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Thème :
Les Pièges et les Appâts
de la Captivité Spirituelle
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Écrit par
Prophète Dr. Obafèmi Affin
Le petit homme dans la Main du Grand Dieu.
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Chapitre un :
Les Pièges et les Appâts de la Captivité
Spirituelle
Le livre des Psaumes au chapitre cent vingt-quatre, verset un à huit dit : « Heureusement le
Seigneur était avec nous, Israël peut bien le dire. Heureusement le Seigneur était avec nous
quand le monde s’en prit à nous. Sinon ils nous avalaient vivants tant ils étaient emportés contre
nous. Un peu plus et les eaux nous submergeaient, le torrent nous passait par-dessus, et nos
âmes restaient sous les eaux écumantes.
Béni soit le Seigneur ! Il n’a pas fait de nous la proie de nos ennemis. Comme l’oiseau notre âme
s’est échappée du filet de l’oiseleur. Le filet s’est rompu et nous avons échappé. Notre secours
est dans le Nom du Seigneur qui a fait le ciel et la terre. »
Et le premier livre de Pierre au chapitre deux, verset neuf à dix, dit : « Mais vous êtes une race
choisie, vous êtes une communauté de rois et de prêtres, une nation sainte, un peuple que Dieu
a fait sien, afin de chanter les grandeurs de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa
merveilleuse Lumière. Vous n’étiez pas un peuple, et vous devenez peuple de Dieu. Vous étiez
ceux dont on n’a pas pitié, mais maintenant on a eu pitié de vous. »
Et le livre de Jacques au chapitre quatre, verset sept à dix, dit : « Soumettez-vous donc à Dieu.
Résistez au démon et il s’enfuira. Allez vers Dieu et Il viendra à vous. Lavez vos mains, pécheurs,
et purifiez vos cœurs, vous qui ne savez pas vous décider. Lamentez-vous et pleurez. Lamentez-
vous au lieu de rire, car c’est le temps des larmes et non de la joie. Humiliez-vous devant le
Seigneur et Lui vous relèvera. »
Et le premier livre de Corinthiens au chapitre six, verset dix-huit à vingt, dit : « Fuyez les
relations défendues. Tout autre péché qu’on peut faire reste extérieur au corps. Mais avec les
relations sexuelles on pèche contre son propre corps. Ne le savez-vous pas : votre corps est un
temple de l’Esprit Saint, qui est en vous, venu de Dieu, et vous ne vous appartenez pas. Vous avez
été achetés si cher ! Glorifiez donc Dieu dans votre corps. »
Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux. Quelques-uns s’y sont laissés prendre et
par là se sont égarés loin de la foi ; ils ont eu à souffrir de mille manières.
Mais toi, Homme de Dieu, fuis tout cela. Persévère dans la droiture, la piété, la foi, la charité, la
patience, l’humilité. Combats le bon combat de la foi et gagne la vie éternelle à laquelle tu as été
appelé et pour laquelle tu as fait une belle profession de foi en présence de nombreux témoins. »
En considérant ces merveilleux versets, nous pouvons donc dire que la Sainte Écriture nous a
rigoureusement averti sur les trous que les ténèbres creusent sans cesse devant nous pour
nous détruire. Et elle nous révèle clairement les appâts et les pièges de la captivité spirituelle
que nous devons totalement fuir.
Selon le cri de David dans le livre des Psaumes au chapitre cinquante-sept, verset cinq à sept
qui dit : « Je vis entouré de lions ; leur proie, ce sont les fils d’Adam, leurs dents, des lances et
des flèches. Ils ont fait de leur langue une épée tranchante. Montre-toi, ô Dieu, au-dessus des
cieux, que ta Gloire se lève sur la terre entière.
