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CODAGE

NUMERIQUE
Le Cours
Module:
Codage Numérique & Architecture des
Ordinateurs
Chapitre 1: Codage de l’information
Professeur Assistant: H. HAMOUT

Département Informatique, Ecole Supérieur de Technologie -Guelmim-


Université Ibn Zohr
Avenue Abdou MaacharAl Balki B. P: 1317 Guelmim 81000
Année Universitaire: 2023/2024
Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Plan de cours
I. Système de numération:
1) Numération en base de b.
2) Obtenir une écriture en base de b.
II. Codage de l’information:
1) L’arithmétique binaire.
2) Représentation des nombres entiers en binaires.
3) Codage des caractères.

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Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Système de numération

Les nombre sont usuellement représentés en base de 10.


Chaque chiffre apparaissant dans une nombre est le coef ficient d'une
puissance de 10. Ce type de numération peut-être appliqué à n'importe
quelle autre base.

Exemple: le nombre 145 correspond au nombre obtenu par l'opération



suivante: 145 = 1x10² + 4x10¹ + 5x10 .

Donc le systèmede numération est un système sur lequelon l’utilise


pour présenter un nombredans une based donnée.

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Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Système de numération

ilexiste plusieurs systèmede numération:

le système décimal (base 10) : le plus souvent utilisé . Ce système est


basé sur dix symboles, de 0 à 9.

le système binaire (base 2) : en informatique, outre la base 10, on utilise


très fréquemment le système binaire puisque l'algèbre booléenne est à
la base de l'électronique numérique. Deux symboles suf fisent : 0 et 1.

le système octal (base 8) : Le système de numération octal est le


système de numération de base 8, et utilise leschiffres de 0 à 7.

le système hexadécimal (base 16) : On utilise aussi très souvent le


système hexadécimal (base 16) du fait de, sa simplicité
d'utilisation et de représentation pour les mots machines (ilest bien
plus simple d'utilisation que le binaire). Il fautalors six symboles
supplémentaires : A (qui représente le 10), B (11), C (12), D (13), E (14) et
F (15).

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Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Système de numération : Numération en base de b

Soit bun entier strictement positif (b > 0) etao, a1, a2, ...an-1 desentiers tel
que ai ∈ [0, b-1] pour touti ∈ [0,n-1]:

chaque nombre entier x peut être représenté de manière unique par


des nombreao, a1, a2, ...an-1 :
x = an-1 xbn + ….. + a1 xb¹ + aox bo

Tailledu codage:
En informatique, les nombres ne peuvent pas avoir une
taille arbitrairement grande. Ils ontdonc toujours une taille f ixée.

Déterminons la plage de nombres que l'on peut écrire en base b avec


des nombres de taille n: il y a n places possibles pouvant contenir
chacune un chiffre entre 0 et b-1, soit bn nombres différents. Sur n
chiffres, on écrit doncles nombres comprisentre 0 et bn-1.

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Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Système de numération : Obtenir une écriture en base de b

Obtenirune écritureen basedeb:


On en déduit facilement un algorithme général utilisant les
opérations suivantes: la divisionentière: div, le modulo: mod.

0 ,

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Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Système de numération : Obtenir une écriture en base de b

Conversion décimal - binaire : pour bien illustrer les conversions on prend


unexemple:

convertissons 01001101 endécimal à l'aideduschémaci-dessous:

Donc le nombreen base 10 est 26 + 2³ + 2² + 2⁰ = 64 + 8 + 4 + 1


= 77.
Allons maintenant dans l'autre sens et
écrivons

77 en base 2. Il s'agit de faire une suite de


division euclidiennes par 2. Le résultat
sera la juxtaposition des restes.

Donc le nombre 77 s'écrit doncen base 2 :


1001101.
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Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Système de numération : Obtenir une écriture en base de b

Conversion octal - binaire : pour bien illustrer les conversions on prend


unexemple:

Pour faire la conversion de binaire en octal, il suf fit de faire des paquets de 3
bits et d'utiliser le tableau des équivalences entre octal et binaire (en
commençant depuis ladroite). par exemple, convertissons 10011101:
101 = 1x2² + 0x2¹ + 1x2⁰ = 5
011 = 0x2² + 1x2¹ + 1x2⁰ = 3
010 = 0x2² + 1x2¹ + 0x2⁰ = 2
Donc le nombre binaire 10011101 s'écrit doncen base 8 : 235.
Dans l'autre sens, écrivons 235 en base 2. Il s'agit de convertirchaque nombre en
binaireen effectuantune suite de division euclidiennes par 2.
2 = 0x2² + 1x2¹ + 0x2⁰ donc 2 en base 2 est 010.
3 = 0x2² + 1x2¹ + 1x2⁰ donc 3 en base 2 est 011.
5 = 1x2² + 0x2¹ + 1x2⁰ donc 5 en base 2 est 101.
Donc le nombre octal 235 s’écriten base 2 : 10011101.
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Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Système de numération : Obtenir une écriture en base de b

Conversion hexadécimal - binaire : pour bien illustrer les conversions on


prend un exemple:

Pour convertir un nombre binaireen hexadécimal, il suf fit de faire des groupes
de quatre bits (en commençant depuis la droite). par exemple,
convertissons 10011101:
1001 = 2³ + 2⁰ = 9
1101 = 2³ + 2² + 2⁰ = 13 = D
Donc le nombre 10011101 s'écrit doncen base 16 : 9D.
Dans l'autre sens, écrivons 9D en base 2. Il s'agit de convertir chaque nombre en
binaireen effectuantune suite de division euclidiennes par 2.
9 = 1x2³ + 0x2² + 0x2¹ + 1x2⁰ donc 9 en base 2 est 1001.
D = 13 = 1x2³ + 1x2² + 0x2¹ + 1x2⁰ donc D en base 2 est
1011. Donc le nombre 9D s’écriten base 2 : 10011011.

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Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Système de numération : Obtenir une écriture en base de b

Conversion décimal - octal : pour bien illustrer les conversions on prend


unexemple:

Pour convertir un nombre décimal en octal, il suf fit de faire une suite de
division euclidiennes par 8. Le résultatsera la juxtaposition des restes.
145 = 2x8² + 2x8¹ + 1x8⁰
Donc le nombredécimal 145 s'écrit doncen base 8 : 221.

Dans l'autresens, écrivons 221 en base 10.


221 = 2x8² + 2x8¹ + 1x8⁰ = 145
Donc le nombre octal 221 s’écriten base 10 : 145.

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Codage Numérique et
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Architecture des Ordinateurs
Système de numération : Obtenir une écriture en base de b

Conversion décimal - hexadécimal : pour bien illustrer les conversions on


prend un exemple:

Pour convertir un nombre décimal en hexadécimal, il suf fit de faire une suite
de division euclidiennes par 16. Le résultatsera la juxtaposition des restes.
386 = 1x16² + 8x16¹ + 2x16⁰
Donc le nombredécimal 386 s'écrit doncen base 16 : 182.

Dans l'autresens, écrivons le nombre hexadécimal 182 en base 10.


