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LA marseillaise dictée n°…

cartel de l’œuvre
žQui : Claude Rouget de Lisle (1760 – 1836)
žQuand : 1792
žOù : Strasbourg, France
žQuoi : chant de guerre, puis hymne français
žDurée : environ 5 min
Rouget de Lisle chantant la Marseillaise, 1849
žDescription : Au départ composée pour
encourager les troupes dans une guerre face à
Hymne : Chaque pays en a un. Il est écouté lors l’Autriche, elle s’appelait alors « Chant de guerre
pour l’armée du Rhin ». Elle a ensuite été reprise par
d’évènements nationaux et internationaux, lors de rencontres
un groupe de soldats marseillais montant à Paris.
sportives, de réception de chefs d’Etat…On doit avoir une C’est là qu’elle a trouvé son nom. A l’origine faite de
attitude respectueuse lors de l’écoute ou du chant, il est 15 couplets, elle compte désormais 6 couplets, ainsi
d’usage de se tenir debout. que celui « des enfants »
Particularité : Hymne national , elle est l’un des
symboles de notre république.
LA marseillaise
REFRAIN
Aux armes, citoyens !
Formez vos bataillons !
Marchons, marchons !
Qu'un sang impur...
Abreuve nos sillons !
COUPLETS
I
Allons ! Enfants de la Patrie !
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie, IV
L'étendard sanglant est levé ! (Bis) Tremblez, tyrans et vous, perfides, VI
Entendez-vous dans les campagnes L'opprobre de tous les partis ! Amour sacré de la Patrie
Mugir ces féroces soldats ? Tremblez ! Vos projets parricides Conduis, soutiens nos bras vengeurs !
Ils viennent jusque dans vos bras Vont enfin recevoir leur prix. (Bis) Liberté ! Liberté chérie,
Égorger vos fils, vos compagnes Tout est soldat pour vous combattre. Combats avec tes défenseurs ! (Bis)
II S'ils tombent, nos jeunes héros, Sous nos drapeaux que la Victoire
Que veut cette horde d'esclaves, La terre en produira de nouveaux Accoure à tes mâles accents !
De traîtres, de rois conjurés ? Contre vous tout prêt à se battre. Que tes ennemis expirants
Pour qui ces ignobles entraves, V Voient ton triomphe et notre gloire !
Ces fers dès longtemps préparés ? Français, en guerriers magnanimes
(Bis) Portons ou retenons nos coups !
Français ! Pour nous, ah ! Quel outrage Épargnons ces tristes victimes,
! A regret, s'armant contre nous ! (Bis) COUPLET DES ENFANTS
Quels transports il doit exciter ; Mais ce despote sanguinaire ! Nous entrerons dans la carrière,
C'est nous qu'on ose méditer Mais ces complices de Bouillé ! Quand nos aînés n'y seront plus ;
De rendre à l'antique esclavage ! Tous ces tigres qui, sans pitié, Nous y trouverons leur poussière
III Déchirent le sein de leur mère ! Et la trace de leurs vertus. (Bis)
Quoi ! Des cohortes étrangères Bien moins jaloux de leur survivre
Feraient la loi dans nos foyers ! Que de partager leur cercueil
Quoi ! Des phalanges mercenaires Nous aurons le sublime orgueil
Terrasseraient nos fiers guerriers ! (Bis) De les venger ou de les suivre.
Dieu ! Nos mains seraient enchaînées !
Nos fronts sous le joug se ploieraient ! L’hymne français dans le temps
De vils despotes deviendraient 1800 1900 2000
Les maîtres de nos destinées !
1795 1804 1830 1879 1958
La Marseillaise a inspiré d’autres artistes : « chant national » « hymne national »

1830, Berlioz fait un arrangement de la musique


1946, Django Reinhardt et Stéphane Grapelli
La Marseillaise inscrite comme
(version jazz manouche) la Marseillaise étant un symbole de la France.
1967, Stockhausen, hymnen région 1 (version
instrumentale musique concrète) De 1804 à 1830, l’hymne était « Veillons au salut de l’empire » .
1967, Introduction de « All you need is love », les Beatles De 1830 à 1850, l’hymne était « la Parisienne ».
De 1852 à 1870, l’hymne était « Partant pour la Syrie ».
1979, Serge Gainsbourg, aux armes et cætera La Marseillaise a été plusieurs fois interdite en France, selon les chefs
d’Etat.
Beaucoup d’autres versions : samba, orientale, rap,
house…
Paï, l’élue d’un peuple nouveau dictée n°…

cartel de l’œuvre
žQui : Niki CARO (1967 – )
žQuand : 2003
žOù : Nouvelle-Zélande
žQuoi : un film
žDurée : environ 95 min
žDescription : Païkea , ne peut prendre la tête de
son clan, elle n’est qu’une fille, quelle déception !
MAoris : Peuple qui se situe en Nouvelle-Zélande mais Point de départ du film très poétique qui traite de la
confrontation entre légendes et traditions maories
également dans les îles autour. Les Européens qui s’installent
et modernité, de la place de la femme. Nous
après eux entretiennent des relations complexes .Leur langue plongeons dans les paysages de la Nouvelle-
est le maori. Une de leurs coutumes est de se faire des Zélande et une culture lointaine vue de France. Paï
tatouages sur le visage, signes du passage vers l'âge adulte et va montrer son pouvoir et son lien avec les baleines
symbole de lien familial. et sera enfin reconnue.
Particularité : L’actrice principale et la réalisatrice
ont été récompensées (prix) pour leur travail dans
ce film.
L’information scolaire dictée n°…

