitaire de Technologie en
Électricité Informatique Industrielle

OPTION : ENERGIE

THÈME :
GESTION ET MAINTENANCE DES LAMPADAIRES EN
RÉPUBLIQUE GABONAISE

Présenté par :

ACHLEY AKOUVI KAWAYE FANOU

Sous la direction de :

DR-INGENIEUR PAUL KOUMBA MAKANGA

Enseignant d’ÉNERGIE RENOUVELABLE

ANNÉE ACADÉMIQUE :

2022-2023

1
2
DÉDICACE

Nous dédicaçons ce travail à notre mère pour tous les sacrifices tant bien financiers que
moraux qu’elle a pu nous apporter et à notre père qui veille sur nous depuis là-haut.

I
REMERCIEMENTS

Nous tenons d’abord à remercier

 Notre tuteur pédagogique le Docteur Paul MAKANGA KOUMBA pour tout son
dévouement tout au long de l’élaboration de ce projet de fin d’études.

Ensuite, nous tenons à remercier

 Le Directeur de l’école polytechnique de Libreville Docteur Gaston MBOUNGUI pour


son suivi tout au long de notre cursus universitaire.

 Notre enseignant de Techniques d’Expression Docteur WOLF MOUNDZIEGOU pour


toutes les connaissances qu’il a su nous inculquer tout au long de ces deux années passées
à nos côtés.

Par ailleurs, nos remerciements vont à l’endroit de :

 L’ensemble des enseignants de DUT EII de L’Université Internationale de Libreville


pour toutes les notions qu’ils nous ont inculqués tout au long de cette année académique
2022 - 2023

II
RÉSUMÉ

Dans le but d’améliorer les conditions d’entretiens et en vue de proposer une mesure de
gestions et de maintenances des lampadaires solaires en République gabonaise, une étude a
été réalisée. Cette étude a porté sur l’analyse du type de luminaire adapté à utiliser et leur
principale caractéristique, la constitution technologique du réseau de l’éclairage public, les
méthodes de dimensionnements, des méthodes de gestions et de maintenance. Il en ressort
tout d’abord qu’à flux lumineux nous avons opté pour les luminaires provenant du
constructeur Philips Lighting qui sont des lampes à décharges à savoir les lampes à vapeur de
mercure haute pression (HPL 125W et 250W) qui ont une efficacité lumineuse de 55 à 60
lumens/watt et les lampes à vapeur de sodium haute pression (SHP de 150W, 250W, 400W)
qui ont une efficacité lumineuse de 90 à 140lumens/watt. En suite par rapport à la gestion
d’énergie, nous avons opté pour l’utilisation des économiseurs d’énergies que sont le bipale ,
les horloges horaires et le revalux qui permettent non seulement de réduire le coût élevé
d’énergies, mais aussi au niveau du bipale permet l’augmentation sensible de la durée de vie
des lampes (50% pour les lampes de sodium haute pression et 30% pour les lampes à iodures
métalliques), les interrupteurs horaires quant à eux sont moins onéreux à l’investissement et
s’adaptent plus facilement aux systèmes lumineux , ils permettent également de réduire la
consommation d’énergie d’au moins 30%, le revalux économise le coût d’entretien et
optimise la qualité du réseau d’éclairage public. En vue d’améliorer et de permettre
l’utilisation à long terme de ces installations, un cycle de nettoyage et de vérification
d'intégrité du lampadaire solaire et de vérification des structures (mât, crosse et logement,
batteries en tête de mât) est recommandé pour la maintenance.

III
ABSTRACT

With the aim of improving maintenance conditions and proposing measures for managing and
maintaining solar streetlights in the Gabonese Republic, a study was carried out. The study
analyzed the type of luminaire to be used and their main characteristics, the technological
make-up of the public lighting network, sizing methods, management and maintenance
methods. In terms of luminous flux, we opted for luminaries from Philips Lighting, which is
discharge lamps (HPL 125W and 250) with a luminous efficacy of 55 to 60 lumens/watt, and
high-pressure sodium vapor lamps (SHP 150W, 250W, 400 W) with luminous efficacy of 90
to 140 lumens/watt. In terms of energy management, we have opted for the use of energy
costs, but also significantly increase lamp life (50% for high-pressure sodium lamps and 30%
for metal halide lamps). Time switches are less expensive to invest in and adapt easier to
lighting systems, they also reduce energy consumption by at least 30%, revalux saves on
maintenance costs and optimizes the quality of the public lighting network. In order to
improve and ensure the long-term use of these installations, a cycle of cleaning and checking
the structures (mast, stock and battery housing at the head of the mast is recommended for
maintenance.

IV
TABLE DES MATIERES

DÉDICACE------------------------------------------------------------------------------------------------I

REMERCIEMENTS-----------------------------------------------------------------------------------II

RÉSUMÉ------------------------------------------------------------------------------------------------III

ABSTRACT---------------------------------------------------------------------------------------------IV

LISTE DES TABLEAUX---------------------------------------------------------------------------VII

INTRODUCTION GÉNÉRALE----------------------------------------------------------------------1

CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR L’ÉCLAIRAGE PUBLIC--------------------------2

I/ LES ÉLÉMENTS DE BASE------------------------------------------------------------------2

I-1. Histoire----------------------------------------------------------------------------------------2

I-2. But de l’éclairage public--------------------------------------------------------------------3

I-3. Différents types de lampes constituant un lampadaire et leurs principales


caractéristiques------------------------------------------------------------------------------------3

I-4. Composition des lampes d’éclairage public ou réverbère-----------------------------10

II/ GÉNÉRALITÉ SUR LES PANNEAUX SOLAIRES PHOTOVOLTAÏQUES- -12

II-1. LES PANNEAUX SOLAIRES PHOTOVOLTAÏQUES----------------------------12

II-1.1. Définition------------------------------------------------------------------------------12

II-1-2. Les différents types de générateurs photovoltaïques-----------------------------14

II-2. Caractéristique des panneaux solaires choisis-----------------------------------------16

II-3. Fonctionnement du lampadaire solaire-------------------------------------------------17

II-3.1. Les horloges mécaniques------------------------------------------------------------18

II-3.2. Les horloges astronomiques---------------------------------------------------------18

II-3.3. Lampadaire autonome----------------------------------------------------------------20

II-3-4. Système de protection----------------------------------------------------------------21

CHAPITRE II : CARACTERISTIQUE ET DIMENSIONNEMENT DU RESEAU- 22

I/ RESEAU ELECTRIQUE---------------------------------------------------------------------22

I-1. Schéma électrique du réseau--------------------------------------------------------------22

V
I-2. Construction du réseau---------------------------------------------------------------------22

I-3. Constitution technologique du réseau----------------------------------------------------22

I-3.1. Le coffret électrique-------------------------------------------------------------------22

I-3.2. Câble d’alimentation------------------------------------------------------------------23

I-3.3. Les types de lampes utilisées---------------------------------------------------------23

