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Resumé M103 TS GM (Incomplet)
Resumé M103 TS GM (Incomplet)
1. Métaux
Les métaux sont des matériaux extraits à partir de minerai (roche) et très utilisés dans de nombreux
domaines (construction,). Ils ont en commun un certain nombre de propriétés qui sont dues à des liaisons
métalliques entre les atomes :
• Une bonne conductivité électrique : les métaux conduisent bien le courant électrique.
• Une haute conductivité thermique : ils conduisent la chaleur et apparaissent froids au toucher.
• Une certaine malléabilité : on peut souvent les déformer par martelage ou laminage.
• La réflexion de la lumière, l’éclat métallique : exposés au soleil, ils éblouissent nos yeux.
• Ils sont « lourds » : Leur densité par rapport à l’eau est en général supérieure à 2.
• Ils sont en général présents dans la nature : Sous forme de minerai qu’il faut transformer en métal.
• Ils sont en général faciles à réparer : Les métaux peuvent parfois être remis en forme ou soudés.
• Ils sont en général faciles à recycler : Ils peuvent en général être refondus.
Exemples de métaux les plus couramment utilisés :
• Le fer : Faible coût avec des propriétés mécaniques très intéressantes. En revanche, le fer « rouille »
facilement : son oxydation au contact de l’oxygène de l'air est rapide et conduit à sa destruction totale.
• Le cuivre : C'est un métal ductile possédant une conductivité électrique et thermique particulièrement
élevées qui lui confèrent des usages variés.
• L’aluminium : C’est un métal malléable, de couleur argentée, qui est remarquable pour sa résistance à
l’oxydation et sa faible densité.
2. Propriétés physiques des métaux
Les métaux se distinguent par des caractéristiques particulières déterminent leur soudabilité et leurs
utilisations. Aujourd'hui, la plupart des métaux utilisés sont des alliages.
Un alliage est le mélange d'un métal de base avec un autre métal dans le but d'améliorer ses
propriétés physiques.
Les métaux et leurs alliages sont généralement divisés en deux catégories :
✓ Les métaux ferreux, qui contiennent fer, tels que l'acier et la fonte.
✓ Les métaux non ferreux, qui ne contiennent pas de fer, comme l'aluminium, le cuivre et le magnésium.
Les principales caractéristiques des métaux sont :
▪ FRAGILITÉ : Un métal fragile est un métal qui se rompt au lieu de se déformer. Il ne supporte pas les
efforts de pliage et se brise lors d’un choc ou d’un impact (Le verre, la fonte, le béton et les céramiques).
▪ DUCTILITÉ : Un matériau est dit ductile lorsqu’il peut être étiré, allongé ou déformé sans se rompre.
Des métaux comme l'or, le cuivre l'acier doux (à faible teneur en carbone) sont ductiles.
▪ ÉLASTICITE : L'élasticité d'un métal désigne sa capacité à reprendre sa forme initiale après avoir subi
une déformation, tel un ressort qu’on étire et relâche.
▪ DURETÉ : La dureté d’un matériau est définie comme la résistance qu'il oppose à la pénétration d'un
corps plus dur que lui. En d’autres termes, la dureté dépend de la facilité avec laquelle un corps peut
déformer ou détruire la surface d'un matériau en y pénétrant.
▪ MAIIÉABILITÉ : La malléabilité est la facilité avec laquelle un matériau se laisse façonner, étendre et
aplatir en feuille mince sous un effort de compression. Les procédés de compression sont le forgeage
(martèlement) et le laminage (rouleau compresseur).
▪ TENACITE : Cette propriété est en quelque sorte le contraire de la fragilité. Aussi connue sous le terme
de « résilience », la ténacité est la capacité d'un matériau à résister à la rupture sous l’effet d’un choc.
▪ RÉSISTANCE À LA CORROSION : désigne la capacité d’un matériau de ne pas se dégrader sous
l'effet de la combinaison chimique de l'oxygène, de l’air et du métal.
▪ RÉSISTANCE À L'ABRASION : désigne la résistance d'un corps dur à l'usure par frottement. Plus un
matériau est dur, plus il résiste à l’abrasion.
▪ DILATATION ET CONTRACTION (Retrait) THERMIQUES : les matériaux subissent un
allongement sous l'effet de la chaleur : c’est la dilatation. À l’opposé ils subissent un raccourcissement
sous l'effet du froid, il s'agit du retrait.