182 = 1x16² + 8x16¹ + 2x16⁰ = 386
Donc le hexadécimal 182 s’écriten base 10 : 386.

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Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Codage de l’information

Dans un ordinateur, l'information est codé en "binaire", c.-à-d. en


base 2. Les chiffres binaires sont appelés des bits.

Le terme bit signif ie « binary digit », c'est-à-dire 0 ou 1 en numérotation


binaire. Il s'agit de la plus petite unité d'information manipulable par
une machine numérique. Il est possible de représenter
physiquement cette information binaire par un signal électrique. Une
information est représentée par uneséquence de bits. Une séquences de
8bitest appelée un "octet".

L'octet (en anglais byte) est une unité d'information composée de 8


bits. Il permet par exemplede stocker un caractère comme une lettre ou un
chiffre.
1 Ko = 1024 octet = 21o octet. 1 Kb = 1000 bit = 10³ bit.
1 Mo = 1024 Ko = 22o octet. 1 Mb = 1000 Kb = 106 bit.
1 octet = 8bits
1 Go = 1024 Mo = 23o octet. 1 Gb = 1000 Mb = 109 bit.
1 To = 1024 Go = 24o octet. 1 Tb = 1000 Gb = 10¹² bit.

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Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Codage de l’information : L’arithmétique binaire

L'arithmétique binaire ressemble à l'arithmétique


décimale:
L’addition (+) : Voici la tabled'addition des nombres binaires :
0 0 1 1
+
0 1 0 1
_ _ _ _
Somme 0 1 1 0
Retenue 0 0 0 1

Voici un exempled'addition :

1 0 1 1 0
+
1 1 0 1 1
_ _ _ _ _
1 1 0 0 0 1
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Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Codage de l’information : L’arithmétique binaire

L'arithmétique binaire ressemble à l'arithmétique décimale:


La soustraction (-) : Voici la table de la soustraction des nombres binaires :
0 0 1 1
-
0 1 0 1
_ _ _ _
soustraction 0 1 1 0
Retenue 0 1 0 0

Voici un exemplede la soustraction :

1 0 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0
- -
1 1 1 1 1

1 0 0 0 0 1 0 1 1 1 0
1
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Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Codage de l’information : L’arithmétique binaire

L'arithmétique binaire ressemble à l'arithmétique décimale:


La multiplication (x) : La multiplication binaire s’effectue selon le principe
des multiplications décimal, on multiplie donc le multiplicande par
chacun des bits du multiplicateur. On décale les résultats intermédiaires
obtenuseton effectue ensuite l’addition deses résultats partiels. Voici la
table de la multiplication des nombres binaires : 0 0 1 1
x
0 1 0 1
_ _ _ _
multiplication 0 0 0 1
1 0 1 1
0
Voici un exempledela multiplication : x
1 1
_ _ _ _ _
1 0 1 1
0
1 0 1 1 0
_ _ _ _ _ _
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1 0 0 0 0 1 15
Codage Numérique et
Codage de l’information
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Codage de l’information : L’arithmétique binaire

L'arithmétique binaire ressemble à l'arithmétique décimale:


La division (/) : Nous avons vu que la multiplication était basée sur
une succession d’addition inversement la division va être basée sur une
succession de soustraction et s’emploi de la même façon qu’une
division décimal ordinaire.
Voici un exemplede la division :

1 0 1 1 1
0 1
0 1 1
0 1 1 1
0 1 0 1
0 1
1
0 1 0
0
0 1 1
0 0
1

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Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Codage de l’information : Représentation des nombres entiers
en binaires
Dans les ordinateurs, tous le nombres sont représentés par des
nombres binaires d'une taille f ixée. Les entiers positifs sont représentés
par le codage "binaire pur non-signé" découlant directement de la
numération en binairevue précédemment.

Représentation avec un bit designe.

Représentation complément à un.

Représentation complément à deux.

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Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Codage de l’information : Représentation des nombres entiers
en binaires
Représentation avec un bit designe :

Une idée simple pour présenter les entiers positifs et négatifs est de
réserver un bit de poids fort comme marqueur du signe, les autres bits
donnant une valeurabsolue.
Dans lesexemplesci-après, le bit designeest présenté en rouge.

Notation Binaire Notation Décimal


0 0 0 0 0 1 1 0 +6
1 0 0 0 0 1 1 0 -6

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Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Codage de l’information : Représentation des nombres entiers
en binaires
Représentation avec un bit designe :

Cette représentation possède deux inconvénients. Le premier est que


le nombre zéro possède deux représentations: 00000000 et
10000000 sont respectivement égaux à +0 et -0.

L'autre inconvénient est que cette représentation imposerait de


modif ier l'algorithme d'addition, car si un des nombres est négatif,
l'addition binaire usuelle donne une résultat incorrect.

Notation Binaire Notation Décimal


0 0 0 0 0 1 1 3
+ +
1 0 0 0 1 1 0 (-6)

1 0 0 1 0 0 1 -9 au lieu de
-3
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Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Codage de l’information : Représentation des nombres entiers
en binaires
Représentation complément à un :

Si x est un nombre positif codé sur n bit, alors on donne sa


représentation binaire avec la condition que le bit le plus à gauche (le
bit de poids fort) doit valoir 0. On ne peut donc coder que sur n bits
que les entiers positifs de 0 à 2 ¯¹-1.

Pour un nombre négatif x=-y, on inverse tous les bits dey on remplaçant
les 1 par des 0 et les 0 par des 1. Le bit du poids fortest donc 1.

L'inconvénient de ce codage est qu'il y a deux représentations de 0,


par exemple sur 4 bits, 0000 et 1111.

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Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Codage de l’information : Représentation des nombres entiers
en binaires
Représentation complément à un :
L'addition est simple à réaliser: on ajoute les deux nombres puis on
ajoute la retenue éventuelle. Voici parexemple les additions 94 + (-63) = 31
et -5 + 3 =-2.

0 1 0 1 1 1 1 0 = 94 1 1 1 1 1 0 1 0 =
-5
+ +
1 1 0 0 0 0 0 0 = -63 _0 0 0 0 0 0 1 1 =3
1| 0 0 0 1 1 1 1 0| 1 1 1 1 1 1 0
0 1
+
+
1 _ 0
0 0 0 1 1 1 1 1 = 31 1 1 1 1 1 1 0
1 = -2

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Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Codage de l’information : Représentation des nombres entiers
en binaires
Représentation complément à deux : La méthode réellement utilisée
est la représentation par complément à deux.

Les nombres positifs sontdonc représentés en binaire classique mais il


permet seulement decoder les entiers allant de 0 à 2 ¯¹ -1.

Soit xun entier positif, on obtient -x de lafaçon suivante:


1) On remplace les 1 par des 0 et les 0 par des 1.
2) On ajoute 1 au résultat. Si une retenue est crée sur le dernier bit,
elle est effacée.

Comme pour le complément à 1, l'addition et la soustraction se sont sans


se préoccuperdes signes. De plus,il n'ya qu'une seule représentation de
0.

