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Les émissions de gaz à

effet de serre
. Pour en arriver au matériau tel qu’on le connaît, les
industriels se servent de fours dont la température peut
monter jusqu’à 1 500 degrés. Et une fois fabriqué, encore
faut-il l’amener à bon port. Les produits emballés dans du
verre pèsent bien plus lourd que ceux emballés dans du
plastique, ce qui fait consommer davantage de carburant
aux camions qui les transportent.

Les risques de casse


Les risques de casse sont élevés, surtout lors du transport.
Quand la catastrophe arrive, il faut tout recommencer : de
l’extraction des matières premières à la production du
verre. De quoi multiplier l’empreinte écologique d’un
simple contenant !

1. Qu'est-ce que l'impact environnemental ?


Un objet technique fabriqué par l’être humain a un cycle de vie : il est
conçu, fabriqué, utilisé et jeté lorsqu’il est en fin de vie.

À chaque étape de son cycle de vie, il a un effet sur l’environnement.


 En effet, pour le concevoir et le fabriquer, on utilise des
ressources naturelles (du bois, du métal, du verre, etc.) et de
l’énergie (électricité, pétrole, charbon, gaz, etc.).
 Son utilisation peut également avoir un effet sur la nature (rejet de
gaz polluant, produits dangereux, etc).
 Enfin, quand il est jeté, il peut produire des déchets qui
polluent aussi l’environnement.

Tout ceci s’appelle l’impact environnemental.

L’ENVIRONNEMENT
Presque la moitié des consommateurs européens classe le verre en première position des
emballages respectueux de l’environnement. En Belgique, six sondés sur dix en sont convaincu.
Le verre est éternel : il est recyclable à 100% et peut être recyclé de nombreuses fois sans
aucune perte de qualité. La Belgique est par ailleurs le numéro 1 européen du recyclage : plus de
96 % des emballages en verre sont recyclés dans notre pays. Le verre est également un
emballage réutilisable d’une durée de vie exceptionnelle, qui ne nécessite pas de suremballage
et privilégie l’utilisation de casiers réutilisables pour le transport.

RECYCLAGE
Condition La seule limite au recyclage du verre est la couleur : le verre blanc ne
peut pas être fabriqué à partir de verre coloré, ce qui implique une opération de tri
afin de permettre sa valorisation.

+Le verre est un élément qui met plus de mille ans à se dégrader
naturellement dans la nature. Mais il a pour avantage d’avoir un système
de traitement bien développé et il est aujourd’hui recyclable à 100% et à
l’infini.

+Le verre d’emballage est originairement composé de silice (Alias


Monsieur sable), de calcaire et de carbonate de soude. Le taux de
recyclage actuel du verre permet une importante production de calcin,
qui remplace désormais 60% des matières premières utilisées dans la
fabrication du verre.

+Une tonne de verre recyclé permet d’économiser jusqu’à une demi-


tonne de CO2. Le calcin provenant de bouteilles recyclées permet en
effet de faire fondre le verre à une moindre température ce qui limite les
rejets de CO2 et donc les dépenses d’énergie au cours du processus de
traitement et de recyclage.

Condition de tri Lors du tri effectué à la maison ou au sein de votre


entreprise, il est important de savoir que tous les types de verre ne sont
pas recyclables. Par exemple, s’il est possible de traiter et de recycler les
bouteilles, flacons, pots et bocaux, il ne faut pas leur associer les
ampoules ou vos verres à eau, ces derniers étant composés de
céramique transparente qui nécessite une température de fusion plus
élevée et ne fond donc pas à la même vitesse que le verre de bouteille,
ce qui créera des particules étrangères dans la pâte de verre.

Condition de tri Tous les types de verres sont collectés ensemble


(verres transparents et verres de couleur), une fois mélangés, le verre
reconditionné ne pourra donc qu’être du verre de couleur.

Le flux de verre collecté est acheminé vers un centre de traitement ou il


est trié afin d’éliminer tous les éléments nuisibles tels que des résidus de
métaux (Capsules métalliques et autres). Le verre est ensuite soumis au
soufflage qui permet d’en extraire les éléments légers tels que les
bouchons ou les étiquettes qui sont collées dessus.

