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Classification Du Tourisme
Classification Du Tourisme
I. Introduction
II. Typologie du tourisme
III. Les types du tourisme :
Au XVIIIe siècle que naît véritablement le tourisme, grâce au "grand tour", à l’origine du
mot anglais "tourist", soit "voyage circulaire". En français, le terme "touriste" (1803)
s’emploie pour désigner des "voyageurs qui ne parcourent des pays étrangers que par curiosité
et désœuvrement, qui font une espèce de tournée dans des pays habituellement visités par
leurs compatriotes" et "se dit surtout des voyageurs anglais en France, en Suisse et en Italie".
En 1838, la publication des Mémoires d’un touriste de Stendhal popularise ce mot.
Typologie du tourisme :
En matière de tourisme, il est nécessaire pour connaitre les clients/touristes d’établir une
typologie ; pour les voyagistes également il est important de connaitre sa clientèle et d’adapter
ses produits touristiques en fonction des attentes et des groupes de touristes qui ont été
répertoriés.
Pour favoriser le tourisme dans les régions qui risquent de devenir surchargées et encourager
la pérennité de la fréquentation touristique, il faut que les autorités mettent en place des
stratégies et des actions pour attirer cette activité sans rendre la région concernée repoussante.
Le tourisme international :
Le tourisme international a toujours soulevé un grand intérêt et les raisons économiques n’en
sont pas les moindres, cette forme du tourisme joue un rôle important dans le courant de
tourisme et le flux monétaires entre les nations. Le tourisme international implique des
touristes qui voyagent vers des pays étrangers. Etant donné que ces touristes franchissent les
frontières internationales, ils doivent être en possession d’un passeport et d’un visa et
échanger leur argent dans la devise locale.
Les touristes internationaux peuvent trouver la culture locale étrange et nouvelle parce qu’ils
n’ont qu’une idée de base des traditions, règles et règles d’un pays, par conséquent ils peuvent
être confortés à des situations inconfortables.
Le tourisme national :
Le tourisme national ou domestique concerne les résidents d’un pays voyageant dans le pays.
Etant donné que les touristes nationaux ne traversent aucune frontière internationale, ils n’ont
pas besoin de visa ni de passeport ; ils n’ont pas non plus besoin de convertir leur argent dans
une autre devise.
Beaucoup de gens visitent différentes parties de leur pays pendant les vacances. La durée des
visites peut également varier, mais les touristes nationaux ne peuvent passer qu’un ou
plusieurs jours en excursion, ils peuvent trouver plus facile de voyager et de visiter des lieux
parce qu’ils sont plus conscients des traditions, des coutumes, des règles, des étiquettes, … du
pays.
Ce type du tourisme ne crée pas de revenu supplémentaire pour le pays, mais stimule les
entreprises et les économies locales et redistribue de l’argent dans une nouvelle zone. Cela
crée également de nouvelles possibilités d’emploi et donne aux touristes l’occasion d’en
apprendre davantage sur leur propre culture et leur histoire…
Tourisme balnéaire :
Le tourisme balnéaire est un type du tourisme qui se développe sur les côtes maritimes.
Aujourd'hui le touriste essaie de profiter du soleil et de l'air vivifiant. C'est une forme assez
récente de tourisme, car l'exposition volontaire aux rayons du soleil a longtemps été rejetée
par la population aisée (la seule qui avait le temps de loisir suffisant pour se rendre au bord de
la mer).
Le Maroc dispose de 3 500 Kilomètres de côtes sur les deux façades « Côte Méditerranéenne
et côtes Atlantique », répartis sur 31 villes littorales et cinq région « Maroc Atlantique, Cap
Nord, Centre Atlantique, Marrakech Atlantique, Souss-Sahara Atlantique », Le Maroc compte
six station balnéaire, 18 ports de plaisance et 5 ports de croisière.
Station balnéaire : un lieu généralement situé en bord de mer qui aménager pour accueillir des
vacancier. Les activités principales sont le bain de mer, le thermalisme, balnéothérapie et
la thalassothérapie. C’est station balnéaire doit disposer sur des équipements pour répondre
au besoin des touristes : Logement (Hôtel ; villa ou résidence touristique et camping),
Restauration (Restaurant ; Bars ; Fast-food ; etc. …), des lieux d’équipement du touriste (des
grand surface, des malles, des bazars), lieux de loisir (Plage Aménagées, Boit de nuits, des
aquariums).
