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MANUEL D’ORGANISATION

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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

SOMMAIRE suivre page 48

N° Titre Page

0- Préambule :……………………………………………………………………………………………….. 1
1- Relations de travail :.....................................................................................................................3
2- Accidents de travail et maladies professionnelles :................................................................11
3- Hygiène Sécurité et médecine du travail :................................................................................17
4- Inspection de travail :.................................................................................................................53
5- Organisation :............................................................................................................................. 57
6- Lutte contre le tabagisme :........................................................................................................ 88
7- Risques majeurs :.......................................................................................................................90
8- Sécurité des installations :........................................................................................................ 95
9- Sécurité routière :....................................................................................................................... 97
10- Transport de matières dangereuses :...................................................................................103
11- Substances dangereuses et explosives :.............................................................................106
12- Environnement :..................................................................................................................... 115
13- Zones Industrielles :...............................................................................................................132
14- Sécurité des travaux :............................................................................................................ 134
15- Aménagement du territoire :..................................................................................................140
16- Installations classées :...........................................................................................................149
17- Déchets :..................................................................................................................................153
18- Maîtrise de l’énergie :............................................................................................................. 161
19- Bruits :..................................................................................................................................... 165
20- Huiles à base de PCB :...........................................................................................................168
21- Recyclage :..............................................................................................................................170
22-contrôle périodiques des installations…………………………………………………………..173
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0- Préambule :

L’Algérie a, depuis l’indépendance, adopté de nombreux textes (ordonnances, lois, décrets et arrêté)
en matière de santé, de sécurité et d’environnement. Elle a également adhéré à plusieurs
conventions internationales, le processus de veille législative et réglementaire a permis à
QCM de constituer un recueil des textes HSE. L’ensemble de ces textes est repris ci après par
classe.

Par ailleurs, chaque texte identifié applicable fait l’objet d’identification des dispositions pertinentes
pour l’entreprise

L’analyse des textes applicables s’est traduite par l’élaboration de fiches reprenant les informations
suivantes :

 La nature du texte (loi, décret, arrêté, ordonnance)


 Son numéro
 Sa date de publication
 Son titre
 Le numéro de l’article
 Le libellé simplifié des exigences associé à l’article

Le présent manuel sera revu, chaque fois que de besoin, et plus particulièrement,

 Lors de la publication de nouveaux textes


 A la demande des structures
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1- Relations de travail :

1. Loi n° 90-11 du 21 avril 1990 relative aux relations de travail complétée et modifiée
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FICHE N°: 1

Nature N° Date titre

Loi relative aux relations de travail complétée et modifiée


Loi 90-11 21 avril 1990

Article Libellé simplifié des exigences


05 et 6 Les travailleurs jouissent des droits fondamentaux suivants:
- exercice du droit syndical,
4.4.1 - négociation collective,
- participation dans l’organisme employeur,
- sécurité sociale et retraite,
- hygiène, sécurité et médecine du travail,
- repos,
- participation à la prévention et au règlement des conflits de travail,
- recours à la grève.
- à une occupation effective,
- au respect de leur intégrité physique et morale et de leur dignité,
- à une protection contre toute discrimination pour occuper un poste autre que celle fondée
sur leur aptitude et leur mérite,
- à la formation professionnelle et à la promotion dans le travail,
- au versement régulier de la rémunération qui leur est due, aux œuvres sociales,
- à tous avantages découlant spécifiquement du contrat de travail.

G1
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FICHE N°: 2

Nature N° Date titre

Loi relative aux relations de travail complétée et modifiée


Loi 90-11 21 avril 1990

Article Libellé simplifié des exigences


Les travailleurs ont les obligations fondamentales suivantes au titre
07 4.4.1 des relations de travail :
- accomplir au mieux de leurs capacités, les obligations liées à leur poste de travail, en
agissant avec diligence et assiduité, dans le cadre de l’organisation du travail mise en
place par l’employeur,
- contribuer aux efforts de l’organisme employeur en vue d’améliorer l’organisation et la
productivité,
- exécuter les instructions données par la hiérarchie désignée par l’employeur dans
l’exercice normal de ses pouvoirs de direction,
- observer les mesures d’hygiène et de sécurité établies par l’employeur en conformité
avec la législation et la réglementation, accepter les contrôles médicaux internes et
externes que l’employeur peut engager dans le cadre de la médecine du travail ou du
contrôle d’assiduité,
- participer aux actions de formation, de perfectionnement et de recyclage que l’employeur
engage dans le cadre de l’amélioration du fonctionnement ou de l’efficacité de l’organisme
employeur ou pour l’amélioration de l’hygiène et de la sécurité,
- ne pas avoir d’intérêts directs ou indirects dans une entreprise ou société concurrente,
cliente ou sous-traitante, sauf accord de l’employeur et ne pas faire concurrence à
l’employeur dans son champ d’activité,
- ne pas divulguer des informations d’ordre professionnel relatives aux techniques,
technologies, processus de fabrication, mode d’organisation et, d’une façon générale, ne
pas divulguer les documents internes à l’organisme employeur sauf s’ils sont requis par la
loi ou par leur hiérarchie,
- observer les obligations découlant du contrat de travail.
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FICHE N°: 3

Nature N° Date titre

Loi relative aux relations de travail complétée et


Loi 90-11 21 avril 1990 modifiée par

Article Libellé simplifié des exigences


8, 9, 10 et 11 La relation de travail prend naissance par le contrat écrit ou non écrit.
Elle existe en tout état de cause du seul fait de travailler pour le compte d’un
4.4.1 employeur.
Elle crée pour les intéressés des droits et des obligations tels que définis par la
législation, la réglementation, les conventions, ou accords collectifs et le contrat de
travail.
Le contrat de travail est établi dans les formes qu’il convient aux parties contractantes
d’adopter.
La preuve du contrat ou de la relation de travail, peut être faite par tout moyen.
Le contrat est réputé conclu pour une durée indéterminée sauf s’il en est disposé
autrement par écrit.
Lorsqu’il n’existe pas un contrat de travail écrit, la relation de travail est présumée
établie pour une durée indéterminée.

12 et 12bis Le contrat de travail peut être conclu pour une durée déterminée, à temps plein ou
partiel, dans les cas expressément prévus ci-après :
4.4.1 - lorsque le travailleur est recruté pour l’exécution d’un travail lié à des contrats de
travaux ou de prestations non renouvelables,
- lorsqu’il s’agit de remplacer le titulaire d’un poste qui s’absente temporairement et au
profit duquel l’employeur est tenu de conserver le poste de travail,
- lorsqu’il s’agit pour l’organisme employeur d’effectuer des travaux périodiques à
caractère discontinu,
- lorsqu’un surcroît de travail, ou lorsque des motifs saisonniers le justifient,
- lorsqu’il s’agit d’activités ou d’emplois à durée limitée ou qui sont par nature
temporaires.
Dans l’ensemble des cas, le contrat de travail précisera la durée de la relation de
travail ainsi que les motifs de la durée limitée.
En vertu des attributions qui lui sont dévolues par la législation et la réglementation en
vigueur, l’inspecteur du travail territorialement compétent s’assure que le contrat de
travail à durée déterminée est conclu pour l’un des cas expressément cités par l’article
12 de la présente loi et que la durée prévue au contrat correspond à l’activité pour
laquelle le travailleur a été recruté.
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FICHE N°: 4

Nature N° Date titre

Loi relative aux relations de travail complétée et modifiée


Loi 90-11 21 avril 1990 par

Article Libellé simplifié des exigences


22 à 26 La durée légale de travail est fixée à quarante-quatre (44) heures par semaine dans les
conditions normales de travail.
4.4.6 Elle est répartie au minimum sur cinq (5) jours ouvrables.
L’amplitude journalière de travail ne doit en aucune façon dépasser douze heures

77 Le règlement intérieur est un document par lequel l’employeur fixe obligatoirement


les règles relatives à l’organisation technique du travail,
4.4.4 à l’hygiène, à la sécurité et à la discipline
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FICHE N°: 5

Nature N° Date titre

Loi relative aux relations de travail complétée et


Loi 90-11 21 avril 1990 modifiée

Article Libellé simplifié des exigences


91 à 93bis, 99 - Au soin de l’organisme employeur, la participation des travailleurs est assurée :
- au niveau de tout lieu de travail distinct comprenant au moins vingt (20) travailleurs
par des délégués du personnel;
- au niveau du siège de l’organisme employeur par un comité de participation
4.4.3 composé de délégués du personnel élus conformément à l’article 93 ci-dessous.
Lorsqu’il existe, au sein d’un même organisme employeur, plusieurs lieux de travail
distincts, comprenant chacun moins de vingt (20) travailleurs mais dont le nombre
total est égal ou supérieur à vingt (20), les travailleurs peuvent être affiliés au lieu de
travail le plus proche ou regroupés pour leurs délégués du personnel.
Au sein d’un même organisme employeur, les délégués du personnel élus
conformément aux articles 91 et 92 de la présente loi, élisent en leur sein un comité
de participation dont le nombre de délégués est déterminé dans les conditions fixées
à l’article 99.
-Dans les cas où l’organisme employeur n’est constitué que d’un lieu de travail
distinct unique, le délégué du personnel élu conformément aux articles 91 et 199 de
la présente loi, exerce les prérogatives du comité de participation prévue à l’article
94.
Le nombre de délégués du personnel est fixé comme suit:
- de 20 à 50 travailleurs 1 délégué,
- de 51 à 150 travailleurs 2 délégués,
- de 151 à 400 travailleurs 4 délégués,
- de 401 à 1000 travailleurs 6 délégués.
Au-delà de 1000 travailleurs il sera décompté un (1) délégué supplémentaire par
tranche de 500 travailleurs.
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94 Le comité de participation a les attributions suivantes :


1) Recevoir les informations qui lui sont communiquées au moins chaque trimestre par
l’employeur :
4.4.1 et 4.5.1  sur le taux d’absentéisme, les accidents de travail et les maladies
professionnelles,
 sur l’application du règlement intérieur.
2) Surveiller l’exécution des dispositions applicables en matière d’emploi, d’hygiène,
de sécurité et celles relatives à la sécurité sociale.
4.5.3
3) Engager toute action appropriée auprès de l’employeur lorsque les dispositions
légales et réglementaires concernant l’hygiène, la sécurité et la médecine du travail ne
sont pas respectées.

2- Accidents de travail et maladies professionnelles :


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1. Ordonnance n°66-183 du 21 juin 1966, portant réparation des accidents de travail et


maladies professionnelles, modifiée par Ordonnance n°67-80 du 11 mai 1967.

2. Loi n°83-13 du 2 juillet 1983, relative aux accidents de travail et aux maladies
professionnelles, modifié par Ordonnance n°96-19 du 06 juillet 1996.

3. Décret n°84-28 du 11février 1984, fixant les modalités d’application des titres III IV et VIII
de Loi n°83-13 relatives aux accidents de travail et aux maladies professionnelles.

4. Arrêté interministériel du 05 mai 1996, fixant la liste de maladies présumées d’origine


professionnelle, ainsi que les annexes 1 et 2.
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FICHE N°: 6

Nature N° Date titre

Ordonnance portant réparation des accidents de travail et


66 - des maladies professionnelles modifiée par ordonnance
Ordonnance 21 juin 66
183 n°667 – 80 du 11 mai 1967

Article Libellé simplifié des exigences


2, 3 et 7 Est assimilé à un accident de travail tout accident survenu :
 Au moment ou le travailleur était sous la dépendance de l’employeur
4.1  En mission
 Durant le trajet
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FICHE N° : 7

Nature N° Date titre

Loi 83-13 02/07/83 Loi relative aux accidents de travail et aux maladies professionnelles

Article Libellé simplifié des exigences


Est considère comme accident du travail, tout accident ayant entraîne une lésion corporelle,
06
imputable à une cause soudaine, extérieure, et survenu dans le cadre de la relation de
4.5.3
travail.

Est également considérée comme accident du travail, l’accident survenu au cours :


- d’une mission à caractère exceptionnel ou permanent, accomplie hors de
07
l’établissement conformément aux instructions de l’employeur.
4.4.1
- De l’exercice ou à l’occasion de l’exercice d’un mandat politique électoral, ou bien au
titre d’une organisation de masse.
- de cours d’études suivis régulièrement en dehors des heures de travail.

