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DIEU, L’ARGENT ET VOUS 2 : LA FIDELITE FINANCIERE - DIEU PEUT-IL VOUS FAIRE CONFIANCE ?

Steven J. Cole

Au tournant du siècle, un éditeur de magazine avait besoin d’un peu plus de copies pour la publication du
magazine. Donc la nuit avant la parution, il s’est assis et a saisi un article. Il l’a écrit à la hâte au dos du
magazine et sans titre. Il n’y a plus pensé jusqu'à ce que quelques semaines plus tard, les demandes pour ce
numéro du magazine ont commencé à affluer. Quand il a vérifié les raisons pour lesquelles ce numéro était si
populaire, il a découvert que les gens voulaient cet article sans titre qu’il avait écrit la nuit avant la parution du
magazine.
Le filet de demandes s’est transformé en courant puis ensuite en une inondation. Il a obtenu des demandes de
10, 100, 1.000 copies. Il était juste un petit opérateur et bientôt il semblait qu’il devrait fonctionner à plein
temps juste pour satisfaire les demandes pour ce numéro avec cet article particulier. Puis il a reçu une
demande de 100.000 copies du président d’un grand chemin de fer. Le rédacteur a répondu qu’il le prendrait
deux ans pour satisfaire cette commande. Le président de chemin de fer a insisté jusqu'à ce qu’il obtienne la
permission de faire imprimer l’article à ses propres frais. L’article est tombé par hasard dans les mains d’un
officier de l’armée russe, qui a commandé des exemplaires pour tous les éléments de l’armée russe. Les Russes
étaient en guerre avec les Japonais à l’époque, et l’article a fait son chemin dans l'armée japonaise, où encore
une fois, il a été imprimé pour chaque soldat. Au final, des millions d’exemplaires de cet article ont été
distribués dans le monde entier.
Quel sujet pourrait susciter ce genre de réaction ? Pourquoi tant de dirigeants voulaient cet article pour ceux
qui servaient sous leurs ordres ?
L’article a ensuite reçu le titre, « Un message à Garcia ». Il s’agissait d’un incident dans la guerre hispano-
américaine. Le président avait voulu livrer personnellement un message particulier à un général nommé Garcia
qui était à l’intérieur de Cuba. Un homme sous le Président avait juste pris le message du président et, sans
fanfare, sans se poser de questions, sans procrastination (remettre à plus tard) ou sans se plaindre, avait pris le
message à travers les lignes ennemies, sur un terrain montagneux difficile, avait trouvé Garcia, et avait livré le
message. L’article était tout simplement un essai prônant la fidélité de cet homme anonyme qui a bien fait son
travail sans qu’il y ait personne devant lui pour le haranguer.

La raison pour laquelle il y avait une demande si forte pour l’article de la part des dirigeants dans les affaires et
dans l’armée était parce qu’il y a une telle pénurie de personnes pour s’occuper fidèlement d’une tâche qui
leur a été confié, de bien la faire, et d’aller jusqu’au bout sans se plaindre ou sans harcèlement.
Cette qualité rare – la fidélité – ne doit pas être rare parmi le peuple de Dieu. C’est, en fait, un fruit de l'Esprit
Saint (Galates 5 : 22) ; et, elle s’applique directement à notre gestion de l’argent. Non seulement nous devons
faire confiance à Dieu ; mais Dieu devrait pouvoir nous faire confiance parce que nous nous sommes montrés
fidèles. Le terrain d'essai pour la fidélité est l’argent : Les chrétiens doivent être fidèles dans les questions
financières.

Voici quatre facettes bibliques de la fidélité financière:

I. POUR ETRE FIDELE DANS LES FINANCES, JE DOIS FONCTIONNER COMME GESTIONNAIRE, NON COMME
PROPRIETAIRE.

Le psalmiste proclame : « La terre appartient à l'Éternel, et ce qu'elle contient, le monde et ceux qui
l’habitent. » (Psaume 24 : 1). Jésus a dit justement que notre argent ne nous appartient pas, mais « ce qui
est à autrui » (Luc 16 : 12 dans le contexte), à savoir, Dieu. Dieu est le véritable propriétaire de toute chose
et de tout le monde. Jésus a dit : « Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (= possessions matérielles, les
richesses ; Mattieu 6 : 24 ; Luc 16 : 13). Cela signifie clairement que soit Dieu soit l’argent est notre maître,
mais pas les deux. Il n’y a pas de juste milieu.
Ainsi l’un des principes bibliques fondamentaux dans le domaine de l’argent est : Je ne possède rien ; Je
gère seulement l’argent et les biens que Dieu m’a confiés. Dieu ne possède pas seulement dix pour cent, de
sorte que je suis libre de dépenser le reste comme cela me plaît. Il possède tout, l’argent et les biens. Ce
concept a plusieurs implications :
A. En tant que gestionnaire des richesses (actifs) de Dieu, je serais responsable.

