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Usgaap CGNC Loi 9 88
Usgaap CGNC Loi 9 88
Le cadre comptable de référence au Maroc est principalement défini par le Code Général de la
Normalisation Comptable (CGNC), qui a été évoqué dans une précédente réponse. Le CGNC
établit les normes et les principes comptables à suivre par les entreprises au Maroc pour
l'établissement de leurs états financiers. Il comprend des règles comptables, des directives et
des normes spécifiques qui régissent la comptabilité des entreprises, qu'elles soient des
sociétés anonymes, des sociétés à responsabilité limitée, ou d'autres types d'entités
économiques.
CGNC
Le Code Général de la Normalisation Comptable (CGNC) est décret ou on trouve un ensemble
de normes et de directives comptables qui régissent la comptabilité des entreprises au Maroc.
Voici un résumé des principaux points abordés dans le CGNC
Première Partie : Norme Générale Comptable
Champ d'Application : Cette section précise que le CGNC s'applique à toutes les entités
économiques au Maroc, indépendamment de leur taille, secteur d'activité ou forme juridique. Il
définit la comptabilité normalisée et ses dispositions.
Caractères Fondamentaux de la Norme : Cette partie énonce les objectifs principaux de la
norme, notamment fournir une base d'information et de gestion pour l'entreprise et offrir une
image fidèle de l'entreprise à tous les utilisateurs, qu'ils soient internes ou externes.
L'information doit être pertinente et fiable.
Principes Comptables Fondamentaux : Les principes comptables fondamentaux sont définis
dans cette section, notamment la prudence, la continuité d'exploitation, la permanence des
méthodes, la séparation des exercices, etc.
Organisation de la Comptabilité : Cette partie traite de l'organisation de la comptabilité au sein
de l'entreprise, y compris les obligations liées à la désignation d'un expert-comptable et la
tenue des journaux et registres comptables.
Caractéristiques des États de Synthèse : Les normes définissent comment les états financiers,
tels que le bilan, le compte de résultat et d'autres, doivent être présentés pour garantir la
transparence et la comparabilité.
Méthodes d'Évaluation : Cette section traite des méthodes d'évaluation des actifs, des passifs
et d'autres éléments comptables, y compris les immobilisations, les stocks, les créances, etc.
Deuxième Partie : Plan Comptable Général des Entreprises
Titre I : États de Synthèse
Ce titre traite principalement de la préparation des états financiers, y compris le bilan, le
compte de résultat, le tableau des flux de trésorerie, et les notes annexes. Il détaille comment
ces états doivent être élaborés, présentés, et quelles informations spécifiques doivent être
incluses dans les notes.
Titre II : Modalités d'Application des Règles d'Évaluation
Chapitre I : Actif Immobilisé
Ce chapitre se concentre sur l'évaluation des actifs immobilisés, notamment les immobilisations
en non-valeur, les immobilisations corporelles et incorporelles, et les immobilisations
financières. Il explique comment évaluer ces actifs, les amortissements, les dépréciations
éventuelles, et les règles de réévaluation.
Internal Revenue Code : Le Code des impôts internes régit la comptabilité fiscale aux États-
Unis, et il existe des divergences par rapport aux GAAP pour certaines transactions fiscales.
Organismes connexes :
Governmental Accounting Standards Board (GASB) :
Le GASB est un organisme indépendant qui a été créé pour établir et améliorer les normes
comptables pour les gouvernements locaux et d'État aux États-Unis. Voici quelques points clés
concernant le GASB :
Création : Le GASB a été créé en 1984 en tant que successeur de l'Accounting Principles
Board (APB) pour traiter des besoins comptables spécifiques aux gouvernements locaux
et d'État.
Mission : Sa mission principale est de développer des normes comptables adaptées aux
entités gouvernementales pour améliorer la transparence, la qualité et la cohérence de
l'information financière dans ce secteur.
Normes comptables : Le GASB émet des normes comptables spécifiques aux
gouvernements, y compris des normes pour la présentation des états financiers, la
comptabilité de trésorerie, la comptabilité d'exercice et bien d'autres.
Transparence : Le GASB contribue à rendre les finances des gouvernements locaux et
d'État plus transparentes, facilitant ainsi l'évaluation de la performance financière et la
prise de décisions informées.
Création : Le FASAB a été créé en 1990 pour établir des normes comptables spécifiques
aux entités du gouvernement fédéral, y compris les agences fédérales.
Membres : Le FASAB est composé de neuf membres représentant le Département du
Trésor, l'Office of Management and Budget (OMB) et le Government Accountability
Office (GAO). Ces membres travaillent ensemble pour élaborer des normes comptables
cohérentes pour le gouvernement fédéral.
Normes comptables : Le FASAB émet des normes comptables spécifiques aux entités
fédérales, couvrant des domaines tels que la comptabilité budgétaire, la comptabilité de
l'exercice et la comptabilité de la trésorerie.
Rapports financiers fédéraux : Les normes comptables du FASAB visent à garantir la
présentation transparente des finances du gouvernement fédéral, ce qui est essentiel
pour la responsabilité publique.
La norme, c’est la règle ; les principes et les formulations à respecter. Une norme comptable, en
référence aux principes de base, peut édicter une ou plusieurs règles de comptabilisation. Plus la
fonction comptable s’élargit, plus la norme se diversifie (J.G. Dégos, 2000). C’est donc un fait
établi que la comptabilité n’est pas uniforme dans le monde (S. Evraert et Yuan Ding, 2002). La
normalisation est un processus dynamique. Elle évolue avec l’environnement national,
continental et mondial des sociétés. C’est une émanation de la puissance économique de chaque
État, de chaque groupe d’États ou d’organisations professionnelles. « Normaliser c’est établir des
règles communes afin d’harmoniser et d’améliorer les pratiques comptables » (P. Lassègue,
1998). La normalisation internationale désigne au sens large, un référentiel comptable dont le
champ d’application couvre l’espace territorial de plusieurs États à l’intérieur d’un même
continent ou dans plusieurs continents. Qu’elle soit nationale, continentale ou mondiale, la
normalisation comptable consiste à adopter des principes, des règles, des lois, des formulations,
des procédures, des méthodes, des modèles et des présentations à respecter dans l’enregistrement
et le traitement comptable des opérations, dans la confection et la présentation des documents
comptables et financiers de synthèse.
On peut distinguer à cet effet, deux types de normalisation : la normalisation de fond et la
normalisation de forme.
La normalisation de fond est à notre avis la première phase du processus de normalisation. Elle
porte sur l’adoption des principes, des procédures, des conventions et des formulations
comptables. Elle doit être assise sur une source de pensée et en conformité avec l’esprit sur
lequel chaque État fonde son développement économique et social. A ce sujet, elle peut être
influencée par les Pouvoirs publics qui, en éditant les lois et les règlements généraux, leur donne
un caractère hiérarchique. Elles peuvent aussi subir l’influence des organismes professionnels à
travers leur puissance et leurs habitudes séculaires, et celle des normes internationales et des
pays les plus puissants qui offrent des unités de mesure communes aux sociétés les plus grandes
et à celles désireuses d’opérer sur les marchés internationaux.
La normalisation de forme est intimement liée à la première. Elle porte sur la fixation et
l’adoption des modèles et des structures de présentation des états comptables et financiers, de
leur contenu, de l’emplacement de chaque information, sur la définition des concepts et la
classification des comptes.
Le plan comptable bancaire
Le plan comptable bancaire est un système comptable spécifique utilisé par les institutions
financières, telles que les banques, pour enregistrer leurs opérations financières. Il est conçu pour
refléter les activités bancaires particulières, y compris la gestion des dépôts, les opérations de
prêt, les opérations de trésorerie, et d'autres activités financières. Chaque pays peut avoir son
propre plan comptable bancaire, adapté aux normes comptables et réglementations locales.