12
4.4.1

L’accident du travail doit être immédiatement déclaré :

 Par la victime ou ses représentants à l’employeur, dans les vingt quatre (24) Heures,
sauf cas de force majeure, les jours non ouvrables n’étant pas comptés.
13
 Par l’employeur, à compter de la date ou il en a eu connaissance, à l’organisme de
4.4.3
sécurité sociale, dans les quarante huit (48) heures, les jours non ouvrables n’étant
pas comptés.
 Par l’organisme de sécurité social à l’inspecteur du travail dont relève l’entreprise ou
au fonctionnaire qui en exerce les attributions en vertu d’une législation spéciale.
Déclaration d’un accident hors délais ou absence de déclaration d’un accident
G2 A quel moment un accident est – il déclaré ?
DRH
L’obligation faite à l’employeur de souscrire une déclaration s’impose, même si l’accident
15
n’a pas entraîné d’incapacité de travail ou ne parait pas être imputable au travail.
4.4.3
Dans ce dernier cas, l’employeur fait assortir sa déclaration de réserves.
Non déclaration d’un accident de travail
G3 Question : comment procédez vous pour la déclaration des accidents ?
DRH, sous directeur RH, chef de division RH
63 Sont considérées comme maladies professionnelles, les intoxications, infection et affections
4.3.1 présumées d’origine professionnelles particulières.
G4
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Tout employeur qui utilise des procédés de travail susceptibles de provoquer des maladies
professionnelles visées au présent titre, est tenu d’en faire la déclaration à l’organisme de
sécurité sociale, à l’inspecteur du travail ou au fonctionnaire qui en exerce les fonctions en
vertu d’une législation spéciale, ainsi qu’au directeur de wilaya de la santé et aux
69 organismes chargés de l’hygiène et de la sécurité.
4.4.3 Le défaut de déclaration peut être constaté par l’inspecteur du travail, ou le fonctionnaire qui
en exerce les fonctions, qui doit informer les organismes visés à l’alinéa ci-dessus ou un
agent de l’organisme de sécurité sociale.
Les conditions et modalités d’application du présent article seront fixées par voie
réglementaire.
Absence de déclaration des procédés de travail susceptibles de provoquer des maladies
professionnelles
Quelles sont les procédés de travail susceptibles de provoquer des maladies
professionnelles déclarés
DRH,QHSE
G5
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FICHE N° : 8

Nature N° Date titre

Décret fixant les modalités d’application des titres III IV et VIII de Loi n°83-
Décret 84-28 11/02/84
13 relatives aux accidents de travail et aux maladies professionnelles

Article Libellé simplifié des exigences


En cas d’accident, l’employeur doit délivrer à la victime, ou à ses représentants tels que
prévus à l’article 14 de la loi N° 83-13 du 02 juillet 1983. susvisée, une feuille d’accident
portant désignation de l’organisme de sécurité sociale chargé du paiement des prestations.

En cas de carence de l’employeur, l’organisme de sécurité sociale peut délivrer lui-même la


feuille d’accident.

Il est interdit de mentionner, sur la feuille d’accident, le non et l’adresse d’un praticien, d’un
09
pharmacien, d’un auxiliaire médical, d’un laboratoire ou de toute structure sanitaire.
4.5.4
La délivrance de la feuille d’accident, par l’employeur ou par l’organisme de la sécurité sociale,
n’entraîne pas, de plein droit, la prise en charge de l’indemnisation au titre de la loi n° 83-13
de 2juillet 1983 susvisée.

La feuille d’accident est présentée, par la victime ou ses représentants, au praticien, au


pharmacien, à l’auxiliaire médical, au laboratoire, au fournisseur, et à la structure sanitaire
concernée.
Non délivrance de la feuille d’accident à la victime
Comment procédez-vous à la délivrance des feuilles d’accident aux victimes ?
G1
enregistrement ?
SDRH
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FICHE N° : 9

Nature N° Date titre

Arrêté inter ministériel fixant la liste des maladies présumées


Arrêté _ 05/05/96
d’origine professionnelle ainsi que ses annexes 1et 2.

Article Libellé simplifié des exigences


Lorsque l’action de l’agent nocif à l’origine de la maladie revêt un caractère soudain, les
02 maladies visées par les tableaux prévus à l’annexe 1 et 2 du présent arrête sont prises en
4.5.3 charge au titre des accidents du travail et non à celui des maladies professionnelles.

maladie à caractère soudain est provoquée par un agent nocif non considérée comme un
accident de travail
G2 Comment procéder vous lorsque une maladie à caractère soudain est provoquée par un agent
nocif ?
DRH, QHSE
Les maladies présumes d’origine professionnelle sont classées en trois (03) groupes :
 Groupe 1 : manifestations morbides d’intoxications aigues ou chroniques.
05  Groupe 2 : infections microbiennes.
4.3.1  Group 3 : maladies résultant d’ambiance ou d’attitudes particulières.
Le classement des maladies professionnelles, établi conformément à l’alinéa 1er ci-dessus,
figure à l’annexe 2 jointe. Au présent arrêté.
NCP : Erreur de classification d’une maladie professionnelle
Absence d’identification des maladies professionnelles
G3
Quelles sont les maladies professionnelles identifiées au niveau de votre structure
DRH, S/D RH, CD RH
La liste des travaux susceptibles d’engendrer les maladies professionnelles indemnisables
est :
06
 indicative pour les maladies du groupe 1, le médecin pouvant identifier d’autres
4.3.1
travaux ne figurant pas sur cette liste.
 Limitative pour les maladies des groupes 2 et 3.
omission d’une maladie professionnelle
G4 quelles sont les maladies professionnelles ?
DRH
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3- Hygiène Sécurité et médecine du travail :


1. Loi n° 85 -05 16 du février 1985 relative à la protection et à la promotion de la santé

2. Loi n°88-07 du 26 janvier 1988, relative à l’hygiène, la sécurité et la médecine du travail.

3. Décret exécutif n°91-05 du 19 janvier 1991, relatives aux prescriptions générales de


protection applicables en matière d’hygiène et de sécurité en milieu de travail.

4. Arrêté interministériel du 02/04/1995, fixant la convention type relative à la médecine du


travail établie entre l’organisme employeur et le secteur sanitaire ou la structure compétente
ou le médecin habilité.

5. Arrêté interministériel du 16 octobre 2001 fixant le contenu, les modalités d'établissement et


de tenue des documents obligatoirement établis par le médecin du travail.

6. Arrêté interministériel du 16 octobre 2001 fixant le rapport type du médecin du travail.

7. Arrêté du 16 octobre 2001 fixant les normes en matière de moyens humains, de locaux et
d'équipement des services de médecine du travail

8. Arrêté du 16 octobre 2001 fixant les modalités d'application des dispositions de l'article 30 du
décret exécutif n° 93-120 du 15 mai 1993 relatif à l'organisation de la médecine du travail.
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FICHE N° : 10

Nature N° Date titre

Loi 85-05 16/02/85 Loi relative et à la promotion de la santé

Article Libellé simplifié des exigences

La protection sanitaire en milieu de travail à pour but d’élever le niveau de la capacité de


travail et de création, d’assurer une prolongation de la vie active des citoyens, de
prévenir les atteintes pathologiques engendrées par le travail, d’en diminuer la
fréquence, de réduire les cas d’invalidité et d’éliminer les facteurs ayant une influence
nocive sur la santé des citoyens.
76
4.2

Les modalités d’application du présent article sont précisées par voie réglementaire.

98
L’éducation sanitaire dans le monde du travail vise à créer les conditions d’hygiène
4.2 ou 4.3.1
et de sécurité nécessaire à la prévention des risques et maladies professionnelles.

FICHE N° : 11
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Nature N° Date Titre

Ordonnance 76-79 23/10/76 Ordonnance relative à la Médecine du travail

Article Libellé simplifié des exigences

Dans chaque secteur sanitaire, un médecin chargé de la médecine du travail est le


conseiller de la commission d’hygiène et de sécurité en ce qui concerne notamment :

1- La surveillance de l’hygiène générale de l’entreprise en particulier au point de vue


propreté, chauffage, éclairage, vestiaires, lavabos, cantine, eaux de boisson.

2- L’hygiène des ateliers et la protection des ouvriers contre les poussières et les
132
vapeurs dangereuses et contre les accidents. Le médecin fera effectuer des
4.4.1
prélèvements et analyses des produits nocifs qu’il estime nécessaires.

3- La surveillance de l’adaptation des salariés aux postes de travail.

4- L’amélioration des conditions et aménagements nouveaux, l’adaptation des


techniques de travail à la physiologie humaine, l’élimination des produits dangereux,
l’étude des rythmes du travail.

134 Le chef d’entreprise devra mettre le médecin du travail au courant de la composition des
4.4.3 produits employés dans son établissement.

Le chef d’entreprise est tenu de prendre en considération les avis qui lui seront
136 présentés par le médecin du travail notamment en ce qui concerne les mutations de
4.4.1 postes, l’application de la législation sur les emplois réservé et les améliorations des
conditions d’hygiène du travail.

G4
Les locaux de travail devront répondre aux conditions de cubage, d’aération, de
138 ventilation, d’éclairage naturel et artificiel, d’ensoleillement, de chauffage, d’évacuation
4.4.6 des fumées et eaux usées. Ces conditions sont fixées par décret.

G5
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FICHE N° : 12

Nature N° Date titre

Loi n°88-07 du 26 janvier 1988, relative à l’hygiène, la sécurité et la


Loi 88-07 26/01/88
médecine du travail

Article Libellé simplifié des exigences


03 L’organisme employeur est tenu d’assurer l’hygiène et la sécurité aux travailleurs.
4.2
G1
Les locaux affectés au travail, les emplacements de travail et leurs environnements, leurs
dépendances et leurs annexes, y compris les installations de toute nature mises à la
disposition des travailleurs, doivent être tenus dans un état constant de propreté et
présenter les conditions d’hygiène et de salubrité nécessaires à la santé des travailleurs.
L’ambiance de travail devra répondre aux conditions de confort et d’hygiène, notamment
04 de cubage, d’aération, de ventilation, d’éclairage, d’ensoleillement, de chauffage, de
4.4.6 protection contre les poussières et autres nuisances et d’évacuation des eaux usées et
déchets.
Les travailleurs doivent pouvoir pratiquer la gymnastique de pause et bénéficier des
moyens d’assurer leur hygiène individuelle, notamment par la mise à leur disposition, des
vestiaires, lavabos, douches, toilettes, eaux potable, et par l’hygiène dans les contiens.
Les modalités d’application du présent article sont définies par voie réglementaire.
G2
Les établissements, les locaux affectés au travail, leurs annexes visées à l’article 04 ci-
dessus, doivent être conçus, aménagés et entretenus de manière à garantir la sécurité des
travailleurs.
Ils doivent notamment, répondre aux nécessités suivantes :
 garantir la protection contre les fumées, vapeurs dangereuse, gaz toxiques et
 bruits, et toute autre nuisance ;
 éviter les encombrements et surcharges ;
 garantir la sécurité des travailleurs lors de leur circulation pendant la mise en marche
05 des engins et moyens de manutention et de transports, et pendant la manipulation
4.4.6  des matières, matériaux, produits, marchandises et tous autres objets ;
 assurer les conditions nécessaires, afin de prévenir toute cause d’incendie ou
d’explosion, ainsi que pour combattre l’incendie d’une façon rapide et efficace ;
 placer les travailleurs à l’abri du danger et hors des zones dangereuses par
éloignement ou séparation par l’interposition de dispositifs d’une efficacité
reconnue.
 assurer l’évacuation rapide des travailleurs en cas de danger imminent, ou de
sinistre
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire.
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FICHE N° : 13

Nature N° Date titre

Loi n°88-07 du 26 janvier 1988, relative à l’hygiène, la sécurité et la


Loi 88-07 26/01/88
médecine du travail

Article Libellé simplifié des exigences


En fonction de la nature de l’activité et des risques, le travailleur doit bénéficier des
06
vêtements spéciaux, équipements et dispositifs individuels de protection d’une
4.4.6
efficacité reconnue.
G4
L’organisme employeur est tenu d’intégrer la sécurité des travailleurs dans le choix
des techniques et technologies et dans l’organisation du travail.
Les installations, les machines, mécanismes, appareils, outils et engins, matériels et
tous moyens de travail doivent être appropriés aux travaux à effectuer et à la
07
prévention des risques auxquels les travailleurs peuvent être exposés.
4.4.6
Ils doivent faire l’objet de vérifications périodiques et de mesures d’entretien de
nature à les maintenir en bon état de fonctionnement, en vue de garantir la sécurité
du travail.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire.
G5
Est interdite la fabrication ; l’exposition, la mise en vente, l’importation, la location
ou la cession, à quelque titre que ce soit, en vue de leur utilisation :

 des appareils, machines ou éléments de machines qui du fait de leurs


défauts de conception, de construction ou suite à une détérioration, ne
répondent pas aux normes nationales et internationales en vigueur, en
08 matière d’hygiène et de sécurité.
4.4.6  des dispositifs, équipements ou produits de protection qui ne sont pas de
nature à garantir les travailleurs contre les dangers auxquels ils peuvent être
exposés, du fait de l’utilisation de matériels, substances ou préparations
nécessitant l’emploi de tels moyens.

Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire.
G1
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 14

Nature N° Date titre

Loi n°88-07 du 26 janvier 1988, relative à l’hygiène, la sécurité et la


Loi 88-07 26/01/88
médecine du travail

Article Libellé simplifié des exigences


Outre les dispositions législatives en vigueur, l’organisme employeur doit s’assurer que
11
les travaux confiés aux femmes, aux travailleurs mineurs et travailleurs handicapés
4.2
n’exigent pas un effort excédant leur force.
G2
La protection de la santé des travailleurs par la médecine du travail est partie intégrante
de la politique nationale de santé.

Dans le cadre des missions, telles que définies par la législation en vigueur, la médecine
du travail dont la double mission est préventive, essentiellement, et curative,
accessoirement, a pour but :
- de promouvoir et maintenir le plus haut degré de bien-être physique et mental des
travailleurs dans toutes les professions et en vue d’élever le niveau des capacités de
travail et de création.
- De prévenir et protéger les travailleurs des risques pouvant engendrer des accidents
ou des maladies professionnelles et de tout dommage causé à leur santé,
- D’identifier et de surveiller, en vue de réduire ou d’éliminer tous les facteurs qui, sur
12 les lieux de travail peuvent affecter la santé des travailleurs.
4.2 - De placer et maintenir les travailleurs dans un emploi convenant à leur aptitude
physiologiques et, en règle générale, adapter le travail à l’homme et chaque homme
à
sa tache.
- De réduire les cas d’invalidité et assurer une prolongation de la vie active des
travailleurs.
- D’évaluer le niveau de santé des travailleurs en milieu de travail.
- D’organiser les soins d’urgence aux travailleurs, la prise en charge des traitements
ambulatoires et le traitement des maladies professionnelles et à caractère
professionnel.
- De contribuer à la sauvegarde de l’environnement par rapport à l’homme et à la
nature.

