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Dieu, L'argent Et Vous
Dieu, L'argent Et Vous
Steven J. Cole
Les prédicateurs sont connus pour prêcher sur l'argent. Peut-être c’est parce que leur revenu dépend de la
générosité du peuple de Dieu. Mais j’espère que c’est pour une autre raison, à savoir qu'ils prêchent la Bible,
qui a beaucoup à dire sur l’argent. Sur les 38 paraboles de Jésus dans la Bible, 16 traitent de l'argent ou des
biens. Dans les Évangiles, un verset sur dix (288 en tout) traite directement de l’argent. La Bible offre 500
versets sur la prière, au moins 500 sur la foi, mais plus de 2000 versets sur l'argent et les biens.
Peut-être la raison pour laquelle la Bible met un tel accent sur l'argent se trouve dans ces paroles de Jésus : «
Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » (Matthieu 6 : 21). J’aurais pensé qu’Il dirait : « Car là où est
ton cœur, là aussi sera ton trésor. » Mais votre cœur suit votre trésor. Où les gens mettent leur argent montre
où leur cœur est. Investir fidèlement l'argent dans le royaume démontre un cœur pour Dieu. Mais ceux qui
investissent principalement leur argent dans les choses de ce monde manifestent que leur cœur est dans le
monde. Si vous mettez votre trésor dans les choses de ce monde, votre cœur sera dans ce monde. Si vous
mettez votre trésor dans le royaume de Dieu, votre cœur sera dans le royaume de Dieu. Étant donné que votre
cœur et votre argent sont inextricablement attachés, il est très important pour votre vie spirituelle d’étudier ce
que l'Ecriture enseigne sur l'argent.
Nous commençons aujourd'hui une brève série sur « Dieu, l'argent, et vous. » Au cours des cinq prochaines
semaines, je veux développer quatre qualités que Dieu veut développer dans la vie de chaque croyant. Chaque
qualité est en opposition avec la perspective du monde :
1. La liberté (de l'esclavage de la cupidité et de la dette). Le monde dit : « Je veux plus et je m’endetterai pour
l’avoir. »
2. L’intégrité. Le monde fait des clins d'œil à la tricherie et la malhonnêteté.
3. La fidélité. Le monde est marqué par l'irresponsabilité.
4. La générosité. Le monde dit, « Accrochez-vous à l’argent ! »
Parce que votre attitude envers l’argent est étroitement liée à votre cœur, vous serez probablement
inconfortable à un moment donné dans cette série ! Si c’est le cas, avant de fermer votre cœur à la parole de
Dieu, veuillez vous arrêter et considérez que : (1) Cela s’applique à moi comme à vous, j’ai également du mal à
l’appliquer et j’espère que ce n’est le cas pour vous ; (2) Si c’est Dieu, et non pas moi, faites attention. Si c’est
juste moi, excusez-moi. Sentez-vous libre d'être en désaccord avec moi. Mais si je suis fidèle à l'Écriture, s'il
vous plaît ne haussez pas les épaules. Dieu nous appelle à être des pratiquants de la Parole, et il y a beaucoup
d'entre nous qui n’ont pas suffisamment de place pour grandir dans ce domaine important.
Aujourd'hui, je veux parler de la liberté financière. Dieu veut que nous soyons libérés de l'esclavage de l'argent
qui se présente sous deux formes :
Dieu veut que nous soyons affranchis de l'esclavage de la cupidité et de l’endettement.
La cupidité et l’endettement sont les deux principales façons de devenir esclave de l'argent. La réponse de
Dieu à la cupidité est le contentement ; Sa réponse à l’endettement est le contrôle.
La cupidité est un danger majeur que vous soyez riche ou pauvre. Beaucoup de ceux qui sont riches ont agit
de cette façon parce que l'amour de l'argent était l’élément moteur de leur vie. Beaucoup de ceux qui sont
pauvres aiment autant l’argent que les riches ; le problème est, qu’ils n’en ont pas ! Bien sûr, la racine du
problème qui amène à la fois riches et pauvres à être gourmands est l'amour de soi. L'argent (y compris le
pouvoir, le prestige et les possessions) est seulement le moyen par lequel la personne qui s’aime elle-même
plus que Dieu et les autres pense qu’elle peut vivre confortablement. Puisque nous luttons tous avec
l’amour de soi, nous devons tous être sur nos gardes concernant la cupidité.
Jésus a tracé une ligne et nous a tous mis dans l'un des deux camps quand il a dit (Matthieu 6 : 24),
« Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon ». (« Mammon » vient d'un mot araméen qui signifie «
richesse » ou « bien » et se réfère à la richesse matérielle.) Si Jésus n’est pas Seigneur de toute votre vie,
vous êtes esclaves de l'argent et de la cupidité ! Cela semble extrême, mais Jésus ne permettait pas un
camp intermédiaire, où Dieu est ce genre de Seigneur, à qui vous pouvez déposer 5000 F à chaque fois
que vous vous sentez généreux, ou même à qui vous pouvez donner dix pour cent, mais le reste est à
vous pour le dépenser à votre guise. Jésus était assez radical : « Ainsi quiconque parmi vous ne renonce
pas à tout ce qu'il a, ne peut être mon disciple. » (Luc 14 : 33). Ou Dieu ou la cupidité est votre maître ;
pas les deux.