Les différentes stations balnéaires qui se trouvent sur le territoire marocain sont : « SB
Méditerrané Saadia, SB port de lixus, SB Mazagan Beach-Resort, SB Mogador Essaouira, SB
Taghazout Argana Bay et SB Plage Blanche-Guelmime ».
Le littorale du Maroc compte des dizaines des ports de loisir et croisière répartis sur les six
régions côtiers :
- Port de saidia
L’orientale
- Port de ras kebdama
- Port de M’diq
- Port d’Assilah
- Port fluvial de
kénitrat
- Port de skhirat
Tourisme Culturel :
Le tourisme culturel est un type du tourisme centré sur la culture, l’environnement culture,
les valeurs et le style de vie, les traditions et les ressource de loisir de la communauté
d’accueil.
On se rend compte de plus en plus que l’héritage naturel et culturel marocaine sont des
produits très sollicité par les touristes qui se rendent au Maroc et son beaucoup plus attractifs
que le tourisme balnéaire. Ce type de tourisme est intéressent à plusieurs point de vue.
Premièrement il existe dans notre pays en grand partie grâce aux villes impériale à leur
histoire et à leurs monuments, le tourisme vient donc assure une conservation et une mise en
valeur de ces éléments, puisqu’ils sont source de revenus.
L’une des manières d’appréhender la culture marocaine peut se faire par l’intermédiaire des
bibliothèques des zaouïas ou encore les Moussems, phénomène sociale profondément en
racine de la société.
Le touriste a aussi l’occasion de côtoyer des communautés particulaire (la tribu des HAHA
dans le sud, la tribu de Beni Guil dans oriental, Réguibate du grand sud de vivre le rythme de
leur événement (fête des dattes Aerfoud, fête des rose a Kellaat Mgouna, fête de cerise a
sefrou). L’originalité du milieu rural marocaine réside dans la préservation d’une structure
traditionnelle de commerce à travers les souks ruraux hebdomadaires qui en plus leur rôle
commerciale ancestrale, sont des lieux de rencontre, d’échange d’information et de loisir pour
les tribus environnantes.
Les principaux événements culturels sont : les fêtes folkloriques, festival et Moussem.
Les fêtes folkloriques : Les visiteurs viennent de tous les coins du pays pour plusieurs jour de
dévotion a un saint ou de réjouissance collective, certaine spectacle ont préservé leur caractère
ancestrale. Ils font partie des traditions qui se transmettent de génération en génération.
Festival : programme est à la disposition des visiteurs dans toute les villes auprès de l’office
du tourisme marocaine et syndicat d’initiative.
Moussem : c’est une fête annuelle à caractère religieux (pèlerinage sur la tombe d’un saint,
chef locale ou marabout) ou non religieux.
Le Moussem de Tan Tan se déroule sur quelques jours au mois de Juin. Depuis 2008,
l’événement est au classé Patrimoine immatériel mondial par l’Unesco. C’est l’occasion pour
plus d’une trentaine de tribus nomades du Maroc de se retrouver. Il s’agit aussi de perpétuer
la culture Sahraouie, soit la culture de ces populations nomades vivant dans le Sahara
occidental. Vous pourrez assister à des courses de chevaux et de dromadaires, aux rencontres
musicales, chants et danses, à la présentation de l’artisanat, des plantes médicinales, et autres
aspects de la culture locale. Il faut dire qu'on ne peut que se laisser ensorceler
par l'atmosphère qui règne ici, à la fois festive et authentique.
Fête du miel à Imouzar Ida Outanan : Imouzzer des Ida Outanane est un village perché à 1
250 m d'altitude, à 60 km d’Agadir. C’est une étape que je propose en général aux amateurs
de randonnée, le coin est superbe avec ses cascades ! L’une des activités principales des
locaux est l’apiculture, le miel aux arômes de fleurs, de thym, de lavande ou de cactus est
connu pour son originalité dans l’ensemble du Maroc. La fête du miel se déroule chaque
année au mois d’Août, mais on peut le déguster toute l’année.
