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-Intro :
Tout tourne autour du binaire , c’est le système le plus simple en informatique. Le
codage retenu est le codage binaire mais il existe des système de codage avec 3,4,5 ou même
plus d’états.
Objectif du chapitre :-Les opérateurs logiques de base permettent de réaliser un
ordinateur.
-Technologie actuelle avec les semi-conducteurs TTL,MOS(pour
les portables) VLS ( Very Large Stage )
-Historique :
Utilisation des 0 et des 1 vers 3000 avant J-C ; comptage binaire avec triagrammes et
hexagrammes . Mais aucune preuve qu’ils soient utilisés pour l’informatique.
Symbole pour un circuit électrique. Le rond signifie que le signal est inversé et
le triangle signifie que le signal est amplifié.
-Circuit ET :
Fonction à 2 entrées et une sortie opérations sur des variables à 2 choix
( variable Booléenne). Il faut envisager tous les cas dans la première colonne.
2 variables impliquent 4 valeurs possibles.
-Transistor :
Robinet qui laisse passer le courant électrique ( ce robinet est appelé base).
Le courant entre dans le collecteur et sort par l’émetteur . Le transistor amplifie le courant.
En informatique on ne veut pas amplifier le courant mais on s’intéresse aux valeurs limites :
la saturation . On utilise alors 0 pour 0V et 1 pour Tension maximale.
C’est la valeur de la résistance qui détermine le courant qui sortira du transistor. Il faut alors
calculer la valeur de cette résistance .
L’inverseur se réalise grâce à 1 transistor.
-Montage avec 2 transistors :
-Le NON-ET ou NAND :
Monté en série.
-On veut réaliser une fonction avec une table de vérité énorme donc pour simplifier
cette fonction on réalise un circuit.
-Addition :
On doit la définir sur une table de vérité et commencer par réaliser cette table de
vérité.
Pour des additions de 4bits (soit des nombres entre 0 et 15) il faut 4 additionneurs .
Le résultat est composé de 4bits. La retenu finale est juste pour savoir s’il y a un
débordement.
-Circuits séquentiels :
Pour mémoriser il faut rafraîchir la mémoire. Il n’y a pas de mémorisation si on ne renvoie
pas la sortie dans l’entrée : c’est la rétroaction.
Ces circuits s’appuient sur la théorie des automates finis (ou FSM Finite State Machines).
Q=Etats
Un problème : le temps. Il faut attendre que le circuit se stabilise. Il faut introduire les notions
d’avant et d’après.
On prend à l’entrée, la valeur de la sortie à l’instant d’avant .
On parle alors de E(t) Q(t) et S(t) .
On relie E, Q et S par des fonctions de transferts .
S(t+1)= f[Q(t) et de E(t) ]
F fonction de transfert a définir . Q=Etat actuel E=entrée appliquée actuellement.
Et Q(t+1)=g[Q(t), E(t)]
lecture / écriture
retrouver/mémoriser
-Tables de transitions :
-Diagrammes d’états :
rond = Etats
arcs = Transitions
Pour passer de l’état 1 à l’état 0 il faut E=0(soit la borne d’arrivée) et S=1(soit la borne
de départ).
-Bistables :
Pour faire des circuits de mémoire il faut 2 inverseurs.
Si on a un 0 à la sortie du deuxième inverseur on doit avoir un 0 à l’entrée du premier
inverseur . On a alors un circuit stable.
Circuit à 2 états stables : Bistable.
Les bistables sont la base se la construction de tous les circuits mémoires.
Exemple de circuit mémoire : Bistable R.S ( Reset/Set) circuit à 2 commandes.
Relation logique d’algèbre de Boole au milieu.
Table de vérité :Les deux dernières lignes ont une réponse indéterminée . Il faut éviter d’avoir
cela, pour cela on place un OU-EXCLUSIF avant . Avec, si on appuie sur les deux entrées il
ne se passe rien.
Q+ = Q(t+1)
Sortie confondu avec l’Etat.
Ce bistable est capable de mémoriser la valeur qui est en entrée. Quand je met 1 en
entrée je doit avoir un 1 en sortie.
Mais jusqu’à quand doit t’on garder ce bit en mémoire ?
Pour changer ce bit on doit changer l’entrée puis valider cette entrée (la validation ce fait
grâce au bouton C commande).