Ils avaient tendu un lacet sous mes pas, ils voulaient y prendre ma vie. Ils avaient creusé devant
moi un trou, mais ils sont tombés dedans. »
Ainsi, Conformément à la Sainte Écriture, voici donc quelques-uns des pièges et des appâts de
la captivité spirituelle que nous devons totalement fuir pour le salut de notre âme :
Selon le livre des Psaumes au chapitre un, verset un, qui dit : « Heureux celui qui ne suit pas les
conseils des gens sans foi ni loi, qui ne s’arrête pas sur le chemin de ceux qui se détournent de
Dieu, et qui ne s’assied pas avec ceux qui se moquent de tout ! ».
Selon de livre d’Hébreux au chapitre treize, verset quatre, qui dit : « Que tous respectent le
mariage ; ne souillez pas votre union, car vous savez que Dieu punit les impurs et les adultères. »
Et selon le premier livre de Corinthiens au chapitre six, verset dix-huit à vingt, qui dit : « Fuyez
les relations défendues. Tout autre péché qu’on peut faire reste extérieur au corps. Mais avec
les relations sexuelles on pèche contre son propre corps. Ne le savez-vous pas : votre corps
est un temple de l’Esprit Saint, qui est en vous, venu de Dieu, et vous ne vous appartenez pas.
Vous avez été achetés si cher ! Glorifiez donc Dieu dans votre corps. »
Puis selon le livre de l’Apocalypse au chapitre vingt et un, verset huit, qui dit : « Mais les lâches,
les infidèles, les abominables, les meurtriers, ceux qui sont débauchés, ou qui jettent des sorts,
ou qui adorent des idoles : tous ceux qui vivent dans la fausseté, — leur place est dans l’étang
de feu où brûle le soufre. C’est la seconde mort. ». »
Nous devons totalement fuir les nourritures liées aux ‘’fêtes non-chrétiennes’’, les nourritures
liées aux pouvoirs ancestraux, ou les nourritures liées aux cérémonies des morts. À vrai dire,
dans ce monde de méchanceté, pour ne pas tomber dans les pièges de la captivité spirituelle qui
mènent à la mort et à la perdition, nous devons donc fuir les invitations et les nourritures liées
aux anniversaires.
C’est justement pour cette raison que la Parole de Dieu nous interdit les nourritures impures,
dans le livre de l’Exode au chapitre trente-quatre, verset quinze, qui dit : « Tu ne feras pas
d’alliance avec les habitants du pays, qui se prostituent avec leurs dieux et leur offrent des
sacrifices. Il ne faut pas qu’ils t’invitent et que tu manges avec eux de leurs sacrifices ; »
Comme, l’exemple de la captivité spirituelle des enfants d’Israël dans le livre de Nombres au
chapitre vingt-cinq, verset un à trois, qui dit : « Israël s’installa à Chittim et le peuple se livra à
la prostitution avec les filles de Moab. Elles invitèrent le peuple à sacrifier à leurs dieux : le
peuple mangea et se prosterna devant leurs dieux. Israël s’attacha au Baal de Péor et la colère
de Yahvé s’enflamma contre Israël. »
Selon le premier livre de Corinthiens au chapitre dix, verset vingt à vingt et un, qui dit :
« Mais les sacrifices des païens vont aux démons et non pas à Dieu, et je ne veux pas que vous
entriez en communion avec les démons.