Paul dit qu’il est nécessaire pour les intendants (gestionnaires) d’être trouvés fidèles (1 Corinthiens 4 :
2). On m’a appris que si j’emprunte ou utilise quelque chose appartenant à quelqu'un d’autre, je dois le
traiter avec le plus grand soin, même que mes propres choses, afin que je puisse le rendre au
propriétaire en bon état. Cela est particulièrement vrai si le propriétaire est Dieu !

Proverbes 27 : 23-24 nous exhorte : « Applique-toi à connaître l'état de tes brebis et donne tes soins à
tes troupeaux. 24 Car les richesses ne durent pas toujours, et la couronne ne demeure pas d'âge en
âge. » En d'autres termes, les biens ne se gèrent pas eux-mêmes. Vous devez prendre soin de votre
argent et de vos biens, même si vous êtes un roi, ou vous les perdrez. Faire preuve d’irresponsabilité
avec l’argent ou des choses c’est être un gestionnaire infidèle.

Je suis souvent choqué par la façon dont les parents chrétiens ne parviennent pas à enseigner à leurs
enfants à respecter à la fois leurs choses et celles des autres. Pourquoi les parents n'enseignent-ils pas
aux enfants le respect des biens ? Les bâtiments de l’église et la propriété aussi bien que les biens
personnels et l’argent ne nous appartiennent pas, mais au Seigneur. Nous devons traiter ces choses avec
sérieux. Le fait que nous ne devons pas vivre pour l’argent ou des choses matérielles n'implique pas que
nous devons être négligents ou irresponsables.

B. En tant que gestionnaire des richesses de Dieu, je suis libéré de la pression

Tant que je suis responsable et prudent avec ce que Dieu m’a confié, quand quelque chose hors de mon
contrôle se produit, ce n’est pas mon problème. C’est « le problème » de Dieu !

C. En tant que gestionnaire des richesses de Dieu, j'ai l’opportunité d’être promu.

Remarque Luc 16 : 10-12. Le point de Jésus n’est pas, si vous êtes fidèle avec un peu d’argent, Dieu vous
donnera plus d’argent à gérer. Son point n’est pas non plus que si vous êtes fidèle dans un certain
travail insignifiant, Dieu vous donnera un travail plus important (bien que les deux déclarations puissent
être vraies). Pour interpréter ce passage correctement, vous devez voir que l’argent est les « petites
choses » et que les « grandes » sont les « richesses véritables », à savoir, les richesses célestes qui ne
peuvent être enlevées. Dans le contexte de la parabole, les vraies richesses sont les âmes des gens qui
ont été gagnées à Christ par votre utilisation fidèle et rationnelle de l’argent.

En d’autres termes, Dieu voit notre fidélité dans la gestion de l’argent qu’Il nous confie comme un
entrainement. L'argent est une « petite chose » pour Dieu, bien qu’elle ne le soit pas pour nous ! Si vous
échouez au match d’entrainement avec la petite chose (l’argent), Dieu ne va pas vous mettre dans le
match officiel (vous confiant la supervision spirituelle des âmes que Jésus racheté avec son sang). Voilà
pourquoi une exigence pour les anciens est qu’ils soient de bons gestionnaires de leur maison, ce qui
implique les finances (1 Timothée 3 : 1-7). S’ils ne sont pas fidèles pour la petite question d’argent, ils ne
seront pas fidèles pour la grande question des âmes.

Cela signifie que si vous désirez être utilisé par Dieu dans l’évangélisation et le discipulat, vous devez
mettre votre vie financière en ordre. Cela signifie aussi que Dieu ne bénira pas notre église avec des
conversions et une solide croissance à moins que nous, les membres, mettons nos finances en ordre. Si
vous voulez avancer en termes de responsabilité dans le service de Dieu, prouver que vous êtes fidèle
dans les questions d’argent et le Seigneur vous donnera la vraie richesse. Pour être fidèle dans les
finances, je dois fonctionner en tant que gestionnaire des ressources de Dieu, et non pas en tant que
propriétaire.