Il faut une commande C pour valider la phase écriture.
Si on mémorise Q alors on doit équilibrer et donc mémoriser Qbarre
Si on mémorise 0 alors on doit équilibrer et donc mémoriser 1.
Pour stocker un bit, il faut déjà un beau nombre de transistors.
Le bistable D existe en circuit intégré ( 4 par 12cm).
Rajouts de 2 entrées Clear et PR pour la remise a 1 et a 0 et mémorisation.
Il y a une horloge qui prend des valeurs périodiques.
Il existe un circuit où on a mis 8 bistables pour stocker, mémoriser 8bits (soit un octet) . Mais
il faut les stocker simultanément et pour cela on utilise une seule horloge.
La mémoire à l’intérieur d’un processeur est appelé registre.
Dans un processeur il n’y a qu’une dizaine de circuit de mémoire le reste et dans la RAM.
-PROM :
Rom programmable ou reprogrammable. On peut changer le contenu mais c’est lourd.
Pour effacer le contenu on expose le PROM aux UV . Certains circuits s’effacent
électroniquement c’est les EPROM.
On a besoin de 8 fils pour lire et de 8 fils pour écrire mais le contrôleur est incapable de faire
les 2 choses a la fois , donc on peut utiliser le même fils .Les fils sont alors bidirectionnels .
Quand on range un octet, les 8 bits se sont pas stocker dans le même boîtier pour éviter le
surchauffement de l’octet quand on utilise cet octet .Le 9ème bit est une sorte de clé qui sert à
savoir si ce qu’on lit et pareil à ce que l’on a écrit. Il faut qu’il soit le même durant la phase
d’ écriture que pendant la phase de lecture.
-Unité fonctionnelles :
Il faut relier les unités fonctionnelles les une aux autres.
L’U.A.L fait les opérations et l’unité de commande permet d’échanger les opérations et de
choisir le moment où l’on doit les effectuer.
-Architecture de Harvard :
Données et programmes dans une mémoire partagée. Donc il n’y a moins de limitation
du BUS.
-Inconvénients : Il faut 2 mémoires et on doit savoir combien de places il nous faut
pour chaque mémoire.
Il faut savoir qui doit initialiser le dialogue dans la communication : c’est le CPU.
-Le Protocole :
C’est un ensemble de règles qui fixe le comportement de chaque agent qui interviennet
dans la communication.
Il y a 4 grands domaines dans chaque protocole :
-Tour de parole :
Qui initie le dialogue ? C’est le serveur d’où architecture Client-Serveur. C’est le
client qui fait une requête au serveur.
-Contrôle d’erreurs :
(Ex : fils électrique qui transporte les électrons mais aussi capte les parasites.). Sans ce
contrôle, le récepteur ne comprend pas. (Ex de contrôleur d’erreurs : le 9ème bit).
-Contrôle de flux :
Sert à éviter la saturation. Il faut mette en place une signalisation entre le récepteur et
l’émetteur.
Un protocole doit être indépendant des données et il est souvent décrit par un
diagramme temporel, automates ( état, transitions).
-BUS :
Base de communication à l’intérieur d’un ordinateur.
Architecture d’interconnexion. C’est un moyen de communication, on peut se
connecter sur un BUS de n’importe où. Ce n’est pas seulement au niveau de l’intérieur d’un
ordinateur . Ex : Réseau de l’IUT.
BUS=Lieu des points où tous les agents utilisent le même protocole de
communication.=Travaille à la même vitesse.
Le CPU doit être capable de transmettre l’ordre au contrôleur. 2 ordres : ECRIRE ET LIRE.
Mais où lire et où écrire.
Entre la mémoire et le CPU la communication doit être la plus rapide possible.
3 éléments à transmettre : -données
-adresses
-commandes.
Un BUS moderne c’est environ 100 fils, les uns à coté des autres. Mais il y a création
d’interférences.
Plus on veut aller vite, plus le BUS doit être petit (20 à 30 cm). Dans un CPU ( à
1Ghz) le BUS doit avoir quelques millimètres .
Solution au problème des interferences : avoir qu’un seul fils. On parle alors de
communication série au lieu de communication dérivée .(Ex : Fibre optique).
