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199-07-2020livremath 4as.f
199-07-2020livremath 4as.f
l
na
io
at
Mathématique
N
e
qu
4ème AS
gi
go
Manuel de l'élève
da
Pé
Les auteurs
ut
l
na
national et en accompagnement de la révision des programmes de
l'Enseignement Secondaire opérée en 2016 et des innovations nationales
io
et internationales, l'Institut Pédagogique National cherche à concrétiser
cette tendance en élaborant et publiant un manuel scolaire de qualité
at
occupant une place de choix dans l’amélioration des pratiques
pédagogiques.
N
Dans ce contexte, Nous sommes heureux de mettre entre les mains des
e
élèves de la 4ème AS du Secondaire, le manuel de Mathématique dans sa
qu
version expérimentale.
gi
Nous espérons que ce manuel constituera une aide précieuse pour
go
Les auteurs :
ut
Directeur Général
Cheikh Ahmedou
AVANT-PROPOS
Chers collègues Professeurs,
Chers élèves,
C’est dans le cadre des énormes efforts que fournit l’Institut Pédagogique
National pour mettre à votre disposition, dans les meilleurs délais, un outil
pouvant vous aider { accomplir respectivement votre tâche que s’inscrit
l
na
l’élaboration de ce manuel intitulé : Mathématiques 4ème AS pour la
quatrième année du collège.
Celui-ci est conçu conformément aux nouveaux programmes en vigueur. Il vise
io
{ offrir aussi bien au professeur qu’{ l’élève une source d’information et de
at
connaissances (Activités, Savoirs ; Savoir-faire,….) pour aider le premier {
préparer son cours et le second à mieux assimiler le contenu son programme de
N
l’année et même { élargir son horizon. Il importe cependant qu’il ne peut en
aucun cas être le seul support, ni pour l’un, ni pour l’autre et doit être renforcé
e
et enrichi { travers la recherche d’autres sources d’informations.
qu
Le contenu de ce manuel est réparti en dix huit chapitres dont les intitulés sont
mentionnés dans le tableau de matière et qui recouvrent les quatre domaines
du programme à savoir : Nombres et calculs, Géométrie plane, Organisation
gi
et gestion de données et Géométrie dans l’espace.
go
difficulté est progressif pour mettre { l’épreuve les capacités de l’élève afin
d’évaluer le degré d’assimilation des notions fondamentales abordées.
Nous attendons vos précieuses remarques et suggestions en vue d’améliorer ce
ut
Les auteurs :
st
l
na
2 Angles inscrits 19
io
3 Ordre, Intervalles et valeur absolue 28
at
4 Vecteurs dans le plan 45
N
5 Racines carrées 58
6 Repères du plan 67
e
7 qu
Calcul littéral 80
8 Equations de droites 95
gi
9 Equations et inéquations 106
go
12 Trigonométrie 144
Pé
14 Projection 168
ut
15 Statistique 179
it
st
17 Probabilités 212
l
1. Trouve la longueur de la diagonale [AC] d’un carré
na
ABCD de coté 1 cm.
2. Construis un triangle IJK rectangle en I, dont les cotés
io
de l’angle droit mesurent respectivement 1cm et 2 cm ;
puis calcule la longueur du côté [JK].
at
Remarque 1:
N
La longueur de la diagonale du carré ABCD est 2. Ce nombre irrationnel,
c’est un nombre réel.
e
La longueur de l’hypoténuse Jk du triangle IJK est 5 Ce nombre irrationnel,
qu
c’est un nombre réel.
gi
Définition 1 et notation :
Les nombres connus c’est-à-dire les rationnels et les nombres tels que
go
Remarque 2:
L’ensemble des réels positifs non nuls est noté ℝ∗ . On écrit : ℝ∗ = ℝ − {0}
et on lit ℝ privé de zéro.
ut
ℝ = ℝ+ ∪ ℝ−.
I.2. Axe gradué :
it
Activité 2:
st
Reproduis l’axe suivant puis place, avec la plus grande précision possible, les
In
points d’abscisses 2 , 5 𝑒𝑡 𝜋.
7
Règle 1:
L’ensemble de nombres réels nous permet de repérer tout point sur une droite
graduée.
l
na
Exercice d’application1:
io
1. Complète en utilisant les symboles ∈, ⊂, ∉ 𝑜𝑢 ⊄ :
at
6
−1,5 … ℚ; …ℕ ; 2 2… ℚ ; 2…ℤ ; 4 5…ℝ
2
N
0,5 … 𝔻 ; ℚ … ℝ ; ℤ … ℕ ; ℤ … ℚ.
2. Place sur l’axe ci-dessous les points :
e
𝐴 0,7 ; 𝐵 −0 , 1 ; 𝐶 0,2 ; 𝐷 −0,5 ; 𝐸 1,5 ; 𝐹(−2).
qu
gi
Remarque 3:
go
Tous les nombres qui apparaissent dans le schéma suivant sont des nombres
réels et on a : ℕ ⊂ ℤ ⊂ 𝔻 ⊂ ℚ ⊂ ℝ.(Voir le schéma au-dessous)
da
Pé
ut
it
st
In
8
Exercice d’application 2:
Complète le tableau suivant en utilisant ∈ 𝑜𝑢 ∉ { l’ensemble indiqué.
Equation Solution ℕ ℤ 𝔻 ℚ ℝ
𝑥+3=0
𝑥−6=7
l
na
4𝑥 − 11 = 0
𝑥+ 3=0
𝑥 − 2𝜋 =8
io
5𝑥 − 2 = 0
at
II. Opérations sur les nombres réels :
II.1. Addition des réels :
N
En se basant sur l’addition dans ℚ et ses propriétés. On définit aussi une
addition dans ℝ, qui prolonge celle de ℚ.
e
Règle2:
qu
La somme de deux réels de même signe est un réel :
- de même signe
- qui a pour distance à zéro la somme des distances des deux facteurs de la
gi
somme.
go
de la somme.
Voici quelques unes de ses propriétés que tu admettras :
Pé
Propriété1 :
L’addition dans ℝ est commutative et associative ;
Le réel 0 est l’élément neutre pour l’addition ;
ut
Remarque 4:
In
9
Exercice d’application 3:
1. Ecris plus simplement l’expression : 𝑎 = − 5 − 2 + opp( 5 −3 2) ;
2. Ecris plus simplement l’expression b suivante après avoir supprimé les
parenthèses : 𝑏 = −2 5 − (2 3 −4) +(( 5 − 3) + 1).
l
II.2. Multiplication des réels :
na
Tu connais aussi la multiplication dans ℚ et ses propriétés. Il existe aussi une
multiplication dans ℝ, qui étend celle de ℚ.
io
Règle 3:
Le produit de deux réels est un réel qui a :
at
Pour signe :
+ si les deux nombres ont le même signe.
N
− si les deux nombres sont signes contraires.
Pour distance au point O, le produit des distances des facteurs au point O.
e
Voici quelques unes de ses propriétés que tu admettras :
Propriété2 :
qu
La multiplication dans ℝ est commutative et associative ;
gi
Le réel 1 est l’élément neutre pour la multiplication ;
1
Tout réel non nul 𝑥 a un inverse noté inv(𝑥) ou également et on a: 𝑥 × 1
go
𝑥 𝑥=1
La multiplication est distributive par rapport { l’addition (et la soustraction)
da
Remarque 6:
Si a et b sont deux réels on a : 𝑎 × 𝑏 = 0 équivaut à 𝑎 = 0 ou 𝑏 = 0 ;
Diviser par un réel c’est multiplier par son inverse et on a les formules :
inv 𝑖𝑛𝑣 𝑎 =a, inv 𝑎 × 𝑏 =inv(𝑎) × inv 𝑏 .
ut
Les règles de distributivité double déjà vues restent inchangées dans ℝ, elles
it
10
Remarque 7: Règle des signes pour la multiplication
−𝑎 × 𝑏 = −𝑎𝑏 = −𝑏𝑎
𝑎 × (−𝑏) = −𝑎𝑏 = −𝑏𝑎
−𝑎 × (−𝑏) = 𝑎𝑏 = 𝑏𝑎
l
na
Exercice d’application 5:
1. Donne le signe puis calcule les produits suivants:
io
𝑎) 7 × 3 𝑏) −2 × 3 𝑐) 0,4 × −6 𝑑) −0,7 × −10
2. Sans chercher à calculer les produits, détermine leurs signes
at
𝐴 = −2,6 × −0,5 × −6 × −3,7 × 7
N
𝐵 = 6 × −8 × 3 × −7 × −9 × (−0,1)
e
qu
II.3. Distributivité de la multiplication des nombres réels :
II.3.A. Distributivité simple :
Activité 3:
gi
Partie 1:
go
−3 5 4
2𝑥 −5𝑥 6
Pé
Partie 2:
On considère les deux rectangles de côtes respectifs 𝑎 + 𝑏 𝑒𝑡 𝑘 𝑒𝑡 𝑎 − 𝑏 𝑒𝑡 𝑘.
ut
it
st
Dans chaque figure, calcule les aires grises par deux méthodes différentes.
In
11
Règle 4 :
Quels que soient les nombres réels a, b et k on a :
𝑘 𝑎 + 𝑏 = 𝑘𝑎 + 𝑘𝑏 ; 𝑘 𝑎 − 𝑏 = 𝑘𝑎 − 𝑘𝑏
On dit que la multiplication est distributive par rapport { l’addition.
𝑑𝑒𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑟
l
𝑘 𝑎 + 𝑏 =𝑓𝑎𝑐𝑡𝑜𝑟𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑘𝑎 + 𝑘𝑏
na
II.3.B. Distributivité double :
Activité 4:
io
On considère la figure ci-dessous :
at
N
e
qu
1. Calcule de deux façons la surface de la figure ci-dessus.
gi
2. En déduis les autres formules de la distributivité double.
Règle 5 :
go
𝑓𝑎𝑐𝑡𝑜𝑟𝑖𝑠𝑒𝑟
𝑑𝑒𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑟
𝑎+𝑏 𝑐−𝑑 = 𝑓𝑎𝑐𝑡𝑜𝑟𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑎𝑐 − 𝑎𝑑 + 𝑏𝑐 − 𝑏𝑑.
Pé
𝑑𝑒𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑟
𝑎−𝑏 𝑐+𝑑 = 𝑓𝑎𝑐𝑡𝑜𝑟𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑎𝑐 + 𝑎𝑑 − 𝑏𝑐 − 𝑏𝑑.
𝑑𝑒𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑟
𝑎−𝑏 𝑐−𝑑 = 𝑓𝑎𝑐𝑡𝑜𝑟𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑎𝑐 − 𝑎𝑑 − 𝑏𝑐 + 𝑏𝑑.
ut
Remarque 7:
it
𝑑𝑒𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑟
2
𝑎+𝑏 𝑎+𝑏 = 𝑎+𝑏 = 𝑎2 + 2𝑎𝑏 + 𝑏 2 .
In
𝑓𝑎𝑐𝑡𝑜𝑟𝑖𝑠𝑒𝑟
𝑑𝑒𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑟
𝑎+𝑏 𝑎−𝑏 = 𝑓𝑎𝑐𝑡𝑜𝑟𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑎2 − 𝑏 2 .
𝑑𝑒𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑟
2
𝑎−𝑏 𝑎−𝑏 = 𝑎−𝑏 = 𝑓𝑎𝑐𝑡𝑜𝑟𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑎2 − 2𝑎𝑏 + 𝑏 2 .
12
II.4. Ecritures fractionnaires de nombres réels et opérations :
Activité 5: Somme de deux réels en écriture fractionnaire
5 5 𝜋 7
1. Calcule : + ; + .
11 11 5 12
2. Écris sous forme de fraction et simplifie lorsque c’est possible :
l
1,25 0,05 −4 −12 5 7 2 7 2𝜋 13𝜋 5𝜋 𝜋
na
+ 13 ; + 17 ; + ; + 5 ; − 16. (Soustraire un réel c’est ajouter son opposé)
13 5 16 3 7 12
Règle 4:
io
Pour tous réels 𝑎, 𝑏, 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 avec 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 non nuls :
𝑎 𝑏 𝑎+𝑏
at
1. + =
𝑐 𝑐 𝑐
𝑎 𝑏 𝑎×𝑑 + 𝑏×𝑐
N
2. + =
𝑐 𝑑 𝑐×𝑑
Exercice d’application 5:
e
Effectue les opérations :
−7𝜋
31
+
8𝜋
314
;
13
qu − 15
−16 −16
+
3 15
2 11
;
17
+
5 17
;
21
−
13
4 11
.
Activité 6: produit de deux réels en écriture fractionnaire
gi
3 17 2
1. Effectue les produits : × 12 ; 4 × 12.
go
2𝜋
2. Écris sous forme de fraction et simplifie lorsque c’est possible :
1,5 0,19 36 1,8 2 3 2𝜋 3
× 0,5 ; × 12 ; × ; × 4𝜋 .
da
3 −6 0,5 0,5 3
Règle 5:
Pé
×
𝑏 𝑏
Remarque 6:
it
1 𝑎×1 1
st
13
Activité 7: Quotient de deux réels en écriture fractionnaire
Calcule et compare :
12 12 1 3 5 4 2 4 17 2 3 2 𝜋
÷ 13 et × 13 ; 2 ÷ et 2 × ; ÷ et × ; ÷ et × ;
5 5 5 3 5 17 5 2 𝜋 𝜋 𝜋 3
3 5 4 2 4 7 2 3 2 5𝜋
2 ÷ et 2 × ; ÷ et × ; ÷ et × .
l
5 3 15 7 15 2 5𝜋 𝜋 𝜋 3
na
Règle 6:
Pour tous réels 𝑎, 𝑏, 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 non nuls, on a :
io
𝑎 𝑎
𝑎 𝑐 𝑏 𝑎 1 𝑏 𝑎 𝑑
=𝑎× ; = × ; = × .
at
𝑏 𝑐
𝑏 𝑐 𝑏 𝑐 𝑏 𝑐
𝑐 𝑑
N
Exercice d’application 7:
Écris le plus simplement possible les quotients suivants :
e
𝜋 𝜋
2 𝜋 𝜋+1 0,5 2 1 −3 2 24 1 −4 5 −9
13
; 2 ;
13
11
12
qu ; 11 ; 1 ; 12
12 2
5
;
5 3
12 +
2
;
18
5
.
5 × 5 × 5 × 5 × 5 × 5 = ( 5)…; 3 × 3 × 3 × 3 × 3 = ( 3)… .
Définition 2:
Pé
𝑎0 = 1( 𝑎 𝑛𝑜𝑛 𝑛𝑢𝑙) ; 𝑎1 = 𝑎.
it
Exercice d’application 8:
st
Activité 9:
Utilise la calculatrice pour calculer les puissances ci-dessous puis compare-les :
1 1 1
2−3 et ; 5−2 et ; 10−4 et .
23 52 10 4
14
Définition 3:
1
Soit 𝑎 un réel non nul, 𝑛 un entier naturel : 𝑎 −𝑛 = , 𝑎−𝑛 est l’inverse de 𝑎𝑛 .
𝑎𝑛
Exercice d’application 9:
Donne l’inverse de : 52 ; 33 ; (1,5)4 ; 2−5 ; 4−2 ; 𝜋 −2 ; 𝜋 2 .
l
Propriété 3:
na
𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont des réels non nuls 𝑛, 𝑚 𝑒𝑡 𝑝 sont des entiers :
1. 𝑎𝑛 × 𝑎𝑝 = 𝑎𝑛+𝑝 2. 𝑎𝑛 𝑝 = 𝑎𝑛×𝑝
io
𝑎 𝑝 𝑎𝑝 𝑎𝑛
3. = 4. = 𝑎𝑛 −𝑝
𝑏 𝑏𝑝 𝑎𝑝
at
Remarque 7:
𝑎 est un réel non nul, 𝑛 un entier : 𝑎𝑛 × 𝑎−𝑛 = 𝑎𝑛−𝑛 = 𝑎0 = 1 .
N
Exercice d’application10 :
Parmi les écritures suivantes, lesquelles désignent les mêmes réels ?
e
𝑎3 4 ; 𝑎6 ; 𝑎4 × 𝑎2 ; 𝑎9 × 𝑎6 ; 𝑎3 × 𝑎3 ; 𝑎 × 𝑏 5 ; 5𝑎𝑏 ; 𝑎5 𝑏 5 ;
qu
2𝑏 2 ; 2𝑏 2 ; 2𝑏 3 ; 4𝑏 2 ; 2𝑏 3 ; 2𝑏 3 ; 8𝑏 3 .
A= et C = 3 − 5 9
15 7 5 4 5 7 4 −
3 4
Pé
Règle 7:
En l’absence de parenthèses, on effectue les opérations dans l’ordre suivant :
Les puissances ;
Les multiplications et les divisions ;
ut
17 2 7 3 2
A= × − + ÷ 10−3 ;
In
15 7 5 2
3 2
2 2 1
B= × − +5;
5 7 4
(2 3)4 2 5 2 9
C=3+ − × − .
11 7 3 3 4
15
Exercices divers
Exercice 1:
10 12 22 −5 −8
a. On donne les nombres : 𝜋 ; ; ; ; 3 ; 4 ; −𝜋 ; ; ; 0 ; −4.
3 14 7 2 4
Quels sont ceux qui sont des entiers naturels, des entiers relatifs, des
l
na
décimaux, des rationnels, des réels.
Range-les dans l’ordre croissant
io
b. Range dans l’ordre décroissant les nombres :
at
10 22 13 −5 −7
𝜋; ; ; ; 1−𝜋; ; .
3 7 4 2 3
N
Exercice 2:
Vérifie que les écritures suivantes représentent le même réel:
e
12 3 −6 3 7 0,9
; ;
28 7 −14 7 7 2,1
; ; qu .
Exercice 3:
gi
On donne une écriture plus simple de chacun des réels suivants :
go
Exercice 4:
a. Sans calcul, donne le signe de :
4 6 −3 4 1 −3 −2 −8
Pé
× ; × × − ; × ; × −52 .
6 13 4 −5 6 7 11 9
b. Donne une écriture plus simple :
ut
13 20 3 4 2 −6 3 11 4 −2
− ; + ;− − ; − ;5- − +3 ;
17 17 4 10 10 14 2 2 3 7
it
1 7 1 3 3
st
+ + ; + .
3 6 12 2 10
In
Exercice 5:
a. Développe les expressions suivantes :
6 2 + 6𝑎 − 7𝑎2 ;
3𝑎2 + 0,25𝑎 − 1 4𝑎.
16
b. Développe et réduis les expressions :
6 𝑎 − 3 − 1,5 𝑎 + 4 ;
−0,4 𝑎 − 2 − 6 0,5 − 𝑎 ;
3 𝑎2 + 3𝑎 − 5 − 7 −3𝑎2 + 2𝑎 − 1 ;
4𝑎2 3𝑎 − 2 − 3𝑎2 2 + 3𝑎2 .
l
na
Exercice 6:
Simplifie les écritures suivantes :
a. (𝑥3)2 = …………
io
b. 𝑥 . 2𝑥 = …………………
at
c. 4a² . (−a5) = ………………
d. (5ac)2 = …………………
N
e. (−b4)3 = ……………
f. 3𝑥3𝑦 . 2𝑥𝑦 2 = ………
e
g. (3a2b)4 = ……………
h. (−a3)2 = ……………
qu
i. (−2a3)2. (−3a2)3 = …
gi
j. (−2a2b)3 . (5a6b)2 = ……
go
Exercice 7:
Simplifie les écritures suivantes :
Pé
2
𝑎 2 2𝑎 3 5𝑎 3 𝑎5 2𝑎 2
𝑏
=…; 𝑏
=…; − 𝑐
=⋯ ; 3
=… ; 3𝑏
=… ;
3 2
4𝑎 2 𝑥2 2𝑥 3
− =… ; =…; = ….
3 𝑦3 3𝑦
ut
Exercice 8:
it
Calcule :
st
5 −3 1 −7
3-2= … ; 7-1= … ; (−2)-5= …; =…; − 10 =…
3
In
Exercice 9:
Écris les expressions suivantes avec des exposants positifs :
𝑎−5 = ……… a3.b-7 = ……………
𝑎−5 .𝑏 −2 = ………… a . b2.c-3 = …………
17
2a³b-5 = … −2a-3 b2 =…
3a-2 b-3 =… −5a-1 b-1 =…
1 1
=… =…
𝑏 −3 𝑎 −8
𝑎3 𝑎 −5
=… =…
l
𝑏 −2 𝑏 −4
na
3𝑎 4 𝑏 −1 8𝑎 −2 𝑏 −3
=… =…
6𝑐 −2 𝑐 −3
io
4𝑐 −1 −8𝑎 −1
=… =…
6𝑎 −1 −5𝑏 2 𝑐 −3
at
Exercice 10:
N
Réduis les expressions suivantes :
(5𝑎3b-1)-2 =… 𝑎 4b-5 . 𝑎 -2b3 =…
-3𝑎 5. 𝑎-2 =… (−2𝑎 -2)-3 =…
e
𝑎 −4
(-5𝑎 -2)-3 =…
3𝑎𝑏 5
qu 𝑏 −1
3𝑎𝑏𝑐 4
=…
=… =…
gi
𝑏 −4 2𝑎²𝑏 −1 𝑐 5
Exercice 11:
go
5𝑎 −1 𝑏 −3 𝑐 5 𝑎 −2 𝑏 2
=… . =…
2𝑎 −2 𝑏 4 𝑐 3 𝑏 𝑎
ut
Exercice 12:
Réduis les expressions ci-dessous en n’utilisant que des exposants positifs.
𝑎². 𝑎 -5 =… (𝑎 -4)-2 =…
it
st
𝑎 7. 𝑎 -2 =… (𝑎𝑏)-2 =…
𝑎7
=… (2𝑎)-5 =…
In
𝑎2
𝑎 −5
=… (5𝑎 -3)-2 =…
𝑎 −3
𝑎 −3
=… (-2𝑎b-1)-3 =…
𝑎 −3
18
Chapitre 2: Angle inscrit et angle au centre
I. Angle et arc de cercle :
I.1. Arc de cercle :
Activité 1:
l
Sur un cercle, deux points A et B qui ne sont pas sur un
na
même diamètre (non diamétralement opposés)
Reproduis la figure ci-contre en indiquant les deux arcs
de cercle de longueurs différentes notés
io
AB et 𝐴𝐵 .
at
Remarque1:
Les deux arcs de cercle de longueurs différentes
AB et 𝐴𝐵 sont appelés
N
respectivement petit et grand arc.
I.2. Longueur d’un arc et unités de mesure des angles :
e
Activité 2: L’unité de longueur est le centimètre.
qu
C est un cercle de centre O et de rayon r.
1. Recopie et complète le tableau ci-dessous en utilisant les éléments de
symétrie d’un cercle pour justifier tes réponses.
gi
go
da
Pé
de l’arc intercepté
2. Montre que ce tableau est un tableau de proportionnalité.
it
Règle 1:
st
19
Remarque 2:
La longueur de l’arc AB est exprimée dans l’unité de mesure du rayon du
cercle.
Il existe des unités de mesure des angles autre que le degré, les plus utilisées
sont : Le radian, le degré et le grade.
l
Ces unités (degré, radian et grade) sont liées par la correspondance
na
𝑎.𝑑𝑒𝑔𝑟 é 𝑏.𝑟𝑎𝑑𝑖𝑎𝑛 𝑐.𝑔𝑟𝑎𝑑𝑒
suivante : = = .
180 𝜋 200
Exemple 1:
io
𝜋
a. 60° = 𝛼rad ? b. 5 𝑟𝑎𝑑 = 𝛽° ? c. 150grade= 𝛾 𝑟𝑎𝑑 ?
60 × 𝜋 𝜋 180 150 × 𝜋
at
𝛼= 𝛽= × 𝛾=
180 5 𝜋 200
En divisant en haut En divisant en haut et en En divisant en haut et en bas par 50 :
N
et en bas par 60 : bas par 𝜋 : 150 ÷ 50 ×
180 𝜋÷𝜋 𝛾= ×𝜋
𝛽= × ; donc : 200 ÷ 50
60×𝜋:60
e
𝛼= . 5 𝜋÷𝜋
180:60 180 On obtient :
On obtient : 𝛽= .
𝜋
𝛼 = 𝑟𝑎𝑑.
3
qu 5
On obtient :
𝛽 = 36°.
𝛾=
3𝜋
4
𝑟𝑎𝑑
gi
Exercice d’application 1:
1. Donne en radian les mesures des angles : 90° ; 75° ; 270° ; 40grades et
go
150grades.
2𝜋 5𝜋
2. Donne en degré les mesures des angles : ; ; 500grades et 75grades.
da
3 4
𝜋 3𝜋
3. Convertis en grades les mesures : 45° ; 175° ; rad et 𝑟𝑎𝑑.
7 4
Règle 2: Longueur d’un arc
Pé
Exemple 2:
La longueur de l’arc
AB est : ℓ = 𝑟. 𝛼
it
𝜋
=6×3
st
= 2𝜋 𝑐𝑚
Exercice d’application 2:
In
20
II. Angle inscrit et angle au centre :
II.1. Angle inscrit : (rappels)
Activité 3:
l
na
io
at
Sur chacune des figures, observe la disposition de l’angle 𝐵𝐴𝐶 . Que peut-on dire
de l’angle 𝐵𝐴𝐶 dans chaque cas?
N
Quelles semblent être les caractéristiques d’un angle inscrit ?
Définition 1:
e
Un angle inscrit dans un cercle est un angle formé par deux
qu
cordes issues d’un même point du cercle et qui intercepte un
arc ne contenant pas ce point. On dit que l’angle 𝐵𝐴𝐶 est un
.
gi
angle inscrit qui intercepte l’arc BC
go
Sur chacune des figures, observe la disposition de l’angle 𝐵𝐴𝐶 . Que peut-on dire
de l’angle 𝐵𝐴𝐶 dans chaque cas?
Quelles semblent être les caractéristiques d’un angle inscrit ?
21
Définition 2:
Un angle dont le sommet est le centre d'un cercle est appelé
angle au centre de ce cercle.
Sur le dessin ci-contre où O est le centre du cercle, on dit que
l'angle au centre 𝐴𝑂𝐵 intercepte l'arc AB .
l
na
III. Propriétés des angles inscrit et au centre :
Activité 5:
1. a. Dessine un cercle de centre O et deux points A et B non diamétralement
io
opposés sur C. Dessine le point B’ symétrique de B par rapport { O.
at
b. Quelle est la nature du triangle 𝐴𝑂𝐵 ? En déduis l’expression de 𝐴𝑂𝐵 en
fonction de 𝐴𝐵𝑂.
N
𝑐. Exprime 𝐴𝑂𝐵’en fonction de 𝐴𝑂𝐵, puis en fonction de 𝐴𝑂𝐵.
2. a. Construis le point A’ symétrique de A par rapport { O. Place un point C
e
sur l’arc
A ' B ' de C qui ne contient pas le point A.
qu
b. En remplaçant A par C dans les calculs de la question 1.
Quelle relation peu-on écrire entre 𝐶𝑂𝐵’ et 𝐶𝑂𝐵 ?
gi
c. En déduis que : 𝐴𝑂𝐶 = 2× 𝐴𝐵𝐶 .
3. Enoncé une propriété déjà vue en classe de troisième.(3°AS)
go
Propriété 1:
Si dans un cercle, un angle au centre et un angle inscrit
da
Activité 6:
1. a. Dessine un cercle C de centre O et deux points A et C de C.
ut
Propriété 2:
Si deux angles inscrits dans un cercle interceptent le même
In
22
Activité 7:
Etant donnés 𝑃𝐼𝑄 et 𝑅𝐽𝑆 deux angles de même mesure inscrits dans un cercle
C de centre O et de rayon r. Soit 𝛼 la valeur en radians de la mesure commune
des ces deux angles.
1. Complète les égalités suivantes :
l
na
𝑃𝑂𝑄 = ⋯ 𝑃𝐼𝑄 et 𝑅𝑂𝑆 = ⋯ 𝑅𝐽𝑆
. Conclus.
et RS
2. Calcule, en fonction de 𝛼, les longueurs des arcs PQ
io
Activité 8:
Etant donnés deux arcs de même longueur d’un cercle C de centre O
at
AB et CD
et de rayon r. On note 𝛼 et 𝛽 les mesures respectives en radians des deux angles
N
inscrits 𝐴𝑀𝐵 et 𝐶𝑁𝐷 au cercle C interceptant les arcs les .
AB et CD
Complète le raisonnement suivant :
e
D’une part, la longueur de l’arc
AB intercepté par un angle 𝑎𝑢 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝐴𝑂𝐵 est :
AB =… × 𝐴𝑂𝐵, donc
qu
AB =r × … 𝐴𝑀𝐵 c’est-à-dire : AB = r × 2 … ou encore :
gi
AB = 2𝑟𝛼.
intercepté par un angle 𝑎𝑢 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝐶𝑂𝐷
D’autre part, la longueur de l’arc CD
go
CD
Puisque les deux arcs ont la même longueur, on écrit
AB et CD ,
AB = CD
Pé
Propriété 3:
ut
Si
AB et CD deux arcs de même longueur d’un
cercle C , 𝐴𝑀𝐵 et 𝐶𝑁𝐷 les deux angles inscrits au cercle C interceptant les
arcs ; alors 𝐴𝑀𝐵 = 𝐶𝑁𝐷 et vice versa.
AB et CD
23
Exercices divers
Exercice 1:
A, B, C et D sont les sommets d’un quadrilatère inscrit dans
un cercle C.
l
Cite les angles égaux aux angles :
na
𝐴𝐵𝐷, 𝐵𝐶𝐴, 𝐶𝐷𝐵 et 𝐷𝐴𝐶 .
io
Exercice 2:
Sur la figure ci-contre 𝐵𝐶 et 𝐴𝐷 sont deux cordes du
at
cercle C de centre O qui se croisent en I et 𝐵𝐶 D = 50°
et 𝐶𝐷𝐴 = 20°.
N
a. Détermine les mesures des angles du triangle ABI.
b. Calcule la mesure de 𝐵𝑂𝐷.
e
c. Pour 𝑟 = 2𝑐𝑚, Calcule longueur de l’arc
qu AB .
Exercice 3:
Sur la figure ci-contre, D, E, F et G sont quatre points du
gi
cercle voir figure. Quelle est la mesure de L'angle 𝐷𝐺𝐹 ?
go
Justifie.
Exercice 4:
da
Exercice 5:
Sur la figure ci-contre, R et S sont deux points du cercle
ut
Exercice 6:
In
24
Exercice 7:
Sur la figure ci-dessous, D, E et F sont trois points du
cercle C de centre 0 tels que 𝐷𝐹𝐺 = 30°.
Démontre que le triangle ODE est équilatéral.
l
Exercice 8:
na
Sur la figure ci-dessous, [AB] est un diamètre du cercle C
de centre O.
io
E et F sont deux points du cercle 𝒞 tels que 𝐸𝐹𝐵 = 70°.
Calcule les mesures des angles 𝐸𝐴𝐵 𝑒𝑡 𝐴𝐵𝐸 .
at
Exercice 9:
N
Dans chacun des cas ci-contre,
O est le centre du cercle.
e
Calcule la mesure de l'angle 𝐶𝑂𝐷,
qu
puis la longueur de l'arc CD
ne contenant pas le point A.
gi
Exercice 10:
go
Exercice 11:
Détermine la mesure des angles du triangle ABC sachant
Pé
Exercice 12:
it
25
Exercice 13:
Sur la figure ci-dessous 𝐴𝐿 et 𝑅𝑁 sont deux diamètres
du cercle C de centre O.
I est un point du cercle C appartenant au grand arc 𝐴𝑅
Démontre que 𝑅𝐼𝐴 = 𝑁𝐼𝐿
l
na
Exercice 14:
Sur la figure ci-contre, le triangle ABC est isocèle en A et
io
est inscrit dans le cercle C. M est un point de l’arc 𝐵𝐶 ne
at
contenant pas A.
Démontre que la demi-droite 𝑀𝐴 est la bissectrice de
N
l’angle 𝐵𝑀𝐶 .
Exercice 15:
e
Sur la figure ci-dessous 𝐴𝐸 et 𝐽𝑆 sont deux cordes
qu
parallèles du cercle. U est le point d’intersection des
segments 𝐴𝑆 et 𝐸𝐽
1. Démontre que 𝐴𝐸𝐽 = 𝐸𝐽𝑆 = 𝐴𝑆𝐽 = 𝐸𝐴𝑆 .
gi
2. a. Quelle est la nature des triangles EAU et JUS ?
b. En déduis que JE=AS.
go
Exercice 16:
On considère la figure suivante :
da
Exercice 17:
Les segments 𝐴𝐵’ et 𝐴’𝐵 se coupent au point M.
it
st
26
Exercice 18:
Soit la figure ci-contre
1. a. Démontre que 𝐼𝐴𝐽 = 𝐼𝑀𝐽.
b. Démontre que 𝐼𝐵𝐽 = 𝐼𝑁𝐽
2. En déduis que 𝐴𝐼𝐵 = 𝑀𝐼𝑁.
l
na
Exercice 19:
io
Calcule la mesure de l’angle 𝐴𝐸𝑅 ci-contre où O est le
centre du cercle, les points O, P et R sont alignés et
at
𝐴𝑂𝑃 = 20°.
Exercice 20:
N
Sur la figure ci-dessous AOR est un triangle isocèle
e
en A . R, A et M sont alignés R, O et N sont alignés,
qu
O est le centre du cercle.
Ecris y en fonction de 𝑥.
gi
Exercice 21:
go
Exercice 22:
Calcule la mesure des angles 𝐴𝐶𝑅 et 𝐴𝑂𝑅 sur la
ut
27
Chapitre 3 : Ordre, Intervalles et Valeur absolue
I. Ordre dans ℝ :
I.1. Notion d’ordre dans ℝ :
Activité 1:
l
Partie 1:
na
En utilisant des méthodes différentes, compare :
4 2
−2,75 et −2,8 ; 𝜋 et 3,15 ; et ; 5 et 2,5.
io
7 3
Partie 2: Comparaison et signe d’une différence
at
Recopie ces étiquettes et associe celles qui ont la même signification
𝑎<𝑏 𝑎 𝑒𝑠𝑡 é𝑔𝑎𝑙 à 𝑏 𝑎−𝑏 <0
N
𝑎=𝑏 𝑎 𝑠𝑢𝑝𝑒𝑟𝑖𝑒𝑟 à 𝑏 𝑎−𝑏 > 0
e
𝑎>𝑏 a est inferieur à b 𝑎−𝑏 = 0
Règle 1: qu
On peut ordonner deux nombres réels soit :
gi
En les repérant sur une droite graduée et en comparant leurs positions sur
cette droite.
go
Activité 2:
st
Partie 1:
Complète en utilisant les symboles :< , ≤ , > , ≥
In
6 … 5 ; 6 + 7 … 5 + 7 ; 6 − 6 … 5 − 6. 8 … .5;
8 × 3 … 5 × 3 ; 8 × −4 … 5 × −4
10 20 10 20
10 … 20;
4
…
4
;
−2
…
−2
.
28
Partie 2:
L’âge d’Ahmed est 15 ans et son petit frère a 10 ans actuellement.
1. Apres 5 ans, quel sera l’âge de chacun ?
2. Avant 5 ans quel était l’âge de deux frères ? Quel est le plus grand ?
3. Complète en utilisant le symbole <:
l
Actuellement : 10 … … 15
na
Apres 5ans : 10 + ⋯ … 15 + ⋯
Avant 5ans : 10 − ⋯ … 15 − ⋯
io
Propriété 2: L’ordre et l’addition et la soustraction
at
Soient 𝑎, 𝑏, 𝑐 , 𝑑 𝑒𝑡 𝑥 des réels
1. 𝑎 < 𝑏, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑎 + 𝑥 < 𝑏 + 𝑥 et 𝑎 − 𝑥 < 𝑏 − 𝑥.
N
2. Si 𝑎 < 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 < 𝑑, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑎 + 𝑐 < 𝑏 + 𝑑.
3. Si 𝑎 < 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 < 𝑑, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑎 − 𝑑 < 𝑏 − 𝑐.
e
qu
Propriété 3: L’ordre et la multiplication
Soient a, b, c, d et 𝑥 des réels.
1. Si 𝑎 < 𝑏 𝑒𝑡 𝑥 > 0, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑎𝑥 < 𝑏𝑥
gi
2. Si 𝑎 < 𝑏 𝑒𝑡 𝑥 < 0, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑏𝑥 < 𝑎𝑥 (l’ordre est inversé si on multiplie par un nombre négatif).
En particulier si 𝑎 < 𝑏, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠(−1) × b < (−1) × 𝑎 ou encore −b < −𝑎.
go
𝑎 𝑏
> ; 𝑠𝑖 𝑐 < 0
𝑐 𝑐
it
1 1
3. 𝑆𝑖 0 < 𝑎 < 𝑏, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 0 < < .
st
𝑏 𝑎
1 1
4. Si 𝑎 < 𝑏 < 0, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 < < 0.
In
𝑏 𝑎
29
II. Encadrements :
II.1. Encadrement d’un nombre réel :
Activité 3:
7
1. Trouve la valeur exacte de sous forme décimale
5
1
l
2. Peux-tu trouver les valeurs exactes des nombres : 2 et ? Si non, donne
na
3
un encadrement de chacun des deux nombres par des entiers consécutifs.
4
io
a. Donne un encadrement de et d𝑒 2; au dixième près, au centième près
7
et au millième près.
at
b. Comment appelle-t-on la valeur située { gauche de l’encadrement et celle
N
située { droite de l’encadrement ?
c. Fais dans chacun des cas la différence entre les valeurs trouvées en a.
4
e
d. Parmi les valeurs trouvées, laquelle est la plus proche de .
7
Remarque 1:
qu
Si la valeur décimale d’un réel n’est pas exacte, on l’appelle valeur approchée
gi
(soit plus grande ou plus petite).
go
Définition1:
Un encadrement d’un nombre réel 𝑥 par deux réels a et b tels que 𝑎 < 𝑏 signifie
que 𝑎 < 𝑥 < 𝑏(on pourra également utiliser le symbole ≤)
da
Remarque 2:
Les deux bornes de l’encadrement s’appellent bornes par défaut et par excès.
Pé
Exemple 1:
22
Soit 𝑥 = (si on effectue la division de 22 par 7, les chiffres après la virgule
ut
7
reviennent régulièrement dans le même ordre ; on dit que ce nombre a pour
22
it
d’ordre 0.
Par des décimaux à un chiffre après la virgule ou au dixième : 3,1 < 𝑥 < 3,2.
Cet encadrement est dit d’ordre 1 ou { 10−1 𝑝𝑟é𝑠, il est appelé également
encadrement d’amplitude 𝟏𝟎−𝟏 .
30
Par des décimaux à deux chiffres après la virgule ou au centième :
3,14 < 𝑥 < 3,15. Cet encadrement est dit d’ordre 2ou { 10−2 𝑝𝑟é𝑠, il est
appelé également encadrement d’amplitude 𝟏𝟎−𝟐 .
On peut donner un encadrement d’ordre 3 ou au millième ou {
10−3 𝑝𝑟é𝑠 3,142 < 𝑥 < 3,143 (3 chiffre après la virgule) et de manière
générale d’ordre n ou { 10−𝑛 𝑝𝑟é𝑠 (n chiffres après la virgule).
l
na
Remarque 3:
Tout rationnel admet un développement décimal périodique ou périodique à
partir d’un certain rang.
io
Exercice d’application 1:
at
a. Complète (en donnant toutes les possibilités) :
𝑥 est un entier naturel et 𝑥 < 6, alors 𝑥 =
N
b. Complète avec un nombre décimal qui convient :
4 < ... < 5 ; 3,1 < ... < 3,2 ; 3,9 < ... < 4 ; 4,8 < ... < 4,9.
e
22
c. Cite deux nombres compris entre π et .
7
qu
d. Si 4 < 𝑥 < 5 , alors 𝑥 peut être égal à : 5,3 ; 4 ,88 ; 3 ,95 et
3
?
16
2 1 4 4 1 3 2 1 3
gi
𝑃𝑒𝑢𝑡 − 𝑖𝑙 𝑣é𝑡𝑖𝑓𝑖𝑒𝑟 ∶ < < 𝑜𝑢 < < 𝑜𝑢 < < ?
3 𝑥 3 3 𝑥 2 3 𝑥 4
e. Soit x un réel tel que 2 ≤ 𝑥 ≤ 5, alors :
go
8 ≤ 2𝑥 − 3 ≤ 10 ou 1 ≤ 2𝑥 − 3 ≤ 2 𝑜𝑢 1 ≤ 2𝑥 − 3 ≤ 7.
Remarque 4:
da
𝑥
Donne les encadrements de 𝑥 + 𝑦 , 𝑥 − 𝑦, 𝑥𝑦 et . Explique ta démarche.
𝑦
it
Règle 2:
st
𝑎≤𝑥≤𝑏
Si Alors 𝑎 + 𝑎′ ≤ 𝑥 + 𝑦 ≤ 𝑏 + 𝑏′.
𝑎′ ≤ 𝑦 ≤ 𝑏′
Encadrement et soustraction :
𝑎≤𝑥≤𝑏
Si 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑎 − 𝑏 ′ ≤ 𝑥 − 𝑦 ≤ 𝑏 − 𝑎′ .
𝑎′ ≤ 𝑦 ≤ 𝑏′
31
Encadrement et multiplication :
Soient 𝑎, 𝑏 , 𝑎′ 𝑒𝑡 𝑏′ sont des réels positifs.
𝑎≤𝑥≤𝑏
Si 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑎 × 𝑎′ ≤ 𝑥 × 𝑦 ≤ 𝑏 × 𝑏′
𝑎′ ≤ 𝑦 ≤ 𝑏′
Encadrement et division :
Soient 𝑎, 𝑏 , 𝑎′ 𝑒𝑡 𝑏′ sont des réels strictement positifs.
l
0<𝑎≤𝑥≤𝑏 𝑎 𝑥 𝑏
na
Si
0 < 𝑎′ ≤ 𝑦 ≤ 𝑏′
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 0 < ≤ ≤ .
𝑏′ 𝑦 𝑎′
Exercice d’application 2:
io
Si 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 deux réels tels que : 2,3 ≤ 𝑥 ≤ 2,4 et 𝑂, 5 ≤ 𝑦 ≤ 1,2
at
−2 1
Donne un encadrement de 2𝑥 , −3𝑦 2𝑥 − 3𝑦, + et 𝑥𝑦.
𝑥 𝑦
N
III. Intervalles dans ℝ
III.1. Notions d’intervalles
Activité 4:
e
Partie 1 :
qu
Sur une axe colorie les points d’abscisses 𝑥 comprises entre −3 et 2 c’est–à–dire
telles que : −3 ≤ 𝑥 𝑒𝑡 𝑥 ≤ 2, ou encore −3 ≤ 𝑥 ≤ 2.
gi
Tu représentes ainsi l’intervalle fermé −3; 2 .
Partie 2 :
go
L’intervalle ouvert −3; 2 est l’ensemble des réels 𝑥 tels que −3 < 𝑥 < 2, sa
it
représentation sur un axe est un segment dont les extrémités sont marquées
st
Attention :
Regarde bien comment alors sont les crochets !
32
Activité 5:
1. Colorie sur un axe les points d’abscisses 𝑥 telles que 𝑥 ≥ 2. Qu’obtiens- tu ?
Tu représentes ainsi l’intervalle fermé à gauche ouvert 2; +∞ .
2. Colorie sur un axe les points d’abscisses 𝑥 telles que 𝑥 < 2. Qu’obtiens- tu ?
Tu représentes ainsi l’intervalle ouvert 2; +∞ .
3. Recommence avec les points d’abscisses 𝑥 telles que 𝑥 ≤ 2 puis avec les
l
na
points d’abscisses 𝑥 telles que 𝑥 ≤ 2. Quel intervalle représentes-tu ?
Remarque 6:
L’intervalle fermé { gauche 2; +∞ est l’ensemble des réels 𝑥 tels que
io
2 ≤ 𝑥 sa représentation graphique est une demi-droite.
L’intervalle fermé { droite −∞; 2 est l’ensemble des réels 𝑥 tels que 𝑥 ≤ 2,
at
sa représentation graphique sur un axe est une demi-droite.
N
Définition 2:
Soient a et b deux réels tels que a < b ;
e
Un intervalle est un sous-ensemble de ℝ caractérisé par des inégalités voir le tableau
qu
gi
go
da
Pé
ut
it
33
3. Complète avec le symbole ∈ 𝑜𝑢 ∉ :
1
−6 … −10; 3 , 2 … −1; 3 , 2 … 3; 8 𝑒𝑡 − 2 … −∞ , −3
III.2. Eléments d’un intervalle borné, amplitude, rayon et centre :
Activité 5:
Sur un axe gradué, place les points A et B d’abscisses respectives −3 et 2.
l
1. Que représente le segment 𝐴𝐵 ?
na
2. Place le point J, milieu de 𝐴𝐵 . Quelle est son abscisse ? Que représente
cette valeur pour l’intervalle −3; 2 ? La valeur obtenue est appelée centre
io
de l’intervalle −3; 2 .
3. Un curseur se déplace de A au point B. Quelle est la longueur du
at
déplacement ? Comment a-t-on calculé cette longueur ? Que représente
N
cette valeur pour l’intervalle −3; 2 ? La valeur obtenue est appelée
longueur de l’intervalle −3; 2 .
e
Définition 3:
qu
Soient a et b deux réels tels que a < b.
On appelle amplitude ou longueur de l’intervalle 𝑎, 𝑏 le nombre
positif 𝑏 − 𝑎, on la note ℓ et on écrit : 𝑙 = 𝑏 − 𝑎.
gi
𝑏−𝑎
On appelle rayon de l’intervalle le nombre positif , on le note r et on
go
2
𝑏−𝑎 ℓ
écrit : 𝑟 = = .
2 2
𝑏+𝑎
da
2
On a alors : 𝑎 = 𝑟 −c ; 𝑏 = 𝑟 + 𝑐 et on peut écrire l’intervalle :
𝑎 ; 𝑏 = 𝑟 − 𝑐 ;𝑟 + 𝑐 .
ut
Remarque 7:
Les intervalles du type 𝑎; +∞ (respectivement 𝑎; +∞ ) ou −∞; 𝑎
it
pourra pas calculer les éléments de ces intervalles, par contre l’intervalle
−∞; +∞ 𝑒𝑠𝑡 centré en zéro (0).
In
Exercice d’application 4:
1. Calcule l’amplitude, le rayon et le centre si possible des intervalles dans la question 3
de l’exercice d’application précédent.
2. Pour l’intervalle 3; 7 , calcule r, c et ℓ.
34
3. Détermine l’intervalle dans chacun des cas suivants :
a. 𝑐 = 0 𝑒𝑡 𝑟 = 2.
b. 𝑐 = 5 𝑒𝑡 𝑏 = 6.
4. Sur une droite graduée, colorie les intervalles −1 ; 2 ; 5; +∞ ; −∞; −4 .
Parmi les affirmations ci-dessous, quelles sont celles qui sont vraies ?
l
4∈ 3; 5 ; 𝜋 ∈ 3,14 ; 3,15 ; −3,05 ∈ −3,005 ; 0 ;
na
3 2 2
∈] 0,1 ; 0,3[; ∈ ] − ; 2[.