Absence de politique ou la politique SST ne prend pas en compte les exigences (A


spécifier)
G3
Quelles sont les éléments pris en compte pour l’élaboration de votre politique SST
DQCG
13 La médecine du travail constitue une obligation de l’organisme employeur. Elle est à la
4.2 charge de celui-ci.
G4
MANUEL D’ORGANISATION
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Manuel Des Exigences Légales Page 23 sur 185
Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 15

Nature N° Date titre

Loi n°88-07 du 26 janvier 1988, relative à l’hygiène, la sécurité et la


Loi 88-07 26/01/88
médecine du travail

Article Libellé simplifié des exigences


La médecine du travail s’exerce sur les lieux mêmes du travail.

En application des dispositions de l’article 13 ci-dessus, l’organisme employeur est tenu de


mettre en place un service de médecine du travail, conformément à des normes fixée par
voie réglementaire.

Dans le cas ou les normes visées à l’alinéa ci-dessus n’obligent pas l’employeur à créer un
service de médecine du travail, il est tenu :
- soit de créer ou de participer à la création, sur une base territoriale, d’un service inter-
organismes de médecine du travail.
- soit d’établir, selon une convention type, une convention avec le secteur sanitaire.
14
4.4.6
Au cas ou le secteur sanitaire ne peut répondre à la demande de l’organisme employeur
ou s’il ne s’acquitte pas de ses obligations, l’organisme employeur est tenu d’établir une
convention, selon une convention type, avec toute structure compétente en médecine du
travail ou tout médecin habilité.

Les représentants des travailleurs sont obligatoirement associés à toute décision


concernant la mise en place de l’activité de médecine du travail au sein de l’organisme
employeur.

Les conditions d’organisation et de fonctionnement des services de médecine du travail,


ainsi que la convention type, sont fixées par voie réglementaire.
G5
L’instruction, l’information et la formation relatives aux risques professionnels
constituent une obligation qui s’impose à l’organisme employeur, Les représentants des
19 travailleurs sont obligatoirement associés à toutes ces activités.
4.4.2
Elles constituent, également, un droit et un devoir pour les travailleurs et font l’objet d’une
prise en charge par les institutions, services et organismes publics concernés.
G1
Les travailleurs nouvellement recrutés, ainsi que ceux appelés à changer de poste, de
21
méthodes ou de moyens de travail, doivent être instruits, au moment de leur affectation,
4.4.2
des risques auxquels ils peuvent être exposés à leurs postes de travail.
G2
En fonction de la fréquence et de la gravité des risques observés par tout organe ou
22 structure ou personne compétents en matière d’hygiène, de sécurité et de médecine du
4.4.2 travail, des actions de formation particulières sont organisées pour les travailleurs
concernés, aux fins de prévention.
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 16

Nature N° Date titre

Loi n°88-07 du 26 janvier 1988, relative à l’hygiène, la sécurité et la


Loi 88-07 26/01/88
médecine du travail

Article Libellé simplifié des exigences


Des commissions paritaires d’hygiène et de sécurité sont instituées obligatoirement, sous
réserve des dispositions prévues au 2ème alinéa de l’article 25 ci-dessous, au sein de
chaque organisme employeur occupant plus de neuf travailleurs dont la relation de travail
est à durée indéterminée, en application de la législation relative à la participation des
travailleurs.
Nonobstant les dispositions relatives à l’alinéa 1er ci-dessus l’organisme employeur,
23 occupant plus de neuf travailleurs dont la relation de travail est à durée déterminée, doit
4.4.1 obligatoirement désigner un préposé permanent à l’hygiène et à la sécurité assisté de
deux travailleurs les plus qualifiés en la matière.
Dans les unités et établissements occupant neuf (9) travailleurs et moins, un préposé à
l’hygiène et à la sécurité est désigné par le chef de l’unité ou de l’établissement.
Les membres des commissions paritaires d’hygiène et de sécurité, et les préposés à
l’hygiène et à la sécurité, doivent bénéficier d’actions de formation pratiques et
appropriées.
G4
Chaque fois que l’importance de l’organisme employeur ou la nature de ses activités
l’obligent, il est obligatoirement créé un service d’hygiène et de sécurité en milieu de
travail.
Ce service sera placé, autant que possible, sous la responsabilité et le contrôle d’un
26
personnel ayant acquis une formation adéquate dans le domaine de l’hygiène et de la
4.4.1
sécurité.
Les conditions de création, d’organisation et de fonctionnement des services d’hygiènes
et de sécurité en milieu de travail, ainsi que leurs attributions, sont fixées par voie
réglementaire.
G5
Le contrôle de l’application de la législation en matière d’hygiène, de sécurité et de
médecine du travail est dévolu à l’inspection du travail, conformément à ses attributions.
Lorsque des infractions à cette législation sont constatées, l’inspecteur du travail met le
31
responsable de l’organisme employeur en demeure de se conformer aux prescriptions
4.5.2
prévues par la loi et la réglementation en vigueur.
Celui-ci fixe un délai à l’organisme employeur pour mettre fin aux dites infractions,
conformément à la législation en vigueur.
G1
L’organisme employeur doit présenter, sur requête de l’inspecteur du travail, des registres
et documents spéciaux tenus en vue de permettre un contrôle effectif des activités en
matière d’hygiène et de sécurité.
32
En outre, la commission d’hygiène et de sécurité, le préposé à l’hygiène et à la sécurité,
4.4.3
ainsi que le médecin du travail peuvent saisir, à tout moment, l’inspecteur du travail,
en cas de constat d’une négligence flagrante ou d’un risque pour lequel des mesures
appropriées n’ont pas été prises par l’organisme employeur préalablement avisé.
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

Refus de répondre à la requête de l’inspecteur du travail concernant la mise à disposition


des registres et documents spéciaux ?
G3
Comment traiter vous les requêtes de l’inspecteur du travail ?
Chef de division QHSE, chef de service HS

FICHE N° : 17

Nature N° Date titre

Loi n°88-07 du 26 janvier 1988, relative à l’hygiène, la sécurité et la


Loi 88-07 26/01/88
médecine du travail

Article Libellé simplifié des exigences


Si un membre de la commission d’hygiène et de sécurité, ou un préposer à l’hygiène et
à la sécurité, où le médecin du travail, ou tout travailleurs constate qu’il existe une cause
de danger imminent, il en avise immédiatement les responsables de la sécurité, ou le
responsable d’unité, ou leurs représentants ou leurs remplaçants dûment mandatés, à
l’effet de prendre rapidement les mesures nécessaires et appropriées.
Cet avis, assorti de toutes les observations, doit être consigné dans un registre spécial
tenu à cet effet et communiqué, dans les 24 heures, à l’inspecteur du travail
34 territorialement compétent, par le responsable de l’unité ou son représentant ou son
4.4.3 remplaçant dûment mandaté, au cas ou ce dernier ne prend pas les dispositions
nécessaires.
En cas d’impossibilité d’aviser les personnes mentionnées à l’alinéa ci-dessus, le
travailleur ou les travailleurs les plus qualifiés qui constatent une cause de danger
imminent sont habilités à prendre toutes les mesures qui s’imposent.
Lorsque l’inspecteur du travail, en visite d’inspection dans une unité, constate une
cause de danger imminent, soit pour la sécurité des personnes, soit pour la préservation
de l’unité, il saisit le wali qui prend toute mesure utile.
G4
Lorsque la négligence ou l’inobservation des règles de sécurité, d’hygiène et de
médecine du travail sont commises par le gestionnaire, tel que définie par l’article 30 de
la loi n° 78-12 du 5 out 1978 portant statut général du travailleur, et ce, dans la limite de
ses compétence en la matière, celui-ci est passible de peine prévues aux articles ci-
dessous.
36
Lorsque les infractions citées à l’alinéa précédent sont imputables à des travailleurs,
4.4.1
elles sont censées être le fait du gestionnaire si celui-ci n’a pas pris les mesures
nécessaires de nature à faire respecter les prescriptions légales en la matière et n’a pas
pris de sanctions disciplinaires à l’encontre des travailleurs auteurs de ces infractions.
Toutefois, la responsabilité du gestionnaire n’est pas engagée si ces infractions sont
commises intentionnellement par les travailleurs.
G5
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

Dans tous les cas visés aux articles 37, 38 et 39 ci-dessus, la récidive, constatée par
procès-verbal établi par l’inspecteur du travail, peut entraîner, sur décision du tribunal, la
40
fermeture totale ou partielle de l’établissement, jusqu’à l’exécution des travaux prescrits
4.4.1
par la législation en vigueur, en vue d’assurer l’hygiène et la sécurité des travailleurs.
la mainlevée de cette fermeture est ordonnée par la juridiction qui a ordonné la peine.
G1
Les sanctions prévues aux articles 37,38,39 et 40 ci-dessus ne sont pas exclusives
41
des peines qui pourraient être prononcées en application du code pénal, en cas
4.5.3
d’accident du travail ayant entraîné mort ou lésions au sens de la législation en vigueur.
G2
Le travailleur est tenu au strict respect des règles et consignes relatives à l’hygiène
43
et à la sécurité du travail.
4.4.1
En cas de négligence ou d’inobservation de ces règles ou consignes, l’auteur est
4.5.3
passible des sanctions prévues au règlement intérieur de l’organisme employeur.
Non respect des règles et consignes relatives à l’hygiène et sécurité
Non application des sanctions prévues dans le règlement intérieur
Question : Comment procéder vous vous pour veiller au respect des consignes et des
G3
règles relatives à l’HS ?
chef de service HS,, Chef de division QHSE
SDRH, chef de division QHSE

FICHE N° : 18

Nature N° Date titre

Décret relatif aux prescriptions générales applicables en


Décret exécutif 91-05 19/01/91
matière d’hygiène et de sécurité en milieu d travail

Article Libellé simplifié des exigences

Le sol des locaux affectés au travail et de leurs dépendances doit être


régulièrement nettoyé, sans production de poussières et chaque fois que le
03
revêtement
4.4.6
le permet par lavage et essuyage.
Le nettoyage des murs et des plafonds ainsi que la réfection des enduits et des
revêtements, doit avoir lieu périodiquement et à chaque fois que cela est nécessaire.
G4
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
Manuel Des Exigences Légales Page 28 sur 185
Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

Dans les locaux de travail ou sont entreposés ou mis en ouvre, des matières
altérables ou objets, présentant des risques de contamination, de nocivité, de
04 corrosion ou d’irritation, le sol doit être lisse, imperméable, sans interstices et former
une cuvette étanche de retenue.
4.4.6 0 Les murs doivent être lisses et lavables, le sol et les murs ainsi que les tables de
travail doivent être lavés quotidiennement et au besoin désinfectés.
Les résidus de ces matières doivent être déposés dans des récipients
hermétiquement clos, et enlevés quotidiennement pour être stockés dans des lieux
prévus à cet effet et ce en vue de leur traitement ou destruction dans les conditions
4.4.6 I prévues par les lois et règlements en vigueur.
Les vidanges, nettoyages ou distractions de ces matières doivent être opérés
sans risques pour l’environnement.
G5
Dans les locaux affectés au travail l’aération doit avoir lieu soit par ventilation
06 mécanique, soit par ventilation naturelle permanente, soit par ventilation mixte et
4.4.6 assurer un volume d’air minimal par occupant et ce conformément aux normes
fixées par la réglementation en vigueur en la matière.
G1
Un système de ventilation mécanique naturelle ou mixte pour le renouvellement de
l’air doit être installée dans les locaux sis en sous-sol ou dans ceux ou s’effectuent
07 des travaux à l’abri de la lumière du jour.
4.4.6 L’air introduit doit être prélevé à l’abri de toute source de pollution et au besoin
épuré et filtré et le cas échéant, à une distance suffisante des ouvertures
communiquant avec des locaux présentant des risques particuliers d’incendie.
G2
Des ouvertures donnant sur le dehors et assurant une aération et un éclairage
naturel, doivent être aménagées pour les locaux fermés. Des normes différentes
sont toutefois retenues lorsque les locaux sont destinés à des travaux spéciaux
08
exigeant
4.4.6
l’obscurité, la lumière artificielle ou une atmosphère aseptique ou lorsque les
procédés technologiques de construction retenus sont spécifiques. La surface des
ouvertures doit être égale au moins au sixième de la surface du sol.

L’atmosphère des locaux de travail et des installations sanitaires, doit être


préservée de toute émanation provenant d’égouts, fosses ou autres sources
09
d’infection.
4.4.6
Les dispositifs d’évacuation des eaux résiduaires et des eaux de lavage doivent
être munis d’intercepteurs hydrauliques et être nettoyés et lavés quotidiennement.
G4

FICHE N° : 19
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
Manuel Des Exigences Légales Page 29 sur 185
Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

Nature N° Date titre

Décret relatif aux prescriptions générales applicables en


Décret exécutif 91-05 19/01/91
matière d’hygiène et de sécurité en milieu d travail

Article Libellé simplifié des exigences


Lorsque les travaux réalisés entraînant la concentration de poussières ou le
dégagement d’émanations nocives, insalubres ou incommodes ne peuvent être
effectués dans des appareils clos et étanches, les poussières, les aérosols, ainsi que
les gaz et vapeurs sont captés à leur source de protection et évacués directement au
dehors des locaux de travail dans des conditions ne présentant aucun risque de
pollution pour l’environnement et n’incommodant pas le voisinage.
10 Dans le cas de dégagement de gaz lourds, l’aspiration doit s’effectuer de façon
4.4.6 descendante ; les tables ou appareils de travail doivent être en communication directe
avec les moyens de ventilation.
Pour les poussières déterminées par des appareils mécaniques, il doit être installé,
autour des appareils, des tambours en communication avec une ventilation aspirante.
Toutes les opérations de traitement de matières irritantes ou toxiques et notamment,
la pulvérisation, le tamisage, l’ensachage ou l’embarillage doivent être faites
mécaniquement en appareil clos.
G5
Les postes de travail comportant des risques élevés d’intoxication ou d’insalubrité
doivent être isolés des ateliers.
11 Les cabines réservées à cet usage, doivent être pourvues de système d’extraction et
4.4.6 de renouvellement de l’air.
Les travailleurs ne séjourneront dans ces cabines que le temps minimal exigé par la
nature des travaux qu’ils y effectuent et devront bénéficier d’une protection appropriée.