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Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Codage de l’information : Représentation des nombres entiers
en binaires
Représentation complément à deux :
Pour l'addition, on additionne les deux nombres et on omet
l‘éventuelle retenue. Voici parexemple les additions 94 + (-63) = 31 et -5 + 3
=-2.

0 1 0 1 1 1 1 0 = 94 1 1 1 1 1 0 1 1 =
-5
+ +
1 1 0 0 0 0 0 1 = -63 0 0 0 0 0 0 1 1 =3
1| 0 0 0 1 1 1 1 1 = 31 0| 1 1 1 1 1 1 1 0
= -2

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Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Codage de l’information : Codage des caractères

Codage des caractères: Différents standards one étés déf inis pour le
codage des caractères.

Le code ASCII (American Standard Code for Information Interchange)


on prononce généralement "aski", créeen 1961 établit une
correspondance entre un nombreet un caractère.

La norme ASCII permet ainsi à toutes sortes de machines de stocker,


analyser et communiquer de l'information textuelle.

Le code ASCII de base représentait les caractères sur 7 bits, c'est-à-dire


128 caractères possibles, de 0 à 127:

Les codes 0 à 31 ne sont pas des caractères. On les appelle


caractères de contrôle.
Les codes 65 à 90 représentent les majuscules.
Les codes 97 à 122 représentent les minuscules.

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Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Codage de l’information : Codage des caractères

Tables ASCII en
Décimal :

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Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Codage de l’information : Codage des caractères

Tables ASCII en
Hexadécimal :

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Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Codage de l’information : Codage des caractères

Le code ASCII étendu:

Le code ASCII a été mis au point pour la langue anglaise, ile ne contient
donc pas de caractère accentués, ni de caractèrespécifiques à une
langue.

Le code ASCII a donc été étendu à 8 bits pour pouvoir coder plus de
caractère, on parled'ailleurs decode ASCII étendu.

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Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
Codage de l’information : Codage des caractères

La table de ASCII
étendu:

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Codage Numérique et
Codage de l’information
Architecture des Ordinateurs
FIN.

MERCI DE VOTRE
ATTENTION

DES QUESTIONS ?

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Module:
Codage Numérique & Architecture des
Ordinateurs
Chapitre 2: Algèbre de Boole
Professeur Assistant: H. HAMOUT

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Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Plan de cours
Algèbre de Boole:
1) Algèbre binaire.
2) Fonction Booléennes.
3) Simplif ications de fonctions booléennes :
a) Algèbre de boole.
b) Tables de Karnaugh.

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Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Algèbre de Boole

Le fonctionnement des circuits est décrit en utilisant l'algèbre binaire.


L'algèbre de Booleest une structure algébrique. Soit un ensemble contenant
deux valeurs {0, 1}, et les trois opérations suivantes:

La conjonction (ou produit): opération binaire qui peut être notée "." ou
bien "et".

La disjonction (ou somme): opération binaire qui peut être notée "+" ou
bien "ou".

La négation (ou complément): opération unaire qui peut être notée "non"
ou bien "une barre sur l'opérande".

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Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Algèbre de Boole

Ces opérations vérif ient les axiomes suivants (par convention, la


conjonction est prioritairesur ladisjonction).

La commutativité: pour tousa, b ∈ {0, 1},


a.b=b .a a+ b=b+a

L'associativité : pour tous a, b, c ∈ {0, 1},


a . (b . c) = (a . b) . c a + (b + c) = (a + b) + c

La distributivité : pour tous a, b, c ∈ {0, 1},


a . (b + c) = a . b + a . c a + (b . c) = (a + b) . (a + c)

Les éléments neutres: pour tous a ∈ {0, 1},


1 .a=a.1=a 0+a=a+0=a

Le complément: pour tous a ∈ {0, 1},


a . ā = ā . a = 0 a + ā = ā + a = 1

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Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Algèbre de Boole : Algèbre binaire

Nous allons nous intéresser à l'algèbrede Boole binaire, c'est à dire que
l'ensemble des éléments de l'algèbre est {0, 1}. La déf inition suivantes des
opérateurs satisfait l'ensemble des axiomes. C'est celle que nous utiliserons.

Le compléments:

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Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Algèbre de Boole : Algèbre binaire

Nous allons nous intéresser à l'algèbrede Boole binaire, c'est à dire que
l'ensemble des éléments de l'algèbre est {0, 1}. La déf inition suivantes des
opérateurs satisfait l'ensemble des axiomes. C'est celle que nous utiliserons.

La conjonction:

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Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Algèbre de Boole : Algèbre binaire

Nous allons nous intéresser à l'algèbrede Boole binaire, c'est à dire que
l'ensemble des éléments de l'algèbre est {0, 1}. La déf inition suivantes des
opérateurs satisfait l'ensemble des axiomes. C'est celle que nous utiliserons.

La disjonction:

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Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Algèbre de Boole : Algèbre binaire

Propriétés : Les propriétés suivantes peuvent êtredéduites des


axiomes suivants.

Elément absorbant : a.0=0.a=0 a+1=1+a=1

Absorption : a . (a + b) = a a + (a . b) = a

Idempotence : a.a=a a+a=a

Involution : =a
Lois de De Morgan : a . b = ā + b a + b = ā .̄ b
̄
Autreformes : a + (ā . b) = a + b a . (ā + b) = a .
b

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Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Algèbre de Boole : Fonction Booléennes

Fonction Booléennes : Une fonction booléenne est une fonction qui


prend en
arguments n booléenset quiretourne un booléen f : {0, 1}n {0, 1}. Elle
peut
être donnée:

De manière extensionnelle parsa table devérité:

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Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Algèbre de Boole : Fonction Booléennes

Fonction Booléennes : Une fonction booléenne est une fonction qui


prend en
arguments n booléenset quiretourne un booléen f : {0, 1}n {0, 1}. Elle
peut
être donnée:

Par un expression booléenne : qui est une expression déf inie avec
les constantes et les opérateurs de l’algèbre de Boole et un certain
nombre de variables x,y,z... .Par exemple:
̄z + xyz
yz + xȳz + xy

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Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Algèbre de Boole : Fonction Booléennes

Forme normale disjonctive : Une expression booléenne est en


forme normale disjonctivesi elle écrit comme :
Une disjonction de monômes.
Chaque monôme étant une conjonction de littéraux.
Un littéral étant soit les constantes 0, 1, soit une variable x, soit le
complément dex, .

Exemple: (x.y.z ) + (x.z ) + y


̄ ̄
Comment on trouvela forme normaledisjonctived’une expression
booléenne?
1) Calculer la table devérité .
2) Chercher les lignes dont l’expression vaut 1.
3) Pour chaque ligne calculer laconjonction des littéraux avec:
Si le littéralvaut 1 (x = 1) on le prend commeilest (x).
Si le littéralvaut 0 (x = 0) on prendson complément ( ).
4) Calculer ladisjonction desconjonctions calculées.

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Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Algèbre de Boole : Fonction Booléennes

Forme normale conjonctive : Une expression booléenne est en


forme normale conjonctivesi elle écrit comme :
Une conjonction de sommes.
Chaque somme étant unedisjonction de littéraux.
Un littéral étant soit les constantes 0, 1, soit une variable x, soit le
complément dex, .