Les états de synthèse, le cadre comptable, la liste ainsi que les modalités de fonctionnement des
comptes de la Banque sont établis par référence aux principes généraux définis au présent
chapitre à savoir :
- les principes comptables fondamentaux ;
- l’organisation du système comptable et du dispositif de contrôle interne ;
- les méthodes générales d’évaluation ;
- les règles de comptabilisation et d’évaluation particulières
● Les établissements de crédit doivent établir à la fin de chaque exercice
comptable les états de synthèse aptes à donner une image fidèle de leur
patrimoine, de leur situation financière, des risques assumés et de leurs
résultats.
● La représentation d’une image fidèle repose nécessairement sur un certain nombre de
conventions de base - constitutives d’un langage commun - appelées principes
comptables fondamentaux.
● Lorsque les opérations, événements et situations sont traduits en comptabilité dans le
respect des principes comptables fondamentaux et des prescriptions du PCEC, les états
de synthèse sont présumés donner une image fidèle du patrimoine, de la situation
financière, des risques assumés et des résultats de l’établissement de crédit.
● Dans le cas où l’application de ces principes et de ces prescriptions ne suffit pas à
obtenir des états de synthèse une image fidèle, l’établissement de crédit doit
obligatoirement fournir dans l’état des informations complémentaires (ETIC) toutes
indications permettant d’atteindre l’objectif de l’image fidèle.
● Dans le cas exceptionnel où l’application stricte d’un principe ou d’une prescription
se révèle contraire à l’objectif de l’image fidèle, l’établissement de crédit doit y
déroger. Cette dérogation doit être mentionnée dans l’ETIC et être dûment motivée
avec indication de son influence sur le patrimoine, la situation financière et les
résultats de l’établissement de crédit.
Le PCA est en accord avec les normes comptables marocaines, conformes au Code Général
de Normalisation Comptable (CGNC). Pour refléter de manière plus précise les particularités
de l'activité agricole, des adaptations du CGNC ont été incorporées dans le PCA, permettant
ainsi de fournir des informations plus pertinentes pour la gestion et le suivi de cette activité.
La création du PCA a été supervisée par une Commission Technique Spécialisée (CTS) mise
en place par le Ministre de l'Économie et des Finances et présidée par M. Samir AGOUMI,
Expert-comptable. Cette commission comprenait plusieurs membres, y compris des experts-
comptables, des représentants de divers organismes, et des professionnels de la finance,
comme suit :
Les travaux de la CTS se sont déroulés entre le 18 mars et le 21 octobre 2015. Le projet de
plan comptable a été soumis au Comité Permanent du CNC lors de ses réunions les 17 et 30
novembre 2015, présidées par M. Samir Mohammed TAZI, Directeur des Entreprises
Publiques et de la Privatisation, qui était également président du Comité Permanent de ce
Conseil. Le Plan Comptable Agricole a été formellement adopté par le CNC lors de son
Assemblée Plénière le 22 décembre 2015, sous la présidence de M. Mohammed BOUSSAID,
Ministre de l'Économie et des Finances et Président de ce Conseil.
Le PCA traite, presque comme les autres plans comptables marocains, les éléments
suivants :
Organisations de la comptabilité :
Ce chapitre appuie sur plusieurs points :
L'organisation de la comptabilité normalisée a pour but de garantir la fiabilité et la
disponibilité en temps opportun des informations.
Les objectifs de cette organisation comprennent la saisie, la classification et
l'enregistrement des données de base, la préparation en temps utile des états requis,
la production périodique des états de synthèse, et la vérification de l'exactitude des
données et des procédures.
La comptabilité doit respecter les principes et les règles du Plan Comptable Agricole
pour être probante, ce qui implique l'adoption d'un plan de comptes, le choix de
supports et la définition de procédures de traitement.
La structure fondamentale de la comptabilité exige de tenir les comptes en monnaie
nationale en utilisant la technique de la partie double, de s'appuyer sur des pièces
justificatives datées, d'enregistrer chronologiquement les opérations, de permettre
un contrôle fiable, notamment par inventaire, et de garantir l'égalité entre les débits
et les crédits pour chaque opération.
Les états de synthèse doivent être préparés à la fin de chaque exercice, avec une
durée de douze mois en général, et la date de clôture peut être modifiée en fonction
du cycle d'activité de l'entreprise, sous réserve de justification dans l'État des
Informations Complémentaires (ETIC).
Les procédures de traitement doivent garantir un contrôle, un accès à la
documentation, l'irréversibilité des traitements, et la durabilité des données. Pour les
petites entreprises, des simplifications s'appliquent en matière de comptabilité et
d'états de synthèse en fonction de leur chiffre d'affaires.
Etats de synthèse :
La représentation fidèle du patrimoine, de la situation financière et de la formation des
résultats de l'entreprise agricole est assurée par cinq documents formant un tout
indissociable : le Bilan, le Compte de Produits et Charges, l'Etat des Soldes de Gestion, le
Tableau de Financement, l'Etat des Informations Complémentaires.
Les états de synthèse sont établis, au moins une fois à la fin de l’exercice, dans le respect des
principes comptables fondamentaux qui jouent un rôle prépondérant dans la préparation et
la présentation ces états.
Leur présentation, identique d'un exercice à l'autre, doit être faite selon l'un des deux
modèles proposés par le Code Général de la Normalisation Comptable : le modèle Normal
pour les PME et modèle Simplifié réservé aux petites entreprises (CA < 10 millions de
dirhams).
Le BL, le CPC, l'ESG et le TF sont détaillés en autant de "postes" que l'exigent les besoins de
l'information, dans le cadre des principes de clarté et d'importance significative. Ces postes
sont regroupés en "rubriques", elles-mêmes regroupées en masses. Même si leur montant
est nul, les masses et les rubriques doivent distinctement apparaître dans les états de
synthèse.
Les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est égal ou inférieur à 10 millions de dirhams
ne sont tenues de produire que deux états de synthèse : le bilan et le compte de produits et
charges.
Pour l’ouverture d’une comptabilité conforme au PCA passe par l’élaboration d’un bilan de
départ décrivant la situation patrimoniale de départ de l’entreprise selon des prescriptions
indiquées en annexe sur le plan.
En comptabilité, la valeur peut être sous forme d'entrée, actuelle ou comptable nette. Les
éléments entrant dans le patrimoine sont évalués en utilisant des règles spécifiques. Les
corrections de valeur, telles que les amortissements, peuvent être appliquées à des actifs à
durée limitée. La valeur comptable nette est déterminée en comparant la valeur actuelle à la
valeur d'entrée, et les moins-values sont inscrites sous forme d'amortissements
exceptionnels ou de provisions pour dépréciation.
Les États de Synthèse, établis en conformité avec la Norme Générale Comptable, sont
présentés sous deux modèles : le modèle normal comprenant les cinq états, et le modèle
simplifié avec quatre états (sauf l’État des Soldes de Gestion). Les deux modèles partagent la
caractéristique d'obtenir le Bilan et le CPC directement à partir de la comptabilité, sans
retraitement extracomptable. L’ESG et le TF sont également construits à partir des données
comptables, tandis que certaines informations complémentaires de l'ETIC proviennent de
sources externes aux comptes.