cartel de l’œuvre
žQui : Robert Doisneau (1912 – 1994)
žQuand : 1956
žOù : école rue Buffon à Paris, France
žQuoi : une photographie en noir et blanc
žDimension : /
žDescription : Une classe parisienne des années
La photographie : Elle date du début du XIXème siècle.
50. Une école de garçons, des élèves typiques,
Dès 1861, on parvient à faire une photographie en couleur. Il
un enfant qui copie. Voici le talent de Doisneau,
existe plusieurs types de photographie, à l’intérieur ou à
capturer des moments du quotidien, toujours de
l’extérieur, avec une présence humaine ou non, dans un cadre la tendresse, un regard bienveillant, jamais de
artificiel (en studio) ou non .La photographie c’est jouer avec voyeurisme. Il photographie des enfants, des
la lumière, le cadrage, l’angle de vue.. Elle peut être adultes, à la ville, au travail, en vacances.
artistique mais aussi servir d’autres causes en laissant une Particularité : bien que datées des années 50, on
trace. C’est après la 1ère Guerre mondiale (1914-1918) que s’identifie facilement aux enfants photographiés par
la photographie s’est démocratisée. Doisneau, ces scènes traversent le temps.
is.
s enfants, dans des nuances de noir et gr
Dessine une scène avec de
e si tu le s c o nna issa is.
e u r histo ir e c o mm
Raconte l
Fables dictée n°…

cartel de l’œuvre
žQui : Jean de La Fontaine (1621 – 1695)
žQuand : 3 livres entre 1668 et 1993
žOù : France
žQuoi : un recueil de fables
žNombre : 243
žDescription : Jean de La Fontaine écrit un
grand nombres de fables, où, par l’intermédiaire
des animaux, il décrit ce qu’il observe à la cour
La fable : Elle n’est pas inventée par La Fontaine, elle de Louis XIV, entre les hommes. Les animaux
existe depuis l’Antiquité. C’est un court récit, généralement sont anthropomorphes, c’est-à-dire qu’il
en vers, qui contient une morale. L’aventure racontée sert à ressemblent aux humains et ils ont donc leurs
illustrer la morale. Elle se trouve au début ou à la fin de la défauts. Souvent il s’inspire de fables écrites par
fable. Souvent les animaux remplacent les hommes. Esope, un écrivain grec de l’Antiquité.
Particularité : Les morales sont devenues des
expressions très utilisées dans notre langue mais
dont on oublie qu’elles sont tirées des Fables.
La Cigale et la Fourmi Le Corbeau et le Renard

La Cigale, ayant chanté Maître Corbeau, sur un arbre perché,


Tout l’été, Tenait en son bec un fromage.
Se trouva fort dépourvue Maître Renard, par l’odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
Quand la bise fut venue :
« Et bonjour, Monsieur du Corbeau.
Pas un seul petit morceau
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
De mouche ou de vermisseau. Sans mentir, si votre ramage
Elle alla crier famine Se rapporte à votre plumage,
Chez la Fourmi sa voisine, Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. »
La priant de lui prêter À ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;
Quelque grain pour subsister Et pour montrer sa belle voix,
Jusqu’à la saison nouvelle. Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
« Je vous paierai, lui dit-elle, Le Renard s’en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur,
Avant l’Oût, foi d’animal, Apprenez que tout flatteur
Intérêt et principal. » Vit aux dépens de celui qui l’écoute.
La Fourmi n’est pas prêteuse : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. »
Le Corbeau, honteux et confus,
C’est là son moindre défaut.
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
Jean de La Fontaine, 1668
- Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j’en suis fort aise.
Eh bien ! dansez maintenant.
Le laboureur et ses enfants
Jean de La Fontaine, 1668
Travaillez, prenez de la peine :
C’est le fond qui manque le moins.
Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
"Gardez-vous, leur dit-il de vendre l’héritage
Quelques morales ou vers célèbres : Que nous ont laissé nos parents :
Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l’endroit ; mais un peu de courage
-Apprenez que tout flatteur vit au dépens de celui qui Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout.
l’écoute. Remuez votre champ dés qu’on aura fait l’août :
Creusez, fouillez, bêchez ; ne laissez nulle place
-La raison du plus fort est toujours la meilleure. Ou la main ne passe et repasse."
-Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Le père mort, les fils vous retournent le champ,
Deçà, delà, partout : si bien qu’au bout de l’an
- Un Tiens vaut (…) mieux que deux Tu l’auras Il en rapporta davantage.
-Tel est pris qui croyait prendre. D’argent point de caché. Mais le père fut sage
De leur montrer avant sa mort,
-Il ne faut pas avoir les yeux plus gros que le ventre. Que le travail est un trésor.
-Si ce n’est toi, c’est donc ton frère.
-On a souvent besoin d’un plus petit que soi. Jean de La Fontaine, 1668
Les vacances de monsieur hulot dictée n°…

cartel de l’œuvre
žQui : Jacques Tati (1907 – 1982), acteur et réalisateur
žQuand : 1953
žOù : France
žQuoi : un film
žDurée : 89 min
žDescription : Rien ne se passe d’important,
c’est simplement un homme maladroit et solitaire
qui vient troubler la tranquillité de vacanciers à
l’hôtel. Il ne réalise pas qu’il enchaine les gags.
C’est un homme atypique qui n’intéresse pas les
autres, seule une vieille dame anglaise recherche
Le burlesque : C’est une forme comique basée sur les gags sa compagnie. L’acteur joue beaucoup sur sa
et sur l’absurde. Il s‘agit souvent d’un comique physique, de posture, Monsieur Hulot c’est avant tout une
situation ou de répétition. Il est fréquent dans le cinéma muet. silhouette. La musique ajoute à la poésie du
personnage.
Particularité : A remporté de nombreux prix, les
touristes viennent se plonger sur le lieu de tournage.

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