10 3 3
io
IV. Valeur approchée, Troncature et Arrondi :
IV.1. Valeur approchée :
at
Activité 6:
Les élèves ont aptitude à utiliser des valeurs approximatives obtenues par la
N
calculatrice ; ainsi en appuyant sur une touche elle affiche : 𝜋 ≃ 3,141592654
Donne les encadrements { l’unité ou d’ordre 0, { une décimale ou d’ordre 1 et
e
à deux décimales ou d’ordre 2.
Définition 4: qu
Une valeur approchée d'un nombre est un nombre proche de celui qu'il peut
remplacer et souvent attribuer pour simplifier un résultat.
gi
Remarque 8:
go
𝜋 ≅ 3,14 𝑝𝑎𝑟 𝑑é𝑓𝑎𝑢𝑡 et 𝜋 ≅ 3,15 𝑝𝑎𝑟 𝑒𝑥𝑐è𝑠. (Le symbole ≅ se lit presque égal)
IV.2. Troncature :
it
Activité 7:
st
355
Le professeur écrit au tableau et 𝜋 ≅ 3,141592654.
113
In
35
Définition 4:
La troncature { l’ordre n (ou 10−𝑛 𝑝𝑟é𝑠) d’un nombre est obtenue en
supprimant tous les chiffres situes après le nième chiffre après la virgule.
Exemple 3:
22 22
= 3, 142857 𝑒𝑡 𝜋 = 3,141592654. Les troncatures { l’ordre 0, 1 et 2 de
l
7 7
na
22
et 𝜋 nous permettent d’écrire donc : 𝜋 ≈ . Par contre la troncature au
7
22 22
millième de 𝑒𝑠𝑡 3,142 et celle de 𝜋 𝑒𝑠𝑡 3,141, donc 𝜋 ≠ à partir de
io
7 7
l’ordre 3.
at
Remarque 9:
N
La troncature { l’unité ou d’ordre 0 d’un nombre réel donné par développement
décimal est sa partie entière.
e
Exemple 4:
qu
La troncature { l’unité de
22
7
𝑒𝑠𝑡 3.
IV.2. Arrondi d’un réel:
gi
Activité 8:
go
22
1. Donne les encadrements de { l’ordre 0, 1,2 𝑒𝑡 3.
7
22
2. Pour chaque encadrement, quelle est la borne la plus proche de ?
da
7
Cette valeur est appelée arrondi de cette fraction.
Pé
Définition 5 :
L'arrondi d'un nombre est la valeur approchée la plus proche de ce nombre à
une précision donnée.
ut
Remarque 10:
On l’obtient l’arrondi d’un nombre { l’ordre n en appliquant la règle suivante :
it
égal à la troncature.
Si le chiffre qui suit le nième chiffre décimal est supérieur ou égal à 5 on
In
36
47 = 6,85565460 …., l’arrondi au centième de 47 est 6,86 car le 3ième chiffre
est 5, égal à 5 donc on augmente le chiffre au centième de la troncature.
Exercice d’application 5:
Complète le tableau suivant en utilisant la calculatrice :
Nombre Valeur approchée par Valeur approchée par L’arrondi { Troncature
l
na
défaut à 10−2 prés excès à 10−2 prés 10−3 prés au centième
2 ,3561
0 ,675
io
1
3
at
2
7
N
𝜋
2
e
VI. Valeur Absolue :
qu
VI.1. Notion de valeur Absolue :
Activité 9:
gi
Sur un axe O; I , on donne les points A, B, C, D et E d’abscisses respectives les
1 𝜋
nombres réels suivants : 3,15 ; − 3 ; ; 7 et − 5.
go
2
Détermine les distances OA, OB, OC, OD et OE ; puis compare ces distances aux
abscisses de ces nombres.
da
Définition 6:
Pé
La valeur absolue d’un réel a est le plus grand des deux nombres a et −a,
𝑎 , 𝑠𝑖 𝑎 > 0.
c'est-à-dire : 𝑒𝑡
−𝑎 , 𝑠𝑖 𝑎 < 0.
ut
Exemple 6:
st
2𝑥 − 1 = 2𝑥 − 1 ; 𝑠𝑖 2𝑥 − 1 > 0 ⟹ 𝑥 ≥
2
1.
2𝑥 − 1 = − 2𝑥 − 1 = −2𝑥 + 1 ; 𝑠𝑖 2𝑥 − 1 ≤ 0 ⟹ 𝑥 ≤
2
37
Conséquence :
𝑎 = 0 ⟺ 𝑎 = 0.
Soit a un nombre réel : 𝑎 ≥ 0.
𝑎 = −𝑎 .
Exemple 7:
l
1.
2𝑥 − 1 = 0 ⟹ 2𝑥 − 1 = 0 ⟹ 2𝑥 = 1 ⟹ 𝑥 =
na
2
3.
4𝑥 + 3 = 0 ⟹ 4𝑥 + 3 = 0 ⟹ 4𝑥 = −3 ⟹ 𝑥 = −
io
4
VI.2. Propriétés de la valeur Absolue :
at
Activité 10:
1. Calcule puis compare les résultats dans chacun des cas suivants :
N
a. 2 × −3 et 2 × −3 .
8 8
b. et .
e
−5 −5
c. −5 + 2 𝑒𝑡 −5 + 2 .
d. −5 − 2 𝑒𝑡 −5 − 2 .
qu
gi
2. Peux-tu trouver 𝑥 dans les cas suivants ?
a. 𝑥 = 2 ; b. 𝑥 = −4 ; c. 𝑥 ≤ −2 ; d. 𝑥 ≥4
go
Propriété 4:
Soient a et b deux nombres réels :
da
𝑎 × 𝑏 = 𝑎×𝑏 ;
𝑎 𝑎
= , 𝑏≠0;
Pé
𝑏 𝑏
𝑎+𝑏 ≤ 𝑎 + 𝑏 ;
𝑎−𝑏 ≥ 𝑎 − 𝑏 ;
ut
𝑎 = 𝑏 é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à : 𝑎 = 𝑏 ou 𝑎 = −𝑏.
st
𝑥 ≤ 𝑚 é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à :
𝑠𝑖 𝑚 ≥ 0, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 𝑎𝑝𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 à 𝑙 ′ 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑣𝑎𝑙𝑙𝑒 −𝑚; 𝑚 .
In
38
Exemple 8:
𝑥 = 2 é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à ∶ 𝑥 = 2 𝑜𝑢 𝑥 = −2 𝑐𝑎𝑟 2 = −2 = 2.
2𝑥 − 1 = 5 é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à ∶ 2𝑥 − 1 = 5 𝑜𝑢 2𝑥 − 1 = −5
é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à ∶ 2𝑥 = 5 + 1 𝑜𝑢 2𝑥 = −5 + 1
é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à ∶ 2𝑥 = 6 𝑜𝑢 2𝑥 = −4
l
na
é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à ∶ 𝑥 = 3 𝑜𝑢 𝑥 = −2.
2𝑥 = 𝑥 + 6 équivaut à : 2 𝑥 = 𝑥 +6 ou 2 𝑥 = − 𝑥 −6
io
donc : 2 𝑥 − 𝑥 =6 ou 2 𝑥 + 𝑥 = −6
ou encore : 𝑥 = 6 ou 3 𝑥 = −6,
at
−6
d'où: 𝑥 = 6 ou 𝑥 = = −2.
3
N
𝑥 ≤ 2 é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à ∶ −2 ≤ 𝑥 ≤ 2 𝑜𝑢 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑥 ∈ −2; 2
e
3𝑥 − 1 ≤ 11 é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à ∶ −11 ≤ 3𝑥 − 1 ≤ 11
qu
𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠: − 11 + 1 ≤ 3𝑥 ≤ 11 + 1
𝑜𝑢 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 ∶ − 10 ≤ 3𝑥 ≤ 12
− 10 12
gi
𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑒 ∶ ≤ 𝑥 ≤
3 3
′ − 10 − 10
≤ 𝑥 ≤ 4, 𝑑 ′ 𝑜𝑢: 𝑥 ∈
go
𝑐 𝑒𝑠𝑡 − à − 𝑑𝑖𝑟𝑒: ;4 .
3 3
Remarque 11:
On pourra traiter éventuellement, les cas 𝑎 ≤ 𝑏 𝑒𝑡 𝑎 ≥ 𝑏 sur des
da
39
Exercices divers
Exercice 1:
Réponds par vrai ou faux aux affirmations suivantes en justifiant si possible.
−3
a. = −0,27 ;
l
11
na
3
b. 0,27 est l’arrondi d’ordre 2 de ;
11
3
io
c. 0,27 est une valeur approchée par défaut de ;
2
3
at
d. 0,272 est l’arrondi d’ordre 3 de ;
11
3
e. 0,273 est une valeur approchée par excès de ;
N
11
22
f. 𝜋 = .
7
e
g. ] − ∞ ; 7 [ est l’ensemble des réels strictement inférieur { 7.
Exercice 2:
qu 7
a. Compare au nombre chacun des nombres ci- dessous :
gi
16
7 17 3 1 7
1; ; ; ; ; .
go
12 32 8 2 17
b. Donne l’amplitude dans chacun des intervalles :
2
da
Exercice 3:
Pé
Exercice 4:
22
In
40
Exercice 5:
a. Trace une droite d graduée en cm. Hachure les intervalles :
[-2 ; 1] ; [5 ; +∞[ et ] − ∞ ; −3].
b. Sur une droite graduée, hachure ce qui n’est pas l’intervalle −∞; 3 et ce
qui n’est pas [−2 ; +∞ [. Quel intervalle représente la partie non hachurée de
l
la droite réelle?
na
c. Donne l’ensemble des nombres réels qui vérifient en même temps :
𝑥 ∈ [−4 ; +∞ ; 𝑥 ∈ − ∞; 3 [ ; 𝑥 ∈ 2 ; 5 .
io
Donne la solution sous forme d’intervalle puis d’encadrement.
at
Exercice 6:
N
17 11 10
Donne l’arrondi d’ordre 2 de ; d’ordre 4 de ; d’ordre 1 de .
9 3 3
13
e
Donne la valeur approchée de par excès au 10−2 près.
21
qu
Donne la valeur approchée de
13
7
par défaut à 10−3 près.
gi
Exercice 7: Encadrement
On donne 1,4142 < 𝑥 < 1,4143
go
6+5𝑥
1. Trouve un encadrement de 𝑦 = d’amplitude une puissance de 10, c’est-
4
da
Exercice 8:
On donne 𝐴 = ] − ∞ ; −1] 𝑒𝑡 𝐵 = ]0 ; +∞ [.
ut
Exercice 9:
Représente sur une droite graduée les intervalles suivants :
In
41
Exercice 10:
Ecris sous forme d’intervalle chacun des ensembles de nombres définis ci-
dessous :
𝑥 ≤ −2 ; 𝑥 > 3,5 ; −4 < 𝑥 < 6 ; −2 < 𝑥 < 2 ; 5,1 ≤ 𝑥.
1
𝑥 > 1 ; 𝑥 < 𝑒𝑡 𝑥 ≥ −2; 𝑥 < −1 ; −7 < 𝑥 ≤ 5.
l
2
na
Exercice 11:
Traduis { l’aide d’inégalités :
io
𝑥 ∈ ] 0 ; +∞ [; 𝑥 ∈] − 4 ; 5 [; 𝑥 ∈] − 3,5 ; +∞ [ ; 𝑥 ∈ [−10 ; 10 ] ; 𝑥 ∈] − 2 ; 4 [ ;
𝑥 ∈]3,4 ; 7 ] ; 𝑥 ∈] − ∞ ; −9 ] ; 𝑥 ∈ ] − ∞ ; 4 , 1 ] ; 𝑥 ∈]80 ; +∞ [.
at
N
Exercice 12:
Donne six nombres de chacun des intervalles :
] − 1 ; 2 [ ; ] 4,28 ; 4,3] ; ] − 5,1 ; −5[ ; ] − 0,5 ; 0,5[.
e
Exercice 13: qu
a. Donne cinq nombres réels de chacun des intervalles :
gi
[−2; 2]; [1,7 ; −1,2] ; −3,13 ; 3,17[ ; ] − 2,134 ; −2,128[.
b. Donne cinq nombres réels de chacun des intervalles :
go
Exercice 14:
da
Exercice 15:
−21
Donne un encadrement par deux décimaux de d’amplitude 10−2 ; 10−1 ;
13
10−3 .
ut
it
Exercice 16:
st
b. On rappelle que la longueur d’un cercle de rayon R est 𝐿 = 2𝜋𝑅 et que l’aire
d’un disque de rayon R est 𝐴 = 𝜋𝑅 2 .
Trouve des encadrements de L et de A d’amplitude une puissance de 10.
42
Exercice 17:
a. On donne – 1,42 < 𝑥 < −1,41 𝑒𝑡 – 3,17 < 𝑦 < −3,16.
Trouve un encadrement de : 2𝑥 − 5𝑦 ; 𝑥𝑦.
b. Même question que a. avec : 0,321 < 𝑥 < 0,322 et – 0,512 < 𝑦 < −0,511.
l
Exercice 18:
na
Soient 𝑥 et 𝑦 sont des réels tels que : 0,2 < 𝑥 < 1,3 𝑒𝑡 2,1 < 𝑦 < 2,5
Donne un encadrement des nombres suivants :
io
𝑥 2𝑥
a. 𝑥 + 𝑦 ; b. 𝑥 – 𝑦; c. 𝑥 y ; d. e. 3𝑥 − 2 𝑦 ; f. 2𝑥 + 3𝑦 g. 6𝑥 𝑦 ; h. .
𝑦 3𝑦
at
Exercice 19:
N
1. Traduis sous forme d’une inégalité chacune des affirmations suivantes :
𝑥 ∈ −3; 1 ; 𝑥 ∈ −∞; 2 ; 𝑥 ∈ −1; 0 .
e
2. Détermine l’intervalle auquel appartient y dans les cas suivants :
qu
𝑦 < 2 ; −3 + 𝑦 ≥ 1; 2 ≤ 𝑦 ≤ 13 ; −1 < 𝑦 < 1 ; −3𝑦 + 1 ≥ 𝑦 − 11;
2𝑦 − 2< −6.
gi
Exercice 20:
go
𝑥 ∈ 4; 10
𝑥 ∈… −5 1
𝑥 ∈… 10 10
Pé
𝑥 ∈… −2 ≤ 𝑥 ≤ 10
𝑥 ∈… −16 < 𝑥 < ⋯ 7
ut
Exercice 21:
Sachant que : 0,6 ≤ 𝑥 ≤ 2,1 , donne un encadrement des nombres suivants :
it
4 −8 2 −3
𝑎 = 6𝑥 ; 𝑏 = −3𝑥 ; c = −2𝑥 + 1 ; d= ;e= ;f= ;g= ;𝑎+𝑏;
st
𝑥 𝑥 𝑥−1 4−𝑥
𝑎 − 𝑏 ; 𝑎𝑥.
In
Exercice 22:
Ecris sans valeur absolue les expressions :
a. |5𝑥 − 2| ; b. | − 3𝑥 + 7| ; c. −2𝑥 − 5 ; d. 7𝑥 + 3 .
43
Exercice 23:
Trouve, dans chaque cas, tous les nombres 𝑥 dans ℝ vérifiant l’égalité:
1. 2𝑥 − 5 = 4
2. 2 𝑥 + 8 = 15
3. 𝑥 + 4 = 2
l
na
Exercice 24:
Trouve, dans chaque cas, tous les nombres 𝑥 dans ℝ vérifiant l’égalité:
io
𝑥 = 3 ; | − 3 + 𝑥 = 1 ; 3𝑥 − 1 = 2 − 𝑥 ; 7𝑥 − 14 − 5 = −1.
at
Exercice 25:
Trouve, dans chaque cas, tous les nombres 𝑥 dans ℝ vérifiant l’inégalité :
N
𝑥 > 3 ; |6 + 𝑥 ≤ 1 ; 2 − 3𝑥 ≥ 2 + 𝑥 ; 5𝑥 − 4 − 5 < −1.
e
qu
gi
go
da
Pé
ut
it
st
In
44
Chapitre 4 : Vecteurs du plan
I. Présentation des vecteurs :
I.1. Notion de vecteur : (rappels)
Activité 1:
l
ABCD est un carré, I, J, K, L les milieux des côtés. Complète le tableau suivant :
na
Vecteurs Même Même Même Vecteurs
direction sens longueur égaux
io
oui non oui non
AI et KD
at
IL et JK
N
IB et DC
e
IL et DB
AB et LJ
qu
gi
AL et AI
go
Définition 1: (Rappels)
Un vecteur est notion mathématique caractérisée par une direction, un sens et
da
une longueur.
Etant donnés deux points distincts A et B, dans cet ordre, on définit :
Une direction : Celle de la droite (𝐴𝐵) ;
Pé
Remarque 1:
it
Il faut faire la distinction entre les notations AB, (𝐴𝐵), [𝐴𝐵), [𝐴𝐵] et 𝐴𝐵 .
st
45
Exemple 1:
Sur la figure ci-contre, on a représenté le vecteur 𝑢 = 𝐴𝐵
d’origine A et d’extrémité B ;
de longueur AB celle du segment [ A B ] ;
de direction celle de la droite (𝐴𝐵) ;
l
de sens est celui de A vers B.
na
Attention :
Un vecteur n’est pas un ensemble de points ! Il ne faut donc pas confondre le cas
io
du vecteur 𝐴𝐵 avec celui du segment [ A B ] .
Définition 2:
at
Le vecteur nul noté 0, est un vecteur dont la longueur est 0.
Sa direction et son sens ne sont pas définis. On le représente par un point.
N
Par exemple, 𝐴𝐴 = 0 et plus généralement 𝑀𝑀 = 0, pour tout point M.
e
Remarque 2:
qu
La longueur d’un vecteur 𝑢 est aussi appelée norme. On note 𝑢 la norme
du vecteur 𝑢.
I.2. Vecteurs égaux et vecteurs opposés
gi
Activité 2:
1. Reproduis le quadrillage ci-contre puis représente les
go
vecteurs : 𝐴𝐵 ; 𝐷𝐶 ; 𝐷𝐸 ; 𝐹𝐺 ; 𝐵𝐶 ; 𝐺𝐸 ; 𝐹𝐼 .
2. Peux-tu trouver sur la figure des vecteurs égaux ? opposés ?
da
Définition 3:
Pé
c. La même longueur.
In
Remarque 3:
Sur la figure, si 𝑢 = 𝐴𝐵 = 𝐶𝐷, 𝑜𝑛 𝑑𝑖𝑡 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐴𝐵 𝑒𝑡 𝐶𝐷 sont des
représentants du vecteur 𝑢.
Tout vecteur 𝑢 admet une infinité de représentants, mais un seul
représentant d’origine donnée ou d’extrémité donnée.
46
Par exemple, 𝐶𝐷 est l’unique représentant de 𝑢 d’origine C et 𝐴𝐵 est l’unique
représentant de 𝑢 d’extrémité B.
Pour tout vecteur 𝑢, son opposé est noté opp(𝑢) ou également –𝑢.
l
na
Observe les vecteurs 𝐴𝐵 et 𝐶𝐷 dans chacune des deux figures ci-dessous.
Que peux-tu dire de la direction, du sens et de la longueur de chacun des
io
vecteurs 𝐴𝐵 et 𝐶𝐷.
at
N
Définition 4:
e
Deux vecteurs 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 ayant même direction sont dits colinéaires.
Remarque 3: qu
Deux vecteurs 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 égaux ou opposés sont colinéaires.
gi
Exemple 2:
Les deux vecteurs 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 (𝑢 ≠ 𝑣 ≠ 0) Les trois vecteurs 𝐴𝐵 , 𝐶𝐷 𝑒𝑡 𝐸𝐹
go
Convention :
Le vecteur nul est colinéaire à tout vecteur.
ut
Activité 5:
Construis un parallélogramme ABCD.
st
47
Propriété 1:
Si ABCD est un parallélogramme, alors 𝐴𝐵 = 𝐷𝐶 ;
Si 𝐴𝐵 = 𝐷𝐶 , alors le quadrilatère ABCD est un parallélogramme.
Remarque 4:
l
On résume la propriété précédente en écrivant :
na
ABDC est un parallélogramme.
𝐴𝐵 = 𝐶𝐷 𝑠𝑖 𝑒𝑡 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑖 : (éventuellement aplati)
[𝐴𝐷] 𝑒𝑡 [𝐵𝐶] ont même milieu.
io
Les deux cas de figure possibles sont représentés ci-dessous.
at
ABDC est un parallélogramme aplati.
N
e
qu
ABDC est un (vrai) parallélogramme.
M est le milieu de [AD] et de [BC].
gi
Conséquence :
go
Exemple 3:
En observant la figure ci-contre, on peut écrire les
égalités vectorielles suivantes :
𝐶𝐷 = −𝐴𝐵 ; 𝐴𝐵 = −𝐶𝐷 ; 𝐴𝐵 = −𝐵𝐴 ; 𝐶𝐷 = −𝐷𝐶.
ut
Activité 4 :
st
48
Propriété 2:
Si 𝐼 est le milieu de [AB], alors 𝐴𝐼 = 𝐼𝐵 .
Si trois points A, B et 𝐼 sont tels que 𝐴𝐼 = 𝐼𝐵 , alors 𝐼 est le milieu de segment
[AB].
Autrement dit : I est le milieu d’un segment 𝐴𝐵 si et seulement si 𝐴𝐼 = 𝐼𝐵 .
l
na
Exercice d’application 1:
A, B, C, D et E cinq points du plan tels que :
ABED est un parallélogramme et 𝐴𝐸 = 𝐵𝐶.
io
1. Fais une figure.
2. Démontre que E est le milieu de 𝐷𝐶 .
at
III. Opérations sur les vecteurs :
III.1. Addition et soustraction des vecteurs :
N
III.1. A. Somme de deux vecteurs :
Activité 4 :
e
On donne trois points A, B et C distincts. Matérialise les déplacements suivants
qu
1. de A vers B par le vecteur 𝐴𝐵 suivi par celui de B vers C par 𝐵𝐶.
2. de A directement vers C par le vecteur 𝐴𝐶 .
gi
3. Que penses-tu du résultat final ? Quelle égalité obtiens-tu alors ?
go
Règle :
Étant donnés trois point A, B et C du plan, on admet que : 𝐴𝐵 + 𝐵𝐶 = 𝐴𝐶 .
Cette relation est appelée relation de Chasles. On dit que 𝐴𝐶 est la somme
da
des vecteurs 𝐴𝐵 et 𝐵𝐶 .
Activité 5: (Méthode pour faire la somme de deux vecteurs)
Pé
parallélogramme.
it
b. En déduis 𝐴𝐵 + 𝐶𝐷.
2. Construis D’ pour que ABD’D soit un parallélogramme.
In
49
De l’activité précédente on peut tirer la propriété suivante :
Propriété 5:
Soient 𝐶𝐷 et 𝐴𝐵 deux vecteurs alors : 𝐶𝐷 + 𝐴𝐵 = 𝐴𝐵 + 𝐶𝐷 et 𝐴𝐵 + 0 = 𝐴𝐵 .
Résumé :
l
L’ensemble des vecteurs du plan est noté 𝒱. On définit sur 𝒱 une addition de la
na
manière suivante :
1er cas : 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 sont deux vecteurs consécutifs, c'est-à-
io
dire, l’extrémité de 𝑢 et l’origine de 𝑣 sont confondues ;
par exemple, 𝑢 = 𝐴𝐵 et 𝑣 = 𝐵𝐶 .
at
Dans ce cas on définit : 𝑢 + 𝑣 = 𝐴𝐵 + 𝐵𝐶 = 𝐴𝐶 .
Cette égalité 𝐴𝐵 + 𝐵𝐶 = 𝐴𝐶 est vraie pour tous les points A, B et C du plan.
N
Elle est connue sous le nom : Relation de Chasles.
2ème cas : 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 ne sont pas consécutifs. Dans ce
e
cas, on choisit deux représentants qui sont
qu
consécutifs et on applique à nouveau la relation de
Chasles.
𝑢 + 𝑣 = 𝐴𝐵 + 𝐶𝐷 = 𝐴𝐵 + 𝐵𝐸 = 𝐴𝐸 .
gi
Remarque 5:
go
𝑢 + 𝑣.
it
st
Règle du parallélogramme :
Lorsque 𝑢 = 𝐴𝐵 et 𝑣 = 𝐴𝐶 sont deux vecteurs ayant la
même origine, alors 𝑢 + 𝑣 est le vecteur 𝐴𝐷 ; où D est
l’unique point tel que ABDC est un parallélogramme.
50
En effet : 𝑢 + 𝑣 = 𝐴𝐵 + 𝐴𝐶 = 𝐴𝐶
= 𝐴𝐵 + 𝐵𝐷 = 𝐴𝐷.
En s’appuyant sur les résultats de l’activité précédente, on peut énoncer les
propriétés suivantes de l’addition des vecteurs :
l
na
l’addition des vecteurs est commutative.
En effet : 𝑢 + 𝑣 = 𝐴𝐵 + 𝐵𝐶 = 𝐴𝐶 , 𝑣 + 𝑢 = 𝐴𝐷 + 𝐷𝐶 = 𝐴𝐶 .
Quels soient 𝑢, 𝑣 et 𝑤 trois vecteurs, on a : (𝑢 + 𝑣) + 𝑤 = 𝑢 + ( 𝑣 + 𝑤 ).
io
On dit que l’addition des vecteurs est associative.
at
Quel soit le vecteur 𝑢, on a : 𝑢 + 0 = 0 + 𝑢 = 0. On dit que 0 comme
élément neutre de l’addition des vecteurs
N
III.2. Soustraction sur les vecteurs :
Définition 5:
Soit 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 deux vecteurs du plan. La différence des vecteurs 𝑢 𝑒𝑡 𝑣, notée 𝑢 − 𝑣,
e
est par définition la somme de 𝑢 et de l’opposé de 𝑣, c’est-à-dire: 𝑢 − 𝑣 = 𝑢 +
(−𝑣) qu B
gi
go
da
Activité 6:
1. Construis un vecteur 𝑢 de longueur 2cm, puis les vecteurs 3𝑢 ; −2𝑢 ;
st
3 1
𝑢 ; − 2 𝑢.
4
In
3 1
2. Compare les directions des vecteurs 𝑢 ; 3𝑢 ; −2𝑢; 4 𝑢 𝑒𝑡 − 2 𝑢.
3. Que peux-tu dire des longueurs des vecteurs 𝑢 et 3𝑢? des vecteurs 𝑢 et −2𝑢.
51
Définition 6:
Soit 𝑢 un vecteur du plan et k un réel. On appelle produit du vecteur 𝑢 par le
réel k, noté 𝑘𝑢 𝑜𝑢 𝑘. 𝑢, le vecteur :
de longueur 𝑘 𝑢 ;
de direction celle de 𝑢 ;
de sens celui de 𝑢 𝑠𝑖 𝑘 > 0 et opposé à celui de 𝑢 𝑠𝑖 𝑘 < 0.
l
na
Exemple 4:
En observant la figure ci-contre,
io
on écrit :
𝐴′ 𝐵 ′ = 2𝐴𝐵 ; 𝐴′′ 𝐵′′ = −2𝐴𝐵 ;
at
1 1
𝐸𝐹 = 𝐶𝐷 ; 𝐺𝐹 = − 𝐶𝐷 ;
2 2
N
4
𝐸𝐴 = 𝐸𝐵 .
7
e
Remarque 6 :
qu
Les vecteurs 𝑘𝑢 et 𝑢 sont toujours colinéaires.
• Si 𝑘 = 0, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑘𝑢 = 0𝑢 = 0.
• Si 𝑘 = 1, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑘𝑢 = 1𝑢 = 𝑢.
gi
• Si 𝑘 = −1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑘𝑢 = −1𝑢 = −𝑢.
go
l’addition dans ℝ.
c. 𝑘( 𝑘’𝑢 ) = ( 𝑘𝑘’)𝑢. Cette formule est appelée associativité mixte.
d. 𝑘𝑢 = 0 ⟺ 𝑘 = 0 ou 𝑢 = 0. Cette formule est appelée règle du produit nul.
ut
Exemple 5:
it
o 3 𝑢 + 𝑣 = 3𝑢 + 3𝑣 (𝑑’𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝑎. )
st
l
Comme > 0 , le vecteur 𝑘𝑢 a la même direction
na
et le même sens que 𝑢 et donc la même direction
et le même sens que 𝑣. Il a également la même
longueur que 𝑣 car sa longueur est égale à :
io
𝑢
𝑘 𝑢 = × 𝑢 = 𝑣 . Donc : 𝑘𝑢 = 𝑣.
at
𝑣
𝑢
- Si 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 ont des sens opposés alors on prend : 𝑘 = − .
N
𝑣
Comme 𝑘 < 0, le vecteur 𝑘𝑢 a même direction
mais le sens opposé à celui de 𝑢 et donc même
e
direction et même sens que 𝑣. Il a également même
𝑘 𝑢 =
qu
longueur que 𝑣 car sa longueur est égale à :
𝑢
× 𝑢 = 𝑣 . Donc : 𝑘𝑢 = 𝑣.
𝑣
gi
Remarque 7:
• Une relation du type 𝑣 = 𝑘𝑢 est appelée relation de colinéarité entre deux
go
vecteurs.
1
• Si 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 sont deux vecteurs non nuls alors 𝑘 ≠ 0: 𝑣 = 𝑘𝑢 ⟺ 𝑢 = 𝑣 .
da
𝑘
• La relation de colinéarité entre tout vecteur 𝑢 et le vecteur nul 0 est :
0 = 0 × 𝑢, mais si 𝑢 ≠ 0, il n’existe pas de relation du type : 𝑢 = 𝑘 × 0.
Pé
La proposition suivante est évidente, mais elle est d’une utilité considérable
dans les exercices.
Propriété 6: Condition d’alignement de 3 points.
ut
Remarque 8:
On pourra utiliser cette propriété de la manière suivante pour formuler :
st
53
Exercices divers
Exercice 1:
A, B, C, D et E sont cinq points distincts.
Complète les égalités pour qu’elles soient toujours vraies.
l
a. 𝐴𝐵 + … 𝐷 = 𝐴 … ; b. 𝐵𝐴 + 𝐴 … = … 𝐸 ; c. 𝐴 … + 𝐷𝐶 = … 𝐶 ;
na
d. 𝐷𝐸 + 𝐸𝐷 = … ; e. … 𝐶 + … = 𝐴𝐵 ; f. 𝐶𝐵 + … 𝐷 = … 𝐷.
io
Exercice 2:
ABCD est un parallélogramme de centre O. Avec des points de la figure, désigne
at
un vecteur égal à :
a. 𝐴𝐷 + 𝐶𝑂 ; b. 𝐴𝑂 + 𝐶𝐷 ; c. 𝑂𝐷 + 𝑂𝐴 ; d. 𝑂𝐷 + 𝐶𝐵 .
N
Exercice 3:
e
a. M est le milieu d’un segment 𝐴𝐵 , que peut-on dire de la somme 𝑀𝐴 + 𝑀𝐵 ?
b. O est le centre d’un parallélogramme ABCD, que peut-on dire de la somme :
𝑂𝐷 + 𝐷𝐴 + 𝑂𝐶 ?
qu
gi
Exercice 4:
I, J et K étant trois points donnés, on appelle L le point tel que 𝐼𝐿 = 𝐼𝐽 + 𝐼𝐾.
go
Exercice 5:
Pé
Exercice 6:
ut
54
Exercice 7:
Trace un triangle ABC isocèle en C.
a. Construis les points D et E tel que : 𝐴𝐷 = 𝐵𝐶 et 𝐴𝐸 = 𝐵𝐶 + 𝐴𝐶 .
b. Démontre que le quadrilatère ADEC est un losange. En déduis que 𝐴𝐷 = 𝐶𝐸 .
c. Démontre que C est le milieu du segment 𝐵𝐸 .
l
d. Démontre que le triangle BAE est rectangle.
na
Exercice 8:
Les diagonales d’un quadrilatère ABCD se coupent en O.
io
a. Fais une figure et construis les points E, F, G et H tels que :
𝑂𝐸 = 𝑂𝐴 + 𝑂𝐵 ; 𝑂𝐹 = 𝑂𝐵 + 𝑂𝐶 ; 𝑂𝐺 = 𝑂𝐶 + 𝑂𝐷 ; 𝑂𝐻 = 𝑂𝐷 + 𝑂𝐴
at
b. Quelle est la nature des quadrilatères AOBE, BOCF, CODG et DOAH?
c. Démontre que les points E, B, F sont alignés. De même que peut-on dire des
N
points F, C, G, des points G, D, H et des points H, A, E ?
d. Démontre que le quadrilatéral EFGH est un parallélogramme.
e
e. Quelle est la nature de EFGH lorsque les diagonales de ABCD sont
qu
perpendiculaires ? Lorsqu’elles ont la même longueur ?
Exercice 9:
Construis un triangle BCD rectangle en B tel que BD= 2cm et BC=6 cm.
gi
1. Calcule DC (on donnera la valeur exacte).
2. Place sur la figure le point A symétrique du point D par rapport au point B,
go
Exercice 10:
M, N et P sont les milieux respectifs des cotes d’un triangle ABC.
it
b. Démontre que G est le milieu du segment 𝐴𝐴’ ; que peut-on en déduire pour
la somme 𝐺𝐴 + 𝐺𝐴’ ?
c. Démontre que 𝐺𝐴’ = 𝐺𝐵 + 𝐺𝐶 .
d. Complète l’égalité : 𝐺𝐴 + 𝐺𝐵 + 𝐺𝐶 = …
55
Exercice 11:
I, J, K étant les milieux respectifs des cotes 𝐴𝐵 , 𝐴𝐶 et 𝐵𝐶 d’un triangle ABC,
exprime le plus simplement possible les vecteurs :
𝐼𝐴 + 𝐼𝐾 + 𝐶𝐾 et 𝐵𝐼 + 𝐴𝐽 + 𝐾𝐶 .
Exercice 12 :
l
na
M est le milieu du coté 𝐴𝐶 d’un triangle ABC et I le point tel que 𝐵𝐼 = 𝐶𝑀.
a. Démontre que 𝐼𝐴 + 𝐼𝐵 = 𝐵𝐶.
io
b. Construis le point J tel que 𝐽𝐴 + 𝐽𝐶 = 𝐶𝐵.
at
Exercice 13 :
Trace un parallélogramme ABCD et place un point E sur 𝐴𝐵 , un point F sur
N
𝐶𝐷 tels que 𝐸𝐵 = 𝐷𝐹 .
a. Démontre que 𝐸𝐴 + 𝐴𝐷 = 𝐵𝐶 + 𝐶𝐹.
e
b. Démontre que 𝐴𝐷 + 𝐸𝐵 = 𝐴𝐵 + 𝐸𝐷 .
Exercice 14:
qu
Construis un triangle ABC puis les points B’ et C’ tel que : 𝐵𝐵’ = 𝐶𝐶’ = 𝐴𝐵 .
gi
Exercice 15:
go
Exercice 16:
ABCD est un parallélogramme. A-t-on:
𝐴𝐵 = 𝐶𝐷? 𝐴𝐶 = 𝐵𝐷? 𝐴𝐷 = 𝐵𝐶 ? 𝐵𝐴 = 𝐶𝐷? 𝐷𝐴 = 𝐵𝐶 ?
ut
Exercice𝟏𝟕:
On considère un parallélogramme ABCD. Dis si les égalités suivantes sont vraies :
it
𝐴𝐵 + 𝐴𝐷 = 𝐷𝐶 + 𝐵𝐶 = 𝐴𝐶 ; 𝐷𝐴 + 𝐷𝐶 = 𝐶𝐵 + 𝐴𝐵 = 𝐷𝐵 ;
st
𝐶𝐷 + 𝐶𝐵 = 𝐵𝐴 + 𝐷𝐴 = 𝐶𝐴 ; 𝐵𝐶 + 𝐵𝐴 = 𝐴𝐷 + 𝐶𝐷 = 𝐵𝐷.
In
56
Exercice 18:
ABCD est un parallélogramme de centre O. Construis les points M,N,P,R définis
par : 𝐴𝐵 + 𝐴𝐷 = 𝐴𝑀 ; 𝐶𝐷 + 𝑂𝐵 = 𝐶𝑃 ; 𝐴𝐵 + 𝐴𝐷 = 𝐵𝑁 ; 𝐷𝑂 − 𝐶𝑂 = 𝐶𝑅.
Exercice 19 :
a. Construis un cercle C de centre O et de rayon 34 mm.
l
na
Trace un diamètre 𝐵𝐶 de ce cercle et place le point A du cercle tel que :
CA=32 mm. Construis le point D tel que 𝐴𝐷 = 𝐶𝐵 .
b. Démontre que le triangle ABD est rectangle et calcule l’arrondi { l’unité de ses
io
angles.
c. La droite 𝜟 tangente au cercle en B, coupe 𝐴𝐷 en H.
at
Démontre que 𝐻𝐵𝐴 = 𝐴𝐷𝐵 .
N
d. Construis le point E tel que 𝐵𝐸 = 𝐷𝐵 .
Démontre que le point E est un point du cercle C.
e. La droite 𝐸𝐶 coupe la droite 𝐷𝐴 en F et la droite 𝐻𝐵 en K.
e
Démontre que les droites 𝐹𝐵 et 𝐷𝐾 sont perpendiculaires.
Exercice 20:
qu
Dans un parallélogramme ABCD dont les diagonales se coupent en I.
gi
a. Construire les points E, F et G tels que :
𝐵𝐸 = 𝐴𝐼 ; 𝐼𝐹 = 𝐴𝐵 + 𝐴𝐶 et 𝐼𝐺 = 𝐴𝐶 .
go
b. Démontre que 𝐴𝐵 = 𝐼𝐸 et 𝐸𝐹 = 𝐴𝐶 .
c. Démontre que les points B, E et F sont alignés.
da
57
Chapitre 5 : Racines carrées
I. Notion Racine carrée :
Activité 1:
1. Construis un triangle ABC rectangle en A tel que : AB =1cm et AC =2cm, puis
l
le carré BCDE.
na
2. Calcule le côté [BC]
On admet que chaque nombre positif est le carré d’un seul nombre positif.
io
Définition 1:
Soit a un nombre positif, il existe un unique réel positif dont le carré est a.
at
Ce nombre se note par 𝑎 se lit ‘’ racine carré de a’’ ou ‘’radical de a’’
N
Exemple 1:
0 = 0 ; 1 = 1 ; 4 = 2 ; 9 = 3 ; 16 = 4 ; 25 = 5 ; 36 = 6 ;
49 = 7 ; 64 = 8 ; 81 = 9 ; 100 = 10 ; − 121 = −11 et 0,36 = 0,6.
e
qu
Exercice d’application 1:
Calcule mentalement :
1600 = … ; 400 = … ; 10000 = … ; 8100 = ⋯ ; 0,09 = ⋯.
gi
Remarque 1:
go
𝑥 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑓
𝑥 = 𝑎 signifie que :
𝑥2 = 𝑎
2
𝑎 × 𝑎 = ( 𝑎 ) = 𝑎. (𝑎 > 0)
da
−𝑎, 𝑠𝑖 𝑎 ≤ 0
Exemple 2:
𝑥 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑓
𝑥 = 11 signifie que : 2
𝑥 = 11
ut
(−5)2 = −5 = 5;
it
(𝑥 − 5)2 = 𝑥 − 5 = 𝑥 − 5 𝑜𝑢 − 𝑥 − 5 .
st
Conséquence :
Précisons encore que dans IR, l’équation 𝒙𝟐 = 𝒂 :
In
l
na
6 6 2 …
1. Complète : 3 = é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à …2 = , car : 9 = 4 .
2 …
io
2. Compare 3 𝑒𝑡 6 en comparant d’abord leurs carrés.
3. En s’inspirant de la méthode utilisée dans les deux questions précédentes
at
réponds à la question : les deux nombres sont-ils égaux dans les cas suivants?
a. 5 − 7 et 31 − 10 7 ;
N
b. 6 − 5 et 41 − 12 5.
Règle1 :
e
Soient a et b deux nombres réels.
Si a et b sont de même signe, 𝑎 = 𝑏 équivaut à 𝑎2 = 𝑏 2 .
qu
Si 0 ≤ 𝑎 < 𝑏 , alors 𝑎2 < 𝑏 2 .
Si < 𝑏 ≤ 0 , alors 𝑎2 > 𝑏 2 .
gi
Remarque 2:
Les règles de comparaison déjà vues dans le chapitre intitulé les nombres réels
go
Activité 3:
1. a. Calcule puis compare 9 × 4 et 9 × 4. Que remarques-tu ?
Pé
100 100
2. a. Calcule puis compare 𝑒𝑡 . Que remarques-tu ?
4 4
In
59
Propriété 1:
Etant donnés deux réels 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 positifs. On a :
𝑥×𝑦 = 𝑥 × 𝑦
𝑥 𝑥
l
= 𝑜ù 𝑦 ≠ 0
na
𝑦 𝑦
Exercice d’application 3:
io
1
1. Calcule : 9 × 81; 800 × 2
at
7 7 18 … 5 …
2. Complète : = ; = =⋯ ; =
N
9 …. 2 … 4 …
Activité 4:
e
1. a. Calcule puis compare 16 + 9 et 16 + 9. Que remarques-tu ?
qu
b. Soient 𝑥 et 𝑦 deux réels strictement positifs.
On pose 𝑢3 = 𝑥 + 𝑦 et 𝑣3 = 𝑥 + 𝑦, calcule 𝑢3 2 et 𝑣3 2 .
gi
Compare – les, puis 𝑢3 et 𝑣3 .
go
Conclus.
2. a. Calcule puis compare 16 − 9 et 16 − 9. Que remarques-tu ?
da
Règle 2:
it
𝑥+𝑦 ≠ 𝑥 + 𝑦;
𝑥 − 𝑦 ≠ 𝑥 − 𝑦. (𝑥 > 𝑦)
In
Remarque 3:
Si 𝑥 = 𝑦, 𝑥 = 0 ou 𝑦 = 0 , il y a égalité : 𝑥 + 𝑦 = 𝑥 + 𝑦
Si 𝑥 = 𝑦 ou 𝑦 = 0 , il y a égalité : 𝑥 − 𝑦 = 𝑥 − 𝑦
60
IV. Transformation d’écritures de racines carrées :
IV.1. Écriture sous forme 𝒂 𝒃 :
Activité 5:
Ecris sous forme 𝑎 𝑏. 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 > 0 132 , 275 , 396.
l
Règle 3:
na
𝑆𝑖 𝑎 est un réel positif, qui n’a pas une racine carrée exacte, on simplifie, si c’est
possible, 𝑎 comme suit : On écrit 𝑎 = 𝑏 2 𝑐.
io
𝑎 = 𝑏 2 𝑐 = 𝑏 2 × 𝑐 = 𝑏 × 𝑐. Donc on dit qu’on a écrit 𝑎 sous forme 𝑏 𝑐.
at
Exemple 3:
75 = 3 × 25 = 3 × 25 = 5 3.
N
Exercice d’application 4:
Ecris sous forme 𝑎 𝑏. 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 > 0
e
1200, 584, 940, 864, 1036 et 3006.
1. Écris plus simplement :qu
2 27 − 5 48 + 3 300 et 50 + 3 72 − 0,7 800
gi
IV.2. Puissances et racines carrées :
Activité 5:
go
Règle 4:
𝑎 étant un nombre réel positif et 𝑛 un entier positif :
Pé
𝑎2𝑛 = 𝑎𝑛 .
𝑎2𝑛+1 = 𝑎2𝑛 × 𝑎 = 𝑎𝑛 𝑎.
Exercice d’application 5:
ut
61
Règle 5:
Pour éliminer le radical au dénominateur d’un quotient, on multiplie souvent le
numérateur et le dénominateur par l’expression conjuguée.
Exemple 4:
l
3 3× 2 3 2 3 2
na
o = = 2 = .
5 2 2×5 2 5× 2 10
1 1× 2 7+ 5 2 7+ 5 2 7+ 5 2 7+ 5
io
o = = = = .
2 7− 5 2 7− 5 2 7+ 5 22 ×7−5 28−5 23
at
Exercice d’application 6:
N
Écris le plus simplement possible sans radical au dénominateur (on dit aussi
rendre rationnel) :
e
1 1 4 3 2 5
; ; ; ; .
3 5 5+ 3 qu
2− 5 4 5− 3 2 2−5 3
gi
go
da
Pé
itut
st
In
62
Exercices divers
Exercice 1:
1. Quelle est la racine carrée de chacun nombres suivants ?
49 ; 64 ; 25 ; 9 ; 144 ; 100 ; 121 ; 81 ; 10 000; 1016 ; 1022 ; 1038 10−20 ;10−14 .
l
2. Recopie et complète :
na
42 = ⋯ −4 2 = ⋯ 16 = ⋯
2
(2,3) = ⋯ −2,3 2 = ⋯ 5,29 = ⋯
io
(0,5)2 = ⋯ −0,5 2 = ⋯
2 0,25 = ⋯
90 = ⋯ −90 2 = ⋯
at
8100 = ⋯
3. Recopie et complète :
N
a. 122 = ⋯ ; … = 12
b. 132 = ⋯ ; … = 13
e
c. (0,6)2 = ⋯ ; … = 0,6
qu
d. (1,3)2 = ⋯ ; … = 1,3
Exercice 2:
gi
Range par ordre croissant les réels suivants, sans utiliser la calculatrice :
3 11 ; 10 ; 4 6 ; 97; 7 2 ; 6 3 ; 3 10 𝑒𝑡 101
go
Exercice 3:
Réponds par vrai ou faux en justifiant :
da
c. −5 2 =5;
d. −4 × −9 = 6 ;
ut
f. (𝜋 — 4)2 = 𝜋 − 4 ;
st
i. Le triple de 5 est 15 ;
j. Le produit de 7 par 3 est 147 ;
k. La somme de 7 et de 9 est 16 ;
63
l. 5 est le carré de ( 2 + 3);
3
m. L’inverse de 2 3 est .
6
Exercice 4:
l
Quel est le périmètre du triangle de côtés a, b et c en cm lorsque :
na
𝑎 =4 3 ; 𝑏 =6 3 ; 𝑐 =7 3.
𝑎=9 2 ; 𝑏=7 2 ; 𝑐 =6 5.
io
𝑎 = 11 5 ; 𝑏 = 7 5 ; 𝑐 = 6 5 .
at
Exercice 5:
N
Réduis les expressions numériques suivantes :
1. 7 7 − 3 7 − 5 7 ;
e
2. 9 6 − 6 + 7 6;
3. 15 8 − 5 8 − 10 − 2 ;
4. 14 11 − 11 − 13;
qu
5. 9 7 + 7 − 10 ;
gi
6. 9 19 + 19 − 9.
go
Exercice 6:
1. Simplifie les écritures suivantes :
da
3
7 22 ( 13)3 3 454 3 2 3 11 15 45 18
; ; ; ; ; ; ; ; ; ;
7 11 413 6 80 27 3 5 2 20 2 7 30
Pé
90 1 7 7 56 6 16 26 27 6 3
; 45 ; ; ; ; .