I-3.4. Les types de luminaires utilisés------------------------------------------------------24

II/ But du dimensionnement--------------------------------------------------------------------24

II-1. Méthodes de dimensionnement et Données nécessaires au dimensionnement----24

II-2. Simulation du réseau des lampadaires sur le logiciel DIALUX---------------------25

CHAPITRE III : GESTION ET MAINTENANCE DES LAMPADAIRES-------------28

I/ Proposition de Gestion des lampadaires en République GABONAISE-------------28

II/ Type d’installation adapté pour les lampadaires---------------------------------------29

III/ Recommandation de maintenance des Lampadaires---------------------------------30

CONCLUSION GENERALE------------------------------------------------------------------------32

BIBLIOGRAPHIE----------------------------------------------------------------------------------VIII

VI
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Caractéristique des lampes à décharge et des lampes à LED

Tableau 2 : Caractéristiques des Lampes à mercure haute pression

Tableau 3 : Caractéristique des lampes à vapeur de sodium haute pression

Tableau 4 : Caractéristique des Luminaires utilisés

Tableau 5 : Type d’installation utilisé pour des Lampadaires

VII
INTRODUCTION GÉNÉRALE

En 1976, les lampadaires solaires apparus pour la première fois sous l’aire de Saint
Louis, elles constituent la principale source d’éclairage d’une ville la nuit, elles permettent
également de renforcer la sécurité des biens et des personnes et de redynamiser certains
quartiers non seulement en favorisant le développement des petites activités de commerce et
de restauration le soir ; assurent la bonne visibilité la nuit des conducteurs et des piétons.

Au GABON l’éclairage des rues est en principe un éclairage de chaussée servant à


l’amélioration de la visibilité. Il est donc utilisé notamment aux endroits où il y a
fréquemment coexistence de piétons et de véhicules à moteur. Il s’agit principalement de
créer dans ces espaces des conditions permettant aux usagers de la circulation de s’identifier
mutuellement le plus tôt possible. Gérer et maintenir les installations d’éclairage publiques
dans les rues et toutes les artères de la capitale et des villes de l’intérieur du pays demeurent
une véritable préoccupation pour nos autorités gabonaises.

La nouvelle aire des énergies renouvelables plus précisément le recours aux panneaux
solaires est une solution face aux difficultés rencontrées face aux fortes dépenses en énergie
électrique très importantes pour l’état face à l’éclairage public s’ils sont mal gérés et mal
maintenus. Aussi les frais liés à la mauvaise utilisation des lampadaires étant en hausse, de
nombreuses villes travailleraient à l’amélioration et l’efficacité de leur réseau des lampadaires
d’où le recours aux énergies renouvelable que ce soit pour réduire la consommation soit pour
optimiser l’utilisation de l’énergie électrique est nécessaire.

Toutefois, comment rendre plus optimales la Gestion et la Maintenance des


lampadaires solaires en République gabonaise ?

Pour répondre à ces interrogations, notre travail sera divisé en trois (3) chapitres à
savoir :

 La généralité sur l’éclairage publique


 La caractéristique du Réseau
 La Gestion et la Maintenance des lampadaires solaires.

1
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR L’ÉCLAIRAGE PUBLIC

I/ LES ÉLÉMENTS DE BASE

I-1. Histoire

Figure 1 : L’éclairage public

Source : https://www.jura-modelisme.fr/accueil/19073-viessmann-vi7190-reverbere-moderne-4026602071909.html

L’éclairage public est né au Moyen Âge pour régler les problèmes d’insécurité dans les rues
des villes. La raison principale de l’éclairage public a toujours été l’insécurité la nuit. Au
moyen âge déjà se promener en ville la nuit sans lumière s’avère complexe tant l’insécurité
règne dans toutes les ruelles. C’est dès 1258 que le roi de France de l’époque, Saint Louis,
tente de lutter contre l’insécurité avec la mise en place d’un projet d’éclairage public. Il émet
l’ordre que chaque propriétaire ait à éclairer sa façade à l’aide d’un pot - à - feu. Ordre qui ne
sera pas appliqué par peur des incendies et par souci d’économie. L’éclairage public tel que
nous le connaissons aujourd’hui à fais on apparition sous Louis XIV, en 1667. Le premier
lieutenant-général de police de Paris, Gabriel Nicolas de La Reynie, fait installer une lanterne
suspendue à chaque coin et milieu de rue de la ville de Paris. Ce dernier décida de renforcer
les mesures de sécurité et la surveillance policière de la ville de Paris. Depuis, de nouvelles
technologies et modélisation n’ont cessé de voir le jour pour arriver à concevoir des lanternes
et lampes aujourd’hui. C’est en 1744 par BOURGEOIS DE CHATEAUBLANC avec la
collaboration de l’abbé MATHEROT DE PREIGNY que les lampadaires encore appelés

2
réverbère ont vu le jour pour la première fois dans la ville de Paris en 1766. Cette lanterne
d’éclairage public remplaça avantageusement les lanternes à la chandelle mises en place en
1667.

I-2. But de l’éclairage public

L’éclairage public consiste à éclairer les artères urbaines et interurbaines (autoroutes, routes,
piste cyclable, trottoirs…). La mise en place des lampadaires est essentielle, car elle facilite la
circulation de nuit en assurant aussi bien la sécurité que le confort des usagers. En effet, pour
les conducteurs, il s’agira d’assurer la visibilité de la route et de ses abords de la route, il
s’agira principalement de limiter au maximum les zones d’ombre, de distinguer les trottoirs
ainsi que les véhicules, et les différents obstacles. Mais avant tout, la mise en œuvre de
l’éclairage public relève de l’utilisation de matériels spécifiques choisis en fonction de
certains critères.

I-3. Différents types de lampes constituant un lampadaire et leurs principales


caractéristiques

Il existe plusieurs types de lampes. Nous distinguons historiquement les lampes à


incandescence (Ampoule standard, Ampoule halogène), les lampes à décharge (lampe à
vapeur de sodium basse pression ou haute pression, lampe à halogène métallique, lampe à
vapeur de mercure) et les lampes fluorescentes (Tubes fluorescents, lampes compactes). Plus
récemment, une nouvelle catégorie est en plein développement dans son application au projet
d’éclairage public. Il s’agit des lampes à LED (Light Emitting Diodes).

Toutefois, parmi les quatre catégories citées, les plus couramment utilisés sont les lampes à
décharge qui sont relatives à des applications spécifiques (Tableau I-3.1). Les lampes à LED
quant à elles s’appliquent de manière générale à l’éclairage urbain.

De tout ce qui précède, nous nous intéressons particulièrement aux lampes à vapeur de
mercure haute pression, aux lampes à vapeur de sodium haute pression et aux lampes à
iodure métallique.