Exemple: (x + y +z ).(x + z).1


̄
Comment on trouvela forme normale conjonctived’une expression
booléenne?
1) Calculer la table devérité .
2) Chercher les lignes dont l’expression vaut 0.
3) Pour chaque ligne calculer ladisjonction des littéraux avec:
Si le littéralvaut 1 (x = 1) on prendson complément ( ).
Si le littéralvaut 0 (x = 0) on le prend commeilest (x).
4) Calculer laconjonction des disjonctions calculées.

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Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Simplif ications de fonctions booléennes

Les fonction booléennes sont en fait implantées à l'aide de portes


logiques (à étudier dans le chapitre 3) constituées de transistors. Af in
d'économiser de l'espace, de l'énergie et de l'argent, on souhaite utiliser
le moins de transistors possible.

Pour cela on cherche à trouver pour les fonction booléennes une


représentation la plus petite possible (en termed'expression).

Deux méthode poursimplif ier une expression booléenne:

Méthodeanalytique : Algèbrede Boole.


Méthode graphique : Tableaux de Karnaugh.

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Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Simplif ications de booléennes: Méthode analytique
fonctions
Pour simplif ier l'expression d'une fonction booléenne, on peut tout
simplement utiliser les axiomes et les propriétés de l'algèbre de Boole,
af in de passer d'une expression à une autre plus simple.

Exemple: simplif ier l’expressionsuivant le plus possible:


Ā .B.C + Ā .B. + A.B. + A.B.C + A. .

On a:
Ā .B.C + Ā .B. + A.B. + A.B.C + A. . = Ā .B.(C + ) + A.B.(C + ) + A. .
= Ā .B + A.B + A. .
= (Ā + A).B + A. .
= B + .A.
= B + A.
Conclusion : .B.C + Ā .B. + A.B. + A.B.C + A. . = B + A.

NB: Pour montrer une égalité on utilise la méthode analytique ou bien la table
de vérité . (montrez que A.B + A.C.D + .D = A.B + .D).

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Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Simplif ications de fonctions booléennes: Méthode graphique

Une méthode très ef ficace est l'utilisation des tableaux de Karnaugh,


qui permet une simplif ication visuelle.

Table de Karnaugh :

On représente la table de Karnaugh par un tableau à deux dimensions.


Chaque dimension concerne uneou plusieurs variables.
Le tableaude referme sur lui-même:
la colonne la plus à gauche est voisinede la colonne la plus à droite.
la ligne la plus en hautest voisinede laligne la plus en bas.
Par exemple, pour une fonction de trois variables x, y, z, la table à l'allure
suivante
s:

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Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Simplif ications de fonctions booléennes: Méthode graphique

Simplification par laméthode des tableaux de Karnaugh:

Créer la table de Karnaugh:


Une cellule du tableau contient une valeur booléenne, déterminée
à partir de la table devérité et des valeurs des variables.
Chaque ligne de la table devérité correspond à une cellule de la
table de Karnaugh.

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Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Simplif ications de fonctions booléennes: Méthode graphique

Simplification par laméthode des tableaux de Karnaugh:

Regroupement:
Regroupementen blocs rectangulaires des bits à 1 adjacents. Tous
les bits
1 du tableau doivent être englobés dans au moins un bloc d'une
taille 1, 2, 4, 8, 16,.... bits.
Un bit à 1 peutappartenir à plusieurs blocs.
On doit créer les blocs les plus gros possibles.

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Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Simplif ications de fonctions booléennes: Méthode graphique

Simplification par laméthode des tableaux de Karnaugh:

Extrairel’ expression delafonction boolé ennessimplifier:


A chaque bloc correspond unterme formé comme suit:
Pour le bloc, si une variable change de valeur, on ne la prend
pas en compte.
On ne conserve que les variables qui nevarientpas:
• Si une variable a reste à 1 : on note a.
• Si une variable a reste à 0 : on note .
Le terme logique du bloc correspond au ET (.) des ces
variables qui ne changent pas.
La fonction logique simplif iée est le OU (+) des tous les termes des
blocs trouvés.

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Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Simplif ications de fonctions booléennes: Méthode graphique

Exemple 1: Table a deux


variables

Extraire la table de Karnaugh

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Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Simplif ications de fonctions booléennes: Méthode graphique

Exemple 1: Table a deux


variables

Regroupementdes bits à 1

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Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Simplif ications de fonctions booléennes: Méthode graphique

Exemple 2: Table a trois


variables

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Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Simplif ications de fonctions booléennes: Méthode graphique

Exemple 2: Table a trois


variables Entêtes deligneet de
colonnes
codées dans l’ordre croissant
du
codage de Gray

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Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Simplif ications de fonctions booléennes: Méthode graphique

Exemple 2: Table a trois


variables

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Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Simplif ications de fonctions booléennes: Méthode graphique

Exemple 3: Table a quatre


variables

Regroupement de 4 cases voisines:

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Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Simplif ications de fonctions booléennes: Méthode graphique

Exemple 3: Table a quatre


variables

Regroupement de 4 cases voisines:

Pr. H. HAMOUT Département Informatique 25


Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Simplif ications de fonctions booléennes: Méthode graphique

Exemple 3: Table a quatre


variables

Regroupement de 4 cases voisines:

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Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Simplif ications de fonctions booléennes: Méthode graphique

Exemple 3: Table a quatre


variables

Regroupement de 4 cases voisines:

Pr. H. HAMOUT Département Informatique 27


Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Simplif ications de fonctions booléennes: Méthode graphique

Exemple 3: Table a quatre


variables

Regroupement de 8 cases voisines:

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Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Simplif ications de fonctions booléennes: Méthode graphique

Exemple 3: Table a quatre


variables

Regroupement de 8 cases voisines:

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Codage Numérique et
Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Simplif ications de fonctions booléennes: Méthode graphique

Exempledes regroupement
non valide:

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Architecture des Ordinateurs
Simplif ications de fonctions booléennes: Méthode graphique

Exemple
complet:

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Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
Simplif ications de fonctions booléennes: Méthode graphique

Exemple
complet:

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Algèbre de Boole
Architecture des Ordinateurs
FIN.

MERCI DE VOTRE
ATTENTION

DES QUESTIONS ?

Pr. H. HAMOUT Département Informatique


Module:
Codage Numérique & Architecture des
Ordinateurs
Chapitre 3: Circuits combinatoires & séquentiels
Professeur Assistant: H. HAMOUT

Département Génie Informatique, Ecole Supérieur de Technologie -Guelmim-


Université Ibn Zohr
Avenue Abdou MaacharAl Balki B. P: 1317 Guelmim 81000
Année Universitaire: 2023/2024
Codage Numérique et
Circuits combinatoires &
séquentiel Architecture des Ordinateurs
Plan de cours
I. Circuit combinatoire:
1) Les Portes logiques.
2) Les additionneurs:
a) Le demi-additionneur.
b) L’additionneur
c) L’additionneur à 4 bits.
II. Circuit séquentiel:
1) Les bascules asynchrones et synchrones.
III. Mini Projet: Réalisation d’un compteur.