49 5 2 8 75 7 50 38 34 12,1 20
ut
3 × 27 ; 23 × 23 ; 4 × 6,25 .
st
81
In
b. 2 7 × 5 28 ; 45 × ; 80 × 20 ; 45 × 60 × 12.
7
64
Exercice 7:
1. Donne l’écriture la plus simple possible des nombres suivants :
2
𝐴 = 4 5 − 8 ; 𝐵 = 1,5( 2)2 − 4 ( 3 )2 + 7.
2. Mets les nombres suivants sous la forme 𝑎 2 où a est un nombre décimal.
l
𝐴 = 3 2 − 1,5 2 ; 𝐵 = 0,7 2 + 1,8 2 − 2;
na
𝐶 = 8 × 4,5 2 ; 𝐷 = 7 2 × 1,2 − 4 2.
3. Avec la calculatrice, trouve les arrondis millièmes des nombres A, B, C et D .
io
Exercice 8:
at
Développe les expressions en écrivant le résultat le plus simplement possible.
1
N
𝐴 = 4,5 − 18 3 ; 𝐵 = 2 3 5 − 3 3 .
3
Exercice 9:
e
Ecris sous la forme 𝑎 𝑏 ∶
qu
𝐴 = −3 72 + 2 50 ; 𝐵 = 5 12 − 2 75 + 300 ;
𝐶 = −3 147 + 12 27 − 48 ; 𝐷 = 45 + 53 − 245.
gi
Exercice 10:
go
Exercice 11:
Pé
3 2−5 3− 2
it
; ; .
6 2− 11 2 3+3 2 3+ 2
st
1 3 1
a. ; ;
2+1 3−2 2 5−5 2
.
3− 3 7 2−3 3−7 2
b. ; + .
5−2 3 4− 2 4+ 2
65
Exercice 12:
Développe les expressions suivantes et écris les résultats sous la forme 𝑎 + 𝑏 𝑐,
la plus simple possible.
a. 2( 2 + 1) ; 5(2 − 5).
b. 2 3( 3 − 5) ; 3 2( 2 + 4).
l
na
c. 7 5(2 5 + 1) ; 3 2 2 − 3 .
Exercice 13: En géométrie
L’unité de longueur est le centimètre.
io
1. Sur la perpendiculaire en O à l’axe 𝑥’𝑂𝑥, on place un point A tel que OA = 2.
Le cercle de centre A de rayon 3 coupe l’axe en deux points B et B’.
at
Montre que les abscisses des points B et B’ sont les solutions de l’équation
𝑥 2 = 5.
N
2. Deux cercles concentriques ont pour rayons r = 1 et r’ = 8.
Calcule l’aire de la couronne formée par ces deux cercles. Mets le résultat
e
sous la forme 𝑎 𝑏 × 𝜋n ; avec n, a et b entiers.
qu
Exercice 14: Sans calculatrice, calcule :
gi
go
43 + 31 + 21 + 13 + 7 + 3 + 1
da
Exercice 15:
Reproduis la figure ci-contre { l’échelle 5.
a. Calcule les valeurs exactes de OB, OC, OD, OE, OF, OG
Pé
et OH.
b. Mesure ces longueurs sur la figure et en déduis des
valeurs approchées de 2; 3; 5; 6; 7.
ut
Exercice 16:
6 2+ 48
1. Montre = 6.
In
12+2 2
2. Soit 𝑋 = 2 + 3 + 2 − 3 et 𝑌 = 6 , montre que X =Y.
3. Montre que les nombres :
2 2
𝑎 = 4+ 5 + 2−2 5 et 𝑏 = 6 + 21 6 − 21 sont des entiers.
66
Chapitre 6 : Repérage dans le plan
I. Repère du plan :
Activité 1:
Sur une feuille quadrillée, comme dans
la figure ci-contre on choisit deux
l
na
droites perpendiculaires (𝑥𝑥’) 𝑒𝑡 (𝑦𝑦’);
Elles se coupent en O.
io
- Sur la droite (𝑥𝑥’), on choisit un
at
repère (𝑂; 𝐼) prenant comme origine
le point O et comme point d’abscisse
N
1 le point I, premier nœud du
quadrillage à droite de O sur (𝑥𝑥’)
e
- Sur la droite (𝑦𝑦’), on choisit un
qu
repère (𝑂; 𝐽) en prenant la même origine O et comme point d’abscisse 1 le
point J premier nœud au dessus de O sur la droite (𝑦𝑦’) (voir figure).
1. On place sur la figure deux points A et B ; En utilisant le quadrillage.
gi
a. Marque les projetés orthogonaux sur axes (𝑥𝑥’) et (𝑦𝑦’) de chacun des
go
points A et B.
b. Lis respectivement les abscisses des projetés orthogonaux de A sur chacun
des axes (𝑥𝑥’) 𝑒𝑡 (𝑦𝑦’), puis celles de B. Ecris : 𝐴( … . ; … . ) ; 𝐵(… . . ; … . ).
da
Remarque 1:
Trois points distincts deux à deux O, I et J du plan forment
un repère, que l’on peut le noter (𝑂, 𝐼, 𝐽).
ut
également 𝑂, 𝑖 , 𝑗 .
In
Définition 1:
On appelle repère du plan tout triplet (𝑂, 𝑖, 𝑗 ) où O est un point et 𝑖 𝑒𝑡 𝑗 sont
deux vecteurs non colinéaires.
Un repère est dit orthogonal si 𝑖 𝑒𝑡 𝑗 ont des directions perpendiculaires.
67
l
na
Un repère est dit orthonormé s’il est orthogonal et si 𝑖 𝑒𝑡 𝑗 sont de même
norme égale à 1.
io
Tout point M est repéré par un couple de nombres (𝑥𝑀 ; 𝑦𝑀 ) appelés
at
coordonnées du point M dans le repère(𝑂, 𝑖, 𝑗 ) ; 𝑥𝑀 est appelé abscisse et 𝑦𝑀
l’ordonnée de ce point.
N
II. Coordonnées du milieu d’un segment :
Activité 2:
e
Trace un repère (𝑂; 𝐼; 𝐽) orthonormé.
qu
1. Place les points A et B de coordonnés respectives −3, 3 𝑒𝑡 1 ; −7 .
2. A l’aide du compas, construis 𝑀 le milieu de [AB].
gi
3. En projetant orthogonalement 𝑀 respectivement sur les axes 𝑂𝐼 et 𝑂𝐽 ,
détermine les coordonnées 𝑥𝑀 ; 𝑦𝑀 du point 𝑀.
go
𝑥 𝐴 +𝑥 𝐵 𝑦 𝐴 +𝑦 𝐵
4. Vérifie que : 𝑥𝑀 = et 𝑦𝑀 = .
2 2
Propriété 1:
da
𝑥 𝐴 +𝑥 𝐵 𝑦 𝐴 +𝑦 𝐵
𝑥𝑀 ; 𝑦𝑀 , 𝑎lors 𝑥𝑀 = et 𝑦𝑀 = .
2 2
Activité 3:
Soit (𝑂 ; 𝐼 ; 𝐽) un repère du plan, on donne 𝐴 1 ; −2 𝑒𝑡 𝐵 3 ; 2 .
it
1. Place les deux points A et B, puis construis le point M tel que ABMO est un
st
parallélogramme .
2. Calcule les coordonnées de K milieu segment [OB].
In
l
na
𝑥 𝐵 −𝑥 𝐴
on écrit 𝐴𝐵 𝑦 𝐵 −𝑦 𝐴
.
Remarque 1:
io
Dans le plan muni d’un repère(𝑂; 𝐼; 𝐽), si un point M a pour coordonnées
𝑥 𝑀 −𝑥 𝑂 𝑥𝑀
𝑥𝑀 ; 𝑦𝑀 , alors 𝑂𝑀 =𝑂𝑀 .
at
𝑦 𝑀 −𝑦 𝑂 𝑦𝑀
Soit M un point quelconque d’un un repère (𝑂, 𝑖, 𝑗 )
N
et un vecteur 𝑢 tel que 𝑂𝑀 = 𝑢, les composantes
du vecteur 𝑢 sont les coordonnées du point M :
e
Si M(𝑥, 𝑦), on note : 𝑢(𝑥, 𝑦) ou 𝑢 𝑦𝑥
qu
On pourra utiliser également le terme coordonnées
pour désigner les composantes d’un vecteur.
gi
Activité 4:
go
𝐶𝐷 = ⋯ 𝑖 + ⋯ 𝑗 ; Ainsi … −1 ou … = −1 .
st
5 5
et 𝐸𝐹 = ⋯ 𝑖 + ⋯ 𝑗 ; Ainsi … = 32 .
In
Partie 2:
On pose : 𝑢1 = 𝐴𝐵 + 𝐶𝐷 ; 𝑢2 = 𝐴𝐵 + 𝐸𝐹 ; 𝑣1 = 3 × 𝐴𝐵 ; 𝑣2 = −5𝐶𝐷.
1. Calcule, en fonction de 𝑖 et 𝑗 chacun des vecteurs 𝑢1 , 𝑢2 , 𝑣1 et 𝑣2 .
2. En déduis les composantes de chaque vecteur.
69
Propriété 2:
𝑥 𝑥′
Soient 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 deux vecteurs de composantes 𝑦
et 𝑦′
du plan muni d’un
repère (𝑂, 𝑖, 𝑗 ) et un réel 𝑘. On a :
𝑢 = 𝑣 Équivaut à 𝑥 = 𝑥 ′ 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑦′.
l
𝑥+𝑥′
na
Le vecteur 𝑢 + 𝑣 a pour composantes 𝑦 +𝑦′
.
𝑘𝑥
Le vecteur 𝑘𝑢 a pour composantes 𝑘𝑦
.
io
Exemple 1: Calcul des coordonnées d’un point défini par une égalité vectorielle
at
Dans un repère, soit les points 𝐴 1 ; 2 , 𝐵 −4 ; −3 𝑒𝑡 𝐶 1; −2 .
1. Calcule les composantes des vecteurs 𝐴𝐵 , 𝐴𝐶 et 𝐵𝐶 ; puis celles des vecteurs
N
1
4 𝐵𝐶 ,-3 𝐴𝐶 et 𝐴𝐵 .
5
2. Détermine les coordonnées du point D pour que ABCD soit un
e
parallélogramme.
Réponse :
1. 𝐴𝐵 −4−1
−3−2
= −5
−5
qu 1−1
, 𝐴𝐶 2−(−2) 1−(−4)
= 04 et 𝐵𝐶 −2−(−3) = 51 ;
gi
5 20 0 0 1 1 −5 −1
4× 𝐵𝐶 =4× 1
= 4
, -3 𝐴𝐶 = −3 × 4
= −12
et 𝐴𝐵 = 5 −5
= −1
.
5
2. ABCD est un parallélogramme si et seulement si 𝐴𝐵 = 𝐶𝐷.
go
On a : 𝐴𝐵 = −5
−5
1−𝑥 𝐷
et 𝐷𝐶 3−𝑦 = −5−5
. Donc 1 − 𝑥𝐷 = −5 et −2 − 𝑦𝐷 = −5.
𝐷
Soit 𝑥𝐷 = 6 et 𝑦𝐷 = −3, d’où 𝐷 6 ; −3 .
da
Remarque 2:
𝑥 −𝑥
Si 𝑢 a pour coordonnées 𝑦
alors −𝑢 a pour coordonnées −𝑦
.
Pé
Exercice d’application 1:
Dans le plan muni d’un repère (𝑂, 𝑖, 𝑗 ), place les points :
ut
𝐴 2 ; 1 , 𝐵 5; 3 , 𝐶 −1, −2 , 𝐷 −2; 3 , 𝐸 1; −4 𝑒𝑡 𝐹 4; −2 .
1. Détermine, par lecture graphique les composantes des vecteurs :
it
𝐴𝐵 , 𝐶𝐷 , 𝐶𝐸 , 𝐸𝐹 et 𝐷𝐹 .
st
70
IV. Critère de colinéarité :
Activité 5:
Partie 1:
𝑥 𝑥′
Etant donnés (𝑂, 𝑖, 𝑗 ) un repère du plan et deux vecteurs 𝑢 𝑦
et 𝑣 𝑦′
colinéaires .
l
na
a. Si l’un des vecteurs est nul, Que penses-tu de 𝑥′𝑦 − 𝑦′𝑥 ?
b. Supposons maintenant que les vecteurs 𝑢 et 𝑣 soient non nuls. Complète :
Dire que les vecteurs 𝑢 𝑦𝑥 et 𝑣 𝑦′ 𝑥′
io
sont colinéaires équivaut à dire …
𝑥 = 𝑘𝑥 ′
un … k tel que 𝑢 = ⋯ 𝑣, donc 𝑦𝑥 =k … , c’est-à- dire : .
at
… 𝑦 = 𝑘𝑦 ′
On en déduis :
N
𝑥𝑦’ = 𝑘𝑥 ′ 𝑦’ = 𝑘𝑦’𝑥 ′ = ⋯ soit : 𝑥𝑦’ = 𝑥 ′ 𝑦 ou encore 𝑥𝑦’ − 𝑦𝑥’ = 0.
Partie 2:
e
Soient deux vecteurs 𝑢 𝑦𝑥 et 𝑣 𝑦′
𝑥′
non nuls tels que : 𝑥𝑦’ − 𝑦𝑥’ = 0. Complète :
qu
On suppose que le vecteur 𝑣 étant non nul, l’une de ses composantes est non ….
Supposons que 𝑥′ ≠ 0, posons alors 𝑘 =
𝑥
. L’égalité 𝑥𝑦’ − 𝑦𝑥’ = 0 s’écrit :
𝑥′
gi
𝑥𝑦
𝑦 = = 𝑘𝑦′ 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑢 = 𝑘𝑣.
𝑥′
go
Propriété 3:
Soit(𝑂, 𝑖, 𝑗 ) un repère du plan ; 𝑢 et 𝑣 deux vecteurs de coordonnées respectives
da
𝑥; 𝑦 𝑒𝑡 𝑥 ′ ; 𝑦′ .
Dire que 𝑢 et 𝑣 sont colinéaires revient à dire que les coordonnées des deux
Pé
𝑥 𝑥′
vecteurs sont proportionnelles soit: = 𝑠𝑖 𝑦 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑦 ≠ 0 𝑜𝑢 𝑥𝑦′ − 𝑦𝑥’ = 0.
𝑦 𝑦′
Exercice d’application 2:
ut
1. Dans chaque cas, vérifie si oui ou non les vecteurs 𝑢 et 𝑣 sont colinéaires :
st
4
a. 𝑢 −7 et 𝑣 −12
21
b. 𝑢 −25 15
et 𝑣 −7 .
In
71
IV. Distance dans un repère orthonormé :
Activité 6:
Soient A(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ); B(𝑥𝐵 ; 𝑦𝐵 ) et C(𝑥𝐶 ; 𝑦𝐶 ) trois points d’un repère orthonormé
l
na
(𝑂, 𝑖, 𝑗 ) tels que : 𝑥𝐴 = 𝑥𝐶 = 2 𝑒𝑡 𝑦𝐵 = 𝑥𝐶 = 1 .Complète :
La droite (𝐵𝐶) est … { l’axe 𝑂; 𝑖 𝑒𝑡 𝐴𝐶 𝑒𝑠𝑡 … à 𝑙’𝑎𝑥𝑒 𝑂; 𝑗 .
Le triangle ABC est … rectangle en C, puisque 𝑂; 𝑖; 𝑗 est un repère orthonormé,
io
donc 𝐴𝐵 2 = 𝐴𝐶 2 + 𝐵𝐶 2 .
at
En choisissant la même unité de mesure de longueur sur la droite BC que sur
l’axe 𝑂; 𝑖 , on a : BC = …−… . De même si l’on choisit la même unité de mesure
N
de longueur sur la droite AC que sur l’axe 𝑂; 𝑗 , on a : AC = …−…
Donc : 𝐴𝐵 2 = 𝐴𝐶 2 + 𝐵𝐶 2 , c’est-à-dire : 𝐴𝐵 2 = (𝑦𝐶 − 𝑦𝐴 )2 + (𝑥𝐶 − 𝑥𝐵 )2 .
D’où : AB = (𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 )2 + (𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 )2 .
e
Propriété 4: qu
Soient A et B deux points de coordonnées 𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 𝑒𝑡 𝑥𝐵 ; 𝑦𝐵 dans un repère
orthonormé 𝑂, 𝑖, 𝑗 , alors 𝐴𝐵 = (𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 )2 + (𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 )2 .
gi
Remarque 2:
go
Activité 7:
Soit (𝑂, 𝑖, 𝑗 ) un repère orthonormé du plan ;
it
coordonnées 𝑥 ; 𝑦 .
On appelle B le point du plan défini par 𝑂𝐵 = 𝑣.
Le point B a alors pour coordonnées 𝑥 ′ ; 𝑦′ .
72
1. Exprime les distances AB, OA et OB en fonction des coordonnées des points O,
A et B.
2. On suppose à présent que 𝐴𝑂𝐵 est un angle droit. En appliquant le théorème
de Pythagore au triangle OAB, démontre que : 𝑥𝑦 ′ + 𝑥 ′ 𝑦 = 0.
Remarque 3:
Dans l’activité précédente, si on suppose que 𝐴𝑂𝐵 est un angle droit, on dit
l
na
alors que les vecteurs 𝑢 = 𝑂𝐴 et 𝑣 = 𝑂𝐵 sont orthogonaux. Et on note : 𝑢 ⊥ 𝑣
io
Propriété 5:
at
𝑥 𝑥′
Soit 𝑢 𝑦
et 𝑣 𝑦′
deux vecteurs du plan muni d’un repère orthonormé.
N
Si 𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦 ′ = 0 alors 𝑢 𝑒𝑠𝑡 orthogonal à 𝑣.
e
Exemple 3:
qu
a. Dans un repère orthonormé, les vecteurs 𝑢 23 et 𝑣 −3
2
sont orthogonaux ; en
effet : 2 × −3 + 3 × 2 = −6 + 6 = 0. On écrit donc 𝑢 ⊥ 𝑣.
gi
b. Soit 𝑢 𝑥5 et 𝑣 3,5
7,5
, calculons la valeur de 𝑥 pour que 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 soient
orthogonaux, pour cela écrivons la condition d’orthogonalité :
go
−17,5 7
7,5 × 𝑥 + 3,5 × 5 = 0, c’est-à-dire : 7,5 × 𝑥 = −17,5 ; soit 𝑥 =
7,5
=−
3
.
da
2 −4,5
a. Vérifie que 𝑢 𝑒𝑡 𝑤 sont orthogonaux.
b. Calcule la valeur de y pour que 𝑣 𝑒𝑡 𝑤 soient orthogonaux.
it
st
In
73
Exercices divers
Exercice 1:
Soit un rectangle ABCD de centre O.
1. Donne les coordonnées des points A, B, C, D et O dans le repère ( 𝐴, 𝐴𝐵 , 𝐴𝐷) .
l
2. Même question dans le repère (𝐵, 𝐵𝐶 , 𝐵𝐴).
na
3. Même question dans le repère 𝑂, 𝑂𝐴, 𝑂𝐵 .
io
Exercice 2:
Soit un carré ABCD de centre O. On considère le repère ( 𝐴, 𝐴𝐵 , 𝐴𝐷 ).
at
a. Donne les coordonnées de A’ symétrique de A par rapport { C.
b. Donne les coordonnées de B’ symétrique de B par rapport { A.
N
c. Donne les coordonnées de O’ symétrique de O par rapport { A.
Exercice 3:
e
a. Lis les coordonnées des vecteurs 𝑢 𝑒𝑡 𝑣.
qu
b. Représente les vecteurs 𝑎 2
4
,𝑏 −3
1
𝑒𝑡 𝑐 −1
−1
.
Exercice 4:
gi
a. Lis les coordonnées des vecteurs 𝑢 𝑒𝑡 𝑣
−1 1 1
go
coordonnées 21 .
Exercice 5
Pé
c. Place le point F tel que le vecteur 𝐷𝐹 ait pour coordonnées (2; −2).
it
Exercice 6:
a. Soient 𝐴(2 ; 3), 𝐵(−4 ; −1), 𝐶(2 ; 4) 𝑒𝑡 𝐷(−5 ; 1) quatre points dans un
st
repère du plan.
In
Exercice 7:
Soient A(3 ; 2), 𝐵(−4 ; 1) 𝑒𝑡 𝐶(6 ; −4) trois points dans un repère du plan.
Calcule les coordonnées des vecteurs 𝐴𝐵 , 𝐴𝐶 𝑒𝑡 𝐵𝐶 .
74
Exercice 8:
Soient les points 𝐴(2 ; 3), 𝐵(5 ; 2) 𝑒𝑡 𝐶(6 ; 3).
Calcule les coordonnées du point D pour que ABCD soit un parallélogramme.
Exercice 9:
Soient les points 𝐴(−2 ; 1), 𝐵(2 ; 0) 𝑒𝑡 𝐶(1 ; −2).
l
na
Calcule les coordonnées du point D pour que ABCD soit un parallélogramme.
Exercice 10:
io
Soient les points 𝐴 1 ; 4 , 𝐵 3 ; 5 , 𝐶(−2 ; −1) 𝑒𝑡 𝐷(4 ; 2).
Démontre que les vecteurs 𝐴𝐵 𝑒𝑡 𝐶𝐷 sont colinéaires.
at
Exercice 11:
N
Soit les points 𝐴(−2 ; 5), 𝐵(1 ; 3), 𝐶(−1 ; 2) 𝑒𝑡 𝐷(3 ; −1).
1. Démontre que les vecteurs 𝐴𝐵 𝑒𝑡 𝐶𝐷 ne sont pas colinéaires.
e
2. Les vecteurs 𝐴𝐶 𝑒𝑡 𝐵𝐷 sont-ils colinéaires ?
Exercice 12:
qu
Soient 𝐴(2 ; −4), 𝐵(2 ; −3), 𝐶(1 ; 5) 𝑒𝑡 𝐷(2 ; 3) quatre points dans
gi
un repère du plan. Les vecteurs 𝐴𝐶 𝑒𝑡 𝐵𝐷 sont-ils colinéaires ?
go
Exercice 13:
Soient 𝐴(3 ; 2), 𝐵(1 ; 4) 𝑒𝑡 𝐶(−1 ; −3).
Calcule les coordonnées des milieux I de [AB], J de [AC] et K de [BC].
da
Exercice 14:
Soient 𝐶(−4 ; 3), 𝐷(−5 ; 2) 𝑒𝑡 𝐸(−3 ; 2).
Pé
Exercice 15:
Soient 𝐸(−3 ; 2); 𝐹 (− 3 ; − 4) 𝑒𝑡 𝐺(𝑙 ; −4).
ut
(𝐸𝐺) en N.
st
Exercice 16:
Place les points 𝐸(— 4; 1); 𝐹(2; 5) 𝐺(6; −𝑙), 𝐻(0; −5).
1. Émets une conjecture à propos du quadrilatère EFGH, puis prouve- la.
2. Place puis calcule les coordonnées des points :
75
M, symétrique de F par rapportà G ;
N, tel que 𝐺𝑁 = 𝐸𝐹 .
Exercice 17:
Place les points : 𝐴(−3 ,2) ; 𝐵(7, 2) ; 𝐶(−2 , 5) 𝑒𝑡 𝐷(6, 5).
l
1. a. Précise, en justifiant, la nature des triangles ACB et ADB, ainsi que
na
celle du quadrilatère ABDC.
b. Démontre que les points A, B, C et D son sur un même cercle dont on
précisera les coordonnées du centre E et le rayon.
io
2. Soit M le point d’intersection des droites (𝐴𝐷) 𝑒𝑡 (𝐵𝐶) et N celui des
droites (𝐴𝐶) 𝑒𝑡 (𝐵𝑈). Démontre que les droites (𝐴𝐵) 𝑒𝑡 (𝑀𝑁) sont
at
perpendiculaires.
N
Exercice 18
Soient 𝐴 (− 1 ; − 1) ; 𝐵(− 3; 2) 𝑒𝑡 𝐶(4; 5).
1. Place le milieu M du segment [AB]. Calcule ses coordonnées.
e
2. La parallèle à la droite (𝐵𝐶) passant par le point M coupe (𝐴𝐶) en P.
qu
Calcule, en justifiant, les coordonnées de P.
3. La parallèle à la droite (CM) passant par le point B coupe la droite (AC) en N.
a. Démontre que C est le milieu de, [AN].
gi
b. Calcule les coordonnées du point N.
go
Exercice 19
2 5
Soient 𝐿 − 3 ; 1 , 𝑀 − 3 ; 0 et 𝑁 −2; 3 .
da
Soient les points R, S et T les milieux respectifs des segments [LM], [IN] et [MN].
1. a. Calcule les coordonnées de R, S et T.
b. Calcule les valeurs exactes des longueurs des trois médianes du triangle
Pé
LMN.
2. soit G le centre de gravite du triangle LMN calculer GL , GM et GN.
ut
Exercice 20
1. Lis les coordonnées des points A , B C et D.
it
76
Exercice 21:
Soient 𝐴(1 ; 4) ; 𝐵(− 1 ; 8) 𝑒𝑡 𝐷(9 ; 8) quatre points dans un repère du plan.
1. Calcule les coordonnées des vecteurs 𝐴𝐵 et 𝐴𝐷puis les distances AB, AD et BD.
2. Démontre que le triangle ABD est rectangle en A.
3. a. Construis le point C tel que 𝐴𝐶 = 𝐴𝐵 + 𝐴𝐷.
l
b. Montre que ABCD est un rectangle.
na
c. Calcule les coordonnées du centre U du cercle circonscrit à ce rectangle,
ainsi que la longueur de ce cercle.
io
Exercice 22:
Place les points : A (− 1 ; 3) ; 𝐵 (− 2 ; 2), C (4 ; − 2) 𝑒𝑡 𝐷 (− 2 ; − 2).
at
1. a. Quelle est la nature du triangle ABC ?
b. Démontre que les quatre points A, B, C et D sont sur un même cercle, dont
N
on précisera le centre et la valeur exacte du rayon.
2. Calcule l’arrondi, au dixième de degré, de la mesure des angles 𝐵𝐶𝐷 𝑒𝑡 𝐵𝐶𝐴.
e
3. Calcule les coordonnées du point M sachant que : 𝑀 ∈ C ; 𝑥𝑀 ≠ 𝑥𝐴 𝑀 ≠ 𝐴.
qu
4. Calcule les coordonnées des points du cercle :
a. d’abscisse 0 (soient R et S les deux points),
gi
b. d’ordonnée 0 (soient T et U les deux points).
go
Exercice 23:
1. a. Place les points 𝐴(3 ; 0) 𝑒𝑡 𝐵(0 ; 3) dans repère orthonormé.
da
(− 3 ; 6) 𝑒𝑡 (0 ; − 3).
3. Prouve que le triangle DAC est rectangle en A.
4. Calcule le rayon du cercle circonscrit au triangle DAC ( donne la valeur exacte).
ut
Exercice 24:
it
77
4. Construis le point M centre du parallélogramme ABCD. Calcule les
coordonnées de M.
5. a. Quelle est l’image du triangle AMD par la symétrie centrale de centre M ?
b. Cite une transformation qui permet de passer du triangle ACD au triangle
ABC.
l
na
Exercice 25:
Sur un repère orthonormé.
io
1. Place les points : 𝐴 (4 ; 2), 𝐵 (6 ; − 4) 𝑒𝑡 𝐶 (0 ; − 2).
2. Détermine les coordonnées du vecteur 𝐴𝐵 ; en déduis les coordonnées du
at
point D pour que le quadrilatère ABCD soit un parallélogramme.
3. Calcule les longueurs AB et BC. En déduis la particularité du
N
parallélogramme ABCD.
Exercice 26:
e
Sur du papier millimétré.
qu
1. Place les points 𝐴 (2 ; 3), 𝐵 (5 ; 6), 𝐶 (7 ; 4) 𝑒𝑡 𝐷 (4 ; 1).
2. Calcule les coordonnées du vecteur AB et celles lu vecteur 𝐷𝐶 ; en déduis
gi
la nature du quadrilatère ABCD.
3. Calcule AC et BD.
go
Exercice 27:
da
78
Exercice 28:
𝑂, 𝑖 , 𝑗 est un repère orthonormé.
Place les points : 𝐴 8; 5 ; 𝐵 2; −1 𝑒𝑡 𝐶 10; −1 .
Démontre que le point 𝑀 6; 1 est le centre du cercle circonscrit au triangle
ABC.
l
na
Exercice 29:
𝑂, 𝑖 , 𝑗 est un repère orthonormé.
1. Place les points :𝐴 −4; 5 , 𝐵 2; −1 , 𝐶 −4; −7 et 𝐷 −10; −1 .
io
2. Démontre que les points A, B, C et D sont sur un même cercle de centre
𝐸 −4; −1 .
at
3. Démontre que ABCD est un carré.
N
Exercice 30:
𝑂, 𝑖 , 𝑗 est un repère orthonormé. On considère les points :
e
𝐴 −3; 6 , 𝐵 4 ; 2 𝑒𝑡 𝑀 0; 𝑦 ; où y désignant un nombre quelconque.
1. Calcule 𝐴𝐵 2 . qu
2. Exprime 𝐴𝑀2 et 𝐵𝑀2 en fonction de 𝑦.
3. Pour quelles valeurs de 𝑦, ABM est un triangle rectangle en M ?
gi
Exercice 31:
go
Exercice 32:
𝑂, 𝑖 , 𝑗 est un repere orthonrmé
it
79
Chapitre7 : Calcul Littéral
I. Expression littérale :
I.1. Notion d’une expression littérale :
Activité 1:
l
Dresse un tableau pour y mettre les expressions littérales et les expressions
na
numériques.
1 9 5 2 5
io
− 𝑎 ; 3𝑥 − 2𝑦 ; − 5 , 3 × 4 − 10−2 ; − + ; 2𝑦.
2 2 2 6 3
at
Définition 1:
Une expression littérale est une expression dans la quelle figure un ou plusieurs
N
termes représentés par une ou des lettres.
Exemple 1:
e
o 𝐴 = 2𝑥 + 3𝑦 − 6.
o 𝐵 = 1 − 𝑎 + 3𝑏 + 𝑐.qu
II.2. Calculer les valeurs d’une expression littérale ;
gi
Activité 2:
go
ci-dessous.
Magasins Prix d’une bouteille Prix d’un jus aux fruits
Pé
A 65 45
B 63 50
C 67 40
ut
Recopie et complète :
st
80
Exercice d’application 1: L’unité de mesure est le cm.
Soit un triangle ABC tel que :
𝐴𝐵 = 𝑥, 𝐴𝐶 = 𝑥 + 1 𝑒𝑡 𝐵𝐶 = 𝑥 + 2.
On suppose 𝑥 ≥ 1 .
1. Trace ce triangle pour 𝑥 = 4 et calcule son
périmètre.
l
na
2. Trace ce triangle pour 𝑥 = 5 et calcule
son périmètre.
3. Exprime le périmètre en fonction 𝑑𝑒 𝑥.
io
4. Retrouve par cette formule les résultats de 1 et 2. Que peux-tu dire du calcul
du périmètre ?
at
5. Quelle est la valeur du périmètre pour 𝑥 = 6 ?
N
II. Développer, réduire et Ordonner :
II.1. Développer une expression :
e
Activité 3:
qu
Un rectangle ABCD a pour dimensions en centimètres : 𝑥 + 2 𝑒𝑡 𝑥 + 3.
1. Quelle est l’aire du rectangle SMCN ?
2. Exprime l’aire des rectangles ALSP, LBMS et PSND
gi
en fonction de 𝑥.
3. Déduis des deux questions précédentes une
go
81
Remarque 1:
On rappelle les formules de la distributivité double suivantes.
Pour tout a, b, 𝑥 et 𝑦 de nombres réels, on a:
𝑎 + 𝑏 𝑥 + 𝑦 = 𝑎 𝑥 + 𝑦 + 𝑏 𝑥 + 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑎𝑦 + 𝑏𝑥 + 𝑏𝑦;
𝑎 + 𝑏 𝑥 − 𝑦 = 𝑎 𝑥 − 𝑦 + 𝑏 𝑥 − 𝑦 = 𝑎𝑥 − 𝑎𝑦 + 𝑏𝑥 − 𝑏𝑦;
l
𝑎 − 𝑏 𝑥 + 𝑦 = 𝑎 𝑥 + 𝑦 − 𝑏 𝑥 + 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑎𝑦 − 𝑏𝑥 − 𝑏𝑦;
na
𝑎 − 𝑏 𝑥 − 𝑦 = 𝑎 𝑥 − 𝑦 − 𝑏 𝑥 − 𝑦 = 𝑎𝑥 − 𝑎𝑦 − 𝑏𝑥 + 𝑏𝑦.
II.2. Réduire une expression :
io
Activité 3:
Réduis les expressions suivantes :
at
𝐴 = 2𝑎 + 1 − 4𝑎 − 3 + 2𝑎𝑏 ; 𝐵 = 1 + 2𝑎 − 2𝑏 + 3𝑎 − 𝑎𝑏 − 5𝑏 − 𝑎𝑏 ;
𝐶 = 𝑥 − 7 + 𝑥 2 + 3𝑥 − 4 + 3𝑥 2 ; 𝐷 = 5𝑥𝑦 + 3𝑥𝑧 + 2𝑥𝑦 + 3𝑥𝑧 − 2𝑦𝑧 − 2𝑥𝑦 ;
N
𝐸 = 2𝑥𝑦 – 4𝑦𝑥 2 − 𝑦 + 3𝑥𝑦 + 7𝑦𝑥 2– 3𝑥 + 4𝑦.
Définition 2:
e
Réduire une somme littérale, c'est regrouper les termes de même nature.
qu
(mêmes lettres et mêmes exposants)
Remarque 2:
gi
On trouve en général trois types de familles les 𝑥, les 𝑥 2 et les constantes (les
nombres tous seuls), mais il en existe bien d’autres :
go
𝑥1 = 𝑥 ; 𝑥 0 = 1 (𝑥 ≠ 0) ; 1. 𝑥 = 𝑥 (−1). 𝑥 = −𝑥.
Si E est une expression, alors – 𝐸 = – 1 × 𝐸.
da
Exemple 2:
Réduis les expressions littérales suivantes :
Pé
= 17𝑚² + 𝑚 – 9.
st
𝐵 = 1 + 3𝑎 + 4𝑎² + 4𝑏 + 2𝑎 – 7𝑏 + 4 – 𝑎².
In
= 4 + 1 + 3𝑎 + 2𝑎 + 4𝑎² – 𝑎² + 4𝑏 – 7𝑏.
= 5 + 5𝑎 + 3𝑎² – 3𝑏.
Remarque 3:
Ordonner une expression littérale, c'est ranger les termes suivants les
puissances (dé)croissantes et suivant l'ordre alphabétique.
82
Exemple 3:
𝐶 = 5𝑥 + 3𝑥 2 + 2𝑥 3 + 2
𝐶 = 2𝑥 3 + 3𝑥 2 + 5𝑥 + 2 par ordre décroisant ou encore 2 + 5𝑥 + 3𝑥 2 + 2𝑥 3
par ordre croissant.
III. Somme algébrique et suppression des parenthèses :
l
Activité 4:
na
Réduis les expressions suivantes :
a. 7𝑥 + (12 − 3𝑥) + 8 ;
io
b. 5𝑎2 + 11𝑎 − 10 − (6𝑎2 − 3𝑎) − 4 ;
c. 2 3 + (2𝑎 + 5) − (𝑎 − 3 3) + 3 5 + 3𝑎 ;
at
d. ( 5 − 𝑥) + 2𝑦 − 5 − 5 + 𝑥 + 𝑥 + 𝑦 + 3 5.
N
Règle 1:
Pour réduire une expression littérale par suppression des parenthèses, on utilise
les formules suivantes :
e
Pour trois nombres réels 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 on a :
𝑎+ 𝑏+𝑐 =𝑎+𝑏+𝑐;
𝑎− 𝑏+𝑐 =𝑎−𝑏−𝑐;
qu 𝑎 + 𝑏 − 𝑐 = 𝑎 + 𝑏 − 𝑐;
𝑎 − 𝑏 − 𝑐 = 𝑎 − 𝑏 + 𝑐.
gi
Exemple 4:
3 + 4𝑦 + 8𝑚 = 3 + 4𝑦 + 8𝑚.
go
30 − −12 + 9𝑢 = 30 + 12 − 9𝑢 = 42 − 9𝑢.
(5𝑠 + 7) − (10𝑠 − 2) = 5𝑠 + 7 − 10𝑠 + 2 = 5𝑠 − 10𝑠 + 7 + 2 = −5𝑠 + 9.
Pé
83
Attention :
Si on calcule puis on compare :
𝟐
𝟑 + 𝟐𝟐 𝑒𝑡 (3 + 2)2
𝟐
𝟑 − 𝟐𝟐 𝑒𝑡 (3 − 2)2
𝟐 𝟐
On en déduit alors qu’en général : 𝒂 + 𝒃𝟐 ≠ (𝑎 + 𝑏)2 , 𝒂 − 𝒃𝟐 ≠ (𝑎 − 𝑏)2 .
l
na
Exemple 4:
Développe et réduis l'expression :
io
𝐸 = (4𝑥 – 1)2 ; 𝐹 = (4𝑥 + 1)2 𝑒𝑡 𝐺 = (4𝑥 – 1)( 4𝑥 + 1).
Réponse :
at
On utilise les identités remarquables (avec a = 4xet b = 1.)
𝐸 = (4𝑥 – 1)2 = (4𝑥)2 – 2 × (4𝑥) × 1 + 12 = 16𝑥 2 – 8𝑥 + 1
N
𝐹 = (4𝑥 + 1)2 = (4𝑥)2 + 2 × 4𝑥 × 1 + 12 = 16𝑥 2 + 8𝑥 + 1
𝐺 = (4𝑥 – 1)( 4𝑥 + 1) = 16𝑥 2 – 12
e
Conclusion : qu
Pour développer et éventuellement réduire une expression, on utilise souvent les
techniques suivantes :
gi
La distributivité de multiplication (simple ou double)
Les identités remarquables
go
Remarque 4:
Nous avons transformé, par exemple, 𝑎𝑥 + 𝑎𝑦 en un produit de facteurs:
it
84
Exemple 5:
Cas : Exemple Commentaire.
T = 10a +25 Décompose sous forme de produit On applique la formule :
chaque terme de l’expression :
2. Un nombre 1. Un nombre
𝑎 𝑏 + 𝑎 𝑐 = 𝑎 (𝑏 + 𝑐)
10𝑎 = 5 × 2𝑎, 25 = 5 × 5, 𝑑𝑜𝑛𝑐
On met « 5 » en facteur.
l
na
𝑇 = 5 × 2𝑎 + 5 × 5
𝑇 = 5 ( 2𝑎 + 5) × 2𝑎 × 2𝑎.
io
𝑇 = 14𝑎² − 21 𝑎 = 2 × 𝟕 × 𝑎𝑎 − 3 × 7𝑎 On recherche si le
et une lettre.
produit de facteurs
= 2𝑎(7𝑎) − 3(7𝑎)
at
communs existe : ici
𝑇 = (7 𝑎) ( 2 𝑎 − 3) c’est « 7a »
N
𝑇 = ( 𝑥 + 3) ( 3𝑥 − 4) + ( 7𝑥 − 5) ( 𝑥 + 3 ) On recherche le facteur
commun : (𝑥 + 3)
𝑇 = ( 𝑥 + 3) [( 3𝑥 − 4) + (7𝑥 − 5) ]
e
On met (𝑥 + 3) en
qu
𝑇 = ( 𝑥 + 3) [ 3 𝑥 − 4 + 7𝑥 − 5 ]
𝑇 = ( 𝑥 + 3 ) ( 10 𝑥 − 9)
facteur.
On utilise la formule
gi
2
𝑆 = 𝑥+5 𝑥−8 + 𝑥 +5 , 𝑎𝑏 + 𝑎𝑐 = 𝑎 (𝑏 + 𝑐 )
2. Une expression du 𝑡𝑦𝑝𝑒 (𝑎𝑥 + 𝑏)
On développe l’intérieur
go
facteur.
𝑅 = (𝑥 − 1)2 − (𝑥 − 1) = (𝑥 − 1) [ (𝑥 − 1) − 1] ;
où (𝑥 − 1) est le facteur commun.
Pé
facteur commun
Exercice d’application 2:
it
𝐴 = 5 𝑥 − 𝑦 + 5 𝑥 + 𝑦 + 2 7𝑦 + 2𝑥 ;
In
𝐵 = −5𝑏 + 3𝑎 − 15 ;
𝐶 = 2𝑥 1 − 4𝑥 − 6𝑥 − 4𝑥(𝑥 − 3) ;
𝐷 = 2𝑥 − 1 2𝑥 + 3 − 2𝑥 − 1 − (𝑥 + 1)(𝑥 + 5) ;
𝐸 = 5𝑥 − 2 1 − 2𝑥 − 5𝑥 − 2 2 + 3𝑥 + 5𝑥 + 2 2 − 𝑥 .
85
V.2. Utilisation des identités remarquables :
Activité 7:
En utilisant les identités remarquables, factorise les expressions littérales
suivantes :
𝑥² + 8𝑥 + 16 ; 9𝑥² − 12𝑥 + 4 ; 16 − 4𝑥² 𝑒𝑡 𝑥² + 𝑥 − 6.
l
na
Remarque 5:
Une expression de forme : 𝑎 𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 n’est pas forcement produit
io
remarquable. Elle est appelée polynôme du second degré ou trinôme.
Sa factorisation n’est pas toujours évidente et même parfois impossible.
at
Exercice d’application 3:
N
Partie1 :
Relie chaque développement à son produit remarquable
e
𝑥² − 8𝑥 + 4 3𝑥 − 2 (3𝑥 + 2)
2
𝑥 − 81 2𝑥 − 2 2
qu
25𝑥² + 10𝑥 + 1 5𝑥 + 1 2
9𝑥² − 4 𝑥 − 9 ( 𝑥 + 9)
gi
Partie2 :
1 2 9
go
Soit 𝐴 = 𝑥 − 5 − .
25
1. Développe l’expression A.
da
4
2. Calcule A pour les valeurs suivantes 𝑥 = , 𝑥 = −2.
5
3. Factorise l’expression A.
Pé
4. Résous l’équation 𝐴 = 0.
Conclusion :
ut
Activité 6:
En utilisant plusieurs techniques, factorise les expressions littérale suivantes :
𝑥² − 10𝑥 + 25 + 4𝑥 (𝑥 − 5) ; 4𝑥² − 16 − 𝑥 − 1 2𝑥 + 4 .
86
De façon générale, on donne la définition suivante :
Définition 3 :
Factoriser (ou mettre en facteurs) une expression littérale, c'est transformer
une somme, ou une différence en un produit.
Schématiquement :
l
Étant donné A et B deux termes : A ± B = C×D ; où C et D sont des facteurs.
na
Remarque 7:
io
On pourra utiliser en particulier les formules de la distributivité simple et
at
double de la multiplication par rapport { l’addition et { la soustraction pour
factoriser une expression littérale.
N
Exercice d’application 4:
Factorise les expressions suivantes :
e
𝐴 = 𝑥 − 3 2 − 2𝑥 + 1 3𝑥 − 9 ;
qu
𝐵 = 2𝑥 − 1 3𝑥 + 4 + 1 − 4𝑥²;
𝐶 = 𝑎𝑏𝑐 − 𝑎𝑏 + 𝑐 − 1;
gi
𝐷 = 𝑥² − 6𝑥 + 9 + (3 − 𝑥) (𝑥 + 1).
go
da
Pé
ut
it
st
In
87
Exercices divers
Exercice 1:
Ecris les expressions suivantes sans parenthèses, puis effectue les calculs
possibles.
l
a. −3,2 + 𝑥 − 4,5 ;
na
b. 2 + −𝑥 − 11,8 ;
c. 7,5 − 𝑥 − 3 ;
io
d. 3 − −3 + 𝑥 ;
e. 25 + 2 𝑥 − 3 − − 𝑥 + 9 ;
at
f. (𝑥 − 3 + 𝑦) − 5 + (𝑥 − 4 𝑦 + 7) − 2.
N
Exercice 2:
Donne le nom de la technique qui consiste { remplacer : l’expression 𝑎𝑏 + 𝑎𝑐
e
par 𝑎(𝑏 + 𝑐). L’expression 𝑎(𝑏 + 𝑐) par l’expression 𝑎𝑏 + 𝑎𝑐.
Exercice 3:
qu
Recopie et complète :
gi
Soit 𝐴 = −5𝑥 + 3 ; 𝐵 = −5(𝑥 + 3).
go
Exercice 4:
Complète de façon à obtenir un résultat sans parenthèses :
Pé
3𝑥 2 = ⋯ ; −5𝑥 2 = ⋯ ;
2 2 −2 2
𝑥 = ⋯; 𝑥 =⋯
3 3
ut
Exercice 5:
it
88
Exercice 6: Développement
Développe les expressions suivantes :
a. 2 5𝑥 – 7 ; 𝑏. – 3 2𝑥 + 5 ; 𝑐. – 5 – 4𝑥 + 3 ;
1 3 5
𝑑. 𝑥 2𝑥 + 3 ; 𝑒. 6𝑥 3𝑥 − ; 𝑓. 20𝑥 − .
2 5 3
l
na
Exercice 7:
Développe et réduis les expressions :
io
𝑎. 3 − 3 0,5 𝑥 + 21 ; 𝑏. 5𝑥 − 3 – 2𝑥 + 5 ; 𝑐. 3 – 2 𝑥 + 5 − 2 4𝑥 + 3 ;
𝑑. 12 − 13(– 𝑥 + 3) − 11(𝑥 − 2).
at
Exercice 8:
N
Développe et réduis les expressions :
𝑎. 𝑥 + 2 𝑥 + 3 ; 𝑏. 2𝑥 + 3 𝑥 + 4 ; 𝑐. −4𝑥 + 3 𝑥 + 2 ;
e
1 2
𝑑. 7𝑥 + 3 5𝑥 + 2 ; 𝑒. −3𝑥 + 2 −2𝑥 − 7
qu 𝑓. 𝑥 − 3 𝑥 +3 ;
2
3 1 1 1
𝑔. 𝑥 − 1 𝑥 + 15 ; . ( 𝑥 + )(𝑥 − );
5 3 3 2
gi
5 1 1 3
𝑖. 𝑥− 𝑥 − ; 𝑗. −𝑥 − −2𝑥 − .
3 15 2 5
go
Exercice 9:
Développe et réduis les expressions :
da
𝑎. − 2 + 2𝑥 − 7 4 − 3𝑥 ;
𝑏. 5 − (4𝑥 + 2)(−2𝑥 + 1) ;
Pé
𝑐. 3𝑥 − 1 + (2𝑥 − 3)(3𝑥 + 2) ;
𝑑. 2𝑥 2 − (−5𝑥 + 2)(𝑥 − 3).