II. POUR ETRE FIDELE DANS LES FINANCES, JE DOIS GARDER LES OBJECTIFS DU PROPRIETAIRE À L’ESPRIT.

Les gestionnaires doivent connaître et accomplir la volonté du propriétaire. Les gestionnaires ne sont pas
libres de prendre des initiatives comme ils le souhaitent, à moins que le propriétaire leur ait donné cette
prérogative. Ils doivent travailler en étroite collaboration avec le propriétaire, sous sa direction, pour savoir
comment il veut que son entreprise marche et mener à bien son but.
Dans Luc 16: 1-8, Jésus raconte la parabole du gestionnaire injuste (ou intendant). Beaucoup se sont
interrogés sur cette histoire qui, à première vue, donne l’impression que Jésus loue un escroc. Mais Jésus
explique le point au verset 9 : « Et moi, je vous dis : Faites-vous des amis avec les richesses injustes, afin
que quand vous mourrez, ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels. » En d'autres termes, utiliser
votre argent pour gagner des âmes.

Jésus a salué la perspicacité (pas la tortuosité) de l’intendant parce qu’il a avait une vision du long terme. Il
a vu que sa gestion touchait rapidement à sa fin. Ainsi il utilisa ce qui lui avait été confié dans le présent
pour s’assurer un séjour confortable dans l’avenir. Pareillement, notre gestion de cette vie est temporaire ;
nos « Richesses injustes » périrons. Nous allons bientôt rendre compte de notre gestion. Si nous (« enfants
de lumière ») étions aussi avisé que les « enfants de ce siècle », nous utilisons les « richesses injustes »
(l’argent et les biens), qui nous sont confiés dans le présent, pour gagner les gens à Jésus-Christ, de sorte
que dans l’avenir, lorsque cette intendance terrestre prendra fin, nous soyons accueillis dans le ciel par tous
ceux qui ont été gagnés grâce à notre utilisation rationnelle de l’argent. Cela signifie que la principale façon
dont Ses gestionnaires utilisent leur argent, voulue par le propriétaire est de faire avancer Son royaume.

Il y a des années, Billy Graham a reçu une copie d'une lettre envoyée par un jeune homme à sa fiancée,
pour rompre leurs fiançailles parce qu'il était devenu communiste. Il disait en partie :
Nous, communistes... vivons dans une pauvreté virtuelle. Nous retournons au Parti chaque centime que
nous faisons au-dessus ce qui est absolument nécessaire pour nous maintenir en vie.
Nous, communistes n’avons pas le temps ou l’argent pour de nombreux films ou des concerts ou des
biftecks ou des maisons décentes ou des nouvelles voitures. Nous avons été décrits comme des fanatiques.
Nous sommes des fanatiques. Nos vies sont dominées par un grand facteur - la lutte pour le communisme
mondial. Nous, communistes, avons une philosophie de vie, qu’aucune somme d’argent ne peut acheter.
Nous avons une cause à défendre, un but précis dans la vie. Nous nous soumettons corps et âme dans un
grand mouvement de l’humanité, et si nos vies personnelles semblent difficiles ou nos egos semblent
souffrir par la subordination au Parti, alors nous sommes suffisamment consolés par la pensée que chacun
de nous à sa façon contribue à quelque chose de nouveau, de vrai et de meilleur pour l'humanité. (Billy
Graham, Appel à l'engagement [Billy Graham Evangelistic Association], pp. 1-2, cité dans le Manuel de
l'enseignant pour les dix étapes de base vers la maturité chrétienne [Campus Crusade for Christ], p. 389).

Je me demande, quelqu'un pourrait-il dire en regardant votre chéquier et la façon dont vous dépensez
votre argent que c’est un gestionnaire pour le propriétaire qui ne veut pas qu’aucun périsse, mais qui veut
que toute langue, toute tribu et toute nation viennent à la foi en Jésus Christ ? Un gestionnaire fidèle
conserve les objectifs du propriétaire à l’esprit.