Vous ne pouvez pas boire à la fois le calice du Seigneur et le calice des démons. Vous ne pouvez
pas en même temps prendre part à la table du Seigneur et à la table des démons. Ou bien
voulons-nous défier le Seigneur ? Serions-nous plus forts que Lui ? »
Et selon le livre d’Hébreux au chapitre douze, verset seize à dix-sept, qui dit : « Qu’on ne voie
pas quelqu’un de mauvaises mœurs, quelque profanateur comme Ésaü qui vendit ses privilèges
de fils aîné pour une assiette de soupe. Vous savez qu’ensuite il fut rejeté quand il voulut avoir,
lui aussi, sa part de la bénédiction. Il eut beau supplier et pleurer, il ne put rien y changer. »
Selon le livre de Jacques au chapitre un, verset vingt-six, qui dit : « Si quelqu’un croit être
religieux et ne sais pas maîtriser sa langue, il se trompe lui-même et sa religion ne vaut rien. »
Et selon le livre des Proverbes au chapitre dix-huit, verset vingt et un, qui dit : « La langue a
pouvoir sur la mort et sur la vie ; selon l’usage qu’on en fait, on en goûtera les fruits. »
Et selon ce même livre des Proverbes au chapitre dix, verset trente et un à trente-deux, qui
dit : « La sagesse sort de la bouche des justes ; la langue menteuse sera arrachée. La bonté se
loge sur les lèvres du juste, et la corruption dans la bouche des méchants. »
Puis selon le livre des Proverbes au chapitre quinze, verset deux, qui dit : « Les paroles des
sages répandent le savoir, tandis que la bouche des sots déborde de folie. »
Enfin selon le même livre des Proverbes au chapitre douze, verset vingt-deux, qui dit : « Yahvé
déteste les lèvres menteuses, mais Il favorise ceux qui font la vérité. »
Ainsi donc, pour ne pas tomber dans les pièges de la captivité spirituelle qui mènent à l’échec
et à la honte, nous devons totalement fuir toutes formes de désespoir et l’amour extrême de
l’argent. C’est-à-dire que nous devons fuir’’ l’esprit de gagner l’argent coûte que coûte ou à tout
prix’’.
Selon le premier livre de Timothée au chapitre six, verset neuf à douze, qui dit : « Ceux qui
cherchent à s’enrichir tomberont dans la tentation, dans les pièges de tous ces désirs insensés
et pernicieux qui détruisent les personnes et les mènent à leur perte.
Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux. Quelques-uns s’y sont laissé prendre et
par là se sont égarés loin de la foi ; ils ont eu à souffrir de mille manières.
La Bible dit : « L’arrogance précède la ruine, et l’orgueil précède la chute. » Ainsi, pour ne pas
tomber dans les pièges de la captivité spirituelle, nous devons totalement fuir toutes formes
d’orgueil et d’ambition démesurée. C’est-à-dire que nous devons fuir’’ l’esprit d’orgueil et
d’arrogance qui conduit à l’ambition démesurée et à la destruction totale’’.
En effet, l’Homme rentre très vite en captivité spirituelle, s’il veut devenir ce que Dieu n’a pas
planifié pour lui. Par exemple : Dieu veut que le frère Ananias soit un merveilleux choriste pour
Lui à l’Église jusqu’à atteindre le trône de la gloire éternelle, mais, malheureusement, par orgueil
et ambition démesurée le frère Ananias choisit d’être un pasteur de l’Église, ce qui a constitué
sa perte et sa ruine.
Un autre exemple : Dieu veut que le frère Guéhazi soit le messager fidèle d’un prophète jusqu’à
atteindre le trône de la gloire éternelle, comme Josué auprès de Moïse, ou Élisée auprès d’Élie,
mais par orgueil et ambition démesurée, Guéhazi choisit d’être fondateur de son propre
ministère, pour sa perte et sa ruine.
En vérité, toutes formes d’orgueil et d’ambition démesurée nous mèneront certainement tout
droit en captivité spirituelle et plus tard à la ruine si nous ne les fuyons pas.
Selon le livre des Proverbes au chapitre seize, verset dix-huit, qui dit : « Avant la ruine il y a eu
l’orgueil ; l’arrogance a précédé la chute. »
Et selon le premier livre de Pierre au chapitre cinq, verset cinq à six, qui dit : « Et vous, les plus
jeunes, obéissez aux Anciens. Essayez de rivaliser entre vous à qui sera le plus humble, car Dieu
résiste aux orgueilleux et Il donne aux humbles. Courbez-vous donc sous la main puissante de
Dieu, pour qu’Il vous relève le moment venu. »
Puis selon le premier livre de Jean au chapitre deux, verset quinze à dix-sept, qui dit : « N’aimez
pas le monde ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas
en lui. Car tout ce qui est dans le monde, que ce soit le désir de la chair, ou l’avidité des yeux, ou
l’arrogance des riches — cela n’a rien à voir avec le Père, mais avec le monde. Et le monde passe
avec sa convoitise, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours. »
C’est-à-dire, si nous nous efforçons à posséder ou à hériter ce qui n’est pas de notre droit,
si nous nous efforçons à accaparer ou à hériter ce qui ne devrait pas nous revenir, cela nous
mènera sans aucun doute à la captivité spirituelle et la ruine.