Les règles pour évaluer les comptes du bilan dans le secteur agricole. Les actifs sont évalués
en fonction de leur coût d'acquisition, de production ou de la valeur actuelle. Si la valeur
actuelle est inférieure à la valeur d'entrée, des corrections de valeur sous forme
d'amortissements ou de provisions pour dépréciation sont appliquées, même en période de
déficit. La valeur actuelle des actifs agricoles est déterminée en fonction du marché et des
coûts au point de vente. Enfin, la valeur au bilan est généralement basée sur la valeur
d'entrée, mais une provision pour dépréciation est constituée si la valeur actuelle est
inférieure. Ces règles visent à assurer une comptabilité fidèle à la réalité économique du
secteur agricole.
La manière dont les éléments financiers en monnaie étrangère sont évalués et comptabilisés
dans les états financiers. Les valeurs d'entrée sont converties en dirhams lors de
l'acquisition, et les valeurs au bilan sont maintenues en écritures. Des amortissements et
provisions sont calculés sur ces valeurs. Les créances et dettes en monnaie étrangère sont
également converties, et les écarts de conversion sont comptabilisés en tant que pertes ou
gains de change, sauf dans des cas exceptionnels. Les disponibilités en devises subissent
également une conversion, et les écarts sont directement inscrits dans les produits et les
charges en tant que gains ou pertes de change.
La manière de déterminer la valeur actuelle des actifs biologiques et des produits agricoles.
La valeur actuelle est calculée en fonction du marché et des coûts au point de vente lors de
la récolte. Si un marché actif existe, le prix coté est utilisé. Sinon, d'autres éléments tels que
le prix de la transaction la plus récente ou les prix du marché pour des actifs similaires sont
utilisés. Pour les animaux reproducteurs, la valeur d'entrée est basée sur leur coût
d'acquisition ou de production. En cas de dépréciation, une provision est utilisée pour
refléter la différence entre la valeur d'entrée et la valeur actuelle.
Le PCSI traite, presque comme les autres plans comptables marocains, les éléments
suivants :
Organisations de la comptabilité :
Etats de synthèse :
Pour assurer la pertinence, la fiabilité et la comparabilité de ces états, ils sont préparés
conformément aux principes comptables fondamentaux, tels que la continuité
d'exploitation, la permanence des méthodes, et la clarté. Ils se composent de cinq
documents incontournables : le Bilan (BL), le Compte de Produits et Charges (CPC), l'Etat
des Soldes de Gestion (ESG), le Tableau de Financement (TF), et l'Etat des Informations
Complémentaires (ETIC).
Ces états peuvent être établis avec une périodicité variable, mais ils doivent être produits au
moins une fois à la fin de chaque exercice. Les entreprises ont le choix entre deux modèles
de présentation : le "Modèle Normal" pour les moyennes et grandes entreprises, et le
"Modèle Simplifié" réservé aux petites entreprises ne dépassant pas certains seuils de taille.
Les états de synthèse détaillent les données en postes, rubriques et masses, et font
référence au montant net de l'exercice précédent pour chaque poste. En somme, ils sont des
outils cruciaux pour comprendre la situation financière d'une entreprise et évaluer sa
performance au fil du temps.
Méthodes et règles d’évaluation :
Principes d’évaluation :
En comptabilité, les éléments du patrimoine ont trois formes de valeur : la valeur d'entrée, la
valeur actuelle, et la valeur comptable nette. La valeur d'entrée est basée sur le coût
historique, la valeur actuelle est une estimation actuelle, et la valeur comptable nette est ce
qui figure au bilan. Les biens et titres sont enregistrés au coût d'acquisition ou de
production, tandis que les créances, dettes et disponibilités sont enregistrées au montant
nominal. Les éléments d'actif à durée limitée sont amortis, et les moins-values sont inscrites
sous forme d'amortissements ou de provisions pour dépréciation si elles sont définitives. La
valeur comptable nette est déterminée en fonction de la valeur d'entrée et de la valeur
actuelle.
Cette partie traite l'évaluation des éléments du bilan d'une entreprise, en particulier en ce
qui concerne l'actif immobilisé, les immobilisations incorporelles et corporelles, les
immobilisations financières, les créances, les titres et valeurs de placement, ainsi que la
trésorerie. Il établit des règles pour déterminer la valeur d'entrée de ces éléments, en
fonction du coût historique et du principe du coût d'acquisition ou de production. Il
mentionne également la nécessité de prendre en compte la valeur actuelle de certains
éléments, tout en soulignant que la valeur d'entrée est généralement présumée égale à la
valeur nominale. Le texte aborde également la question des provisions pour dépréciation
des actifs et des dettes, notamment en cas d'incertitude quant au règlement final d'une
créance. Enfin, il évoque la manière de comptabiliser les plus-values et moins-values sur les
titres et valeurs de placement. En résumé, ce texte offre des directives sur la manière de
valoriser et d'enregistrer différents éléments du bilan d'une entreprise selon les principes
comptables fondamentaux.
Eléments dont la valeur dépend des fluctuations de monnaie étrangère :
Une comptabilité correcte exige que toutes les transactions commerciales soient enregistrées de
manière claire. Qu'il s'agisse d'entrées ou de sorties d'argent, chaque opération doit être
correctement inscrite dans un système de comptabilité en partie double, qui est la norme en France.
Le Plan Comptable Général, qui énonce également les principes comptables, apporte une clarté et
une transparence essentielles à l'établissement du plan comptable. Pour garantir cette clarté, il est
essentiel d'avoir une structure bien définie pour les comptes utilisés. Afin d'éviter que chaque
entreprise n'adopte son propre système (ce qui rendrait impossible la comparaison de deux séries de
comptes), une normalisation a été mise en place pour créer un plan comptable. En fonction du
secteur d'activité, vous pouvez choisir un système de classification approprié, ce qui permet à tout le
monde de comprendre votre comptabilité.
Selon le Code de commerce, tenir une comptabilité (comprenant les journaux comptables et le grand
livre) est une obligation pour les entreprises, et elle doit être précise et transparente. En effet, en cas
d'erreurs ou d'omissions, vous risquez des pénalités lors d'un contrôle fiscal. Pour les petites
entreprises de type PME, bien que le Plan Comptable Général ne soit pas obligatoire, il est fortement
recommandé, notamment pour éviter les erreurs.
Le plan comptable :
Un plan comptable consiste en une série organisée de comptes qui reflète de manière aussi
exhaustive que possible les opérations comptables d'une entreprise, conformément à des normes de
présentation spécifiques. Toutefois, ces normes peuvent varier en fonction du secteur d'activité de
l'entreprise. En conséquence, chaque entreprise peut avoir son propre plan comptable, qui peut
différer partiellement ou complètement de celui d'une autre entreprise. Cette diversité de plans
comptables est observable notamment dans des secteurs variés tels que les entreprises, les
associations, les entreprises agricoles, etc.
L'objectif de cette diversité est de permettre la comparaison entre les entreprises opérant dans une
même industrie ou un même secteur d'activité. C'est pourquoi l'Autorité des normes comptables a
établi des réglementations sectorielles spécifiques dans le cadre du plan comptable général. Vous y
trouverez les versions consolidées des réglementations adaptées aux secteurs d'activité suivants :
De manière générale, les entreprises n'utilisent pas l'intégralité du plan comptable spécifique à leur
secteur d'activité pour leur comptabilité. Au lieu de cela, elles se servent d'une sélection de comptes
qui correspondent à leurs besoins spécifiques, formant ainsi leur propre plan comptable individuel.
Par ailleurs, il est possible d'élargir ce plan comptable au moyen de sous comptes ou de sous-classes,
en fonction du plan comptable général présenté précédemment.
Principe de régularité : Les comptes annuels doivent être établis conformément aux normes
comptables françaises en vigueur, garantissant ainsi la conformité légale et réglementaire.