Comment Le matériau ainsi trié est acheminé vers une usine verrière
où il sera broyé et introduit dans un four à une température de 1500°C.
La pâte en fusion est transportée vers une machine de formage où elle
passe dans un moule, est soufflée puis refroidie. La pâte de verre
permet ainsi de créer de nouvelles bouteilles ou bocaux, flacons et pots.

Ces emballages sont enfin dirigés vers un centre de conditionnement où


ils sont remplis de produits liquides ou alimentaires, afin de réintégrer le
circuit de distribution et consommation.
Changement climatique
La fusion du verre requiert un apport d’énergie. Le recours à des
énergies fossiles conduit à l’émission de gaz à effet de serre. Une partie
des matières premières étant carbonatées, la production de verre induit
des émissions dites de process.

Depuis de nombreuses années, l’industrie du verre travaille à réduire ses


émissions via l’amélioration de l’efficacité énergétique, le recours à du verre
recyclé (calcin) qui permet de réduire le besoin en énergie et les émissions
process et le changement de sources d’énergie (moins de fuel et plus
d’électricité par exemple), conduisant à une réduction des émissions de 25%
entre 2005 et 2015 pour le verre d’emballage. Cet effort est maintenu
et l’industrie du verre vise une baisse de 30% de ses émissions à production
constante entre 2015 et 2030.
INCONVéNIENT

QUEL EST L'IMPACT DU VERRE SUR


L'ENVIRONNEMENT ?
Composé de matériaux naturels comme le sable disponible en quantité
suffisante, le verre représente un composant écologique par excellence,
neutre, recyclable à 100 % indéfiniment. Sa contribution à l'environnement
est nette : un verre usagé permet la conception d'un verre nouveau et pur
sans perdre ni en quantité, ni en qualité. Le recyclage du verre se
reproduit à l'infini grâce à l'utilisation de calcin (verre brisé issu des
déchets de fabrication ou de leur collecte sélective).
D'autre part, le verre est inerte. Il se décompose dans le sol sans
libération de produits chimiques. Le verre se distingue également comme
étant un matériau minéral, doté d'une excellente durabilité.
En décoration, le verre laqué ou autre, protège la qualité de l'air dans
l'habitat. Il ne libère aucun composés organiques volatiles (COV) nuisibles
pour la santé. Sa texture lisse et non poreuse offre une grande facilité de
nettoyage pour une hygiène irréprochable. Le verre favorise la circulation
de la lumière naturelle vous incitant à diminuer votre consommation en
énergie électrique.
Pour chaque tonne de verre produite, il faut :

– l’extraction de 1,2 tonne de matières premières. Même si le verre


consiste en un mélange de sable quartzeux, de calcaire et de carbonate de
sodium, matériaux très répandus dans la nature, leurs extractions peuvent
perturber l’écosystème.
– 105 kilos de fioul pour le fonctionnement des fours dont la température
s’élève jusqu’à 1 500 degrés.

Si on compare le bilan carbone entre une bouteille de verre et une bouteille


en plastique, le verre est mis K.O : pour une seule bouteille en verre, son bilan
carbone monte à 345 grammes de CO2, contre 129 grammes pour le plastique

Son poids. Le produit est plus lourd que le plastique. Le transport de


produits en verre devient donc plus volumineux et consomme donc plus
de carburant. La fragilité du verre entraîne également un impact
écologique puisqu’il demande un soin dans l’emballage avec l’utilisation
de matériaux supplémentaires pour son calage et sa protection.
SOLUTIONS

Notre but: économiser les matières premières


Autrefois, l’objectif était – et il l’est aujourd’hui encore – de réintégrer
totalement les matières premières dans la production, sur tout le cycle
de vie de chaque bouteille.
 Le recyclage permet d’économiser les matières premières primaires, évite de produire
des déchets et réduit les émissions de CO2, car lors de la fabrication du verre, la fonte
du verre usagé exige beaucoup moins d’énergie que la fonte de matières premières
primaires, comme le sable de quartz, par exemple.