G1
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
Manuel Des Exigences Légales Page 30 sur 185
Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

Les locaux, emplacements de travail, zones de circulation, de manutentions autres


installations doivent être éclairés, de façon à assurer le confort visuel et ne provoquer
aucune affection oculaire.
Pendant la présence des travailleurs sur les lieux de travail, les niveaux
d’éclairements mesurés au plan de travail, ou à défaut au sol, doivent être au moins
égaux aux valeurs indiquées dans le tableau.

L’éclairage artificiel doit être d’une intensité adaptée à la nature des travaux.
13
Locaux affectés au travail et leurs
4.4.6 Valeurs minimales d’éclairement
dépendances
Voies de circulation intérieure. 40 lux

Escaliers et entrepôts. 60 lux


Locaux de travail, vestiaires,
120 lux
sanitaires.
Locaux aveugles affectés à un travail
200 lux
permanent.

G2
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 20

Nature N° Date titre

Décret relatif aux prescriptions générales applicables en


Décret exécutif 91-05 19/01/91
matière d’hygiène et de sécurité en milieu d travail

Article Libellé simplifié des exigences


L’organisme employeur prend, après avis des organes compétents, toutes les
14 dispositions nécessaires pour assurer la protection des travailleurs contre le froid et
4.4.3 les intempéries.
4.4.6 Les fumées et gaz de combustion provenant des moyens de chauffage utilisés,
doivent être rejetés en dehors des locaux.
Absence de protection contre le froid et les intempéries
Absence de consultation des organismes compétents
absence de moyens de rejet en dehors des locaux des gaz de combustion et des
fumées
G3
Comment avez-vous arrêté les dispositions pour assurer la protection des travailleurs
contre le froid et les intempéries ?
Caméra appareil photo
chef de service HS chef de division QHSE
Les organismes employeurs sont tenus de maintenir l’intensité des bruits supportés
par les travailleurs à un niveau compatible avec leur santé par la réduction de
15 l’intensité des bruits à leur source d’émission, l’isolement des ateliers bruyants,
4.4.6 l’insonorisation des locaux ou la mise en œuvre de techniques ou de tous autres
moyens appropriés et ce, conformément aux normes fixées par la réglementation en
vigueur en la matière.

G4

Dans le cas ou l’exécution des mesures de protection collectives, prévues à l’article


15 ci-dessus serait reconnue impossible, des appareils de protection individuelle
16
appropriés doivent être mis à la disposition des travailleurs.
4.4.6
L’organisme employeur doit prendre toutes mesures utiles pour que ces appareils
soient maintenus en bon état de fonctionnement.

G5

Indépendamment des mesures de protection intégrées aux machines et au


17
processus de travail, les travailleurs dont les postes de travail sont exposés à des
4.4.6
températures trop basses ou trop élevées doivent être dotés d’équipements spéciaux.
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
Manuel Des Exigences Légales Page 32 sur 185
Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

G1

Des installations sanitaires doivent être mises à la disposition des travailleurs, Elles
doivent être pourvues d’ouvertures suffisantes ou de dispositifs assurant leur
ventilation naturelle.
Le personnel féminin disposera d’installations sanitaires distinctes.
Les locaux effectués à ces installations doivent être séparés des locaux de travail et
18
se situer à leur proximité.
4.4.6
Leur sols et parois doivent être construis en matériaux imperméables et peints en ton
clair.
Il doit être prévu au moins un cabinet d’aisance par tranche de 15 travailleurs.
Les effluents doivent être évacués conformément aux règlements sanitaires en
vigueur.
G1
19 Des locaux affectés aux vestiaires doivent être mis à la disposition des travailleurs
4.4.6 et être dotés de sièges et d’armoires individuelles fermant à clé.
G2
20 Des lavabos à eau courante doivent être prévus par l’organisme employeur
4.4.6 conformément aux normes fixées par la réglementation en vigueur en la matière.
Absence de lavabos à eau courante
G3 Outil pertinent ; caméra et appareil photo
Chef de service HS et chef de division QHSE
Des douches implantées à proximité ou sur les lieux de travail doivent être mises à
21
la disposition des travailleurs exposés aux insalubrités, aux salissures et aux risques
4.4.6
d’intoxication ou de contamination.
G4
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
Manuel Des Exigences Légales Page 33 sur 185
Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 21

Nature N° Date titre

Décret relatif aux prescriptions générales applicables en


Décret exécutif 91-05 19/01/91
matière d’hygiène et de sécurité en milieu d travail

Article Libellé simplifié des exigences


Il doit être prévue un local adéquat lorsque 25 personnes au moins, sont appelées à
prendre leur repas sur les lieux de travail.
22
Il est interdit de laisser des travailleurs prendre leur repas au sein des ateliers, sauf
4.4.6
si la nature de l’activité ne comporte pas l’emploi de substances ou de préparations
dangereuses.
G5
Les travailleurs doivent disposer d’eau potable pour la boisson.
24
Cette eau sera fournis à proximité des lieux de travail et doit être conforme aux
4.4.6
règles de propreté et d’hygiène alimentaire.
G1
Lorsque le déplacement de matériaux ou d’objets encombrants et passants doit être
effectué sans appareil mécanique, la charge supportée par chaque travailleur sur
de courtes distances ne peut excéder 50kg.
26 Cette charge maximale est fixée à 25 kg pour le personnel féminin et les
4.4.6 travailleurs mineurs.
Des moyens de levage, de manutention et de transport doivent être mis à la
disposition des travailleurs pour assurer le levage, la manutention et le transport de
charges supérieures à celles prévues aux alinéas 1 et 2 ci-dessus.
G2
Les passages utilisés pour la circulation d’engins ou chariots de manutention
doivent être d’une largeur suffisante pour éviter les risques de collision et
d’écrasement.
Cette largeur sera supérieure d’au moins 60 cm soit à celle des engins ou chariots
utilisés soit celle des chargements lorsque la largeur de ceux-ci dépasse celle
27
de l’engin ou du chariot utilisé.
4.4.6
En cas de circulation dans les deux sens, elle ne doit pas être inférieure à deux fois
la largeur des véhicules ou des chargements, augmentée de 90 cm.
Les allées de circulation des engins ou chariots de manutention doivent être
signalées par des moyens appropriés. Les passages pour piétons doivent être dûment
balisés.

Sauf nécessité imposée par la nature des travaux effectués, le sol des locaux de
28
travail, des passages et dégagements, doit être bien nivelé.
4.4.6
(nivelé : Mettre au même niveau, rendre égal)
G4
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

Les passages et dégagements utilisés par le personnel doivent être maintenus libres
de tout encombrement.
29
4.4.6
La largeur minimale des passages, de quelque usage qu’ils soient, ne doit en aucun
cas être inférieure à 0,80 mètre.
G5
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
Manuel Des Exigences Légales Page 35 sur 185
Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 22

Nature N° Date titre

Décret relatif aux prescriptions générales applicables en


Décret exécutif 91-05 19/01/91
matière d’hygiène et de sécurité en milieu d travail

Article Libellé simplifié des exigences


Lorsque L’activité d’une entreprise comporte habituellement un mouvement de
camions, ou d’autres véhicules de transport appareils et engins de manutention, des
pistes doivent être réservées à leur circulation.
Elles doivent autant que possible être distinctes des allées et chemins de circulation
et de sortie des travailleurs.
30 Lorsque le conducteur d’un véhicule doit exécuter une manœuvre dans des
4.4.6 conditions de visibilité insuffisante et notamment une manœuvre de recul, une ou
plusieurs personnes seront désignées par le responsable d’unité ou son préposé pour
diriger le conducteur concerné et pour éloigner les travailleurs intervenant dans la zone
de manœuvre.
Les mêmes précautions seront prises lors du déchargement des bennes et de
plateaux chargés de matériaux ou d’objets encombrants et lourds
G1
Les aires de stockage de matériaux, de produits ou de marchandises, présentant des
risques de danger par leur nature ou leur disposition, doivent être distincte des zones
31
de travail et de circulation.
4.4.6
Le gerbage de sacs, caisses ou de chargements de toute nature doit être confié à
des travailleurs qualifiés et réalisé de façon à n’entériner aucun danger.
G2
Des appareils de manutention et de transvasement appropriés doivent être mis à la
disposition des travailleurs pour effectuer toutes manœuvres comportant
des opérations de versement ou de soutirage de produits susceptibles de provoquer
32
des brûlures d’origines thermique ou chimique
4.4.6
Les récipients en matériaux fragiles, indépendamment des moyens prévus pour leur
transport et leur vidange doivent être pourvus d’enveloppe de protection résistant aux
chocs.

Les passerelles, planchers et plate-forme en surélévation, les échafaudages et leurs


moyens d’accès doivent être pourvus de garde-corps rigides comportant une lisse,
33 une sous lisse et une plinthe.
4.4.6
Le plancher doit être jointif.

G4
Des moyens d’accès doivent être aménagés dans les endroits surélevés ou dans les
35 cuves, bassins, réservoirs ou silos.
4.4.6
Les escaliers doivent être munis de rampes ou mains courantes.
G5
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

Les échelles doivent être de construction solide et offrir toutes les garanties de
sécurité quant à leur utilisation.
36
4.4.6 Les échelons doivent être rigides et solidement fixés aux montants. Le transport sur
échelle d’objet d’un poids supérieur à 50 kg ou d’objets volumineux ou encombrants
est interdit.
G1
38 L’accès aux salles des machines génératrices ou motrices est strictement réservé au
4.4.6 personnel autorisé par l’organisme employeur.
G2
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 23

Nature N° Date titre

Décret relatif aux prescriptions générales applicables en


Décret exécutif 91-05 19/01/91
matière d’hygiène et de sécurité en milieu d travail

Article Libellé simplifié des exigences


Les dispositifs de commande des secteurs de machines doivent être à la portée des
conducteurs et être placés en dehors de toute zone dangereuse.
39 Toute machine ou machine-outil doit être installée, entretenue, de façon à pouvoir
4.4.6 être séparée par son conducteur de la source d’énergie qui lui permet de fonctionner.
En outre, le personnel d’encadrement doit disposer des moyens techniques en vue
de provoquer ou de demander l’arrêt des moteurs.

Les machines utilisées dans des opérations de fabrication et tous travaux d’usinage
ou d’entretien seront disposées, commandées, utilisées ou protégées de façon telle
40 que les travailleurs ne puissent être atteints par les organes dangereux ou des
4.4.6 mécanismes en mouvement.
Les travailleurs ou apprentis appelés à se tenir prés des machines en mouvement
doivent porter des vêtements ajustés et non flottants.
G4
Les organes dangereux de machines et les mécanismes en mouvement ainsi que les
zones dangereuses, doivent être rendus inaccessibles aux travailleurs en utilisation
41 normale.
4.4.6 Des dispositifs de protections tels que portières, caches, grilles, barrières, garde-
corps, chasse-mains ou tout autre dispositif approprié et efficace, doivent être prévus
à cet effet.
G5
Les locaux ou postes de travail présentant des risques d’incendie par l’emploi
permanant de produits et de matières particulièrement inflammables doivent être
isolés.
L’isolation des dits locaux et postes de travail doit avoir lieu, selon le cas, soit par
46
installation dans des bâtiments distincts, soit par séparation ou protection résultant de
4.4.6
la construction.
Les travaux de manifestation effectués dans les locaux cités à l’alinéa premier et
susceptibles de provoquer l’incendie ou l’explosion doivent faire l’objet d’une
surveillance particulière.
G1
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
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FICHE N° : 24

Nature N° Date titre

Décret relatif aux prescriptions générales applicables en


Décret exécutif 91-05 19/01/91
matière d’hygiène et de sécurité en milieu d travail

Article Libellé simplifié des exigences


Les matières inflammables sont classées en deux groupes :
 Le premier groupe comprend :
- Les matières émettant des vapeurs inflammables ;
- Les matières susceptibles de brûler sans apport d’oxygène ;
47
- Les matières dans état physique de grande division, susceptibles de former
4.4.6
avec l’air un mélange explosif.
 Le deuxième groupe comprend :
- Les matières susceptibles de prendre feu au contact d’une flamme et de
propager rapidement l’incendie.
G2
Les locaux ou sont entreposées ou manipulées des matières inflammables du
48
premier groupe ne peuvent être éclairés que par des lampes électriques munis d’une
4.4.6
double enveloppe étanche ou par des lampes extérieur sous verre dormant.