Principe de sincérité : Les comptes annuels doivent refléter la réalité économique de
l'entreprise de manière fidèle et transparente, sans dissimulation ni déformation.
Principe de l'image fidèle : Les comptes annuels doivent donner une image fidèle de la
situation financière, du patrimoine, des performances et de la trésorerie de l'entreprise.
Principe de continuité d'exploitation : Les comptes annuels sont établis en supposant que
l'entreprise poursuivra ses activités de manière normale pour une période prévisible,
généralement d'au moins 12 mois.
Principe de prudence : Ce principe implique d'enregistrer les charges et les pertes dès
qu'elles sont probables, tandis que les produits et les gains ne sont comptabilisés que
lorsqu'ils sont réalisés.
Principe de spécialisation des exercices : Les produits et les charges doivent être
comptabilisés dans l'exercice au cours duquel ils sont gagnés ou engagés, quel que soit le
moment où les flux de trésorerie sont encaissés ou décaissés.
Principe de permanence des méthodes : Les méthodes comptables utilisées doivent être
cohérentes d'une année à l'autre, sauf si un changement est justifié par une amélioration de
l'information financière.
Principe de la comparabilité : Les comptes annuels doivent être établis de manière à
permettre une comparaison pertinente entre les différentes périodes et entre les différentes
entités.
Ces principes garantissent que les comptes annuels établis en vertu du PCG français sont conformes
aux normes comptables en vigueur, transparents, fiables et utiles pour les parties prenantes de
l'entreprise. Les comptes annuels comprennent généralement le bilan, le compte de résultat, le
tableau de flux de trésorerie et les notes explicatives.
1 Comptes de capitaux Majoritairement le capital et les emprunts. Il s’agit plus généralement des
ressources stables d’une entreprise.
2 Comptes Toutes les immobilisations acquises par l‘entreprise dont les comptes
d‘immobilisations d’amortissement et de dépréciation.
3 Comptes de stocks et L’ensemble des stocks aussi bien les matières premières, que les produits ou
en-cours services de l’entreprise.
4 Comptes de tiers Toutes les créances et les dettes (en général à court terme). Notamment les
comptes clients et fournisseurs mais aussi du personnel salarié.
5 Comptes financiers L’ensemble des comptes pour les mouvements de trésorerie (paiements et
encaissements) en espèces, chèques et avec les établissements.
6 Comptes de charges L’ensemble des charges de l’entreprise, il s’agit couramment des achats qui ne
sont pas des immobilisations et qui font diminuer le résultat comptable.
7 Comptes de produits Il s’agit généralement des différents gains acquis par l’entreprise : les ventes, la
gestion financière mais aussi les opérations exceptionnelles
8 Comptes spéciaux Cette classe regroupe tous les comptes qui ne trouvent pas leur place dans les
comptes de 1 à 7, elle est donc facultative
En résumé, les classes 1 à 5 concernent les comptes du bilan, reflétant le patrimoine de l'entreprise
et sa trésorerie. Les classes 6 et 7, qui correspondent aux comptes de charges et de produits, sont
reportées dans le compte de résultat.
Chaque classe est ensuite subdivisée en sous-classes (ou sous-catégories) pour détailler les écritures.
Le numéro de chaque compte divisionnaire commence toujours par le numéro du compte ou sous-
compte dont il constitue une subdivision. Par exemple, dans la classe 1, la sous-classe 15 concerne
les provisions.
Si les comptes et sous-comptes prévus par les normes comptables ne sont pas suffisants pour que
l'entreprise enregistre clairement toutes ses opérations, elle est libre de réaliser toutes les
subdivisions nécessaires. En sens inverse, une entreprise peut également regrouper des comptes
dans un compte plus global de même niveau.
Pour mieux comprendre comment elle s'intègre dans le Plan Comptable, rappelons d'abord ce
qu'elle englobe. La comptabilité auxiliaire consiste à subdiviser un compte de tiers en différentes
catégories pour gagner en clarté. On imagine qu'il y ait de multiples transactions entre un compte
tiers et une entreprise au cours d'une période. Si toutes ces opérations sont regroupées en une seule
ligne, il devient difficile d'analyser en détail l'activité. C'est là qu'intervient la comptabilité auxiliaire
en introduisant des subdivisions dans le compte, ce qui offre une meilleure visibilité. Lorsque les
opérations des comptes tiers atteignent un volume considérable, la comptabilité auxiliaire aide à
identifier les impayés et les clients à relancer.
La comptabilité auxiliaire concerne la classe 4 du Plan Comptable, plus spécifiquement les comptes
suivants
D'un point de vue comptable, cela vous offre une double perspective :
Une vue d'ensemble grâce au compte client 411.Une vue client par client, avec pour chacun un grand
livre auxiliaire détaillant son solde et ses transactions, voire une balance âgée. Cela facilite
considérablement la gestion des relances et des procédures éventuelles de recouvrement.
Les plateformes comptables intégrées représentent un outil précieux pour un suivi détaillé et
conforme de la comptabilité. Elles simplifient notamment l'intégration et le suivi des comptes
auxiliaires, tout en respectant les normes du Plan Comptable Général. De plus, elles améliorent la
coordination entre les comptes auxiliaires et les outils de suivi, de facturation et de relance. Enfin,
elles facilitent l'adaptation des outils comptables à mesure que l'entreprise se développe.
Conclusion
Le Plan Comptable Général français (PCG) représente un pilier fondamental de la comptabilité en
France, définissant un cadre normatif rigoureux visant à régir l'établissement des comptes annuels
des entreprises opérant sur le territoire. Il incarne un ensemble de règles et de principes cruciaux qui
s'inscrivent dans le dessein de garantir la fiabilité, la conformité légale, la transparence et la
cohérence des informations comptables. Le PCG sert de référentiel comptable incontournable pour
les entreprises, leur offrant un cadre structuré et normalisé pour la préparation de leurs états
financiers. Cela assure non seulement la conformité aux obligations légales en matière de
comptabilité, mais également la sincérité et la crédibilité des informations financières présentées. Il
permet également de promouvoir une comparaison aisée des comptes d'une période à l'autre et
entre différentes entités, facilitant ainsi l'analyse financière.
Ce cadre rigoureux est essentiel pour instaurer la confiance dans les rapports financiers des
entreprises. Il répond aux attentes des parties prenantes, notamment les actionnaires, les
investisseurs, les créanciers, les régulateurs et les gestionnaires d'entreprise. En fournissant des
comptes annuels clairs, complets et transparents, le PCG favorise une meilleure prise de décision au
sein des entreprises et encourage l'allocation efficace des ressources financières. En outre, il
contribue à la stabilité du marché financier en fournissant des informations financières fiables aux
investisseurs et aux régulateurs, En somme, le Plan Comptable Général français constitue un outil
précieux qui soutient l'intégrité de la comptabilité des entreprises, encourage la transparence
financière et renforce la confiance dans l'environnement des affaires en France. Il représente un
atout majeur pour les entreprises en aidant à maintenir une discipline comptable stricte, à respecter
les normes légales et à fournir des informations financières crédibles qui sont essentielles à la prise
de décision éclairée.
Le plan comptable des assurances s'inscrit dans le cadre de la réglementation comptable, le Code de
Commerce et le Plan Comptable Général. Son objectif est de fournir un langage commun pour les
divers utilisateurs de la comptabilité, notamment dans le secteur de l'assurance. Ces utilisateurs
comprennent :
Les personnes qui établissent leur comptabilité pour leurs besoins internes de gestion, allant de la
comptabilité générale à la comptabilité d'établissement, en passant par la comptabilité analytique,
les outils de rapport, les bases de données de gestion, les outils de consolidation et les outils fiscaux.