Exercice 10:
ut
𝑎. 2 3𝑥 − 5 − 5𝑥 − 3 −2𝑥 + 1 ;
st
𝑏. 3𝑥 − 5 2𝑥 + 1 + 3𝑥 − 4 7𝑥 + 2 ;
𝑐. 3𝑥 − 2 −𝑥 + 4 − −𝑥 − 1 −2𝑥 + 3 ;
In
𝑑. 2𝑥 − 4 𝑥 + 2 −4𝑥 + 1 ;
1 1
𝑒. − 𝑥 + 3 − 3 𝑥 − 1 𝑥 − 3 .
2 2
89
Exercice 11: L’unité de longueur est le mètre
Exprime l’aire de la partie colorée en fonction de a :
1. En calculant la somme des deux aires.
2. En calculant la différence de deux aires.
Développe et réduis les deux résultats obtenus pour vérifier qu’elles sont
l
identiques.
na
io
at
Exercice 12:
N
Recopie et complète les développements.
𝑎. (3𝑥 + 4)2 = 9𝑥 2 + 2. . . . + 16 ;
e
𝑏. (2𝑥 + 3)2 = ( )2 + 2 + 2 ;
qu
𝑐. (4𝑥 + . . . )2 = 16𝑥 2 + 20𝑥 + 25 ;
𝑑. (2𝑥 − 3)2 = ( )2 − 2 + 2
;
2 2 2
𝑒. (7𝑥 − . . . ) = 49𝑥 −. . . + 4 ;
gi
𝑓. 2𝑥 + 3 2𝑥 − 3 = … 2 − … 2 ;
𝑔. (. . . − 6 )2 = 25𝑥 2 − . .. +. . . ;
go
. 3𝑥 + . . . 3𝑥 − . . . = . . . −2.
Exercice 13:
da
90
Exercice 15:
a. Parmi les expressions 2 − 𝑥 ; 𝑥 − 2 ; − 2 + 𝑥 ; − 𝑥 + 2, lesquelles sont
égales ? Lesquelles sont opposées ?
b. Compare (𝑥 − 2)2 𝑒𝑡 (−𝑥 + 2)2 .
c. Compare 2 − 𝑥 2 + 𝑥 𝑒𝑡 𝑥 − 2 2 + 𝑥 .
d. Prouve que le produit (2 − 𝑥)(−2 + 𝑥) est négatif.
l
na
Exercice 16:
a. En remarquant que
io
101 = 100 + 1 et 99 = 100 − 1, applique les identités remarquables
pour calculer 1012 ; 992 ; 101 × 99.
at
b. En suivant la même méthode, calcule 512 ; 982 ; 104 × 96.
N
Exercice 17:
On donne : 𝐴 = (5 3 − 1)2
e
Ecris A sous la forme 𝑎 + 𝑏 3 ; où a et b sont deux entiers relatifs.
Exercice 18:
qu
Mets en produit de facteurs, dans chacun des cas :
gi
a. 5𝑥 + 25 ; 𝑏. − 12𝑥 + 18 ; 𝑐. 12𝑥 2 − 1 6 ; 𝑑. − 9𝑥 + 3 ;
go
𝑎2
𝑒. 4𝑥 + 6 ; 𝑓. 2𝑥 2 — 4𝑥 3 — 8𝑥 4 ; 𝑔. 4𝜋𝑥 − 6𝜋𝑥 2 ; . − 5𝑎.
3
da
Exercice 19:
Factorise les expressions suivantes:
Pé
𝑏. (3𝑥 − 2)4𝑥 + 3𝑥 – 2 ;
ut
𝑐. 4𝑥 − 3 2𝑥 − 3 − 4𝑥 − 3 ;
it
𝑑. (2𝑥 + 1 )2 + 2𝑥 + 1 𝑥 + 3 ;
st
𝑓. 3 − 4𝑥 2𝑥 − 3 − 3 2𝑥 – 3 2 .
91
Exercice 20:
Recopie et complète les factorisations
𝑎. 𝑥 2 − 4 = ( . . . )2 — ( . . . )2 = … + ⋯ (… − ⋯ ) ;
𝑏. 4𝑥 2 − 9 = ( . . . )2 — ( . . . )2 = … + ⋯ (… − ⋯ ) ;
l
na
1
𝑐. 𝑥 2 − 9 = ( . . . )2 — ( . . . )2 = … + ⋯ (… − ⋯ ) ;
4
𝑑. 16 − 𝑥 2 = … 2
— … 2
= …+ ⋯ …− ⋯ .
io
Exercice 21:
at
Factorise les expressions suivantes :
𝑎. 16𝑥 2 – 25 ; 𝑏. 121𝑥 2 − 9 ; 𝑐. 9 − 4𝑦 2 ; 𝑑. 25𝑎2 − 1 ;
N
𝑥2 4
𝑒. 1 − ; 𝑓. − 𝑥 2 ; 𝑔 ) 𝑥 – 1 2 − 9 ; . 16 − (2𝑥 + 3)2 ;
16 9
e
2 2 2
𝑖. 4𝑥 − (𝑥 + 5)2 ; 𝑗. 5𝑥 + 1 2 – 𝑥 – 1 ; 𝑘. 2𝑥 – 3 – 𝑥 – 1
2
;
𝑙. 𝑥 2 – 3𝑥 + 2 2
qu
; 𝑚. 3 − 2𝑥 2
– 7𝑥 + 3 2
; 𝑛. 9(𝑥 + 1)2 − 25(𝑥 − 2)2 .
gi
Exercice 22:
go
Exercice 23:
Pé
Recopie et complète
𝑎. 4𝑥 2 + 4𝑥 + 1 = ( . . . )2 + 2 × … × … ( . . . )2
𝑏. 4𝑥 2 − 12𝑥 + 9 = ( . . . )2 − 2 × … × … ( . . . )2
ut
Exercice 24:
Ecris les expressions suivantes sous forme de carrés.
it
1 1
𝐷 = 81 − 36𝑥 + 4𝑥 2 ; 𝐸 = 𝑥 2 + 𝑥 + 1; 𝐹 = 9𝑥 2 − 3𝑥 + ;
4 4
In
92
Exercice 25: Factorisation en plusieurs étapes.
On donne 𝐴 = 4𝑥 2 − 28𝑥 + 49 − 3 2𝑥 − 7 .
a. Vérifie que 4𝑥 2 − 28𝑥 + 49 est le développement d’un carré.
b. Factorise l’expression A.
l
Exercice 26:
na
Transforme les expressions de façon à faire apparaître un facteur commun, puis
factorise.
𝑎. 25𝑥 2 − 81 + 2 − 𝑥 5𝑥 + 9 ;
io
𝑏. 𝑥 2 − 25 − 𝑥 𝑥 + 5 ;
at
𝑐. 25𝑥 2 − 1𝑂𝑥 + 1 + 5𝑥 − 1 𝑥 − 3 ;
𝑑. 𝑥 2 + 2𝑥 + 1 − 5 + 6𝑥 + 𝑥 − 6 ;
N
𝑒. (2𝑥 − 1 )2 − (𝑥 + 3)2 + 3𝑥 + 2 𝑥 − 5 .
e
Exercice 27:
Pour ajuster le salon de Mamadou de forme
qu
rectangulaire ABCD tel que 𝐴𝐵 = 7𝑚 et 𝐴𝐷 = 3𝑚, on
augmente la longueur et la largeur de ce rectangle de 𝑥
gi
mètres, on obtient un nouveau salon AEFG comme le
montre la figure ci-contre.
go
Exercice 28:
ABCD étant un carre de cote 10 cm, on place un point E sur le segment [AD] et
un point F sur la demi-droite [AB), 𝐸𝐷 = 𝐵𝐹 = 𝑥.
ut
1
a. Fais un dessin à l’échelle .
it
2
b. Exprime AE et AF en fonction de 𝑥.
st
c. Exprime EF en fonction de 𝑥.
In
93
Exercice 29:
L’aire S d’un triangle dont les mesures des côtés sont a, b et c, le demi-périmètre
est p est donnée par la formule de Héron S= 𝑝 𝑝 − 𝑎 𝑝 − 𝑏 𝑝 − 𝑐 .
1. a, b et c étant donnés et ( 𝑎 ≥ 𝑏 ≥ 𝑐). Retrouve par cette formule
l’existence du triangle.
l
2. Calcule, en fonction de a, la hauteur relative au côté dont la mesure est a:
na
5 4
- Lorsque 𝑏 = 𝑎 et 𝑐 = 𝑎.
7 7
- Lorsque 𝑎 = 𝑏 = 𝑐.
io
1
- Lorsque 𝑏 = 𝑐 = 𝑎.
2
at
2 1
- Lorsque 𝑏 = 𝑎 et 𝑐 = 𝑎.
5 5
N
Exercice 30: Le bon choix
On considère l’expression : 𝐴 = (4𝑥 − 5)2 − (3𝑥 − 1)(4𝑥 − 5).
e
a. Développe et réduis A.
qu
b. Factorise l’expression A.
c. Développe l’expression factorisée du b.
gi
Vérifie que le résultat est celui de a.
5 1
go
au calcul.
Pé
ut
it
st
In
94
Chapitre 8 : Equations d'une droite
l
𝐴 −2 ; 3 , 𝐵 4; 1 𝑒𝑡 𝐶 3 ; 1,2 .
na
1. Calcule les coordonnées des vecteurs 𝐴𝐵 et 𝐴𝐶 .
Les points 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 semblent être alignés. Est ce vrai ? Justifie.
io
2. Soit 𝑁 le point de la droite 𝐴𝐵 de coordonnées 2; 𝑏 .
a. Place le point N et lire graphiquement une valeur approchée de b.
at
b. Exprime les coordonnées de 𝐴𝑁 en fonction de b.
N
c. Que peut-on dire des vecteurs 𝐴𝑁 et 𝐴𝐵 ? En déduis la valeur exacte de b.
3. Soit P le point de 𝐴𝐵 de coordonnées 𝑎; 4 .
e
a. Place P et lire graphiquement une valeur approchées de a.
qu
b. Exprime les composantes du vecteur 𝐴𝑃 en fonction de a.
c. Que peut-on dire des vecteurs 𝐴𝑃 𝑒𝑡 𝐴𝐵 , En déduis la valeur exacte de a.
gi
4. Soit M 𝑥; 𝑦 un point quelconque de la droite 𝐴𝐵 .
a. Exprime les coordonnées de 𝐴𝑀 en fonction de 𝑥 𝑒𝑡 𝑦.
go
Remarque 1:
Les expressions de 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 obtenues traduisent le fait que M est un point de
Pé
Définition 1:
Soit (𝑑) une droite du plan. Un vecteur directeur
ut
Conséquences :
In
95
Soit 𝑢 un vecteur directeur de la droite
(𝑑).Tout vecteur non nul et colinéaire au
vecteur 𝑢 est aussi vecteur directeur de cette
droite.
l
na
définissent un vecteur directeur de cette droite.
io
La donnée d'un point A et d'un vecteur 𝑢 non nul
définit une unique droite (𝑑).
at
N
Deux droites (𝑑) 𝑒𝑡 (𝑑′) sont parallèles si tout
vecteur directeur de l'une est aussi vecteur
e
directeur de l'autre ou plus simplement si leurs
vecteurs directeurs sont colinéaires.
qu
II. Equations cartésiennes d'une droite :
gi
Activité 2:
Dans le plan muni d’un repère 𝑂, 𝑖, 𝑗 orthonormé, on
go
Remarque 2:
La relation entre 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 qu’on vient de trouver, traduit le fait que M est un
point de 𝐴𝐵 . On dit qu’on a obtenu une équation de la droite 𝐴𝐵 .
ut
Propriété 1:
it
−𝑏
Un vecteur directeur de (𝑑) est 𝑢 𝑎 .
In
Remarque 3:
Une droite (𝑑) admet une infinité d'équations cartésiennes. En effet, si
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 𝑒𝑠𝑡 une équation cartésienne de (𝑑), alors pour tout réel k
non nul, 𝑘𝑎𝑥 + 𝑘𝑏𝑦 + 𝑘𝑐 = 0 est une autre équation de la même droite.
96
Propriété 2: Propriété réciproque
L'ensemble des points M (𝑥 ; 𝑦) vérifiant l'équation : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 ; avec
−𝑏
(𝑎 ; 𝑏) ≠ (0 ; 0) est une droite de vecteur directeur 𝑢 𝑎
.
Démonstration :
l
na
Soit (𝑑) une droite, A(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ) un point de (𝑑) et 𝑢 𝑞𝑃 un vecteur directeur de
(𝑑). Soit M (𝑥 ; 𝑦)un point du plan.
io
𝑥−𝑥𝐴
« M appartient à (𝑑) » équivaut à : 𝐴𝑀 𝑦−𝑦 et 𝑢 𝑃𝑞 sont colinéaires, ce qui
𝐴
équivaut à : 𝑞(𝑥 − 𝑥𝐴 ) − 𝑝(𝑦 − 𝑦𝐴 ) = 0, ce qui équivaut à :
at
𝑞𝑥 − 𝑝𝑦 − ( 𝑞𝑥 𝐴 − 𝑝𝑦𝐴 ) = 0
Posons: 𝑎 = 𝑞 ; 𝑏 = −𝑝 𝑒𝑡 𝑐 = − 𝑞𝑥 𝐴 − 𝑝𝑦𝐴
N
Cette dernière équation s'écrit 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 et 𝑢, vecteur
−𝑏
directeur de (d), a pour coordonnées 𝑎
e
𝑐
Si 𝑎 = 0, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑏 ≠ 0, 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 équivaut à : 𝑦 = −
qu .
𝑏
L'ensemble des points M cherché dans ce cas, est donc une droite parallèle à
l'axe des abscisses.
gi
𝑐
Si 𝑏 = 0, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑎 ≠ 0 , 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0, équivaut à : 𝑥 = − .
𝑎
go
L'ensemble des points M cherché dans ce cas, est donc une droite parallèle à
l'axe des ordonnées.
da
Exemple 1:
Détermine une équation cartésienne d'une droite dans un repère 𝑂, 𝑖, 𝑗 du
Pé
plan, connaissant :
a. un point et un vecteur directeur :
Détermine une équation cartésienne de la droite 𝑑 passant par le point
𝐴( 1 ; −1) et de vecteur directeur 𝑢 − 31 .
ut
Réponse :
a. Soit M un point de la droite 𝑑 de coordonnées : M (𝑥 ; 𝑦).
𝑥 −1 −1
Les vecteurs 𝐴𝑀 𝑦 + 1 et 𝑢 3 sont colinéaires si, et seulement si :
(𝑥 − 1)(3) − ( 𝑦 + 1)(−1) = 0, équivaut à : 3𝑥 − 3 + 𝑦 + 1 = 0,
97
équivaut à : 3 𝑥 + 𝑦 − 2 = 0.
Une équation cartésienne de la droite 𝑑 est donc : 3 𝑥 + 𝑦 − 2 = 0
b. Les points A et B appartiennent à la droite 𝑑 , donc le vecteur 𝐴𝐵 est un
vecteur directeur de cette droite.
10 − 5 5
𝐴𝐵 23 − 13 , soit 𝐴𝐵 10 en divisant les coordonnées du vecteur 𝐴𝐵 par 5,
l
na
1
nous obtenons le vecteur 𝑢 2 est aussi un vecteur directeur de la droite (𝑑).
Donc : 𝑏 = 1 𝑒𝑡 𝑎 = −2.
io
Une équation cartésienne de la droite (𝑑) est donc de la forme :
− 2 𝑥 + 𝑦 + 𝑐 = 0. Comme le point 𝐴 5 ; 13 appartient à la droite 𝑑 , ses
at
coordonnées vérifient l'équation : −2 × 5 + 13 + 𝑐 = 0, 𝑠𝑜𝑖𝑡 :
N
−10 + 13 + 𝑐 = 0. 𝐷′ 𝑜ù ∶ 𝑐 = − 3
Une équation cartésienne de la droite 𝑑 est donc : − 2 𝑥 + 𝑦 − 3 = 0.
e
Exercice d’application 1:
qu
Soit 𝑂, 𝑖; 𝑗 un repère du plan.
Détermine une équation cartésienne de
gi
la droite (𝑑) à partir de sa
représentation graphique donnée dans
go
l’exemple1.
Activité 3:
Soit 𝑑 la droite dont une équation cartésienne est : 2𝑥 + 3𝑦 − 5 = 0
it
1. Exprime 𝑦 en fonction de 𝑥.
st
−2 5
2. En posant 𝑚 = et 𝑝 = , complète la phrase :
3 3
In
98
Résumé :
Soit (𝑑) une droite du plan.
- Si (𝑑) n'est pas parallèle à l'axe des ordonnées, alors on peut trouver un
l
na
- Si (𝑑) est parallèle à l'axe des ordonnées, alors il existe un unique réel a tel
que l'équation 𝑥 = 𝑎 soit une équation de (𝑑).
io
Définition 2:
at
Soit (𝑑) une droite non parallèle à l'axe des ordonnées, alors il existe un
unique couple de réels (𝑚 ; 𝑝) tel que l'équation 𝑦 = 𝑚𝑥 + 𝑝.
N
Cette équation est appelée équation réduite de la droite(𝑑).
Le nombre m est appelé coefficient directeur de la droite (𝑑).
e
Le nombre p est appelé ordonnée { l’origine.
qu
L'équation réduite peut aussi s'écrire sous la forme : m𝑥 − 𝑦 + 𝑝 = 0.
Un vecteur directeur de cette droite est donc 𝑚 .
1
gi
Exemple 2:
go
1
- Un vecteur directeur de cette droite est −2 .
Remarque 4:
Pé
Exemple 3:
𝐴(3 ; 4) et 𝐵(−1 ; 2) deux points du plan muni d’un repère (𝑂; 𝐼; 𝐽).
it
𝑦 𝐵 −𝑦 𝐴 2−4 −2 1
st
Dans le plan muni d’un repère (𝑂; 𝐼; 𝐽), on donne les deux points C(2 ; −3) et
𝐵(5 ; 3). Ecris l’équation réduite 𝐵𝐶 .
99
Récapitulatif : Equations cartésiennes et équations réduites
Cas où : Cas où : Cas où : Cas où :
b=0 et a≠ 0 a=0 et b≠ 0 b≠ 0 et c=0 a≠0 b≠ 0 et c≠0
𝑑//(𝑦𝑦’) 𝑑//(𝑥𝑥’) 𝑑 passe par O 𝑑 ne passe pas par O
cartésienne réduite
Equation
𝑎𝑥 + 0 + 𝑐 = 0
l
0 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 0 = 0 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 0 = 0
na
𝑎𝑥 + 𝑐 = 0
𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 0
io
Equation
𝑐 𝑐 𝑎 𝑎 𝑐
at
𝑥=− 𝑦=− 𝑦=− 𝑥 𝑦 = − 𝑥 + (− )
𝑎 𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
N
Représentation
e
graphique
qu
gi
IV. Positions relatives de deux droites :
go
Activité 4:
Dans un repère orthonormé 𝑂; 𝑖 ; 𝑗 , on considère les droites d1 et d2
da
Démonstration :
st
𝑎′
un vecteur de directeur de d'.
d et d’ sont parallèles équivaut { 𝑢 𝑒𝑡 𝑢′ sont colinéaires,
ce qui équivaut à : −𝑏𝑎′ − 𝑎(−𝑏′) = 0,
ce qui équivaut à 𝑎𝑏′ − 𝑎′𝑏 = 0.
100
Exemple 4:
Dans repère du plan 𝑂; 𝒊 ; 𝑗 .
a. La droite d1 a pour équation 2 3𝑥 + 𝑦 − 7 = 0 et d2 a pour équation
−6𝑥 − 3𝑦 + 5 = 0.
Les droites d1 et d2 sont-elles parallèles ? Justifie ta réponse
l
b. La droite ∆1 a pour équation : 3𝑥 + 2𝑦 − 3 = 0 et ∆2 a pour équation ∶
na
−𝑥 + 2 𝑦 + 5 = 0.
Les droites ∆1 et ∆2 sont-elles parallèles ? Justifie ta réponse.
Réponse :
io
a. 𝑢1 2−13 et 𝑢2 −63 sont deux vecteurs directeurs respectifs de 𝑑 1 et 𝑑 2.On a :
at
−1 × −6 − 2 3 × 3 = 6 − 6 = 0.
N
Donc les droites 𝑑 1 et 𝑑 2 sont pas parallèles.
b. 𝑣1 −2 et 𝑣2 −2
e
3 −1
sont deux vecteurs directeurs respectifs de ∆1 et ∆2 .On a :
2 × (−1) − (− 2 ) × 3 = 2 + 6 = 8 ≠ 0.
qu
Donc les droites ∆1 et ∆2 ne sont pas parallèles.
gi
Activité 5:
Dans un repère orthonormé 𝑂; 𝒊 ; 𝑗 , on considère les droites d1 et d2
go
d’équations respectives : 2𝑥 − 3𝑦 + 5 = 0 et 3𝑥 + 2𝑦 − 1 = 0 .
a. Les droites d1 et d2 sont-elles perpendiculaires ? Que penses-tu des vecteurs
directeurs ? Justifie ta réponse.
da
Propriété 4:
Dans un repère orthonormé, deux droites (𝑑) et (𝑑′), d'équations respectives
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 et 𝑎′ 𝑥 + 𝑏 ′ 𝑦 + 𝑐 = 0 sont perpendiculaire si et seulement si :
ut
𝑎𝑎′ + 𝑏𝑏 ′ = 0.
it
Démonstration :
st
𝑎 𝑎′
vecteur de directeur de (𝑑′).
(𝑑) et (𝑑′) sont perpendiculaire équivaut à 𝑢 𝑒𝑡 𝑢′ sont orthogonaux
ce qui équivaut à : −𝑏 × (−𝑏 ′ ) − 𝑎 × 𝑎′ = 0, d’où 𝑎𝑎′ + 𝑏𝑏 ′ = 0.
101
Exemple 5:
Dans un repère orthonormé du plan 𝑂; 𝑖 ; 𝑗 .
1. On considère la droite d1 d’équation 2𝑥 − 3𝑦 + 7 = 0 et d2 d’équation
3𝑥 + 2𝑦 − 6 = 0.
Les droites d1 et d2 sont-elles perpendiculaires ? Justifie ta réponse.
l
2. On donne la droite D1 d’équation : 𝑥 + 2 𝑦 − 4 = 0 et D2 d’équation :
na
2𝑥 + 𝑦 + 1 = 0.
Les droites D1 et D2 sont-elles perpendiculaires ? Justifie ta réponse.
Réponse :
io
3 − 2
1. Si 𝑢1 et 𝑢2 3
sont deux vecteurs directeurs respectifs d1 et d2,
2
at
on a : 3 × 2 + − 2 × 3 = 6 + (− 6 ) = 0.
N
Les droites d1 et d2 sont donc perpendiculaires.
−2 −1
2. Si 𝑣1 1
e𝑡 𝑣2 2
sont deux vecteurs directeurs respectifs de D1 et D2,
e
on a: 2 × −1 + 1 × 2 = 2 + 2 = 4 ≠ 0.
qu
Les droites D1 et D2 ne sont donc pas perpendiculaires.
Remarque 5:
gi
Soit la droite (𝑑) d'équation : 𝑦 = 𝑚𝑥 + 𝑝 𝑒𝑡 (𝑑′) ∶ 𝑦′ = 𝑚′𝑥 + 𝑝′ dans un
repère orthonormé 𝑂; 𝒊 ; 𝑗 .
go
1 1
(𝑑) ⊥ (𝑑′) si et seulement si les vecteurs 𝑢 𝑚 et 𝑢′ 𝑚′ sont orthogonaux,
donc : 1×1 + 𝑚 × 𝑚′ = 0 c’est-à- dire :1+ 𝑚𝑚′ = 0, d’où 𝑚𝑚′ = −1.
it
st
In
102
Exercices divers
Exercice 1:
Dans les exercices de1 à 7, on demande de construire les droites.
1. D passe par les points 𝐴 3 ; 4 et 𝐵 −1 ; 2 .
l
2. D passe par A de coordonnées 0 ; 1 et 𝐵 −3 ; 0 .
na
3. D passe par A de coordonnées 0 ; 2 𝑒𝑡 a 2 pour coefficient directeur.
4. D Passe par A de coordonnées 5 ; −2 et de vecteur directeur 𝑢 −3 2
.
io
5. D a pour équation 3𝑥 − 𝑦 + 4 = 0 .
3
at
6. D a pour équation 𝑦 = −2𝑥 + .
4
7. D a pour équation 𝑦 = −3.
N
Exercice 2:
e
D est la droite d’équation 𝑦 = −3𝑥 + 2.
qu
Le point A de coordonnées −1 ; 2 est-il sur la droite D ? Le point B de
coordonnées 2 ; −4 ?
a. Quel est le point de D d’abscisse 3 ?
gi
b. Quel est le point F de d’ordonnée −2 ?
go
ordonnées ?
Pé
Exercice 3:
Ecris une équation de la droite D dans chacun des cas suivants :
a. D passe le point 𝐴 3 ; 1 et de vecteur directeur 𝑣 23 .
ut
Exercice 4:
Soit D la droite d’équation 𝑦 = 2𝑥 − 3 et D’ d’ d’équation 𝑦 = 3𝑥 + 5.
1. Les deux droites sont-elles parallèles? Perpendiculaires ?
2. Vérifie que −8 ; −19 sont les coordonnées du point commun { D et D’.
103
Exercice 5:
ABC est un triangle. On donne 𝐴 4 ; 0 , 𝐵 0 ; 3 𝑒𝑡 𝐶 1 ; −1 .
a. Calcule les coordonnées de A’ le milieu de 𝐵𝐶 puis écris une équation de la
droite 𝐴𝐴’ . Que représente 𝐴𝐴’ pour le triangle ABC ?
b. Calcule les coordonnées de G le centre de gravité du triangle ABC.
l
na
Exercice 6:
Dans un repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝐽 , on considère un triangle A, B et C ; avec
io
𝐴 −2 ; 0 , 𝐵 0 ; 4 𝑒𝑡 𝐶 4 ; −2 .
a. Détermine les équations des médiatrices des deux segments 𝐴𝐵 et 𝐴𝐶 .
at
11 9
b. Vérifie que ; − 7 sont les coordonnées du centre du cercle circonscrit au
7
N
triangle ABC.
Exercice 7:
e
Dans un repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝐽 , on considère un triangle A, B et C ; avec
qu
𝐴 2 ; 3 𝐵 −3 ; 1 𝑒𝑡 𝐶 −2 ; 4 .I est le projeté orthogonal de A sur 𝐵𝐶 .
a. Ecris une équation de la droite 𝐴𝐼 .
gi
b. Détermine les coordonnées du point H l’orthocentre du triangle ABC .
go
Exercice 8:
Le pan est rapporté à un repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝐽 .
da
Exercice 9:
ut
passant par A en D.
On donne 𝐵𝐷 = 2.
Sachant que le coefficient directeur de 𝐷 est positif, trouve l’équation
(𝑦 = 𝑚𝑥 + 𝑝) de 𝐷 .
104
Exercice 10: Bepc Mauritanie 2019
Dans un repère orthonormé, on donne les points A 0; −3 , 𝐵 4 ; −1 𝑒𝑡 𝐶 2 ; 3 .
1. a. Détermine les coordonnées du point D pour que ABCD soit un
parallélogramme ?
b. Place les points A, B, C et D sur le repère.
1 1
l
2. a. Montre que l’équation réduite de la droite 𝐵𝐷 est : 𝑦 = 𝑥+ .
na
3 3
b. Détermine le coefficient directeur de la droite 𝐴𝐶 .Justifie que 𝐴𝐶 est
perpendiculaire à 𝐵𝐷 .
io
Exercice 11*: Bepc Mauritanie 2018
at
Dans un repère orthonormé 𝑂, 𝐼, 𝐽 , on donne les points :
𝐴 −2 ; 2 , 𝐵 3 ; 3 𝑒𝑡 𝐶 4 ; −1 .
N
1. a. Place les points A, B et C sur le repère.
b. Calcule BC et vérifie que 𝐴𝐶 =3 5.
e
2. a. Détermine l’équation réduite de la droite 𝐵𝐶 .
b. Soit ∆ la droite passant par le point A et de
qu 1
coefficient directeur .
4
Que représente ∆ pour le triangle ABC ? Justifie.
gi
go
b. Calcule AB et AC.
c. En déduis la nature du triangle ABC.
3. a. Vérifie que 𝑥 + 3𝑦 − 3 = 0 est une équation de
ut
droites 𝐵𝑆 et 𝐶𝑅 .
In
NB : Dans les exercices marqués par une étoile, certaines questions ont été modifiées ou supprimées du sujet de BEPC.
105
Chapitre 9: Equations et Inéquations
l
na
Deux frères Sidi, Brahim et leur sœur Aicha causaient ensemble.
Sidi dit à Brahim : « Tu ne peux pas reconnaitre l’âge de ta sœur Aicha »
Brahim dit : Il y a cinq ans elle était cinq fois plus âgée que moi, à présent elle
io
est trois plus âgée que moi ».
at
Sidi demande sa sœur « peux-tu aider ton frère à savoir ton âge ? »
Remarque 1:
N
Quatre étapes importantes sont à retenir pour organiser la résolution
algébrique d’un problème :
e
1. Choix de l’inconnue.
qu
2. La mise en équation du problème.
3. Résolution de l’équation.
gi
4. Vérification et conclusion.
Définition 1:
go
Une équation du premier degré à une inconnue est une égalité dans laquelle
figure un nombre inconnu désigné en général par une lettre.
da
Exemple 1:
2𝑥 − 11 = 7 − 𝑥
Le nombre 6 est solution de l’équation 2𝑥 − 11 + 7 – 𝑥
Pé
2 × 6 − 11 = 12 − 11 = 1
En effet :
7−6 =1
'
L égalité 2𝑥 − 11 = 7 − 𝑥 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 = 6.
ut
7−3 =4
st
Règle 1:
Résoudre une équation du premier degré à une inconnue c’est trouver la (ou
les) solution(s) de cette équation.
106
Remarque 2:
Pour résoudre une équation du premier degré à une inconnue on peut utiliser
les règles suivantes :
Lorsque l’on ajoute ou lorsque l’on retranche un même nombre aux deux
membres d’une équation on obtient une équation qui a les mêmes solutions.
Lorsque l’on multiplie ou lorsque l’on divise les deux membres d’une équation
l
na
par un même nombre non nul on obtient une équation qui a les mêmes
solutions.
Exemple 2:
io
Résous l’équation : 7𝑥 − 2 = 6 + 5𝑥.
at
Réponse :
7𝑥 − 2 = 6 + 5𝑥
N
7𝑥 − 2 + 2 = 6 + 5𝑥 + 2
7𝑥 = 8 + 5𝑥
7𝑥 − 5𝑥 = 8 + 5𝑥 − 5𝑥
e
2𝑥 = 8
𝑥=
8
2
qu
𝑥 = 4.
gi
La solution de 7𝑥 − 2 = 6 + 5𝑥 est le nombre 4.
go
Remarque 3:
Chercher la (ou les) solution(s) d’une équation du premier degré à une
inconnue, passe par la résolution d’une équation de référence du type :
da
Exercice d’application 3:
Résous les équations :
𝑥+1 𝑥−3
7𝑥 − 2 = 6 + 5𝑥 ; 4 − (5 − 7 𝑥) = 2. ( 𝑥 + 1) et = .
4 7
ut
Principe 1:
Pour résoudre une équation du premier degré à une inconnue, on utilise
it
côtés ;
On regroupe les termes contenant l'inconnue à gauche en ajoutant la même
valeur des deux côtés;
On divise si possible des deux côtés par le coefficient de l'inconnue ;
On conclut.
107
Exercice d’application 4:
1
−5 𝑥 + 12 + 8 = ; 3 𝑥 − 2 = 4𝑥 + 1 ; 𝑥 6 − 3 2 = 4𝑥 3 + 2
13
3 𝑥 − 5 2 + 5 6 − 2𝑥 = 2 𝑥 2 + 3 − 7 𝑥 + 6 ;
7 5𝑥 + 2 7 − 5 4𝑥 − 2 = 3 5𝑥 + 14 − 2 5 − 6𝑥 ;
l
2 𝑥 8 + 3 6 − 2 3𝑥 − 12 = 3 14 − 6𝑥 − 2 6 − 5𝑥 .
na
I.2. Equation avec valeur absolue :
Activité 2:
io
1. On considère l’équation : |4𝑥 + 3| = 5.
a. Vérifie que −2 est solution de cette équation.
at
b. En utilisant la propriété suivante de la valeur absolue:
𝑥=𝑎
Pour tout 𝑎 ≥ 0, 𝑠𝑖 𝑥 = 𝑎, alors 𝑜𝑢 , résous l’équation |4𝑥 + 3| = 5.
N
𝑥 = −𝑎
e
2. Reprends les questions a. et b. précédentes pour résoudre l’équation :
2 − 2𝑥 = 6.
Règle 2:
qu
Pour résoudre une équation du type 𝑎𝑥 + 𝑏 = 𝑛, on distinguera trois cas :
gi
1er cas : n < 0 ; II n’y a pas de solution.
2ème cas : n = 0 ; Il faut et il suffit que : 𝑎𝑥 + 𝑏 = 0.
go
𝑥 2 + 8𝑥 + 16 = 0; 9𝑥 2 − 6𝑥 + 1 = 0 ; 4 𝑥 2 − 49 = 0; 𝑥 2 + 6𝑥 − 7 = 0.
In
Règle 3:
Pour résoudre une équation produit de la forme 𝑎𝑥 + 𝑏 𝑐𝑥 + 𝑑 = 0 ou
s’y ramenant, on détermine les solutions des deux équations 𝑎𝑥 + 𝑏 = 0
et 𝑐𝑥 + 𝑑 = 0, puis on réunit les solutions obtenus.
108
Exercice d’application 6:
1. Résous les équations produits suivantes :
3 2𝑥 − 6 (𝑥 − 3) = 0 ; 2𝑥 + 2 (3𝑥 − 3) = 0.
2. Peux-tu ramener chacune des équations à une équation produit puis
la résoudre?
l
9𝑥 2 + 24𝑥 + 4 = 0; 3𝑥 2 − 2 3𝑥 + 1 = 0; 75𝑥 2 − 5 = 0; 2𝑥 2 − 5𝑥 − 3 = 0.
na
II. Inéquation du premier degré à une inconnue :
II.1. Notion d’inéquation du premier degré à une inconnue :
io
Activité 3:
Deux sociétés de la place proposent les tarifs téléphoniques suivants :
at
La société A nous propose un abonnement à 2000 ouguiyas par mois et 30 par
minute de communication.
N
La société B nous propose un abonnement à 1400 ouguiya et 35 ouguiyas par
minute de communication.
e
Pour quelle durée de communication a-t-on intérêt à choisir la société A ?
Remarque 4:
qu
La durée de communication 𝑥(en mn) pour laquelle, il est plus
gi
avantageux de choisir la société A doit vérifier 30𝑥 + 2000 < 35𝑥 + 1400.
go
Définition 2:
Une inéquation du premier degré à une inconnue est une inégalité dans laquelle
intervient un nombre inconnu, désigné par une lettre.
da
Remarque 5:
Pé
Exemple 3:
it
𝟐 𝟐
𝟓
𝒙≥ .
𝟐
109
3
Résous : − 2 𝑥 + 1 ≥ −2.
Réponse :
3
− 2 𝑥 + 1 − 1 ≥ −2 − 1 Les solutions de l’inéquation sont
3
− 2 𝑥 ≥ −3 les nombres strictement inferieurs à 2.
l
3 Représentation graphique :
− 2 × 2 𝑥 ≤ −2 × −3
na
3𝑥 ≤ 6
1 1
× 3𝑥 ≤ ×6
io
3 3
𝑥 ≤ 2.
at
Règle 2:
Résoudre une inéquation, c’est trouver toutes les valeurs possibles du nombre
N
inconnu pour lesquelles l’inégalité est vraie (vérifiée).Ces valeurs sont les
solutions de l’inéquation.
e
Exemple 4:
2𝑥 − 11 ≤ 7 − 𝑥 qu
2𝑥 − 11 + 11 ≤ 7 + 11 − 𝑥 Les solutions de l’inéquation sont
2𝑥 ≤ 18 − 𝑥 les nombres strictement inferieurs à 2.
gi
2𝑥 + 𝑥 ≤ 18 − 𝑥 + 𝑥 Représentation graphique :
3𝑥 ≤ 18
go
1 1
× 3𝑥 ≤ × 18
3 3
da
𝑥 ≤ 6.
Remarque 6;
Pour résoudre une équation du premier degré à une inconnue on peut utiliser
Pé
Exercice d’application 7:
In
110
Principe 2:
La technique de résolution d'une inéquation ressemble à la technique de
résolution d'une équation.
Cependant, lors de la division par le coefficient de l'inconnue, si celui-ci est
négatif, il faudra inverser le sens de l'inéquation.
Pour résoudre une inéquation du premier degré, on peut utiliser les étapes
l
na
suivantes :
On développe et on réduit les deux membres de l'inéquation ;
On regroupe les constantes à droite en ajoutant la même valeur des deux
io
côtés ;
On regroupe les termes contenant l'inconnue à gauche en ajoutant la même
at
valeur des deux côtés;
On divise si possible des deux côtés par le coefficient de l'inconnue en faisant
N
attention à son signe ;
On conclut sur l'axe gradué des nombres relatifs en hachurant la partie qui
e
n'est pas solution et/ou colorant la partie solution.
qu
Exercice d’application 5:
Résous les inéquations suivantes et donne, si c’est possible, pour chacune
gi
d’elles, une représentation graphique de l’ensemble des solutions.
go
2 𝑥 + 2 − 5𝑥 − 3 2 > 3 𝑥 + 3 2 +4 𝑥 − 2 ;
2 3𝑥 2 − 5 3 − 5 𝑥 2 − 2 3 ≤ 3 𝑥 2 + 4 3 − 2 5 2 − 2𝑥 3 ;
da
2 5 7𝑥 − 4 7 − 6 3𝑥 5 − 2 7 < 3 2 5 − 4𝑥 − 2 2 5𝑥 − 6 .
Activité 4:
1. On donne l’expression 𝐴 = 2𝑥 + 7.
a. Pour quelles valeurs de 𝑥, l’expression A est nulle ? Strictement négative?
ut
Strictement positive ?
b. Reproduis et complète le tableau récapitulatif du signe de 2𝑥 + 7 :
it
Valeur de 𝑥 −7
−∞ +∞
st
2
Signe de 2𝑥 + 7
In
111
Règle 3: Etude du signe d'un binôme de la forme 𝒂𝒙 + 𝒃
Pour étudier le signe du binôme 𝑎𝑥 + 𝑏 (𝑎 ≠ 0), on détermine d’abord la
−𝑏
solution de l’équation 𝑎𝑥 + 𝑏 = 0 (l’ unique solution est : 𝑥0 = ).
𝑎
Ensuite, on résous inéquations 𝑎𝑥 + 𝑏 > 0 𝑒𝑡 𝑎𝑥 + 𝑏 < 0. Pour cela, on
distinguera deux cas : 𝑎 > 0 et 𝑎 < 0
l
na
1er cas : 𝒂 > 0
io
at
N
2 ème cas : 𝒂 < 𝟎
e
qu
gi
go
Remarque 7:
Dans la pratique, pour mémoriser facilement ces deux tableaux sous
cette forme, on utilise les signes de 𝑎 et − 𝑎 :
da
Pé
ut
Exemple 5:
Détermination de signe de −2𝑥 + 1 ∶
it
Valeur de 𝑥 1
In
−∞ +∞
2
Signe de −2𝑥 + 1 + 0 −
1 1
𝐷𝑜𝑛𝑐 ∶ −2𝑥 + 1 > 0, si 𝑥 ∈ −∞; et −2𝑥 + 1 < 0, si 𝑥 ∈ ; +∞ .
2 2
112
Détermination de signe de 3 + 4𝑥 ∶
Pour 3 + 4𝑥 ∶ 𝑎 = 4 > 0(On est dans le 1 er cas )
Valeur de 𝑥 −3
−∞ +∞
4
Signe de 3 + 4𝑥 − 0 +
l
na
−3 −3
𝐷𝑜𝑛𝑐 3 + 4𝑥 > 0 si 𝑥 ∈ 4 ; +∞ et 3 + 4𝑥 < 0 si 𝑥 ∈ −∞ ; 4
io
Détermination de signe de 5𝑥 − 2 ∶
Pour 5𝑥 − 2: 𝑎 = 5 > 0(On est dans le 1 er cas )
at
Valeur de 𝑥 2
N
−∞ +∞
5
Signe de 5𝑥 − 2 − 0 +
e
2 2
qu
𝐷𝑜𝑛𝑐 5𝑥 − 2 > 0 si 𝑥 ∈
5
; +∞ et 5𝑥 − 2 < 0 si 𝑥 ∈ −∞ ; 5
Signe de 2𝑥 + 3
Signe de 3𝑥 − 4
Signe de 2𝑥 + 3 3𝑥 − 4
3. En déduis les solutions de l’inéquation 2𝑥 + 3 −3𝑥 + 4 ≤ 0.
ut
Règle 4:
it
113
Exemple 6:
Cherchons le signe de (4𝑥 + 7) −5𝑥 + 3 . Pour cela, il faut déterminer les
7 3
signes des deux facteurs, ce qui oblige à situer 𝑥 par ra rapport à − et ,
4 5
7 7 3 3
donc à distinguer trois cas : − < 𝑥 , − < 𝑥 < , < 𝑥.
4 4 5 5
l
Il est commode de prendre en considération les signes des deux facteurs dans
na
un tableau :
io
at
N
−7 3
L’ensemble des solutions de 4𝑥 + 7 −5𝑥 + 3 ≥ 0 est ; .
e
4 5
−7 3
qu
Celui de 4𝑥 + 7 −5𝑥 + 3 ≤ 0 est −∞ ; 4 ∪ 5 ; +∞ ?
Remarque 8: Signe d’un quotient
𝑎
Le signe du quotient 𝑏 est le même que celui du produit ab, mais pour le
gi
quotient on doit imposer 𝑏 ≠ 0.
go
Exemple 7:
7𝑥+2
Cherchons le signe de , pour cela dressons le tableau suivant :
−3𝑥+10
da
Pé
ut
10
it
Observe bien le «double trait» en face de , cela signifie que cette valeur
3
st
est interdite.
Exercice d’application 6:
In
114
Exercices divers
Exercice 1:
Résous dans ℝ les équations suivantes :
𝑎. (𝑥 + 2)(𝑥 − 4) = 0 ; 𝑏. −𝑥 − 3 2𝑥 − 5 = 0;
l
𝑐. 2𝑥 3𝑥 − 5 = 0 ; 𝑑. 𝑥 − 2 2𝑥 + 3 = 0;
na
2 1 3
𝑒. 𝑥 − 𝑥 − 2 = 0 ; 𝑓. 2𝑥 − 3 2 3 𝑥 − 6 = 0.
3 4 5
io
Exercice 2:
at
Résous chaque équation en se ramenant à une équation produit :
𝑎. 4𝑥 2 − 2𝑥 = 0 ; 𝑏. (3𝑥 − 5)2 − 3𝑥 − 5 = 0;
N
𝑐. 4𝑥 2 − 9 = 0 ; 𝑑. 2𝑥 + 3 𝑥 − 1 + 5 2𝑥 + 3 = 0;
𝑒. 2𝑥 2 − 9 = 0 ; 𝑓. 5𝑥 + 7 2𝑥 + 3 + 5𝑥 + 7 2 = 0;
e
𝑔. (𝑥 + 1)2 − 9 = 0 ; . 4𝑥 2 − 25 + (2𝑥 − 5)(𝑥 + 3) = 0.
Exercice 3:
qu
Résous dans ℝ les équations suivantes :
gi
𝑥 = 2 ; 𝑥 2 =9 ; 𝑥 = −3 ; 𝑥 − 3 = 5 ; 2𝑥 + 3 = 14 ; 2𝑥 − 2 2 = 25 ;
go
𝑥 − 1 + 𝑥 + 1 = 4 ; 3 𝑥 − 2 + 5 𝑥 + 4 = 17 ; 2 𝑥 − 2 −7 𝑥 + 4 = −23 .
da
Exercice 4:
Résous dans ℝ les équations suivantes :
Pé
4𝑥 − 5 − 2𝑥 + 3 = −7.
it
115
Exercice 6: L’unité de longueur est le centimètre.
ABCD est un trapèze tel que les bases 𝐴𝐵 et 𝐷𝐶 mesurent respectivement 𝑥
et 6 et la hauteur 𝐵𝐶 mesure 4. Soit EFG un triangle dont la longueur de la
hauteur 𝐸𝐻 = 3 et la longueur du côté 𝐹𝐺 est 8𝑥. Pour quelle(s) valeur(s) :
l
1. les aires des deux figures sont égales ?
na
2. celle du trapèze est supérieure strictement à celle du triangle ?
3. celle du triangle est supérieure strictement à celle du trapèze?
io
Exercice 7:
at
𝑥 3𝑥−1 𝑥
1. Résous dans ℝ, l’inéquation suivante : – > – 1.
4 12 2
N
2. Quels sont les nombres strictement négatifs solutions de l’inéquation :
3𝑥+2 2𝑥+3 𝑥+4
e
– < .
2 3 3
Exercice 8:
qu
Un rectangle a pour aire 290 m2. Montre que la longueur est supérieure à 17m.
gi
go
Exercice 9:
ABCD est un rectangle de longueur 13cm et de largeur 6cm. Soit M un point du
côté 𝐴𝐵 .
da
3. Existe-t-il une position de M pour laquelle les trois triangles ont la même
aire ?
it
st
Exercice 10:
Dans un jardin, le tiers de la surface est recouvert par les fleurs, un sixième par
In
des plantes vertes et le reste soit 150m2 est occupé par une pelouse. On désigne
par 𝑥 l’aire en m2 de ce jardin.
a. Traduis par une équation où l’inconnue est 𝑥.
b. Calcule l’aire de ce jardin.
116
Exercice 11:
Résous dans ℝ les inéquations suivantes :
𝑥 ≥2 ; 𝑥 < 3 ; 𝑥 − 3 ≤ 5 ; 2𝑥 + 3 > 14 ; 5𝑥 − 3 2 ≤2;
𝑥 − 1 ≥ 𝑥 + 1 ; 3 𝑥 − 2 + 5 𝑥 + 4 > 17 ; 2 𝑥 − 2 –7 𝑥 + 4 ≤ –23.
l
na
Exercice 12:
Résous dans ℝ les équations suivantes :
io
6 𝑥 − 1 + 3 𝑥 + 2 < 17+ 4𝑥 ; 𝑥 + 3 + 2𝑥 > 3𝑥 + 2 2 +7+ 5𝑥 ;
at
𝑥 + 2 + 3 𝑥 + 2 2 ≥ 8+ 4𝑥 ; 𝑥 + 3 ≤ 𝑥 − 2 ; 𝑥 + 3 + 𝑥 − 2 ≥ 5 ;
N
2𝑥 + 1 + 3𝑥 + 2 < 13 ; 4𝑥 − 5 − 2𝑥 + 3 ≤ −7.
e
qu
gi
go
da
Pé
ut
it
st
In
117
Chapitre10 : Théorème de Thales
I. Droite des milieux : (Rappels)
Activité 1:
ABC un triangle quelconque. I et J les milieux respectifs du 𝐴𝐵 et 𝐴𝐶 . H est
l
le projeté orthogonal de A sur 𝐵𝐶
na
a. Fais une figure.
b. Penses au cercle circonscrit à un triangle rectangle pour démontrer que
io
(𝐼𝐽) est la médiatrice de 𝐴𝐻 .
c. Que peut-on dire des droites (𝐼𝐽) et (𝐵𝐶) ?
at
Propriété 1:
N
La droite qui passe par les milieux de deux côtés d’un
triangle est parallèle au troisième côté.
e
Donc : 𝐼𝐽 // (𝐵𝐶).