Dans les zones présentant des risques d’explosion, les installations électriques
doivent être :
- Réduites aux seuls éléments nécessaires aux besoins de l’exploitation ; tout
appareil, machines ou canalisation devant être placé en dehors de ces zones.
- Etre conçues et réalisées de façon à ne comporter aucune source possible
d’étincelle ou d’échauffement entraînant l’inflammation des atmosphères ou
49 matières explosives
4.4.6 Les zones visées ci-dessus comprennent :
- Les locaux et emplacements de travail où peuvent se former des atmosphères
explosives et ceux ou des métiers explosives sont entreposés, mises en œuvre
ou fabriquées.
- A l’extérieur de ces locaux et emplacements tous endroits contigus qui sont en
communication avec eux et qui ne sont pas ventilés efficacement pour
empêcher la formation d’une atmosphère explosive.

Les locaux ou sont manipulées ou mises en œuvre des matières inflammables du


premier groupe ne doivent jamais contenir aucun foyer, aucune flamme, aucun
50 appareil ni des parties susceptibles d’être portées à incandescence. Il est interdit d’y
4.4.6 fumer et d’y apporter du feu sous une forme quelconque. Cette interdiction doit faire
l’objet d’une information appropriée. Ces locaux doivent être parfaitement ventilés et
leur accès réglementé.
G4
MANUEL D’ORGANISATION
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FICHE N° : 25

Nature N° Date titre

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Décret exécutif 91-05 19/01/91
matière d’hygiène et de sécurité en milieu d travail

Article Libellé simplifié des exigences


Dans les locaux visés à l’article précèdent, ne peuvent être entreposées des
quantités de liquides supérieures à la quantité nécessaire au travail de la journée
lorsque ces liquides sont particulièrement inflammables et classés dans le premier ou
51 le deuxième groupe.
4.4.6
Les récipients et les moyens de transvasement des liquides visés à l’alinéa ci-
dessus doivent présenter toutes les conditions d’étanchéité, et s’ils sont en verre, être
conçus de manière à résister aux chocs et aux écrasements.
G5
MANUEL D’ORGANISATION
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FICHE N° :26

N° Date titre

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Articles Libellé simplifié des exigences


Dans les locaux ou sont entreposées ou manipulées des matières inflammables du
premier ou du deuxième groupe, aucun poste habituel de travail ne doit se trouver à
plus de dix mètre d’une issue. Les portes des ces locaux doivent s’ouvrir dans le sens
de la sortie.
52
Il interdit de déposer et laisser séjourner des matières inflammables du premier ou
4.4.6
du deuxième groupe dans les escaliers, passages, couloires, ainsi qu’à proximité des
issues des locaux et bâtiment. Les chiffons, cotons, papiers, imprégnés de liquides
inflammables ou de matières grasses doivent après usage être enfermés dans des
récipients métalliques clos et étanches et à l’abri de toutes source de chaleur.
G1
Dans les locaux ou sont traitées, fabriquées ou entreposées des matières de
deuxième groupe, susceptibles de prendre feu au contact d’une flamme et de
propager rapidement l’incendie, les canalisations et appareils électriques doivent être
pourvus de dispositifs empêchant leur contact avec ces matières ainsi que
l’échauffement dangereux de celles-ci. En outre :

53 a) Les canalisations et appareils électriques doivent être réduits aux installations


4.4.6 nécessaires à l’alimentation et à commande du matériel utilisé dans ces
locaux.
b) L’utilisation de conducteurs électriques nus ainsi que de pièces conductrices
nues destinées à être sous tension et qui ne sont pas protégés, est interdite.
c) Le matériel dont le fonctionnement provoque des arcs ou des étincelles ou
l’incandescence, n’est autorisé que si ces sources de danger sont incluses
dans des enveloppes appropriées.
G2
Dans tous les cas, les issues et dégagements des locaux et bâtiments de travail,
doivent être répartis de façon à permettre une évacuation rapide en cas d’incendie.
54 Un local ou un bâtiment ne peut avoir moins de deux issues lorsque celles-ci
4.4.6 doivent donner passage à plus de cent (100) personnes appartenant ou non au
personnel de l’entreprise, la largeur des issues, des passages ou dégagements y
conduisant ne doit pas en aucun cas être inférieure à 80 Cm.

Lorsque l’importance des bâtiments ou la disposition des locaux l’exige, des


indications bien visibles de jour et de nuit doivent indiquer le chemin vers la sotie la
plus proche.
55 En outre, les portes de sorties qui ne servent pas habituellement de passage doivent
4.4.6 pendent les périodes de travail pouvoir s’ouvrir très facilement et très rapidement de
l’intérieur et être signalées par la mention « issue de secours » inscrite en caractères
bien visibles. Un éclairage de sécurité permettra d’assurer l’évacuation des personnes
en cas d’interruption accidentelle de l’éclairage normal.
MANUEL D’ORGANISATION
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G4
Les locaux de travail situés dans les étages et dans les sous-sols doivent être
desservis par des escaliers. Les ascenseurs, monte-charge, chemins ou tapis roulants
56 utilisés au transport des personnes ne peuvent justifier l’absence ou une diminution du
4.4.6 nombre ou de la largeur des escaliers.
Des bâtiments à plusieurs niveaux ne peuvent comporter moins de deux escaliers
lorsque ceux-ci doivent donner passage à plus de cent (100) personnes à évacuer.
G5
MANUEL D’ORGANISATION
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FICHE N° : 27

N° Date titre

Décret relatif aux prescriptions générales applicables en matière d’hygiène et


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de sécurité en milieu d travail
Articles Libellé simplifié des exigences
Le premier secours doit être assuré par des extincteurs de différents types et
capacités en nombre suffisant, facilement dans les lieux de travail.
Les cabines de conduite d’appareils, d’engins et de véhicules doivent être pourvues
d’appareils extincteurs.
La nature du produit extincteur doit être appropriée au risque.
Toutefois, l’emploi de tétrachlorure de carbone et de bromure de méthyle est
57
interdit ainsi que de tout autre produit reconnu dangereux pour cet usage.
4.4.7
Dans tous les cas, d’autres moyens d’extinction doivent être tenus à proximité des
emplacements de travail comportant des risques particuliers d’apparition de feu.
Dans les locaux, ateliers ou laboratoires ou sont mis en œuvre des liquides classés
dans le premier groupe des matières inflammables, des couvertures ignifuges
facilement accessibles doivent être mises à la disposition des travailleurs, le cas
échéant, un dispositif d’arrosage et placé à la sortie du local.
G1
Dans les entreprises ou sont manipulées, mises en œuvre ou entreposées
d’importantes quantités de matières inflammables du premier groupe, l’organisme
58 employeur doit mettre en place des moyens de secours supplémentaires appropriés
4.4.7 aux risques d’incendie.
Ces moyens doivent être mis en œuvre par une équipe entraînée à utilisation de ces
matériels d’extinction.
G2
Dans les locaux ou sont manipulées ou mises en œuvre des matières inflammables,
des consignes prescrivant les opérations à effectuer en cas d’incendie, doivent être
données au personnel.
59 Dans chaque local de travail, une consigne doit indiquer la localisation du matériel
4.4.7 d’extinction et de sauvetage, désigner le personnel chargé d’utiliser ce matériel ainsi
que les personnes qui doivent diriger l’évacuation du personnel ou, le cas échéant, du
public. En outre, des consignes particulières doivent être données au personnel de
maîtrise et au personnel de gardiennage et de surveillance.
Une consigne spéciale est également établie à l’intention des personnels
4.4.3 spécialement entraînés à l’intervention contre le feu.
Le texte des consignes prévues au présent article est communiqué pour approbation
au responsable de la protection civile, territorialement compétent, ainsi que, le cas
échéant, au personnels d’inspection et de contrôle, dans le cadre des attributions qui
leur sont dévolues par les lois et règlements en vigueur.
MANUEL D’ORGANISATION
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Le matériel de lutte contre l’incendie doit faire l’objet de visites et d’essais


périodiques, conformément à la réglementation en vigueur. Les essais sont pratiqués
à l’occasion d’exercices au cours desquels le personnel apprendra à se servir des
moyens de premiers secours.
60
La liste des essais et exercices et les observations auxquelles ils peuvent donner
4.4.7
lieu doivent être portées sur le registre des délibérations de la commission d’hygiène
et de sécurité, ou à défaut, sur un registre spéciale tenu à la disposition de l’inspecteur
du
travail en application de l’article 32 de la loi N° 88-07 du 26 janvier 1988 relative à
l’hygiène, à la sécurité et à la médecine du travail
G4
MANUEL D’ORGANISATION
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FICHE N° : 28

N° Date Titre

Décret relatif aux prescriptions générales applicables en matière d’hygiène et


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de sécurité en milieu d travail

Articles Libellé simplifié des exigences


Des visites, vérification et entretiens périodiques doivent être prévus de façon
particulière et selon les périodicités fixées par la réglementation en vigueur
notamment dans les domaines suivants :

1°) Ambiance de travail et locaux de travail.


62 2°) Moyens de protection collective et individuelle.
4.5.1 3°) Installations de lutte contre l’incendie.
4°) Véhicules de transport notamment ceux destinés au transport de personnel.
5°) Appareils de levage, équipements et engins de manutention.
6°) Installations électriques.
7°) Appareils sous pression.
8°) Sources radioactives et appareils émettant des rayonnements ionisants.

G5

Les machines et mécanismes dangereux, doivent faire l’objet périodiquement, de


visites, vérifications et entretiens particuliers dans le but d’assurer le bon
fonctionnement des organes de commande et l’efficacité des dispositifs de sécurité.
63
4.5.1
Les vérifications porteront notamment sur l’état des outils en vue de définir ceux
qui doivent être remplacés lorsque leurs qualités ne peuvent être maintenues par
l’entretien courant.

G1
MANUEL D’ORGANISATION
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Santé, Sécurité Et Environnement

Les résultats des visites, vérifications, entretiens prévus aux articles 62 et 63 ci-
64
dessus seront consignés sur un registre spécial tenu à cet effet, en application de
4.5.4
l’article 32 de la loi N° 88-07 du 26 janvier 1988 susvisée.

G2

Les visites, vérifications et entretiens doivent être effectués par un personnel


65 habilité à cet effet, désigné par l’organisme employeur. Le recours aux organismes de
4.4.1 contrôle technique ou aux personnes agréées a lieu dans les conditions fixées, par la
réglementation en vigueur.

Il est interdit de procéder pendant leur marche à la visite, la vérification ou la


réparation des transmissions, mécanismes et machines comportant des organes en
mouvement.
Les opérations de nettoyage, essuyage, graissage, ainsi que l’application à la main
d’adhésifs, sont également interdites pendant le fonctionnement des dites machines,
mécanismes et transmission.

66 L’exécution, à l’arrêt, des opérations visées à l’alinéa premier n’est autorisée


4.4.6 qu’après que des mesures appropriées auront été prises pour empêcher la remise en
marche inopinée des transmissions, machines et mécanismes.

Dans le cas ou des contraintes techniques s’opposent au respect des prescriptions


prévues au présent article, notamment dans le travail à feu continu, les travaux de
visites, de réparation et d’entretien ne peuvent être entrepris qu’après respect de
mesures particulières de sécurité préalablement établies par l’organisme employeur
concerné.

G4
MANUEL D’ORGANISATION
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FICHE N°: 29

Nature N° Date titre

Arrêté interministériel fixant le contenu, les modalités


16
Arrêté d'établissement et de tenue des documents
octobre
interministériel obligatoirement établis par le médecin du travail.
2001

Article Libellé simplifié des exigences


2 Les documents obligatoirement établis par le médecin du travail sont :

4.4.4  le dossier médical individuel ;


 la fiche de visite médicale individuelle ;
 le registre d'activité quotidienne et de visites médicales
d'embauchage, périodique, spontanée et de reprise ;
 le registre spécifique aux postes exposés ;
 le registre des vaccinations en milieu de travail ;
 le registre des maladies professionnelles ;
 le registre des visites d'ateliers.
Ces documents doivent être établis conformément aux modèles types figurant
4.4.5 aux annexes jointes au présent arrêté.

G5
3à7 Spécification des modalités de création, de renseignement et de mise à jour de
chaque document par le médecin du travail
4.5.4

G1
8 La durée de conservation des registres est fixée à dix années à partir de la
date de leur clôture.
4.5.4

G2
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N°: 30

Nature N° Date titre

Arrêté interministériel fixant le rapport type du


Arrêté 16 octobre
- médecin du travail.
interministériel 2001

Article Libellé simplifié des exigences


2 Le rapport faisant état de l'organisation et du fonctionnement des activités
médicales effectuées, doit
4.5.4 être établi conformément au modèle joint à l'annexe du présent arrêté. Ce
rapport doit être établi chaque année par le médecin du travail et présenté à
l'employeur au plus tard, à la fin du quatrième (4ème) mois qui suit l'année
pour laquelle il a été établi.

G3
3 L'employeur est tenu de transmettre dans un délai d'un mois à compter de sa
présentation un exemplaire du rapport annuel, accompagné des observations
4.4.3 des représentants des travailleurs, au service
de médecine du travail du secteur sanitaire territorialement compétent

G4
Annexe Le rapport –type contient chapitre :
 Présentation de l’organisme employeur
4.4.5  Médecin du travail
 Auxiliaires médicaux
 Structure médicale
 Effectif des travailleurs
 Examens médicaux
 Examens complémentaires
 Conclusion des examens
 Activités en milieu du travail
 Activités d’infirmerie
 Vaccination
 Activités de formation et de sensibilisation
 Prise en charge des urgences
 Observations générales et références

G5
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
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FICHE N°:31

Nature N° Date titre

Arrêté fixant les normes en matière de moyens humains,


16 de locaux et d'équipement des services de médecine du
Arrêté - octobre travail
2001

Article Libellé simplifié des exigences


2 Spécification des normes minimales en moyens humains lorsque les examens
médicaux sont effectués au sein du service de médecine du travail autonome
4.4.1 de l'organisme employeur

G1
4 Spécification des normes minimales en locaux lorsque les examens médicaux
sont effectués au sein du service de médecine du travail autonome de
4.4.1 l'organisme employeur

G2
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
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Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N°: 32

Nature N° Date titre

Arrêté fixant les modalités d'application des


16 dispositions de l'article 30 du décret exécutif n° 93-120
Arrêté - octobre du 15 mai 1993 relatif à l'organisation de la médecine du
2001 travail.