III. POUR ETRE FIDELE DANS LES FINANCES, JE DOIS TRAVAILLER DUR ET OBEIR AU PROPRIETAIRE.

Aucun propriétaire ne peut être heureux avec un gestionnaire paresseux qui ne suit pas les directives. Pour
plaire à notre propriétaire, nous devons travailler dur et suivre les instructions qu'Il nous donne dans sa
Parole au sujet de l'argent. Je vais toucher brièvement quatre domaines :

A. Pour être fidèle, je dois être travailleur, pas paresseux.

Voir 2 Thessaloniciens 3 : 8, 10 à 12 ; Actes 20 : 34-35 ; Proverbes 6 : 6-11 ; 24 : 30-34. Travailler dur ne


doit pas être confondu avec le surmenage ! La Bible exalte le travailler acharné ; il condamne la
déification de votre travail. Mais tant de personnes n’ont jamais appris à travailler dur quand ils
travaillent. Ils jouent à leur travail, perdant du temps avec des choses improductives ; puis ils se sentent
coupables quand ils se reposent, de sorte qu’ils n’apprécient pas cela.

B. Pour être fidèle, je dois subvenir aux besoins de ma famille et avoir plus pour donner à ceux qui en
ont besoin.

Voir 2 Thessaloniciens 3 : 6-12 ; Actes 20 : 34-35 ; 1 Timothée 5 : 8. Nous avons la responsabilité devant
Dieu de travailler dur pour subvenir à nos besoins personnels et aux besoins de notre famille et avoir un
supplément pour une personne incapable de travailler en raison de l’incapacité physique. Si nous ne
pourvoyons pas aux besoins nos familles, Paul dit que nous sommes pire que les infidèles, puisque
même ceux qui n’ont jamais entendu parler de Christ travaillent pour subvenir aux besoins de leurs
familles.

C. Pour être fidèle, je dois être ordonné avec les finances.

Voir 2 Thessaloniciens 3 : 7, 11 (« indiscipliné ») ; Luc 14 : 28-30 (construction d’une tour, faire le compte
à l’avance) ; Proverbes 27 : 23 (« bien connaître », « prêter attention »). Si vous étiez propriétaire d’une
compagnie et votre gestionnaire n’a pas conservé de bons dossiers de transactions commerciales, ce
serait bientôt le chaos total. Vous ne sauriez pas si vous avez fait un bénéfice ou une perte, si l’argent a
été mis de côté pour les impôts, si les chèques de paie des employés ont été positionné, ou quel stock
vous aviez.

Pourtant, de nombreux chrétiens sont désorganisés dans leurs finances. S’ils devaient rendre compte au
propriétaire, ils seraient virés ! Être ordonné signifie avoir un budget de famille, de sorte que vous
n’ayez pas à vous demander où l’argent est passé ; vous lui dites où aller. Cela signifie avoir un système
de classement des dossiers (et non un système d’empilement !), de sorte que vous puissiez donner un
compte au gouvernement au moment des impôts. Cela signifie avoir un testament à jour, afin que votre
famille soit pris en charge quand Dieu vous rappelle. Cela signifie donner d’une manière planifiée,
systématique, pas seulement lorsque l’impulsion vous saisit. Cela signifie épargner pour les besoins qui
se présenteront (comme la réparation d’un appareil).

D. Pour être fidèle, je dois être débrouillard (habile).

Le principe de ne pas gaspiller les ressources de Dieu ressort dans toute la Bible, mais il est personnifié
par la femme vertueuse de Proverbes 31 : 10-31 (vv 13, 14, 16, 19, 24). Par la débrouillardise, je veux
dire être économe et efficace, ne pas faire du gaspillage, contrôler vos dépenses, optimiser votre argent,
et réparer les choses plutôt que les jeter quand vous pouvez les utiliser. Si l’on veut pousser à l’extrême,
les chrétiens devraient être préoccupés par l’écologie. Gaspiller les ressources de la terre est une
violation de la bonne gestion.

Ainsi, pour être financièrement fidèle, il nous faut fonctionner comme des gestionnaires, non les
propriétaires ; maintenir les objectifs du propriétaire à l’esprit ; être travailleurs et obéissants.

VI. POUR ETRE FIDELE DANS LES FINANCES, JE DOIS ALLER AU BOUT AVEC LE PLAN DU PROPRIETAIRE.

Voir Matthieu 24 : 45-46. Cela ne sert à rien de commencer comme de bons gestionnaires si nous bâclons
les choses par la suite et n’allons pas au bout. Mettre en place un budget est un début ; rester dans le
budget et le faire fonctionner est la fidélité financière. Promettre de donner systématiquement est
merveilleux ; le faire est la fidélité au propriétaire. Jésus a dit que le fidèle serviteur est celui que son maître
a trouvé faisant son travail quand il est revenu.