Par conséquent, plus la proportion de verre usagé est élevée lors de la production, plus
l’économie d’énergie est importante: par 10 pour cent de verre usagé, on économise 3 pour
cent d’énergie et 7 pour cent d’émissions de CO2.

 Économiser l’énergie, éviter les déchets

Dans un délai relativement court, le recyclage du verre a permis une diminution substantielle
de l’impact environnemental. Au cours des 25 dernières années, le recyclage du verre et
l’impulsion à l’innovation technologique qui y est associée, ont permis de diminuer la
consommation d’énergie, les émissions d’air vicié, ainsi que la production de déchets, de 75
pour cent environ

 Les nouveaux fours fonctionneront à l'électricité à hauteur de 80 %,


le solde provenant encore du gaz naturel. Les fabricants
d'emballages en verre espèrent ainsi réduire leurs émissions de
gaz à effet de serre de moitié. A condition que l'électricité utilisée
soit intégralement d'origine renouvelable, ce qui n'est évidemment
pas le cas aujourd'hui en Europe.

 LA BOUCLE DU VERRE

▶Le verre est un matériau qui se recycle à 100 % et à l’infini. Une


fois utilisé, un emballage en verre peut être refondu et transformé en
un nouvel emballage. Il conserve sa transparence et sa capacité à
protéger ce qu’on mettra dedans.
▶ C’est ce que l’on appelle le recyclage en « boucle fermée ».
▶ Alléger le poids des emballages Plus on allège les emballages en verre,
moins on consomme d’énergie et de ressources naturelles !

▶ Améliorer le recyclage du verre Les emballages en verre sont très bien


recyclés. Des solutions sont mises en place pour améliorer la collecte et le
recyclage du verre utilisé dans les bâtiments, par exemple les vitres et la laine
de verre qui protègent du bruit et du froid.

▶ Faire des économies d’énergie Ajouter plus de calcin dans la fabrication


du verre est une solution, car il fond à des températures moins élevées que les
ingrédients de la recette. Le calcin, c’est le verre issu de la collecte, trié et
débarrassé de ses impuretés ou provenant des usines de production de verre
d’emballages.

▶ Utiliser des énergies plus vertes Pour faire fonctionner les fours, qui ont
besoin de beaucoup d’énergie, l’électricité et le biogaz, un gaz obtenu à partir
de déchets, pourront peut-être remplacer le gaz naturel.

▶ L’isolation par la laine de verre pour faire des bâtiments à basse


consommation d’énergie.

Comme toutes les industries, le verre contribue à lutter


contre le changement climatique en décarbonant ses
activités, que ce soit au niveau des matières, des produits ou
des énergies utilisés pour les fabriquer.
DES INDUSTRIELS ENGAGÉS
Les actions mises en œuvre pour réduire l’impact
environnemental de la production et les émissions de CO2
s’articulent autour de 3 leviers principaux.
▶ L’éco-conception et l’allègement des emballages À titre
d’exemple, une bouteille de vin pesait environ 450 g dans les
années 1980. Aujourd’hui, elle avoisine les 400 g (jusqu’à 300
g pour certains modèles), à qualité et fonctionnalité
équivalentes.
▶ L’amélioration du recyclage du verre dans le bâtiment
Notamment le verre plat et la laine de verre dont les taux de
recyclage sont moins élevés que ceux des emballages.
▶ Les économies d’énergie
• Recourir à des énergies moins émettrices que le
gaz naturel pour le fonctionnement des fours, telles que
l’électricité, le biogaz, l’hydrogène…
• Utiliser plus de calcin (morceaux de verre à recycler), qui fond à 1 000 °C, une
température moins élevée que pour la silice et les autres composants du verre

• Récupérer de la chaleur perdue

• Remplacer les matériels et améliorer les technologies de combustion

CONDITION

Pourquoi est-ce que je dois séparer le verre usagé par couleur?