Exemple : Si nous arrachons ou héritons forcément des biens que notre frère ou notre oncle a
laissé à sa femme et à ses enfants, nous aurons inévitablement de sérieux problèmes dans la
vie. De la même manière, si nous héritons forcément des biens que notre sœur ou notre tante
a laissé à ses enfants, nous aurons toujours des calamités mystérieuses dans la vie, quel que
soit le niveau de notre foi ou de notre prière.
Le méchant peut ramasser l’argent comme poussière, mettre en tas les vêtements comme la
boue, accumuler, oui ! Mais c’est un juste qui s’en habille, c’est un Homme intègre qui hérite de
son argent.
Il s’est bâti une maison, ce n’est qu’un nid, sa hutte ne vaut guère que pour un gardien.
Il s’est couché riche, c’était la dernière fois ; quand il ouvre les yeux il n’est plus rien.
Tout le jour des terreurs l’ont tourmenté : un tourbillon l’emporte durant la nuit. Le vent d’Est le
soulève : le voilà parti, il a été soufflé de là où il était. Sans pitié on lui jette des pierres, il ne peut
fuir devant la main qui le frappe. On applaudit à sa ruine, on le conspue partout où il va. »
Et selon le livre des Proverbes au chapitre trois, verset trente-trois à trente-cinq, qui dit :
« Yahvé maudit la maison du méchant, Il bénit la demeure des justes. Il se moque des moqueurs,
Il accorde sa faveur aux humbles. La gloire est réservée aux sages, et les sots n’auront que le
mépris. »
Et selon ce même livre des Proverbes au chapitre vingt, verset vingt et un, qui dit : « Des biens
qu’on a tout de suite acquis ne vont pas prospérer dans la suite. »
Voici donc le récit de cette histoire selon le deuxième livre des Rois au chapitre cinq, verset
vingt à vingt-sept, qui dit : « Lorsque Guéhazi, le serviteur d’Élisée, se dit en lui-même : « Mon
maître a été trop discret envers cet Araméen. Penser qu’il n’a rien accepté de ce que Naaman
avait apporté ! Par la vie de Yahvé, si je peux le rattraper, j’en tirerai quelque chose. »
Guéhazi se mit donc à la poursuite de Naaman, et Naaman l’aperçut qui courait derrière lui.
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Il sauta de son char et lui dit : « Tout va-t-il bien ? » Guéhazi répondit : « Tout va bien, mais mon
maître m’a envoyé pour te dire : À l’instant, deux jeunes gens de la montagne d’Éphraïm, des
frères prophètes, viennent d’arriver chez moi. Pourrais-tu me donner pour eux un talent
d’argent et deux habits de rechange. » Naaman insista : « Accepte donc deux talents. »
Il le força d’accepter et serra deux talents d’argent dans deux sacs avec les deux habits de
rechange, puis il les confia à deux de ses serviteurs pour qu’ils les portent devant Guéhazi.
Lorsque Guéhazi arriva à l’Ophel, il prit le tout de leurs mains et le déposa dans la maison ; il
renvoya les hommes, et ceux-ci partirent. Quant à lui, il rentra et se présenta devant son maître.
Élisée lui dit : « D’où viens-tu, Guéhazi ? » Il dit : « Ton serviteur est allé par-ci, par-là. » Élisée
lui dit : « Mon esprit n’était-il pas avec toi lorsque cet homme a sauté de son char pour venir à
ta rencontre ?
Te voilà donc avec l’argent, avec des vêtements, des oliviers, des vignes, des brebis, des bœufs,
des serviteurs et des servantes ! Et te voilà aussi avec la lèpre de Naaman : elle sera sur toi et
sur ta famille pour toujours ! » Et Guéhazi s’éloigna de lui avec une lèpre blanche comme la
neige. »
En vérité, si nous ne mettons pas la prière et la Parole de Dieu au premier plan de notre vie,
nous sommes déjà en captivité spirituelle sans le savoir.