La tromperie est la principale voie par laquelle la cupidité nous asservit. Si elle venait de façon
diabolique pour nous dire : « Je suis la cupidité et je veux contrôler votre vie », peu se laisseraient avoir.
Mais Satan utilise le désir d’être riche pour faire appel à notre amour de soi et nous emprisonne
progressivement. Dans la parabole du semeur, Jésus a expliqué que la graine semée sur le terrain
épineux, en désignant les épines comme étant « les soucis du monde, la séduction des richesses, et les
passions pour les autres choses » est étouffée (Marc 4 : 19). Les épines de la cupidité peuvent étouffer la
semence de la Parole et vous rendent infécond. Cette tromperie fonctionne de quatre façons au moins :
Une des meilleures paraboles modernes sur cette problématique est le livre de John Steinbeck La
Perle. Un jeune homme sur une île du Pacifique rêve de trouver la perle parfaite et le bonheur qu'elle
apporterait à lui et à sa famille. Un jour, il la trouve, mais il découvre qu’au lieu du bonheur, elle lui
rend la vie misérable. Tout le monde est après lui pour lui voler sa perle. Elle lui coûte presque la vie ;
elle lui a coûté la vie de son fils. La perle devient la chose dominante dans sa vie, son maître, jusqu'à
ce que... (Vous devrez le lire !)
3. La cupidité peut nous tromper si nous faisons de l'argent la source actuelle de notre confiance.
(Voir Deutéronome 6 : 10-12 ; 8 : 11-14, 17-18)
Quand Israël était dans le désert, ils étaient contraints de faire confiance à Dieu. Si la manne cessait,
ou si Dieu n'avait pas fait sortir l’eau du rocher, ils seraient tous morts. Le danger spirituel augmenta
lorsque leur danger économique baissa. Il est facile quand vous avez beaucoup de faire confiance à
votre abondance au lieu de la mettre dans le Seigneur qui peut donner ou retirer vos richesses. (1
Timothée 6 : 12)
4. La cupidité peut nous tromper si nous faisons de l'argent notre espérance future pour la sécurité.
« Dès que je reçois assez pour l’avenir, alors je mettrai un peu de côté », nous disons. « Je veux juste
que ma famille et moi soyons à l’abri financièrement. » Mais qu’est-ce que la sécurité financière ?
Combien en faut-il ? Ce sont des questions que chaque chrétien doit se poser honnêtement devant
Dieu et à la lumière de sa Parole.
C’est normal, et, en fait, c’est tout à fait juste, d'épargner pour les éventualités et besoins futurs tels
que la retraite, la maladie, les situations d'urgence, et la mort. Mais combien il faut ? Larry Burkett
reflète l’équilibre quand il écrit : « Ceux qui ne prévoient pas pour leurs familles sont clairement en
dehors du plan de Dieu et souffrent en conséquence. Ceux qui amassent et vivent luxueusement sont
également en dehors du plan de Dieu et souffrent en conséquence » (Concepts financiers chrétiens, p.
67).
Jésus a dit : « …Gardez-vous avec soin de l'avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu'un, il
n'a pas la vie par ses biens. » (Luc 12 : 15). Il a alors raconté la parabole de l'homme riche qui pensait
qu'il allait avoir une garantie financière en construisant de greniers plus grands pour stocker ses
produits. Mais Dieu réclama l'âme de l'homme cette nuit et l’appela insensé parce qu'il ne prévoyait
pas de richesses dans le ciel.
Une version moderne de cette histoire est racontée, où un homme d'affaires avait reçu la visite d’un
ange qui promit de lui accorder une demande. Il demanda une copie du « Wall Street Journal » de l’an
prochain. Alors qu’il étudiait les cours des actions et se réjouissait du massacre qu'il ferait par sa
connaissance de l’avenir, il jeta furtivement un coup d’œil sur la page nécrologique, où il vit son nom.
Tout à coup, ce massacre financier perdit son importance.
Le Seigneur est notre seule vraie source de sécurité. Avec cela à l'esprit, nous devrions prier et
prudemment répondre à la question : « Combien est-il suffisant ? » La cupidité peut nous asservir par
la tromperie. Vous êtes soit le serviteur de la cupidité ou de Dieu. Soyez sur vos gardes !
Beaucoup dans l'église suivent en réalité l'argent plutôt que Dieu. L'argent leur dicte où vivre, où aller
à l'école, quel travail faire, où aller à l'église, avec qui se marier ou s’associer, etc. Nous ne pouvons
pas servir deux maîtres.