▪ MAGNETISME : c’est la propriété des métaux ferreux d'être attirés par les aimants.
▪ FATIGUE : La fatigue est la détérioration d'un matériau soumis à des charges répétées. Ces sollicitations
répétées se terminent souvent par une rupture même si les forces de sollicitation ne sont pas importantes.
▪ POINT DE FUSION : Le point de fusion d'un métal est la température à laquelle il passe à l'état liquide
sous l’action de la chaleur. Le point de fusion d'un métal détermine en grande partie sa soudabilité.
3. Les essais mécaniques
3.1. Essai de traction
Une éprouvette normalisée en acier est sollicitée à la traction par une machine d'essai, qui permet de déterminer
l'allongement de l'éprouvette en fonction de l'effort qui lui est appliqué.
Cet essai permet de déterminer certaines caractéristiques mécaniques essentielles des matériaux.
❖ Eprouvette
L’éprouvette est en général un barreau cylindrique rectifié terminé par deux têtes cylindriques ou une éprouvette plate
de section rectangulaire.
❖ Mode opératoire
Les extrémités de l’éprouvette sont pincées dans les mâchoires d’une machine de traction comportant un mécanisme
enregistreur (tambour et stylet). La machine fournit un effort de traction F variable dont l’action s’exerce jusqu’à la
rupture de l’éprouvette.
On obtient donc un diagramme représentant la relation de l’effort F et les allongements ∆𝑙.
❖ Loi de HOOKE
∆𝐿 Unités : 𝜎 en MPa
𝜎=𝐸 = 𝐸𝜀 E en MPa
𝐿0
sans unité
❖ Condition de résistance
Pour des raisons de sécurité, la contrainte normale 𝜎 doit rester inférieure à une valeur limite appelée contrainte
pratique à l'extension 𝝈pe.
𝜎𝑒
𝜎𝑝𝑒 =
𝑠
s est un coefficient de sécurité qui varie de 1,1 à 10 selon les domaines d'application.
La condition de résistance traduit simplement le fait que la contrainte réelle ne doit pas dépasser le seuil précédent,
soit :
𝑁
𝜎𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 = < 𝜎𝑝𝑒
𝑆
3.2. Essai de résilience
❖ But de l’essai
L’essai de flexion par choc a pour fonction de mesurer le niveau de résistance à la rupture fragile. Cet essai est
essentiellement mis en œuvre sur les matériaux qui présentent une possibilité de comportement fragile.
❖ Eprouvette de l’essai
Une éprouvette entaillée en V ou en U de longueur 55mm et de largeur 10mm.
❖ Mode opératoire
• Le couteau est écarté de la verticale à une hauteur h0
• On libère le couteau. Dans sa chute, en passant à la verticale, il brise l'éprouvette.
• On mesure la hauteur à la quelle remonte le pendule pour calculer l'énergie non absorbée W1
• On calcule la différence W0 - W1 = W
• W est l'énergie absorbée : W = P(h0 - h1) = mg(h0 - h1)
❖ Résultat
A chaque essai, on mesure l'énergie de rupture KV (énergie utilisée pour rompre l'éprouvette) selon un principe simple
: la différence de hauteur de remontée du bras (h0) par rapport à sa hauteur de chute indique le niveau d'énergie
absorbée par l'éprouvette lors de la rupture.
KV = W = 𝒎𝒈 (𝒉0 – h1)
1. Fontes et aciers
Le fer, la fonte et l'acier sont souvent confondus, il est donc important de d'abord les définir. Le fer est
un élément chimique entrant dans la composition des deux autres. La fonte et l'acier sont fabriqués
essentiellement à partir du minerai de fer mais contiennent également d'autres composants et sont
différenciés par leur teneur en carbone : la fonte en contient de 2,1 à 6,6 7 % et l'acier de 0,03 % à 2,11 %.
L'acier peut être confectionné dans deux types d'usines : dans un haut fourneau, à partir du minerai de
fer et de coke (du carbone presque pur extrait du charbon), ou dans un four électrique, à partir
d'acier de récupération (la ferraille).
En résumé : les étapes de la fabrication de l'acier
La formation de la fonte : le minerai de fer (les oxydes de Fer) et le coke sont introduits dans le haut
fourneau par le haut, la chaleur provoquant la combustion du coke et l'élimination des éléments chimiques
contaminants. Le fer se charge ensuite de carbone au cours de sa descente et se transforme en fonte liquide
(96% de fer et 4% de carbone), qu'il faut alors séparer d'un mélange de déchets appelé laitier (Il sera
utilisé en cimenterie).
