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INTRODUCTION
L’affichage a une place primordiale dans notre vie de tous les jours et a également cette place
dans une salle de classe.
Lorsque l’on entrer dans une classe du préscolaire, le premier regard se porte sur son
aménagement :la disposition des tables, du mobilier, du tableau, l ’agencement des espace
muraux.
On constate alors que les affiches se différencient par leur aspect, leur format, leur contenu,
leur provenance (fabriquées en classe ou « importées «) mais aussi par les intentions qui ont
présidé leur mise en place.
Au cours de l’année, en harmonie avec la progression des thèmes de vie suivis par
l’enseignant, l’affichage peut être amené à évoluer et peut ainsi se voir transformé, déplacé,
voire supprimé.
Cependant, lors de mon stage sous la tutelle, suite à une séance de lecture de météo, et malgré
un affichage clair, j’ai pu constater que certains enfants ne se référaient pas d’eux-mêmes aux
affichage.je me alors demandé pourquoi et comment faire pour que les enfants utilisent les
affichages présents en classe.
Pour aborder cette réflexion, j’ai organisé mon travail en deux (2) parties :
Dans la partie 1ere j’ai d’abord présenté l’aspect professionnel lié à la formation, et le cadre
du stage. Puis dans la 2eme parties en me basant sur la pratique dans une classe de grande
section, j’ai pu approfondir ma réflexion en ce qui concerne une meilleure utilisation de
l’affichage : ses conditions d’efficacité. Quelque procédure à suivre pour que les enfants
s’approprient, se réfère aux affichages présents en classe
PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION DE LA STRUCTURE
D’ACCUEIL
D’ACCUEIL
Dans cette première il est question pour nous de présenté la structure qui nous a accueillis
pour passer notre stage pratique. A cet effet nous parlerons d’abord de notre historique avant
de nous intéressé. Géographiquement et terminer par son fonctionnement pédagogique.
Le complexe scolaire le CREDO à été crée en 2005 par le directeur fondateur MONSIEUR
YOUSOUF MAROYA elle a eu à sa tête plusieurs directeur.
I 2- SITUATION GEOGRAPHIQUE
I 3-DESCRIPTION DE L’ÉCOLE
Les deux bâtiments comptent dix salles donc quatre (4) classes pédagogique et physique du
pré-primaire : la toute petite section (LA CRECHE), la petite section (3ANS) la moyenne
section (4ANS) la grande section (5ANS).
A coté de ces salles du pré-primaire, nous avons aussi six (6) salles de classe pédagogique et
physique du primaire reparti de la manier suivante
UNE 1ere ANNEE
UNE 2eme ANNEE
DEUX 3eme ANNEE A et B
UNE 4eme ANNEE
UNE 5eme ANNEE
Le complexe scolaire le CREDO est un établissement privé de 1er degré au cycle complet.
IL ya –UN PRE-PRIMAIRE.
LA CRECHE
3ANS ,4ANS ,5ANS. LEPRIMAIRE COMPTE CINQ NIVAEUX
1ere ANNEE ,2emeANNEE, 3emeANNEE, 4eme ANNEE et 5eme ANNEE.
Le complexe totalise 10 salles de classe quant aux enseignent ils sont aux nombres de dix
Enseignent du pré-primaire
Enseignant du primaire
Il est question ici de l’ensemble des élèves de l’établissement pour l’année académique 2020 -
2021 l’effectif du complexe s’élève à 308
1 CRECHE 2 3 5
2 PETIT SECTION 3ANS 19 22 41
3 MOYENNE SECTION 4ANS 20 23 43
4 GRANDE SECTION 5ANS 19 10 29
5 EFFECTIF 60 58 118
DEUXIEME PARTIE :
LES AFFICHAGES A LA MATERNELLE : LEURS
RÔLES, LEURS CONDITIONS D’EFFICACITE DANS
LES APPRENTISSAGES
AFFICHAGES
II.1 DÉFINITION
L’affichage d’après le dictionnaire le petit Larousse, se définit par « L’action d’afficher dans
le sens de placarder, d’apposer une affiche sur un support «.
Si l’affichage représente tout ce qui peut être affiché (un dessin, une image, une publicité …)
l’affiche elle est caractérisée par « une feuille imprimée, souvent illustrée portant sur un avis
officiel publicitaire … placardée dans un lieu public ».