Les lecteurs habituels des états comptables, tels que les organes de gouvernance, les assemblées
générales, les clients, les investisseurs potentiels et leurs conseillers.
L'administration fiscale, qui utilise la comptabilité pour établir et contrôler les assiettes fiscales,
nécessitant divers mécanismes de retraitement et de rapports pour la préparation des déclarations
fiscales.
L'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, qui s'appuie sur la comptabilité pour protéger les
assurés et remplir ses autres responsabilités, en utilisant des bases de données prudentielles et des
outils de calcul associés.
Gérer les engagements envers les assurés, en particulier en ce qui concerne l'épargne, et
servir de mécanisme de synthèse et de contrôle de second niveau.
Calculer les bénéfices distribuables des sociétés anonymes d'assurance.
Déterminer le montant réglementaire minimal de participation aux bénéfices.
Gérer les relations contractuelles en matière d'assurance directe collective et de réassurance,
notamment en ce qui concerne la participation aux bénéfices, les ristournes, les provisions
d'égalisation, les réserves de stabilité, etc.
Servir de preuve dans des affaires commerciales.
Constituer la base de la valorisation des portefeuilles ou des sociétés d'assurance lors de
ventes, d'apports, de fusions ou de scissions.
Fournir des éléments probants pour le droit des contrats en assurance vie, en particulier
pour les aspects quantitatifs.
Le plan comptable des compagnies d’assurance :
Le cadre comptable et les états de synthèse prévus à l’article 234 de la loi n° 17-99 portant code des
assurances, sont établis par référence aux principes généraux définis au présent titre, à savoir :
- les principes comptables fondamentaux ;
- l’organisation de la comptabilité ;
Le plan comptable des compagnies d'assurance est un cadre comptable spécifique qui établit les
règles et les directives pour l'enregistrement, la classification et la présentation des transactions
financières dans le secteur de l'assurance. Il s'agit d'un système comptable conçu pour répondre aux
besoins particuliers de cette industrie et garantir la conformité réglementaire, la transparence
financière et la cohérence comptable au sein des compagnies d'assurance.
Ce plan comptable définit les classes de comptes, les comptes spécifiques, les règles de valorisation
des actifs et des passifs, ainsi que les normes comptables particulières à l'assurance. Il vise à assurer
que les compagnies d'assurance tiennent une comptabilité précise et complète de leurs opérations,
ce qui est essentiel pour évaluer leur solvabilité, protéger les intérêts des assurés et respecter les
exigences réglementaires. En résumé, le plan comptable des compagnies d'assurance est un
ensemble de directives comptables spécifiques au secteur de l'assurance, visant à garantir une
gestion financière efficace et conforme aux réglementations, tout en fournissant des informations
financières transparentes pour les parties prenantes de l'industrie de l'assurance.
PLAN DE COMPTES
Le plan de comptes de l'entreprise est un document qui donne la nomenclature des comptes à
utiliser, définit leur contenu et détermine, le cas échéant, leurs règles particulières de
fonctionnement par référence au PCA.
Le plan de comptes de chaque entreprise doit être suffisamment détaillé pour permettre
l'enregistrement des opérations conformément aux prescriptions du PCA. Les comptes doivent être
tenus par pays, par monnaie, par compte d’assurance et/ou de réassurance Takaful ou par catégorie
et sous-catégorie d’opérations d’assurance, et par exercice. Les opérations passées avec les tiers et
ne se rattachant pas à l’activité d’assurance doivent être retracées dans des comptes distincts. De
plus, le respect de la règle de la congruence entraîne l’obligation de tenir les comptes afférents aux
placements selon la ventilation suivante :
Pour les entreprises exerçant des Pour les entreprises exerçant des
opérations opérations de
d'assurance et de réassurance réassurance à titre exclusif
a- Assurances vie et capitalisation a- Réassurance légale obligatoire
b- Assurances vie et capitalisation à b- Réassurance conventionnelle marocaine
capital variable c- Réassurance conventionnelle étrangères
c- Gestion spéciale des rentes accidents
du travail
d- Autres opérations d’assurances
directes
e- Réassurance
f- Autres affectations
►Pour l’activité d’assurance Takaful ou de réassurance Takaful
En cas de création de compte d’assurance ou de réassurance Takaful dans les conditions visées à la
circulaire de l’Autorité, la règle de congruence est appliquée.
- Lorsque les comptes prévus par le PCA ne suffisent pas à l'entreprise pour enregistrer
distinctement toutes ses opérations, elle peut ouvrir toutes subdivisions nécessaires.
- Inversement, si les comptes prévus par le PCA sont trop détaillés par rapport aux besoins de
l'entreprise, celle-ci peut les regrouper dans un compte global de même niveau, plus
contracté, conformément aux possibilités offertes par le PCA et à condition que le
regroupement, ainsi opéré, puisse, au moins, permettre l’établissement des états de
synthèse.
- Les opérations sont inscrites dans les comptes dont l'intitulé correspond à leur nature.
- Toute compensation entre comptes est interdite sauf lorsqu'elle est explicitement prévue
par le PCA
I- ORGANISATION GLOBALE
Le plan de comptes a été élaboré de manière à ce que la comptabilité de l'entreprise soit capable de
générer directement les états financiers (le bilan et le compte de résultat).Le plan de comptes est
conçu de manière à présenter, dans le grand livre, les agrégats, les catégories, et les éléments
constitutifs des états financiers.
Ainsi, la transition de la liste des comptes vers les états financiers s'effectue sans nécessiter de
correspondance en dehors du système comptable.
II- CODIFICATION
Comptes suivantes :
En conclusion, le plan comptable des compagnies d'assurance revêt une importance cruciale pour ces
entreprises. Il fournit un cadre essentiel pour enregistrer et rapporter leurs opérations financières de
manière transparente, tout en respectant les normes et les réglementations en vigueur. Cette
structure comptable spécifique permet de répondre aux besoins internes de gestion, de satisfaire les
exigences des autorités de régulation, de garantir la conformité fiscale, et de faciliter la
communication financière avec les parties prenantes. Il s'agit d'un outil indispensable pour évaluer la
santé financière de ces compagnies, suivre leurs engagements envers les assurés, et prendre des
décisions éclairées pour l'avenir. En fin de compte, le plan comptable des compagnies d'assurance
est un pilier de la stabilité et de la transparence du secteur de l'assurance.
Plan comptable des sociétés sportives- MAROC
La Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) est une association à but non lucratif qui a été
reconnue d’utilité publique par le décret n°2-15-948 du 15/12/2015. Elle est affiliée à la FIFA, à la
CAF, à l’UNAF et à l’UAFA, elle est constituée de plusieurs associations sportives et selon a loi n°
30.09 relative à l’éducation physique et aux sports, publiée au BO du 4 novembre 2010, notamment
ses articles 15 à 21, fait obligation à chaque association sportive de créer une société anonyme (SA)
sportive lorsque l’effectif de ses licenciés majeurs professionnels ou ses recettes ou sa masse
salariale dépassent les seuils fixés par voie règlementaire. Ces SA sportives doivent se conformer à
des règles spécifiques, notamment l'approbation de leurs statuts par le ministère de tutelle, la
gestion sportive avec des activités commerciales liées à l'image collective de l'équipe et aux contrats
sportifs, ainsi que la détention d'au moins un tiers des actions par l'association sportive. De plus, des
relations entre l'association sportive et la SA sportive sont formalisées dans une convention
approuvée par le ministère.
La Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) attribue des licences aux clubs affiliés, exigeant
des obligations légales, comptables et financières conformes aux règlements internationaux,
notamment ceux de la FIFA et de la CAF. Ces règlements visent à promouvoir la transparence dans le
financement, la propriété et le contrôle des clubs. Des obligations comptables et financières
précises, telles que la présentation d'états financiers annuels audités, l'absence d'arriérés de
paiement et la justification de ressources suffisantes, sont établies.
La Fédération a également mis en place une Commission du Contrôle de Gestion (CCG) capable de
sanctionner les clubs en cas de non-respect des règles financières et comptables. Les clubs de
football organisés en sociétés anonymes sont soumis à des lois spécifiques relatives aux obligations
comptables des commerçants et aux sociétés anonymes.
Le plan comptable régissant les opérations comptables des sociétés sportives a été soumis à
l'examen du Comité Permanent du Conseil National de la Comptabilité (CNC) lors de sa 81ème
réunion, qui s'est tenue le 27 janvier 2021. Il a été officiellement publié par le biais de l'avis du CNC
numéro 19, daté du 8 juin 2022, en conformité avec les dispositions du décret numéro 2-21-165 du
19 mai 2022, qui a modifié le décret initial numéro 2.88.19 du 16 rabii II 1410 (16 novembre 1989)
établissant le Conseil National de la Comptabilité, il vise à fournir aux clubs un cadre de référence
unique pour gérer leurs finances, assurer la transparence des informations financières soumises à
des auditeurs externes et renforcer leur gouvernance.
Cette transparence financière devrait améliorer leurs ressources et rationaliser leurs dépenses, en
plus d'aider à lutter contre le blanchiment d'argent conformément à la loi n° 43.05 de 2007. En
unifiant les pratiques comptables, ce plan facilitera les contrôles internes et externes, améliorant
ainsi l'image des clubs auprès de leurs parties prenantes et des instances régissant le football, y
compris les concours financiers publics qu'ils reçoivent.
Chaque Club affilié doit préparer, à la clôture de chaque exercice comptable, des états financiers
conçus pour refléter fidèlement la composition de ses actifs et passifs, sa situation financière et ses
performances.
Pour garantir cette fidélité, la comptabilité doit se conformer aux sept principes comptables
fondamentaux établis par le CGNC, à savoir :
5. Le principe de prudence.
6. Le principe de clarté.
1. Présentation des états financiers : Le plan comptable définit les normes de présentation des états
financiers, notamment le bilan, le compte de résultat, et le tableau des flux de trésorerie.
2. Méthodes comptables : Il précise les méthodes comptables à suivre, telles que les règles de
comptabilisation des revenus, des charges, des actifs, et des passifs.
3. Normes de consolidation : Le plan comptable peut inclure des directives sur la consolidation des
états financiers en cas de détention de filiales ou d'autres entités liées.
4. Inventaire et évaluation des actifs : Il établit des règles pour l'évaluation et la comptabilisation
des actifs, y compris les actifs immobiliers, les actifs financiers, les équipements sportifs, etc.
5. Gestion des passifs : Il précise la manière de comptabiliser les passifs, y compris les dettes, les
obligations envers les joueurs, les salaires, et d'autres engagements.
6. Gestion des revenus : Le plan comptable peut inclure des directives sur la comptabilisation des
revenus, notamment les droits de diffusion, les revenus de billetterie, les ventes de marchandises,
etc.
7. Règles de gouvernance : Il peut inclure des exigences de transparence et de contrôle interne pour
garantir une gestion financière saine.
8. Audit financier : Il peut définir les exigences en matière d'audit externe par des commissaires aux
comptes indépendants.
9. Obligations légales : Le plan comptable peut faire référence aux lois et règlements nationaux et
internationaux auxquels les clubs de football doivent se conformer.
10. Règles spécifiques à la FRMF : Il peut inclure des règles spécifiques édictées par la Fédération
Royale Marocaine de Football (FRMF) concernant la comptabilité, la gestion financière, et la
transparence.
Le texte précise les règles de comptabilité et de gestion financière que les sociétés sportives affiliées
au Maroc doivent respecter. Il énonce les principes clés suivants :
Comptabilité :
Gestion financière :
- Respect des délais de paiement, évitant les arriérés, notamment envers les joueurs et le
personnel.
- Système d'information pour suivre les finances, la trésorerie, les budgets, etc.
Contrôle interne :
- Mise en place d'un dispositif de contrôle interne pour protéger le patrimoine, respecter les lois et
règlements, garantir la fiabilité des opérations, et prévenir les fraudes et les erreurs.
- Les organes délibérants doivent définir les procédures et moyens nécessaires pour atteindre ces
objectifs et s'assurer de leur bon fonctionnement.
Ce chapitre se penche sur les normes de comptabilité applicables aux sociétés sportives, tout en
considérant des particularités liées à des revenus et dépenses spécifiques. Les principales
particularités sont les suivantes :
A. Produits Particuliers :
- Les recettes de la billetterie, qui représentent les revenus générés par la vente de billets pour les
événements sportifs, sont comptabilisées en tant que produits d'exploitation dans le poste
"Billetterie, recettes de matchs".
- Les contrats de sponsoring avec des partenaires publics ou privés génèrent des revenus
d'exploitation comptabilisés sous "Produits de sponsoring et de publicité".
- Les subventions des organismes publics sont traitées différemment en fonction de leur objectif. Si
elles financent des investissements, elles sont réparties sur la période d'amortissement du bien. Si
elles couvrent des frais de fonctionnement, elles sont enregistrées comme produits d'exploitation.
B. Charges Particulières :
- Les opérations liées aux joueurs, telles que les transferts, les recrutements, les prêts, entraînent la
comptabilisation de ces contrats comme immobilisations incorporelles. Les coûts d'acquisition
comprennent les primes de transfert et les frais directs, et peuvent être répartis sur la durée du
contrat, sans dépasser 5 ans.
- Les primes de signature, les primes de rendement et les bonus sur contrat sont différenciés et
comptabilisés conformément à leurs caractéristiques.
- Pour l'équipe cédante et les autres parties bénéficiant d'une partie de la prime de transfert, les
indemnités de transfert sont enregistrées comme produits de mutation.
- Les contrats de joueurs sont amortis linéairement sur la durée contractuelle, au maximum sur 5
ans. Les valeurs résiduelles sont généralement nulles.
- La société sportive évalue régulièrement les contrats des joueurs en cours, tant au niveau du
joueur que de l'équipe, afin de prendre en compte les performances et les rentabilités attendues.
-Dépréciation des Contrats de Joueurs : En cas de perte de valeur réversible, les sociétés sportives
doivent enregistrer une provision pour dépréciation pour réduire la valeur nette comptable du
contrat à sa valeur actuelle. Pour des réductions de valeur irréversibles, une dotation aux
amortissements supplémentaire équivalente à la perte est comptabilisée. Lors de la cession de
contrats de joueurs, la différence entre le prix de cession et la valeur comptable nette constitue une
plus ou moins-value de cession, enregistrée comme une cession d'immobilisation incorporelle.
-Recrutement de Joueurs : Le recrutement de joueurs professionnels de plus de 23 ans sans
indemnité à l'ancien club est expliqué. Les contrats de joueurs formés en interne sans licence
homologuée ne sont pas inscrits en immobilisations. Les premiers contrats professionnels de joueurs
de moins de 23 ans recrutés à partir d'autres clubs donnent lieu à des indemnités de formation selon
les règles de la FIFA.
-Dépenses de Formation : Les dépenses de formation des jeunes joueurs et entraîneurs sont
comptabilisées comme charges au moment où elles sont engagées. Les sociétés sportives gérant des
centres de formation distincts doivent présenter les résultats de ces centres de manière séparée.