Faune : le Maroc dispose sur 10 parcs nationaux : (PN d’Al-Hoceima ; PN du Haut Atlas ;
PN Ifran ; PN d’Iriqui ; PN Khénifra ; PN Khnifiss ; PN Souss Massa ; PN de
Talassemtane ; PN Tazekka ; PN Toubkal).
- Passe obligé des oiseaux migrateur (Ibis chauve ; Outarde Arabe, Aigle royale).
- Gazelle dans Anti Atlas ; Mouflon Jbel Grouz, Panthère de oued Wabzaza a Azilal.
Flore : Réserve biosphère de l’arganier (RBA) qui est préserver par l’UNESCO en 1998 ;
Sapin de Chefchaoun ; Chaine de liège à Maamoura ; Arbre de cèdre.
Tourisme religieux :
Le tourisme religieux, appelé aussi tourisme de la foi, est le fait d’appréhender dans le
contexte du tourisme les lieux saints et la visite que les touristes de diverses convictions
religieuses effectuent dans ces lieux dans un but de pèlerinage, de rassemblements religieux
ou à des fins de loisirs.
Le tourisme religieux repose essentiellement sur l’idée de faire voyager des personnes afin
qu’elles puissent se rapprocher d’un lieu consacré à la dévotion, à la mémoire, à l’apparition
d’une présence ou à un endroit sacré ou important pour une tradition religieuse.
Tourisme sportif :
Les sites sportifs les plus recommandé au Maroc sont essentiellement concentré dans la
Montagne : Sites d’escalade (plus particulièrement dans le haut et L’Anti-Atlas) ; Station de
randonnées (Ifran, Imouzar, Toubkal).
Ski Alpin ou Ski de fond (Oukaimden, Michelifen). Rivière exploitable pour le rafting et
canyoning (Haut Atlas centrale et Moyenne Atlas oriental). Rivière pour la pêche sportive
(surtout dans le moyen atlas oriental).
Nombreux gouffre et grotte pour la spéléologie (gouffre friouato dans le parc de Tazekka).
D’autre sport à sensation se développent lentement : le surf (sidi Ifni), le deltaplane (Jbel
Saghro), le parachutisme (région de Beni Mellal).
Tourisme du bien-être :
Le tourisme du bien-être Se compose d’un seul but, les clients veulent prendre soin d’eux.
Pour cela ils vont dans des hôtels qui leur proposent des SPA, des thèmes de massage, des
salles de sport. Un SPA pour but de remettre en forme le corps et de détendre l’esprit.
Le tourisme du bien-être au Maroc dispose d’atout naturel comme Sidi Hrazem ; Moulay
Yaâkoub, la source bleu de Meski à Errachidia, la source de Lalla haya d’Oulmés ; la
sablo thérapie a Merzouga. Malheureusement tous ses atouts touristiques sont mal équipés.
Le tourisme scientifique :
Des voyages organiser permettent de faire des circuits pour visiter des sites archéologique (la
découverte d’une crâne a Jbel Irhoud en 2017, la datation de cette crâne revient a 300000
ans de l’ancienneté attribue a l’espèce homo-sapiens ; les traces de dinosaures a tifni dans
la région d’Azilal, des gravures rupestre libyco berbère a Tinzoline).
Dragonnier : c’est espèce emblématique qui est presque a disparu dans le milieu naturelle,
existe également au Maroc âgé de 5000 ans qui se trouve à l’Anti-Atlas marocaine, près de la
ville Tiznit « Dracaena Draco Ajgal ».
Arganier préserver par l’UNESCO en 1998, grand pourcentage d’argan se trouve au Maroc
(90%) car l’huile d’argan est à la fois un produit alimentaire, cosmétique et médical.
Tourisme Artisanal :
L’artisanat est sans conteste de faire-valoir de la culture populaire. Très riches, les différents
supports utilisés (tapisserie ; poterie ; marqueterie ; couture ; etc. …). Sont l’expression à
la fois de l’âme marocaine et des identités locales.
Tourisme Gastronomique :
C’est le fait de voyager d’un endroit à un autre pour découvrir l’histoire, le savoir-faire et la
culture d’un pays ou d’une région à travers ses spécialités culinaires.
Bien que de nombreuses villes, régions ou pays soient connus pour leur alimentation, le
tourisme culinaire n’est pas limité par la culture alimentaire. Chaque touriste mange environ
trois fois par jour, faisant de la nourriture un des moteurs économiques fondamentaux du
tourisme.