Article Libellé simplifié des exigences


2 Dans le cas de l'organisation d'un service de médecine du travail autonome, les
organismes employeurs doivent s'assurer à temps complet le concours
4.4.1 d'infirmiers diplômés, à raison au moins :
Pour les organismes employant des travailleurs fortement exposés aux risques
professionnels :
- 1 infirmier pour 200 travailleurs et plus,
- 2 infirmiers pour 800 à 2000 travailleurs.
Au dessus de 2000 travailleurs, un infirmier supplémentaire par tranche de
1000 travailleurs.

Pour les organismes employant des travailleurs moyennement ou peu exposés


aux risques professionnels :
- 1 infirmier pour 500 travailleurs et plus,
- 2 infirmiers pour 1000 travailleurs et plus.

G3
3à6 Articles spécifiant les exigences de répartition des horaires de travail, les lieux
d’exercice des activités et de formation des infirmiers
4.4.7

4.4.2

G4
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N°: 33

Nature N° Date titre

Arrêté interministériel, fixant la convention type relative à la


médecine du travail établie entre l’organisme employeur et le
Arrêté
- 02/04/95 secteur sanitaire ou la structure compétente ou le médecin
interministériel
habilité.

Article Libellé simplifié des exigences


1 Fixation de la convention type relative à la médecine du travail établie entre
l’organisme employeur et la structure de santé habilité
4.4.4

G5
Annexe La convention comprend 07 articles
1. Objet de la convention
4.4.5
2. Obligation du contractant
3. Obligation du prestataire
4. Rémunération des prestations
5. Conditions de paiement
6. Durée et validité de la convention
7. Paraphes, nombre d’exemplaire et diffusion

G1
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

4- Inspection de travail :

1. Loi n°90-03 du 06 février 1990, relative à l’inspection du travail, modifiée et complétée par
Ordonnance n°96-11 du 10 juin 1996
2. Décret exécutif n° 96-98 du 06/03/1996 déterminant la liste et le contenu des livres et
registres spéciaux obligatoires pour l’employeur
MANUEL D’ORGANISATION
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FICHE N° : 34

Nature N° Date titre

Loi 90-03 06/02/90 Loi relative à l’inspection du travail

Article Libellé simplifié des exigences


Les inspecteurs du travail peuvent procéder à tous examens, contrôles ou enquêtes jugés
nécessaires pour s’assurer que les dispositions légales et réglementaires sont effectivement
observées.

Ils peuvent notamment :

a) entendre toute personne, avec ou sans témoin, pour des motifs en rapport avec leur
mission.
b) Prélever ou faire prélever et emporter aux fins d’analyse, toute matière mise en
06
œuvre ou tout produit distribué ou utilisé.
4.5.3
c) Demander communication de tout livre, registre et document dont la tenue est
prescrite par la législation et la réglementation du travail en vue d’en vérifier la
conformité, de les copier ou d’en établir des extraits.
d) De requérir, si besoin, les avis, l’assistance et les conseils de toute personne
compétente, notamment en matière, d’hygiène, de sécurité et de médecine du
travail.
e) Se faire accompagner, lors de ses visites, de l’employeur ou de son représentant,
d’un représentant des travailleurs ou de tout personne qu’il aura requise de par son
pouvoir.
G2
Lorsque les travailleurs sont exposés à des risques graves résultant d’emplacements ou de
procédés de travail particulièrement insalubres ou dangereux l’inspecteur du travail dresse
10
immédiatement un procès-verbal d’infraction et met en demeure l’employeur de prendre des
4.5.3
mesures de prévention adaptées aux risques prévenir.
4.5.4
Cette mise en demeure est consignée sur le registre des mises en demeure prévues à
l’article 08 ci-dessus.
G3
Sous réserve des dispositions de l’article 10 ci-dessus, lorsque l’inspecteur du travail
constate au cours de sa visite un danger grave et imminent pour la santé et la sécurité du
11
travailleur, il saisit le Wali ou le président de l’assemblée populaire communale territorialement
4.43
compétents pour prendre toutes mesures utiles, chacun en ce qui le concerne, après avoir
informé l’employeur.
G4
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
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Lorsque l’inspecteur du travail constate la violation flagrante de dispositions impératives


des lois et règlements, il fait obligation à l’employeur d’avoir à s’y conformer, dans un délai
12 qui ne peut excéder huit (08) jours.
4.5.3 A défaut, par l’employeur d’avoir exécuté ladite obligation dans le délai prescrit,
l’inspecteur du travail dresse un procès-verbal et en saisit la juridiction compétente qui
statue à sa première audience par une décision exécutoire nonobstant opposition ou appel.
G5

FICHE N°: 35

Nature N° Date titre

Déterminant la liste et le contenu des livres et registres


Décret 06/03/19
96-98 spéciaux obligatoires pour l’employeur
exécutif 96

Article Libellé simplifié des exigences


02 Nonobstant les dispositions législatives et réglementaires en vigueur et
notamment celles relatives au registre des observations et mises en demeure
4.5.4 de l'inspection du travail, prévu par l'article 8, (alinéa 3) de la loi n° 90-03 du 6
février 1990 susvisée, les livres et registres spéciaux obligatoires pour les
employeurs sont :
* le livre de paie,
* le registre des congés payés,
* le registre des personnels
* le registre des travailleurs étrangers,
* le registre des vérifications techniques des installations et équipements
industriels,
* le registre d'hygiène et sécurité et de médecine du travail,
* le registre des accidents du travail.

G1
03 Le livre de paie comprend les éléments suivants :
* nom et prénoms du travailleur,
4.5.4 * période de travail,
* poste de travail occupé,
* salaire de base, primes et indemnités - majorations pour heures
supplémentaires- retenues légalement dues notamment
celles inhérentes à la sécurité sociale et à l'impôt.

G2
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
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04 Le registre des congés annuels comprend les éléments suivants :


* nom et prénoms du travailleur,
4.5.4 * poste de travail occupé,
* date de recrutement,
* durée du congé,
* date de départ,
* date de reprise,
* montant de l'indemnité de congé, émargement du travailleur.

G3
MANUEL D’ORGANISATION
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FICHE N°: 36

Nature N° Date titre

Déterminant la liste et le contenu des livres et registres


Décret 06/03/19
96-98 spéciaux obligatoires pour l’employeur
exécutif 96

Article Libellé simplifié des exigences


05 Le registre des personnels comprend les éléments suivants :
 nom et prénoms du travailleur,
4.5.4  sexe,
 date et lieu de naissance,
 adresse,
 poste de travail occupé,
 date de recrutement,
 date de cessation de la relation de travail,
 causes de cessation de la relation de travail,
 numéro d'immatriculation à la sécurité sociale,
 nature de la relation de travail.

G4
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
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5- Organisation :
1. Décret exécutif n°05-09 du 8 janvier 2005 relatif aux commissions paritaires et aux préposés
à l’hygiène et à la sécurité.
2. Décret exécutif n°05-10 du 8 janvier 2005, fixant les attributions, la composition, l’organisation
et le fonctionnement du comité interentreprises d’hygiène et de sécurité.
3. Décret exécutif n° 05-240 du 28 juin 2005 fixant les modalités de désignation des délégués
pour l’environnement.
4. Décret exécutif n° 93-120 du 15 mai 1993, relatif à l’organisation de la médecine du
travail.
5. Décret exécutif n°05-11 du 8 janvier 2005 fixant les conditions de création, d’organisation et
de fonctionnement du service d’hygiène et de sécurité ainsi que ses attributions.
6. Décret n°02-427 du 07 décembre 2002, relatif aux conditions d’organisation de l’instruction de
l’information et de la formation des travailleurs dans le domaine de la prévention des risques
professionnels.
7. Décret n°85-231 du 25 août 1985, fixant les conditions et modalités d’organisation des
interventions et secours en cas de catastrophes.
MANUEL D’ORGANISATION
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FICHE N° : 37

Nature N° Date titre

Décret exécutif Relatif aux


commissions paritaires et aux préposés à l’hygiène et à la
Décret exécutif 05-09 08/01/05
sécurité

Article Libellé simplifié des exigences


Les commissions paritaires d’hygiène et de sécurité, désignées ci-après, les
«commissions d’entreprise» sont instituées au sein de chaque organisme employeur
occupant plus de neuf (9) travailleurs dont la relation de travail est à durée
indéterminée.
02
Lorsque l’entreprise est composée de plusieurs unités, il est institué, au sein de
4.4.1
chacune d’elles, une commission paritaire d’hygiène et de sécurité, désignée ci-après
« la commission d’unité ».

La direction générale de l’organisme employeur est considérée comme unité - siège.


MANUEL D’ORGANISATION
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Santé, Sécurité Et Environnement

Les commissions d’unité, ont pour attributions :

 de s’assurer de l’application des prescriptions législatives et réglementaires en


vigueur, en matière d’hygiène et de sécurité ;
 de suggérer les améliorations jugées nécessaires ; à ce titre, elles sont
associées à toute initiative portant notamment sur les méthodes et procédés de
travail les plus sûrs,
 le choix et l’adaptation du matériel, de l’appareillage et de l’outillage
indispensables aux travaux exécutés, et l’aménagement des postes de travail ;
 de procéder à toute enquête, à l’occasion de chaque accident du travail ou
maladie professionnelle grave, aux fins de prévention ;
 de contribuer à l’information des travailleurs, ainsi qu’à la formation et
03
 au perfectionnement des personnels concernés, en matière de prévention des
4.4.1
risques professionnels ; à ce titre, elles veillent et participent, à l’information des
nouveaux embauchés, des travailleurs affectés à de nouvelles tâches ou dans
de nouveaux
 ateliers, au sujet des risques auxquels ils peuvent être exposés et des moyens
de s’en protéger ;
 de développer le sens du risque professionnel et l’esprit de sécurité au sein des
travailleurs;
 d’établir des statistiques relatives aux accidents du travail et maladies
 professionnelles ;
 d’établir un rapport annuel d’activités ; une copie de ce rapport est transmise au
responsable de l’organisme employeur, à la commission d’entreprise ainsi qu’à
l’inspecteur du travail territorialement compétent.
MANUEL D’ORGANISATION
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Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 38

Nature N° Date titre


Décret exécutif Relatif aux
commissions paritaires et aux préposés à l’hygiène et à la
Décret exécutif 05-09 08/01/05
sécurité

Article Libellé simplifié des exigences


Les commissions d’unité procèdent à l’inspection des lieux de travail, en vue
de s’assurer :

 de l’existence de bonnes conditions d’hygiène et de salubrité ;


04  du respect et de l’application des prescriptions réglementaires en matière de
4.4.1 contrôles périodiques et de vérification des machines, installations et autres
 appareils ;
 du bon entretien et du bon usage des dispositifs de protection.

Elles en évaluent les résultats.


05 Les commissions d’unité reçoivent, de l’organisme employeur, les informations,
4.4.3 ainsi que les moyens matériels nécessaires à l’exercice de leurs missions.
Les commissions d’unité sont associées à toute enquête menée à l’occasion de
chaque accident du travail ou de chaque maladie professionnelle.
06
4.4.1
Les conclusions de l’enquête citée à l’alinéa 1er ci-dessus sont communiquées, dans
4.4.3
un délai qui ne dépasse pas quarante huit (48) heures, par l’organisme employeur, à
l’inspecteur du travail territorialement compétent.
07 Les commissions d’unité participent à l’élaboration du programme de formation et
4.4.2 perfectionnement des équipes chargées des services d’incendie et de sauvetage et
veillent à l’observation des consignes prescrites.
La commission d’entreprise est chargée :

 de coordonner et d’orienter les activités des commissions d’unité ;


 de participer à l’élaboration de la politique générale de l’organisme employeur en
matière d’hygiène et de sécurité ;
 d’examiner et /ou de participer à l’élaboration, au suivi, et au contrôle des
programmes annuels et/ou pluriannuels de prévention des risques
professionnels établis au sein de l’organisme employeur ;
08  d’organiser des séminaires, rencontres et stages à l’intention des membres des
4.4.1 commissions d’unité ;
 de réunir toute information et toute documentation de nature à contribuer au
développement et au renforcement de l’hygiène, de la sécurité et de la médecine
du travail dans les unités ;
 d’établir des statistiques sur les accidents du travail et les maladies
professionnelles au niveau de l’entreprise ;
 d’établir un rapport annuel d’activités qu’elle soumet au responsable de
l’organisme employeur ; elle en adresse une copie à l’inspecteur du travail
territorialement compétent.
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement
MANUEL D’ORGANISATION
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FICHE N° : 39

Nature N° Date titre


Décret exécutif Relatif aux
commissions paritaires et aux préposés à l’hygiène et à la
Décret exécutif 05-09 08/01/05
sécurité

Article Libellé simplifié des exigences


Les commissions d’unité et les commissions d’entreprise sont composées :
A. Au niveau de l’unité :
o de deux (2) membres représentant la direction de l’unité ;
o de deux (2) membres représentant les travailleurs de l’unité.
B. Au niveau de l’entreprise :

o de trois (3) membres représentant la direction de l’entreprise ;


09
4.4.1 o de trois (3) membres représentant les travailleurs de l’entreprise.