La conversion de la fonte en acier : la fonte en fusion est ensuite versée sur de la ferraille dans un
convertisseur à oxygène où de l'oxygène est insufflé pour éliminer le carbone sous forme de CO2.
L'affinage : l'acier obtenu est affiné en ajoutant des éléments (nickel, chrome...) pour former différents
alliages et modifier les propriétés mécaniques de l'acier en fonction des besoins.
La coulée : l'acier est refroidi progressivement jusqu'à solidification.
Le laminage : l'acier est à nouveau monté à température pour le rendre malléable. Il est ensuite aplati dans
des laminoirs et la forme voulue lui est donnée.
Une 2ème méthode consiste à obtenir directement l’acier sauvage sans passer par la fonte en fusionnant
l’acier de récupération (acier de recyclage ou la ferraille) dans un four électrique : filière électrique.
2. Désignation des métaux
2.1. Les aciers
Un acier est constitué de carbone (moins de 1%) et de fer.
NB : S’il s’agit d’un acier moulé, la désignation est précédée de la lettre G.
❖ Acier d’usage général : S
La désignation commence par la lettre S. Le nombre qui suit indique la valeur de la limite d’élasticité
en Mpa.
Exemple : S235 : acier d’usage général, de limite élastique 235MPa.
❖ Acier de construction mécanique : E
La désignation commence par la lettre E. Le nombre qui suit indique la valeur de la limite d’élasticité
en Mpa.
Exemple : E320 : acier de construction mécanique, de limite élastique 320MPa
❖ Aciers non alliés
La désignation commence par la lettre C. Le nombre qui suit indique le pourcentage de la teneur
moyenne en carbone multiplié par 100.
Exemple : C40 : Acier non allié avec 0,40 % de carbone.
❖ Aciers faiblement alliés : Teneur de chaque élément d’alliage inférieur à 5%.
La désignation comprend dans l’ordre :
❖ Un nombre entier égal à 100 fois le pourcentage de la teneur en carbone ;
❖ Un ou plusieurs groupes de lettres qui sont les symboles chimiques des éléments d’alliage rangés dans
l’ordre des teneurs décroissantes ;
❖ Un ou plusieurs nombres, rangés dans le mème ordre que les éléments d’alliage, indiquant le pourcentage
de la teneur de chaque élément. Ces teneurs sont multipliées par un coefficient différent suivant les
éléments d’alliage.
1. Introduction
Un diagramme de phases (ou diagramme d’équilibre) permet de résumer les constitutions d’équilibre d’un
système d’alliage. Il permet de prédire, pour un mélange donné, la constitution des phases en présence, en
équilibre les unes avec les autres.
L’étude des transformations liquide-solide donne les diagrammes de solidification. L’étude des
transformations solide-solide permet de prédire les propriétés d’un alliage après traitement thermique.
❖ Une phase est un domaine du matériau dont les propriétés physiques et chimiques sont uniformes.
❖ Un composant est un corps pur. Il peut être simple (Ag, Cu…) ou être un composé chimique (Al2O3…)
Un composant peut être présent dans différentes phases, par exemple un glaçon dans l’eau liquide. Deux
composants mélangés peuvent ne former qu’une seule phase, comme l’eau est l’alcool. S’ils peuvent se
mélanger quel que soit le dosage, on dit qu’ils sont totalement miscibles. S’ils ne peuvent pas se mélanger,
comme l’eau et l’huile, ils forment alors deux phases, distinctes et sont dits non miscibles.
2. Construction d’un diagramme de phases
Les diagrammes de phases binaires sont les diagrammes les plus simples à établir.
À l’exception du mercure, lorsqu’on refroidit un métal ou un alliage en fusion à température ambiante
entraîne une solidification. Le passage de la phase liquide à la phase solide s’appelle un changement de
phase, il s’effectue toujours à une température fixe : le point de fusion. Au point de fusion, les deux phases
liquide et solide co-existent.
La détermination de ce point s’effectue en enregistrant la courbe de refroidissement (température en fonction
du temps).
Pour réaliser un alliage, des proportions définies de constituants différents sont fondues et mélangées, puis
l’ensemble est refroidi. Lorsqu’on étudie des alliages, les courbes de solidification deviennent beaucoup plus
complexes. Elles comportent alors plusieurs sections de courbes raccordées par des points d’inflexion.