Dans un triangle le segment joignant les milieux de deux
qu
côtés est parallèle au troisième côté et mesure sa moitié.
1
gi
𝐼𝐽 // 𝐵𝐶 et 𝐼𝐽 = 𝐵𝐶
2
go
Exercice d’application 1:
Construis un triangle ABC isocèle en A. Marque I, J et K les milieux respectifs des
côtés 𝐴𝐵 , 𝐴𝐶 et 𝐵𝐶 .
da
Activité 2:
ABC est un triangle quelconque I est le milieu de 𝐴𝐵 , la droite parallèle à
ut
118
Propriété 2:
La droite qui passe par le milieu d’un côté d’un triangle
et parallèle à un deuxième côté coupe le troisième en
son milieu.
Hypothèses :
l
M est le milieu de 𝐴𝐶 et 𝑀𝑁 // 𝐵𝐶
na
𝑁 ∈ 𝐵𝐶 . Donc N est le milieu de 𝐴𝐵
io
Exercice d’application 2:
ABCD est un parallélogramme de centre O. D est la droite parallèle à 𝐴𝐵
at
passant par O, elle coupe 𝐴𝐷 en I et 𝐵𝐶 en J.
N
a. Fais une figure.
b. Démontre que I est le milieu de 𝐴𝐷 .
e
c. Que représente J pour 𝐵𝐶 ? Pourquoi ?
qu
II. Théorème de Thalès :
Activité 3:
gi
Partie 1:
Sur la figure ci-contre, M est le point du côté
go
𝐴𝑀 3
𝐴𝐵 du triangle ABC tel que : =
𝐴𝐵 5
La parallèle à (𝐵𝐶) qui passe par M coupe le côté
da
𝐴𝐶 en N ?
𝐴𝑁 𝑀𝑁
Quelles sont les valeurs des quotients et ?
𝐴𝐶 𝐵𝐶
Pé
Partie 2:
Sur la figure ci-contre
Les droites 𝑑 et 𝑑’ sont sécantes en A .
ut
ordre sur d ;
st
∆ coupe 𝑑′ en C et ∆′ coupe 𝑑’ en N .
𝐴𝑀 𝐴𝑁 𝑀𝑁
Les quotients , 𝑒𝑡 sont ils égaux ? Justifie.
𝐴𝐵 𝐴𝐶 𝐵𝐶
119
Propriété 3: Enoncé de la Propriété directe de Thales
Soient d et d’ deux droites sécantes en A.
Soient B et M deux points de d, distincts de A.
Soient C et N deux points de d', distincts de A.
𝐴𝑀 𝐴𝑁 𝑀𝑁
Si les droites (𝑀𝑁) et (𝐵𝐶) sont parallèles, alors = = .
l
𝐴𝐵 𝐴𝐶 𝐵𝐶
na
Configurations de Thales :
io
at
N
𝐴, 𝐵, 𝑀 𝑎𝑙𝑖𝑔𝑛é𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑑;
𝐴𝑀 𝐴𝑁 𝑀𝑁
Hypothèses : 𝐴, 𝐶, 𝑁 𝑎𝑙𝑖𝑔𝑛é𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑑′ ; Conclusion : = = .
𝐴𝐵 𝐴𝐶 𝐵𝐶
e
(𝑀𝑁) // (𝐵𝐶).
qu
Exercice d’application 2:
Construis un triangle EFG tel que: 𝐸𝐹 = 3,6 𝑐𝑚, 𝐸𝐺 = 5,4 𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝐹𝐺 = 4,5𝑐𝑚.
gi
Place sur la demi-droite 𝐸𝐹 le point K tel que EK = 6 cm.
La parallèle à (𝐹𝐺) qui passe par K coupe (EG) en L.
go
𝐸𝐺 3,6
Remarque 1:
Dans l’énoncé de la propriété directe de Thales, lorsque certaines longueurs
Pé
𝐴𝑀 𝐴𝑁 𝑀𝑁
sont connues, les égalités = = permettent de calculer des
𝐴𝐵 𝐴𝐶 𝐵𝐶
longueurs inconnues.
Par exemples connaissant AM, AB et AC, on peut calculer AN.
ut
Exercice d’application 3:
ABC est un triangle tel que 𝐴𝐵 = 4𝑐𝑚, 𝐴𝐶 = 6𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝐵𝐶 = 5𝐶𝑀. Soit 𝑀 ∈ [𝐴𝐵]
it
Calcule AN et MN.
Conséquences sur les longueur et les aires :
In
l
𝑎𝑖𝑟𝑒 𝐴𝑀𝑁 = 𝐴𝐾 × 𝑀𝑁 = 𝑘𝐴𝐾 × 𝑘𝐵𝐶 ou
na
2 2
1
encore : 𝑎𝑖𝑟𝑒 𝐴𝑀𝑁 = 𝑘 2 𝐴𝐻 × 𝐵𝐶.
2
io
Exercice d’application 4:
ABC est un triangle rectangle en A avec 𝐵𝐶 = 5𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝐴𝐶 = 4𝑐𝑚.
at
a. Calcule le périmètre 𝒫 et l’aire 𝒜 du triangle ABC
b. M est le point de 𝐵𝐶 tel que 𝐵𝑀 = 3𝑐𝑚. N est le projeté orthogonal de M
N
sur 𝐴𝐵 . En déduis 𝒫′ et 𝒜′ le périmètre et l’aire du triangle BMN.
III. Propriété réciproque de Thalès (énoncé)
e
Activité 4:
qu
L’unité sur le quadrillage ci-contre est le
centimètre.
gi
a. Détermine les distances AB, AC, AB’ et AC’.
𝐴𝐵′ 𝐴𝐶′
b. Vérifie que l’égalité des rapports : = .
go
𝐴𝐵 𝐴𝐶
c. Que semble être la position relative des droites
𝐵𝐶 𝑒𝑡 𝐵′𝐶′ ?
da
𝐴𝑀 𝐴𝑁
Si = et si les points A, B, M et les points A, C, N sont dans le même
𝐴𝐵 𝐴𝐶
In
121
Remarque 2:
Cette propriété est appelée aussi propriété indirecte de Thales.
Voici les trois exemples types de configurations souvent rencontrées dans les
exercices.
l
na
io
Exercice d’application 5:
at
On considère la figure ci-contre et on donne :
𝐴𝑀 = 2𝑐𝑚 ; 𝐴𝐵 = 3𝑐𝑚 ; 𝐴𝐶 = 4,5 𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝑁𝐶 = 1,5 𝑐𝑚.
N
Démontre que (𝑀𝑁) est parallèle à (𝐵𝐶).
Remarque 3:
e
Dans la pratique, il est question d’appliquer la propriété réciproque du
qu
théorème de Thales pour démontrer que deux droites sont parallèles ou la
contraposée du théorème de Thalès pour démontrer que deux droites ne sont
pas parallèles.
gi
Exemple 1:
ABC est un triangle avec AB=5cm et AC=6cm . M est le point de 𝐴𝐵 tel que
go
𝐴𝑀 𝐴𝑁
Comparons : et .
𝐴𝐵 𝐴𝐶
𝐴𝑀 2 𝐴𝑁 2,7
= = 0,4 et = = 0,45
Pé
𝐴𝐵 5 𝐴𝐶 6
𝐴𝑀 𝐴𝑁
≠ , donc (MN) et (BC) ne sont pas parallèles.
𝐴𝐵 𝐴𝐶
Exercice d’application 6:
ut
122
IV. Construction de points :
Activité 5: Construction de points de la droite (𝐴𝐵)
𝑀𝐴 𝟐
Soit (𝐴𝐵) une droite, cherchons deux points M de la droite tels que : = .
𝑀𝐵 𝟓
a. Construis deux droites parallèles ∆, ∆' passant respectivement par A et B.
b. Place les points E1, E2 sur ∆ , le point F sur ∆′ tels que: AE1 = AE2 = 2; BF= 5.
l
na
c. Les droites (𝐸1 𝐹) et (𝐸2 𝐹) coupent (𝐴𝐵) en M1et M2. En appliquant la
propriété de Thales, montre que :
𝑀1 𝐴 𝐴𝐸1 2 𝑀2 𝐴 𝐴𝐸2 2
= = = = .
io
et
𝑀1 𝐵 𝐵𝐹 5 𝑀2 𝐵 𝐵𝐹 5
at
Remarque 2:
En résolvant cette activité, on obtient les deux points
N
M1 et M2 marqués sur la figure ci-contre.
La construction de ces deux points est une
e
application de la propriété de Thalès.
qu
Exercice d’application 7:
gi
𝑀𝐴 3
Sur une droite (𝐴𝐵), place les points M tel que : =
𝑀𝐵 4
go
3
le point M qui vérifie : 𝐴𝑀 = × 𝐴𝐵
7
Pé
3
5. En appliquant le théorème de Thalès, vérifie que : 𝐴𝑀 = × 𝐴𝐵.
7
In
Exercice d’application 8:
Trace un segment [AB] de longueur 5cm. A l’aide de la règle non graduée et le
𝐵𝐶 4
compas, place le point C sur [AB] tel que : = .
𝐵𝐴 5
123
Exercices divers
Exercice 1:
On considère la figure ci-contre :
Les droites (𝐸𝐹) 𝑒𝑡 (𝐴𝐶) sont parallèles.
l
1. Montre que F est le milieu de [BC].
na
2. G est-il le milieu de [AC] ? Si oui quelle est la nature du quadrilatère EFCG ?
io
Exercice 2:
ABC est un triangle D est un point du côté 𝐵𝐶 ,
at
les points O, I et J placés sur le dessin.
a. Montre que les droites (𝐼𝑂) et (𝐵𝐷) sont
N
parallèles.
b. Montre que J est le milieu de [AC].
e
Exercice 3:
qu
Montre que les droites (𝑁𝑂) et (𝑅𝑆) sont
gi
parallèles.
go
Exercice 4:
ABC est un triangle. D est le milieu de [𝐵𝐶]. M est le
da
Exercice 5:
it
124
Exercice 6:
On donne la figure ci-contre :
Les droites (𝑀𝑂) 𝑒𝑡 (𝑅𝑇) sont parallèles.
Montre que O est le milieu de [ST].
l
Exercice 7:
na
ABCD est un trapèze de bases [AB] et [CD]. I est le milieu du
segment [AD] et K le milieu du segment [BD].
io
1. a. Montre que (𝐼𝐾) 𝑒𝑡 (𝐴𝐵) sont parallèles.
b. En déduis que (𝐾𝐽) 𝑒𝑡 (𝐷𝐶) sont parallèles.
at
c. Montre J est le milieu de [BC].
2. a. Exprime IK en fonction de AB.
N
b. Exprime KJ en fonction de DC.
c. Exprime IJ en fonction de AB et DC.
e
Exercice 8:
qu
Le quadrilatère TRAP est un trapèze de bases
𝑇𝑅 et 𝑃𝐴 .On appelle I le milieu de 𝑇𝑃 et K
celui de 𝑇𝐴 .
gi
a. Que peut-on dire des droites 𝐼𝐾 et 𝑇𝑅 ?
b. La droite 𝐼𝐾 coupe 𝑃𝑅 en L et 𝑅𝐴 en J.
go
Exercice 9:
𝐴𝑀
A l’aide du quadrillage, trouve la valeur du quotient ,
𝐴𝐵
Pé
Exercice 10:
1. Observe la figure ci-dessous. Quelle semble être
it
125
Exercice 11:
Apres avoir extrait toutes les données de la figure dans chacun des cas suivants,
démontre que :
l
na
io
a. (𝑆𝑀) 𝑒𝑡 (𝑅𝑁) sont parallèles ;
b. (𝐼𝐽) 𝑒𝑡 (𝐷𝐾) sont parallèles ;
at
c. (𝐸𝐷) 𝑒𝑡 (𝐵𝐶) sont parallèles.
N
Exercice 12:
ABC est un triangle rectangle en B, I, J et K sont les milieux respectifs des
segments 𝐴𝐵 , 𝐴𝐶 et 𝐵𝐶.
e
1. Fais une figure.
qu
2. Démontre que IJK est un triangle rectangle.
Exercice 13:
gi
Sur la figure ci-contre
Les droites 𝐸𝑆 et 𝑅𝑂 sont parallèles.
go
Exercice 15:
ut
Exercice 16:
In
126
Exercice 17:
ABCD est un trapèze avec : (𝐴𝐵) // (𝐶𝐷), ses diagonales se
coupent en O.
a. Cite deux triangles qui forment une configuration de Thalès.
b. Calcule OD et DC : donne, les valeurs exactes, puis les
arrondis au dixième.
l
na
Exercice 18:
Dans chaque cas, les droites (𝐸𝐶)
io
et (𝐵𝐷) se coupent en A et
(𝐵𝐶) // (𝐷𝐸).
at
Calcule AB et AE sous forme
N
d'un quotient d'entiers.
Exercice 19:
e
ABC est un triangle tel 𝑞𝑢𝑒 𝐴𝐵 = 5 𝑐𝑚, 𝐴𝐶 = 4 𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝐵𝐶 = 3,6𝑐𝑚.
qu
D est le point de la demi-droite [AC) tel que 𝐴𝐷 = 7 cm . La parallèle à
(𝐴𝐵) passant par D coupe la droite (𝐵𝐶) en E.
gi
a. Fais une figure.
b. Calcule le périmètre du triangle CDE.
go
Exercice 20:
ABCD est un rectangle avec 𝐴𝐵 = 3 𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝐴𝐷 = 8 𝑐𝑚 .
da
Exercice 21:
it
On donne 𝐴𝐵 = 4 𝑐𝑚, 𝐷𝐶 = 7 𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝐴𝐷 = 5 𝑐𝑚 .
M est le point du segment [DA] tel que 𝐷𝑀 = 2𝑐𝑚. K est le point d’intersection
In
l
na
L'observateur est en T. Les points S (centre du Soleil), L (centre de la Lune)
et T sont alignés. Le rayon SO du Soleil mesure 695 000 km.
io
Le rayon LU de la Lune mesure 1736 km. La distance TS est 150 millions de km.
at
Calcule la distance TL (on donnera l’arrondi au km)
N
Exercice 23:
[AD] est un diamètre d'un puits de forme cylindrique.
e
Le point C est à la verticale de D, au fond du puits.
qu
Une personne se place en un point E de la demi-droite
[DA) de sorte que ses yeux soient alignés avec les points
A et C.
gi
On note Y le point correspondant aux yeux de cette
go
Exercice 24:
Pé
[AC] en N.
1. a. Calcule MN.
it
𝐴𝑁
b. Donne la valeur de .
st
𝐴𝐶
2. On suppose que 𝑁𝐶 = 4,5 𝑐𝑚 et on note 𝐴𝑁 = 𝑥.
a. Exprime AC en fonction de x.
In
𝑥 1
b. Explique pourquoi = .
𝑥+4,5 3
c. Résous cette équation et donne la longueur AN puis la longueur AC.
128
Exercice 25:
Les droites (𝐵𝐷) 𝑒𝑡 (𝐶𝐸) se coupent en A.
𝐴𝐷 𝐴𝐸
a. Donne l’écriture décimale 𝑒𝑡 de .
𝐴𝐵 𝐴𝐶
b. En déduis que (𝐵𝐶) 𝑒𝑡 (𝐷𝐸) sont parallèles.
Exercice 26:
l
na
Les droites (𝐼𝑇) 𝑒𝑡 (𝐽𝑆) se coupent en O.
𝑂𝐼 𝑂𝐽
a. Donne l’écriture décimale de 𝑒𝑡 𝑑𝑒 ;
𝑂𝐽 𝑂𝑆
io
avec le même dénominateur.
b. En déduis que (𝐼𝐽) 𝑒𝑡 (𝑆𝑇) sont parallèles.
at
Exercice 27:
N
Les droites (𝐴𝐶) 𝑒𝑡 (𝐵𝐷) se coupent en O.
Le quadrilatère ABCD est il trapèze ?
e
qu
Exercice 28: Relier la géométrie et le numérique
ABCD est un rectangle avec 𝐴𝐵 = 6 𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝐴𝐷 = 3 𝑐𝑚. M est un point du
segment [AB]. La parallèle à (𝐵𝐷) passant par M coupe (𝐴𝐷) en P et (𝐵𝐶) en
gi
N. On pose 𝐵𝑀 = 𝑥.
1 1
1. Montre que : 𝐴𝑃 = 2 6 − 𝑥 𝑒𝑡 𝐵𝑁 = 2 𝑥.
go
4
c. On note 𝐴2 (𝑥) l'aire du triangle MCN en fonction de 𝑥.
3 1
Pé
129
3. Le point D est sur la demi-droite [𝐴𝐶) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴𝐷 = 8𝑐𝑚. Le point E est
l’image du point B par la translation qui transforme A en D. Montre que
ABED est un carré.
4. F est le point d’intersection des droites (𝐸𝐷) 𝑒𝑡 (𝐵𝐶).
a. Démontre que (𝐷𝐸) est parallèle à (𝐵𝐴).
b. Calcule les valeurs exactes de CF et DF.
l
na
Exercice 30: Triangle équilatéral et losange
Le point O est le centre du cercle circonscrit à un triangle équilatéral ABC.
io
De plus 𝑂𝐵 = 6𝑐𝑚 et la droite (𝑂𝐴) coupe le segment [BC] en A'.
1. Fais une figure.
at
2. Justifie que l'angle 𝑂𝐵𝐶 mesure 30°.
3. a. En utilisant 𝑠𝑖𝑛𝑂𝐵𝐴′ démontre que la longueur du segment [OA'] est 3cm.
N
Démontre que la longueur du segment [BA'] est 3 3𝑐𝑚.
En déduis la longueur exacte du segment [BC].
e
4. Soit E le point du segment [OC] tel que 𝑂𝐸 = 2𝑐𝑚.
qu
La parallèle à (𝐵𝐶) passant par le point E coupe le segment [OB] en F.
Calcule les longueurs des segments [OF] et [EF].
gi
5. Démontre que l'aire du triangle COB est 9 3𝑐𝑚2 .
6. Le cercle circonscrit au triangle ABC coupe la droite (𝐴𝐴′) en A et en un
go
Exercice 31:
ABC est un triangle tel que, en centimètre : AB= 4 ; 𝐵𝐶 = 7 𝑒𝑡 𝐴𝐶 = 5.
Pé
Exercice 32:
1. Construis un triangle ayant pour dimensions :
it
130
Exercice 33: L’unité de longueur est le centimètre.
Soit un triangle ABC tel que : AB=5 ; BC=7,5 et AC=8. D est le point du Segment
𝐴𝐵 tel que AD=2. La parallèle à 𝐵𝐶 passant par D coupe la droite 𝐴𝐶 en E.
1. Construis la figure.
2. Calcule DE.
l
3. Démontre que les angles 𝐷𝐸𝐵 et 𝐸𝐵𝐶 sont égaux.
na
4. Sachant que DE=3, donne la nature du triangle DEB, puis déduis que la demi-
droite 𝐵𝐸 d’origine B contenant le point E est la bissectrice de l’angle 𝐷𝑅𝐶 .
io
Exercice 34: L’unité est le centimètre.
at
Trace un segment 𝐸𝐹 tel que EF=10cm; puis un demi cerce lde diamètre EF.
Sur le demi cercle ; place le point M tel que EM=8cm. Par le M trace la droite
N
𝑑 perpendiculaire à la droite 𝐸𝐺 ; les droites 𝑑 et 𝐸𝐺 se coupent en P.
1. Démontre que les droites 𝐹𝐺 et 𝐸𝐺 sont perpendiculaires.
2. Démontre que 𝐹𝐺 et 𝑀𝑃 sont parallèles.
e
3. Calcule la longueur EP.
Exercice 35:
qu
ROI est un triangle tel que : 𝑅𝑂 = 8𝑐𝑚 ; 𝑅𝐼 = 7𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝑂𝐼 = 3𝑐𝑚. (Voir figure ci-dessous)
gi
Soit M un point du segment RO.
On trace par la parallèle à 𝑂𝐼 qui coupe 𝑅𝐼 en N.
go
1. On pose 𝑅𝑀 = 𝑥 avec 0 ≤ 𝑥 ≤ 8
a. Exprime les longueurs RN et MN en fonction de 𝑥.
9
da
131
Chapitre 11 : Systèmes d’équations et inéquations
I. Système de deux équations du premier degré à deux inconnues :
I.1. Notion d’équation du premier degré à deux inconnues :
Activité 1:
Dans une papeterie du quartier, Sidi accompagné de sa soeut Aicha achète
l
na
deux cahiers et trois stylos et paye 600. Arrivés à la maison sa mère leur pose la
question :Quel est le prix de chaque article ?
Sidi répond « le cahier et le stylo à 120 chacun. »
io
Aicha dit « non le cahier à 150 et le stylo à 100. »
at
1. Que penses-tu de ces deux réponses ?
2. On désigne par 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 les prix respctifs d’un livre et d’un stylo.
N
Ecris une équation traduisant cette situation.
Remarque 1:
e
L’équation traduisant cette situation est 2𝑥 + 3𝑦 = 600, ou encore
2𝑥 + 3𝑦 − 600 = 0. qu
Cette équation est équation du premier degré à deux inconnues 𝑥 𝑒𝑡 𝑦.
gi
Définition 1:
Etant donnés a, b et c trois nombres réels, on appelle équation du premier
go
Remarque 2:
Si on remplace 𝑥 par 150 et y par 100, L’ égalité 2𝑥 + 3𝑦 = 600 est satisfaite,
Pé
de même pour 𝑥 = 120 et y = 120. On dit que les couples 150; 100 𝑒𝑡
120 ; 120 sont solutions de cette équation.
Règle 1:
ut
Resoudre une équation du premier degré { deux inconnues c’est trouver tous les
couples de nombres réels qui la vérifient( ou solutions de cette équation).
it
Exemple 1:
st
Réponse :
Résoudre cette équation signifie, chercher l’ensemble S des couples (𝑥; 𝑦)
de nombres réels vérifiant l’égalité 1 .
Pour cela ajoutons 2𝑥 − 5 aux deux membres de l’égalité 1 , on obtient
alors : 3𝑦 = 2𝑥 − 5
132
1
Cette dernière égalité est vérifiée si on multiplie les deux membres par :
3
2𝑥 − 5
𝑦= . (Expression de y en fonction de 𝑥)
3
2𝑥 − 5
Donc S est l’ensemble des couples (𝑥, ) ; où x est un réel quelconque.
3
l
2𝑥 − 5
On écrit : S = (𝑥, ) ; 𝑜ù 𝑥 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑟é𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑐𝑜𝑛𝑞𝑢𝑒 .
na
3
Remarque 3:
io
2𝑥 − 5
L’ensemble S = (𝑥, ) ; 𝑜ù 𝑜ù 𝑥 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑟é𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑐𝑜𝑛𝑞𝑢𝑒 des couples
3
solutions l’équation : −2𝑥 + 3𝑦 + 5, écrit ainsi dépend de la valeur de 𝑥, en
at
effet :
2𝑥 − 5 5 5
N
Si 𝑥 = 0 , =− et 0, − 3 ∈ 𝑆.
3 3
2𝑥− 5
𝑥 = 1, = −1 𝑒𝑡 1, −1 ∈ 𝑆.
e
3
2𝑥 − 5 1 1
𝑥 = 2,
3
qu
=−
3
et 2, − 3 ∈ 𝑆.
On pourra aussi former d’autres couples solutions en donnant { 𝑥 des valeurs
réelles arbitraires.
gi
I.2. Notion de Système de deux équations du 1er degré à deux inconnues :
go
Activité 2:
Si on ajoute l’âge de Sow au double de l’âge de Marième, on trouve 20 et si l’on
da
Remarque 4:
La traduction des deux renseignements par deux équations, conduit au fait que
ut
𝑥 + 2𝑦 = 20 ⟵ 1𝑒𝑟 𝑟𝑒𝑛𝑠𝑒𝑖𝑔𝑛𝑚𝑒𝑛𝑡
st
inconnues 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 suivant :
2𝑥 − 𝑦 = 10 ⟵ 2è𝑚𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑠𝑒𝑖𝑔𝑛𝑚𝑒𝑛𝑡
Ces deux renseignements permettront de déterminer l’âge de chacun de ces
In
deux enfants ?
133
Règle 2:
Resoudre un système de deux équations du 1er degré à deux inconnues, c’est
trouver toutes les solutions communes aux deux équations, c'est-à-dire trouver
tous les couples 𝑥 ; 𝑦 des nombres réels pour lesquels les egalités (équations)
sont verifiées(vraies) simultanement.
l
na
I.3. Méthodes de résolution d’un système de deux équations :
Pour résoudre un système de deux equations, on utilise trois méthodes de
io
resolution.
Deux méthodes algébriques la prémière appelée méthode de résolution par
at
substitution et la seconde méthode de résolution par combinaison auxquelles, il
faut ajouter la methode dite graphique.
N
Dans les deux premières méthodes le principe général consiste à éliminer, en
faisant usage des règles énoncées dans la remarque du paragraphe I.1, l’une
e
des inconnues pour se ramener { la résolution d’ une équation du premier degré
à une inconnue.
qu
On traitera le système d’équations obtenu par la mise en équation de la
gi
situation problème donnée dans l’activité précédente.
go
Exemple 2:
𝑥 + 2𝑦 = 20
On considère le système :
2𝑥 − 𝑦 = 10
𝑥 + 2𝑦 = 20 𝑥 = 20 − 2𝑦 𝑥 = 20 − 2𝑦
ut
2𝑥 − 𝑦 = 10 2𝑥 − 𝑦 = 10 2(20 − 2𝑦) − 𝑦 = 10
𝑥 = 20 − 2𝑦 𝑥 = 20 − 2𝑦 𝑥 = 20 − 2𝑦
it
𝑥 = 20 − 2𝑦 𝑥 = 20 − 2𝑦 𝑥 = 20 − 2 × 6
In
−30
𝑦= 𝑦=6 𝑦=6
−5
𝑥 = 20 − 12 𝑥=8
𝑦=6 𝑦=6
Donc : Sow a 8 ans et sa sœur Marième a 6 ans.
134
I.3.B. Méthode par combinaison:
Dans la méthode par combinaison, on multiplie l’une où les deux équations par
des nombres convenablement choisis de telle manière que l’une des inconnues
disparait par addition membre à membre.
Exemple 3:
l
𝑥 + 2𝑦 = 20
na
On reprend le système :
2𝑥 − 𝑦 = 10
En multipliant la deuxième equation (2𝑥 − 𝑦 = 10) par 2, le système devient
io
𝑥 + 2𝑦 = 20
4𝑥 − 2𝑦 = 20
at
40
5𝑥 = 40, d’ où 𝑥 = c’est-à-dire : 𝑥 = 8
N
5
Remplaçons dans l’equation 1 : (𝑥 + 2𝑦 = 20), on obtient :
12
e
8 + 2𝑦 = 20, on tire 2𝑦 = 20 − 8 ou encore : 2𝑦 =12, d’ où : y = = 6.
2
qu
La solution du système est donc le couple (8 ; 6).
I.3.C. Methode graphique :
gi
Le plan muni d’un repère 𝑂, 𝑖, 𝑗 , à une équation de la forme 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0,
avec 𝑎 et 𝑏 non tous deux nuls, on associée l’ensemble des points M 𝑥 ; 𝑦 du
go
plan P dont les couples de cordonnées sont les solutions de cette équation ; c’est
une droite qu’on peut noter D.
da
Exemple 4:
ut
2𝑥 − 𝑦 = 10
st
1
𝐷 ∶ 𝑦 = − 2 𝑥 − 10
𝐷′ ∶ 𝑦 = 2𝑥 − 10
In
135
On place les points 𝐶(5 ; 0) 𝑒𝑡 𝐷(3 ; 4), puis on trace la droite D2 passant
par C et D.
Ces deux droites se coupent au point de coordonnées (8 ; 6) ; Ce couple de
nombres est la solution du système.
Exercice d’application 1:
l
1. Résous les systèmes suivants par les trois méthodes :
na
2
3𝑥 + 2𝑦 = 2 −3𝑥 + 3 𝑦 = 2 𝑥 3+𝑦 2= 2
; ; .
io
2𝑥 − 3𝑦 = 10 2
𝑥 + 3𝑦 = 10 𝑥 2−𝑦 3=1
3
2. Quelle(s) méthode(s) préfères-tu pour résoudre un système d’équations du
at
1er degré à deus inconnues ? Pourquoi ?
N
II. Système d’inéquations du premier degré à deux inconnues :
II.1. Notion d’inéquation du premier degre à deux inconnues :
e
Activité 3:
qu
Ahmed veut acheter des cahiers pour ses deux enfants Sidi et Fatma. Il va à la
librairie du quartier, sur place son propriétaire lui propose des cahiers de 100
pages { 80 ouguiyas l’unité et des cahiers de 50 pages { 45 ouguiyas le cahier.
gi
Ahmed dispose d’un budjet de 1200 ouguiyas pour l’achat des cahiers .
go
Définition 2:
st
136
Exemple 5:
5𝑥 + 𝑦 + 12 > 0 est une inéquation du 1er degré à deux inconnues : 𝑥 𝑒𝑡 𝑦
2
𝑢 3 + 7 𝑣 + 13 < 0 est une inéquation du 1er degré à deux inconnues : 𝑢 𝑒𝑡 𝑣.
9𝑚 − 𝑛 + 8 5 ≤ 0 est une inéquation du 1er degré à deux inconnues : 𝑚 𝑒𝑡 𝑛.
l
11
na
𝑠 − 2𝑡 7 − ≥ 0 est une inéquation du 1er degré à deux inconnues : 𝑠 𝑒𝑡 𝑡.
3
Remarque 7:
io
Les couples 26 ; 0 , 0 ; 15 𝑒𝑡 9 ; 9 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑙′𝑖𝑛é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 :
45𝑥 + 80𝑦 − 1200 ≤ 0 ou encore : 9𝑥 + 16𝑦 − 240 ≤ 0
at
Règle 3:
Resoudre une inéquation du premier degré { deux inconnues, c’est trouver tous
N
les couples de nombres réels qui la vérifient(ou sont solutions de cette
inéquation).
e
Remarque 8:
qu
Pour résoudre une inéquation du premier degré à deux inconnues, on
utilisera les règles énoncées dans la remarque 6 du paragraphe II.1
gi
Dans la pratique, on privilègera la méthode graphique suivante pour
résoudre une inéquation du premier degré à deux inconnues.
go
Réponse:
On trace la droite D d’équation :
Pé
2𝑥 − 𝑦 − 1 = 0.
Cette droite partage le plan en deux zones
appelées demi-plans.
ut
137
Remarque 9:
la droite D d’équation : 2𝑥 − 𝑦 − 1 = 0 est appelée frontière de deux demi-
plans. Les coordonnées des points de cette droite ne font pas partie de
l’ensemble des solutions de l’inéquation 2𝑥 − 𝑦 − 1 < 0, car l’inégalité est
stricte.
l
Exercice d’application 2:
na
Résous graphiquement les deux inéquations :
1
𝑥 − 2𝑦 − 4 > 0 et 𝑥 − 𝑦 + 2 ≤ 0.
io
2
II.2. Système de deux inéquations du premier degré à deux inconnues :
at
Activité 4:
Samba veut constituer un petit élevage. Pour cela il veut acheter plus de 18
N
chèvres et moutons (au moins un animal de chaque sorte de caprins).
Sa dépense doit être inférieure à 950 000 ouguiyas.
e
Sachant qu’une chèvre coûte 30 000 ouguiyas et un mouton coûte 45 000
ouguiyas.
qu
1. Quel est maximal de chèvres que samba peut acheter ?
gi
2. Quel est maximal de moutons que samba peut acheter ?
3. Si Samba décide d’acheter 3 moutons, combien au maximum peut-il acheter
go
de chèvres ?
4. Si on désigne respectivement par 𝑥 et 𝑦 le nombre de chèvres et moutons
da
Remarque 10:
Pé
𝑥 + 𝑦 > 18
première inéquation par 5 000.
st
Règle 4:
Resoudre un système de deux inéquations du premier degré à deux inconnues,
c’est trouver tous les couples de nombres réels qui le vérifient( ou sont solutions
de ce système).
138
Remarque 11:
Dans la pratique, on résolvera chacune des inéquations du système de deux
inéquations du premier degré à deux inconnues par la méthode graphique
puis on détermine la région du plan qui correspond aux solutions communes
de ces inéquations.
l
La recherche des solutions d’un système d’inéquations du premier degré à
na
deux inconnues par la méthode dite graphique a pour conséquence ce qu’on
appelle un régionnement du plan.
io
Exemple 7:
at
2𝑥 − 𝑦 < 1
On donne le système suivant :
𝑥 − 2𝑦 > −4
N
Pour résoudre le système, c’est chercher graphiquement toutes les solutions
communes aux deux équations :
e
2𝑥 − 1 < 𝑦
Le système s’écrit : qu1
𝑥+2>𝑦
2
On trace les deux droites D et D’ d’équations
1
gi
𝐷 : 𝑦 = 2𝑥 − 1 𝑒𝑡 𝐷′ : 𝑦 = 𝑥 + 2
2
go
Règle 5:
Dans la pratique, on représente les deux droites dont les équations sont
obtenues en substituant aux signes des inégalités le symbole =. On choisit
ut
aucune de ces droites, puis on remplace par les coordonnées de ce point dans
st
Exercice d’application 3:
Détermine graphiquement les solutions des systèmes :
𝑥 + 𝑦 < −2 𝑥 + 2𝑦 < −2 3𝑥 − 𝑦 + 2 < 3
; ;
𝑥−𝑦 > 3 −3𝑥 − 𝑦 ≥ 3 𝑥 − 𝑦 ≤ −3
139
Exercices divers
Exercice 1:
Résous les systèmes suivants :
3𝑥 − 𝑦 = 1 7𝑥 + 2𝑦 = 4
1. 𝑎. ; 𝑏.
l
6𝑥 − 3𝑦 = −3 6𝑥 + 3𝑦 = 0
na
7𝑡 − 9𝑢 = −8 12𝑎 + 14𝑏 = 2
2. 𝑎. ; 𝑏.
2𝑡 − 7𝑢 = −20 2𝑎 + 4𝑏 = 2
io
7𝑥 − 2𝑦 = 4 14𝑥 − 3𝑦 = 2
at
3. 𝑎. ; 𝑏.
3𝑥 + 4𝑦 = 6 3𝑥 + 4𝑦 = 5
N
𝑥 + 2𝑦 = 7 −𝑥 − 𝑦 = 2
4. 𝑎. ; 𝑏.
𝑥 + 3𝑦 = 11 −𝑥 + 4𝑦 = 13
e
Exercice 2: qu
Résous chacun des systèmes suivants par les deux méthodes algébriques :
−2𝑥 + 5𝑦 = 3 6𝑥 + 7𝑦 = −4 3𝑥 − 4𝑦 = 0
gi
1. 𝑎. ; 𝑏. ; 𝑐. .
𝑦 + 3𝑦 = 1 −3𝑥 + 2𝑦 = 5 5𝑦 + 8𝑦 = 0
𝑥+𝑦 =8 𝑦=𝑥 𝑥+𝑦 =0
go
2. 𝑎. ; 𝑏. 𝑦 = 2𝑥 − 3 ; 𝑐. .
𝑥 − 𝑦 = −8 2𝑥 = 3𝑦
da
Exercice 3:
2𝑥 − 𝑦 = 3
1. Résous graphiquement le système : .
𝑥+𝑦 =3
Pé
𝑥 − 𝑦 = −8 3𝑥 − 𝑦 = 5 3𝑥 − 𝑦 = −3 𝑥 + 3𝑦 = −6
ut
; ; ; .
3𝑥 + 2𝑦 = 0 𝑥 − 𝑦 = −3 𝑥 + 𝑦 = −2 2𝑥+𝑦 =3
it
Exercice 4:
st
140
Exercice 5:
Résous les systèmes suivants :
100𝑥 − 𝑦 = −500 𝑦 =𝑥−5 𝑥 − 3𝑦 = 0
300𝑥 − 𝑦 = −300
; ;
𝑦 + 𝑥 = 3 + 𝑥 3 3𝑥 + 𝑦 = 24
;
l
𝑥+2 2𝑦 +1 𝑥−𝑦
− =
na
5𝑥 + 1 + 5 𝑦 = 1 2 10 20
; 𝑥−1 𝑦 +1 𝑥+𝑦−2 .
1 − 5 𝑥 − 5𝑦 = 2 + = −𝑦
3 4 6
io
Exercice 6:
at
Résous les systèmes d’inéquations suivants :
3𝑥 − 2𝑦 < 2 2𝑥 + 𝑦 > 5
N
a. ; b. .
𝑥 − 2𝑦 > 4 𝑥 − 3𝑦 > 6
e
Exercice 7:
qu
1. Résous le système d’inéquations suivant :
2𝑥 − 𝑦 < 3
𝑥+𝑦 >3
.
2. D’après le graphique peut-on savoir si le couple (4, 4) est solution du
gi
système ? Vérifie la réponse avec le calcul.
go
Exercice 8:
Reprends les questions de l’exercice précédent avec :
da
1
𝑥 − 𝑦 ≥ −4
Le système 2 et le couple −1, 1 .
3𝑥 + 2𝑦 ≤ 0
Pé
Exercice 9:
Un rectangle dont les longueurs de ses dimensions sont 𝑥 𝑒𝑡 𝑦, a pour périmètre
it
Exercice 10:
In
Un rectangle dont la longueur est trois fois plus grand que sa largeur. Si on
augmente sa largeur et on diminue sa longueur de 1m l’aire reste la même.
Traduis cette situation problème par un système. Quelles sont les dimensions de
ce rectangle ?
141
Exercice 11:
Dans un restaurant il y a 20 personnes hommes et femmes, chaque homme
dépense 300𝑈𝑀, chaque femme dépense 200U𝑀 et la dépense totale est
5200U𝑀.Traduis cette situation problème par un système. Quel est le nombre
des hommes et celui des femmes ?
l
na
Exercice 12:
Soit un rectangle de longueur L et de largeur l mesurées en mètre.
1. Donne son aire en fonction de L et l.
io
2. Si on augmente sa longueur de 9m et si on l’on diminué sa largeur de 3m
at
l’aire de ce rectangle est inchangée.
a. Traduire cette affirmation par une relation entre L et l.
N
b. Développe et simplifie cette relation, on la note le résultat obtenue.
3. Si on diminué sa longueur de 7m et que si on augmente sa largeur de 4m
e
l’aire de le rectangle est inchangée.
qu
a. Traduire cette affirmation par une relation entre L et l.
b. Développe et simplifie cette relation, on note la le résultat obtenue.
gi
4. En résolvant le système à deux inconnues L et l formé par les deux équations
et , trouve la largeur et la longueur du rectangle.
go
à 9360 UM.
Sachant que les pommiers valent 530 UM et palmiers 750 UM. Traduis cette
Pé
Exercice 14:
Une ficelle de 49 cm est fixée en A et B. 2 lapines
it
Exercice 15:
Un fermier a vendu une première fois 3canards et 4poulets pour 2720 UM puis
une deuxième fois 2canards et 3poulets à 1920 UM. Combien coûte un canard et
un poulet ?
142
Exercice 16:
Soit ABCD un rectangle de longueur 𝐴𝐵 = 72𝑚𝑚 et
de largeur 𝐵𝐶 = 51𝑚𝑚.
Un point E est situe sur le segment [𝐴𝐵] à 𝑥 𝑚𝑚 de B
et le point F sur BC à y mm de B.
l
Détermine 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 pour que DE et DF partage le
na
rectangle en trois parties d’aires égales.
io
Exercice 17: Trouver des nombres
Détermine tous les nombres entiers naturels de deux chiffres qui diminuent de
at
45 quand on intervertit les deux chiffres.
N
Exercice 18: Il faut acheter
Des casquettes et des chapeaux pour coiffer les participants d’un groupe
e
folklorique une casquette coûte 100UM et chapeau 150UM.
qu
Compte tenu de la répartition des rôles dans le groupe, il faut moins 10 casques
et au moins 7chapeaux. En outre, l’achat doit atteindre 2100 UM, mais ne
dépasse 2400 UM. Trouve graphiquement toutes les possibilités.
gi
go
da
Pé
ut
it
st
In
143
Chapitre 12: Trigonométrie
I. Cosinus, sinus et tangente d’un angle aigu :
I.1. Cosinus d’un angle aigu :
Activité 1: L’unité de longueur est le centimètre.
l
Soit ABC un triangle rectangle en A tel que 𝐴𝐵 = 4 𝑒𝑡 𝐴𝐶 = 3.
na
1. Calcule la longueur de l’hypoténuse.
2. Place un point 𝐾1 sur la demi-droite [𝐵𝐶) tel que B𝐾1 = 7,5 𝑐𝑚. La parallèle
io
à (𝐴𝐶) passant par 𝐾1 coupe [𝐵𝐴) en 𝐿1 .
a. Vérifie que le triangle BLK1 est rectangle en point 𝐿1 .
at
b. En utilisant la propriété de Thales, détermine B𝐿1 .
c. Pour chacun des deux triangles ABC et BL𝐾1 , détermine l’hypoténuse et
N
le côté adjacent de l’angle 𝐵 commun à ces deux triangles ?
𝐴𝐵 𝐵𝐿1
d. Calcule les rapports et . Que constates-tu ?
e
𝐵𝐶 𝐵𝐾1
3. Place un point 𝐾2 sur la demi-droite [BC) tel que B𝐾2 = 𝑦. La parallèle à
qu
(AC) passant par K coupe [BA) en 𝐿2 . On pose B𝐿2 = 𝑥.
a. Quelle est la nature du triangle BLK2 ?
𝐵𝐿2 𝑥 𝐴𝐵
gi
b. Montre que : = = .
𝐵𝐾2 𝑦 𝐵𝐶
go
Définition 1 et notation:
𝑪ô𝒕é 𝒂𝒅𝒋𝒆𝒄𝒆𝒏𝒕 𝒅’𝒖𝒏 𝒂𝒏𝒈𝒍𝒆 𝒂𝒊𝒈𝒖
Dans un triangle rectangle, le quotient : est appelé
da
𝑳’𝒉𝒚𝒑𝒐𝒕é𝒏𝒖𝒔𝒆
cosinus de cet angle.
Si ABC est un triangle rectangle en A, on écrit :
Pé
𝐴𝐵 𝐴𝐶
cos𝐵 = et aussi cos𝐶 =
𝐵𝐶 𝐵𝐶
ut
144
Définition 2 et notation :
Dans un triangle rectangle, le quotient :
𝐶ô𝑡é 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑠 é 𝑑 ′ 𝑢𝑛 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑎𝑖𝑔𝑢
est appelé sinus de
𝐿′ 𝑦𝑝𝑜𝑡𝑒𝑛𝑢𝑠𝑒
cet angle.
l
Si ABC est un triangle rectangle en A, on
na
𝐴𝐶 𝐴𝐵
écrit : sin𝐵 = et aussi s𝑖𝑛𝐶 =
𝐵𝐶 𝐵𝐶
io
I.3. Tangente d’un angle aigu :
at
Activité 3:
ABC est un triangle rectangle en B, tel que 𝐴 a pour
N
mesure 𝛽 en degré (𝐴 = 𝛽°) . M est un point de 𝐴𝐶 )
et N son projeté orthogonal sur 𝐴𝐵 .
e
a. En s’appuyant sur la figure ci-contre, prouve que :
qu
𝐵𝐶 𝑀𝑁
= .
𝐴𝐵 𝐴𝑁
𝑀𝑁
gi
b. Le nombre garde-t-il la même valeur lorsque point M change de
𝐴𝑁
position sur la demi-droite 𝐴𝐶 ) ? Que peux-tu conclure ?
go
Remarque 1:
da
𝑀𝑁
Le quotient (le rapport) a la même valeur (constante) quelle que soit la
𝐴𝑁
position du point M sur la demi-droite 𝐴𝑀). Ce rapport ne dépend que de
Pé
Définition 3:
Soit ABC un triangle rectangle en A, la tangente
ut
Exemple 1:
Soit le triangle ci-contre.
Calcule sin 𝐴𝐶𝐵 ; cos 𝐴𝐶𝐵 et tan 𝐴𝐶𝐵.
145
Réponse:
𝐶ô𝑡é 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑠 é 𝑑𝑒 𝑙′𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑎𝑖𝑔𝑢 𝐴𝐶𝐵 𝐵𝐶 3
Sin𝐴𝐵𝐶 = = = =0,6.
𝐿′ 𝑦𝑝𝑜𝑡𝑒𝑛𝑢𝑠𝑒 𝐴𝐶 5
l
𝐴𝐶 5
na
« 𝑐ô𝑡𝑒 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑠 é à 𝐴𝐶𝐵 » 𝐴𝐵 4
𝑡𝑎𝑛 𝐴𝐶𝐵 = = = .
« 𝑐ô𝑡𝑒 𝑎𝑑𝑗𝑎𝑐𝑒𝑛𝑡 à 𝐴𝐶𝐵 » 𝐵𝐶 3
io
Exercice d’application 1:
at
a. ABC est un triangle rectangle en A avec AB =8 cm et sin 𝐵 =0,5
N
Calcule BC et AC.
b. ABC est un triangle rectangle en A avec cos 𝐶 = 0,7 et AC =5,6 cm
e
Calcule BC et AB.
c. ABC est un triangle rectangle en A avec AB = 6 cm et tan 𝐶 = 0,75
qu
Calcule AC et BC.
gi
II. Premières propriétés de cosinus, sinus et tangente:
Activité 4:
go
Soit ABC est un triangle rectangle en B tel que 𝐵𝐴𝐶 = 𝛼.(0 < 𝛼 < 90°)
1. Vérifie que 𝐴𝐵 < 𝐴𝐶 et 𝐵𝐶 < 𝐴𝐶.
da
2. En déduis que : 0 < cos 𝐵𝐴𝐶 < 1 et 0 < sin 𝐵𝐴𝐶 < 1
3. Le nombre tan𝐵𝐴𝐶 est-il positif ? Supérieur à 1? Inférieur à 1?
Pé
Remarque 2:
On peut parler du cosinus, du sinus et de la tangente d’un angle aigu ou de sa
ut
mesure.
it
Propriété 2:
st
Le cosinus et le sinus d’un angle aigu sont des nombres compris entre 0 et 1.
Dans l’activité précédente :
In
0 < 𝑠𝑖𝑛 𝐵𝐴𝐶 < 1 (ou 0 < 𝑠𝑖𝑛 𝛼 < 1) ; 0 < 𝑐𝑜𝑠 𝐵𝐴𝐶 < 1 (𝑜𝑢 0 < 𝑐𝑜𝑠 𝛼 < 1)
La tangente d’un angle aigu 𝐵𝐴𝐶 est un nombre positif et 𝑡𝑎𝑛 𝐵𝐴𝐶 > 1 ,
𝑠𝑖 𝐴𝐶 > 𝐴𝐵.