3
4
Tableau 1 : Caractéristique des lampes à décharge et des lampes à LED

Lampes Puissance Efficacité Température Indice de Durée de Applications


lumineuse de couleur réducteur vie
(W)
(K) de moyenne
(Lm/W)
couleur

Lampes à décharge
Lampe à sodium 10 à 45 à 2500 à 4000 60 à 10000 Tunnel
basse pression 30 70 90 à
15000

Lampe à sodium 50 à 500 80 à 2000 à 2500 25 à 80 Voiries


haute pression 150
8000
à
24000

Iodures 70 à 2000 70 à 3000 à 5000 80 à 95 5000 à Parc, jardin,


métalliques 100 8000 voiries
urbaines et
résidentielles

Lampe semi-conductrice
LED 12 à 90 85 à 2500 à 6500 75 à 5000 Éclairage
120 90 à urbain
8000

Figure 2 & Figure 3 : Lampe à vapeur de mercure haute pression

Figure 2

Source : https://energieplus/lampes-au-mercure-haute-pression/

5
Figure 3

Source : https://energieplus-/lampes-au-mercure-haute-pression/

Les lampes à Mercure de haute pression font partie des lampes à décharge, elle possède de
nombreuses qualités dont :

 L’ampoule contient de la vapeur de mercure et de l’argon


 La lumière est émise exclusivement sous forme de rayons ultraviolets invisibles
rendus visibles par les poudres fluorescentes placées sur la face interne de l’ampoule.
 La lampe à mercure haute pression dispose d’électrodes auxiliaires servant de
démarreur interne pour bien fonctionner, elle ne doit être équipée que d’un ballast et
d’un condensateur.

Il est à remarquer qu’aujourd’hui la lampe à vapeur haute pression est démodée pour plusieurs
raisons à savoir son efficacité lumineuse est faible, de même que son indice de rendu des
couleurs, de plus sa durée de vie n’est pas très élevée et elle est défavorable à
l’environnement.

Néanmoins il existe une lampe au mercure haute pression donnant une lumière plus chaude
(3400-3500k). Son efficacité lumineuse est légèrement plus élevée. Cette lampe a surtout été
utilisée en éclairage public. Actuellement elle est plus utilisée que pour le remplacement des
lampes existantes. Il est à noter qu’il existe des lampes à vapeur de sodium haute pression
compatible avec certains équipements de lampes à vapeur de mercure haute pression et est
directement interchangeable. Dans la plupart des cas, les lampes à vapeur de mercure sont
couplées avec des ballasts électromagnétiques.

6
Tableau 2 : Caractéristique des lampes à mercure haute pression

Puissance Puissance Puissance Flux Efficacité IRC T° de Durée Durée de


(W) ballast totale lumineux lumineuse couleur vie vie
(W) (W) (lm) (K) utile moyenne
(Ballast
non
compris)

(LM /W)

50 8 58 2000 40 De De De 15000 à
37 3400 à 8000 24000
80 10 90 4000 50
à 4300 à
125 14 139 6000 54 60 12000

250 18 268 14000 56

400 20 420 24000 60

700 25 726 40000 57

10000 40 1040 60000 60

Figure 4 & Figure 5 : Lampe à vapeur de sodium haute pression

Figure 4

Source : https://energieplus-/lampes-au-sodium-haute-pression/

7
Une lampe à vapeur de sodium est une lampe à décharge pour laquelle la luminescence est produite
dans une vapeur de sodium. On distingue les lampes à vapeur de sodium basse pression, qui émettent
une lumière dont la couleur tire sur le jaune, et les lampes à vapeur de sodium haute pression de
couleur un peu plus orangée. Ces lampes sont couramment utilisées pour les lampadaires.

Figure 5

Source : https://energieplus-lesite.be/lampes-au-sodium-haute-pression/

Les lampes à vapeur de sodium présentent de nombreuses qualités à savoir :

 Le tube à décharge contient un amalgame de sodium avec du mercure et du xénon


comme gaz d’allumage
 La lumière est émise en majeure partie sous forme de rayonnement visible et une
petite partie est émise sous forme de rayonnement ultraviolet invisible. Dans les
lampes ellipsoïdes, on tente de récupérer ces rayons en tapissant la paroi intérieure de
l’ampoule d’une poudre qui absorbent les U.V. et les transforme en rayon invisibles.
Cette poudre rend l’ampoule opaline.
 Les lampes à vapeur de sodium haute pression sont reconnaissables, pour les lampes à
finition claire, à leur tube à arc en céramique de couleur blanche.

8
Tableau 3 : Caractéristique des lampes à vapeur de sodium haute pression

Puissanc Puissance Flux Efficacité T° de Durée Durée de


e ballast totale lumineux lumineus couleur de vie vie
Puissances (W) Efficacité IR
(W) (W) (lm) e (ballast utile moyenne
lumineuse C
non
compris) (Ballast
compris

Sodium standard

700 11 81 6600 94 81 25 2000 16000 250

100 14 114 10500 105 92

150 16 166 16500 110 99

250 26 276 32000 128 115

400 29 429 55000 138 128

Figure 6 & Figure 7 : Lampe à iodure métallique

Figure 6

Source : https://www.bing.com/images/lampe iodure+métallique mageBasicHover

9
Figure 7

Source : https://www.bing.com/images/lampeiodurmetallique

Une lampe aux halogénures métalliques est une lampe à décharge à haute pression de la
famille des lampes à arc, dont la température de couleur est très proche de la lumière du jour
(typiquement 5600 k, généralement entre 4500 et 6000 k). Ces dernières cumulent
d’excellents résultats sur de nombreux critères (flux lumineux, durée de vie élevée, indice de
rendu de couleur).

Les principaux avantages de ces lampes sont : leur efficacité lumineuse élevée, leur flux
unitaire élevée, leur durée de vie élevée et enfin le choix de qualités de lumière
complémentaire. Elles permettent donc de réaliser des éclairages performants, tout en
garantissant des coûts d’exploitation (Énergie, maintenance) beaucoup plus faibles qu’avec
les lampes à filament.

En outre, l’évolution des techniques permet d’obtenir des qualités de lumière correspondant
aux besoins les plus exigeants pour la mise en valeur des marchandises exposées. Ces lampes
constituent également un point intéressant en complément des lampes à décharge
traditionnelles en éclairage extérieur.

L’efficacité lumineuse (lm/w) des lampes à décharge aux iodures métalliques est jusqu’à 4 à 6
fois supérieures à celle des lampes à incandescence ou halogènes.

Les dernières innovations techniques ont permis d’intégrer des brûleurs de lampes à décharge
dans le faible volume de lampes à réflecteurs au format PAR30L ou même PAR20. Ceci

10
permet d’atteindre des intensités de faisceaux lumineux, encore jamais atteintes avec des
lampes de si faible puissance.

En remplaçant une lampe halogène de 300W par une lampe iodure métallique de 70W nous
gardons le même rendement lumineux, mais divisons par 4 les factures d’électricité liée à
l’éclairage et gagnons 4 à 6 fois plus de temps écoulé entre deux changements de lampes.

