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Chapitre 4
Chapitre 4
( aC ) c ( a D ) d
rGT = rG + RT ln
0
T a b
avec rGT0 = i i (T )
(a A ) (a B )
(aC ) c (a D ) d
En Posant M = a b
on aura rGT = rGT0 + RT ln M
(a A ) (a B )
− GT
M éq = exp( ) = K T : La valeur de M pour l’état d’équilibre du système est appelée
RT
constante d’équilibre thermodynamique KT.
− GT
M éq = K T = exp( ) est la loi des équilibres ou loi de Guldberg et Waage. Elle ne
RT
s’applique qu’à un système fermé en équilibre.
Pi
Nous sommes dans le cas d’un mélange de gaz parfait : ai =
P0
( PC )c ( PD )d P c .PDd
K P ,T = P 0 P 0 = Ca b P0n
( PA )a ( PB )b PA .PB
P0 P0
Si on exprime les pressions en atmosphères et si on admet que la pression P0 est la pression de
référence égale 1 atm la relation précédente devient :
G
T
( PC )c ( PD )d −
RT
= KP(T) = exp
( PA)a ( PB )b
Ci
Dans le cas d’une réaction en solution : ai =
C0
G
T
(CC )c (CD )d −
RT
Si on prend une solution idéale avec C0 =1 on aura = KC(T) = exp
(CA)a (CB )b
Kp et Kc
Pour tout constituant i d’un mélange gazeux, ni étant la quantité de matière de i, V le volume
du mélange et Pt la pression totale dans le mélange, nous pouvons écrire :
PiV = niRT ( Pi ).V = ( ni ).RT
Pi = ni
Pi ni
avec ( Pi ). = Pt et ni =
ni i
[C ]c[ D ]d
KC (T) = loi d’action des masses relative à la concentration
[ A]a [ B ]b
KP(T) = KC (T).(RT)n
Kp et KX
( PC )c ( PD )d ( )c ( )d
KP(T) = = C a D b (Pt) (c+d) – (a+b)
( PA)a ( PB )b ( A) (B )
( C )c ( D )d
K(T) = exprime la loi d’action des masses relative aux fractions molaires.
( A )a ( B )b
KP(T) = K (T).(Pt)n
(nC )c (nD )d
KN(T) = exprime la loi d’action des masses relatives aux nombre de moles.
(nA )a (nB )b
KP(T) = KN (T). ( RT ) n
V
Remarque : A T, pour toute réaction pour laquelle n = 0 on note que
KP(T) = KC (T) = K (T) = KN (T)
D’une façon générale pour tout constituant i, on utilisera la notion d’activité notée ai ou (i)
avec :
G 0
GT = − RT.lnKP
0
lnKP = − T
RT
GT0 = H T0 − T ST0
Thermodynamique Equilibres chimiques Dr SEYNOU M 47
H 0 − T .S 0
lnKP = − ( T T)
RT
H 0 S 0
lnKP = − T + T
RT R
H 0
d ln KP = T qui exprime la loi isobare de Van’t Hoff.
dT
RT 2
H 0 S 0
lnKP = − T + T est la relation intégrée de Van’t Hoff
RT R
Qui se met sous la forme
H 0 S 0
lnKP = A + C te où A = − T et Cte = T
T R R
En traçant la courbe donnant la variation de lnKP en fonction de 1 on obtient une droite dont la pente
T
H 0 S 0
est A = − T et l’ordonnée à l’origine est T .
R R
Remarque : A partir de la relation KC = KP.(RT)−n, nous pouvons exprimer la variation de KC avec
la température.
lnKC = lnKP + ln(RT)−n
− n
dlnK C = dlnK P + d ln( RT )
dT dT dT
dlnK C = H T0 n RT dlnK C U T0
dT - .( ) soit dT =
RT 2 RT RT 2
dlnK C U T0
dT = Loi isochore de Van’t Hoff
RT 2
Toute perturbation qui a pour effet de modifier une des variables intensives
d’un système en équilibre entraîne un déplacement de l’équilibre dans le sens
qui tend à s’opposer aux effets de cette perturbation.
Cette loi permet de prévoir qualitativement le sens de déplacement (G→D ou D→G) d’un
équilibre chimique des suites d’une modification d’une des variables intensives Pt, t et i.
𝑑𝐿𝑛𝐾𝑃 H 𝑑𝐿𝑛𝐾𝐶 U H
T T T
= (respectivement = ) en remarquant que, est la dérivée
𝑑𝑇 RT 2
𝑑𝑇 RT 2
RT 2
par rapport à T de lnKP. Cette dérivée est du signe de H°.
H
• H° = 0, T
= 0 LnKP et KP constantes quel que soit T qui est donc sans influence sur
RT 2
l’équilibre.
H
• H° < 0, T
2
< 0 LnKP est une fonction décroissante de T, LnKP et T varient en sens inverse
RT
Si T augmente, LnKP et KP diminuent ce signifie que l’équilibre se déplace de la D →G.
H
• H° > 0, T
> 0 LnKP est une fonction croissante de T, LnKP et T varient dans le même sens.
RT 2
Si T augmente, LnKP et KP augmentent ce signifie que l’équilibre se déplace de la G→D.
Si T diminue, LnKP et KP diminuent ce signifie que l’équilibre se déplace de la D→ G.
• n > 0, lnK est une fonction décroissante de Pt, lnK et Pt varient en sens inverse.
Si Pt augmente, lnK et K diminuent ce signifie que l’équilibre se déplace de la D → G.
Si Pt diminue, lnK et K augmentent ce signifie que l’équilibre se déplace de la G → D.
Pour une augmentation de la pression, le système évoluera dans le sens d’une diminution du
nombre total de moles à l’état gazeux.
Pour une diminution de la pression le système évoluera dans le sens d’une augmentation du
nombre total de moles à l’état gazeux.
Ga + dGa = Gb + dGb
Comme on avait G a = Gb alors dGa = dGb
Puisque dG = V.dP – S.dT
type H .
T .V
la pente dP = H est donnée par le signe de V = V(l) – V(s) < 0 (V(l) < V(s) dans le
dT T .V
cas de l’eau).
- pour la vaporisation : H2O(s) H2O(l) H > 0
la pente dP = H est donnée par le signe de V = V(g) – V(l) > 0 (V(l) < V(g) dans le
dT T .V
cas de l’eau).
- pour la sublimation : H2O(s) H2O(g) H > 0
la pente dP = H est donnée par le signe de V = V(g) – V(s) > 0 (V(s) < V(g) dans le
dT T .V
cas de l’eau).
Courbe de fusion
H2O(s) H2O(l)
Courbe de vaporisation
C
H2O(g)
Courbe de sublimation
4.5.1. Définition
L’état d’équilibre d’un système chimique dépend de différentes variables intensives appelées
variables d’état ou facteur d’équilibre : température, pression totale, la composition chimique -
concentration, pression partielle) des constituants.
Le nombre de ces variables que l’on peut fixer pour atteindre un état d’équilibre thermodynamique
est appelé variance ν du système. Autrement dit, c’est le nombre de facteur que l’on peut modifier
indépendamment sans qu’il ait rupture de l’équilibre chimique. La variance correspond au degré de
liberté du système étudié.
ν=C+2–ϕ
Thermodynamique Equilibres chimiques Dr SEYNOU M 54
Avec :
C = N – r ou
ϕ : le nombre de phases