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Circuits combinatoires &
séquentiel Architecture des Ordinateurs
Circuit combinatoire

Un circuit combinatoire:

Est une circuit physique élaboré à partir de composants électroniques.


Il comportedes entréeset des sorties.

Les entrées et les sorties sont des valeurs booléennes et chaque sortie est
une fonction booléenne des entrées.

Les circuits combinatoires sont construits à partirdes portes logiques.

e0
e1
Circuit physique:
combinaisondes F(e0 , e1,…….., en)
portes
e logiques
n

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Circuits combinatoires &
séquentiel Architecture des Ordinateurs
Portes logiques

Les portes logiques:

Les portes logiques sont des fonctions booléennes élémentaires; elle


disposent d'entréesetd'une sortie.

Des signaux arrivent sur les entrées (0 ou 1) et un signal est produitsur la


sortie (0 ou 1).

Une porte logique est composée de transistors. Un transistor est un


composant électroniquese comportant comme un interrupteur très rapide.

La tables de vérité donnent la valeur de la sortie pour chacune des portes


en fonction de la valeurd'entrées.

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Codage Numérique et
Circuits combinatoires &
séquentiel Architecture des Ordinateurs
Portes logiques

Les portes logiques: La porte logique Neutre &


négation
Neutre

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séquentiel Architecture des Ordinateurs
Portes logiques

Les portes logiques: La porte


logique ET

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séquentiel Architecture des Ordinateurs
Portes logiques

Les portes logiques: La porte


logique OU

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séquentiel Architecture des Ordinateurs
Portes logiques

Les portes logiques: La porte logique


OU & XOR

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Circuits combinatoires &
séquentiel Architecture des Ordinateurs
Les additionneurs: demi-additionneur

Le demi-additionneur :

Le demi-additionneur est un circuit qui prend en entrée deux bits (a et b) et


qui produit la somme (addition) deces deux nombresset la retenue
éventueller.

On parle de demi-additionneur (additionneur 1 bit): ce circuit ne peut pas


être étenduen un additionneur n bits.

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Circuits combinatoires &
séquentiel Architecture des Ordinateurs
Les additionneurs: demi-additionneur

Le demi-additionneur :

La table devérité:
Entrées: aet b
Sorties: sla somme etrlaretenue.

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Circuits combinatoires &
séquentiel Architecture des Ordinateurs
Les additionneurs: demi-additionneur

Le demi-additionneur :

Extraire l’expression booléenne de set r :

La table de Karnaughpourl’expression de


S:
a\b 0 1
0
1
0
1
1
0
S=a. +
ā .b
 La table de Karnaughpourl’expression
der:
a\b 0 1
0
1
0
0
0
1
r=a.b
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Codage Numérique et
Circuits combinatoires &
séquentiel Architecture des Ordinateurs
Les additionneurs: demi-additionneur

Le demi-additionneur :

Logigrammede demi-additionneur avec la porte logique avec XOR:

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Codage Numérique et
Circuits combinatoires &
séquentiel Architecture des Ordinateurs
Les additionneurs: demi-additionneur

Le demi-additionneur :

Logigrammede demi-additionneuravecles portes logiques OU et ET:

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Codage Numérique et
Circuits combinatoires &
séquentiel Architecture des Ordinateurs
Les additionneurs: additionneur

L’additionneur :

Un additionneur est un circuit qui prend en entré trois bits a, b les chiffres
à additionner et rin une retenue d'entrée qui est souvent provient de
l'addition deux chiffres précédente et qui produit la somme de ces trois
nombres s et la retenue éventuellerout.

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Circuits combinatoires &
séquentiel Architecture des Ordinateurs
Les additionneurs: additionneur

L’additionneur :

La table devérité:
Entrées: a, betrin la
retenued’entrée Sorties: sla somme
etrout la retenue

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Codage Numérique et
Circuits combinatoires &
séquentiel Architecture des Ordinateurs
Les additionneurs: additionneur

L’additionneur :

Extraire l’expression booléenne de set rout

La table de Karnaughpourl’expression de S:

a \brin 00 01 11 10

0 0 1 0 1

1 1 0 1 0

La table de pou l’expression de


Karnaugh r rout:
a \brin 00 01 11 10
0 0 0 1 0
1 0 1 1 1

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séquentiel Architecture des Ordinateurs
Les additionneurs: demi-additionneur

L’additionneur : Logigramme de l’additionneur avec laporte logique


avec XOR:

La sortie est produit comme la "majorité" des entrées: eneffetdèsque


au moins deux entrées valent 1, alors une retenuedoit être produit.
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séquentiel Architecture des Ordinateurs
Les additionneurs: L’additionneur à 4 bits

L’additionneur à 4 bits:

Pour additionner 4 bits, on pourrait bien-sûr construire un additionneur 4 bits


à partir de sa table devérité . Cependant, celle-ci aurait 256 lignes. C’est
dif ficile de la construire à la main.

Solution: nous allons appliquer une approche modulaire, on utilisant un


demi- additionneuret 3 additionneurs pour construire un additionneur 4 bits.

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séquentiel Architecture des Ordinateurs
Les additionneurs: L’additionneur à 4 bits

L’additionneur à 4 bits:

L'additionneur 4 bits vafonctionner selon la méthodesuivante:

On ajoute les chiffres des unités produisant le chiffre des unités du
résultat et une retenue éventuelle;

On ajoute les chiffres des "dizaines" et la retenue des unités


produisant le chiffredes "dizaines" du résultatetune retenue
éventuelle;

On ajout les chiffres des "centaines" et la retenue des dizaines


produisant le chiffredes "centaines" du résultatetune retenue
éventuelle.
 …… ..

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Circuits combinatoires &
séquentiel Architecture des Ordinateurs
Circuit séquentiel

Un circuitséquentiel:

Les circuits séquentiels sont des circuits dont la sorties dépendent des
entrées mais également des valeurs antérieures des sorties. Le
temps est aussi un paramètre des circuits séquentiels.

Les circuits séquentiels sont les éléments principales dans la construction


de la mémoire. Ils permettent de stocker une information au cours du
temps.

La majorité des circuits séquentiels sont réalisés à partir des circuits


séquentiels appelés bascules.

Les Bascules sont des dispositifs permettant de mémoriser un bit. On


déf inie plusieurs Bascule: RS, RST, D, JK et T …

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Les bascules asynchrones et synchrones

La bascule RS:

La bascule RS (Reset/Set) est le circuitséquentiel le plus simple.

C'est une bascule asynchrone, et toutes les autres bascules,


synchrones ou asynchrones, reposent sur cette bascule.

Son rôle consiste à mémoriser une information, selon


lefonctionnementsuivant:

Une apparition de S entraîne un état stable Q=1.

Une apparition de R entraîne un état stable Q=0.