146
Remarque 3:
𝑥 𝑥
Si 𝑠𝑖𝑛 𝐴𝐵𝐶 = , alors 𝑥 = 𝑦 × 𝑠𝑖𝑛 𝐴𝐵𝐶 et 𝑦 = .
𝑦 𝑠𝑖𝑛 𝐴𝐵𝐶
On a des égalités analogues en remplaçant « sin » par « cos » ou « tan ».
III. Utilisation de la Calculatrice pour déterminer la mesure d’un angle:
l
Avant d’utiliser les touches cos, sin ou tan d’une calculatrice, il est nécessaire de
na
mettre celle-ci en mode degrés (voir le mode de la calculatrice).
Détermination d’un angle :
io
Pour trouver la mesure de l’angle 𝑆 d’un triangle RTS rectangle en R:
Si on connait On utilise On tape D’où
at
Le côté adjacent Le cosinus On ne tape … rien ! il
et l’hypoténuse 𝑅𝑆 4 faut savoir que
N
𝑐𝑜𝑠 𝑆 = = 1
𝑆𝑇 8 Cos60°= 2 𝑆 = 60°
1
=
e
2 (Angle connu)
et l’hypoténuse
qu
Le côté opposé Le sinus
𝑠𝑖𝑛 𝑆 =
𝑅𝑇 5
=
𝑆𝑇 7 𝑆 = 45,6°
gi
go
𝑡𝑎𝑛 𝑆 = =
𝑅𝑆 3 𝑆 = 66,8°
Pé
𝑠𝑖𝑛 𝐵
2. Montre que 𝑡𝑎𝑛 𝐵 = .
𝑐𝑜𝑠 𝐵
In
Remarque 4:
Dans un triangle rectangle dont l’un des angles aigu mesure 𝛼, la relation
(𝑐𝑜𝑠𝛼)2 + (𝑠𝑖𝑛𝛼)2 = 1 peut s’écrire simplement 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 + 𝑠𝑖𝑛𝛼 2 𝛼 = 1.
Cette formule est appelée relation fondamentale de la trigonométrie.
147
. Propriété 2:
Quel que soit l’angle aigu 𝛼, on a :
(𝑠𝑖𝑛𝛼)2 + (𝑐𝑜𝑠𝛼)2 = 1.
𝑠𝑖𝑛 𝛼 .
𝑡𝑎𝑛𝛼 =
𝑐𝑜𝑠 𝛼
l
na
Exercice d’application 2:
Soit 𝛼 la mesure d’un angle aigu.
a. On donne cos 𝛼 = 0,6 ; calcule sin𝛼 et tan𝛼 en utilisant les formules
io
précédentes.
at
7
b. On donne s𝑖𝑛 𝛼 = ; calcule cos 𝛼 et tan𝛼.
5
N
Activité 5 :
Soit ABC est triangle rectangle en B.
1. Que peux-tu dire des angles 𝐵𝐴𝐶 et 𝐴𝐶𝐵 ?
e
2. Compare cos 𝐶𝐴𝐵 et sin 𝐴𝐶𝐵 puis sin 𝐶𝐴𝐵 et cos 𝐴𝐶𝐵. Que remarques-tu ?
qu
Propriété 3:
gi
Lorsque deux angles sont complémentaires, le sinus de l’un est égal au cosinus
de l’autre.
go
Exemple 2:
da
𝑆𝑖 𝑠𝑖𝑛46° = 0,72, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑐𝑜𝑠44° = 0,72; 𝑠𝑖 𝑐𝑜𝑠20° = 0,94, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑠𝑖𝑛70° = 0,94.
Exercice d’application 4:
Pé
1
ABC est un triangle rectangle en A tel que cos 𝐴𝐵𝐶 = , calcule une valeur
5
approchée de la mesure de l’angle 𝐴𝐶𝐵 au degré près.
ut
148
Activité 7:
Construis un triangle ABC équilatéral de côté a, où a est nombre strictement
positif.
1. Trace la hauteur issue de A qui coupe 𝐵𝐶 en H.
2. Recopie et complète : ABC est un triangle équilatéral, donc 𝐴𝐵𝐶 =….
l
na
3. Calcul BH en fonction de a.
4. Dans le triangle BAH rectangle en H, calcule AH2 en fonction de a et déduis-
3
io
en que AH = 𝑎.
2
5. Dans le triangle ABH rectangle en H. Détermine les mesures des angles
at
aigues du triangle ABH.
N
6. Calcule cos 60° et sin 60°. En déduis cos 30° et sin 30°, puis tan60° et tan 30°.
e
Conclusion : a° 30° 45° 60°
Le tableau ci-contre donne le
qu 1 2 3
cosinus, le sinus et la tangente Sin
2 2 2
des angles dont les mesures sont : 3 2 1
Cos
gi
30°, 45° et 60°.
2 2 2
3
go
tan 1 3
3
Cas particuliers :
da
On convient que :
𝐶𝑜𝑠 0° = 1 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛 0° = 0 et donc 𝑡𝑎𝑛0° n’existe pas.
𝐶𝑜𝑠 90° = 0 et 𝑠𝑖𝑛 90° = 1 et donc 𝑡𝑎𝑛90° = 0.
Pé
Résumé :
Voici un tableau récapitulatif donnant le cosinus, le sinus et la tangente de
ut
1 2 3
st
Sin 0 1
2 2 2
3 2 1
In
Cos 1 0
2 2 2
N’existe 3
tan pas
1 3 0
3
149
Exercices divers
Exercice 1:
a. Quelle est la nature du triangle ABC tel que : 𝐴𝐵𝐶 = 65°, 𝐵𝐶𝐴 = 25°.
b. Compare 𝑐𝑜𝑠65° et 𝑠𝑖𝑛25°.
c. Compare de même 𝑠𝑖𝑛65° et 𝑐𝑜𝑠25°.
l
na
d. En déduis sans la calculatrice, la valeur de 𝑡𝑎𝑛65° × 𝑡𝑎𝑛25°.
Exercice 2:
io
ABC est un triangle isocèle en B tel que 𝐴𝐵𝐶 = 40° et 𝐴𝐶 = 4𝑐𝑚. [𝑂𝐵] est la
médiane issue de B.
at
a. Quelle est la nature du triangle OAB ?
b. Détermine l’arrondi { 1mm près de OB sachant que tan𝐴𝐵𝑂 ≅ 0.94.
N
Exercice 3:
e
Soit un cercle de centre D et de rayon 4cm.
Soit A et B deux points de ce cercle tels que AB=66mm et C le point
qu
diamétralement opposé à B.
a. Fais une figure soignée.
gi
b. Quelle est la nature de ABC ?
c. Calcule l’arrondi de AC à 1mm près et les mesures des angles 𝐴𝐵𝐶 et 𝐵𝐶𝐴 à
go
1° près.
Exercice 4:
da
Exercice 5:
it
Exercice 6:
In
1 7
On donne 𝑠𝑖𝑛𝑥𝑂𝑦 = et 𝑐𝑜𝑠 𝑥𝑂𝑦 = .
8 8
a. Vérifie que (𝑠𝑖𝑛𝑥𝑂𝑦 )² + (𝑐𝑜𝑠 𝑥𝑂𝑦 )² = 1.
b. Détermine sans calculatrice la valeur de 𝑡𝑎𝑛𝑥𝑂𝑦 .
150
Exercice 7:
1. a. A l’aide de la calculatrice, calcule :
(𝑐𝑜𝑠67° + 𝑠𝑖𝑛67°)2 + (𝑐𝑜𝑠67° − 𝑠𝑖𝑛67°)2 ;
(𝑐𝑜𝑠35° + 𝑠𝑖𝑛35°)2 + (𝑐𝑜𝑠35° − 𝑠𝑖𝑛35°)2 .
b. Que constates-tu ?
2. Démontre que pour tout angle aigu 𝑥: (𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑠𝑖𝑛𝑥)2 + (𝑐𝑜𝑠𝑥 − 𝑠𝑖𝑛𝑥)2 = 2
l
na
Exercice 8:
Moussa s’adresse { son professeur :
io
Monsieur, je ne comprends pas : ma calculatrice est toute neuve et elle ne sait
at
pas trouver l’angle 𝑥𝑂𝑦 qui donne sin𝑥𝑂𝑦 = 0,2181.
1. Quel est le message écrit sur l’écran de la calculatrice de Moussa lorsqu’il
N
veut calculer 𝑥𝑂𝑦 ?
2. Quel conseil peut-on donné à Moussa avant qu’il ne jette sa calculatrice
e
(toute neuve) ?
Exercice 9: qu
Le triangle ABC est rectangle et isocèle de sommet principal B.
1. Démontre que 𝑠𝑖𝑛 45° = 𝑐𝑜𝑠 45°.
gi
1
2. Avec la relation 𝑠𝑖𝑛𝑥 ² +( 𝑐𝑜𝑠𝑥)² = 1, démontre que : 𝑠𝑖𝑛45° ² = .
go
Exercice 10:
da
6− 2
On lit dans un manuel de trigonométrie que 𝑠𝑖𝑛 15° = .
4
6+ 2
Pé
Exercice 11:
Le nombre digne la mesure d’un aigu. Démontre les formules :
it
1 1 1 1−𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥
a. 1 + (𝑡𝑎𝑛 𝑥)² = ; 1+ = et = .
st
Exercice 12:
Calcule la hauteur de l’arbre sachant
les données de la figure ci-contre.
151
Exercice 13:
Dans le parc du château, Ali a surveillé l’ombre du bord A de la terrasse.
On donne 𝐵𝐻 = 5,5𝑚 𝑒𝑡 𝐶𝑃 = 1,2𝑚.
Lorsque cette ombre a atteint le bord B
d’un massif, Ali a placé une chaise de façon
l
que l’ombre du point C soit en A. Dans
na
cette position AP=1,6m. On pose 𝐶𝐴𝑃 = 𝑎 .
a. Montre que 𝐴𝐵𝐻 = 𝑎.
io
b. En exprimant de deux façons tan𝑎 , calculer la hauteur AH.
at
Donne la valeur de 𝑎 (arrondis à 1°)
N
Exercice 14:
De la fenêtre de sa chambre, à 7m au dessus
du sol, Aicha voit l’immeuble qui lui fait face
e
sous un angle de 31°. Les deux immeubles sont
distants de 45m.
qu
a. Détermine l’angle 𝐻𝐿𝐵(arrondis au degré prés).
gi
En déduis la mesure de 𝐻𝐿𝐴.
b. Calcule AH, puis la hauteur de l’immeuble que voit Aicha.
go
Exercice 15 :
da
de la colline.
On effectue une deuxième visée en un point B
situé à 50m de A, les points S, A, B étant dans
ut
c. En déduis que : = .
𝑡𝑎𝑛 72,2°−𝑡𝑎𝑛 69°
d. Avec la calculatrice, trouve une valeur approchée de h et de 𝐴𝐻 à 0,1𝑚.
152
Exercice 16:
Les points E et G appartiennent respectivement aux
segments 𝐿𝐴 et 𝐿𝑁 . Utilise l’angle 𝐴𝐿𝑁 pour calculer
les longueurs LG, LA et NA et on donne les arrondis au
dixième.
l
na
Exercice 17:
io
Dans la figure ci-contre les longueurs sont
exprimées dans la même unité.
at
Les droites (𝐴𝐵) 𝑒𝑡 (𝐶𝐷) sont-elles parallèles ?
N
e
Exercice 18:
qu
Un géomètre veut calculer la distance entre son emplacement G et la maison M
un point de l’autre coté du fleuve (voir figure ci-contre).
Pour cela il calcule la distance entre G et un point
gi
accessible A.
Il trouve 𝐴𝐺 = 20𝑚. Il place son théodolite (instrument
go
𝐻𝐺
2. a. Explique pourquoi 𝐺𝑀 = ?
𝐶𝑜𝑠58°
b. En déduis la valeur exacte de GM.
c. Calcule l’arrondi au dixième de GM.
ut
153
Chapitre 13: Fonctions affines
I. Notion de fonction affine :
I.1. Présentation de la fonction affine :
Activité 1 :
Partie 1: Le taxi d’Ahmed
l
na
Dans son Taxi, Ahmed affiche ses tarifs 8UM pour la prise en charge et 5
UM par Kilomètre parcouru. Complète le tableau :
Nombre de Km 2 3 5 𝑥
io
Prix demandé 28
Partie 2:
at
Exprime l’aire hachurée 𝒜 en fonction de 𝑥.
N
e
qu
Définition1 et vocabulaire :
Etant donnés deux réels a et b, le procédé qui a tout nombre réel 𝑥 fait
correspondre le nombre réel 𝑎𝑥 + 𝑏 est appelé fonction affine, souvent
gi
notée 𝑓 𝑥 .
On la note aussi :
go
da
Exemple 1:
𝑓 𝑥 = −3𝑥 + 7, est une fonction affine dont le coefficient directeur
est −3 et l’ordonnée { l’origine est 7.
𝑓 𝑥 = 1 + 2𝑥 est une fonction affine dont le coefficient directeur est
ut
Exercice d’application 1:
Parmi les fonctions ci-dessous, quelles sont celles qui sont des fonctions
In
affines ?
1
𝑓 𝑥 = 6𝑥 ; 𝑓 𝑥 = ; 𝑓 𝑥 = 𝑥 + 3 ; 𝑓 𝑥 = 3𝑥 2 + 4 ;
3𝑥 + 4
𝑓 𝑥 =0; 𝑓 𝑥 = −2𝑥 + 1 ; 𝑓 𝑥 = 𝑥 3 .
154
I.2. Coefficient directeur et sens de variation :
I.2.A. Calcul du coefficient directeur :
Activité 2:
Soient 𝑓 et 𝑔 deux fonctions affines définies respectivement par :
𝑓(𝑥) = 2𝑥 − 5 et 𝑓 𝑥 = −3𝑥 + 4.
1. Reproduis et complète le tableau ci-dessous.
l
na
𝑓 𝑥2 − 𝑓 𝑥1 𝑔 𝑥2 − 𝑔 𝑥1
𝑥1 𝑥2 𝑥2 − 𝑥1 𝑓 𝑥1 𝑓 𝑥2 𝑔 𝑥1 𝑔 𝑥2
𝑥2 − 𝑥1 𝑥2 − 𝑥1
−2 3
io
4 −6
at
−1 0
1 2
N
2 1
2 3
2. Que remarques-tu ? Que penses-tu si 𝑥1 et 𝑥2 sont quelconques ?
e
3. Ce résultat peut-il être généralisé à toute fonction affine ?
Règle 1: qu
Soit 𝑓 une fonction affine, alors le coefficient directeur a de cette
𝑓 𝑥 1 −𝑓 𝑥 2
gi
fonction est donné par la formule : 𝑎 = , 𝑥1 ≠ 𝑥2
𝑥 1 −𝑥 2
Exercice d’application 2:
go
- 𝑓 sachant que 𝑓 2 = 5, 𝑓 3 = 7.
- 𝑔 telle que 𝑔 −1 = 3, 𝑔 3 = −8.
2. Trouve l’expression de la fonction affine telle que :
Pé
5 = 9 𝑒𝑡 3 = 6.
I.2.B. Coefficient directeur et sens de variation :
Activité 3:
ut
𝑥 −2 − 3 −1 0 1 2 2 𝜋 3,5 4
𝑓 𝑥
In
𝑔 𝑥
𝑥
2. Quelle remarque fais-tu sur les variations chacune de ces fonctions ?
3. A ton avis, y a-t-il un lien entre le coefficient directeur et le sens de
variation ?
155
Propriété 1:
Soit 𝑓 une fonction affine définie par 𝑓 𝑥 = 𝑎𝑥 + 𝑏.
Signe de a Sens de variation Interprétation
𝑎>0 𝑓 croissante Si 𝑥 croit, alors 𝑓 𝑥 croit aussi.
𝑎<0 𝑓 décroissante Si 𝑥 croit, alors 𝑓 𝑥 décroit aussi.
𝑎=0 𝑓 est constante Si 𝑥 change, 𝑓 𝑥 ne change pas.
l
na
Exercice d’application 3:
Précise le sens de variation de la fonction affine dans les cas suivants :
io
a. f la fonction affine définie par 𝑓 𝑥 = 5𝑥 − 2.
b. g la fonction affine définie par 𝑔 𝑥 = −2𝑥 + 7.
at
c. h la fonction affine définie par 𝑥 = −4.
d. i(x) la fonction affine telle que : 𝑖 −2 = 6 𝑒𝑡 𝑖 1 = 3.
N
II. Représentation graphique :
e
Activité 4:
qu
On considère la fonction affine f définie par 𝑓 𝑥 = 4𝑥 − 3
1. Complète le tableau de valeurs suivant :
𝑥 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5
gi
𝑓 𝑥
2. Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O ; I ; J), place les points
go
La droite passant par tous ces points est appelée représentation graphique de f.
Définition 2:
Pé
𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏.
it
Remarque 1:
st
de coordonnées 0; 𝑏 .
Une droite ayant pour équation 𝑓 𝑥 = 𝑎𝑥 + 𝑏 est la représentation
graphique de la fonction affine 𝑓 𝑥 = 𝑎𝑥 + 𝑏.
156
Exemple 2:
La représentation graphique
de la fonction affine
𝑓 𝑥 = −2𝑥 + 3 est par donnée
la figure1.(voir ci-contre)
l
na
io
La représentation graphique de la
at
fonction affine 𝑓 𝑥 = 2𝑥 − 2 est donnée
par la figure2.(voir ci-contre)
N
e
qu
La représentation graphique de la fonction
affine 𝑓 𝑥 = 2 est une droite parallèles à l’axe
des abscisses qui passe par le point (0; 2).
gi
(voir ci-contre)
Résumé :
go
Attention :
Seules les fonctions linéaires vérifient les deux propriétés :
𝑓 𝑥 + 𝑦 = 𝑓 𝑥 + 𝑓 𝑦 et 𝑓(𝑘𝑥) = 𝑘𝑓(𝑥), les fonctions affines non
linéaires ne vérifient pas ces propriétés.
157
III. Fonctions affines par Morceaux :
III.1. Notion de Fonction affine par Morceaux :
Activité 5: (Envoi de colis).
Les tarifs d’envois de colis par voie terrestre sont pratiqués par une
entreprise sont donnés dans le tableau page suivante.
Poids De 0 à 5 kg De 5 à 10 kg De 10 à 15 De Supérieur ou
l
na
en kg égal à 15
Forfait de 250UM Forfait de Forfait de 1500UM
Tarif
0,2 par gramme + 0,15UM par 750UM +0,1UM + 0,05UM par
en UM
gramme par gramme gramme
io
1. Complète le tableau suivant :
at
Poids du colis 2 3,5 4 5 7 10 13 15 17,5 20 23,5
en kg
Tarif en UM
N
2. Quel est le tarif d’envoi d’un colis en fonction de son poids p ?
a. Si le poids est compris entre 0 et 5.
e
b. Si le poids est compris entre 5 et 10.
c. Si le poids est compris entre 10 et 15.
qu
d. Si le poids est supérieur à 15.
Définition 3:
gi
Une fonction est dite affine par morceaux (ou par intervalles) si elle est
définie sur plusieurs intervalles disjoints ou presque* par des fonctions
go
affines.
Exemple 3:
da
𝑓 𝑥 = −𝑥 ; 𝑠𝑖 𝑥 < 0.
La fonction : 𝑓 𝑥 = 𝑥 =
𝑓 𝑥 = 𝑥; 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 0.
La valeur absolue d’une expression de la forme 𝑎𝑥 + 𝑏 (𝑎 ≠ 0 ) est une
Pé
−3
−2𝑥 − 3 ; 𝑠𝑖 𝑥 < 2
La fonction 𝑔 définie par : 𝑔 𝑥 = 2𝑥 + 3 = −3
2𝑥−3; 𝑠𝑖 𝑥 ≥
it
2
st
3𝑥 − 2 ; 𝑥 ≤ −3
In
NB : * ou presque.... Les intervalles peuvent avoir des valeurs communes, à condition que
l’image de ces valeurs par les fonctions affines soit unique.
158
III.2. Représentation graphique d’une fonction affine par morceaux :
Activité 6:
On donne la fonction affine définie par morceaux sur ℝ :
−2𝑥 + 1 ; 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 2
𝑓 𝑥 =
𝑥−5; 𝑠𝑖 𝑥 > 2
1. Représente la fonction affine 𝑓1 𝑥 = −2𝑥 + 1 sur l’intervalle −∞; 2
l
na
2. Représente la fonction affine 𝑓2 𝑥 = 𝑥 − 5 sur l’intervalle 2; +∞
3. Peux-tu en déduire une représentation de 𝑓 ?
io
Définition 3:
La représentation graphique(ou courbe représentative) d’une fonction
at
affine par morceaux est constituée de la réunion de plusieurs segments
ou demi-droites.
N
Remarque 3:
Pour représenter graphiquement une fonction affine par morceaux, on
e
calcule et on représente chaque expression pour les bornes de
qu
l’intervalle correspondant
Exemple 4:
Pour représenter graphiquement les fonctions
gi
suivantes :
𝑓 𝑥 = −𝑥 ; 𝑠𝑖 𝑥 < 0
go
𝑓 𝑥 = 𝑥 é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à ∶
𝑓 𝑥 = 𝑥; 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 0
On a donc calculé et représenté chaque
da
−𝑥 + 2; 𝑥<1
𝑔 𝑥 = 1 ; 1≤𝑥≤3
𝑥−2 ; 𝑥>3
On a représenté chaque expression pour
ut
Exercice d’application 4:
Trace la courbe représentative des fonctions suivantes :
In
𝑥 = 2𝑥 − 6
−4𝑥 + 6; 𝑥<2
𝑔 𝑥 = −2 ; 2≤𝑥≤5
2𝑥 − 12 ; 𝑥>5
159
Exercices divers
Exercice 1:
Réponds par vrai ou faux en justifiant.
a. Toute fonction affine est une fonction linéaire
b. Toute fonction linéaire est une fonction affine
l
na
c. L’image de zéro par une fonction linéaire est zéro.
d. L’image de zéro par une fonction affine est toujours égale { zéro.
e. Si l’image de zéro par une fonction f est zéro, alors f est une fonction linéaire.
io
at
Exercice 2:
Parmi les procèdes suivants, quels sont ceux qui correspondent à une fonction
N
affine ? Précise ceux qui correspondent à une fonction linéaire.
𝑓 𝑥 = 2 − 3𝑥; 𝑓 𝑥 = 3𝑥 2 + 1; 𝑓 𝑡 = 5 − 1 + 2 ; 𝑓 𝑥 = 4 ; 𝑓 𝑡 = 1 − 𝑡 ;
e
4𝑥 − 3 2 2
𝑓 𝑥 = ;𝑓 𝑥 = 𝑥 − 1 ; 𝑓 𝑡 = ;𝑓 𝑥 = 𝑥 − 1 2 − 𝑥 𝑥 − 3 .
Exercice 3:
2 qu 5 1
1 4
Donne l’image de chacun des nombres : −20 ; − ; ; 1 ; 2 par chacune des
gi
2 5
1 1
fonctions suivantes : 𝑓 𝑥 = 5𝑥 − 2, 𝑔 𝑥 = 𝑥 + 1 𝑒𝑡 𝑥 = −𝑥 + .
go
4 2
On pourra noter, dans chaque cas, les résultats dans un tableau de type :
Nombre 𝑥 −20 1 0 4 1 2
da
2 5
Image par …
Pé
Exercice 4:
Complete le tableau de valeurs associées à la fonction affine 𝑦 = −2𝑥 + 3;
𝑥 −3 −1 0 … 3 …
ut
𝑦 … … … −1 … −7
it
Exercice 5:
st
160
Exercice 6:
En physique et en chimie, on utilise indifféremment deux échelles de
température : le degré Celsius (°C) et le degré Kelvin (°K). On donne les
informations suivantes :
• 0 °K(le zéro absolu) est égal { − 273°𝐶 et 273°𝐾 est égal à 0°𝐶 ;
• Il existe une fonction affine 𝑓 telle que si Tc exprime une température (en
l
na
degré kelvin), alors 𝑇𝐾 = 𝑓(𝑇𝑐 ) exprime la même température (en degré
kelvin).
a. Calcule 𝑇𝐾 en fonction de 𝑇𝑐 .
io
b. Complète le tableau suivant :
Tk 0 100 456
at
N
Exercice 7:
Dans chacun des cas suivant, on appelle 𝑝 𝑥 le périmètre et 𝑎(𝑥) l’aire de la
e
surface colorée. 𝑝 et a sont ils : linéaire ? Affine ? Autre ?
qu
gi
go
Exercice 8:
da
Exercice 9:
Retrouve, pour chacune des fonctions affines, la représentation graphique
correspondante :
ut
1
a. 𝑦 = 2𝑥 − ;
2
it
b. 𝑦 = 2𝑥 ;
st
1 1
c. 𝑦 = 2 𝑥 − ;
2
In
1 1
d. 𝑦 = − 2 𝑥 + ;
2
e. 𝑦 = −2𝑥 + 2.
161
Deux nombres et leurs images
Exercice 10:
Détermine la fonction affine 𝑓 sachant que 1 a pour image 2 𝑒𝑡 − 3 a pour
image 10. Représente ensuite cette fonction.
Exercice 11:
l
1 1
na
Détermine la fonction affine 𝑓 sachant que 𝑓 3 = 𝑒𝑡 𝑓 −1 = − .
2 2
Représente ensuite cette fonction.
io
Exercice 12:
Soit la fonction affine définie par 𝑓(𝑥) = 3𝑥 − 1.
at
5
a. Calcule les images des nombres −2 ; 1 ; 0 ;
N
3
b. Trouve le nombre qui a pour image 5.
c. Trouve le nombre qui a pour image 0.
e
qu
Exercice 13: L'unité de longueur est le centimètre.
Le plan est muni d'un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). On considère les points :
𝐴 (3; 1), 𝐵 (2; −2) 𝑒𝑡 𝐶 (−6; 4).
gi
1. Place les points A, B et C dans le repère.
2. On considère la fonction affine
go
Exercice 14:
Détermine la fonction affine f telle que :𝑓 (−1) = 5 et 𝑓(1) = 1.
Pé
Exercice 15:
Soit la fonction affine définie sur IR par 𝑓 𝑥 = 5𝑥 + 𝑏
ut
Fonction et géométrie
Exercice 16:
In
162
Exercice 17:
O est le centre du cercle de diamètre [AC].On donne:
𝑂𝐴 = 10 et on pose: 𝑂𝐵 = 𝑥.
1. Exprime en fonction de 𝑥 la longueur 𝑝(𝑥) de l’arc ABC
passé en trait gras. La fonction p est-elle affine? linéaire?
2. Exprime en fonction de 𝑥 l’aire colorée Surface A(𝑥).
l
na
La fonction A est-elle affine ? Linéaire ?
io
OAB étant un triangle tel que : 𝑂𝐴 = 2, 𝑂𝐵 = 3 𝑒𝑡 𝐴𝐵 = 4, on place un point M
sur la demi-droite [OA) { l’extérieur du segment [OA). La parallèle { (AB)
at
passant par M coupe [OB) en N. On pose 𝑂𝑀 = 𝑥 (𝑥 > 2). Exprime ON et MN en
N
fonction de 𝑥. On appelle 𝑃(𝑥) le périmètre du triangle OMN et P’(x) le
périmètre du quadrilatère ABMN.
e
1. Détermine 𝑃’(𝑥) et 𝑃(𝑥).La fonction P est-elle linéaire ? Est-elle affine ?
2. Reprends la question avec la fonction P’.
qu
Exercice 19:
gi
Détermine le sens de variation des fonctions suivantes :
𝑓 𝑥 = −3𝑥 + 4 ; 𝑔 𝑥 = 5𝑥 ; 𝑥 = 2 3 − 3 2 𝑥 − 5 3 + 1.
go
Exercice 20:
1 3
da
Exercice 21:
In
a. Résous l’équation 2𝑥 + 3 = 5
b. Etudie le sens de variation de h ; où 𝑥 = 2𝑥 + 3
c. Construis sa représentation graphique. Retrouve le(s) résultat(s) de la
question a.
163
Représentation graphique et étude de situation
Exercice 22:
ABC est un triangle tel que 𝐴𝐵 = 6 𝑐𝑚 ; 𝐵𝐶 = 5 𝑐𝑚 ; 𝐴𝐶 = 4 𝑐𝑚.
M est un point du segment [AB]; la parallèle à (𝐵𝐶) passant par M coupe
l
[𝐴𝐶] en N. On pose 𝐴𝑀 = 𝑥.
na
a. Précise les valeurs possibles de 𝑥.
b. Exprime A𝑁, 𝑀𝑁, 𝑀𝐵 𝑒𝑡 𝑁𝐶 en fonction de 𝑥.
io
c. Exprime le périmètre du triangle AMN et le périmètre du trapèze MNCB en
fonction de 𝑥.
at
d. Détermine la valeur de 𝑥 pour laquelle ces périmètres sont égaux et calcule
ce périmètre.
N
e. Dans un même repère, trace les droites d1 et d2 qui représentent les fonctions
suivantes :
e
5
qu
𝑓1 : 𝑥 ⟼ 2,5𝑥 ; 𝑓2 : 𝑥 ⟼ − 𝑥 + 15.
6
Lis sur le graphique les coordonnées du point d’intersection de d1 et d2.
Que représentent ces coordonnées ?
gi
Exercice 23:
go
l’avarie?
164
Exercice 24:
Dans un réservoir composé de deux cylindres on verse un liquide dont le niveau
supérieur ou égal à une hauteur 𝑥.
1. Exprime le volume du liquide que contient le réservoir en fonction de 𝑥. (on
distinguera deux cas : 0 ≤ 𝑥 ≤ 10 𝑒𝑡 10 < 𝑥 ≤ 20 )
l
2. Représente graphiquement ce volume avec :
na
• En abscisse : 1cm pour 2 cm
• En ordonnée : 1cm pour 500 cm3
io
Lorsque 𝑥 = 10, peut-on dire que le récipient est plein aux trois quarts ?
at
Exercice 25: La boite à malices.
N
Dans chacun des angles d'une feuille rectangulaire de 20 cm sur 10 cm, on
découpe un carré de 𝑥 cm de côté (coloré en vert sur le
dessin ci-contre). En pliant suivant les pointillés on
e
fabrique alors une boîte parallélépipédique.
qu
1. Ecris en fonction de 𝑥 ; l'aire de cette boîte, le
volume de cette boîte.
2. Recopie et complète les tableaux ci-dessous qui donne le volume de la boîte
gi
𝑉(𝑥) en fonction de 𝑥.
𝑥 2,1 2,2 𝑥 2,11 2,12
go
𝑉(𝑥) 𝑉(𝑥)
da
𝑥 0 0,5 1 1,5 2 2 ,5 3 3 ,5 4 5
𝑉(𝑥)
3. Représente graphiquement V en fonction de 𝑥.
Pé
Exercice 26:
Sur une année, on propose au public deux types de tarifs pour l'emprunt de
it
livres dans une bibliothèque : le tarif plein : 90 𝑈𝑀 par livre emprunté, le tarif «
st
165
2. Quel est le prix payé, en UM, pour l'emprunt de 35 livres :
a. Avec le tarif plein ? Justifie ta réponse.
b. Avec le tarif « abonné » ? Justifie ta
3. On note : 𝑥 le nombre de livres empruntés sur l’année ;
• 𝑃(𝑥) le prix payé pour l’emprunt de 𝑥 livres au tarif plein ;
• 𝐴(𝑥) le prix payé pour l’emprunt de 𝑥 livres au tarif « abonné ».
l
na
Exprime 𝑃(𝑥) et 𝐴(𝑥) en fonction de 𝑥.
4. a. Résous l'équation : 90𝑥 = 50𝑥 + 1000.
b. Que représente la solution trouvée pour une personne empruntant des
io
livres à la bibliothèque ?
at
Exercice 27:
a. On considère le mois d'août 2005. Soit 𝑥 le nombre de jours écoulés depuis le
N
début du mois. On admet que le volume d'eau restant dans la cuve 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥
jours écoulés est donné par ∶ 𝑦 = 4,8 − 0,3𝑥.
e
Calcule le volume restant dans la cuve à la fin du 7éme jour.
b. Soit g la fonction affine définie par 𝑔(𝑥) = 4,8 − 0,3𝑥.
qu
Construis la représentation graphique de la fonction g sur une feuille
millimétrée (prendre 1 cm pour 2 jours en abscisse et 1 cm pour 0,4 m3 en
gi
ordonnée).
c. Cet habitant a continué à consommer 300 litres d'eau par jour en août.
go
Détermine par lecture graphique le volume d'eau (en m3) qui reste dans la
cuve au bout du 10éme jour. (Fais apparaître la réponse sur le graphique).
da
Exercice 29:
Représente graphiquement les fonctions f et g définies respectivement,
it
166
Exercice 31:
Représente graphiquement la fonction en escalier f définie par le tableau ci-
après.
𝑥 −6 ≤ 𝑥 < 0 0≤𝑥<2 2≤𝑥<4 4≤𝑥<6
𝑓(𝑥) −4 −2 0 3
l
na
Résolution graphique d’un problème
Exercice 32:
io
On décide de vider une citerne qui
contient 2700 litres d’eau. Le graphique
at
ci-dessous représente les variations de la
N
quantité d’eau contenue dans la citerne
en fonction du temps.
a. En utilisant le graphique et en faisant
e
les calculs nécessaires, complète le
tableau ci-dessous
qu
Temps (en min) 0 10 30 40 60
gi
Volume d’eau restant V(en l) ….. ….. …… …… …..
b. Quelle est la nature de la fonction qui lie quantité V d’eau qui est contenue
go
Exercice 33:
ABCD est trapèze rectangle en A ; voir figure ci-
Pé
2. Montre que les aires respectives du trapèze AMCB et du triangle MDC sont
st
5𝑥 25 50 5𝑥
2
+
2
et
2
−
2
.
In
l
M un point du plan.
na
Trace la parallèle à (∆) passant par le point M, elle coupe
la droite (𝐷) en un point M´. Combien existe-il de droites?
io
Le point M’ s´appelle la projection(le projeté) du point M
sur la droite (𝐷) parallèlement à la droite (∆).
at
N
Définition 1:
Soient D et (∆) deux droites sécantes en un point O et M un point du plan. La
e
projection(le projeté) du point M sur la droite D parallèlement à la droite (∆)
est le point M’, intersection de la droite D et la parallèle à (∆) passant par le
qu
point M.
Exercice d’application 1:
gi
ABCD est un parallélogramme de centre O, Quelles sont les projections des
go
Définition 2:
da
Soient (𝐷) 𝑒𝑡 (∆) deux droites sécantes en un point A, la façon par laquelle on
associe un point M du plan à sa projection (son projeté) M´ sur la droite (𝐷)
Pé
Cas particulier :
ut
168
Remarque 1 et vocabulaire:
Si la projection du point M sur la 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 (𝐷) parallèlement à une droite (∆)
est lui-même, on dit que le point M est invariant par la projection sur (𝐷)
parallèlement à (∆).
Si 𝑀 est un point de la droite (𝐷), alors sa projection sur la droite (𝐷)
l
na
parallèlement à la droite (𝛥) est lui même.
Si un point de M est confondu avec sa projection 𝑠𝑢𝑟 (𝐷) parallèlement à (∆)
alors M est un point 𝑑𝑒 (𝐷).
io
Si D coupe ∆ en O alors tous les points de ∆ se projettent en O sur D
at
parallèlement à ∆.
La droite (𝐷) est invariante par la projection sur (𝐷) parallèlement à (∆).
N
II. Premières propriétés d’une projection :
Activité 2:
e
Soient (𝐷) et (∆) deux droites sécantes en un point O, et A un point du plan.
qu
1. Construis A’ le projeté de A sur (𝐷) parallèlement à (∆). Peux-tu trouver un,
deux ou plusieurs points dont le projeté est A’ ?
gi
2. Choisis un point B sur la droite(𝐷). Quel est son projeté sur (𝐷)
parallèlement à (∆) ? Que penses-tu de l’image ?
go
Propriété 1:
da
169
Définition 3:
Soient (𝐷) et (∆) deux droites sécantes en un point O, (𝐹) une forme du plan
(𝐹´) une partie de la droite (𝐷). On dit que (𝐹´) est l´image de (𝐹) par la
projection sur la droite (𝐷) parallèlement à (∆) si et seulement si :
La projection de chaque point 𝑑𝑒 (𝐹) sur (𝐷) parallèlement à (∆) appartient
l
à (𝐹´).
na
Chaque point de (𝐹´) est la projection d´au moins un point de (𝐹) sur (𝐷)
parallèlement à (∆).
io
III.2. Projection d´un segment :
at
Activité 4:
Soient A, B et M trois points distincts et alignés du plan, on désigne par A´, B´ et
N
M’ leurs projections respectives sur (𝐷) parallèlement à (∆).
1. Fais une figure. Que peux-tu dire des points A´, B´ et M’ ?
e
2. Quelles sont les images des segments 𝐴𝑀 et 𝐴𝐵 ? De la droite 𝐴𝐵 ?
Propriété 2:
qu
gi
Par la projection sur la droite (𝐷) parallèlement à (∆):
Les projetés de trois points alignés sont des
go
Remarque 2
Si on choisit les points A, B et M alignés sur une droite parallèle à ∆, alors les
images de ces points, du segment 𝐴𝐵 et de la droite 𝐴𝐵 sont réduis à un seul
ut
même point.
III.3. Projection du milieu d´un segment :
it
Activité 5:
st
170
Propriété 3:
Par la projection sur la droite (𝐷) parallèlement
à (∆), le projeté du milieu d’un segment est le
milieu du segment image.
On dit que la projection conserve le milieu.
l
na
Exercice d’application 2:
io
ABC est un triangle, la médiane issue de C coupe 𝐴𝐵 en M , la médiane issue de
A coupe 𝐵𝐶 en N. Soit p la projection sur 𝐴𝐶 parallèlement à 𝐵𝐶 .
at
a. Complète :
𝑝 𝐵 = ⋯ ; 𝑝(𝐶) = ⋯ ; 𝑝(𝐴) = ⋯ ; 𝑝(𝐴𝐵) = ⋯ ; 𝑝(𝑁) =. . . . . ; 𝑝( 𝐵𝐶 = ⋯
N
b. Construis 𝑀’ = 𝑝(𝑀). Que représente M’ pour 𝐴𝐵 ?
IV. Projections et théorème de Thalès :
e
IV.1. Théorème de Thalès version vectorielle :
Activité 6: qu
Soit A, B et C trois points alignés dans cet ordre. A’, B’ et C’ les projetés
respectifs de A, B et C sur une droite D parallèlement à une autre droite (∆).
gi
Montre que : si 𝐴𝐶 = 𝑘𝐴𝐵 alors 𝐴′𝐶′ = 𝑘𝐴′𝐵′.
go
Solution :
Les points A, B et C alignés dans cet ordre, donc 𝐴𝐶 = 𝑘𝐴𝐵. D’où : 𝐴𝐶 = 𝑘. 𝐴𝐵.
𝐴𝐶
Donc = 𝑘. A’, B’ et C’ les projetés respectifs de A, B et C sur D parallèlement
da
𝐴𝐵
à ∆ , les droites 𝐴𝐴’ , 𝐵𝐵’ et 𝐶𝐶’ sont toutes parallèles à ∆ , donc :
𝐴𝐴’ // 𝐵𝐵’ // 𝐶𝐶’ . On trace la droite parallèle à D passant par A, elle
Pé
𝐴𝐶 𝐴𝐶′′
coupe 𝐵𝐵’ et 𝐶𝐶’ en B’’ et C’’. D’après la propriété de Thales : = .
𝐴𝐵 𝐴𝐵′′
Puisque AB’’B’A’ et AC’’C’A’ sont des parallélogrammes, on a : 𝐴𝐵′′ = 𝐴𝐵 ′et
𝐴𝐶 𝐴′𝐶′
ut
171
Exercice d’application 3:
ABC est un triangle avec 𝐴𝐵 = 3𝑐𝑚, D est un point de la demi-droite 𝐴𝐵 ) tel
que 𝐴𝐷 = 5𝑐𝑚. La parallèle à 𝐵𝐶 qui passe par D coupe 𝐴𝐵) en E.
a. Fais une figure.
3
b. Montre que 𝐴𝐶 = 𝐴𝐸 .
5
l
na
IV.2. Théorème de Thalès version vectorielle :
Activité 6:
On considère la figure ci-contre. Les droites 𝐴𝐵 et
io
𝐴𝐶 se coupent en A. M est un point du segment 𝐴𝐵
et N est un point de 𝐴𝐶 .
at
Montre que :
N
Si 𝐴𝑀 = 𝑘. 𝐴𝐵 et 𝐴𝑁 = 𝑘. 𝐴𝐶 . Alors 𝑀𝑁 // 𝐵𝐶 et
vice versa.
e
Solution :
qu
1. On suppose qu’il existe un nombre réel k tel que :
𝐴𝑀 = 𝑘. 𝐴𝐵 et 𝐴𝑁 = 𝑘. 𝐴𝐶 on peut alors écrire
𝑀𝑁 = 𝑀𝐴 + 𝐴𝑁.
gi
= 𝑘. 𝐵𝐴 + 𝑘. 𝐴𝐶.
go
= 𝑘. 𝐵𝐴 + 𝐴𝐶 .
= 𝑘. 𝐵𝐶.
da
Donc 𝑀𝑁 // 𝐵𝐶 .
2. Supposons maintenant que : 𝐴𝑀 = k.𝐴𝐵 (𝑀 ∈ (𝐴𝐵)) et 𝑀𝑁 // 𝐵𝐶 .
Pé
172
Exemple :
Sur la figure ci-contre, les droites (𝐴𝐶) et (𝐵𝐷) sont
parallèles, On donne :
𝑂𝐴 = 2,5 𝑐𝑚; 𝑂𝐵 = 3 𝑐𝑚; 𝑂𝐶 = 2 𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝐵𝐷 = 3,6 𝑐𝑚.
6
Calcule OD et AC. En déduis que : 𝐵𝐷 = 𝐴𝐶.
5
l
na
Réponse :
1re étape :
𝐴𝐶 //(𝐵𝐷), donc les triangles OAC et OBD sont dans
cotés de AOC
io
une configuration de Thales.
On peut alors utiliser le théorème de Thalès. 𝑂𝐴 𝑂𝐶 𝐴𝐶
at
On écrit l´égalité des rapports : cotés de BOD
2e étape : On utilise les données numériques. 𝑂𝐵 𝑂𝐷
N
𝑂𝐴 𝑂𝐶 𝐴𝐶 2,5 2 𝐴𝐶
= = 𝑜𝑢 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒: = = .
𝑂𝐵 𝑂𝐷
𝐵𝐷 3 𝑂𝐷 3,6
e
3×2 6
𝑂𝐷 = 2,5 , 𝑑’𝑜ù 𝑂𝐷 = 2,5 = 2,4.
Donc
3,6×2,5
qu 9
𝐴𝐶 = 3 , 𝑑’𝑜ù 𝐴𝐶 = 3 = 3.
gi
𝐴𝐶 //(𝐵𝐷) se traduit par : 𝐵𝐷 = 𝑘 𝐴𝐶, puisque 𝐵𝐷 𝑒𝑡 𝐴𝐶 ont le même sens,
go
173
Exercices divers
Exercice 1:
ABC est un triangle quelconque, la médiane issue de A coupe 𝐶𝐵 en I.
H est le projeté orthogonal de B sur 𝐴𝐼 et F est l’image de C dans la projection
l
orthogonale sur 𝐴𝐼 .
na
a. Fais une figure.
b. Quelle est la nature du quadrilatère BHCF ? Justifie ta réponse.
io
Exercice 2:
at
ABC est un triangle quelconque, soit M un point du segment 𝐴𝐶
(M n’est pas le milieu de 𝐴𝐶 ).
N
a. Soit P1 la projection sur 𝐵𝐶 parallèlement à 𝐴𝐵 , construis N le projeté de
M par P1.
e
b. Soit P2 la projection sur 𝐴𝐵 parallèlement à 𝐴𝐶 , construis H l’image de N
par P2. qu
c. Soit P3 la projection sur 𝐴𝐶 parallèlement à(ou d’axe) 𝐵𝐶 , construis K le
gi
projeté de B .
d. Montre que 𝐴𝑀 = 𝐾𝐶.
go
Exercice 3 :
Sur la figure ci-contre les droites 𝑑1 et 𝑑2 se coupent en O.
da
suivantes :
A est le projeté de M sur d1 parallèlement à d2.
B est le projeté de M sur d2 parallèlement à d1.
ut
Exercice 4:
∆1 et ∆2 deux droites non parallèles, A est un point de ∆1 et B un point de ∆2.
In
174
Exercice 5:
ABCD est un trapèze de bases 𝐴𝐵 et 𝐷𝐶 , soit O le milieu du coté 𝐵𝐶 et A’ le
symétrique de A par rapport à O ?
1. Fais une figure.
2. Démontre la nature du quadrilatère ABA’C.
l
3. Les points C, A’ et D sont-ils alignés ? Justifie.
na
Quel est le projeté de A’ sur 𝐴𝐷 parallèlement à 𝐴𝐵 ?
io
Exercice 6:
Sur la figure ci-contre, on a deux droites sécantes
at
(𝐷) et ∆ , un cercle C de centre O qui coupe la droite
𝐷 en deux points F et G et C est un point du cercle.
N
Soit 𝑃∆ la projection sur 𝐷 parallèlement à ∆.
a. Construis 𝑃∆ 𝐶 et 𝑃∆ 𝑂 .
e
b. B et C deux points diamétralement opposés sur le
qu
cercle C. Que représente𝑃∆ (O) pour 𝑃∆ (𝐶) 𝑃∆ (𝐵) ?
Exercice 7:
gi
ABCD est un parallélogramme de centre O.
La perpendiculaire à 𝐵𝐶 qui passe par A coupe 𝐵𝐷 en E.
go
Exercice 8:
ABCD et un quadrilatère quelconque M, N, H et K sont les milieux respectifs des
côtés 𝐴𝐵 , 𝐵𝐶 , 𝐶𝐷 et 𝐴𝐷 . Soit p la projection sur 𝑀𝑁 parallèlement à
𝐵𝐷 .
ut
175
Exercice 9:
ABC et un triangle équilatéral. M est le point du plan vérifiant les deux
conditions ci-dessous :
- C est le projeté orthogonal de M sur 𝐴𝐶 .
- B est le projeté orthogonal de M sur 𝐴𝐵 .
1. Fais une figure.
l
na
2. Démontre que le triangle BMC est isocèle.
3. Démontre que 𝐴𝑀 est la médiatrice de 𝐵𝐶 .
4. Quelle est l’image du quadrilatère ABMC dans la symétrie orthogonale d’axe
io
𝐴𝑀 ?