-Exemple de BUS :
-Bus interne ou bus processeur : dans le CPU.
(Schéma)
-Lecture de table :
A chaque ligne où il y a un 1, on écrit les valeurs de a et b ( ex du XOR : z = āb + )
-Construction du circuit
Exemple :
EXERCICE :
Faire un système à 3 entrées booléennes et 1 sortie qui donne la majorité.
-Automate :
Caractérisé par un ensemble d’états. L’ordre d’enchaînement des états est le comportement de
l’automate. Le passage d’un état à un autre s’appelle transition.
St = f(Et,Qt)
Qt+1 = g(Et,Qt) Ce sont deux fonctions de transfert
-Automate de Mealy :
Dans la case « Etat de l’automate » on met autant de bistables que d’états possibles.
-Additionneur en série :
Différent de l’additionneur en parallèle.
Que deux états possibles soit 0 soit 1 ( utile pour la retenue ).
-Phase de conception :
-Comportement (ordre d’enchaînement des états).
-Diagramme d’états-transitions :
-Table d’états :
-Table de vérité :
-Signal :
C’est une fonction continue du temps mais qui peut être discontinue (discrètes) en valeurs.
-Représentation temporel :
Il faut tracer le signal, le dessiner, faire un graphique avec S(t) en ordonnée et t en abscisse.
Si le signal est périodique, on ne représente qu‘une seule période.
-Représentation fréquentielle :
On exprime S en fonction de la fréquence.
-Bruit faible :
Deux types :
-Bruit blanc (bruit permanent sur le chaîne HIFI) ou continue
-Bruit impulsif (parasites, crachements) ou temporaire
Le bruit faible est défini par le rapport S/B (Signal/Bruit)
Généralement exprimé en dB par rapport aux puissances :
S/BdB = 10log(PS/PB)
-Binaire à signal :
-Moment élémentaire ( T ):
Le moment élémentaire est le temps T pendant lequel doit garder stable ses
caractéristiques représentatives d’une information pour que celle-ci puisse être identifier par
le récepteur.
Un signal doit être le plus rapide et le plus fiable possible, mais si on augmente le vitesse, on
perd de la fiabilité. Il y a une limite à l’augmentation de la vitesse : la bande passante du
support.
-Valence v :
Nombre de valeurs (domaines) possibles des paramètres du signal pour coder une
information (par moment).
v = 2n (suivant le nombre de n de bits à transmettre par moment).
Ex : n = 1 bit (0,1) par baud v = 2.
n = 2 bits (00,01,10,11) par baud v = 4.
-Limitations :
-Nyquist : bande passante du canal. Rapidité de modulation maximum sur un canal
idéal de bande passante W .
Rmax = 2.W (exprimé en bauds).
R < 2.W.
Ex : R = 4200 bauds pour la ligne téléphonique .
-Bande de base :
C’est le contraire de la large bande, la sinusoïde peut débuter n’importe où sur la
bande.
On a de la modulation de sinusoïde de fréquence nulle, cette fréquence est donc fixe,
invariante, donc pour modifier le signal on doit agir sur l’amplitude.
Il y a plusieurs codages possibles pour la modulation mais il y en a des plus appropriés dans
certaines circonstances .
Pour choisir un codage parmi d’autres, on compare les densités spectrales des signaux avec la
bande passante du support recevant le signal. On choisit alors la densité spectrale la mieux
appropriée à la bande passante.
Un signal est une variation de grandeur physique donc on commence par mesurer le signal, on
le mesure périodiquement. On fait un échantillonnage à tous les moments élémentaires (T).
Mais on ne doit pas mesurer à n’importe quel moment, on doit synchroniser le signal. Pour
cela on synchronise l’horloge à la réception et l’horloge à l’émission. On peut transmettre
l’horloge sur un fils et l’information sur un autre mais on utilise deux fils donc on peut utiliser
le multiplexage. L’horloge et le signal ont des densités spectrales donc, pour éviter un
maximum d’interférences, on doit diminue la bande passante et donc diminuer le débit.
-Codage à 2 niveaux :
-NRZ (bi-tension) :
règles de codages : 0 => Av
1=> -Av
-Codages à 3 niveaux :
-Bipolaire :
2 tensions pour une même valeur de bit
0=>0v
1=>alternativement –Av et Av.