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Les bascules asynchrones et synchrones

La bascule RS:

Le diagramme temporel:

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Les bascules asynchrones et synchrones

La bascule RS:

La table devérité et la table de transition:

R S Q(t) Q(t+1)
0 0 0 0
0 0 1 1 R S Q(t+1)
0 1 0 1 0 0 Q(t) Sortie
0 1 1 1 Inchangée
0 1 1
1 0 0 0 Set: remise à 1
1 0 0
1 0 1 0 1 1 X Reset: remise à
1 1 0 X 0
Interdit
1 1 1 X

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Les bascules asynchrones et synchrones

La bascule RS:

Réalisation avec des portes NOR:

Réalisation avec desportes NAND:

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Les bascules asynchrones et synchrones

La bascule RS: S Q
La représentationgénérique:
R Q

Avantage dela bascule RS: L'avantage principal de la bascule RS est


sasimplicité .

Inconvénient dela bascule RS: Ses principaux inconvénients sontle fait qu’elle
soit :
Asynchrone, les sorties évoluentdès que les entrées changent. Il n'ya
pas decontrôle sur les instantsoù entréeset sorties changent.

Tout bruit présent sur l'une des entrées de la bascule RS peut modif ier
l'état de la sortie.

L'existence d'un état interdit pour R=S=1.


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séquentiel Architecture des Ordinateurs
Les bascules asynchrones et synchrones

La bascule RST:

La bascule RST est une bascule RS synchrone, dans laquelle les entrées R et
S ne sont prise en comptes que si elles sont en coïncidence avec un
signal horloge (CK=1).

La bascule RST est bloquée lorsque le signal horloge vaut 0 (CIK=0). Et


elle est activée lorsque le signal horloge vaut 1 (CIK=1).

La table de transition:
S Q
R S Q(t+1), CIK=0 Q(t+1), CIK=1 CK
0 0 Q(t) Q(t) R Q
0 1 Q(t) 1
1 0 Q(t) 0
1 1 Q(t) X

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Les bascules asynchrones et synchrones

La bascule RST:

Avantage de la bascule RST:

L'avantage de la bascule RST par rapport à la bascule RS est sa


sensibilité moindre aux bruits.

La bascule n'est sensible au bruit que lorsque l'horloge est au niveau
haut (CIK=1).

Inconvénient de la bascule RST:

L'existence d'un état interdit pour R=S=1, CIK=1.

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Les bascules asynchrones et synchrones

La
bascule RST:

Réalisation avec desportes NAND:

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séquentiel Architecture des Ordinateurs
Les bascules asynchrones et synchrones

La bascule JK:

La représentationgénérique: Voici la représentation symbolique de la


bascule JK à déclenchement sur niveaud'horloge.

J Q
CK
K Q

Avantage de la bascule JK: L'avantage principal de la bascule JK est de


lever l'ambiguïté des bascules RST. L’existence de l’état interdit.

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Codage Numérique et
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séquentiel Architecture des Ordinateurs
Les bascules asynchrones et synchrones

La bascule JK:

La table devérité et la table de transition:

J K Q(t) Q(t+1)
J K Q(t+1)
0 0 0 0
0 0 Q(t) Sortie
0 0 1 1 Inchangée
0 1 0
0 1 0 0 Set: remise à 0
1 0 1
0 1 1 0 Reset: remise à
1 1 Q(t)
1 0 0 1 1 Sortie
1 0 1 1 Invé rsé e
1 1 0 1
1 1 1 0

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séquentiel Architecture des Ordinateurs
Les bascules asynchrones et synchrones

La bascule JK:

La table devérité et la table de Karnaugh:

J K Q(t) Q(t+1) J\K Q(t) 00 01 11 10


0 0 0 0 0 0 1 0 0
0 0 1 1
0 1 0 0 1 1 1 0
1
0 1 1 0
1 0 0 1
1 0 1 1
Q(t+1) = J . Q(t) + K .
1 1 0 1
Q(t)
1 1 1 0

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Les bascules asynchrones et synchrones

La bascule D:

La représentation générique: Voici la représentation symbolique de la


bascule D à déclenchement sur niveau d'horloge. Permet d'envoyer une
donnée D sur l'entrée J etson inversesurl'entrée K.

D J Q
H CK
K Q

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séquentiel Architecture des Ordinateurs
Les bascules asynchrones et synchrones

La bascule D:

La table de transition:

J K Q(t+1) D J Q
0 0 Q(t) CK
H
0 1 0 K Q
1 0 1
1 1 Q(t)

On a: Si D = 1 alors J = 1 et K = 0 doncQ(t + 1) = 1 D Q(t+1)


0 0
Si D = 0 alors J = 0 et K =1 doncQ(t + 1) = 0
1 1
Conclusion: Q(t + 1) = D

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séquentiel Architecture des Ordinateurs
Les bascules asynchrones et synchrones

La bascule T:

La représentationgénérique: Voici la représentation symbolique de la bascule


T à déclenchement sur niveaud'horloge.

D J Q
H CK
K Q

La bascule T change d'état à chaque front montant. Ainsi lorsque l'entrée T


est à 1, celaa pour effetd'inverser lavaleur de Q(t), Q(t+1) est donc l'inverse
de Q(t).

Pr. H. HAMOUT Département Informatique 34


Codage Numérique et
Circuits combinatoires &
séquentiel Architecture des Ordinateurs
Les bascules asynchrones et synchrones

La bascule T:

La table de transition:

J K Q(t+1) D J Q
0 0 Q(t) H CK
0 1 1 K Q
1 0 0
1 1 Q(t)

On a: Si T = 0 alors J = 0 et K = 0 doncQ(t + 1) = Q(t) T Q(t+1)


0 Q(t)
Si T = 1 alors J = 1 et K =1 doncQ(t + 1) = Q(t) 1 Q(t)

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Codage Numérique et
Circuits combinatoires &
séquentiel Architecture des Ordinateurs
Mini Projet: Réalisation d’un compteur

Mini Projet: Réalisation d’un compteur

Un compteur est un ensemble de n bascules connectées par des


portes logiques décrivant une séquence déterminée au rythmed'une
horloge.
n
Pour n bascule on a 2 combinaisons possibles.

Le modulo du compteur c’est le nombre total de combinaisons


successives utilisées (On lenoteN) N < 2n

Un compteur modulo N passera successivement par N états. Un compteur


binaire naturel comptera doncde 0 à N −1.

Votre Objectif: Travaille à rendre avant le DS2

Réalisation d’un compteurasynchrone qui permet de compter de 0 à 13.

Logiciel utiliser: logisim-win-2.7.1.exe .


Pr. H. HAMOUT Département Informatique 36
Codage Numérique et
Circuits combinatoires &
séquentiel Architecture des Ordinateurs
FIN.

MERCI DE VOTRE
ATTENTION

DES QUESTIONS ?

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Module:
Codage Numérique & Architecture des
Ordinateurs
Chapitre 4: Architecture des Ordinateurs
Professeur Assistant: H. HAMOUT

Département Informatique, Ecole Supérieur de Technologie -Guelmim-


Université Ibn Zohr
Avenue Abdou MaacharAl Balki B. P: 1317 Guelmim 81000
Année Universitaire: 2023/2024
Codage Numérique et
Architecture des Ordinateurs
Architecture des Ordinateurs
Plan de cours
I. Généralité sur le fonctionnement d’un ordinateur.
II. Unité Arithmétique et Logique.
III. Unité de central de commande
IV. Unité d’Entée et sortie.
V. Types de mémoire.
VI. Sujets de présentation.