I-4. Composition des lampes d’éclairage public ou réverbère

Figure 8 & Figure 9 : Lampes d’éclairage public ou réverbère

Figure 8

Source : https://www.bing.com/images/search?q=lampadaire+public

Figure 9

Source : https://www.bing.com/images/search?q=lampadairepublic

11
12
Essentiellement composé de 3 éléments principaux que ce sont :

 Le mât
 La tête du lampadaire
 Et la console

Ces réverbères sont généralement placés à des hauteurs comprises entre 5 et 20m.
Généralement utilisés dans les parkings, les voies de circulations, les parcs, les places
publiques.

Comment s’effectue le choix d’un réverbère adapté à notre milieu ?

Dans la suite de notre projet, nous citerons quelques critères de choix d’un bon lampadaire.

Pour effectuer un bon choix, il faut faire attention à la :

1. Puissance d’éclairage en watt.


2. Hauteur de feu (hauteur du lampadaire en m).
3. Luminosité en lumens ou lm.
4. Énergie : solaire, hybride ou électrique (connexion au réseau électrique).
5. Matériau de fabrication du mât de la tête de lampadaire et de la console :
 Aluminium ;
 Acier ;
 Fonte ;
 Matériau composite ;
 Béton.

6. Finition :
 Galvanisé ;
 Brossé ;
 Anodisé ;
 Thermolaqué ;
 Spectre coloré (pour l’aluminium uniquement).

7. Type de batterie pour les modèles hybrides et solaires :


 Gel ;
 Lithium-ion.
8. Température de couleur en Kelvin.

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9. Diamètre du mât.
10. Poids en kg.
11. Déclenchement pour la fonction automatique :
 Détection de mouvement (s’allument à l’approche des passants) ;
 Détection crépusculaire (allumage automatique du lampadaire quand la lumière du
jour baisse).

12. Indices de protection :


 Indice d’étanchéité IP ;
 Indice de protection mécanique IK.

13. Style (contemporain, industriel, classique).


14. Type de lampe.

II/ GÉNÉRALITÉ SUR LES PANNEAUX SOLAIRES PHOTOVOLTAÏQUES

II-1. LES PANNEAUX SOLAIRES PHOTOVOLTAÏQUES

L’énergie solaire photovoltaïque est une forme d’énergie renouvelable. Elle permet de
produire de l’électricité par transformation d’une partie du rayonnement solaire grâce à une
cellule photovoltaïque.

Figure 10 : L’énergie solaire photovoltaïque

Source : https://www.bing.com/image/search= création Énergies

II-1.1. Définition

 Cellules, panneaux et champs photovoltaïques

La cellule photovoltaïque est l’unité de base qui permet de convertir l’énergie lumineuse en
énergie électrique.

14
 Un panneau photovoltaïque est formé d’un assemblage de cellules photovoltaïques.
Parfois, les panneaux sont aussi appelés modules photovoltaïques.

Lorsqu’on regroupe plusieurs panneaux sur un même site, on obtient un champ


photovoltaïque.

Figure 11 : Cellules, panneaux et champs photovoltaïques

Source : https://www.bing.com/image/search=champs

 Puissance lumineuse et éclairement

L’éclairement caractérise la puissance lumineuse reçue par unité de surface. Il s’exprime en


W/m². La grandeur associée à l’éclairement est notée G parfois, cette grandeur est aussi
appelée irradiance.

 Principe d’une cellule photovoltaïque

Les cellules photovoltaïques sont fabriquées à partir d’une jonction PN au silicium (diode).
Pour obtenir du silicium dopé N, on ajoute du phosphore. Ce type de dopage permet au
matériau de libérer facilement des électrons (charge -). Pour obtenir du silicium dopé P, on
ajoute du bore. Dans ce cas, le matériau crée facilement des lacunes électroniques appelées
trous (charge +). La jonction PN est obtenue en dopant les deux faces d’une tranche de
silicium. Sous l’action d’un rayonnement solaire, les atomes de la jonction libèrent des
charges électriques de signes opposés qui s’accumule de part et d‘autre de la jonction pour
former un générateur électrique.

15
Figure 12 : Principe d’une cellule photovoltaïque

Source : https://www.bing.com/image/search= création Énergies

II-1-2. Les différents types de générateurs photovoltaïques

 Silicium monocristallin

Les cellules en silicium monocristallin représentent la première génération des générateurs


photovoltaïques. Pour les fabriquer, on fond du silicium en forme de barreau. Lors d’un
refroidissement lent et maîtrisé, le silicium se solidifie en ne formant qu'un seul cristal de grande
dimension. On découpe ensuite le cristal en fines tranches qui donneront les cellules. Ces cellules sont
en général d'un bleu uniforme. Durée de vie : 20 à 30 ans. • avantages : bon rendement, de 12% à 18%
bon ratio WC/m2 (environ 150 WC/m2) ce qui permet un gain de place si nécessaire nombre de
fabricants élevé.

16
 Inconvénients : coût élevé rendement faible sous un faible éclairement.

 Silicium polycristallin (multicristallin)

Pendant le refroidissement du silicium dans une lingotière, il se forme plusieurs cristaux. La cellule
photovoltaïque est d'aspect bleuté, mais pas uniforme, on distingue des motifs créés par les différents
cristaux.

 Avantages : cellule carrée (à coins arrondis dans le cas du si monocristallin) permettant un


meilleur foisonnement dans un module moins cher qu’une cellule monocristalline.

 Inconvénient : moins bon rendement qu’une cellule monocristalline : 11 à 15% ratio WC/m²
moins bon que pour le monocristallin (environ 100 WC/m2) rendement faible sous un faible
éclairement. Ce sont les cellules les plus utilisées pour la production électrique (meilleur rapport
qualité-prix). Durée de vie : 20 à 30 ans

 Silicium amorphe

Le silicium lors de sa transformation produit un gaz, qui est projeté sur une feuille de verre. La cellule
est grise, très foncé. C'est la cellule des calculatrices et des montres dites "solaires".

 Avantages : fonctionne avec un éclairement faible ou diffus (même par temps couvert) un peu
moins cher que les autres technologies intégration sur supports souples ou rigides.

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 Inconvénients : rendement faible en plein soleil, de 6% à 8% nécessité de couvrir des surfaces
plus importantes que lors de l’utilisation de silicium cristallin (ratio WC/m² plus faible,
environ 60 WC/m2) performances qui diminuent avec le temps (environ 7%).

II-2. Caractéristique des panneaux solaires choisis

Pour notre projet nous avons choisi des panneaux solaires monocristallin vus les avantages et
les inconvénients cités plus haut.