Les membres représentant les travailleurs au sein des commissions d’entreprise ou


des commissions d’unité sont désignés par la structure syndicale la plus représentative,
ou à défaut, par le comité de participation.

Dans le cas où il n’existe ni structure syndicale, ni comité de participation, ils sont élus
par le collectif des travailleurs.
Les commissions d’unité et les commissions d’entreprise sont installées par
10
l’employeur.
Les commissions d’unité et les commissions d’entreprise sont présidées par le
11
responsable de l’organisme employeur ou son représentant dûment mandaté.
Les membres des commissions d’unité et les membres des commissions d’entreprise,
sont désignés pour une période de trois (3) ans, renouvelable.
12
En cas d’interruption du mandat d’un membre de la commission d’unité ou de la
commission d’entreprise, il est remplacé dans les mêmes formes.
Les membres des commissions d’unité et ceux des commissions d’entreprise sont
13 choisis en raison de leur qualification ou de leur expérience en matière d’hygiène et de
sécurité.
Participe aux travaux des commissions prévues par le présent décret, en qualité de
14
conseiller, selon le cas, le médecin du travail de l’entreprise ou celui de l’unité.
Les commissions d’unité et les commissions d’entreprise peuvent faire appel, lors de
leurs travaux ou inspections des lieux de travail, et à titre consultatif, au concours
15
de toute personne qualifiée ou organisme compétent en matière d’hygiène, de sécurité
et de médecine du travail.
Le secrétariat de la commission d’unité et le secrétariat de la commission de
16 l’entreprise sont assurés par un travailleur ayant une qualification en matière d’hygiène
et de sécurité ; il est désigné par le responsable de l’organisme employeur.
MANUEL D’ORGANISATION
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Les commissions d’unité se réunissent au moins une fois par mois.


les commissions d’entreprise se réunissent au moins une fois par trimestre.
Les commissions d’unité et les commissions d’entreprise se réunissent, sur
17 convocation de leur président, à la suite de tout accident du travail grave ou incident
technique majeur.
Elles se réunissent aussi, à la demande des membres représentant les travailleurs, à
la demande du médecin du travail ou à l’initiative de leur président.
MANUEL D’ORGANISATION
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FICHE N° : 40

Nature N° Date titre

Décret exécutif Relatif aux


commissions paritaires et aux préposés à l’hygiène et à la
Décret exécutif 05-09 08/01/05
sécurité

Article Libellé simplifié des exigences


Les réunions des commissions d’unité et des commissions d’entreprise se tiennent
18
sur les lieux de travail dans un local approprié.
Le temps de présence aux réunions des commissions d’unité et des commissions
19 d’entreprise, pendant les heures de travail, ainsi que celui consacré à des tâches
individuelles confiées par ces commissions, sont rémunérés comme temps de travail.
Les procès-verbaux des réunions des commissions d’unité et des commissions
d’entreprise, ainsi que les rapports établis par elles, sont consignés sur le registre
d’hygiène, de sécurité et de médecine du travail. Ce registre, et celui des accidents du
20
travail, et les statistiques y afférentes, sont tenus à la disposition de l’inspecteur du
travail territorialement compétent, ainsi qu’à tout corps d’inspection et de contrôle
légalement habilité.
Les autres règles de fonctionnement des commissions d’unité et des commissions
21 d’entreprise sont fixées par leur règlement intérieur établi dans les huit (8) jours qui
suivent leur installation.
Conformément aux dispositions de l’article 23, alinéas 2 et 3, de la loi n° 88-07 du
26 janvier 1988 susvisée, un préposé permanent à l’hygiène et à la sécurité, assisté de
deux (2) travailleurs les plus qualifiés en la matière, est obligatoirement désigné par le
22 responsable de l’organisme employeur occupant plus de neuf (9) travailleurs, dont la
relation de travail est à durée déterminée.
Toutefois, dans les organismes employeurs occupant neuf (9) travailleurs et moins, un
préposé à l’hygiène et à la sécurité est désigné par l’organisme employeur.
Les préposés à l’hygiène et à la sécurité, prévus à l’article 22 ci-dessus sont
installés par l’employeur.
23
Une ampliation du procès-verbal d’installation est adressée à l’inspecteur du travail
territorialement compétent.

Les préposés à l’hygiène et à la sécurité, prévus à l’article 22 ci-dessus, s’assurent,


conjointement avec le responsable de l’organisme employeur ou son représentant, et en
24 consultation avec le médecin du travail, de l’application des mesures relatives à
la prévention des risques professionnels, conformément aux attributions prévues aux
articles 3 à 8 ci- dessus.
MANUEL D’ORGANISATION
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MANUEL D’ORGANISATION
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FICHE N° : 41

Nature N° Date titre

Décret exécutif Relatif aux


commissions paritaires et aux préposés à l’hygiène et à la
Décret exécutif 05-09 08/01/05
sécurité

Article Libellé simplifié des exigences

Les préposés à l’hygiène et à la sécurité, prévus à l’article 22 ci-dessus, communiquent


aux responsables de l’organisme employeur un rapport annuel sur la situation des
25 risques professionnels et proposent toutes mesures nécessaires. Celles-ci ainsi que le
rapport bilan sont consignés sur le registre de l’hygiène, de la sécurité et de la
médecine du travail.

Les membres des commissions d’unité et des commissions d’entreprise, ainsi que les
préposés à l’hygiène et à la sécurité, sont tenus au respect du secret professionnel, en
26
ce qui concerne les informations et toutes les questions présentant un caractère
confidentiel.
MANUEL D’ORGANISATION
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FICHE N° : 42

Nature N° Date titre

Décret exécutif fixant les attributions, la composition,


Décret exécutif 05-10 08/01/05 l’organisation et le fonctionnement du comité interentreprises
d’hygiène et de sécurité.

Article Libellé simplifié des exigences


Le comité est obligatoirement institué lorsque, sur un même lieu de travail, plusieurs
entreprises relevant de la même ou de plusieurs branches professionnelles, sont
regroupées en vue de l’exercice d’une activité pour une durée déterminée et font appel
02 à des travailleurs, dont la relation de travail est à durée déterminée, soit sous forme de
4.4.1 réalisation (bâtiment, travaux publics et hydrauliques), soit sous forme de prestations
de services telles que les opérations de manutention, de transport, et de stockage
après enquête et agrément des services territorialement compétents du ministère
chargé du travail.
G5
Le comité a pour attributions notamment :

 la coordination des mesures à prendre pour assurer le respect des règles de


protection individuelles et collectives ;
 la vérification de l’application des mesures prises ;
 l’harmonisation et la cohérence des plans d’hygiène et de sécurité en fonction
 des risques spécifiques au milieu de travail ;
03
 la coordination des actions des organes d’hygiène et de sécurité ;
4.4.1
 l’adaptation de la formation des personnels en fonction de la nature des travaux
et des risques y afférents ;
 l’examen des cas d’accidents du travail et l’élaboration des statistiques y
afférentes ;
 la gestion des installations communes ;
 l’élaboration d’un rapport de synthèse relatif à ses activités dont il adresse une
copie à l’inspecteur du travail territorialement compétent.
G1

Le comité est composé des représentants de toutes les entreprises exerçant une des
04
activités visées à l’article 2 ci-dessus ; chaque entreprise est tenue de désigner deux
4.4.1
(2) représentants, un pour la partie employeur et un pour la partie travailleurs.

G2
Les représentants des entreprises dont l’intervention sur le lieu de travail débute
05 après la constitution du comité sont intégrés, dans un délai maximum d’une semaine,
4.4.1 au sein de la composition du dit comité, selon les mêmes conditions que celles
prévues à l’article 4 ci-dessus.
G3
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

Le comité est installé dans les quinze (15) jours qui précèdent le début de l’activité
06
par le maître d’ouvrage lorsqu’il s’agit d’une réalisation, ou par le responsable de
4.4.1
l’entreprise commanditaire, lorsqu’il s’agit d’une prestation de services.

G5

FICHE N° : 43

Nature N° Date titre

Décret exécutif fixant les attributions, la composition,


Décret exécutif 05-10 08/01/05 l’organisation et le fonctionnement du comité interentreprises
d’hygiène et de sécurité.

Article Libellé simplifié des exigences

Le président du comité est désigné parmi les représentants des entreprises les plus
importantes qui opèrent sur le lieu de travail, compte tenu :
07  de son plan de charges ;
4.4.1  de sa maîtrise des questions d’hygiène et de sécurité au sein de la branche ou
 du secteur d’activité concerné ;
 des moyens financiers et matériels engagés ;
 de la durée de la présence des entreprises
G1

08 Le comité se réunit une (1) fois par trimestre en session ordinaire.


4.4.1 Il peut également se réunir, sur convocation de son président, en cas de nécessité.

G2

Le comité peut inviter à ses réunions toute personne compétente en matière


09
d’hygiène, de sécurité et de médecine du travail, susceptible de l’aider dans ses
4.4.1
travaux.

G3

10 Les délibérations du comité sont consignées dans un procès –verbal établi par
4.4.3 le président et transmis à ses membres, ainsi qu’à la structure d’exécution et de suivi
4.5.4 prévue à l’article 15 ci-dessous.

G4
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

11 Le comité est doté d’un secrétariat dont les missions sont assurées par un travailleur
4.4.1 ayant une qualification en matière d’hygiène et de sécurité

G5

12 Le règlement intérieur de la commission est établi et proposé par son président et


4.4.4 adopté par les représentants des entreprises concernées, membres du comité.

G1

Le règlement intérieur précise :


 les missions détaillées du comité et son organisation ;
13  les attributions de son président ;
4.4.5  l’organisation et les prérogatives de la structure d’exécution et de suivi ;
 la quote-part de la contribution financière de chaque entreprise membre du
comité.

G2
MANUEL D’ORGANISATION
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Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 44

Nature N° Date titre

Décret exécutif fixant les attributions, la composition,


Décret exécutif 05-10 08/01/05 l’organisation et le fonctionnement du comité interentreprises
d’hygiène et de sécurité.

Article Libellé simplifié des exigences

Le règlement intérieur adopté par le comité est soumis, avant le début des travaux,
14 à l’inspecteur du travail territorialement compétent, pour approbation, après avis de
4.4.3 l’organisme chargé de la prévention des risques professionnels concerné.
Il est transmis par le président aux membres du comité.

G3

Pour l’accomplissement de sa mission de prévention des risques professionnels sur


le lieu de travail, le comité inscrit à l’ordre du jour de sa première réunion la
15 constitution, en son sein, d’une structure d’exécution et de suivi composée, de
4.4.1. manière paritaire, de représentants des travailleurs et de représentants des
4.4.2 employeurs. Elle est placée sous la responsabilité du président du comité.
Les membres de la structure d’exécution et de suivi doivent avoir une qualification
en matière d’hygiène et de sécurité.

G4

La composition de la structure d’exécution et de suivi est fixée comme suit :

 deux (2) représentants des travailleurs, élus par leurs pairs, parmi les membres
16
du comité ;
4.41
 deux (2) représentants des employeurs, désignés parmi les membres du
comité.

G5
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

L’intervention du comité en milieu de travail n’exclut pas :

 les responsabilités qui incombent aux organismes employeurs, conformément


18
aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur ;
4.4.1
 l’application des dispositions inhérentes aux attributions et au fonctionnement
des autres structures compétentes en matière d’hygiène et de sécurité.

G1

FICHE N° : 45

Nature N° Date titre


Décret exécutif fixant les attributions, la composition,
l’organisation et le fonctionnement du comité interentreprises
Décret exécutif 05-10 08/01/05
d’hygiène et de sécurité

Article Libellé simplifié des exigences


MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

Le service d’hygiène et de sécurité a pour attributions :


 d’élaborer, avec la participation de la commission paritaire d’hygiène et de
sécurité, la politique générale de l’employeur en matière d’hygiène et de
sécurité et de veiller à sa mise en œuvre ;
 de s’assurer du bon fonctionnement des moyens de prévention dont dispose
l’organisme employeur ;
 d’inspecter, en liaison avec la commission paritaire d’hygiène et de sécurité,
les lieux
 et postes de travail ;
 de veiller à l’application des prescriptions prévues par la législation et
 la réglementation en vigueur, ainsi qu’à l’observation des consignes d’hygiène
et de sécurité en milieu de travail ;
 d’élaborer, en liaison avec la commission paritaire d’hygiène et de sécurité,
les plans annuels et pluriannuels de prévention des risques professionnels en
matière d’hygiène et de sécurité ;
09
 d’assister la commission paritaire d’hygiène et de sécurité dans toute enquête
4.4.1
sur les accidents et incidents qui auraient révélé l’existence d’un danger
susceptible d’entraîner des conséquences graves ;
 d’établir les statistiques se rapportant aux accidents du travail et d’en informer
l’inspecteur du travail territorialement compétent ;
 de contribuer à l’éducation, l’instruction et la formation du personnel de
 l’organisme employeur dans le domaine de l’hygiène et de la sécurité ;
 d’établir, en liaison avec la commission paritaire d’hygiène et de sécurité, les
programmes annuels et pluriannuels en matière de formation et de
perfectionnement
 de l’ensemble du personnel, notamment des nouveaux recrutés ;
 d’informer et sensibiliser les travailleurs concernés par des instructions écrites
 au sujet des risques liés au processus de fabrication, poste de travail,
équipements de protection individuelle et de leur utilisation ;
 d’effectuer des enquêtes relatives aux accidents du travail et maladies
professionnelles.
G2

En matière de lutte anti-incendie et avec le concours des institutions spécialisées


concernées, le service d’hygiène et de sécurité est chargé :

10  de veiller à l’application de la réglementation relative à l’organisation de


4.4.1  l’instruction et le perfectionnement des équipes d’intervention, de sauvetage et
de secourisme ;
 d’établir un plan d’intervention conformément à la réglementation en vigueur ;
 de veiller au contrôle du matériel de lutte anti-incendie et d’intervention.