Pr. H. HAMOUT Département Informatique 2


Codage Numérique et
Architecture des Ordinateurs
Architecture des Ordinateurs
Généralité sur le fonctionnement d’un ordinateur

Un ordinateur est un ensemble de composants électroniques


modulaires capable de faire fonctionnerdes programmes informatiques.

Un composant modulaire est un composant peut être remplacés


par un autre composantayant éventuellementdes caractéristiques
différentes.

On parle de "hardware" pour désigner l'ensemble des éléments


matériels de l'ordinateur.

On Parlede "Software" pour désigner la partie logicielle.

Pr. H. HAMOUT Département Informatique 3


Codage Numérique et
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Architecture des Ordinateurs
Généralité sur le fonctionnement d’un ordinateur

L‘architecture général d'un ordinateur est base sur le modèle Von


Neuman développé en 1945.

Une unité arithmétique et logique: Ou UAL, son rôle est d'effectuer


les opérations de base.

Une unité d’entrée/sortie: qui permettant de communiquer avec le


monde extérieur.

Une mémoire: Elle contient à la fois les données et le programme


qui indiquera à l'unité centrale de commande quels sont les calculs à
faire sur ces données.

Une unité centrale de commande: Chargéedu séquençage des opérations.

Pr. H. HAMOUT Département Informatique 4


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Architecture des Ordinateurs
Architecture des Ordinateurs
Généralité sur le fonctionnement d’un ordinateur

L‘architecture général d'un ordinateur est base sur le modèle Von


Neuman développé en 1945.

Von
Neuman

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Architecture des Ordinateurs
Architecture des Ordinateurs
Unité Arithmétique et Logique

L'unité arithmétique et logique (UAL) représentent l'unité de


calcule dans un ordinateur. Ce type de composant est implémenté dans
un processeur (ou bien microcontrôleur).

L'unité arithmétique qui gère les calculs sur les entierset l'unité logique
qui gère les opérations booléennes.

UAL permet de réaliser tousles calculs. Grâce à des bus il accède:


Aux registres du microcontrôleur.
Aux données numérique contenues dans tousles types de mémoires.
Aux différents périphérique d’entrées/sortiedu microcontrôleur.

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Unité Arithmétique et Logique

L’architecturesimplif ié d’un UAL:

Deux entrées A et B sur lesquelles on présente les données à traiter, "


les opérandes".
Une sortie F donnant le résultat de l'opération effectuée.
Une entrée Commande permettant lechoix de l'opération a effectué .
Une sortie Etat donnant l'état de l'UAL aprèsexécution de
l'opération.

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Unité Arithmétique et Logique

Les opération logiques debasedansun UAL:

Une unité arithmétique permet de réaliser les opérations logiques de bases


sur des données numériques (en général sur 8 bits) : ET logique, Ou
logique, NON logique, OU exclusif logique.

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Unité Arithmétique et Logique

Les opérationarithmétiques:

Une unité arithmétique et logique permet également de réaliser les


opérations (addition, soustraction, division et multiplication) sur
des données numériques.

Demi-Additionneur 1-bit.

Additionneur 1-bit.

 Additionneurn-bit.

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Unité Arithmétique et Logique

Demi-Additionneur 1-bit:

Le demi-additionneur est un circuit qui prend en entrée deux bits (a et b)


et qui produit la somme (addition) de ces deux nombres s et la
retenue éventuelle r.

On parle de demi-additionneur (additionneur 1 bit): ce circuit ne peut pas


être étenduen un additionneur n bits.

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Demi-Additionneur 1-bit:

La table devérité:
Entrées: aet b
Sorties: sla somme etrlaretenue.

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Unité Arithmétique et Logique

Demi-Additionneur 1-bit:

Extraire l’expression booléenne de set r :

La table de Karnaughpourl’expression de


S:
a\b 0 1
0
1
0
1 0
1
S=a. +
ā .b
 La table de Karnaughpourl’expression
der:
a\b 0 1
0
1
0
0
0
1
r=a.b
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Unité Arithmétique et Logique

Additionneur 1-bit:

Un additionneur est un circuit qui prend en entré trois bits a, b les chiffres
à additionner et rin une retenue d'entrée qui est souvent provient de
l'addition deux chiffres précédente et qui produit la somme de ces trois
nombres s et la retenue éventuellerout.

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Unité Arithmétique et Logique

Additionneur 1
-bit:

Entrées:
Latable a, betrin la retenued’entrée.
devérité:
Sorties: sla somme etrout laretenue.

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Unité Arithmétique et Logique

Additionneur 1-bit:

Extraire l’expression booléenne de set rout:

La table de Karnaughpourl’expression de S:

a \brin 00 01 11 10

0 0 1 0 1

1 1 0 1 0

La table de pou l’expression de


Karnaugh r rout:
a \brin 00 01 11 10
0 0 0 1 0
1 0 1 1 1

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Unité Arithmétique et Logique

Additionneurn-bit (exemple Additionneur 4-bit):

Pour additionner 4 bits, on pourrait bien-sûr construire un additionneur 4


bits à partir de sa table de vérité . Cependant, celle-ci aurait 256
lignes. C’est dif ficile de la construire à la main.

Solution: nous allons appliquer une approche modulaire, on utilisant un


demi- additionneuret 3 additionneurs pour construire un additionneur 4
bits.

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Unité de central de commande

Ce type de composant est implémenté dans un processeur. Cette unité


coordonne le fonctionnement des autres éléments pour exécuter la
séquence d’instruction constituant le programme.

Pour exécuter une instruction, deux cycles de succèdent:

Recherche de l’instruction à exécuter.


Exécution de l’instruction.

Unité de
contrôle UA
L
Registre
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Unité de central de commande

Cette unité est constituéed’un ensemble de registres:

Registre d’instruction (RI): permet de stocker l’instruction qui doit


être exécutée.

Compteur programme (PC): stocke l’adresse de la prochaine


instruction à exécuter.

Registre d’état: permet de stocker des indicateurs sur l’état du système


après l’exécution d’une instruction.

C (pour carry): vaudra 1 siune retenueest présente.


Z (pour Zero): vaudra 1 si le résultat de la dernière opération
réalisée est nul.
V (pour oVerf low): vaudra 1 encas dedépassement de capacité .
N (pour Négative): vaudra 1 sile résultatestnégatif.
 ……

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Unité de central de commande

Cette unité est constituéed’un ensemble de registres:

Registred’adresse: contient l’adressede ladonnée à lire ou écrireen mémoire.

Registre des données: contient temporairement la donnée lue ou à écrire


ne mémoire.

Horloge: qui permet la synchronisation des élémentset des événements.

Décodeur: qui détermine les opération à exécuter en fonction du code


de l’instruction.

Séquenceur: qui déclenche et coordonne les différentes opérations


pour réaliser l’instruction.