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II-3. Fonctionnement du lampadaire solaire

Figure 13 : Lampadaire non autonome

Source : https://www.bing.com/images/search?q=coffretdelivraisonrenfermantlecompteurelect

Deux types d'appareils sont capables d'assurer l'allumage et l'extinction des lampes de façon
autonome (horloges ou cellules photoélectriques). Ils peuvent être branchés soit sur un réseau
constitué de plusieurs points lumineux (c'est ainsi pour la majorité des installations), soit plus
rarement, sur un point lumineux. Dans tous les cas, le circuit d'alimentation (en série pour un
réseau) est équipé en tête par un coffret de livraison qui contient les appareils de commande
(les cellules photoélectriques ne sont pas nécessairement placées dans un coffret (comme on
peut le constater sur l’image) de par leur taille réduite et leur étanchéité), ainsi qu'un compteur
d'énergie.

Les Lampadaires non autonomes fonctionnent grâce à des horloges et à des cellules
photoélectriques. Il existe deux types d’horloges à savoir :

 Les horloges mécaniques


 Les horloges astronomiques

19
II-3.1. Les horloges mécaniques

Elles exercent un contrôle temporel. De nos jours, il n'y a plus d'installation qui soit
uniquement contrôlée par des horloges mécaniques. Toutefois, il est intéressant de mentionner
ces horloges, car, avant l'arrivée des cellules photoélectriques, c'étaient des horloges
mécaniques qui permettaient l'allumage et l'extinction des lampes de façon autonome. Ce
système n'est pas avantageux puisqu'il ne prend pas en compte la luminosité. De plus, comme
chacun sait, la lumière du jour ne varie pas en fonction d'une heure précise, c'est donc par ce
manque de fiabilité que les horloges ont cessé d'être employées en éclairage public. Les
horloges mécaniques peuvent être utilisées en complément de cellules photoélectriques afin
d'assurer un éclairage interrompu par exemple.

II-3.2. Les horloges astronomiques

Elles exercent un contrôle temporel. Ces horloges sont très précises et déterminent
automatiquement par des calculs mathématiques l’heure à laquelle il est nécessaire de
déclencher l'allumage de l'éclairage et de l'éteindre. Contrairement aux horloges mécaniques,
l'horaire d'allumage varie donc de jour en jour, puisqu'il s'accorde en fonction des cycles
diurnes et nocturnes. Ces horloges offrent la possibilité d'enregistrer des programmations afin
de mettre en place un éclairage réduit ou interrompu. Il n'est donc pas nécessaire qu'elles
soient reliées à des cellules photoélectriques pour assurer l'allumage et l'extinction d'un réseau
d'éclairage public. Le coût des horloges varie de 111860 FCA à 197400 FCFA.

Figure 14 : Les horloges astronomiques

Source : https://www.bing.com/images/search?q=horloge%20astronomique

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 Les cellules photoélectriques

Toutes les installations font appel aux cellules photoélectriques, car elles commandent
l'éclairage en fonction de la luminosité. Les horloges astronomiques fonctionnent également
selon la lumière du jour (de façon mathématique), mais restent plus coûteuses. Le
fonctionnement d'une cellule photoélectrique est assez simple et relativement fiable. C'est
donc la commande automatique la plus simple qui prend le mieux en compte les conditions
atmosphériques réelles. Lorsque la luminosité devient insuffisante, le circuit de la cellule
photoélectrique laisse passer l'électricité, ce qui allume la ou les lampes. Une cellule
photoélectrique, afin que celle-ci donne une information la plus juste possible, doit être
orientée de sorte à ne pas subir l'effet de sources lumineuses aléatoires, ou d'être perturbée par
des ombres. De plus, ces organes doivent être vérifiés et nettoyés régulièrement afin
d'empêcher l'accumulation de poussières. Outre ces contraintes, elles peuvent être montées sur
tout type de support (console, bride, fixation murale ou sur mât, même support que le
luminaire ou non...). Toute cellule photoélectrique doit être située hors de la portée du public,
comme tous les autres appareils électriques, qui sont placés dans un coffret de livraison. Un
autre point fort des cellules photoélectriques est leur encombrement réduit. Fonctionnement
d'une cellule photoélectrique : Une cellule photoélectrique (boîtier + composant qu'il
renferme) comporte un composant appelé photorésistance, qui a la particularité d'avoir une
résistance qui fluctue en fonction de la lumière, lorsque celle-ci varie (à courant fixe) la
tension observée aux bornes de la résistance va varier à son tour. Pour exploiter cette variation
de tension, un montage comparateur (amplificateur opérationnel...) est utilisé, ce dernier va
comparer la tension aux bornes de la photorésistance à une tension ou seuil de référence. Dès
que ce seuil est atteint, le comparateur produit une tension qui va alimenter le circuit de
puissance (en l’occurrence le réseau de lampadaire), par l'intermédiaire d'un dispositif de type
relais électromagnétique.

Figure 15 : Les cellules photoélectriques

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Source : https://www.bing.com/images/search?q=cellule+photo

II-3.3. Lampadaire autonome

Figure 16 : Lampadaire autonome

Source : https://www.bing.com/images/search?q=lampadaire+autonome

Il est possible d'alimenter un point lumineux par l'énergie solaire. Pour cela des capteurs
solaires sont nécessaires. Le principe de fonctionnement est très simple :

Le fonctionnement comporte un générateur photovoltaïque, une batterie, un régulateur, un


appareil pour assurer l’allumage et l’extinction de l’éclairage et un luminaire. Le panneau
solaire recharge en électricité une batterie électrique lorsqu’elle reçoit de la lumière qu’elle à
capter grâce aux capteurs solaires en l’occurrence le jour cette batterie est contrôlée par un
processus qui permet de piloter le processus de charge de la batterie, ce pilotage se fait par le
régulateur , ce dernier va s’intercaler entre le panneau solaire photovoltaïque et la batterie, le
régulateur protège la batterie contre les surcharges et permet d’optimiser le rendement du
panneau solaire. L’onduleur quant à lui va transformer le courant continu produit par les
panneaux solaires en courant alternatif afin de l’injecter dans le réseau. Lorsque la luminosité
diminue à la tombée de la nuit, un appareil de commande de l’éclairage allume la lampe reliée
à la batterie électrique. Cette alimentation ne peut utiliser que des lampes à faible tension
(12v, 24v). Les tubes fluorescents (compact ou non ) sont les types de lampes les plus
appropriées avec les LED, et un lampadaire solaire ne garantit pas qu’il reste allumer toute la
nuit, car cela dépend de l’ensoleillement et de la capacité de charge de la batterie (dont la
durée de vie est plus de 5ans), mais pour remédier à ce problème, des solutions sont
disponible prenons l’exemple de notre installation ou nous allons utiliser une cellule
photoélectrique que nous allons connecter au lampadaire pour que l’éclairage s’éteigne

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pendant les périodes ne nécessitant pas d’éclairage afin de le rallumer grâce à l’énergie
économisée un peu avant le lever du soleil.

