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Partant d'une critique de Ja linguistique de la langue, on voit naitre les fondements de la linguistique énonetative dont le principe est étude de ta production des énoncés par les locuteurs dans la réalité de la communication vivante. Quand on parle de I’énonciation, on fait référence a Emile Benveniste « pire» de la théorie de lénonciation Copendant la théorle était en gorme dans Jes travaux de C. Bally et M. Bakhtine entre 1910 et 1920, mais bientét, la problématique de l'énonciation a dé éclipsée par expansion rapide du modile structuraliste, Le domaine de I'énonciation s'est considérablement agrandi depuis les réflexions de Benveniste « problémes de linguistique générale » et Jakobsor’ la fin des années 50, Comprendre le sens dune unité Linguistique ne peut se réaliser indépendamment de ses conditions d'existence, permettant au sujet parlant dentrer en jou avec lextralinguistique et de mettre en ceuvre la langue pour former les principes de lénonciation, tel était le principe de toutes les orlentations dans ce domaine. 1. L’énonciation selon Emile Benveniste «L’énonciation est cette mise en font onnement de la langue par un acte individuel Uulilisation.»C’est done Ja relation entre langue et individu qui semble étre établie et qui inscrit la phrase loin du domaine de la langue comme systéme de signe, mats dans celut de la langue comme instrument de communication utilisé par un locuteur fatsant de la phrase un évenement. 1 selon © K-Orecehont Elle attribue au terme «Enonciation» deux glissements sémantiques : Le premier consiste 2, L’énoncia 4 dégager le produit de I'acte de production. L'énonciation sera, dans ce cas, racte de Pour le lingutste, le discours est, au sens strict, une phrase. Pour Emile Benveniste, le discours est comme « toute énoneiation supposant un locuteur et un auditeur et chez Je premier V'intention d’influencer l'autre en quelque sorte » Pour Kerbrat-Orrechionl, « le discours est le langage mis en action », Pour Dominique Maingueneau le discours est « la mise en aeuvre de la langue dans expression ou la communication ». Pour P.Charaudeau, les discours « est un énoncé ou un ensemble d’énoneés en situation de communication ». -Discours vs Phrase : le discours constitue une unité linguistique constitute d'une succession de phrases, -Discours vs Enoncé : énoncé et discours reléveraient de deux points de vue différents, En fait un énoncé ; une étude Linguistique de conditions de production de ce texte en fera un discours. -Discours vs Texte : le discours est concu comme I"inclusion d’ un texte dans son contexte (-conditions de production et de réception) (Adam 1999 ; 39) CSRERNAAAENE « Maigueneau soutigne plusieurs caractéisiques associés au discours Le discours suppose tune organisation transphrastique Le discours est orienté Le discours est une forme d'action Le discours est interactif Le discours est contextualisé Le discours est pris en charge par un sujet Le discours est régi par des normes Le discours est pris dans un interdiscours ‘DRRAL/SE MN ANEONY pour Maingueneau est analyse de l’articulation du texte et du liew social dans lequel tl est produit. Nom formé sur la base du verbe « éaoncer» § Vaide du suffixe (a) tion qui sert a former des noms d'action: ['énonciation est done Vacte d'émoncer.«On oppose a énonclation comme le prodult 4 Vacte de production ; dans cette perspective !'énoncé est la trace verbale de cet événement quest lénonciation. »! Ce qui distingue 'énoncé de ta phrase est bien la notion de contexte, car, la phrase est_un fait de langue, donc abstralte, isolée et dépourvue de toute considération extralinguistique, et dont le sens reste stable, En Pintégrant dans wn contexte blen déterminé, Ja phrase se transforme en un énoncé dont le sens vartera selon Ia situation dans laquelle elle senracine, Cette notion de contexte permet de tralter l'énioncé comme un fall unique, da fall quiune méme phrase acquerra plusieurs sens en I'fnsérant dans des contextes différents. Le contexte est la situation particulier dans laquelle se réalise I’ acte d'énonciation. SRMSURGTUANESNESROARIEEE « dati comme dean, tenveonnement extralinguistique de Vénoneé (social, culturel, idéologique...) ainsi que Vensemble des conditions de production/réception du message transmis par un sujet communiquant et recu par un sujet Interprétant, désignant tous les deux les partenaires réels de Facte de communication et done de « ‘espace externe de I'énonciation. » (BUYERS TRAaLRGRTA@RORERALTA congue comme un syttme de coordonnéesabsirate, assockées 4 toute production verbale et incluant les protagonistes de la scene énonclative & savolr, «sujet énongant —(énonciateur) et sujet destinataire », Dominique MAINGUENEAU lut accorde fa definition sutvante «Tout énoncé, avant détre ce fragment de langue naturelde que le lingulste s'efforce el analyser, est fe prodult d'un evenement unique, son énonciation, qui suppose un énonclateur, un destinatatre, un moment et un Hew particulier. Cet ensemble deléments deéfinit la situation dénonciation.» Dominique, MAINGUENEAU. Eléments de linguistique pour le texte itéraice. p. 1 ‘Dominique, MAINGUENEAU. Analyser Ins textas de communication, Parts : Dunod, 1988, P. 42 production d'un énoncé : « A Vorigine, I'énonciation s'oppose a I'énoneé comme un acte a son produit, un processus dynamique a son résultat statique. » Orecchioni exprime dans le deuxieme glissement, une idée similaire & celle de Benveniste. L’énonciation sera pour elle, (action centrée sur celui qui exerce Vacte, sans négliger Vaspect communteationnel qui est fortement présent et qui sétablie entre les deux partenaires, dans la mesure oi le locuteur implante Fautre L’énonclateur se présente donc comme la composamte essentielle de lace énonciatif et autour duquel le terme énonciatton fonde ses principes, ce qui apparait dans ses déclarations qui prétendent que ; «Au lieu d'englober ta totalité du parcours communicationnel, 'énonciation est alors définie comme le mécanisme d'engendrement d'un texte, le surgissement dans I'énoncé du sujet d’énonciation, l'insertion du locuteur au sein de sa parole. » 3, Lénonciation selon Daiilnigu Maligueneat L'nonciation selon Maingueneau est Pacte individuet d'utilisation de ta langue dont te résuttat est l'énoncé, seul objet d’étude du linguiste, Parler d’individu c'est renvoyer énonciation au domaine de la parole qui est précisément le domaine de l'individuel 4. Distinction entre : Enoncer/Enonclation/Enancé Du latin « eruntiage » qui veut dire « faire savoir », exprimer en termes nets, sous une forme arréiée (ce que Von a a dire), (Pet robert) Cotte définition imptique tes deux composantes du verbe énoncer * dune part il signifie dire, d’autre part, il implique que ce dire sfadresse & quelqu'un. On oppose, dans un premier temps, f'énoncé 2 Ménonciation, apposition qui, selon V.SCOTT-BOURGET, réside dans la forme grammaticale des deux termes, du falt que ; énoneé est un participe passé qui, par détivation Impropre devient substantif, c'est ce qul est énoneé, opposé 2 1'énoneiation dont te suffixe "avon" désigne Vaction, doit vient ta notion dacte. La linguistique européenne s'est constituée principalement sur le postulat saussurien, quia eu pour effet, jusqu'aux années 70, décarter les textes et les discours, Lhistoire de la linguistique textuelle, en tant que discipline des sciences du langage, se constitue sur plusteurs hérita Les hypothéses structuralistes contiennent 'idée que les unités supérieures & la phrase sont organisées comm § phrases, C'est surtout Ricoeur qui formule cette hypothése dans du texte dl'a jon, essai d'herméneutique (1986) La sémiotique litéraire, représentée en France par Heudebine, Kristeva, Barthes, Genette, Gireimas et Pécole de Paris, construit également un objet dont les dimensions dépassent le cadre de la phrase : c'est le texte La sémiologie représentée par exemple par Grize et Borel dirige également l'analyse vers ta dimension textuelle des productions verbates, Enfin, Ine faut pas oublier, du c6té des productions orales, la soclolingulstique de Laboy (qul travallle en particulier sur le récit oral) et la soclologle de Goffman (sur la conversation) 1. Définitions Pour Bini BEAVERINE, la linguistique textuelle est une approche théorique qui releve de la linguistique de I'énonciation et qui s'intéresse spécialement & Véiude du texte et Vanalyse du discours. L"unité de base de la linguistique textuelle est le texte et non les phrases Isolées. (ea MLAHO/AMA, precise Ia contribution des théories fondatrices de la discipline, comme Jes travaux de Saussure sur la distinction fangue/parole, ceux de Benveniste sur l’énoneiation et ceux de Bakhtine sur les genres du discours. Pour lul, Ia Hnguistique textuelle est une mise en relation avec l'analyse du discours, afin de montrer les objets communs et les différences, 2. Le rapport entre texte et discours GERAD) 0c 1a notion de texte et discours, ona affaire une distinction & la fois nécessalre, le et discutée. C’est Jean Michel Adam qui propose Ia formulation la plus claire, sous = ed’ equation mathématique Dans une autre terminologie, on dira que objet discours imtégre le contexte, les conditions extralinguistiques de sa production, alors que le texte les écarte, se définissant comme arrangement de segments relevant de la dimension linguistique, 3. Les grandes notions de la linguistique textuelle Le terme est introdult par Halliday et Hasan en 1976, tls parlent de « coliesion transphrastique », pour désigner un ensemble de phénomenes langaglers, repérable