Selon le livre de Matthieu au chapitre vingt-six, verset quarante et un, qui dit : « Veillez et priez
pour ne pas être pris dans la tentation. Car l’esprit est généreux, mais la chair est faible. »
Et selon le premier livre de Thessaloniciens au chapitre cinq, verset seize à dix-huit, qui dit :
« Soyez toujours joyeux et ne vous lassez pas de prier. Rendez grâces pour tout : c’est ce que
Dieu attend de vous dans le Christ Jésus. »
Reconnaissez donc vos fautes les uns devant les autres, et priez les uns pour les autres, de
façon que vous receviez la guérison. Car la prière des justes est pleine d’efficacité. Élie était
Homme et mortel tout comme nous, mais quand il a prié pour demander qu’il n’y ait plus de pluie,
la pluie a cessé durant trois années et six mois. Puis il a prié et le Ciel a donné la pluie, la terre
a refleuri et porté fruit.
Frères, si l’un de vous s’est égaré loin de la vérité et qu’un autre le fasse revenir, sachez-le
bien : celui qui a ramené le pécheur de son chemin trompeur a sauvé une âme de la mort, il a fait
oublier beaucoup de péchés. »
Selon le livre de Malachie au chapitre trois, verset six à dix, qui dit : « Moi Yahvé Je n’ai pas
changé, mais vous, fils de Jacob, vous n’arrêtez pas ! Depuis le temps de vos pères vous vous
écartez de mes commandements, vous ne les observez pas ; revenez à moi et Je reviendrai à
vous — Parole de Yahvé Sabaot. Vous allez dire : « Revenir, mais à quel sujet ? » — « Un Homme
peut-il tromper Dieu ? Et vous voulez me tromper. Vous dites : « En quoi t’avons-nous
trompé ? » — « À propos de la dîme et des offrandes. »
Et selon le livre des Proverbes au chapitre trois, verset neuf à dix, qui dit : « Fais ton offrande
à Yahvé, prise sur tes biens, les premiers fruits de tes récoltes ; alors tes greniers se
rempliront de blé et tes cuves déborderont de vin nouveau. »
Puis selon la Parole du Seigneur Jésus dans le livre de Luc au chapitre six, verset trente-huit,
qui dit : « Donnez, et l’on vous donnera. On versera dans votre tablier une belle mesure, tassée,
secouée, débordante de tous côtés ; car on utilisera pour vous la même mesure que vous
utilisez. »
En vérité, les dîmes et les offrandes sont des signes de reconnaissance envers le Dieu de fidélité
qui nous protège et qui nous bénit quotidiennement dans nos projets et dans nos activités. Pour
cela, nos dîmes et nos offrandes doivent être toujours proportionnelles à nos revenus.
Dans l’Ancien Testament le montant minimum du don pour l’œuvre de Dieu imposé était la dîme,
c’est-à-dire, les dix pour cent (10 %) du gain ou du revenu quotidien de nos activités ou du cadeau
que nous recevons. Quant au Nouveau Testament, il exige pareillement que nos dons soient
proportionnels à ce que nous recevons du Dieu de fidélité.
Pour cela, celui qui donnait moins désobéissait à la Parole de Dieu et se rendait coupable de vol
et de trahison. Tandis que celui qui donnait plus dans l’amour et dans la joie était plus honoré et
plus récompensé par le Seigneur. Comme la bénédiction d’Abel, d’Abraham, du roi David, du roi
Salomon et de la veuve de Sarepta au temps d’Elie dans l’Ancien Testament.
Et comme la bénédiction de la veuve qui a tout donné pour la gloire de Dieu dans le Temple de
Jérusalem devant Jésus, puis comme la bénédiction de Joseph surnommé Barnabas au temps
des Apôtres qui a donné également tout son héritage et toute sa richesse pour l’œuvre du Christ
dans le Nouveau Testament.