Pour fabriquer du verre blanc, la proportion de verre usagé doit


comporter uniquement des groisils de verre blanc, et pour fabriquer du
verre brun, la proportion de verre usagé doit comporter uniquement
des groisils de verre brun. Afin de pouvoir acheminer 100 pour cent de
la marchandise collectée à l’industrie du verre comme matière
première pour la fabrication d’emballages en verre neufs, il faut donc
la trier par couleurs.
La recyclabilité est également la raison pour laquelle il ne faut pas
jeter les verres en cristal et les vitres dans les conteneurs de verre
usagé. Leur composition chimique n’est pas la même que celle du verre
d’emballage.
Au fait, pourquoi est-ce que je dois collecter mon verre usagé?
Le verre est une substance naturelle qui fait partie d’un cycle de
matières totalement fermé. Cela signifie qu’il peut être façonné à
l’infini sans perte de qualité, souvent pour fabriquer de nouvelles
bouteilles et de nouveaux bocaux de conserves.
Grâce au recyclage intégral, il y a moins de déchets. La réutilisation du
verre usagé a considérablement amélioré le bilan écologique de la
production du verre et, en fin de compte: la fonte du verre usagé
réduit les besoins en énergie et économise les matières premières
primaires. Le recyclage est une bonne décision écologique.
Le processus de fabrication du verre comprend essentiellement trois phases :
1. L’élaboration du verre proprement dite, au départ de trois matières premières de base
naturelles et abondantes sur Terre : l’oxyde de silicium, l’oxyde de sodium et l’oxyde de
calcium. La fusion a lieu aux alentours de 1500°C et l’affinage aux environs de 1400°C.
L’affinage consiste essentiellement à débarrasser le verre fondu des gaz pouvant apparaître
sous forme de bulles.
2. Le façonnage, i.e. la mise en forme des produits verriers, souvent précédée d’un
conditionnement qui amène le verre dans un état où il peut être travaillé.
3. La recuisson qui en réduisant les contraintes internes rend le verre utilisable.
Les principales matières premières, auxquelles on ajoute jusque 80% selon les applications de
verre broyé issu du recyclage (appelé calcin ou groisil), se classent en trois catégories :
1. Les vitrifiants sont les éléments de base qui créent la structure vitreuse. La silice, introduite
sous forme de sable, est le principal vitrifiant utilisé.
2. Les fondants permettent de fondre les vitrifiants à des températures acceptables. Parmi les
fondants qui favorisent le passage de la silice à l’état vitreux, on compte les alcalis qui sont
principalement utilisés sous forme de carbonate de sodium ou de potassium.
3. Les stabilisants permettent d’empêcher la détérioration dans le temps des verres fondus par
les agents atmosphériques. Ils consistent essentiellement en chaux, magnésie et alumine.
A ces matières premières s’ajoutent notamment :

4. Les affinants facilitent l’élimination des gaz provenant des réactions chimiques en
dégageant, par échauffement, une quantité relativement importante de gaz qui entraîne les
bulles et favorise l’homogénéisation du verre. On emploie principalement le sulfate de
sodium et le nitrate de sodium et de potassium.
5. Les colorants apportent les éléments nécessaires à la coloration du verre : le souffre, les
oxydes de manganèse, le fer, le nickel, le cobalt, le chrome, le cuivre… Pour la fabrication
des verres clairs, ils doivent être éliminés ou la teinte qu’ils apportent doit être compensée.
C’est la teneur en fer, par exemple, qui limite l’utilisation de certains sables pour la
fabrication de verres clairs car elle donne une coloration verdâtre aux produits finis.
6. Les opalisants sont utilisés lorsque les verres ne doivent pas être transparents : le fluor et les
phosphates principalement.

ÉTAPES DE FABRICATION DU VERRE


Zoom sur les différentes phases d'élaboration du verre :
1. La préparation du lit de fusion : il s'agit du mélange du broyage des
matières premières naturelles et du calcin.
2. La fabrication du verre : fusion du mélange à une température de 1
400°C, affinage de la pâte de verre, la braise pour une préparation à la
mise en forme du verre.
3. La mise en forme du verre : par des procédés techniques différents
selon le type de verre souhaité (plat ou creux).
4. La recuisson : étape de consolidation du verre.
5. Les contrôles de qualité du produit fini : des tests sont réalisés selon
un cahier des charges bien précis.

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