par des marques spéeifiques, qui permettent aux phrases d’@tre liges pour former un texte. Il sagit alors de la « texture » du discours, définissable comme l"organisation formelle du texte dans Ja mesure oi! elle celle-cl assure sa continulté sémantique, Les relations entre les phrases sont signalées par des constructions, que Halliday et Hasan classent en cing familles de relations les relations de référence, de substitution, 4’ ellipse, de conjonction et de cohésion lexicale Cotte typologie a donné une impulsion & de nombreux travaus qui s‘organisent sur trois plans : Plan phrastique : étude des marques de reprise ; -Plan transphrastique : étude des morphomes de Maison ; Plan supra phrastique : étude des marqueurs concernant l'ensemble du texte, quelle que sol sa dimension, La notion de cohérence, mise en place par Beaugrande en 1979, ne concerne pas le niveau de ta linguistique mais organisation des représ mntation cet qui touchent & ordre de Vexiralinguistique avec une dimension cognitive, elle s'articule sur la compétence encyclopédique des sujets, qul peuvent alors juger de ln conformité des données de Nunivers textuel avec les données pré linguistiques qu! constituent leurs croyances et leurs savolrs sur Je monde, 4. La progression thématique La notion de progression thématique est construlte sur le couple théme/théme, comprise dans une perspective logico-sémantique : tout texte comporte un theme (ce dont i est question et qui est donc connu) ; et un rhéme (ce que l'on dit a propos du theme, qui constitue une information nouvelle). Tout texte peut étre définit comme « un développement progressif et cohérent de l'information communiquée 4 partir d'un théme donné » (Sarfati, 1997 :30), existe, donc, une thématique du texte que l'on peut décrire en terme de progression. Pour Adam et Danes, on peut distinguer trots types de progression : Sa100ia progression’t{ehemeostant : un texte est organisé selon une progression A thome constant quand chaque phrase ow proposition qui Ie constitue prend pour point de départ le méme theme et développe successivement des hemes différents. ‘12/0 fprogression theme’ linéare : un texte est organisé selon une progression a theme linéaire si le propos de la phrase ou proposition précédente devient le theme de Munité sulyante, celle-ci dotée d'un theme Iui-méme repris comme theme suivant, etc. S30 pigrezNa A RRETAVIGY; un texte est organisé selon une progression a theme divisé ou dérivé s'il existe un théme d’ensemble ou hyperthéme, divisé en plusieurs sous- themes & partir desquels les unités successtves développent de nouveaux propos. Si chaque type de progression dépend des choix des locuteurs, il n’en reste pas moins que certains genres contraignent les progressions : la description, par exemple, impliquera plutat lun theme divisé, alors que V'explication aménera de préférence une progression a theme linéaire, La thvorie des actes de langage, « Speech act theory », est une théorle de Ia pragmatique du langage définie par Austin et Searl : (QOAGSHE: How to do things with words, 1969 WISER: Speech acts, 1969. Austin propose une vision plus opérationnelle, selon laquelle le langage sert a accomplir des actes. Tl fonde sa théorie du langage et de son usage sur examen d’énoncés de forme affirmatif présent, volx active, des énoncés qui ne décrivert rien, done qu ne sont nl vrais ni faux. Pour nous rendre compte de importance des conditions, examinons un cas dans equel elles ne sont pas satisfaites. Supposons par exemple, qu'un citoyen britannique, ou frangals, ou roumain dise un jour & sa femme: Avec ces paroles, je divorce d'avec toi. Certainement ce citoyen n obtiendra pas le divorce dans ces conditions car il n’exis e pas une procédure de ce type, conformément & laquelle en la prononcant on peut obtenir le divorce, En revanche, dans la culture musulmane, une telle procédure existe ; en prononcant une phrase comme celle-ci citée trols fois de sulle, un mari musulman réalise un divarce. Les conditions générales pour le sticces d'un acte de langage sont liges aux conditions générales de communication : * Le locuteur doit s'adresser @ quelqu’un, * Son interlocuteur doit avoir compris ce qui Vacte de langage. i a 16 dit dans I"énoncé correspondant 5. Classification 5.1. Acte locutoire : aucune mise en czuvre du langage, par exemple, concevoir des phrases, choistr des mots, les orclonner en phrases, leur attribuer du sens, les prononcer ou les éerire, les entendre ou les lire, les comprendre, ete, 5.2. Aete illocutoire : ou actes contenus « dans le langage », aucune liste complete : décrire, interroger, répondre, ordonner, juger, promettre, s'excuser, pardonner, condamner, juger, 3. Contexte et cotexte RRA eng lobe tout ce qui est extérieur du langage et qui, pourtant, falt