Ainsi donc, nous ne devons pas hésiter à donner dans un esprit d’amour et de sacrifice sans
réserve, car c’est dans ce même esprit d’amour et de sacrifice sans limite que le Seigneur
Jésus c’est donné pour nous, pour nous sauver. À vrai dire, aux yeux de Dieu, le sacrifice que
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représente le don que nous faisons pour l’œuvre du Christ est beaucoup plus important que sa
valeur monétaire.
Pour cette raison, nos dons doivent se faire dans l’amour et dans la joie, car Dieu a promis de
nous récompenser suivant la façon dont nous lui aurons donné. Ceux qui demeurent donc fidèles
à Dieu recevront ces bénédictions au temps qu’il a fixé.
La tragédie d’Aujourd’hui est que, beaucoup de croyants se montrent insensés en ayant recours
à un crédit facile qui les mène souvent à la pauvreté et à la ruine. Mais, ceux qui sont sages et
prudents se procurent les choses nécessaires à l’existence, tandis que les insensés dépensent
tout ce qu’ils ont pour leur plaisir en achetant des biens de peu d’importance.
En réalité, selon la Sainte Écriture, les croyants ne doivent pas avoir des dettes. Ceci ne veut
pas dire que nous ne devons pas emprunter aux autres, en cas de besoin important. Mais, c’est
un avertissement contre le fait de contracter des dettes pour des raisons inutiles, et de
manifester une attitude d’indifférence lorsqu’il s’agit de les régler. C’est justement pour cette
raison que la Parole de Dieu dit que tous ceux qui empruntent et qui ne remboursent pas, ou
tous ceux qui achètent à crédit et qui ne payent pas sont sous l’emprise de l’enfer.
En fait, avoir une dette envers quelqu’un, c’est se trouver en état de contrainte, d’astreinte vis-
à-vis de cette personne, c’est-à-dire, c’est être esclave de cette personne spirituellement et
moralement. C’est pour cela que ceux qui acceptent sagement un niveau de vie plus modeste
plutôt que de s’endetter et de vivre au-dessus de leurs moyens sont agréables aux yeux de Dieu.
Selon le livre des Proverbes au chapitre vingt-deux, verset sept à onze, qui dit « Le riche
domine sur le pauvre, le débiteur est sous la coupe de son créancier. Qui sème l’injustice récolte
le malheur, le pouvoir des violents sera brisé. Qui regarde avec bienveillance sera béni : il a su
partager son pain avec le pauvre. Chasse le railleur et la dispute s’en ira ; les querelles et les
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injures s’apaiseront. Yahvé aime les cœurs droits, celui qui parle avec souci du bien, le roi le
prendra pour ami. »
Et selon le livre des Psaumes au chapitre trente-sept, verset vingt et un à vingt-deux, qui dit :
« Le méchant emprunte, il ne rend pas ; le juste a pitié et il donne. Ceux que Dieu bénit
posséderont la terre, ceux qu’il maudit seront éliminés. »
Et selon le livre de Romains au chapitre treize, verset huit à neuf, qui dit : « Tâchez de ne rien
devoir à personne, si ce n’est l’amour que vous vous devez entre vous. Et quand on aime le
prochain, on est en règle avec la Loi : Tu aimeras le prochain comme toi-même. »
Et enfin selon le livre de Deutéronome au chapitre quinze, verset cinq à six, qui dit : « À condition
toutefois que tu écoutes attentivement la voix de Yahvé ton Dieu, et que tu pratiques avec soin
tout ce que je t’ordonne aujourd’hui. Alors Yahvé ton Dieu te bénira comme il l’a promis. Tu
prêteras à de nombreuses nations et toi, tu n’auras pas à emprunter, tu domineras sur de
nombreuses nations mais elles, ne domineront pas sur toi. »
En conclusion pour échapper à ce dixième piège de la captivité spirituelle qui mène à l’échec et
à la honte, Dieu veut que nous fuyions toutes formes d’endettement ou d’accumulation de dette.