II-3-4. Système de protection

Toute installation de Lampadaire comporte un disjoncteur à la tête du réseau et généralement


avant chaque luminaire (souvent implanté en pied de mât) pour protéger les appareils (lampes,
appareillages des lampes...) d'éventuels problèmes (foudre, surtension, court-circuit...), ce
disjoncteur permet aussi aux agents d'entretien de couper le courant lorsqu'ils ont besoin de
travailler sur le circuit. Les fusibles (coupe-circuit) protègent également le circuit en cas de
court-circuit, surtension... Tout appareil électrique (appareillage de lampe et lampe, appareils
de commande de l'éclairage, prises illuminations, illuminations festives...) est protégé par un
fusible (sauf pour les anciennes installations). Ces fusibles sont intégrés soit dans le corps du
luminaire, soit dans un boîtier déporté ou en pied de mât. Les anciennes installations ne sont
pas toutes protégées par des fusibles, mais en ce qui concerne les plus récentes, ces mesures
sont rigoureusement appliquées pour le bon fonctionnement du système et afin d'améliorer la
longévité de l'installation. Il existe des disjoncteurs à réarmement automatique pour qu'en cas
de coupure, l’appareil au bout d'une certaine durée reconnecte le circuit, si au bout de
plusieurs tentatives de réarmement le disjoncteur coupe toujours le circuit, le système mettra
fin à ces tentatives. Il n'est ainsi plus nécessaire que des agents se déplacent pour reconnecter
manuellement le circuit (sauf en cas de problème persistant).

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CHAPITRE II : CARACTERISTIQUE ET DIMENSIONNEMENT DU
RESEAU

I/ RESEAU ELECTRIQUE

I-1. Schéma électrique du réseau

Figure 17 : Schéma du réseau électrique

Source : https://www.bing.com/images/searcreseaulampadaire

I-2. Construction du réseau

Le réseau de lampadaire du Gabon est vaste. Sa construction varie en fonction de


l’importance des voies à éclairer. Cependant on distingue deux types de réseaux :

 Les réseaux associés aux réseaux de distribution publique BT sont constitués de câbles
BT préassemblés avec le câble de puissance ou bien ÉP.
 Les réseaux indépendants (poste de transformation uniquement pour l’EP)

I-3. Constitution technologique du réseau

I-3.1. Le coffret électrique

On distingue deux sortes de coffret

 Coffret monophasé
 Coffret triphasé : Le coffret triphasé est le plus utilisé, car il permet d’équilibrer les
charges du réseau de l’Éclairage public.

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Il se compose de :

 Un circuit de puissance constitué de :

 Un coupe-circuit principal (CCP) d’arrivée du courant (il est très bien indiqué en
éclairage public, car il évite de mettre toute une rue dans l’obscurité (plus avantageux
que le disjoncteur qui lui est beaucoup plus sensible aux chocs et perturbations du
réseau)) ;
 Un compteur.

 Un circuit de commande constitué d’un :


 Un contacteur ;
 Un disjoncteur dismatic de 3A pour la protection de circuit de commande ;
 Un coupe-circuit de sortie ;
 Un interrupteur crépusculaire qui donne le signal au coffret de son heure de
fonctionnement.

I-3.2. Câble d’alimentation

 Le réseau aérien

Le réseau aérien est mixte (monophasé ou triphasé), mais à dominance triphasée. Il est
constitué de câbles prés assemblés 4x16 mm² en aluminium.

 Le réseau souterrain

Le réseau souterrain est essentiellement triphasé, car il est autonome et est constitué de câbles
industriels U1000 R02V 4x10 mm² au 4x16 4x25 mm². Il faut noter que, quel que soit le type
de réseau, le cordon d’alimentation des lampes est constitué de câbles en cuivre de section
2x2.5 mm² (Raccordement du câble principal au luminaire).

I-3.3. Les types de lampes utilisées

Deux types de lampes à décharge sont utilisés :

 Les lampes à vapeur de Mercure de Haute Pression (HPL). On utilise les HPL de 125W
et 250W. Elles ont une efficacité lumineuse de 55 à 60 lumens/watt. Elles sont alimentées
par des ballasts à vapeur de mercure référencés GSB.

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 Les lampes à vapeur de Sodium Haute Pression (SHP) D’une efficacité lumineuse de 90 à
140 lumens/watt, les lampes à vapeur de sodium haute pression utilisées sont de
puissances 150W, 250W, 400W. Elles sont alimentées par des ballasts à vapeur de sodium
haute pression référencé par GSHP, SHP ou SHPF et par des amorceurs électroniques.

I-3.4. Les types de luminaires utilisés

Les types de luminaires utilisés sont associés aux lampes utilisées précisées ci-dessus. Ce sont
des luminaires provenant du constructeur Philips Lighting.

Tableau 4 : Caractéristique des luminaires utilisés

Marque de luminaire Lampe


HGS 101 HPL 125W
HGS 102 HPL 250W
SGS 102 SON(-E/T) 250W
SENIUM SGP 340 SON-T400W

II/ But du dimensionnement

Le premier objectif d'un dimensionnement est d'aider à la définition de l'organisation et de déterminer


au plus juste : équipements, surfaces et effectifs d'exploitation.

Le deuxième objectif est de déterminer la souplesse de l'organisation dimensionnée au regard des


besoins préalablement définis dans la stratégie.

II-1. Méthodes de dimensionnement et Données nécessaires au dimensionnement

La chaussée est définie en renseignant les paramètres suivants :

 Type de chaussée (Simple ou Double)


 Terre-plein central ;
 Largeur de chaussée ;
 Nombre de voies ;
 Le facteur de clarté Q0 de la chaussée ;
 Type d’installation (unilatérale, bilatérale vis-à-vis, bilatérale alternée, axiale) ;
 Type de luminaire ;

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 Puissance et type de lampe à utiliser ;
 Les caractéristiques photométriques du revêtement ;
 Les paramètres photométriques prennent en compte la géométrie des voies, les
aménagements connexes (terre-plein central, trottoirs, voies de sécurité) et le type de
revêtement.

Ainsi donc le dimensionnement de l’éclairage public consistera à calculer les paramètres


photométriques suivants :

 La luminance moyenne (L)


 Le facteur d’uniformité générale (U0)
 L’indice de confort visuel (G)
 Le facteur d’uniformité longitudinale (Ul)

II-2. Simulation du réseau des lampadaires sur le logiciel DIALUX

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À L’aide du logiciel DIALUX, nous avons essayé de simuler le réseau d’éclairage du village
d’ESSASSA, plus précisément du Pk12 au PK23. En effet, nous avons eu à constater la
mauvaise disposition des lampadaires se trouvant sur cet axe. Ce village non loin de la
capitale est le théâtre de nombreux accidents de par la mauvaise disposition de ses
lampadaires. Nous constatons que la manière dont sont disposés les lampadaires à cet endroit,
l’éclairage est plus axé sur la partie gauche de la route sachant qu’il y a deux voies.
Également, il y a un grand manque de lampadaire sur cet axe, soit le lampadaire est cassé,
soit les lampes ne s’allument plus soit il y a absence d’éclairage sur une longue distance ou
certains lampadaires sont mal orientés vis-à-vis du sol causant ainsi un éclairage qui part dans
du vide. Par conséquent, nous souhaiterons que l’installation, le positionnement et le type de
lampe à placer puissent suivre les normes (Voir Annexe 1). Nous souhaiterons également
que les lampadaires soient orientés comme suit :

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En effet, étant positionnés de la sorte, les lampadaires ont un meilleur champ d’éclairage,
cette disposition permet également de réduire le nombre de lampadaires à mettre sur les voies
de circulations et réduisent énormément la consommation d’énergie annuelle d’une ville. Les
résultats de cette simulation sont visibles à l’Annexe 2.