Parfois, elles comportent également des paliers de solidification isotherme. Chacun des points d’inflexion
correspond à une variation du nombre de phases. Ainsi, entre deux points d’inflexion successifs, l’alliage
comporte le même nombre de phases.
Le point d’inflexion le plus élevé correspond à l’apparition d’un premier cristal dans l’alliage en fusion, le
point d’inflexion le plus bas correspond à la solidification des dernières traces d’alliage en fusion.
Pour construire le diagramme de phase d’un alliage binaire A-B, il suffit d’enregistrer les courbes de
refroidissement pour chaque concentration de B dans A en partant de A, métal pur jusqu’à B, métal pur.
Chaque point du diagramme correspond à un alliage dont la composition est donnée par la projection
orthogonale du point sur l’axe des abscisses.
.
3.2. Analyse du diagramme Fer-carbone à cémentite (métastable) :
Le diagramme d’équilibre Fer-carbone est très utile pour comprendre les aciers, les fontes et les traitements
thermiques. Il est limité à droite par la cémentite Fe3C (6.67%C) et fait apparaître les deux grandes familles
de métaux ferreux : Les aciers et les fontes.
❖ Courbes
Acm : indique la fin de la dissolution après dissociation, de la cémentite dans l’austénite.
A0 : (210°C) précise la température de la transformation magnétique de la cémentite.
A1 : précise la fin de la transformation au refroidissement de l’austénite. L’austénite n’existe plus au-
dessous de cette ligne.
A2 : (point de Curie ≈ 768°C) précise la température de la perte de magnétisme du Fer α. En générale ce
point ne figure pas sur le diagramme Fer-C.
A3 : précise la fin de la transformation au chauffage de la ferrite en austénite. La ferrite n’existe plus au-
dessus de cette ligne.
A4 : précise la fin de la transformation au chauffage de l’austénite en ferrite δ et/ou liquide. L’austénite
n’existe plus au-dessus de cette ligne.
On peut trouver Ac3, Ac4… pour indiquer que le point est tracé en chauffage, ou Ar3, Ar4 lorsqu’il s’agit de
refroidissement.
❖ Les transformations
Le diagramme Fer-carbone contient trois réactions isothermes caractérisées par des paliers :
• Eutectique à 1147°C : il marque la température minimale d’existence du liquide.
• Eutectoïde à 723°C (A1) : Il marque la fin de la transformation au chauffage de la perlite en austénite. Au-
dessus de 723°C, la perlite n’existe plus
• Péritectique à 1487°C : mais d’importance négligeable de point de vue industrielle.
❖ Réactions
• Réaction eutectoϊde
Un premier point remarquable doit être noté, correspondant à la teneur de 0.8%C à 723°C, ce point est dit
eutectoϊde ; les aciers qui contiennent moins de 0.8%C sont dits hypoeutectoïdes et ceux qui sont plus
carburés hypereutectoïdes.
𝜸(𝟎,𝟖%𝑪)𝟕𝟐𝟑𝑪°→ 𝜶(𝟎.𝟎𝟐%𝑪)+𝑭𝒆𝟑𝑪(𝟔,𝟔𝟕 %𝑪)
• Réaction eutectique
Un deuxième point remarquable doit être noté correspondant à la teneur de 4.3% de carbone à 1147°C, ce
point est dit eutectique. A la température eutectique il existe trois phases en équilibre.
𝑳𝒊𝒒𝒖𝒊𝒅𝒆(𝟒,𝟑 %𝑪)𝟏𝟏𝟒𝟕𝑪°→ 𝜸(𝟐%𝑪)+𝑭𝒆𝟑𝑪(𝟔,𝟔𝟕 %𝑪)
Le liquide se solidifie, pour former les phases d’austénite et de cémentite on l’appelle lédéburite.
• Réaction péritectique
Un troisième point remarquable correspondant à la teneur de 0.51% de carbone à 1487°C, ce point est dit
péritectique.
𝑳𝒊𝒒𝒖𝒊𝒅𝒆(𝟎,𝟓𝟏 %𝑪)+ 𝒇𝒆𝒓𝒓𝒊𝒕𝒆 𝜹(𝑶,𝟏%𝑪)𝟏𝟒𝟖𝟕𝑪°→ +𝜸(𝟎,𝟏𝟔 %𝑪)