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Unité de central de commande

Cycle d’exécution d’une instruction: Nous détaillons ici les deux cycles
formant le cycled’exécution d’une instruction:

Le cycle de recherche:

On récupéré dans RI l’instruction à exécuter, celle à


l’adresse contenuedans PC.
On incrémentede compteur ordinal PC.

Le cycled’exécution:

On décode l’instruction.


Lire les adresses et les registres nécessaires à l’instruction.
Détermineque faire pour cette instruction.
On exécute l’instruction en utilisant UAL.

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Unité d’Entée et sortie

La fonction d'un ordinateur est le traitement de l'information réalisée au


niveau de la UAL.

UAL acquiert cette information et restitue cette information au


moyen d'unité entrée/sorite. L'unité entrée/sortie est appelée un périphérique.

Les périphériques assure les échanges d'informations en entrée et en sortie


entre UAL et l'extérieur oude stocker de manière permanente des
informations:

Clavier.
Souris.
Imprimantes.
Écrans.
Disk dure.
……

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Unité d’Entée et sortie

Dans un ordinateur réel, l'unité d'entrée/sortie est géré par


uncontrôleur.

Contrôleur Composan
UA E/S t E/S
L

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Unité d’Entée et sortie

La communication entre UAL et les périphériques est géré parun bus.

Le but de bus est d'adapter la diversité des périphérique à une


interface commune obéissantaux normes adoptés par le constructeur.

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Unité d’Entée et sortie

Exemplede composants unité


d’entrée/sortie:

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Unité d’Entée et sortie

Trois méthodes degestiondes entrées sorties:

La liaison programmée.

Les entrées-sorties pilotées par les interruptions.

L’utilisation d’undispositif permettantdes accès directs à la mémoire.

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Types de mémoire

Pour des raisons technologiques: augmentation de la taille d'une


mémoire s'accompagne toujours de l'augmentation du temps d'accès.
Pour des raisons économiques: plus vite égale plus cher.

On utilise différents type demémoires.

La vitesse d'une mémoire (temps d'accès et débit) est inversement


proportionnel à sataille. On a leschémasuivant :

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Types de mémoire

La localisation des différentes mémoires dans un ordinateur:

Les registres, qui constituent la mémoire de travail du processeur, se


trouvent ensonsein.

La mémoire cache qui copie rapide de la mémoire centrale (RAM) est


souvent décomposéeen plusieurs parties, l'une collée sur le
processeuret l'autre toute proche mais sur lacarte mère.

la mémoire centrale, appelée mémoire vive ou RAM qui stocke données


et programmes est positionnée sur lacarte mère.

La mémoire de masse, placée hors de la carte mère, appelée mémoire


morte ou ROM stockant les informations, généralement sous
formedef ichiers.

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Types de mémoire

Les méthodes d’accès à la mémoire: La méthoded'accès décrit comment


accéder à une information en connaissantsa position dans la mémoire.

Accès direct:
Est similaire à l'accès direct à une case d'un tableau, on
accède directement à n'importe quelle case directement parson
indice.

Chaque information possède une adresse propre, à laquelle on


peut accéder directement.

Exemple: La mémoire centrale (RAM).

Accèsassociatif:
une information est identif iée par sa clé et on accède ç l'information
via saclé .

Exemple: mémoire cache.

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Types de mémoire

Les méthodes d’accès à la mémoire: La méthoded'accès décrit comment


accéder à une information en connaissantsa position dans la mémoire.

Accès séquentiel:
Est similaire à l'accès d'une information dans une liste chainée, il faut
parcourirtoutes les cellules précédant l'information d'intérêt.

Exemple: bandes magnétique.

Accès semi-séquentiel:
Intermédiaire entre séquentielet direct.

Exemple: disque dur:


• accès direct aucylindre.
• accès séquentielau secteur sur uncylindre.

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Types de mémoire

Les type demémoires: Sur lacarte mère on trouve plusieurs types de


mémoires qui cohabitent:

Mémoire Morte ROM:

Read Only Memory: l'information stockéeau moment dela conception


du circuit.

L'information est conservé en permanence même hors alimentation


électrique.

Exemple: Bios.

On trouveaussid’autretypes de ROM: PROM, EPROM, EEPROM...

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Types de mémoire

Les type demémoires: Sur lacarte mère on trouve plusieurs types de


mémoires qui cohabitent:

Mémoire volatiles RAM: Random Access Memory, leurcontenu est


modif iable et perdu horsalimentation électrique. On a deux grands types
de RAM:

DRAM: Dyamic RAM, c'est une mémoire volatile carsansalimentation,


les données sont perdues. Peu coûteuse elle est principalement
utilisée pour la mémoire centralede l'ordinateur.

1 bit = 1 transistor + 1 condensateur, le condensateur stocke l'information.

Le problème est que les condensateurs ont le défaut de se


décharger (perdre lentement sa charge) et ils doivent être
rechargés fréquemment (rafraichissement). Durant ces temps de
rechargement, la mémoire ne peut être ni lue, ni écrite,
ralentissant donc son fonctionnement (d'où le termede
Dynamique).
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Types de mémoire

Les type demémoires: Sur lacarte mère on trouve plusieurs types de


mémoires qui cohabitent:

Mémoire volatiles RAM: Random Access Memory, leurcontenu est


modif iable et perdu horsalimentation électrique. On a deux grands types
de RAM:

SRAM: Static RAM, Les SRAM n'ont pas besoin de


rafraichissementcar un bit est stocké par une bascule : 1 bit = 4
transistors = 2 portes NOR. Elle est donc également volatile.

Elle est plus coûteuse qu'une DRAM et est notamment utilisée pour
les mémoires caches du processeur.

SRAM est base principalement sur les bascule (bascule RS ou D)


d’où sa rapidité par rapport au DRAM.

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Types de mémoire

Les type demémoires: Sur lacarte mère on trouve plusieurs types de


mémoires qui cohabitent:

Le registre:

Les registres sont utilisés pour stoker l'information qui va être traitées
ou qui vientd'être traitées parun processeur.

Ils stockent les informations relatives à une instruction : les


opérandes nécessaires à l'instruction, les résultats produits par
l'instruction.

Les registressontau cœur du processeur, ce sonten fait les


mémoires les plus rapideset les plus chères.

Réalisation :
• registre 1-bit = 1 bascule RS (ou D).
• registre n-bits = n bascules RS (ou D) en parallèle.

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Types de mémoire

Les type demémoires: Sur lacarte mère on trouve plusieurs types de


mémoires qui cohabitent:

Exempled’un registre à 4-bit:

On appelle le registre 4-bits un registre parallèle - parallèle car on écrit


et on liten parallèle 4-bits (4 entréeset 4 sorties).

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Sujets présentation
de
A. La mémoire Virtuelle.

B. La mémoire Logique.

C. La machine de Mealy.

D. La machine de Moore.

E. La méthode degestionE/S : la liaison programmée.

F. La méthode de gestion E/S: Les entrées-sorties pilotées par


les interruptions.

G. La méthode de gestion E/S: L’utilisation d’un dispositif permettant


des accès directs à lamémoire

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FIN.

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ATTENTION

DES QUESTIONS ?

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