Les états de synthèse, tels que le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de
gestion, le tableau de financement et l'état des informations complémentaires, sont expliqués. Ils
offrent une vue d'ensemble de la situation financière de la société sportive. Les états de synthèse
doivent être établis conformément aux principes comptables fondamentaux, au moins une fois par
exercice et selon le modèle proposé par le plan comptable.
Structure du Bilan : Le bilan est structuré en trois parties : le financement permanent, le passif
circulant hors trésorerie, et la trésorerie au passif. Du côté de l'actif, on trouve l'actif immobilisé,
l'actif circulant hors trésorerie et la trésorerie à l'actif.
Le Plan Comptable des Associations (PCA) a été approuvé lors de la VIIIème Assemblée Plénière du
Conseil National de la Comptabilité (CNC) le 11 mars 2003. La version précédente de ce plan, datant
de 2003, est désormais obsolète et remplacée. La mise à jour du PCA découle d'une demande du
Chef du Gouvernement, notifiée par lettre n°611 datée du 6 mai 2022. Cette actualisation a pour but
de permettre aux associations et aux organismes à but non lucratif de mieux refléter et d'améliorer
leurs performances financières, de gestion et organisationnelles. Elle vise également à s'aligner sur
les principes constitutionnels de transparence et de responsabilité comptable instaurés par la
Constitution de 2011.
De plus, cette mise à jour prend en considération les évolutions législatives et normatives, aussi bien
au niveau national qu'international. Un accent particulier est mis sur les très petites associations et
autres entités à but non lucratif. Un modèle comptable simplifié a été conçu pour les aider à mieux
gérer leur comptabilité conformément aux normes généralement acceptées, une fois que leurs
capacités matérielles, humaines et de gestion sont renforcées.
Contexte : L'association est légalement définie comme une collaboration durable entre deux ou
plusieurs individus mettant en commun leurs compétences ou leur activité dans un but autre que la
recherche de bénéfices. Sa validité est soumise aux principes généraux du droit régissant les contrats
et les obligations. La loi relative aux obligations comptables des commerçants, conformément à son
article premier, s'applique à toute personne physique ou morale exerçant une activité commerciale.
Ces personnes doivent tenir une comptabilité conformément aux exigences de cette loi et aux
tableaux annexés. Une association s'écartant de ses activités statutaires et se livrant à des
opérations commerciales peut être dissoute dans les conditions spécifiées par l'article 71. Toute
activité commerciale doit être prévue dans les statuts de l'association.
Le champ d'application du présent plan comptable inclut les fondations, les associations reconnues
d'utilité publique, celles recevant des subventions publiques, et toutes les autres associations ayant
l'obligation légale, réglementaire, statutaire ou contractuelle de tenir une comptabilité.
La comptabilité des associations et des organismes à but non lucratif doit être exhaustive et inclure
l'ensemble de leurs activités, y compris les activités lucratives réalisées conformément à leurs
statuts, de manière permanente ou occasionnelle.
Le financement est un aspect essentiel pour ces entités, provenant des cotisations, droits d'entrée,
apports personnels des membres, dons, ou contributions de donateurs publics ou privés. Ces
contributions peuvent avoir des caractéristiques juridiques variables, et certaines sont dédiées à des
projets ou missions spécifiques. Les excédents ou insuffisances (plutôt que bénéfices ou pertes)
reflètent la différence entre les produits et les charges. Les associations ne peuvent pas distribuer
ces excédents.
Ce plan comptable a été élaboré pour simplifier les règles pour les entités qui ne sont pas
légalement tenues de tenir une comptabilité ou dont les ressources ne dépassent pas certains seuils.
Il propose deux modèles, l'un basé sur une comptabilité de trésorerie respectant la partie double
(modèle simplifié), l'autre basé sur une comptabilité de trésorerie sans respect de la partie double
(modèle super-simplifié), destiné aux entités à ressources plus limitées. Ces mesures de
simplification couvrent les règles d'évaluation, de comptabilisation, de présentation, et
l'organisation comptable.
a. Apports de biens en nature (immobilisations) : Lorsque l'entité reçoit des biens par donation, ces
biens sont enregistrés à leur valeur actuelle à la date d'entrée, en fonction de leur valeur estimée en
fonction du marché et de leur utilité économique.
b. Donations temporaires d'usufruit : Les donations temporaires d'usufruit sont évaluées à leur
valeur actuelle au moment de la signature de l'acte de donation.
c. Legs et donations de biens destinés à être utilisés : Les biens reçus par legs ou donations qui
seront utilisés par l'entité sont évalués en fonction de leur valeur actuelle.
d. Biens provenant de legs ou de donations et destinés à être cédés : Les biens destinés à être cédés
sont évalués à leur valeur actuelle lors de leur entrée dans le patrimoine de l'entité.
Les contributions volontaires en nature, généralement des dons destinés à être redistribués ou
consommés en l'état, sont évaluées à leur valeur actuelle à la date d'entrée, en fonction du marché,
si deux conditions sont remplies : elles sont essentielles pour comprendre l'activité de l'entité, et
l'entité est en mesure de les recenser et de les valoriser de manière fiable.
a. Créances : Les créances provenant de legs ou de donations sont évaluées à leur valeur actuelle à
la date d'acceptation, jusqu'à ce que les fonds soient reçus ou les titres transférés.
b. Dettes : Les passifs résultant de legs ou de donations sont constitués par les dettes non réglées
par le défunt au moment de son décès, les dettes associées aux biens transférés, et toutes les
obligations résultant des stipulations du testateur ou du donateur acceptées par l'entité. Ces dettes
sont inscrites dans la comptabilité.
Les règles de comptabilisation en relation avec les excédents et les subventions pour les entités à
but non lucratif.
Subventions affectées à des projets ou utilisations bien définis (fonds dédiés) : Lorsqu'une
subvention d'exploitation est destinée à des projets ou à des utilisations spécifiques, toute partie
non utilisée en fin d'exercice doit être comptabilisée en tant que charge, en tant qu'engagement de
l'entité envers le tiers financeur, avec une correspondance au passif du bilan sous la rubrique "fonds
dédiés." Ces fonds ne peuvent pas être utilisés à d'autres fins que celles spécifiées par le tiers
financeur.
Fonds dédiés collectés par appel à la générosité publique : Lorsque des fonds sont collectés par
appel à la générosité publique pour des projets spécifiques, et que des montants non utilisés restent
en fin d'exercice, ils sont comptabilisés en charges sous "engagements à réaliser sur fonds dédiés,"
pour indiquer l'engagement continu de l'entité à achever ces projets. Une correspondance est faite
au passif du bilan sous la rubrique "fonds dédiés." Des informations détaillées sur les fonds dédiés
collectés par appel à la générosité publique doivent être fournies dans l'État des Informations
Complémentaires.
Donations temporaires d'usufruit ou autres droits similaires reçus : Les donations temporaires
d'usufruit sont comptabilisées dès la signature de l'acte de donation temporaire en tant
qu'immobilisations incorporelles, et elles sont amorties sur la durée de la donation temporaire. Cela
n'affecte pas le résultat de l'entité.
Legs et donations : Les biens provenant de legs ou de donations sont comptabilisés à la date
d'acceptation. Les créances sont comptabilisées pour les montants à recevoir, tandis que les biens
autres que ceux destinés à être cédés sont inscrits à l'actif. Les passifs provenant de ces legs ou
donations sont également comptabilisés. Un engagement lié aux obligations stipulées par le
testateur ou le donateur est provisionné.