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CHAPITRE III : GESTION ET MAINTENANCE DES LAMPADAIRES

I/ Proposition de Gestion des lampadaires en République GABONAISE

La gestion de l’énergie serait primordiale vu l’état actuel des Lampadaires en République


gabonaise qui est lié à leurs mauvais entretiens et à la surpuissance des points lumineux,
raison pour laquelle nous préconisons :

De réaliser des économies d'énergies, tout en garantissant un meilleur éclairement et en


assurant la sécurité des habitants. D’après l’Association de l’Éclairage public (AEP),
l'économie énergétique passe par la suppression des sur éclairements (>30 lux), mais aussi par
l'utilisation de luminaires haute performance et de lampes basse consommation, des
réducteurs de puissance ou des ballasts électroniques, souligne la société ETDE. Selon la
filiale de Bouygues, le remplacement des sources lumineuses, l'abaissement des hauteurs de
feux, le rabattement des flux lumineux vers le sol limitent les déperditions et diminuent les
puissances installées. Pour parvenir à un éclairage optimisé, ETDE recommande également la
modernisation des installations et la baisse du niveau d'éclairement. Les économies d’énergies
sont possibles grâce à l’installation des économiseurs d’énergie utilisés en éclairage public.

 LE BIPAL

Le BIPAL est un système électronique qui apporte à la fois la souplesse d’un éclairage
modulé point par point et économise l’installation et la maintenance d’un réseau d’éclairage
public télécommandé. Il fonctionne, quel que soit le lieu d’installation sans aucun réglage. Le
BIPAL s’intègre facilement dans les systèmes lumineux et optimise la durée de vie des
lampes. Par ailleurs l’amélioration de l’éclairage est obtenue par un usage rationnel des
lampes :

 Puissance constante assurée, quelles que soient les conditions d’alimentation,


 Augmentation sensible de la durée de vie des lampes (50 % pour les lampes sodium
haute pression et 30 % pour les lampes iodures métalliques).

On distingue trois types de BIPAL (BIPAL vert, BIPAL bleu et BIPAL rouge)

 Le BIPAL vert permet une économie d’énergie de 38 %.


 Le BIPAL bleu permet une économie d’énergie de 31 %.
 Le BIPAL rouge permet une économie d’énergie de 21%

30
31
 LES INTERRUPTEURS HORAIRES

L’interrupteur horaire, aussi appelé horloge, s'installe dans le tableau électrique en amont d'un
circuit dont le fonctionnement est rythmé des heures d'utilisation. Grâce à son paramétrage
intégré, l'interrupteur horaire permet de définir des plages horaires de fonctionnement du
circuit électrique auquel il est dédié. Les interrupteurs horaires sont des systèmes à extinction
très utilisés de nos jours sur les réseaux EP pendant les périodes de faible fréquentation des
usagers. Ils sont moins onéreux à l’investissement et s’adaptent plus facilement aux systèmes
lumineux. Ils permettent de réduire la consommation énergétique d’au moins 30%.

 LE REVALUX

Le REVALUX est une nouvelle génération d’économiseur d’énergie. Il économise le coût


d’entretien et optimise la qualité du réseau d’éclairage public. Le constructeur affirme que
pour un retour sur investissement rapide, les trois paramètres indispensables pour réaliser une
économie maximale sur le réseau d’éclairage public sont :

 Le temps
 La régulation
 La variation

Ainsi en tenant compte de ces trois paramètres, les REVALUX ont l’avantage de :

 Optimiser l’éclairage selon les nécessités.


 Réduire les coûts d’entretien des installations en allongeant la durée de vie des lampes
jusqu’à 50% - diminuer les coûts de fonctionnement des installations en réduisant les
factures de consommation d’énergie.

II/ Type d’installation adapté pour les lampadaires

Pour des lampadaires, les installations adaptées sont des installations répondant aux normes
éditées par L’AEP (voir document ANNEXE)

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Tableau 5 : Type d’installation économique pour des lampadaires

Type de chaussée Simple Simple Simple Double


Largeur de la 7 10 10 15
route
Nombre de voie 2 2 2 2
Type d’éclairage Unilatérale Bilatérale vis-à- Bilatérale alternée Axiale
vis
Type de lampe SHP 250W SHP 150W SHP 250w SHP 250W

Hauteur 10.11m 10.11m 10.11m 10.11m


Espacement 40m 40m 45m 40m
Éclairement 2.3 lux 21.4 lux 26.2lux 23.4 lux

III/ Recommandation de maintenance des Lampadaires

Constatant le délestage des lampadaires après leur installation par les sociétés chargées
de cela, nous pouvons émettre les recommandations suivantes en vue d’améliorer et de
permettre l’utilisation à long terme de ces installations.

Cadence : tous les 3 mois, Inspectez depuis le sol le bon fonctionnement du


lampadaire solaire (allumage, extinction, programmation…). Avant de signaler le
dysfonctionnement des lanternes pour effectuer la maintenance corrective, attendre pendant 4
jours consécutifs avec la présence d’irradiation du soleil et vérifier si le lampadaire solaire
s’allume la quatrième nuit une fois les batteries rechargées. Si la lanterne du lampadaire
solaire ne s’allume toujours pas, un dysfonctionnement peut être signalé pour commencer la
maintenance corrective. Si le lampadaire photovoltaïque est muni d’un détecteur de présence
IR, s’assurer du bon fonctionnement du détecteur de présence en passant devant et noter la
réaction de la lanterne (allumage, flux réduit, flux plein, temps d’allumage…). Si la lanterne
du lampadaire solaire ne s’allume pas en passant devant ou si le flux lumineux n’augmente
pas, un dysfonctionnement peut être signalé pour commencer la maintenance corrective.

Créer une brigade chargée de veiller à distance sur les lampadaires grâce à un centre
de contrôle qui sera muni d’une télévision dans laquelle sera représenté par des points verts
(montrant que les lampadaires sont allumés), et des points rouges montrant qu’ils ne
fonctionnent plus.

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Placer des capteurs qui permettront l’allumage et l’extinction des Lampadaires dans
des zones à faible densité en vue de prolonger la vie des lampadaires et de faire des
économies sur les factures de l’état ;

Améliorer l’algorithme de programmation des lampadaires de telle sorte que les


lampadaires n’attendent plus exactement 18h30-19h pour s’allumer, qu’en cas d’obscurité
rapide, les lampadaires s’allument automatiquement et que si le ciel est toujours obscur
jusqu’à 6h30, que les Lampadaires ne s’éteignent pas directement.