partle d'une situation d'énonciation, le cadre du contexte, on englobe taus les éléments comme le cadre spatiotemporel, Nige, le sexe des/du locuteur(s), le moment d'énonclation, le statut socal des Gnanciateurs etc. Nombre de ces marques contextuelles sont inscrites dans le discours, et font intégralement partie de la deixis. Ce sont, comme on les appelle, des déictiques. En tout, nous pouvons énumérer cing types de déletiques : Déictiques personnels: ce sont des outils de grammatiealisation des marques de personne dans une situation d'énonclation correspondant aux participants. Nous pouvons placer dans cette calégorte les délctiques « Je», « {u », « nous », « yous » et «on», Ddctiques temporels : ce soni ces marqueurs de temps qui siluent I'énoneé par rapport au moment de énonclation, (Exemples ; « aujourd'hut », « tly a trols jours », «cet automnne »,) Déictiques spatiaux : ce sont des marqueurs de Heu qui situent fénoneé par rapport au moment de l'énonclation, (Exemples : « fel », « li») Déictiques discursifs ; Quelques exemples: « ¢a, ci-dessus, ledit cltoyen, cette histoire, par la présente, dans le développement subsequent, ce dont au sujet duquel rs Déictiques sociaux (en relation étrolte avec les détetiques de la personne): Quelques ats cause hier sole. » exemples : « vote altesse, mon cher colfegue, Ja grande banté dont votre excellence su faire prouve en de Semblables ctrcanstances, » 3.2, Littéralement, SUGRIE signifie fe texte autour dun énoncé, D'un polnt de vue cognitif et conyersationnel, le cotexte peut ére defini comme I'interprétation des énonces Immédiatement précédents, servant alnst de prémisse 4 la production dun énoneé donné. Cest environnement linguistique de la phrase dans un texte(ce qui la précéde et la suit) + La pragmatique 1. Définition La pragmatique est une branche de la linguistique qui s*intéresse aux ¢lémems du langage, dont la signification ne peut @ est née au XIXe siecle aux Etats-Unis, William James (1842-1910) va aller dans ce sens et @ comprise qu'en connaissant le contexte de leur emplot dlévelopper une théorie qui va bitir « ka Pragmatique » (du grec pragma action »), Son amt Charles Pierce (1834-1914) va employer un terme voisin au pragmaticisme, en-mettant Vaccent sur Vactiviteé sémiotique de homme, ¢'est-i-dire Vemploi des signes et leur usage dans un contexte naturel. 2, Objet de la pragmatique 1, La pragmatique s'intéresse aux phénombnes de dépencances cantextuclies comme « Je-tel ou maintenant » qui ont leurs références déterminée par des paramétres lies au contexte d'énonciation. 2-Eille vise aussi faire une théorle des inférences ; 1" détecter & travers les Enoncés linguistiques ; c'est-a-dire, ces Informations se dévoilent a formation ou le sens qu'on arrive & travers nos conrialssances sur le monde et des hypotheses sur les intentions des locuteurs. A la méme période, en France, une nouvelle théorle commence a prendre forme, Une collaboration née alors entre Je Mnguiste Oswald Duerot, Dan Sperher et un linguiste britannique Deirdre Wilson pour développer Ia pragmatique générale connue sous le nom de a théorie de pertinence (qui vise A dire que ce qui est pertinent), Elle se base, essentiellement, sur le modéle d'inférence selon lequel un locuteur dolt fourntr & son Inlerlocuteur des indices, et qu'il doit aussi partager avec lué un certain nombre de croyances ot de connaissances ; lui permettant d'inférer Vintention de communication. féliciter, blamer, remercier, saluer, invlter, accepler, argumenter, menacer, avouer, présenter, pres der une requéte, nommer un poste Acte perlocutaire ; ou que l'on cherche a accomplir au moyen du langage ; faire comprendre, persuader, consoler, Instruire, tromper, intéresser, impressionner, mettre en 5. colére, calmer, rassurer, troubler, influencer,.. Exemples : soit les phrases suivantes : *Acte locutionnaire : Ila dit « je te promets que je 'emmenerai au cinéma demain ». *Acte iMlocutionnaire : {I m’a promis de m’emmener au cinéma demain, “Acte perlocutionnaire ; I1 m’a assuré que demain nous trons ensemble au einéma. *Acte locutionnaire : Ila dit ; « tu ne peux pas faire cela ». *Acte illocationnaire : Il protesta contre mon acte. *Acte perlocutionnaire : a- IL me dissuade, me retint. b- I m’arréta, me ramena au bon sens, On peut résumer les definitions de ces trois types d'actes de la maniére suivante: 1. Léacte locutoire : (que dit-il ?) est accompli par le Fait de dire quelque chose (produire une sulle de sons ayant un sens dans une langue), 2, Ltacte iecutoire: (que fall-il7) est accompli en disant quelque chose (déclarer, promettre.)... 3. L’acte perlocutoire : (pourquol faire 2) est accompli par le fait de provoquer des effets (changements...) de quelque chose,

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