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Intro Droit
Intro Droit
COURS
INTRODUCTION À L’ÉTUDE DE
DROIT
Présenté par :
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Pr. HALIMI Dalal SEMESTRE 1 A-U : 2021-2022
INTRODUCTION
Qu’est-ce qu’une règle de Droit ? La règle de droit est une règle de conduite
dans les rapports sociaux. Elle se définit en fonction de ses objectifs et caractéristiques.
On dit que le règle de droit est générale, c’est -à-dire, qu’elle est abstraite,
impersonnelle et qu’elle s’applique à tous sans exception. Elle est également,
obligatoire : c’est-à-dire, qu’elle est impérative ou d’ordre public. Elle s’impose à tous
les constituants de la société à l’opposer de la règle supplétive ou interprétative qui
suscite une conduite particulière, mais les parties peuvent y déroger et choisir par contrat
d’autres règles qui leur conviennent davantage que les règles légales. De même la règle
de droit est dite contraignante de sorte que sa violation entraine une sanction.
-Et Les sanctions pénales : où les peines sanctionnant des actes incriminés
par la loi et qui doivent en principe être proportionnées à la gravité de l’infraction.
Il s’agit principalement des d’infractions suivantes :
• Le crime : les peines criminelles principales (art.16 CP) sont : la peine de mort,
la réclusion perpétuelle, la réclusion à temps pour une durée de 5 à 30 ans,
la résidence forcée et la dégradation civique;
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Le terme « Droit » a une double acception : l’une est objective, l’autre est
subjective. La notion de droit objectif représente un ensemble de règles imposées
par l’autorité publique, pour régir l’organisation même de la société et la situation
qui est faite au sein de cette société pour les individus. Elles régissent également,
les rapports entre la collectivité publique et les particuliers et les rapports entre
particuliers eux-mêmes.
-Patrimoniaux qui entrent dans le patrimoine des sujets de droit à savoir les personnes
et qui peuvent être comptabilisés. Il s’agit de deux types de droits : le droit réel
(exemple : droit d’usufruit ou droit de propriété et le droit personnel (portant sur
une dette).
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-Et Extrapatrimoniaux : sont des droits dont la nature ne peut se traduire en monnaie,
n’ont pas de valeur pécuniaire, ils sont incessibles, insaisissables et inaliénables.
Ceci dit, le droit se subdivise en deux grandes branches, l’une dite droit public,
tandis que l’autre est dite branche de droit privé. S’agissant du droit public, cette notion
représente l’ensemble des règles qui organisent l’État et ses démembrements et
ses rapports avec les particuliers. Ses principales matières sont :
-Et les finances publiques qui portent sur la gestion des finances de l’État, ses recettes
et ses dépenses.
Par ailleurs, le droit privé est défini comme étant l’ensemble des règles qui
régissent les rapports entre les particuliers. Il comprend un certain nombre de matières
telles que :
-Le droit civil : autrement appelé le droit commun. Il comporte d’une part, les contrats
et les obligations soumis aux dispositions du dahir formant code des obligations et
des contrats (DOC).
-Le droit pénal qui est un droit déterminant les infractions et leurs sanctions ;
-Les droits procéduraux : qui sont réglementés, en matière civile par le code de
procédure civile et en matière pénale par le code de procédure pénale.
-Et le droit commercial : Cet ensemble de règles qui fera l’objet de notre étude régit
les activités commerciales exercées entre les commerçants (personnes physiques et
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L’étude du droit des contrats implique une distinction entre la théorie générale
des contrats et le droit des contrats spéciaux. De la première découlent les règles
générales de nature abstraite et qui s’appliquent à tout genre de contrat et ce, quelle que
soit la catégorie à laquelle appartient l’acte juridique. De la deuxième ressortent
les règles spéciales régissant une catégorie spécifique à laquelle appartient un contrat.
En effet, toute convention se trouve régie en premier lieu, par un certain nombre de
règles communes à tous les contrats (droit commun autrement appelé le droit civil) et
en second lieu, par les règles particulières à l’espèce des contrats auquel il appartient et
que l’on dénomme « contrats spéciaux » (droit des contrats spéciaux). Toutefois avant
de s’attarder sur la formation des contrats et les effets qu’ils produisent, il sera nécessaire
de porter éclairage sur la notion d’engagement qui incombe à chaque contractant dans
une relation contractuelle.