Après avoir mis en garde ceux qui pensent que la piété est un moyen de gain financier et après avoir
averti du danger de poursuivre la richesse, Paul déclare (1 Timothée 6 : 6-8.) « Or, c'est un grand gain
que la piété avec le contentement d'esprit. 7 Car nous n'avons rien apporté dans ce monde, et il est
évident que nous n'en pouvons rien emporter. 8 Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le
vêtement, cela nous suffira. » En Philippiens 4, Paul dit qu'il avait appris à être content en toutes
circonstances.
Je dois être bref, mais le contentement s’oppose à chacune des quatre façons par lesquelles la cupidité
peut subtilement nous asservir :
Si nous développons le contentement dans le Seigneur, nous pourrons rester libre de la servitude de
la cupidité. Mais il y a une autre forme de la servitude financière :
A. La dette nous asservit au prêteur et entrave le développement des principales qualités du caractère
chrétien
Proverbes 22 : 7 affirme : « Le riche dominera sur les pauvres, et celui qui emprunte sera serviteur de
l'homme qui prête. » 1 Corinthiens 7 : 23 nous enseigne de ne pas devenir esclaves des hommes.
Romains 13 : 8 affirme « Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres… »
S’endetter vous met dans la servitude pour rembourser ces dettes. Il vous met à la queue, non à la tête
(Deutéronome 28 : 43-44). Alors qu'il serait exagéré de dire que la Bible interdit tout endettement, il est
fortement déconseillé (Elle nous met fortement en garde contre l’endettement).
Il y a beaucoup de définitions de la dette (faites votre choix). Je me réfère à dépenser plus que vous
avez.
La dette va de pair avec la cupidité, car elle se nourrit de la cupidité et de l'autosatisfaction en nous
donnant ce que nous voulons maintenant, plutôt que de l’attendre ou de travailler à l'avance pour cela.
Elle reflète l'impulsivité et entrave le développement de la discipline et de la maîtrise de soi (un fruit de
l'Esprit). L’endettement va à l'encontre de l'attente du Seigneur dans la prière et la foi pour pourvoir à ce
dont nous avons besoin, ce qui reflète un manque de patience. La dette présume de l'avenir (notre
capacité à rembourser), que la Bible affirme comme une arrogance, puisque nous ne contrôlons pas
l'avenir (Jacques 4 : 13-16). La dette reflète souvent la mauvaise gestion et l'irresponsabilité avec les
ressources du Seigneur. Et la dette crée des tensions inutiles dans votre vie et votre mariage. C’est
vraiment une forme de servitude !
La dette nous empêche aussi de donner généreusement pour l'œuvre du Seigneur.
Si vous avez de si grosses dettes que vous ne pouvez les rembourser, cela est un mauvais témoignage
(Psaume 37 : 21). Comment pouvez-vous manquer de rembourser vos dettes et parlez à votre créancier
de votre Sauveur ?
Quelle est la réponse de Dieu à la dette ?
Voici un principe simple : Vous ne serez pas endetté si vous n’empruntez pas ! Contrôlez vos habitudes
de dépenses de sorte que vous vivez selon vos moyens. Je ne peux pas entrer dans les détails sur les
avantages et les inconvénients de l'emprunt pour un prêt hypothécaire ou d'autres achats coûteux,
comme une voiture. Mais sur les prêts immobiliers, soyez très prudent ; sur les voitures, évitez
d'emprunter à moins que cela ne soit absolument nécessaire (ce qui est rare). Beaucoup de choses que
nous pensons être nécessaires sont vraiment un luxe. Un conseiller financier chrétien Ron Bleu déclare :
« S’endetter est aussi facile que descendre une montagne couverte de glace. Sortir de la dette est tout
aussi difficile qu’escalader cette même montagne. » (Maîtriser ton argent [Thomas Nelson Publishers], p
59.).
Si vous êtes déjà endetté, la seule solution est de vous discipliner pour dépenser moins que vous faites
et d'utiliser la différence pour répondre systématiquement vos obligations jusqu'à ce que vous épongiez
toutes vos dettes. Vous pouvez également vendre des articles inutiles et d'utiliser l'argent pour payer
vos dettes. Ensuite, vous devez continuer à vivre avec la maîtrise de soi afin que vous puissiez construire
un excédent pour les besoins futurs. Si vous ne pouvez pas contrôler les dépenses de carte de crédit,
faire de la chirurgie plastique : Coupez toutes vos cartes de moitié et jetez les dans des poubelles
séparées de sorte qu'elles ne puissent pas se réunir spontanément !
CONCLUSION
QUESTIONS DE DISCUSSION
1. Etre content signifie t-il que je ne devrais pas travailler pour améliorer ma situation financière ? Qu'est-ce
que cela veut dire ?
2. Combien est suffisant ? À quel moment enfreignons-nous le commandement de Jésus de ne pas amasser
des trésors sur la terre ?
3. Est-il mauvais pour les chrétiens de vivre dans le luxe ? Comment pouvons-nous dire si nous avons un
problème avec la cupidité ?
4. Puisque Dieu est notre sécurité, est-ce que des choses comme l'assurance ou l’investissement sont-elles
mauvaises ?
5. Comment un dépensier impulsif peut-il développer la maîtrise de soi ?