Les entités doivent suivre les règles d'organisation comptable spécifiées dans ce plan comptable. Si
l'entité est de petite taille ou a des enjeux financiers limités, des règles plus simples peuvent être
appliquées. La comptabilité doit répondre à certaines exigences fondamentales, notamment :
- Appuyer chaque transaction comptable par des pièces justificatives adéquates et régulières.
- Maintenir des livres et des supports pour générer les états financiers conformément au Code
Général de la Normalisation Comptable.
- Effectuer des inventaires pour vérifier l'existence et la valeur des actifs et des passifs à la fin de
chaque exercice.
L'entité doit avoir un organigramme, définir les rôles et les responsabilités, et établir un budget
équilibré. Si les produits d'exploitation annuels dépassent un certain seuil, un manuel d'organisation
et de procédures comptables est nécessaire. Les entités devraient encourager l'utilisation des
technologies informatiques et des nouvelles technologies pour améliorer leur comptabilité.
Gestion Financière :
Les entités doivent adopter des règles visant à rendre transparentes les ressources et les utilisations
de ces ressources. Elles doivent disposer en permanence de suffisamment de ressources financières
compatibles avec leurs opérations et engagements. La gestion financière doit être prudente et
respecter certaines règles, notamment :
- Payer les dettes dans les délais convenus pour éviter les retards de paiement.
- Collecter les cotisations et autres ressources budgétées conformément aux délais statutaires ou
contractuels.
- Acquérir des biens et des services par appel d'offres, sauf exceptions justifiées.
- Rendre compte des contributions financières reçues des organismes publics ou privés.
Toutes les dépenses supérieures à cinq mille dirhams doivent être réglées par des moyens de
paiement sécurisés et documentées correctement. L'entité doit être en mesure de fournir des
informations sur les prévisions budgétaires, les opérations réalisées, la trésorerie, les créances et les
dettes. Lors de la présentation des états financiers, l'entité doit comparer les réalisations aux
prévisions et fournir des explications pour les écarts significatifs.
Contrôle Interne :
L'entité doit mettre en place un dispositif de contrôle interne pour assurer la conformité aux lois, la
protection du patrimoine, la régularité des opérations comptables, la prévention des fraudes et des
erreurs. Les organes de direction doivent définir les procédures et les moyens pour atteindre ces
objectifs. L'intervention de personnel bénévole ne doit pas empêcher l'application de ces
procédures. Un système de contrôle interne efficace doit inclure une organisation appropriée, une
gestion sécurisée des comptes bancaires et des caisses, un contrôle budgétaire et une comparaison
des réalisations par rapport aux prévisions.
Modèle Normal : Le modèle normal du plan comptable des associations au Maroc doit être utilisé
par les associations à but non lucratif lorsque leur total annuel des produits d'exploitation dépasse
les seuils qui sont fixés par voie réglementaire. Ces seuils déterminent le niveau de complexité
comptable auquel une association est soumise. Si le total annuel des produits d'exploitation d'une
association excède ces seuils, elle est tenue d'adopter le modèle normal du plan comptable. Ce
modèle normal est plus détaillé et structuré que le modèle simplifié ou super-simplifié, ce qui
convient aux associations de plus grande envergure avec des activités financières et opérationnelles
plus complexes. Il permet une comptabilité d'engagement complète et exige que les associations se
conforment aux règles comptables du Code Général de la Normalisation Comptable (CGNC) et à
d'autres dispositions légales.
En résumé, le modèle normal du plan comptable des associations au Maroc est utilisé lorsque
l'association dépasse les seuils de revenus établis par la réglementation, ce qui traduit une
augmentation de ses opérations financières et de sa complexité comptable.
Modèle simplifié : Le modèle simplifié s'applique aux entités dont le total annuel des produits
d'exploitation reste en dessous des seuils fixés par la réglementation. Plusieurs mesures de
simplification sont envisageables, telles que :
- Ces entités n'ont pas l'obligation d'utiliser la comptabilité d'engagement, mais elles peuvent se
contenter d'une comptabilité de trésorerie en partie double.
- Les enregistrements et les états comptables résultants doivent être signés en fin d'année par le
président et le trésorier de l'entité.
- Elles sont autorisées à utiliser les comptes spécifiés par le modèle simplifié du CGNC pour la
préparation des états financiers, conformément à la nomenclature des comptes fournie en annexe.
- Les opérations sont enregistrées en fonction de la date d'encaissement (pour les recettes) ou de la
date de décaissement (pour les dépenses).
- Toutes les transactions financières doivent être enregistrées en indiquant le mode de paiement, et
les pièces comptables doivent être numérotées et classées par compte bancaire ou compte de
caisse.
- La centralisation des écritures peut être réalisée une fois par exercice par la création d'une balance
générale des comptes.
- Ces entités peuvent utiliser des méthodes d'évaluation simplifiées pour les amortissements et
l'évaluation des stocks, sans avoir à suivre strictement la règle du prorata temporis.
- En fin d'exercice, l'entité doit calculer et documenter les dettes et les créances, en indiquant les
détails des clients et des fournisseurs, les références des pièces justificatives et leurs dates.
- La situation de trésorerie de fin d'année doit refléter avec précision les recettes et les dépenses de
l'entité et correspondre au solde figurant sur le relevé bancaire ou le solde en caisse.
- Dans tous les cas, si l'entité s'engage significativement envers des tiers, cet engagement doit être
clairement décrit et évalué en termes de montant.
- Ces entités sont autorisées, en cas de besoin, à enregistrer les petites dépenses (dépenses de faible
montant) sur la base de pièces justificatives internes signées conjointement par le président et le
trésorier de l'entité ou par des personnes mandatées par les organes compétents. De plus, elles sont
dispensées de l'obligation d'établir un manuel d'organisation comptable.
Comptabilité super simplifiée : Les entités relevant du modèle super-simplifié sont exemptées de
l'obligation de tenir une comptabilité d'engagement, au lieu de quoi elles peuvent utiliser une
comptabilité de trésorerie. Cette démarche vise à fournir aux très petites entités un système
comptable simple et économique, d'une part, et à leur offrir un cadre clair pour standardiser leurs
rapports financiers avec des tiers, ainsi que pour les préparer progressivement à l'application des
dispositions du plan comptable actuel, lorsque leurs ressources s'amélioreront. Pour ces entités dont
le total annuel des produits d'exploitation ne dépasse pas les seuils réglementaires, les mesures de
simplification suivantes sont applicables :
- Elles ne sont pas tenues d'adopter la comptabilité d'engagement, mais plutôt une comptabilité de
trésorerie en partie simple, que ce soit sur support manuel ou informatique.
- Les enregistrements comptables et les états financiers correspondants doivent être dûment signés
en fin d'année par le président et le trésorier de l'entité, ou par des personnes désignées par les
organes compétents de celle-ci.
- Toutes les opérations financières doivent être documentées en indiquant le mode de paiement, et
les pièces comptables doivent être numérotées et classées par compte bancaire ou compte de
caisse.
- À la fin de l'année, l'entité doit calculer les dettes et les créances en indiquant les débiteurs et les
créanciers concernés.
- La situation de trésorerie de fin d'année doit refléter de manière précise les recettes et les
dépenses de l'entité et doit être cohérente avec le solde figurant sur le relevé bancaire ou le solde
en caisse.
- Si nécessaire, ces entités peuvent également enregistrer les petites dépenses (dépenses de faible
montant) en se basant sur des pièces justificatives internes signées conjointement par le président
et le trésorier de l'entité.
En ce qui concerne les états financiers de fin d'année, ils sont simplifiés et comprennent :
3. Un résumé des missions, des moyens mis en œuvre et des principaux résultats obtenus.
6. La situation de la trésorerie.