Qu’est-ce qu’on entend tout d’abord par le droit civil ? C’est l’ensemble des
règles juridiques qui organisent les rapports privés des particuliers et leurs obligations
réciproques. C’est la discipline la plus ancienne et la plus importante du droit privé
en particulier et du droit en général. D’ailleurs, toutes les autres branches du droit sont
nées à partir du droit civil et se sont éloignées de lui pour devenir autonome.
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L’autre volet important du droit civil comprend les obligations et les contrats.
Le texte de loi qui régit les obligations et les contrats n’est autre que le dahir formant
code des obligations et des contrats (DOC).
À titre de rappel, le terme obligation n’est pas défini par le DOC. Cependant,
en se référant à la législation française, l’obligation a deux sens :
- En matière civile : « c’est un lien de droit entre deux personnes en vertu duquel
l’une ayant la qualité du débiteur المدينqui est tenu envers une autre personne ayant
la qualité du créancier الدائنsoit à exécuter une prestation, soit à une abstention »
par exemple : le paiement d’une somme d’argent.
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Le débiteur qui doit de l’argent à son créancier par exemple dans un contrat
de louage ou le locataire (preneur) المكتريs’oblige à verser au bailleur ( المكريune somme
d’argent) سومة كرائيةen contrepartie de sa jouissance de la chose louée محل الكراء.
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Classification classique :
Les sources des obligations telles qu’elles sont soulignées dans le DOC (art.1)
sont :
Classification moderne :
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1. Définition
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Le contrat unilatéral
Il constitue un contrat par le biais duquel l’une des parties procure à l’autre
contractant un avantage sans contrepartie et c’est notamment, le cas de la donation.
Le contrat commutatif
Il représente un acte juridique dans lequel la prestation prévue entre les deux
parties est certaine et déterminée comme dans le cas de vente d’un immeuble à tel prix.
Le contrat aléatoire
Il s’agit d’un contrat dans lequel la prestation fournie par l’un des contractants
dépend d’un événement incertain, d’un aléa, par exemple : le contrat d’assurance dans
lequel la prestation ne se réalise (versement de l’indemnité de l’assureur à l’assuré) que
si l’aléa se réalisé et survient comme dans le cas d’incendie, vol etc.
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Le contrat consensuel
C’est un contrat dont les parties ont la liberté de débattre leur contenu
(par exemple : le contrat de divorce à l’amiable).
Le contrat d’adhésion
C’est un contrat dans lequel son contenu est imposé par l’un des contractants
vis-à-vis de l’autre partie qui « adhère » aux clauses du contrat (par exemple :
le voyageur qui prend un billet de train ne discute pas le prix imposé par ONCF).
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1. La gestion d’affaire
Il s’agit d’un fait d’une personne nommée : « le gérant » qui sans en avoir été
chargé, accomplit certains actes pour le compte et dans l’intérêt d’une autre personne
nommée « le maitre d’affaire ou le géré ». La gestion peut correspondre à des actes
soit matériels, soit juridiques.
De sa part le gérant doit rendre compte au géré, puisqu’il assume une obligation
de prudence et de diligence, par contre le géré est tenu envers son gérant de toutes
les dépenses engagées par sa gestion et envers les tiers de toutes les obligations
contractées en son nom par le gérant, mais dans le cadre d’une gestion utile.
2. Le paiement de l’indu
Selon l’adage : « nul ne peut s’enrichir sans cause aux dépens d’autrui ».
Ses conditions sont : l’existence d’un enrichissement et d’un appauvrissement corrélatif
et l’absence d’une cause légitime d’enrichissement. L’enrichissement s’apprécie
du moment où est l’action est intentée, tandis que l’appauvri ne peut obtenir plus que
son appauvrissement. L’action en reversement n’est envisageable qu’à deux conditions :
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-la deuxième c’est qu’il n’existe aucune autre voie de droit pour obtenir réparation de
l’avantage indûment procuré.