5. Montre que la demi-droite [AM) est la bissectrice de l’angle 𝐵𝐴𝐶 .
at
Exercice 10:
N
ABC est un triangle isocèle en C, tous ses angles
sont aigus et H est le projeté orthogonal de A sur
e
𝐵𝐶 et le sommet A est un point de la droite 𝑑 .
Construis les sommets A et B en complétant la
qu
figure ci-contre.
gi
Exercice 11:
ABCD est un quadrilatère quelconque, I est le milieu du segment 𝐴𝐵 . E est le
go
Exercice 12:
Pé
Exercice 13:
st
parallèlement à 𝐶𝐼 .
1. Prouve que N est le milieu de 𝐵𝑀 .
2. Prouve que M est le milieu de 𝐴𝑁 .
3. Que représente MN par rapport AB ?
176
Exercice 14:
(𝑑), (𝑑’) 𝑒𝑡 (𝑑’’) trois droites sécantes en un point O.
A et B deux points de D tels que OA=OB.
a. Construis les projections C et D des points A et B sur la droite 𝑑’
parallèlement (𝑑’’).
b. Construis les projetés E et F des point C et D sur (𝑑’’) parallèlement à (𝑑).
l
na
c. Quelle est la nature du quadrilatère AEBF ? Justifie.
Exercice 15:
io
Soit ABCD un parallélogramme de centre O ; on considère les points tels que :
2
at
𝐴𝐽 = 𝐴𝐶 et E la projection de J sur 𝐵𝐶 parallèlement à 𝐴𝐵 .
3
1 1
Montre que 𝐶𝐸 = 𝐶𝐵 puis 𝐽𝐸 = 𝐴𝐵 .
N
3 3
Exercice 16:
e
ABCD est un trapèze de bases 𝐴𝐵 et 𝐶𝐷 , soient I le milieu de 𝐴𝐷 et J le
qu
milieu 𝐵𝐶 ; M la projection de J sur 𝐷𝐶 parallèlement à 𝐵𝐷 et N la
projection de J sur 𝐴𝐵 parallèlement à 𝐵𝐷 .
1. Montre que 𝐼𝑀 = 𝑁𝐽.
gi
2. En déduis que les segments 𝑀𝑁 et 𝐼𝐽 ont le même milieu.
go
Exercice 17:
3
A, B et C trois points nom alignés et I le point défini par 𝐴𝐼 = 𝐴𝐵 .
4
da
Montre que 𝐶𝐾 = 𝐴𝐵 .
4
b. Soit H la projection de K sur 𝐴𝐵 parallèlement à 𝐵𝐶 .
Montre que : 𝐵𝐻 = 𝐴𝐼.
ut
Exercice 18:
1
it
1
a. Montre que 𝐷𝑃 = 𝐷𝐶
3
1
b. Soit Q un point tel que 𝐷𝑄 = 𝐷𝐴 . Montre que le quadrilatère MNPQ est
3
parallélogramme.
177
Exercice 19:
ABC est un triangle , I milieu du segment 𝐵𝐶 . D et J deux points tels que :
1
𝐴𝐷 = 𝐵𝐶 et 𝐴𝐽 = 3 𝐴𝐶 .
Soit E la projection du point J sur 𝐵𝐶 parallèlement à 𝐴𝐵 .
1 1
1. Montre que 𝐽𝐸 = 𝐴𝐵 𝑒𝑡 𝐼𝐸 = 𝐵𝐶.
l
na
3 6
2. La droite 𝐵𝐷 coupe les droites 𝐸𝐽 et 𝐴𝐶 respectivement en F et K .
Montre que 𝐵𝐷 = 6𝐾𝐹.
io
Exercice 20:
at
2 2
ABC est un triangle, I et J deux points définis par : 𝐴𝐼 = 𝐴𝐶 𝑒𝑡 𝐴𝐽 = 𝐴𝐵 .
3 3
1. Montre que J est la projection de I sur 𝐴𝐵 parallèlement à 𝐵𝐶 .
N
2. Soit M le milieu du segment 𝐵𝐶 , la droite 𝐴𝑀 coupe 𝐼𝐽 en G.
2
e
a. Montre que 𝐴𝐺 = 𝐴𝑀.
3
qu
b. Que représente le point G pour le triangle ABC ?
gi
go
da
Pé
ut
it
st
In
178
Chapitre 15 : Résumé de cours et méthodes statistiques*
I. Vocabulaire :
Définition 1:
On appelle population tout ensemble soumis à une étude statistique et
individu un élément de la population.
l
na
L’aspect ou le trait sur lequel va porter l’étude statistique s’appelle le
caractère. Les valeurs ou modalités sont les valeurs prises par le caractère.
io
Exemple 1:
Les notes sur 20 obtenues lors d’un devoir de mathématiques dans une classe de
at
4°AS sont les suivantes :
10, 8, 11, 9, 12, 10, 8, 10, 7, 9, 10, 11, 12, 10, 8, 9, 10, 9, 10, 11.
N
La population étudiée est la classe de 4°AS, les individus sont les élèves et la
note obtenue au devoir est le caractère discret que l’on étudie. Par contre, si on
e
s’intéresse aux moyens de transport empruntés par les élèves afin d’aller au
qu
collège. Les modalités du caractère (vélo, voiture, bus ,…) ne sont pas exprimés
par des nombres, caractère est qualitatif.
Définition 2:
gi
Un caractère est dit quantitatif si les modalités/valeurs sont exprimées des
nombres, sinon le caractère est dit qualitatif.
go
Un caractère quantitatif est dit discret lorsque les valeurs sont isolées, c’est-
à-dire qu’on peut compter les valeurs possibles. Sinon le caractère
da
Les moyens de transport emprunté par les élèves afin d’aller au collège. Le
caractère est qualitatif. En revanche, il y a d’autres types de caractères
quantitatifs par exemple :
ut
quantitatif discret.
- La taille des élèves d’une classe de 4°AS. Les modalités du caractère sont les
st
tailles possibles compris entre 150 et 190 ([150;190]) et regroupées dans des
intervalles. Le caractère est quantitatif continu.
In
179
Exemple 3:
La taille des élèves d’une classe de 4°AS. Le caractère est la taille possible
comprise entre 150 et 190 ([150;190]) :
150 ; 160 ; 155 ; 157 ; 160 ; 170 ; 165 ; 175 ; 167 ; 160 ; 169 ; 170, 172 ; 180,
180 ; 190 ; 181 ; 190 ; 170 ; 183 .
l
Classe [150 ; 160[ [160 ; 170[ [170 ; 180[ [180 ; 190[
na
Effectif 3 6 5 6
Centre 155 165 175 185
io
II. Série statistique à caractère quantitatif:
at
Définition 4 :
On appelle série statistique discrète (respectivement continue) la donnée
N
simultanée (dans un tableau) des valeurs du caractère étudié noté 𝑥𝑖
(respectivement regroupées dans les classes 𝑎𝑖 ; 𝑎𝑖+1 par exemple), rangées
e
dans l’ordre croissant et les nombres de ces valeurs(respectivement regroupées
qu
par classe) appelés effectifs (notés 𝑛𝑖 )
On le note en général 𝑁.
- La fréquence d’une valeur ou d’une classe est le quotient de l’effectif de cette
Pé
Remarque 1:
On peut exprimer la fréquence en pourcentage %, simplement en multipliant
ut
Exemple 4
st
Valeurs 𝑥𝑖 1 2 3 4 5 6
Effectifs 𝑛𝑖 1 1 2 2 1 3
1 1 2 2 1 3
Fréquence 𝑓𝑖
10 10 10 10 10 10
180
Définition 6: Effectifs et fréquences cumulés
On appelle effectif cumulé croissant (respectivement décroissant) associé à
une valeur ou une classe, la somme des effectifs des valeurs ou classes
inférieures (respectivement supérieures).
La fréquence cumulée croissante (respectivement décroissante) d’une valeur
l
ou une classe d’une série statistique est le quotient de l’effectif cumulé
na
croissant (respectivement décroissant) de cette valeur ou classe par l’effectif
total.
io
Exemple 5 :
at
On reprend les données de l’exemple précédent et on détermine les effectifs et
fréquences cumulés croissants
N
Valeurs 𝑥𝑖 1 2 3 4 5 6
Effectifs 𝑛𝑖 1 1 2 2 1 3
e
Eff. cumulé
1 1+1=2 1+1+2=4 1+1+2+2=6 1+1+2+2+1=7 1+1+2+2+1+3=10
croissant :Ni↑
Fréquence : 𝑓𝑖
1 1
10 10
qu 2
10
2
10
1
10
3
10
Fréq. Cumulée 1 2 4 6 7 10
gi
10
=1
croissante : F𝑖↑ 10 10 10 10 10
go
Remarque 2:
On peut exprimer une fréquence cumulée par :
da
𝑛 1 𝑥 1 + 𝑛 2 𝑥 2 +⋯.+𝑛 𝑘 𝑥 𝑘
𝑥= .
𝑁
In
(Où k est le nombre de valeurs 𝑥𝑖 prises par le caractère et dont les effectifs sont notés 𝑛𝑖)
On appelle mode d’une série statistique discrète, la ( ou les )valeur (s)du
caractère dont l’effectif est plus grand de tous les effectifs.
181
Remarque 3:
Dans le cas où les valeurs sont regroupées dans des classes de la forme
𝑎𝑖 ; 𝑎𝑖+1 par exemple, on parle de classe(s) modale(s) et pour calculer la
moyenne, on substitue aux valeurs 𝑥𝑖 les centres des classes notés souvent
𝑎 𝑖 +𝑎 𝑖+1
𝑐𝑖 = .
l
2
na
Exemple 6 :
Les notes sur 20 obtenues lors d’un devoir de mathématiques dans une classe de
io
4°AS sont les suivantes :
10, 8, 11, 9, 12, 10, 8, 10, 7, 9, 10, 11, 12, 10, 8, 9, 10, 9, 10, 11.
at
On les présente dans le tableau suivant :
Notes 7 8 9 10 11 12
N
Effectifs 1 3 4 7 3 2
Le mode de cette série statistique est 10.
e
7×1 + 8×3 + 9×4 + 10×7 + 11×3 + 12×2
La moyenne de ces notes est 𝑥 = .
Remarque 4:
qu = 9,7.
20
gi
On peut exprimer la moyenne en fonction des fréquences en écrivant :
𝑛 1 𝑥 1 + 𝑛 2 𝑥 2 +⋯.+𝑛 𝑘 𝑥 𝑘
𝑥= =𝑓1 𝑥1 + 𝑓2 𝑥2 + ⋯ . +𝑓𝑘 𝑥𝑘 . Et également avec les
go
𝑁
𝑓1 𝑥 1 + 𝑓2 𝑥 2 +⋯.+𝑓 𝑘 𝑥 𝑘
fréquences 𝑓𝑖 exprimées en pourcentages : 𝑥 = .
100
da
telle qu’au moins 50% des individus aient une valeur du caractère inférieure ou
égale à M et au moins 50% des individus aient une valeur du caractère
supérieure ou égale à M.
ut
On range les valeurs du caractère une par une dans l’ordre croissant (chaque
st
182
Exemple 7 :
1. On considère la série statistique suivante :
Valeurs du caractère 𝑥𝑖 7 8 9 10 11 14 16
Effectifs 𝑛𝑖 2 1 1 1 2 1 2
Liste des valeurs du caractère :7 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ;11 ; 11 ; 14 ; 16 ; 16.
L’effectif total est pair : la médiane M est la demi- somme des deux valeurs
l
na
10 + 11
situées au milieu. D’où, 𝑀 = = 10,5.
2
2. On considère la série statistique suivante :
io
Valeurs du caractère 𝑥𝑖 6 8 9 12 13 17
Effectifs 𝑛𝑖 3 1 2 1 3 3
at
Liste des valeurs du caractère : 6; 6 ; 8 ; 9 ; 9;12 ; 13 ; 13 ; 13 ; 17; 17; 17.
L’effectif total est impair : la médiane M est la valeur située au milieu. D’où,
N
M =12.
e
IV. Représentation graphique :
Le choix d’un graphique dépend souvent du type de série et de ce que l’on veut
qu
montrer. Par exemple :
- Un diagramme en bâton (pour des valeurs discrètes ou qualitatives) et un
gi
histogramme (pour des valeurs numériques regroupées en classes)
représentent les effectifs ou fréquences des valeurs ou des classes d’une série.
go
Exemple 8 :
On a relevé quotidiennement la
Pé
N
Nombre de jours
direction du vent dans un petit port
NE
de la côte ouest de l’atlantique.
Direction N NE E SE S SO O NO E
ut
Nombre de 10 10 2 0 2 5 10 12 SE
jours
it
S
On la représente par un diagramme
st
circulaire ci-contre. SO
In
NO
183
On a demandé à des élèves le nombre de films qu’ils ont vu au cinéma depuis
la rentrée. Voici le résultats de ce sondage :
Nombres de films 0 1 2 3 4 5 6
Nombre de jours 2 4 7 8 10 6 3
On représente les résultats par un diagramme en bâtons.
l
na
io
at
La famille de Mohamed a noté la masse de ses ordures ménagères chaque
N
mois. On représente les données recueillies par un diagramme en bâtons.
Mois Jan. Fer. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.
e
Masse(en kg) 40 25 20 15 24 30 32 28 36 24 35 51
qu
gi
go
Valeurs 𝑥𝑖 2 3 4 5 6
Effectifs 𝑛𝑖 1 2 3 1 3
On peut représenter ce tableau par les deux diagrammes suivants :
Pé
ut
it
st
In
184
Exercices divers
Exercice 1:
Voici les notes obtenues par 13 élèves à un devoir de mathématiques :
6 ; 8 ; 8 ; 9 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12 ; 14 ; 17 ; 18 ; 18 ; 19.
l
1. Calcule la moyenne arrondie au centième de cette série de notes.
na
2. Détermine la médiane de cette série de notes.
3. Quelle est l’étendue de cette série de notes ?
io
Exercice 2:
at
On a relevé, pour 30 familles, le nombre d’enfants par famille :
5;0;3;1;2;7;1;2;3;1;0;1;3;4;0;0;1;1;2;2;1;
N
2 ; 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 0 ; 4 ; 1 ; 4.
1. Construis le tableau des effectifs.
e
2. Représente cette série statistique par un diagramme en bâtons.
qu
3. Calcule le nombre moyen d’enfants par famille.
4. Détermine le nombre médian d’enfants par famille.
5. a. Combien de famille ont au plus 3 enfants ?
gi
b. Combien de famille ont au moins 3 enfants ?
go
Exercice 3:
Valeur 7 7,5 8 8,5 9 x
Voici une série croissante de valeurs dont les
da
Effectif 1 2 4 3 1 𝑦
effectifs sont donnés dans le tableau ci-contre :
1. Détermine y pour que la médiane de cette série soit égale à 8.
Pé
Exercice 4:
ut
Salaire (en RMU) [4800; 5800[ [4800 ; 5800[ [5800 ; 6800[ [6800 ; 7800[
st
Effectif 60 90 30 10
1. Calcule les fréquences (exprimées en pourcentage arrondies au dixième).
In
185
Exercice 5 :
Deux classes d’un collège ont répondu { la question suivante : « Combien de
livres avez-vous empruntés au CDI durant les 12 derniers mois ? ».
Les deux classes ont communiqué leurs réponses de deux façons différentes.
Nombre de livres 1 2 3 6 7
l
Classe n°1
na
Nombre d’élèves 1 4 8 5 3
Effectif total : 25 Moyenne : 4
Classe n°2
io
Etendue : 8 Médiane : 5
a. Compare les nombres moyens de livres empruntés dans chaque classe.
at
b. Un « grand lecteur » est un élève qui a emprunté 5 livres ou plus.
Quelle classe a le plus de « grands lecteurs » ?
N
c. Dans quelle classe se trouve l’élève ayant emprunté le plus de livres ?
Explique.
e
Exercice 6:
qu
Le tableau suivant donne le nombre de clés
Capacité (en Go) 1 2
USB vendues dans un magasin informatique en Effectif 15
4 8
25 50 60 15
gi
fonction de leur capacité (en Go) sur une
période d’une semaine.
go
Exercice 7:
ut
l
na
1. Donne le tableau de fréquences cumulées croissantes exprimées en
pourcentages.
io
2. Quel est le pourcentage des trajets qui durent moins de 20min.
3. Combien de valeurs de la série sont strictement inférieures à 25min ?
at
4. Représente :
a. La série des effectifs par un histogramme ;
N
b. La courbe des effectifs cumulés croissants.
e
Exercice 9:
qu
Dans deux classes de 24 élèves chacune, on demande aux collégiens qui utilisent
tous l’autobus, combien de temps ils passent dans ce moyen de transport pour
se rendre à leur collège.
gi
1. Reproduis et complète la première colonne du tableau suivant qui représente
go
les résultats de cette enquête, en sachant que tous les élèves ont donné une
réponse.
Temps en minutes Effectif fréquence Fréquence cumulée croissante
da
0 < 𝑡 ≤ 15 6
15 < 𝑡 ≤ 30 24
Pé
30 < 𝑡 ≤ 45
45 < 𝑡 ≤ 60 3
2. Quel est l’effectif d’élèves passant au moins 30 minutes dans l’autobus pour
ut
se rendre au collège ?
it
187
Exercice 10:
Un prélèvement, par le service des fraudes, de boîtes de fromage contenant en
principe une quantité (en grammes) de fromage, a donné les résultats suivants :
Poids 166 168 168,5 169 169,5 170 170,5 171 171,5 172
Effectif 1 6 12 21 36 48 34 18 14 10
l
na
1. Complète le tableau.
2. Représente graphiquement la série des effectifs par un nuage de points.
io
3. Calcule les effectifs cumulés croissants et décroissants.
4. Trace les polygones des effectifs cumulés croissants et décroissants.
at
5. Quel est le poids médian ?
N
Exercice 11:
Les résultats d'un test de durée de vie de 400 ampoules électriques sont donnés
e
dans le tableau ci-dessous.
Durée
Nbre. ampoules
qu
[300 ; 400[ [400 ; 500[ [500 ; 600[ [600 ; 700[ [700 ; 800[ [800 ; 900[ [900; 1000[
16 16 56 96 64 80 72
1. Précise la classe modale de cette série statistique.
gi
2. Complète les lignes des fréquences et des fréquences cumulées croissantes
sur le tableau donné.
go
4. Recopie et complète :
40% des ampoules ont une durée de vie comprise entre 600h et .......
Pé
188
Chapitre 16 : Transformations dans le plan
I. Symétrie axiale : (Rappels et compléments)
Activité 1:
Soit A un point quelconque et ∆ une droite,
l
figure ci-contre.
na
1. Reproduis et construis B tel que ∆ est la
médiatrice de 𝐴𝐵 . On dit que B est le
io
symétrique de A par rapport à ∆.
2. Place le point C sur la droite ∆. Quelle est
at
l’image de C par la symétrie de C.
N
Définition 1 et notation :
e
Soient ∆ une droite et A un point.
qu
Si 𝐴 ∉ ∆, le symétrique du point 𝐴 par rapport à la
droite ∆ est le point A’ tel que ∆ soit la médiatrice de
[𝐴𝐴’ . On dit alors que A et A' sont symétriques par
gi
rapport à ∆.
Si 𝐴 ∈ ∆, le symétrique du point A par rapport à ∆ est
go
Remarque 1:
La symétrie par rapport à la droite ∆ est appelée aussi symétrie axiale ou
Pé
orthogonale d'axe ∆.
Activité 2:
On donne un trapèze ABCD rectangle en A et une droite ∆ du plan.
ut
2. Complète :
st
S S S S S
A Δ ..., ...
Δ B', AB Δ ..., AD
Δ ..., AB Δ ....
In
189
Propriété 1:(Résumé)
Un point et son image forment un segment dont la médiatrice l’axe ∆ ;
L’image d’un segment est un segment parallèle et de même longueur ;
L’image d’une droite est une droite qui lui est parallèle ;
Une figure et son image sont superposables.
l
na
Exercice d’application 1:
Dans la figure ci-dessus, B' est le symétrique de B par rapport à la droite d.
io
1. a. Sur ce dessin, place le point I à l'intersection des droites d et (𝐴𝐵) et le
point J à l'intersection des droites d et (𝐴𝐵′).
at
b. Trace les droites (𝐵𝐽) 𝑒𝑡 (𝐼𝐵′).
2. a. Quelle est la droite symétrique de (𝐴𝐵)
N
par rapport à d ?
b. Quelle est la droite symétrique de (𝐴𝐽) par
e
rapport à d ?
c. Pourquoi le symétrique de A par rapport
qu
à d est le point d'intersection des droites
(𝐵𝐽) 𝑒𝑡 (𝐼𝐵′) ?
gi
I.2. Axe de symétrie :
go
Activité 3:
Reproduis les deux figures ci-dessous et trace, s’il(s) existe(nt), le(s) axe(s) de
symétrie de chaque figure.
da
Pé
ut
it
st
Définition 2:
In
Une droite ∆ est un axe de symétrie d’une figure lorsque cette figure est sa
propre symétrique dans la symétrie d’axe ∆.
190
Exercice d’application 2:
Sans chercher à reproduire les figures ci-dessous, détermine s’il(s) existe(nt),
le(s )axe(s ) de symétrie de chaque figure.
l
na
io
II. Symétrie centrale : (Rappels et compléments)
at
II.1. Symétrique d’un point, d’une figure :
Activité 4:
N
On donne un point O du plan.
1. Choisis un A, construis le point A’ tel que O est le milieu de [AA’].
e
2. Reprends la question 1 en choisissant un autre point B.
qu
Définition 3 et notation :
Etant donné un point O, on dit que A’ est le symétrique d’un point A par
rapport au point O ou A’ est l’image de A par la symétrie de centre O, si O est le
gi
milieu de 𝐴𝐴’ . 𝑂𝑛 é𝑐𝑟𝑖𝑡 𝑆𝑂 𝐴 = 𝐴′ é𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑢𝑡 à 𝑂 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒 𝐴𝐴’ .
Dans ce cas on peut aussi dire que A et A’ sont symétriques par rapport au
go
point O.
Remarque 2:
da
O
S S S S
O ..., ...
1. Complète : A O ..., AB
O B', AB O ....
2. Choisis un troisième point C pour que ABC soit un triangle rectangle isocèle
ut
O O
Propriété 2:(Résumé)
In
l
na
2. Démontre que les longueurs GH et BC sont égales.
3. Démontre que les droites (𝐴𝐵) 𝑒𝑡 (𝑀𝐺) sont parallèles.
4. Démontre que les points A, G et H sont alignés.
io
II.2. Centre de symétrie :
at
Activité 6:
N
On reprend les deux figures
ci-contre de l’activité 3.
Pour chaque figure, dis si oui
e
qu
ou non elle possède un centre
de symétrie. Si oui indique ce
gi
centre.
go
Définition 4:
Un point O est centre de symétrie d’une figure lorsque cette figure est sa propre
da
Complète ces deux figures de telle sorte que O soit le centre de symétrie
ut
it
st
In
192
Le symétrique d’un segment 𝐴𝐵 par Le symétrique d’un segment 𝐴𝐵 par
une symétrie centrale est un segment une symétrie axiale est un segment
𝐴′𝐵′ de même longueur. 𝐴′𝐵′ de même longueur.
l
na
Le symétrique d’une droite d par une
io
Le symétrique d’une droite D par une
symétrie centrale est une droite d’ qui
symétrie axiale est une droite D’. Cette
est parallèle à d.
at
droite pourrait être parallèle à D si
celle-ci l’est avec d.
N
e
qu
Le symétrique d’un angle 𝐴𝐵𝐶 par une
symétrie centrale est un angle 𝐴′𝐵′𝐶′
gi
de même mesure. Le symétrique d’un angle 𝐴𝐵𝐶 par une
symétrie axiale est un angle 𝐴′𝐵′𝐶′ de
go
même mesure.
da
Pé
ut
Le symétrique d’un cercle C par une Le symétrique d’un cercle C par une
symétrie centrale est un cercle C’’ de symétrie axiale est un cercle C’’ de
it
193
Le symétrique d’un polygone par une symétrie centrale ou axiale est un polygone
superposable. Un polygone et son symétrique ont donc la même aire.
Soit F une figure et F’’ son Soit F une figure et F’’ son symétrique
symétrique par une symétrie centrale par une symétrie axiale d’axe d. On dit
l
de centre O. On dit que O est le centre que d est axe de symétrie de F si et
na
de symétrie de F si et seulement si : seulement si : F = F’’.
F = F’’.
io
at
N
e
III. Translation :
qu
gi
III.1. Notion de Translation :
Activité 7:
go
flèches ?
3. Quelle est la nature de chacun des quadrilatères
ABB’A’ et ACC’A’ ?
ut
t t t
st
5. Complète : A
AA' ... , B
AA' ... , C
AA' ...
In
Définition 5:
On appelle translation de vecteur 𝑣 la transformation
du plan qui { tout point M associe le point M’ tel que
𝑀𝑀′ = 𝑣 , on la note 𝑡𝑣 : 𝑀 ⟼ 𝑀′ ; où 𝑡𝑣 𝑀 = 𝑀′.
194
Exercice d’application 5:
1. Trace un parallélogramme ABCD et place Un point M en dehors des droites
(𝐴𝐵) 𝑒𝑡 (𝐷𝐶).
2. Construis le point N image de M par la translation de vecteur 𝐴𝐵 .
En déduis que N est l’image de B dans la translation de vecteur 𝐴𝑀.
l
3. Quelle est la nature du quadrilatère DCNM ?
na
Remarque 3:
Les propriétés d’une translation sont basées sur celles du parallélogramme.
io
Conséquence : Propriété fondamentale de la translation
at
Si A’ et B’ sont les images respectives des points A et B par une translation,
alors 𝐴′𝐵′ = 𝐴𝐵 .
N
III.2. Premières propriétés d’une translation :
Activité 8:
e
On donne la figure F et son image F’ par
qu
la translation de vecteur 𝑣.
Que peut-on dire de ces deux figures ?
Que peut-on dire :
gi
- du segment 𝐵𝐶 et son image 𝐵′𝐶′ ?
- de l’image du milieu 𝑑𝑒 𝐵𝐶 ?
go
195
IV. Exemples d’utilisation des symétries et des translations :
Activité 9:
Soit ABC un triangle d’orthocentre H et BCDE un rectangle. L 1 est la droite
perpendiculaire à (𝐵𝐶) passant par A, L2 est la droite perpendiculaire à (𝐴𝐵)
passant par D et L3 est la droite perpendiculaire à (𝐴𝐶) passant par E.
1. Fais une figure.
l
na
2. En utilisant une translation démontre que les droites L1, L2 et L3 sont
Concourantes.
Réponse :
io
On fait la figure. (voir ci-contre)
BCDE est un rectangle, donc CD = 𝐵𝐸 c’est -à- dire
at
que E est l’image de B par la translation 𝑡𝐶𝐷 .
D’autre part∶
N
L1 est perpendiculaire à 𝐶𝐷 et 𝐵𝐶 est
perpendiculaire à 𝐵𝐶 , alors L1 est parallèle à
e
𝐶𝐷 , donc 𝐶𝐷 est un vecteur directeur de L1.
qu
Par conséquent la droite L1 est sa propre image par la translation 𝑡𝐶𝐷 .
L2 est perpendiculaire à 𝐴𝐵 et 𝐶𝐻 est perpendiculaire à 𝐴𝐵 , alors L2
est parallèle à 𝐶𝐻 , donc l’image de 𝐶𝐻 𝑝𝑎𝑟 𝑡𝐶𝐷 est parallèle à 𝐶𝐻 et
gi
passe par D, image de C. Par conséquent la droite L2 est l’image de 𝐶𝐻 par
la translation 𝑡𝐶𝐷 .
go
Pour démontrer que trois droites sont concourantes, on peut procéder comme
suit :
Soit on démontre que le point commun { deux d’entre elles appartient aussi
ut
à la troisième.
Soit on démontre que ces trois droites sont les images de trois droites
it
concourantes, par une symétrie centrale une symétrie axiale ou par une
translation.
st
Activité 10:
On donne la figure ci-contre constituée par un cercle
In
196
Réponse : Programme de construction
On réalisera une reproduction exacte de cette figure, puis on la complète de
manière à obtenir une figure symétrique par rapport à 𝐿.
On construit la droite D’ image de D par 𝑆𝐿 . On marque M l’un des points
d’intersection de D’ avec C, puis on construit N l’image de M par 𝑆𝐿 .
Exercice d’application 6:
l
na
On donne la figure ci-contre constitue de deux droites
parallèles D et D’ et d’un point A. (entre les deux
droites)
io
Construis un cercle tangent aux deux droites D et D’.
En utilisant une translation, construis un cercle
at
passant par A et tangent à ces droites.
IV. Homothéties :
N
IV.1. Notion d’homothétie :
Activité 11:
e
Partie 1 :
1
1. Ω𝐵 = Ω𝐴
qu
Place le point B sur une droite D dans les cas suivants :
2
gi
2. Ω𝐵 = −2Ω𝐴
3. Ω𝐵 = 3Ω𝐴.
go
197
Remarque 5:
Le mot homothétie est composée de deux parties d’origine grec ; homo qui veut
dire semblable et de thésis qui veut dire position.
Définition 6:
Soient 𝛺 un point du plan et k un nombre réel
l
na
non nul. .
L’homothétie de centre 𝛺 et de rapport k est la
transformation du plan notée (𝛺,𝑘) définie par :
io
𝛺,𝑘 𝑀 = 𝑀′ ⟺ 𝛺𝑀′ = 𝐾𝛺𝑀.
at
Remarque 6:
Le point M’, image de M par l’homothétie (𝛺,𝑘) est appelé l’homothétique de M
N
par (𝛺,𝑘) (plus généralement l’image ℱ′ par homothétie h d’une figure ℱ est
appelée figure homothétique de ℱ par h).
e
Conséquence : qu
Un point A et son image A’ par une homothétie sont alignes avec le centre 𝛺
de l’homothetie.
gi
Si M, N et P sont trois points alignes, distincts deux à deux, il existe une
homothetie, et une seule, de centre M et qui transforme N en P.
go
Exemple 1:
- L’homothétie de centre 𝛺 et de rapport
da
1
associe { tout point M, le milieu M’ du
2
segment de 𝛺, 𝑀 ceci résulte de la
Pé
(voir figure 5)
In
198
Exercice d’application 7: Quelques exemples issus du triangle
Soit ABC un triangle. A’ , B’ et C’ les milieu respectifs des segments
𝐵𝐶 , 𝐶𝐴 𝑒𝑡 𝐴𝐵 . Notons G le centre de gravite du triangle.
1. On considère l’homothétie (G,−2).analogie
Montre que l’homothétie (𝐺,−2) de centre G et de rapport –2, associe aux
l
points A’, B’ et C’ les points A, B et C dans cet ordre.
na
2. Quelle est l’homothétie qui fait correspondre –par analogie– les sommets A,
B et C aux milieux A’, B’ et C’.
Remarque 7:
io
Une homothétie est déterminée par deux éléments :
1. Un point fixe appelé son centre ;
at
2. Un nombre réel non nul appelé le rapport de l’homothétie.
Le seul point invariant par une homothétie est son centre.
N
IV.2. Effets d’une homothétie et propriétés :
e
Activité 12:
qu
Sur la figure ci-contre E’F’G’H’ et EFGH sont deux
rectangles de côtes parallèles tels que :
𝐸𝐹 = 12, 𝐹𝐺 = 8, 𝐸’𝐹’ = 6 𝑒𝑡 𝐹’𝐺’ = 4.
gi
𝑂𝐺’ 𝑂𝐹’ 𝐹’𝐺’
1. Sachant que = = ,
𝑂𝐺 𝑂𝐹 𝐹𝐺
go
Propriété 4:
Une homothétie est une transformation du plan qui permet de réduire ou
d’agrandir une figure.
ut
Exemple 2:
it
199
Exercice d’application 8:
On considère la figure ci-contre.
Soit l’homothétie (𝐴,−1) de centre
2
1
A et 𝑑𝑒 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 − 2.
l
Sachant que 𝐴,−1 𝐵 = 𝐵 ′ .
na
2
1. Détermine l’image de A et de C
par 𝐴,−1
io
2
2. Quelle est l’image du triangle ABC ? Quel est l’effet de l’homothétie sur ce
at
triangle.
Activité 13:
N
Sur la figure ci- contre, on considère l’homothétie h
1
de centre O et de rapport 2.
e
1. Quelles sont les images par h des points E, F, G et H ?
qu
2. En se basant sur les données de la figure, complète :
o 𝑂 ,1 𝐼 = ⋯ ; H, F et I sont alignes, leurs images H’,
gi
2
F’ et I’ sont ……
go
o 𝑂,1 𝐸𝐹 = … 𝑒𝑡 𝑂,
1 𝐸𝐺 = …
2 2
o 1 𝐸𝐹 = ⋯ 𝑒𝑡 1 𝐹𝐺 = ⋯ ; puisque 𝐸𝐹 ⊥ (𝐹𝐺), donc :
da
𝑂, 𝑂,
2 2
𝐸′𝐹′ … … (𝐹′𝐺′)
o 𝑂 ,1 𝐻𝐺 = ⋯ ; puisque 𝐸𝐹 //(𝐻𝐺), donc 𝐸′𝐹′ … … (𝐻′𝐺′).
Pé
3. Compare les deux angles: 𝐻𝐸𝐹 et 𝐻′𝐸′𝐹 ′ ; 𝐸𝐻𝐹 et 𝐸′𝐻′𝐹 ′ puis 𝐸𝐹𝐺 et 𝐸 ′ 𝐹 ′ 𝐺 ′ .
Propriété 5:
ut
Soit 𝛺,𝑘 𝑀 une homothétie avec 𝛺,𝑘 𝑀 = 𝑀′, alors les points
it
′
𝛺 ; 𝑀 𝑒𝑡 𝑀 sont alignes et 𝛺 = 𝛺 .
st
L’image d’un segment par une homothétie est un segment qui lui est
parallèle.
In
L’image d’une droite par une homothétie est une droite qui lui est parallèle.
L’homothétie conserve l’alignement, les milieux et la mesure des angles.
200
Activité 14:
Soit h une homothétie de rapport k ;
1. Reproduis la figure et complète les
phrases suivantes :
a. Une homothétie multiplie les
longueurs par . ..
l
na
b. L’image par l’homothétie d’un carré
de côte a est un carré 𝔄′de côté … ;
c. L’aire du carré 𝔄′ est donc … × 𝔄 , où 𝔄 désigne l’aire du carré de côte a
io
2. En s’appuyant sur le point a. de cette activité, que peux-tu dire de l’effet de
l’homothétie sur un solide de volume v?
at
Propriété 6:
N
Une homothétie de rapport k multiplie les longueurs par 𝑘 , l’aire par 𝑘 2 et le
volume d’un solide par 𝑘 3 .
e
qu
gi
go
da
Pé
ut
it
st
In
201
Exercices divers
Exercice 1:
1. Place trois points A, D et C non alignés et construis le point B tel que :
𝐷𝐵 = 𝐷𝐴 + 𝐷𝐶 .
l
na
La parallèle à (𝐴𝐶) passant par B coupe (𝐴𝐷) en E et (𝐷𝐶) en F.
Démontre que 𝐴𝐶 = 𝐸𝐵 et que 𝐴𝐶 = 𝐵𝐹 .
En déduis que B est le milieu de [EF].
io
2. On note O le point d'intersection des diagonales du parallélogramme ABCD
at
et O' son symétrique par rapport à B.
Démontre que 𝐸𝑂′ = 𝑂𝐹 .
N
Exercice 2:
e
1. Reproduis ce dessin en vraie grandeur sachant que
OA = 3 cm et que les points A, O et C, d'une part, et
qu
les points B, O et D, d'autre part, sont alignés.
2. Démontre que ABCD est un rectangle.
gi
3. Place, sur le dessin, le point E image du point O par
go
la translation de vecteur 𝐵𝐴 .
4. Place le point F tel que 𝐶𝑂𝐹 =60° dans le sens de la
flèche.
da
202
Exercice 4:
ABCD est un rectangle de centre O.
I, J, K et L sont les milieux respectifs des
segments [AB], [BC], [CD] et [DA].
AIOL, LOKD, IBJO, OJCK sont alors des
l
rectangles et O le milieu des segments [LJ]
na
et [IK].
1. a. Quel est le transformé du triangle AIL
io
par la symétrie d'axe (𝐼𝐾)?
at
b. Quel est le transformé du triangle AIL par la symétrie de centre O ?
2. a. Établis les égalités vectorielles : 𝐴𝐿 = 𝐼𝑂 ; 𝐿𝑂 = 𝑂𝐽. En déduis : 𝐼𝐽 = 𝐴𝑂.
N
b. Établis les égalités vectorielles : 𝐴𝐿 = 𝐿𝐷 ; 𝐿𝑂 = 𝐷𝐾 . En déduis : 𝐴𝑂 = 𝐿𝐾 .
c. Quel est le transformé du triangle AIL dans la translation de vecteur 𝐼𝐽 ?
e
Exercice 5: qu
Trace un triangle équilatéral ABC de 4 cm de côté et fais les trois constructions
demandées à partir de ce triangle, sans les justifier.
gi
1. Construis l'image du triangle ABC dans la symétrie de centre C et hachure
au crayon de papier l'intérieur de cette image.
go
ce losange.
st
203
Exercice 7:
Sur la figure ci-dessous, on a : 𝐴𝐵 = 𝐴𝐶 = 𝐵𝐶 = 𝐶𝐷 = 𝐴𝐷 𝑒𝑡 𝐶𝐷 = 𝐷𝐸.
Soit O le milieu du segment [AC]. (Ne reproduis pas la figure)
l
na
io
1. Recopie et complète les phrases suivantes :
at
a. Le point D est l'image du point B par la symétrie ......
b. Par la translation de vecteur 𝐶𝐷, le point B a pour image ...
N
2. Complète pour l’égalité soit juste : 𝐶𝐷 + 𝐴 … = … 𝐸 .
e
Exercice 8:
qu
La figure ci-contre est constituée de 6 losanges
superposables.
Recopie et complète, sans démonstration,
gi
chacune des phrases suivantes.
go
Exercice 9
On a reproduit plusieurs fois une figure à
l'intérieur du carré HGKE dont [EG] est une
ut
diagonale.
Complète les phrases suivantes en utilisant les
it
204
Exercice 10:
On a représenté sur un quadrillage cinq triangles rectangle de mêmes
dimensions.
Sans justification, réponds aux questions
suivantes :
1. Quelle est l'image du triangle FGH par la
l
na
symétrie d'axe d1 ?
2. Quelle est la transformation par laquelle on passe du triangle ABC au
triangle EDC ?
io
3. Quelle est la transformation par laquelle on passe du triangle GKL au
triangle HGF ?
at
Exercice 11:
N
Chacun des triangles 2, 3, 4 et 5 est obtenu à
partir du triangle 1 à l'aide d'une symétrie
e
axiale, d'une symétrie centrale ou d'une
translation. qu
Recopie les quatre phrases suivantes et
complète :
gi
1. L’image du triangle 1 par la symétrie
axiale d'axe ... est le triangle ...
go
Exercice 12:
La figure F1 est tracée ci-dessous.
Pé
205
Exercice 13:
Sur le schéma ci-après, le plan est pavé par des triangles équilatéraux.
1. Parmi les figures 1, 2, 3, deux figures sont symétriques par rapport à une
droite 𝐷 . Lesquelles ? Trace la droite (𝐷).
2. Construis la figure 4, image de la figure 3 par la translation de vecteur 𝐴𝐵 .
l
na
io
at
N
e
Exercice 14:
qu
La figure ci-contre est constituée de dix
hexagones réguliers numérotés de 1 à 10.
L’hexagone 5 est noté ABCDEF. Le point I est le
gi
milieu du segment [AB].
go
symétrie de centre I?
2. Quelle est l'image de l'hexagone 4 par là
symétrie la droite (𝐴𝐵) ?
Pé
questions suivantes.
st
206
Exercice 16:
Un dessous-de-plat a la forme d'un rectangle, il est
recouvert d'un carrelage comme le montre la figure
ci- contre.
1. a. Hachure l'image du motif1 dans la symétrie
d'axe (𝑂𝐺). On l’appelle : motif 2
l
na
b. Hachure l'image du motif1 dans la
translation de vecteur 𝐵𝐹 . On l’appelle: motif3
c. Hachure l'image du motif1 dans la symétrie centrale de
io
centre C. On l’appelle: motif4
2. Par quelle translation le motif1 a-t-il pour image le motif5?
at
Exercice 17:
N
La figure ci-dessous est formée de triangles
rectangles superposables. Recopie et complète
e
les phrases suivantes en complétant chacune
qu
d'elles par l'une des expressions :
- translation ;
gi
- symétrie centrale ;
- symétrie orthogonale.
go
Exercice 18:
Pé
207
Exercice 19:
ABC est un triangle rectangle en B. on désigne par I le milieu de 𝐵𝐶 , par J le
milieu de 𝐴𝐵 et H le projeté orthogonal de B sur 𝐴𝐶 .
1. Démontre que 𝐼𝐽 est la médiatrice de 𝐵𝐻 :
2. En utilisant une symétrie orthogonal, démontre que 𝐻𝐼 et 𝐻𝐽 sont
l
na
perpendiculaires
Exercice 20:
io
On donne un rectangle ABCD inscrit dans un cercle C de centre O et deux droites
L1 et L2 perpendiculaires en O. L1 coupe 𝐴𝐵 en M et 𝐶𝐷 en P et L2 coupe C en
at
M et P. Quelle est la nature du quadrilatère MNPQ ?
N
Exercice 21:
ABCD est un parallélogramme. La droite parallèle à 𝐵𝐷 passant par C coupe
e
𝐴𝐵 en I et 𝐴𝐷 en J.
qu
1. Démontre que : 𝐷𝐶 = 𝐵𝐼 et 𝐵𝐶 = 𝐷𝐽.
2. En utilisant une translation démontre que les triangles BIC et DCJ sont
gi
superposables.
go
Exercice 22:
On donne deux droites D1 et D2 sécantes en O et deux points A et B
da
Exercice 23:
On donne deux droites d1 et d2 et deux points A et B. Construis ABCD un
ut
Exercice 24:
st
208
b. 𝐵 = (𝐴 ;−2) 𝐷 , d. 𝐴 = (𝐷 ;6) (𝐶).
3. Une homothétie ayant deux points invariants distincts est l´application
identique.
4. L´homothétie de centre O qui transforme A en A´
transforme B en B´.(figure ci-contre).
l
na
5. Une homothétie de rapport − 2 double les
aires.
6. Une homothétie de rapport – 𝑘 multiplie les distances par k.
io
7. Les deux figures ci-dessous sont homothétiques.
at
N
e
Exercice 25:
Réponds par Vrai-Fauxqu
1. Les deux figures ci-dessous sont homothétiques.
gi
go
𝒟 𝑒𝑛 𝒟´ transforme 𝛥 en 𝛥´.
Pé
3
3
it
b. 𝐵𝐶 = 𝐴𝐶 . d. 𝐴 = (𝑐 ; 3) 𝐵 .
2 2
st
Exercice 26:
1. Dans chacun des cas suivants, détermine le rapport de l’homothétie de centre
In
A qui transforme B en C :
3
a. −𝐴𝐵 = 𝐴𝐶 . c. −3𝐴𝐵 = 4𝐶𝐴.
5
b. 4𝐴𝐵 = 6𝐴𝐶 . d. −𝐶𝐴 = 2𝐴𝐵.
209
2. Même question que précédemment avec :
a. 𝐴𝐵 + 2𝐴𝐶 = 0.
b. 𝐵𝐶 = −3𝐴𝐵 .
c. 2𝐵𝐴 + 3𝐶𝐴 = 0.
d. 3𝐶𝐴 − 2𝐶𝐵 = 0.
l
na
Exercice 27:
Montre que la transformation du plan dans lui-même qui à M associe le point
io
1
M' tel que 𝑀𝑀´ = 𝐴𝑀 (A étant un point fixé) est une homothétie de centre A.
at
3
Quel est son rapport?
N
Exercice 28:
Deux points A et B étant fixés. A tout point M, on associe le point M’ défini par la
e
relation vectorielle : 𝑀𝑀′ = 3𝑀𝐴 + 3 𝑀𝐵 . Montre que L’application :
qu
𝑀 ⟶ 𝑀′ est une homothétie de centre I, milieu de [A, B], dont on calculera le
rapport.
gi
Exercice 29:
go
1 1
b. 𝑀𝑀′ = 4 𝑀𝐴 − 𝑀𝐵 .
4
1
Pé
c. 𝑀𝑀′ = 𝑀𝐴 − 𝑀𝐵 .
2
Exercice 30:
ut
Exercice 31:
Soit une droite D et un point 𝛺 n’appartenant pas { D. Construis les images de D
5 3
par les homothéties de centre 𝛺 et de rapports et .
3 4
Montre que les droites obtenues sont parallèles.
210
Exercice 32:
Construis l’image de la droite D de la figure ci-
contre par l’homothétie de centre 𝛺 qui
transforme A en A’.
l
Exercice 33:
na
Même exercice qu’au n° 32 avec la figure
ci-contre.
io
at
Exercice 34 :
Dans la figure ci-contre, ABCD et AB’C’D’ sont
N
deux parallélogrammes et soit h l´homothétie de
centre A qui transforme B en B’.
e
1. Quelle est l’image par h du point C ? Du point
qu
D? Des droites (𝐴𝐶) et (𝐵𝐷)?
2. Quelle est l’image par h du centre du parallélogramme ABCD ?
gi
Exercice 35:
Soit un cercle de diamètre [AB], avec AB = 9 cm. Construis son image dans
go
2
l´homothétie de centre A et de rapport .
3
da
Exercice 36 :
Montre que les triangles rectangles isocèles ABC et
Pé
211
Chapitre 17 : Probabilités
I. Expérience aléatoire ou Variable aléatoire :
Activité 1: Questions de hasard
Si on lance une pièce de notre monnaie (l’ouguiya), qu’est-ce qui est le plus facile
l
à obtenir : Ar ou Fr ? Pourquoi ? (Ar la face portant la valeur de la pièce en arabe,
na
Fr la face portant la valeur de la pièce en français)
Mohamed a lancé une pièce de monnaie et a obtenu 5 fois de suite Ar.
Voulez-vous la lancer : pouvez-vous prévoir si ce sera Ar ou Fr ? Pourquoi ?
io
En lançant un dé à 6 faces numérotées de1 à 6, qu’est-ce qui est le plus facile
à obtenir : un 2 ou un 6 ? Pourquoi ?
at
Fatou et son frère Moussa jouent aux dés, chacun avec son dé. Mais Moussa
est un peu tricheur et a échangé son dé avec un autre qui n’a que 6 sur toutes
N
ses faces. Quand Fatou lance son dé, peut- on prévoir quel numéro sortira ?
Et quand Moussa lance le sien ? Pourquoi ?
e
On a fabriqué un dé spécial pour faire des paris. Il a trois faces avec un 1,
qu
deux faces avec un 𝑥 et une face avec un 2. Si on le lance qu’est-ce qui sera le
plus facile à obtenir ? Et qu’est-ce qui sera le moins facile ? Pourquoi ?