Dans la vie quotidienne, les affiches exposent le plus souvent un évènement. Il convient de
souligner l’aspect doublement éphémère de l’affiche par le »caractère transitoire des
évènements l’aspect doublement éphémère de l’affichage par le » caractère transitoire des
événements des objets qu’elle est chargée d’évoquer et par la brièveté de leur exposition »
(ENCYCLOPAEDIA UNIVERSALIS).
Rôle
Le dictionnaire LE ROBERT DIXEL 2O11 illustré, page 1655, définit le » ROLE ». Comme
l’influence, la fonction que joue quelqu’un ou quelque chose dans une situation ou une
affaire.
Dans notre contexte scolaire, le rôle c’est la fonction que jouent les affichages dans le
processus d’apprentissage
Efficacité
Apprentissage
C’est à dire implication active. Son effort personnel en interaction avec son milieu,
l’enseignant stimule).
L’apprentissage est aussi défini comme étant un processus d’acquisition des connaissances et
de développement, d’habiletés d’attitudes et des valeurs qui s’ajoutent à la structure cognitive
d’une personne.
Les affichages présents dans la classe ne sont pas toutes identiques. NORBERT BABIN,
dans programme et pratique pédagogiques les classe en trois grandes catégories : les
affichages réglementaires, fonctionnels et esthétique.il souligne la nécessité pour chaque
affichage d’être fonctionnel et esthétique.
Il s’agit d’affichages qui règlent d’une part la gestion de l’école et d’autres part celle de la
classe. Les textes de réagissant et de fonctionnement et l’organisation de la classe définissent
un certain nombre d’affiche devant obligatoirement se trouver dans la classe.
Ces affichages portent sur des apprentissages disciplinaires (par exemple : une frise
chronologique) ou méthodologique (par exemple : comment apprendre une leçon ?). On peut
différencier plusieurs catégories de d’affichages fonctionnels :
Un tableau de présence ;
Un tableau de responsabilités ;
Un emploi du temps ;
Une liste des lettres, formes, comptines, nombres…déjà étudies…
C’est ce type d’affiche que j’ai plus particulièrement étudie à l’occasion de mon stage dans
une classe de grande section.
Ces derniers revêtent généralement une grande importance aux yeux des enfants. Les
productions accrochées aux murs de la classe impliquent une valorisation.
CLASSE
S’approprier l’espace
Aider aux apprentissages
Répondre aux exigences des programmes
Au cours de sa scolarité, l’élève apprend à utiliser plusieurs supports l’écrit : livres, cahiers,
tableau noir… Face à cette diversité des supports, pourquoi éprouve-t-on le besoin d’afficher
dans la classe ?
S’approprier l’espace :
En fait, elle s’adresse au groupe classe. L’affichage de la classe est propre à un groupe
particulier, il reflète souvent le travail en commun, il renforce chez chaque enfant le sentiment
d’appartenance et la responsabilité vis-à-vis du groupe. L’affichage permet une
personnalisation locale qui crée un climat de sécurité pour les enfants et l’enseignant. Afficher
des posters ou des œuvres d’art permet une ouverture sur le monde et embellit la salle de
classe.
Tous ces affichages sont avant tout des supports pou apprentissages, ils sont utiles au
fonctionnement de la classe.
Dans la pratique de la classe, les enfants sont tour à tour lecteurs, utilisateurs ou producteur
d’affiches.
Si les premiers ont besoin de reformuler ce qu’ils entendent sous la forme de langage intérieur
pour comprendre et apprendre, les seconds effectuent une représentions visuelle sous forme
d’images, de schémas.
Des repères visuels leur sont donc nécessaires. Le tableau fait partie de ces repères ;
cependant, comme le souligne Célestin FREINET, « le tableau noir est un support de
matérialisation éphémères de la pensée ». Celui-ci est utilisé a un moment prescris de
l’apprentissage mais son contenu est souvent effacé rapidement pour être remplacé par un
autre. L’affichage, en revanche peut être réintroduit en permanence, à chaque fois que cela est
nécessaire.
Mais ce support ne sert pas seulement aux enfants « visuels » dans la mesure où il remplit
d’autres rôles utiles à tous.
Les programmes officiels sont pour les enseignants, ce que la Bible est pour un croyant. Car n
enseignant qui improvisent ses affichages et donc ses enseignements.
En effet, on n’affiche pas n’importe quoi dans une salle de classe ; on doit se rassurer si ce
que l’on affiche rempli certaines conditions :
LA CLASSE
La localisation :
La surface de la classe, comme les murs les portes des placards…sont autant de support
utilisable. L’affichage est directement lié à la disposition spatiale de la classe. Place une
affiche requiert une certaine organisation.