Il a été demandé à un pasteur de définir « l’implication d’une église fidèle ». Il a répondu : Tout ce que je
demande est que nous appliquons à nos activités d’église les mêmes normes que nous appliquons aux
autres secteurs de la vie. Si votre voiture démarrait trois fois sur quatre, l’appelleriez-vous une voiture
fidèle ? Si votre livreur de journaux sautait les lundis et les jeudis, l’appelleriez-vous fidèle ? Si vous
présentiez au travail deux ou trois fois par mois, votre patron vous appellerait-il fidèle ? Si votre
réfrigérateur s’arrêtait de temps en temps par jour, diriez-vous, « Eh bien, il fonctionne la plupart du temps
» ? Si votre télévision choisissait de s’allumer trois jours sur les sept de la semaine, diriez-vous qu’elle a été
fidèle ? Si vous manquiez deux versements dans l’année pour votre assurance, votre société d’assurance
dirait : « Dix sur douze, ce n’est pas mal » ? Et pourtant, nous bafouons nos dons, notre implication dans le
service et au culte, et nous pensons que nous sommes d’une certaine façon fidèle !

Lorsque nous parlons de donner notre vie à Christ, cela semble fascinant. Nous pensons à quelque chose de
grand, à quelque chose de spectaculaire. Quelqu’un l’a dit de cette façon, « Nous pensons donner notre
tout au Seigneur. Comme prendre un billet de « 100.000 » F CFA s’il existait et le poser sur la table : Voici
ma vie, Seigneur. Je donne tout. »
Mais la réalité pour la plupart d’entre nous est qu’il nous envoie à la banque pour nous faire encaisser les
100.000 F. Nous traversons la vie en jetant 25 F ici et 50 F là : Écouter les jérémiades d’une personnes
troublée plutôt que de dire « Je suis trop occupé », Aller à une réunion de l’église lorsque vous préférez
rester à la maison. Donner un verre d’eau à un vieil homme fragile dans une maison de soins. Il serait facile
d'aller dans un éclair de gloire. Il est plus difficile de vivre fidèlement pas après pas sur le long terme (de
leadership [automne 1984], p. 47).

CONCLUSION

Votre réponse à ce message est peut être que vous vous sentez dépassé. Votre gestion des finances que Dieu
vous a confiées est si mauvaise que vous ne savez pas par où commencer. Ne laissez pas l'énormité de la tâche
vous amener à remettre à plus tard. Demandez à Dieu de vous aider à choisir la zone la plus importante en
premier, et commencez par là. Peut-être que vous avez agi en tant que propriétaire, gaspillant tout sur vous-
même ; vous avez besoin de transférez vos finances au vrai propriétaire et commencer à gérer pour lui. Peut-
être que vous avez besoin de travailler sur un budget qui est aligné avec les priorités du propriétaire.
Peut-être vous avez besoin de mettre en place un système de classement ou un testament. Peut-être que vous
êtes désordonnés dans les dons pour la cause du propriétaire.
Quelle que soit le domaine, commencer à être fidèle. Rappelez-vous, si vous n’êtes pas fidèle dans l’utilisation
des richesses injustes, Dieu ne vous confiera pas les vraies richesses (Luc 16 : 11) ! Si vous êtes fidèles, vous
entendrez un jour les mots joyeux, « Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je
t'établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. » (Matthieu 25 : 21).

QUESTIONS DE DISCUSSION

1. Comment peut-on savoir où fixer la limite sur les choses personnelles, comme les maisons, les voitures, les
loisirs, etc. ?
2. Quand le travail acharné devient-il du surmenage ? Est-ce mal pour les chrétiens de viser la réussite
financière ?
3. Si un chrétien a une réussite financière, est-ce mal de vivre « bien » ? Doit-il renoncer à tout ce qui se trouve
au-dessus des besoins essentiels pour la cause du Christ ?
4. En tenant compte de 2 Thessaloniciens 3 : 6-12, l’aide sociale est-elle exacte ? L’église doit-il aider ceux qui
ne travaillent pas ?

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