Définition 1:
gi
Une expérience est aléatoire lorsqu’elle comporte plusieurs issues possibles et
que l’on ne peut pas prévoir avec certitude quel est le résultat qui va se
go
produire.
Exemple 1:
da
Activité 2:
st
On reprend l’exemple d’un dé fabriqué spécial pour faire des paris. Il a une face
avec un 1, deux faces avec un 2, trois faces avec un 3. Si on le lance :
In
212
Définition 2:
A chaque issue d’une expérience est aléatoire correspond un nombre p compris
entre 0 et 1(0≤ 𝑝 ≤ 1) qui mesure (exprime) la chance de réalisation de cette
issue. Ce nombre est appelé : la probabilité de cette issue.
Exemple 2:
Il y a une chance sur 6 d’obtenir 1, une chance sur 6 d’obtenir 2, etc.……..
l
na
1
On a donc : 𝑝(1) = 𝑝(2) = 𝑝(3) = 𝑝(4) = 𝑝(5) = 𝑝(6) =
6
Il y a 3 chances sur 10 d’obtenir une boule rouge et 5 chances sur 10 d’obtenir
io
une boule verte et 2 chances sur 10 d’obtenir une boule bleue.
Soit p(rouge) la probabilité d’obtenir une boule rouge, p(vert) la probabilité
at
d’obtenir un boule verte et p(bleu) obtenir une boule bleue.
3 5 1 2 1
On a donc : p(rouge) = ; p(vert) = = p(bleu)= = .
N
10 10 2 10 5
Propriété 1:
La somme de toutes les probabilités des issues d’une expérience aléatoire
e
est égale 1.
Exemple 3: qu
On reprend les résultats obtenus dans l’exemple précédent :
1 1 1 1 1 1 6
𝑃(1) + 𝑝(2) + 𝑝(3) + 𝑝(4) + 𝑝(5) + 𝑝(6) = + + + + + = =1
gi
6 6 6 6 6 6 6
3 2 5 10
𝑝(𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒) + 𝑝(𝑣𝑒𝑟𝑡) + 𝑝(𝑏𝑙𝑒𝑢) = + + = =1.
go
10 10 10 10
Remarque 1: Lien avec les fréquences
Quand on répète un grand nombre de fois une expérience aléatoire, la fréquence de
da
6
III. Outils pour les probabilités :
Il est parfois utile de représenter une situation de probabilité par différents
ut
Activité 3:
st
213
Complète ce diagramme sachant qu’on note E, F, T et 𝐹 ∩ 𝑇 comme suit :
𝐸 est l’ensemble des enfants du centre ;
𝐹 est l’ensemble des enfants qui aiment le
football ;
𝑇 est l’ensemble des enfants amateurs du
tennis ;
l
na
𝐹 ∩ 𝑇 est l’ensemble des enfants pratiquant
les deux sports.
Quel est le nombre d’enfants qui ne
io
pratiquent aucun des deux sports proposés?
at
Exercice d’application 1:
Un sondage auprès de 150 personnes a donné les résultats suivants :
N
- A la question « consommez-vous régulièrement du thé », 50 personnes
répondent oui.
e
- A la question « Etes-vous fumeur ? », 80 personnes répondent oui.
qu
- A la question « Etes-vous fumeur consommant régulièrement du thé ? », 35
personnes répondent oui.
a. Représente ces données par un diagramme de Venn.
gi
b. Combien de personnes sont des fumeurs ne consommant pas régulièrement
go
du thé ?
c. Combien de personnes consomment régulièrement du thé et ne sont pas
fumeurs?
da
214
l
na
III.3. Tableau :
Activité 5:
Le nombre total des élèves d’un collège est de 250 élèves.40% des élèves sont
io
des filles et 70% des filles ont plus 13 ans. Au total il y a 180 élèves de plus 13
at
ans. Complète le tableau ci-dessous puis réponds aux posées
Pus de 13 ans Moins de 13 ans Total
N
Garçon
Fille
Total
e
On sélectionne un élève au hasard du collège.
qu
Quelle est la probabilité pour que ce soit un garçon ?
Quelle est la probabilité pour que ce soit une fille de moins de 13 ans ?
Quelle est la probabilité pour que ce soit un élève de plus de 13 ans ?
gi
Quelle est la probabilité pour que ce soit un garçon ayant plus de 13 ans ?
go
Remarque 2:
ut
Les réponses à ces questions produisent une ou plusieurs issues qu’on appelle
événements.
it
Définition 3:
st
215
Remarque 3:
Un événement est réalisé, lorsque l’une des issues qui le composent est réalisée.
Activité 7:
On reprend les données de l’activité précédente. On note par les lettres A, B, C et
D, les événements suivants :
l
A : « obtenir un nombre pair » ; C : « obtenir un nombre multiple de 3 » ;
na
B : « obtenir un nombre impair » et D : « obtenir un nombre multiple de 5 »
a. Quelle est la probabilité de l’événement A? Vérifie quelle est égale à la
somme des probabilités des issues qui réalisent cet événement.
io
b. Mêmes questions pour les événements B, C et D.
at
Propriété 2:
La probabilité d’un événement est égale { la somme des probabilités des
N
issues qui réalisent cet événement.
La probabilité d’un événement impossible est égale { 0.
e
La probabilité d’un événement certain est égale { 1.
Exemple 4:
qu
On appelle E l’événement obtenir « au moins 4 », F l’événement obtenir « le
chiffre 8 » et G obtenir « un nombre entier ».
gi
1 1 1 1
𝑃(𝐸) = 𝑝(4) + 𝑝(5) + 𝑝(6) = = = =
6 6 6 2
go
Activité 8:
On reprend les données de l’activité précédente (activité 7).
In
216
Définition 4:
Deux événements sont incompatibles s’ils ne peuvent pas se réaliser en même
temps (simultanément).
L’événement contraire d’un événement A est celui qui ne se réalise pas
lorsque est réalisé. On le note non 𝐴 ou 𝐴.
Exemple 5:
l
na
Si on note A l’événement « Obtenir un nombre pair » et « on obtient 3 ou 5 »
sont incompatibles.
Soit B l’événement « on obtient au moins 2 ». L’événement contraire de B est 𝐵 :
io
« obtenir 1 ». L’événement contraire de A est non A ou 𝐴 « Obtenir un nombre
impair ».
at
Propriété 3:
Lorsque deux événements sont incompatibles, la probabilité que l’un ou
N
l’autre se réalise est égale { la somme de leurs probabilités.
La somme des probabilités d’un événement et son contraire est égalé { 1 :
e
𝑝(𝐴) + 𝑝(𝐴) = 1
Exemple 6: qu
Si on note C l’événement « on obtient 5 ou 6 » et D « on obtient au moins 2 »
1 1 2 1
gi
𝑃(𝐶) = 𝑝((5) + 𝑝(6) = + = = ( les événements obtenir 5 et
6 6 6 3
obtenir 6 sont incompatibles).
go
6 6
IV.3. Réunion et intersection de deux événements :
Activité 9:
Pé
« A inetr B ».
2. On considère respectivement les deux événements C et D suivants :
« On tire le roi de pic et le valet de cœur » et « On tire le roi de trèfle et le
valet de carreau ».
217
L’événement « On tire un roi de couleur noir et un valet de couleur
rouge » exprime-t- il que fait que l’un ou l’autre des deux événements C et D se
réalise ? Si la réponse est oui, on dit que la réunion des deux événements C et D
est l’événement : On tire un roi de couleur noir et un valet de couleur rouge ».
On le note 𝐶 ∪ 𝐷 et on lit « C union D ».
l
Définition 5:
na
L’événement « A et B » noté 𝐴 ∩ 𝐵 est réalisé lorsque les deux événements A
et B sont réalisés simultanément (en même temps).
io
L’événement «A ou B» noté 𝐴 ∪ 𝐵 est réalisé lorsque l’un au des deux
événements est réalisé.
at
Ces définitions sont illustrées par les deux dessins ci-dessous :
Diagramme de Venn :
N
e
qu
Diagramme de Carroll :
gi
go
𝑨 𝑨
𝑩 𝑨∩𝑩 𝑩
da
𝑨∪𝑩
Pé
ut
it
st
In
218
Exercices divers
Exercice 1:
On considère l’expérience aléatoire suivante :
On lance un dé à six faces et on regarde le nombre de points inscrits sur la face
l
du dessus.
na
On considère les événements suivants :
A : « On obtient un nombre impair »
B : « On obtient un multiple de 3 »
io
Calcule la probabilité de l’évènement A∪ B.
at
Exercice 2:
On a mélangé dans un sac 70 chocolats noirs et 45 chocolats blancs.
N
Quelle est la probabilité de l’événement N « tirer un chocolat noir » ?
e
Exercice 3:
On lance un dé sur lequel les numéros des faces ont été remplacés par les
qu
chiffres 1 ; 2 ; 2 ; 3 ; 3 ; 3.
5. Construis un arbre des possibilités et détermine la probabilité de sortir un
gi
nombre pair.
6. Quelle est la probabilité de sortir un nombre impair ?
go
Exercice 4:
On lance deux fois la même pièce équilibrée(les faces sont appelées pile et face).
da
Exercice 5:
Une urne ne contient que des boules jaunes, des boules bleues et des boules
ut
Exercice 6:
In
219
Quelle est la probabilité des événements suivants :
1. « La carte tirée est une dame. »
2. « La carte tirée est une figure rouge. »
3. « La carte tirée n’est pas une figure rouge. »
Exercice 7:
l
na
Détermine la probabilité de tirer un as ou un cœur dans un jeu de 32 cartes.
Exercice 8:
io
Un sachet contient 2 bonbons à la menthe, 3 { l’orange et 5 au citron. On tire,
au hasard, un bonbon du sachet et on définit les événements suivants :
at
A : « le bonbon est à la menthe » ;
B : « le bonbon est { l’orange » ;
N
C : « le bonbon est au citron ».
1. Détermine les probabilités 𝑝(𝐴) puis 𝑝(𝐵) et 𝑝(𝐶).
e
2. Représente l’expérience par un arbre pondéré.
qu
(On fait figurer sur chaque branche la probabilité associée)
gi
Exercice 9:
Les quatre couleurs d’un jeu de cartes sont : Cœur , Carreau , Trèfle et Pique
go
Exercice 10:
it
220
Exercice 11:
On lance 500 fois un dé. Le nombre d’apparitions de chaque face est noté :
Numéro de la face 1 2 3 4 5 6
Nombre d’apparitions 75 80 90 85 78 92
1. En utilisant le tableau, dire quelle était la probabilité d’obtenir 4 ?
2. En utilisant le tableau, dire quelle était la probabilité d’obtenir un nombre
l
na
pair ?
3. En utilisant le tableau, dire quelle était la probabilité d’obtenir un nombre
impair ?
io
Exercice 12:
at
Un joueur de tennis a droit à deux tentatives pour réussir sa mise en jeu.
Gwladys réussit sa première balle de service dans 65 % des cas. Quand elle
N
échoue, elle réussit la seconde dans 80 % des cas.
Quelle est la probabilité pour qu’elle commette une double faute (c’est-à-dire
e
qu’elle échoue deux fois de suite) ?
Exercice 13:
qu
Dans un pot au couvercle rouge, on a mis 6 bonbons à la fraise et 10 bonbons à
gi
la menthe.
Dans un pot au couvercle bleu, on a mis 8 bonbons à la fraise et 14 bonbons à la
go
menthe.
Les bonbons sont enveloppés de telle façon qu’on ne peut pas les différencier.
da
Exercice 14:
Dans une classe de collège, après la visite médicale, on a dressé le tableau
suivant :
Porte des lunettes Ne Porte pas de lunette
ut
Fille 3 15
Garçon 7 5
it
221
Exercice 15:
A bord d’un bateau de croisière de passage { Tahiti, il y avait 4 000 personnes,
dont aucun enfant.
Chaque personne à bord du bateau est : soit un touriste, soit un membre de
l’équipage.
Voici le tableau qui donne la composition des personnes à bord de ce bateau.
l
na
Hommes Femmes Total
Touristes 1400 1700
Membres de l’équipage 300
io
Total 2400
1. Recopier puis compléter le tableau ci-dessus.
at
2. On choisit à bord du bateau, une personne, au hasard.
a. Peut-on dire qu’il y a plus d’une chance sur deux que ce soit un homme?
N
Justifie ta réponse.
b. Quelle est la probabilité que cette personne fasse partie des touristes?
e
c. Quelle est la probabilité que cette personne ne soit pas un homme membre
de l’équipage?
Exercice 16:
qu
gi
Le baklava est une pâtisserie traditionnelle dans plusieurs pays comme la
Bulgarie ou le Maroc. Il s’agit d’un dessert long à préparer, à base de pâte
go
B A K L A V A
Pé
222
Exercice 17:
Dans un jeu de société, les jetons sont des supports de format carré, de mêmes
couleurs, sur lesquels une lettre de l’alphabet est inscrite. Le revers n’est pas
identifiable.
Il y a 100 jetons. Le tableau ci-dessous donne le nombre de jetons du jeu pour
chacune des voyelles :
l
na
Lettres du jeu A E I O U Y
Effectif 9 15 8 6 6 1
On choisit au hasard une lettre de ce jeu.
io
1. Quelle est la probabilité d’obtenir la lettre I?
2. Quelle est la probabilité d’obtenir une voyelle?
at
3. Quelle est la probabilité d’obtenir une consonne?
N
Exercice 18:
e
7 7 5 2 7 6 7 4
qu
Dans une urne, il y a huit boules indiscernables au toucher, qui portent chacune
un numéro :
gi
1. Si on tire au hasard une boule dans cette urne, quelle est la probabilité
qu’elle porte le numéro 7?
go
2. Yacine s’apprête { tirer une boule. Il affirme qu’il y a plus de chance de tirer
un numéro pair qu’un numéro impair. A-t-il raison?
3. Finalement Yacine a tiré la boule portant le numéro 5 et la garde : il ne la
da
remet pas dans l’urne. Brahim s’apprête { tirer une boule dans l’urne.
Quelle est la probabilité que cette boule porte le numéro 7?
Pé
ut
it
st
In
223
Chapitre 18 : Pyramide et cône de révolution
I. Pyramide :
I.1. Présentation d’une Pyramide :
Activité 1:
l
Voici certains des objets ci-dessous. Peux-tu donner une description de chaque
na
objet ?
io
at
N
e
qu
gi
go
Remarque 1:
da
Les objets ayant une face polygonale et dont les autres faces sont des triangles
ayant en commun un sommet est une pyramide. La face polygonale appelée
Pé
sommet de la pyramide.
La hauteur d'une pyramide est le segment issu de
In
224
Remarque 2:
Le nombre des arêtes latérales est égal au nombre des sommets de la base.
Le nombre des faces latérales est égal au nombre des côtés de la base.
Exercice d’application 1:
l
1. Reproduis la figure ci-contre puis complète avec les mots : Base, hauteur,
na
sommet arête latérale, sommet, côté de base.
2. Complète les phrases suivantes avec les mots :
io
polygone, triangles, perpendiculaire, sommet.
Les faces latérales d’une pyramide sont des ……
at
La base d’une pyramide est un …………………
La hauteur d’une pyramide est……….au plan de
N
la base.
Les faces latérales d’une pyramide ont un point
e
commun : le………
qu
I.2. Représentation en perspective cavalière :
Activité 2 :
gi
1. Commence par tracer un pentagone ABCDE qui est la base de la pyramide
go
5. Fais apparaître les arêtes visibles en traits pleins et les arêtes cachées en
traits pointillés dans chaque cas.
ut
Remarque 3:
Cette pyramide a 5 faces latérales et 5 arêtes
it
225
Exercice d’application 2: Trois pyramides inscrites dans un cube
Pour visualiser, { partir d’un cube initial ABCDEFGH représenté en perspective
cavalière, les trois pyramides de même sommet E et de bases carrées respectives
les trois faces ABCD ; BCGF et HDCG du cube, représente en perspective
cavalière la pyramide dans chacun des trois cas (Fais apparaître les arêtes
l
visibles et les arêtes cachées dans chaque cas)
na
I.3. Pyramides régulières :
io
Définition 2:
Une pyramide régulière est une pyramide dont la base est
at
un polygone régulier et dont les faces latérales sont des
triangles isocèles superposables.
N
Dans une pyramide régulière toutes les arêtes latérales
ont la même longueur.
e
Remarque 4:
qu
On dit qu’un polygone est régulier lorsque ses côtés sont égaux et tous ses
angles ont la même mesure, par exemple un triangle équilatéral, un carré, par
contre un losange, un rectangle ne sont pas des polygones réguliers.
gi
Propriété :
go
Si une pyramide est régulière, alors sa hauteur passe par le centre de sa base.
Exemple 1: L’unité de longueur est le centimètre
SABCD est une pyramide régulière de sommet S et de base le
da
Réponse :
1. Les dessins ci-contre ne sont pas en vrai
it
grandeur
st
226
Calcul de AI :
I est le centre du carre ABCD, donc sa diagonale AC en utilisant la propriété de
Pythagore on obtient : 𝐴𝐶 = 6 2.
1
Par conséquent 𝐴𝐼 = 𝐴𝐶 = 3 2.
2
l
Calcul de la hauteur SI :
na
SAI est un triangle rectangle en I, centre de la base ABCD ,
La propriété de Pythagore appliquée au triangle SAI, rectangle en I, donne :
io
𝐴𝑆 2 = 𝐴𝐼 2 + 𝐼𝑆 2 . D’où : 𝑆𝐼 = 𝐴𝑆 2 − 𝐴𝐼 2 = 31 .
at
Exercice d’application 3:
1. SABCDE est une pyramide de sommet S telle que chacune des faces latérales
N
soit un triangle isocèle en S. La hauteur de cette pyramide perce le plan
(𝐴𝐵𝐶) en I.
e
Démontre que 𝑆𝐴 = 𝑆𝐵 = 𝑆𝐶 et que 𝐼𝐴 = 𝐼𝐵 = 𝐼𝐶. Justifie que I est le centre
qu
d’un cercle qui passe par les points A, B, C, D et E. ABCDE est il un pentagone
régulier ?
gi
2. La hauteur d’une pyramide régulière { base carrée est 8 cm. Le périmètre de
sa base est 16 cm. Calcule la longueur d’une arête joignant le sommet de la
go
Activité 3 :
Parmi les schémas suivants, indique ceux qui sont des patrons de pyramides
Pé
227
Définition 3:
Un patron d’une pyramide est une surface plane, qui, par pliage, doit permettre
de retrouver la pyramide sans vide ni superposition.
l
na
de la pyramide, à base carrée, ci-contre.
io
premier.
3. Découpe puis et construis les pyramides
at
(utilise de la colle force)
N
Remarque 5:
Pour obtenir un patron d’une pyramide, on découpe par exemple en suivant les
e
arêtes latérales et pour trouver différents patrons, on peut partir de l'un d'entre
qu
eux et faire pivoter l'une des faces autour des autres.
Exercice d’application 3:
gi
1. Construis un patron d’une pyramide régulière SABCD de sommet S telle que :
go
SA = 3cm ; AB = 2cm.
2. Représente cette pyramide en perspective cavalière.
da
telles que leurs sommet soit le point A et leur base soit une
face du cube, précise leur hauteur.
1. Calcule les longueurs des arêtes de la pyramide AEFGH,
ut
228
Règle 1:
On admet les énoncés suivants :
La surface latérale 𝑆𝑙 d’une pyramide est égale à la
somme des faces latérales (triangles).
La surface totale est égale à la somme de la surface
l
na
latérale et la surface de la base (polygone).
Le volume d’une pyramide est le tiers du produit de l’aire de la base par la
hauteur. Ce qui se traduit par la formule :
io
1
𝒱= ℬ × ; où 𝒱 : volume, ℬ aire de la base et : hauteur de la pyramide
at
3
Remarque 6:
N
Dans une pyramide régulière dont la base est polygone à n côtés :
Toutes les faces ont la même surface(aire) et le périmètre de la base est égal
e
au produit de n par la longueur du côté du polygone(base)
qu
La surface latérale d’une pyramide régulière est égale à n × 𝑆𝐹 ; où n est le
nombre de côtés de la base et 𝑆𝐹 l’aire d’une face.
gi
On appelle apothème (ou génératrice ) un segment joignant le sommet de la
pyramide au milieu du côté opposé d’une face latérale (médiane du triangle
go
Exercice d’application 4:
SABCD est une pyramide régulière de sommet S, dont la base est un carré de
ut
229
II. Cône de révolution :
II.1. Présentation d’un cône de révolution :
Activité 6:
Voici ci-dessous certains objets. Peux-tu donner une description de chaque
objet ?
l
na
io
at
N
e
qu
gi
Remarque 7:
Les objets ayant un disque comme base et dont la forme est arrondie et le
go
Quels sont les solides engendrés par ces deux mouvements? Donne leurs
st
caractéristiques.
In
230
Description d’un cône de révolution :
Un cône de révolution est un solide composé :
- d’une base en forme de disque ;
- d’un sommet, situé sur la perpendiculaire au disque
en son centre ;
- d’une seule face latérale.
l
na
La hauteur d’un cône de révolution est le segment
joignant le sommet au le centre du disque dont le support est la droite est
perpendiculaire au disque en son centre.
io
Une génératrice du cône est un segment qui joint le sommet du cône à un point
de la circonférence du disque de base.
at
Définition 4:
Un cône de révolution est un solide qui est généré par un triangle rectangle en
N
tournant autour d'un des côtés de l’angle droit.
L’hypoténuse de ce triangle est une génératrice.
e
La base du cône de révolution est un disque.
qu
La hauteur du cône de révolution est le segment qui joint le centre de ce disque
au sommet du cône ; il est perpendiculaire au disque de base.
I.2. Représentation en perspective cavalière :
gi
Activité 8:
go
231
Exercice d’application 5:
Lors de l’exposition d’un club de Mathématiques d’un collège, les élèves de 4 eme
AS ont réalisé plusieurs figures géométriques planes avec des plaquettes de fer.
S’inspirant de cette exposition le professeur demande { chaque élève
de construire, avec des plaquettes rectangulaire en carton, un triangle
l
rectangle, puis de le faire tourner autour d’un des côtés de l’angle droit.
na
a. Quelle figure géométrique simple décrit le deuxième côté de l’angle droit?
b. Quelle figure décrit l’hypoténuse de ce triangle ?
io
c. Dessine en perspective cavalière le solide obtenu, en
prenant S pour sommet du cône. O le centre du
at
disque de base ; M un point du cercle de base de
N
rayon r = 2,5 cm et de hauteur 6cm.
d. Calcule le cosinus de l’angle 𝑂𝑆𝑀 , en déduis
e
l’arrondi { 0,1° de sa mesure. (voir figure ci-contre)
e. On appelle M’ le point du cercle de base diamétralement opposé { M.
qu
Donne l’arrondi { 1° de l’angle 𝑀𝑆𝑀′.
I.4. Patron d’une pyramide :
gi
Activité 9: Fabrication de chapeaux
go
232
5. Dans le disque de centre O et de rayon r, la mesure 𝛼 de l’angle du secteur
circulaire est proportionnelle { la longueur de l’arc
AB.
Complète le tableau proportionnalité suivant en calculant la longueur de ces
deux arcs dans le tableau suivant
Angle au centre 360 210 150
l
na
Longueur de l’arc 2𝜋𝑟
Le patron d’un cône de révolution se compose d’un disque et d’un secteur de
disque. Le disque est la base du cône.
io
Remarque 9:
at
Les segments [OA] et [OB] sont deux génératrices du cône de révolution.
La longueur de l’arc est égale { la circonférence du disque de base.
N
Définition 5:
e
Un patron d’un cône de révolution est un dessin formé par un disque et un
qu
secteur angulaire, qui permet de fabriquer ce solide après découpage et pliage.
Point Méthode :
gi
Pour tracer le patron d’un cône de révolution connaissant le rayon du disque de
base et une génératrice :
go
𝑔
o Placer un point M sur ce secteur angulaire puis placer le point O sur la demi-
droite [SM) tel que : MO = rayon du disque de base.
o Tracer le disque de base de centre O et de rayon donné
ut
Exercice d’application 6:
it
hauteur.
Soit S le sommet et [SA] une génératrice de ce cône.
In
233
I.5. Eléments métriques d’un cône de révolution :
Activité 10:
On considère le cône de révolution ci-contre.
Soit r est le rayon de la base et h la hauteur du cône de .
1. Calcule la longueur g de la génératrice 𝑆𝐴 .
l
2. On donne le patron ci-contre de ce cône. On désigne par 𝛼 la
na
mesure en radians de l’angle au centre du secteur
io
angulaire (angle au sommet du patron)
a. Exprime de deux manières la mesure de l’arc
AA ' .
at
𝑟
En déduis que 𝛼 = 2𝜋 .
𝑔
N
b. Calcule l’aire du secteur angulaire (patron du cône).
3. Quelle est l’aire totale de ce cône de révolution ?
e
4. On admettra, comme pour une pyramide, le résultat
qu
suivant : Le volume du cône de révolution est égal au tiers du produit de
l’aire du disque de base par la hauteur.
… 𝑟 ……
gi
…
Complète : 𝑉 = 𝑆𝐵 × ... = .
… 3
go
Règle 2:
Si r est le rayon de la base et h la hauteur d’un cône de révolution, on admet les
da
énoncés suivants :
L’aire de la base est : 𝜋𝑟 2 ;
Pé
234
Remarque 10:
La surface latérale d'un cône, appelée aussi
développement, est générée par l'hypoténuse du
triangle rectangle. Elle a la forme d'un secteur de
disque.
l
La génératrice d’un cône de révolution est appelée
na
aussi apothème.
io
Exemple 3:
1. Un cône de révolution a 0,80 m de rayon et 3 m d’apothème. Trouve l’aire de
at
sa surface latérale et l’aire de sa surface totale.
2. Quel est le volume d’un cône de 0,08 m de rayon et 2,7m de hauteur ?
N
Réponse:
1. - La surface(ou l’aire) latérale 𝑆𝑙 = 𝜋𝑟𝑔 ≅ 3,1416 × 0,80 × 3 ≅7,53984 m2
e
- La surface totale = 𝜋𝑟𝑔 + 𝜋𝑟 2 =7,53984 m2 + (3,1416 × 0,80 × 0,80) ≅
qu
9,55044 m2 ou encore surface Totale = 𝜋𝑟(𝑔 + 𝑟) ≅ 3,1416 × 0,80(3 +
0,80) ≅ 9,55044 𝑚2 .
gi
1 𝜋 𝑟 2 3,1416 ×0,08 2 ×2,7
2. Le volume d’un cône 𝒱 = 𝑆 × = ≅ .
3 𝐵 3 3
go
D’où : 𝒱 ≅1,80956m3
da
Exercice d’application 7:
Le solide représenté ci-contre est un cône de révolution.
Sa base est un disque de centre O et de rayon 3cm.
Pé
1
𝒱 = 𝒜𝐵 × , puis trouve son arrondi à 0,1cm3.
3
e. Trouve l’aire latérale.
235
III. Section d’une pyramide ou d’un cône par un plan :
III.1. Section d’une pyramide par un plan :
Activité 11:
SABCD est une pyramide régulière à base carrée de côté 6cm. On réalise une
section de la pyramide SABCD par un plan parallèle à la base ABCD de telle
l
𝑆𝐴′ 1
na
manière que : = .
𝑆𝐴 3
1
1. Démontre que 𝐴′ 𝐵 ′ = 𝐴𝐵. Calcule A’B’.
io
3
2. En déduis B’C’, C’D’ et D’A’.
at
3. Démontre que A’B’C’D’ est un carré.
4. Quelle est la nature de la pyramide S A’B’C’D’ ?
N
5. Calcule la surface ABCD, puis déduis celui du carrée A’B’C’D’.
6. Calcule le volume de la pyramide SABCD, puis déduis celui de SA’B’C’D’.
e
Remarque 11:
De manière générale, la section d’une pyramide régulière par un plan parallèle
qu
à la base est une pyramide régulière. La petite pyramide obtenue est une
réduction de la pyramide de départ. Si les longueurs sont multipliées par un
gi
coefficient k, alors l’aire est multipliée par k 2 et le volume par k 3.
go
Remarque 12:
La section d’un cône par un plan parallèle à sa
it
un disque.
Le petit cône obtenu est une réduction du cône
In
236
Exemple 3:
Recopie et complète la solution de l’énoncé :
On représenté un cône et une section parallèle à la base.
𝑆𝑂 = 72𝑐𝑚 et 𝑆𝑂′ = 36𝑐𝑚. Le rayon [OA] mesure 24 cm.
a. Calcule le rayon O’A’ de la base du petit cône.
b. Calcule le volume V1 du grand cône, puis déduis-en le
l
na
volume V2 du petit cône. Donne le résultat exact, puis
arrondi { l’unité.
Solution :
io
a. On a coupé par un plan parallèle à la base, la section obtenue est un cône
𝑂′𝐴′ 𝑆𝑂′ 36 1
at
dont le rayon du disque de base vérifie : = = = .
𝑂𝐴 𝑆𝑂 72 2
Le rayon du disque de base du petit cône est égal à :
N
1 1
𝑂′𝐴′ = 2 × 𝑂𝐴′ = 2 × 24 = 12 𝑒𝑛 𝑐𝑚 .
b. On applique la formule du volume :
e
1 1 1
𝑉1 = 3 𝜋 × 𝑂𝐴2 × 𝑆𝑂 = 3 𝜋 × 𝑂𝐴2 × 𝑆𝑂 = 3 𝜋 × 242 × 24 =4608 𝜋.
qu 1 3 1
Le volume du petit cône est 𝑉2 = × 𝑉1 = × 4608 𝜋 = 576𝜋 𝑒𝑛 𝑐𝑚 .
2 8
gi
Donc le petit cône a un volume de ≅ 1808,64𝑐𝑚 soit 1809𝑐𝑚3 .
3
go
Exercice d’application 8:
a. On représente la section plane d’un cône parallèlement { sa
da
la section.
2. Un bassin a la forme d’un cône de hauteur 6 m et
dont la base est un disque de rayon 3 m. On remplit
ut
237
Exercices divers
Exercice 1 :
ABCDEFGH est un cube d’arête 𝑎 = 4 𝑐𝑚. On appelle V son volume et V’ celui de
la pyramide HABCD. Voir figure ci-dessous.
l
Réponds par vrai ou faux aux affirmations suivantes :
na
a. Sur un patron de la pyramide HABCD, il y a
exactement 2 triangles rectangles.
io
b. V= 3 V’.
c. HB2 =16 3.
at
d. V ’ ≅ 213 mm3 .
N
Exercice 2:
Réponds par vrai ou faux aux affirmations suivantes :
e
a. En perspective cavalière, un carré est obligatoirement représenté par un
losange. qu
b. Toute pyramide à base carrée est régulière.
c. Il n’existe pas de pyramide dont une arête est aussi la hauteur.
gi
d. Dans une pyramide régulière { base carrée, l’arête latérale est toujours plus
grande que le côté de la base.
go
Exercice 3:
da
Exercice 4:
Voici la représentation en perspective d’un
parallélépipède rectangle ABCDEFGH. Sur le
ut
Exercice 5:
SABCD est une pyramide de hauteur 4,5 cm et de volume 9,375 cm3, Sa base est
le carré ABCD. Calcule le côté de ce carré.
238
Exercice 6:
ABCDEFGH est un cube. Les diagonales du cube
[AG], [BH], [CE] et [DF] se coupent au point O, le
centre du cube.
Nomme toutes les pyramides régulières à base
l
carrée tracées sur le dessin.
na
io
Exercice 7:
at
L’une des figures n’est pas le patron
d’une pyramide ; laquelle ?
N
e
Exercice 8:
Associe à chaque pyramide son patron.
qu
gi
go
da
Pé
ut
𝐴𝐵 = 40 et 𝑆𝐴 = 60.
st
239
Exercice 10:
Le carré ABCD est la base d’une pyramide régulière de sommet S.
M est le milieu du côté [AB] et H le centre de ABCD.
Quelle est la nature des triangles SAB, SAM et SMH ?
Calcule l’aire latérale et le volume de la pyramide dans chacun des cas suivants:
l
SH = 5cm ; AB = 4cm.
na
SA = 10cm ; AB = 4cm.
SM = 8cm ; SH = 6cm.
io
Exercice 11:
at
Une pyramide régulière SABCD a pour base un carré de 4cm de côté et les
N
arêtes latérales mesurent 7cm.
a. Construis un patron de cette pyramide en vraie grandeur.
b. Calcule l’aire latérale de la pyramide, puis l’aire totale.
e
c. Calcule le volume de la pyramide.
Exercice 12:
qu
gi
SABCD est une pyramide à base carrée. Les triangles SAB et SAD sont rectangles
en A. SA = 3 cm, AB = 4 cm.
go
Exercice 13:
Pé
b. Observe le tétraèdre posé sur la face EFG puis sur la face EGB.
c. Quelle est la hauteur du tétraèdre relative à la face EFG ?
it
240
Exercice 14:
Une pyramide CIEL a pour sommet C et pour hauteur CL. On donne :
𝐼𝐸 = 4,8 𝑐𝑚, 𝐸𝐿 = 3,6 𝑐𝑚, 𝐼𝐿 = 6 𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝐶𝐿 = 7,5 𝑐𝑚.
Construis un patron de cette pyramide. Découpe et assemble.
Calcule le volume de la pyramide.
l
na
Exercice 15:
Ibrahima, le menuisier du village, veut réaliser une étoile en bois. Pour cela, il
io
réalise d’abord un cube de 5 cm d’arête, puis, sur chacune des faces du cube il
fixe une pyramide régulière dont la hauteur est 9cm. Le cube est les six
at
pyramides sont taillés dans un même bois de masse volumique 0,8g/cm3.
Calcule la masse de cette étoile.
N
Exercice 16:
e
Sur l’arête 𝐴𝐵 et 𝐷𝐶 d’un cube ABCDEFGH, on place
qu
les points M et N tels que : 𝐴𝑀 = 𝐷𝑁 = 𝑥 𝑒𝑡 𝐴𝐵 = 9𝑐𝑚.
a. Exprime, en fonction de 𝑥 , le volume V de la
pyramide EAMND.
gi
b. Calcule V pour 𝑥 = 3.
go
Exercice 17:
Pé
𝐵𝐷𝐹 .
b. Calcule 𝐼𝐻, 𝑂𝐼 𝑒𝑡 𝑂𝐻. Le triangle 𝑂𝐼𝐻 est-il rectangle ?
it
c. OAIHD est une pyramide. Quel est son sommet ? Quelle est la nature de la
st
base ?
d. M est le milieu de 𝐴𝐷 et N le milieu de 𝐼𝐻 .
In
241
Exercice 18:
ABCDEFGH est parallélépipède rectangle et M est le milieu de 𝐴𝐵 . On donne
𝐴𝐵 = 4,8𝑐𝑚, 𝐴𝐷 = 3,6𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝐴𝐸 = 4,5𝑐𝑚.
a. Calcule 𝐸𝑀, 𝑀𝐶, 𝐸𝐺, 𝐸𝐶 𝑒𝑡 𝐷𝐸.
b. Construis un patron de la pyramide EAMCD.
l
c. Calcule l’aire latérale et totale de cette pyramide.
na
d. Calcule son volume.
io
Exercice 19:
Un artisan fabrique des boîtes en forme de tronc de pyramide pour un
at
confiseur. Pour cela, il considère une pyramide SABCD à base rectangulaire où
O est le centre du rectangle ABCD. On a:
N
𝐴𝐵 = 24𝑐𝑚, 𝐵𝐶 = 10𝑐𝑚, 𝐴𝑂 = 13𝑐𝑚, 𝑆𝑂 = 14,4𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝐴𝑆 = 19,4𝑐𝑚.
1. Calcule le volume de la pyramide SABCD.
e
2. L’artisan coupe la pyramide SABCD par un plan parallèle { la base et
qu
passant par le milieu M de 𝑆𝑂 . Ce plan coupe respectivement les arêtes
latérales 𝑆𝐴 , 𝑆𝐵 , 𝑆𝐶 𝑒𝑡 𝑆𝐷 en I, J, K et L. Fais une figure.
gi
3. Calcule la longueur de IJ.
4. Calcule le volume de la pyramide SIJKL, puis en déduis celui de la boite.
go
242
Exercice 21:
Sur les deux figures ci-dessous, qui ne sont en grandeur réelles, on donne les
dimensions de deux bases (petite et grande) et la hauteur
1. Calcule le volume de chaque tronc de pyramide
l
na
io
at
2. Etablis la formule ci-contre du volume du tronc
de pyramide suivant en fonction des aires
N
respectives A1 et A2 de sa petite et grande base et
de sa hauteur h
e
Exercice 22:
qu
1. Dans chaque cas, calcule le volume V d’un cône de révolution de hauteur h,
de rayon r, précise les unités choisies.
gi
a. = 12𝑐𝑚 ; 𝑟 = 52𝑚𝑚.
b. = 4,5𝑐𝑚 ; 𝑟 = 80𝑐𝑚.
go
c. Quelle est la hauteur d’un cône de révolution dont la base a pour rayon
6cm et dont le volume est égal à 24𝜋 cm3 ?
ut
Exercice 23:
Un réservoir d’eau est formé d’une partie cylindrique
it
243
Exercice 24:
L’unité de longueur est le cm, l’unité d’aire est le cm 2, l’unité de volume est le
cm3. V' est le volume d’un cône de révolution de hauteur h ; r est le rayon du
cercle de base. B est l’aire de la base.
h r B V
l
8 3
na
7,5 4
6 24𝜋
10 30𝜋
io
Donne les valeurs exactes de 𝔅 et 𝒱 fonction de 𝜋.
at
Exercice 25:
S est le sommet d’un cône de révolution ; O est le centre du cercle de base et M
N
un point de ce cercle tel que : 𝑆𝑂 = 6𝑐𝑚, 𝑆𝑀 = 6,5𝑐𝑚.
Calcule le volume de ce cône (donne la valeur exacte puis l’arrondi au mm3)
e
qu
Exercice 26: Angle au sommet
Un cône de révolution a une hauteur de 6 cm.
Le rayon du disque de base est 2,5 cm. On appelle S le sommet du cône et O le
gi
centre du cercle de base. M et M’ sont deux points diamétralement opposés du
go
cercle de base.
a. Calcule SM.
da
Exercice 27:
La figure ci-dessous représente un secteur
circulaire de rayon 6 cm et la longueur de l’arc
AA '
ut
et un disque de rayon r = 2.
a. On appelle l’angle au sommet et ℓ longueur de
it
𝑎
Montre que : ℓ = × 2𝜋 × 6.
360
In
244
Exercice 28:
Voici le schéma d’un patron de cône révolution
a. Calcule le rayon r du cercle C .
b. Construis le patron en vraie grandeur ;
Découpe et assemble. Fais une figure à
l
main levée pour représenter le cône et
na
porte les données sur le dessin.
c. Calcule la hauteur du cône et son angle au sommet.
io
Exercice 29:
at
Voici un patron d’un abat-jour : (voir figure ci-dessous)
a. Calcule la surface latérale de l’abat-jour.
N
b. Calcule les rayons des cercles C et C ’.
c. Calcule la hauteur h de l’abat-jour.
e
d. Calcule une mesure de l’angle 𝐾𝑆𝐵
qu
(cet angle est l’inclinaison de la surface latérale par rapport à la verticale).
gi
go
da
Pé
Exercice 30:
Un réservoir a la forme d’un tronc de cône. Les cercles de base ont pour rayons
0,80m et 1,20m. La hauteur du réservoir est égale à 0,80 m.
ut
Exercice 31:
On désigne par h, R et g respectivement la hauteur, le rayon et la génératrice
In
245
Exercice 32:
Le développement de la surface latérale d’un cône de révolution est un secteur
circulaire de 100° et de 9 cm de rayon. Calcule la hauteur de
ce cône.
l
Exercice 33: On coupe, on creuse
na
Un cône de bois a une hauteur de 12 cm, un rayon de 4,5 cm.
On coupe ce cône au tiers de sa hauteur par un plan parallèle
io
au plan de sa base et on enlève un cylindre comme le montre
la figure ci-contre. Calcule le volume du solide obtenu.
at
Exercice 34: Le silo
N
Un silo { grains est formé d’un cylindre et d’un cône de
même diamètre 6m. La hauteur du cylindre est égale à 8m.
e
La hauteur totale du silo est égale à 14 m.
qu
Le silo étant plein à ras bord, on remplit des bennes qui
ont la forme du prisme droit représenté ci-contre.
gi
Les bases sont des trapèzes, h = 1,5 m ; AB = 2 m ;
DC = 2,6 m ; AE = 4 m.
go
Exercice 35:
da
246
Lexique mathématique* : Français - Arabe
Abscisse فاطٍح Collecter تدٍّغ Disjoint ًِٕفظ
Addition اٌدّغ Commutativité تثادٌٍح Disque لزص
Affine ًارتثاط Comparer ْلار Distributivité سٌؼٍحٛت
Aire ِسازح Cône طِٚخز Dividende َِٛمس
Aire latérale ِسازح خأثٍح Cône de طِٚخز Diviseur ُلاس
révolution ًٔراٚد
l
Amplitude سؼحConfiguration تشىٍح Divisibilité لاتٍٍح اٌمسّح
na
Angle ٌحٚ ساConjecture ػزضٍح Données ِؼطٍاخ
statistiques إزظائٍح
Angle aigu ٌح زادجٚ ساConstante ثاتتحDroites parallèles ِستمٍّاخ
io
اسٌحِٛت
Angle au centre ٌح اٌّزوشٌحٚ اٌشاConstruire ِٕشئDroites ِستمٍّاخ
perpendiculaires ِتؼاِذج
at
Angle droit ٌح لائّحٚ ساContinu ً ِتظEchelle ُِمٍاص اٌزس
Angle inscrit ٌح ِسٍطٍحٚ ساContradiction تٕالضEcriture وتاتح ػٍٍّح
N
scientifique
Angle obtus ٌح ِٕفزخحٚسا Contraposé ِضاد Effectif تسظٍض
Angle plat ٌح ِستمٍّحٚسا Cosinus َخٍة تّا Egal يِٚتسا
ْرتاٌٚتاْ ِتداٚسا ضٍغ قِٛط
e
Angles adjacents Côté Encadrer
Angles alternes- internes ٌْتاْ ِتثادٌتاٚسا Couple جٚس Ensemble ػحِّٛد
Angles complémentaires
Angles correspondants
qu داخٍٍا
ٌْتاْ ِتىاٍِتاٚسا
ٌْتاْ ِتماتٍتاٚسا
Crochet
Croissant
صٛل
ِتشاٌذ
Entiers naturels
Entiers relatifs
ًػذد طثٍؼ
ػذد طسٍر
gi
Angles supplémentaires ٌْتاْ ِتتاِتاٚسا Cube ِىؼة Equation ِؼادٌح
Application تطثٍك Cumulée ًّتزاو Equidistant يِٚتسا
اٌّسافح
go
relatifs ٔسثٍح
Arrondi ِمزب Décomposer فىه Extrémité طزف
Associativité تدٍّؼٍح Décroissant ِتٕالض Face حٙاخٚ ،ٗخٚ
رِٛس Degré درخح Face littérale ح خأثٍحٙاخٚ
Pé
Axe
Axe de symétrie ر تٕاظزِٛس Demi-droite ٍُٔظف ِستم Facteurs premiers ٌٍحٚاًِ أٛػ
Base لاػذج Dénominateur َِماFactoriser فىه
Bissectrice ِٕظف Dépense ِظارٌف Figure ًشى
Borne طزف زذ Dépouiller فزس Fonction داٌح
ut
Caractère(statistique) ٍِشج إزظائٍح Diagonale d'un لطز ِضٍغ Fraction ًوسز غٍز لات
polygone irréductible ٌالختشاي
st
bâtons
Cercle دائزج Diamètre لطز Hauteur ارتفاع
Classe médiane سظٛاٌظف اٌّت Différence فزق Hypoténuse تزٚ
Classe modale ًٌإٌّٛاٌفظً ا Dimension تؼذ Hypothèse فزضٍح
Coefficient directeur ٍٗخِٛؼاًِ اٌت Direction ِٕسى Identification ِطاتمح
Colinéaire ِزتثطح خطٍا، ِتخاطح Discret ًغٍز ِتظ Identifier ٍِش،ِسذد
247
Implication التضاء،َاستٍشا Parallélogramme اسي األضالعِٛت Orthogonaux ِتؼاِذج
Incidence تماطغ Patron رِٕٛش Segment لطؼح ِستمٍّح
Inconnue يِٛٙد Pavé droit ُر لائِٕٛش Semi-circulaire نصف دائري
Inéquation ِتزاخسح Périmètre ِسٍظ Sens ٖاتدا
Inférieur...plus petit أطغز Perspective cavalière ريٛاٌتّثًٍ إٌّظ Sens de variation اتداٖ اٌتغٍزاخ
Intérieur d'un cercle داخً دائزج PGCD اٌماسُ اٌّشتزن Série سٍسٍح
األػٍى
l
Interpréter فسز Point ٔمطح signe إشارج
na
Intersection تماطغ Points alignés ٔمظ ِستمٍّح Simplifier )ِختشي (تسٍظ
Intervalle ِداي Polygone ِضٍغ Sinus خٍة
Invariant يٛال ِتس Polygone régulier ُِضٍغ ِٕتظ Solide ُِدس
Inverse بٍِٛم Population ِدتّغ-ساوٕح Solution ًز
io
Inverse d’une fraction ب وسزٍِٛم PPCM اٌّضاػف اٌّشتزن Somme خّغ
األدٔى
at
Isocèle ٍٓي اٌسالٚ ِتساPriorité des سثمٍح اٌؼٍٍّاخ Sommet لّح
opérations
Linéaire ًخط Prisme droit ُر لائٛشِٛ Soustraction ٔمض،طزذ
N
Losange ٍِٓؼ Production اإلٔتاج Sphère وزج
Maquette ٍُّتظ Produit خذاء Statistique إزظاء
Médiatrice اسظٚ Programme de تزٔاِح إٔشاء Supérieur, أوثز
e
construction Plus grand
Mesure لٍاص Projection إسماط Surface ِسازح،سطر
Milieu
Mode
Moyenne
qu ِٕتظف
ايِٕٛ
سظِٛت
Proportionnalité
Protection
Puissance
اٌتٕاسثٍح
زّاٌح
جٛل
Symétrie axiale
Symétrie centrale
Symétrique
ريٛتٕاظز ِس
تٕاظز ِزوشي
تٕاظز
Multiple ِضاػف Pyramide َ٘ز Système َٔظا
gi
Nombre composé ػذد ِزوة Quatrième ًاٌزاتغ اٌتٕاسث Tableau يٚخذ
proportionnel
ػذد ػشزي ًاٌساط تّاص
go
Nombre rationnel ًػذد ٔسث Réduction اختظار Triangle équilatéral يِٚثٍث ِتسا
األضالع
Nombre réel ً ػذد زمٍمRéduire اختظزTriangle isocèle يِٚثٍث ِتسا
ٍٓاٌسال
Numérateur تسظ Relation ػاللح Triangle rectangle ُِثٍث لائ
ut
Ordonné Reproduire
Ordre تزتٍة، رتثح Réunion اتساد Valeur approchée لٍّح تمزٌثٍح
st
248