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Elle peut également être expresse (formulée verbalement ou par écrit) comme
elle peut être tacite sous forme d’un signe extérieur et objectif révélant l’intention de
celui qui l’a provoqué (par exemple : les marchandises mises en vitrine). Quelle que soit
sa forme, une offre engage la personne qui l’a formulée et l’oblige à la maintenir
si aucun délai n’a été fixé pendant un temps raisonnable pour permettre à l’autre partie
la possibilité d’envisager son acceptation. Toutefois, elle devient caduque par le décès
ou l’incapacité de son auteur, à moins qu’elle n’ait été acceptée par son destinataire dans
l’ignorance de ces événements (art. 31 DOC).
Elle est souvent expresse. Toutefois, elle peut être tacite sous forme d’un geste
(signe de la tête lors d’une vente aux enchères), un commencement d’exécution
(art. 28 DOC) ou une attitude révélatrice (le fait de monter dans un autobus marque
l’adhésion aux conditions d’un contrat de transport). Néanmoins, dans certains cas
le silence sera interprété comme valant acceptation conformément aux dispositions de
l’article 38 DOC qui énonce :« le consentement ou la ratification peuvent résulter
du silence lorsque la partie, des droits de laquelle on dispose, est présente ou est
dûment informée et qu’elle n’y contredit point, sans qu’aucun motif légitime justifie
son silence ».
De même pour les contrats à échéance dont il est admis qu’ils se renouvellent
par tacite reconduction (par exemple : les abonnements, l’approvisionnement
d’un commerçant par un fournisseur habituel etc.) considérés comme des relations
d’affaires déjà entamées entre les parties (art. 25 DOC).
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du contrat car, le seul choix qui s’offre devant elle est d’adhérer à l’ensemble ou de
renoncer à contracter.
2. L’intégrité de la volonté
Le contrat puise généralement sa valeur et sa force dans le fait que son contenu
a été déterminé et délibérément recherché par un accord de volontés conscientes
et libre fondé sur l’échange d’un consentement non vicié ni par l’erreur, ni par le dol,
ni par la violence.
Lorsqu’un contractant a été abusé par un dol, contrait par violence ou mû par
une erreur, un choix s’offre juridiquement au contractant lésé d’anéantir le contrat
souscrit en demandant son annulation.
La nullité qui est considérée comme une sanction propre aux actes juridique.
Elle représente leur anéantissement puisqu’elle permet l’effacement des effets
produisent par les conventions. On distingue :
-la nullité absolue : elle est invoquée d’office par le juge ou par tout intéressé
pendant un délai d’un an porté à 15 ans en cas d’interruption ou de suspension durable
de la prescription) ;
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1. L’objet
Dans un contrat l’objet de la volonté émise par une partie est la matière même
de son engagement. L’efficacité d’une convention suppose que la volonté de chacune
des parties s’applique à un objet (une prestation) déterminé, possible et licite.
2. La cause
La cause d’un contrat peut être soit le résultat que chaque partie escompte de
l’opération juridique, soit elle est le mobile qui a animé chacune des parties dans
la négociation de l’opération juridique. Elle doit être licite et morale (par exemple :
ne pas porter ni sur une vente de stupéfiant, ni sur la location d’habitat pour prostitution).
Autrement dit, qu’elle ne porte pas sur une activité contraire à la religion ou aux bonnes
mœurs.
1. Le formalisme contractuel
-acte authentique : dont la rédaction est réservée à des personnes investies par
l’État du droit d’instrumenter en certaines matières précises et dans un ressort territorial
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déterminé comme les notaires, les juges, les greffiers, les consuls etc. Il fait foi
d’une manière quasi absolue de sa date, attestée par l’officier public.
-acte sous seing privé : celui qui est rédigé et signé par les parties elles-mêmes,
sans l’intervention d’un officier public. La valeur probante de ce type d’acte est moindre
que celle d’un acte notarié (acte authentique) puisqu’il revient à la partie qui le conteste
de toujours tenter de rapporter la preuve contraire à ce qui est énoncé dans l’acte.
2. La preuve du contrat
1. La nullité
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Dans tous les cas l’action en rescision se prescrit par le délai de 15 ans à
partir de la date de l’acte (art. 314 DOC).
Elle doit être obtenue en justice (art. 259 DOC). Toutefois, les parties peuvent
éviter cette immixtion judicaire en insérant dans leur contrat une clause résolutoire
expresse (par exemple : « le contrat sera résolu de plein droit par la seule échéance du
terme sans sommation, ni formalité »), cette formule exclut même la nécessité
d’une mise en demeure : art. 260 DOC).
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