Tourisme thermal :
L’écotourisme ou le tourisme vert : C'est un tourisme qui peut être défini comme «
une forme de voyage responsable dans les espaces naturels qui contribue à la
Le tourisme social : c’est l’accès aux vacances du plus grand nombre (familles
modestes, personnes âgées, handicapés…). Organisé par les organisations à but non
lucratif.
Le tourisme rural : Il s'agit d'un tourisme local qui se réalise dans le milieu rural. On
parle aussi d'agritourisme ou agrotourisme.
Le tourisme participatif : C'est un tourisme qui vise à créer des liens sociaux entre
les touristes et la population d'accueil en mettant l'accent sur le partage culturel et le
sens d'hospitalité. Il s'agit de faire participer à la fois les touristes et la population
d'accueil à l'activité touristique.
Le tourisme durable : désigne toutes les formes de tourisme alternatif qui préservent
et mettent durablement en valeur les ressources naturelles, culturelles et sociales de la
région visitée.
Au niveau économique :
Secteur stratégique pour l’économie marocaine, le secteur du tourisme a été frappé de plein
fouet par la crise sanitaire liée au Covid-19. Une situation qui n’a pas épargné d’autres
branches d’activités qui croulent à cause d’un marasme économique des plus sévères.
En effet, les dernières statistiques font montre que le secteur touristique a connu une baisse de
sa valeur ajoutée de 7% au premier trimestre 2020, après une hausse de 2,9% il y a une année.
Malgré le déconfinement, le secteur du tourisme continue d’afficher des retraits importants au
niveau de ses recettes. Il s’avère que celles-ci ont cumulé une baisse de 71,7% au titre du
deuxième trimestre 2020, soit une perte de 11,1 Mds de DH. Au terme des six premiers mois
de 2020, ce recul est de 33,2% ou de 11,1 milliards de dirhams.
Quant au nombre des arrivées touristiques, il s’est replié de 63% à fin juin 2020 et celui des
nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement classés de 59%. Pour le mois de juin,
le nombre des nuitées réalisées s’est établi à 68.199, en retrait de 97% en une année. « Une
évolution plus favorable, bien que modeste, est attendue durant les prochains mois, nourrie
particulièrement de la relance du marché touristique local », expliquent les analystes de la
DEPF. Ils nourrissent leur optimisme à partir des mesures sanitaires instaurées par les
autorités le 25 juin 2020 autorisant l’ouverture de l’activité d’hébergement touristique,
conditionnée par des mesures permettant, dans un premier temps, l’exploitation uniquement
de 50% des capacités d’hébergement, conjuguée à la reprise des vols domestiques dans le
Royaume à partir de la même date.
Au titre de l’année 2020, le retrait du flux des arrivées internationaux est estimé par
l’Organisation Mondiale de Tourisme (OMT) entre 60% et 80%, ce qui conduira à une baisse
des dépenses touristiques mondiales entre 800 et 1000 milliards de dollars soit -60% par
rapport à l’année précédente. « Au Maroc, l’impact estimé de cette crise pour l’année 2020
relève d’une baisse de 69% pour les arrivées touristiques, de 60% pour les recettes en devises
et d’environ 50% de perte d’emplois », apprend-on dans la note de conjoncture de la DEPF.
Afin de limiter l’impact néfaste de cette crise pour le secteur touristique et d’accélérer sa
relance, un contrat programme a été signé le 03 août 2020 au profit du secteur, alliant acteurs
publics et privés au niveau national et régional afin de retrouver les performances d’avant
crise. Le contrat programme, recouvrant la période 2020-2022, ambitionne avec ses 21
mesures de donner une forte impulsion au secteur et de lui insuffler une nouvelle dynamique
pour accompagner sa relance et sa transformation, à travers trois objectifs majeurs,
notamment, préserver le tissu économique et l’emploi, accélérer la phase de redémarrage et
poser les bases d’une transformation durable pour le secteur.
Au niveau environnement :
Croissance des émissions de CO2 provoquée par les différents types de transports.
La consommation de plus en plus croissante en eau (piscine, terrains de golf,..)
Les déchets et la dégradation des espaces verts ;
Au niveau social :
Conclusion :