CYCLES DE NETTOYAGE ET DE VÉRIFICATION D'INTÉGRITÉ DU


LAMPADAIRE SOLAIRE

Fréquence : tous les ans

LANTERNES LED : Nettoyage de la vitre ainsi que de la partie supérieure à ailettes pour
permettre une bonne dissipation thermique.

PANNEAUX SOLAIRES : Nettoyage des vitres des modules photovoltaïques. Vérifier


l'intégrité des modules photovoltaïques et des lanternes. En cas de détection de dommages
importants, procéder à la mise en œuvre de la maintenance corrective.

VÉRIFICATION DES STRUCTURES (mât, crosse et logement batteries en tête de mât)

Fréquence : tous les 2 ans

Procéder à une inspection visuelle et éventuellement à des tests instrumentaux pour vérifier
l'état général et l'intégrité des structures. Effectuer en particulier des tests de stabilité de la
structure et vérifier la présence de corrosion. Dans le cas de zones oxydées, il est nécessaire
d'agir localement par l'application de vernis au zinc.

34
CONCLUSION GENERALE

Il ressort au terme de notre travail plusieurs points sombres liant la gestion et la maintenance
des lampadaires en République gabonaise.

En effet quelques quartiers de la capitale gabonaise sont éclairés, pourtant nous constatons
toujours que les lampadaires sont généralement en panne ou même mal installer ou mm
éclairant la mauvaise partie de la route. Ceci est dû à plusieurs facteurs à savoir :

 L’utilisation des lampes à vapeur de mercure haute pression


 Au manque d’entretien des lampadaires
 A la mauvaise installation des lampadaires

Notre travail nous a également mené sur les REVALUX et interrupteurs horaires qui sont
deux économiseurs d’énergie déjà expérimentée dans certaines rues de Libreville, de cette
dernière nous avons remarqués que les interrupteurs horaires économisent deux fois plus
d’énergie que le REVALUX.

En effet, pendant la période de faible fréquentation des usagers, les interrupteurs horaires
permettent de réduire la consommation d’énergie de 30% grâce à l’extinction des
lampadaires.

35
BIBLIOGRAPHIE

 Webographie

1 : https://www.jura-modelisme.fr/accueil/19073-viessmann-vi7190-reverbere-moderne-
4026602071909.html

2 : https://energieplus/lampes-au-mercure-haute-pression/

3 : https://energieplus-/lampes-au-mercure-haute-pression/

4 : https://energieplus-/lampes-au-sodium-haute-pression/

5 : https://energieplus-lesite.be/lampes-au-sodium-haute-pression/

6 : https://www.bing.com/images/lampe iodure+métallique mageBasicHover

7 : https://www.bing.com/images/lampeiodurmetallique

8 : https://www.bing.com/images/search?q=lampadaire+public

9 : https://www.bing.com/images/search?q=lampadairepublic

10 : https://www.bing.com/image/search= création Énergies

11 : https://www.bing.com/image/search=champs

12 : https://www.bing.com/image/search= création Énergies

13 : https://www.bing.com/images/search?q=coffretdelivraisonrenfermantlecompteurelect

14 : https://www.bing.com/images/search?q=horloge%20astronomique

15 : https://www.bing.com/images/search?q=cellule+photo

16 : https://www.bing.com/images/search?q=lampadaire+autonome

17 : https://www.bing.com/images/searcreseaulampadaire

VIII
ANNEXE 1

L’éclairage public français est régi par de nombreuses normes et chartes européennes qui
œuvrent pour « éclairer juste ». Elles sont rédigées en partie par des syndicats et associations
de professionnels de l’éclairage extérieur, tels que le Syndicat de l’Éclairage et l’AFE
(Association française de l’Éclairage).

Les normes européennes qui guident les études photométriques

Éclairement, vent et pollution lumineuse

Les bureaux d’études en chargent de la mise en place des projets d’éclairage public extérieur,
respectent plusieurs normes. Les principales sont les normes EN 13201 (pour l’éclairage) et
EN 40 (pour la structure mécanique). Un nouvel arrêté contre la pollution lumineuse, qui
entrera en vigueur début 2020, vient s’ajouter aux normes déjà existantes, et doit être pris en
compte dès aujourd’hui. Retrouvez ici un petit rappel de ses normes qui régissent l’éclairage
public extérieur en France.

1.La norme EN 13201

L’éclairage public se doit d’apporter plus que du confort aux usagers, il doit éclairer juste.
C’est dans ce sens que la norme européenne EN 13201 a été créée. Elle donne aux bureaux
d’études les valeurs d’éclairements et de luminances minimales à maintenir pour chaque
projet. Par exemple, une piste cyclable ne requiert par les mêmes exigences de performance
qu’une voie urbaine limitée à 70km/h. Un guide aide les professionnels des BE à appliquer les
niveaux de lux adéquats et le nombre de lampadaires nécessaires en (m). [Ce guide prévaut
autant pour le réseau que pour l’éclairage solaire].

2. La norme EN 40

Lors d’un projet d’éclairage solaire, il est essentiel d’effectuer le dimensionnement des
panneaux solaires et des batteries en fonction de l’irradiation solaire du lieu du projet.
Cependant, il est tout aussi important de prendre en compte les exigences de la norme EN 40.
En effet, comparé à un lampadaire classique, le lampadaire solaire va avoir plus de poids et de
prise au vent, il est donc soumis à des contraintes mécaniques plus importantes. La norme EN
40 va permettre de s’assurer que la structure mécanique installée va résister aux différentes
vitesses de vent et il est essentiel que le fabricant de lampadaires solaire fournisse les notes de
calculs prouvant la bonne tenue mécanique du système.

IX
Pour les vents, chaque pays européen détient une cartographie. En France, quatre zones de
vitesses des vents ont été déterminées. De plus, depuis l’arrêté du 20/12/2002, tout candélabre
mis sur le marché doit comporter le marquage « CE » qui démontre leur conformité vis-à-vis
de la norme EN 40.

3.L’arrêté du 27/12/2018

La pollution lumineuse est un sujet ardent sur lequel il faut agir activement. Plusieurs
éléments découlent de cette demande : le respect de la faune et flore qui est primordial, les
économies d’énergie et le confort des usagers. Du côté de l’éclairage public extérieur, un
arrêté a été signé le 27 décembre 2018 et entrera en vigueur au 1er janvier 2020.

Il exige que sur les nouvelles installations de lampadaires l’ULR (Upward Light Ratio) soit
inférieur à 1%. C’est-à-dire que le flux lumineux ne doit pas dépasser la ligne horizontale du
luminaire LED, pour ne pas éclairer le ciel. Les équipes R&D de Fonroche ont déjà mis au
point une nouvelle lanterne qui répond en tout point à ce nouvel arrêté et qui sera
commercialisée dès la rentrée.

X
ANNEXE 2

XI
XII
XIII

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