Le mur le plus important est souvent celui ou se trouve le tableau .les documents que l’on y
trouve sont le plus souvent liés aux apprentissages disciplinaires essentiellement les
mathématique, français, le graphisme et la perceptivo motrice.cet affichage situé sous le
regard direct des enfants est donc facilement utilisable par l’ensemble de la classe .Mais ces
document doivent être disposés en hauteur des enfants afin d’éviter des problèmes de
perception. Mais, les affichages places trop bas sont mal perçus depuis les derniers rangs, car
les enfants en masquent une partie.
Les affiches sur le mur latéraux sont souvent moins importantes et de nature plus variable du
fait de l’aménagement de la classe : présence de fenêtres, de porte … mais aussi disponible
des tables.
L’affiche en elle-même
Pour être lisible de près comme de loin, l’affichage doit être clairement conçue l’utilisation de
feuilles de grand format, de gros caractères, de grande illustration, de couleurs vives et
diverses permet de répondre à cette attente. Par conséquent pour accrocher l’attention, elle
doit avoir une présentation claire et agréable sans oublier une composition étudiée.
La périodicité
Il est difficile de dire combien de temps une affiche doit être conservée puisque tous les
enfants ne progressent pas de la même manière, à la même visite. Cette hétérogène face au
progrès de chacun conduit en général l’enseignant à conserver un certain nombre d’affichage
afin de permettre aux plus faibles d’avancer à leur rythme. De même, l’affichage permanent
constitue un cadre sécurisant, des repères pour les enfants. D’autres documents sont, en
revanches utilisés de manière provisoire, cela pour que les enfants acquièrent des savoirs
c’est-à-dire qu’ils évoquent par des représentations mentales : opération par laquelle un sujet
se représente une acquisition en l’absence de tout élément matériel ayant servi à
l’apprentissage.
Enfin, certaines sont enrichies à la cour de l’année, au fur et à mesure de l’apprentissage, pour
compléter l’acquisition des enfants.
Lorsque ces normes de présentation sont respectées, comment faire, quelles procédures mettre
en œuvre pour aller vers une réelle utilisation des affichages ?
En effet, lors de mon stage en responsabilité en grande section, j’ai décidé de m’intéresser
aux enfants utilisateurs d’affichages dit fonctionnels méthodologiques ou disciplinaire ; plus
particulièrement à des affichages permettant un apprentissage et ne constituant pas
simplement un aide- mémoire. J’ai tout d’abord observé une séance nécessitant des affichages
présents d’acquérir une plus grande autonomie. Enfin les enfants ont réalisé une affiche plus
directement liée à un apprentissage disciplinaire.
CONCLUSION
De ce fait, lorsque les élèves à la création d’une affiche, ils se l’approprient. L’affichage ne
remplit plus réellement sa fonction première d’information car les enfants connaissent déjà les
données qui y fuguèrent. L’affiche sévira alors comme aide-mémoire.
Donc, l’affiche n’a pas à être apposée au mur. L’enseignant ne peut pas se permettre de tout
afficher dans la classe, il doit opérer les choix. Il faut une réelle volonté de sa part d’exploiter
cet outil, de le faire progresser en fonction de l’évolution de l’apprentissage des élèves.
L’affichage ne doit pas être immobile, il peut être remis en cause, amélioré, refait ou
abandonné. L’utilisation d’une affiche nécessite un apprentissage à part entière.
L’affichage est un outil essentiel, parmi d’autres, dans l’organisation de la vie de classe et
dans les apprentissages.
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages lus :
Pédagogie des moyens d’apprendre : les enseignants face aux profils pédagogiques. Antoine
de la GARANDERIE, édition Bayard 1996,131 pages.
Mémoire et réussite scolaire, Alain LIEURY, Editions Dunod, 1997,150 pages.
Ouvrages consultés :
Qu’apprend-on à l’école élémentaire ? Ministère de l’Education Nationale, éditions XO, 2003.
Programme Projets Apprentissages pour l’école maternelle, J. TERRIEUX, R. PIERRE,
N.BABIN, éditions Hachette Education, 2002, p.123 à 127.
Faire la classe à l’école élémentaire, Bernard REY, éditions ESF, 1999, p.80 à 88.
Introduction à l’analyse de l’image. Martine JOLY, éditions Nathan, 1993, p.1 à 50.
Concours de professeur des écoles-Mathématiques Tome 2, Roland CHARNAY, Michel
MANTE, éditions Hatier, 1996 p.11 à 14.