Il veut que nous soyons bénis en travaillant forts pour faire grandir les dons qu’il a mis en nous
jusqu’à atteindre la grandeur sur la Terre des vivants.
Dieu veut que chacun de nous soit fort et soit la tête dans ses activités, puis soit capable
d’assister les pauvres et les malheureux dans son Église. Car celui qui fait preuve d’une
mentalité avide et égoïste qui ignore les besoins de la maison de Dieu, se prive des bénédictions
de Dieu.
À ce point, je prie que la puissance du Très-haut libère tous les frères et les sœurs en Christ qui
sont pris dans l’enfer du surendettement, au Nom de Jésus-Christ.
Et troisièmement, nous devons fuir totalement les pièges et les appâts de la captivité spirituelle
cités ci-dessus. Car dans le livre de Jean au chapitre huit, verset trente-deux, le Seigneur
Jésus, dit : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. »
En réalité, pour être totalement libérés de la captivité spirituelle, il nous faut des connaissances
profondes de la Parole de Dieu. Parce que, dès que nous recevons une illumination de la Parole
de Dieu sur le domaine où nous souffrons, nous devenons ainsi forts, capables d’affronter et de
briser les pouvoirs cette souffrance. Car “la connaissance de la Parole de Dieu” nous procurera
inévitablement la force et les armes adéquates avec lesquelles nous détruirons pour toujours
nos destructeurs.
Car dans le livre d’Osée au chapitre quatre, verset six, Dieu Lui-même, dit : « Mon peuple est
détruit parce qu’il lui manque la connaissance. »
Ainsi donc, bien-aimés en Christ, être en captivité spirituelle est donc un cas très grave et
destructif. C’est justement pour cette raison que le Seigneur Jésus est venu afin de nous en
libérer et de nous donner la victoire totale sur cette misère. Car la Bible dit qu’Il est venu pour
libérer les captifs.
Eu égard à cela, nous devons donc prendre l’ultime décision d’être libérés de toutes formes de
captivité spirituelle dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, car elle constitue un obstacle
à notre vie, à notre gloire et à notre destin sur la Terre des vivants.
Dans le livre de Genèse au chapitre quarante et un, verset trente-sept à cinquante-deux, le récit
de cette histoire est très merveilleux. Car Dieu lui a fait oublier les peines, les afflictions et les
captivités auxquelles sa maison paternelle l’avait vendue. Joseph a cru en Dieu avec un cœur
parfait et a fui loin du péché, et son Dieu vint à sa rescousse d’une manière extraordinaire, puis
le fit élever au pouvoir, au-delà de son espérance et de son imagination.
Ce Dieu qui s’appelle le Seigneur de Sabaoth, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de
fidélité qui n’échoue jamais, est toujours à l’œuvre de retirer de la poussière le pauvre, et de
relever du fumier l’indigent, pour les faire asseoir avec les grands, et leur donner en partage
un trône de gloire.
Selon le premier livre de Samuel au chapitre deux, verset huit, qui dit : « De la poussière Il retire
le pauvre, du fumier Il relève l’indigent, pour les faire asseoir avec les grands. Et Il leur donne
en partage un trône de gloire ; Car à l’Éternel sont les colonnes de la Terre, et c’est sur elles
qu’Il a posé le monde. »
Assurément, comme ce Dieu de gloire l’a fait à Joseph en Égypte, Il est prêt à nous le faire aussi.
Il est prêt à nous libérer de toutes formes de captivité spirituelle et à nous donner la victoire
totale sur les ténèbres, si nous haïssons vraiment la vie de la captivité spirituelle, et si nous
croyons de tout notre cœur en ce Dieu de fidélité qui a libéré Joseph. Il nous comblera
certainement de la puissance et des miracles qui nous mèneront directement au trône de gloire.
Que l’Esprit Saint nous aide à fuir les appâts et les pièges de ce monde méchant !
Prophète Dr. Obafèmi Affin
Le petit homme dans la Main du Grand Dieu.
Á ce point, reprenez les prières intensément en demandant tout ce que vous voulez que la
Puissance de Dieu accomplisse dans votre vie aujourd’hui.