G3
MANUEL D’ORGANISATION
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Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 46

Nature N° Date titre

Décret exécutif fixant les attributions, la composition,


Décret exécutif 05-10 08/01/05 l’organisation et le fonctionnement du comité interentreprises
d’hygiène et de sécurité.

Article Libellé simplifié des exigences


En matière d’amélioration des conditions et d’organisation du travail, le service
d’hygiène et de sécurité est chargé avec le concours des organismes spécialisés,
particulièrement d’hygiène industrielle et d’environnement en milieu de travail, d’initier
11 toute étude et recherche visant à prévenir, réduire ou éliminer les risques
4.4.1 professionnels par l’introduction de nouvelles normes de travail, de réaménagement
de postes de travail, d’extension ou de modernisation des locaux, d’acquisition
d’appareils, outillages ou équipements, de transformation des procédés et modes
opératoires et de l’utilisation de tout nouveau produit.
G4
En matière de prévention et de sécurité industrielle, le service d’hygiène industrielle
12 et de sécurité développe toute activité de nature à améliorer les conditions de sécurité
4.4.1 au travail en faisant appel, en cas de besoin, aux organismes spécialisés de
prévention, en coordination avec les services concernés de l’organisme employeur.
G5
Outre les attributions définies aux articles 8 à 12 ci-dessus, le service d’hygiène et
de sécurité est chargé de la tenue et de la mise à jour des registres suivants :

 le registre d’hygiène, de sécurité et de médecine du travail ;


13  le registre des vérifications techniques des installations et équipements
4.5.4 industriels,
 le registre des accidents du travail.

Les registres prévus à l’alinéa ci-dessus sont cotés et paraphés conformément à la


réglementation en vigueur.
G1

Le responsable du service d’hygiène et de sécurité participe, à titre consultatif, aux


14
travaux des organes d’hygiène et de sécurité légalement constitués au sein de
4.4.1
l’organisme employeur, pour toute question relative à l’hygiène et la sécurité.

G2
MANUEL D’ORGANISATION
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Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 47

Nature N° Date titre

Décret exécutif fixant les attributions, la composition,


Décret exécutif 05-10 08/01/05 l’organisation et le fonctionnement du comité interentreprises
d’hygiène et de sécurité.

Article Libellé simplifié des exigences


Le service d’hygiène et de sécurité collabore avec le service de médecine du travail
pour toute activité commune de prévention et nécessitant l’action complémentaire pour
la réalisation des objectifs arrêtés.
15
A cet effet, l’organisme employeur est tenu de prendre toute mesure jugée
4.4.1
nécessaire en vue de concrétiser la complémentarité, et ce, conformément aux
dispositions prévues par le présent décret et par celles prévues par le décret exécutif
n° 93-120 du 15 mai 1993.

G3
Le service d’hygiène et de sécurité est tenu d’établir un rapport annuel faisant
le bilan de l’activité d’hygiène et de sécurité, ainsi que les propositions tendant à
l’amélioration de l’organisation et du fonctionnement de ces activités.

18 Le rapport soumis à la commission paritaire d’hygiène et de sécurité est transmis


4.4.1 par l’organisme employeur à la direction de la santé et de la population et
4.5.4 à l’inspection du travail territorialement compétent.

Le rapport-type relatif au bilan général de l’hygiène et de la sécurité au sein de


l’organisme employeur est fixé par arrêté du ministre chargé du travail.

G4
MANUEL D’ORGANISATION
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FICHE N° : 48

Nature N° Date titre

Décret 28 juin Décret exécutif fixant les modalités de désignation des délégués
05-240
exécutif 2005 pour l’environnement
2 Pour les installations classées de première et de deuxième catégorie disposant de
structures en matière de protection de l’environnement, le responsable de ces structures
4.4.1 est le délégué pour l’environnement au sens des dispositions du présent décret

G5
Sous l’autorité et la responsabilité de l’exploitant, le délégué pour l’environnement est
chargé
de recevoir et de renseigner, sauf dans le cas relevant explicitement de la responsabilité de
l’exploitant, toute
autorité de contrôle en matière d’environnement, à ce titre il est chargé :
— d’élaborer et de tenir à jour l’inventaire des pollutions de l’établissement concerné
6 (effluents liquides,
4.4.1 gazeux, déchets solides, nuisances acoustiques) et de leurs impacts,
— de contribuer, pour le compte de l’exploitant, à la mise en œuvre des obligations
environnementales de
l’établissement classé concerné, prévues par les dispositions législatives et réglementaires
en vigueur,
— d’assurer la sensibilisation du personnel de l’établissement classé en matière
d’environnement,
G1
7 L’exploitant de l’établissement est tenu de doter le délégué pour l’environnement des
4.4.1 moyens lui permettant d’assurer ses missions
G2
MANUEL D’ORGANISATION
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Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 49

Nature N° Date titre

Décret 28 juin Décret exécutif fixant les modalités de désignation des délégués
05-240
exécutif 2005 pour l’environnement
Pour les installations classées de première et de deuxième catégorie disposant de
2 structures en matière
de protection de l’environnement, le responsable de ces structures est le délégué pour
l’environnement au sens des dispositions du présent décret
Sous l’autorité et la responsabilité de l’exploitant, le délégué pour l’environnement est
chargé
de recevoir et de renseigner, sauf dans le cas relevant explicitement de la responsabilité de
l’exploitant, toute autorité de contrôle en matière d’environnement, à ce titre il est chargé :

 d’élaborer et de tenir à jour l’inventaire des pollutions de l’établissement concerné


(effluents liquides,
6  gazeux, déchets solides, nuisances acoustiques) et de leurs impacts,
 de contribuer, pour le compte de l’exploitant, à la mise en œuvre des obligations
environnementales de
 l’établissement classé concerné, prévues par les dispositions législatives et
réglementaires en vigueur,
 d’assurer la sensibilisation du personnel de l’établissement classé en matière
d’environnement,
L’exploitant de l’établissement est tenu de doter le délégué pour l’environnement des
7
moyens lui permettant d’assurer ses missions
MANUEL D’ORGANISATION
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Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 50

Nature N° Date titre

Décret exécutif 93-120 15/05/93 Décret exécutif relatif à l’organisation de la médecine du travail

Article Libellé simplifié des exigences


En application des articles 13 et 14 de la loi n°88-07 du 26 janvier 1988 susvisée, la
création d’un service de médecine du travail au sein de tout organisme employeur est
02
obligatoire lorsque le temps nécessaire à un médecin du travail pour exercer sa
4.4.1
mission est égal ou supérieur à la durée mensuelle légale de travail applicable au corps
médical, et ce, compte tenu des normes fixées à l’article 03 ci-dessous.
G3
Le temps nécessaire à un médecin du travail pour exercer sa mission tel que prévu à
l’article 02 ci-dessus est calculé sur la base des horaires minimaux suivants :
- une heure de travail par mois pour dix travailleurs fortement exposés.
- une heure de travail par mois pour quinze travailleurs moyennement ou peu
exposés.
03 Les horaires prévus ci-dessus peuvent être augmentés, compte tenu de critères
4.4.1 ayant trait à la nature de l’activité, à la taille et à la situation géographique de
l’organisme employeur et ce, conformément aux objectifs arrêtés en matière de
planification sanitaire.
Un arrêté interministériel des ministres chargés respectivement du travail et de la
santé, déterminera les travaux où les travailleurs sont fortement exposés aux risques
professionnels.
G4
En application de l'article 15 de la loi n° 88-07 du 26 janvier 1988 susvisée, la
structure chargée particulièrement de la médecine du travail assure les tâches
prévues à l'article 15 de la loi précitée, dans le cadre des dispositions
respectives :

12  du décret n° 81-242 du 5 septembre 1981 et du décret n° 84-26 du 11 février


4.4.1 1984 susvisés en ce qui concerne le secteur sanitaire ou toute structure
concernée ;
 du décret n° 86-25 du 11 février 1986 modifié, en ce qui concerne les
centres hospitalo-universitaires.

G5
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
Manuel Des Exigences Légales Page 77 sur 185
Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 51

Nature N° Date titre

Décret exécutif 93-120 15/05/93 Décret exécutif relatif à l’organisation de la médecine du travail

Article Libellé simplifié des exigences

La visite médicale d'embauchage prévue à l'article 17 de la loi n° 88-07 du 26


janvier 1988 susvisée comporte un examen clinique complet et des examens
para-cliniques appropriés. Elle a pour objet:
 de rechercher si le travailleur n'est pas atteint d'une affection dangereuse
pour les autres travailleurs ;

 de s'assurer que le travailleur est médicalement apte au poste envisagé ;


13
4.5.3  de proposer éventuellement les adaptations possibles du poste de travail
envisagé

 de déterminer, s'il y a lieu de procéder, à un nouvel examen ou de faire


appel à un médecin spécialiste pour certains cas ;

 de rechercher les postes auxquels, du point de vue médical, le travailleur


ne peut être affecté et ceux qui lui conviendraient le mieux.

G1

14 Toute reconversion de poste fait l'objet d'une nouvelle visite médicale destinée
4.5.3
à s'assurer de l'aptitude du travailleur au poste de travail envisagé.
G2

Dans le cadre des examens périodiques et spéciaux prévus à l'article 17 de la


loi n° 88-07 du 26 janvier 1988 susvisée, tout organisme employeur est tenu de
15 soumettre à un examen médical périodique, au moins une fois par an, ses
4.5.3 travailleurs en vue de s'assurer du maintien de leur aptitude aux postes de travail
occupés.

Toutefois, pour les travailleurs prévus à l'article 16 ci-dessous, cette périodicité


est fixée à deux fois par an au moins.

G3
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
Manuel Des Exigences Légales Page 78 sur 185
Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 52

Nature N° Date titre

Décret exécutif relatif à l’organisation de la médecine du


Décret exécutif 93-120 15/05/93
travail

Article Libellé simplifié des exigences

Outre les apprentis, soumis à une surveillance médicale particulière


conformément à l'article 17 de la loi n° 88-07 du 26 janvier 1988 susvisée, les
travailleurs prévus à l'article précédent soumis à des examens périodiques et
spéciaux sont :

 les travailleurs particulièrement exposés aux risques professionnels ;

16  les travailleurs affectés à des postes impliquant une responsabilité


4.5.3 particulière en matière de sécurité ;
 les travailleurs âgés de moins de 18 ans,
 les travailleurs âgés de plus de cinquante cinq ans,
 le personnel chargé de la restauration,
 les handicapés physiques et les malades chroniques,

les femmes enceintes et les mères d'un enfant de moins de deux ans.

G4

Les examens médicaux obligatoires de reprise prévus à l'article 17 de la loi


n° 88-07 du 26 janvier 1988 susvisée ont lieu après une absence pour cause de
maladie professionnelle ou d'accident du travail, après un congé de maternité,
une absence d'au moins vingt et un ( 21 ) jours pour cause de maladie ou
17 d'accident non professionnel, ou en cas d'absences répétées pour cause de
4.5.3 maladie non professionnelle.
4.4.3
4.4.1
Le médecin du travail est informé de ces absences par l'organisme employeur
préalablement à la reprise de travail.

Le médecin du travail n'est pas habilité à vérifier le bien fondé des absences
pour cause de maladie ou d'accident.
MANUEL D’ORGANISATION
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Manuel Des Exigences Légales Page 79 sur 185
Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

G5
Tout travailleur peut bénéficier à sa demande d'une visite médicale assurée par
18
4.5.3 le médecin du travail.

G1
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
Manuel Des Exigences Légales Page 80 sur 185
Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 53

Nature N° Date titre

Décret exécutif relatif à l’organisation de la médecine du


Décret exécutif 93-120 15/05/93
travail

Article Libellé simplifié des exigences

Le médecin du travail est le conseiller de l’organisme employeur en ce qui


concerne notamment :
- l’amélioration des conditions de vie et de travail au sein de l’organisme
employeur.
- L’hygiène générale des lieux de travail.
- L’hygiène dans les services de restauration, les centres d’accueil et les bases de
22
vie.
4.4.1
- L’adaptation des postes, des techniques et des rythmes de travail à la physiologie
humaine.
- La protection des travailleurs contre les nuisances, notamment l’utilisation des
produits dangereux, et les risques d’accident du travail et de maladie
professionnelle.
- L’éducation du personnel dans les domaines de la santé, de l’hygiène et de la
sécurité en milieu de travail.
G2
Le médecin du travail doit être informé par les services compétents de
l’organisme employeur :
 De la nature et de la composition des produits utilisés, de leurs modalités
24
4.4.3 d’emploi ainsi que des postes ou ces produits sont manipulés.
 De l’introduction de nouveaux procédés de travail.
 Des résultats de toutes les mesures et analyses effectuées.

G3
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
Manuel Des Exigences Légales Page 81 sur 185
Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 54

N° Date titre

93-120 15/05/93 Décret exécutif relatif à l’organisation de la médecine du travail

Articles Libellé simplifié des exigences


Le médecin du travail dispose du libre accès à tous les locaux de travail ou
26
destinés au bien être des travailleurs de l’organisme employeur, et ce quel que soit
4.4.1
le type d’organisation de la médecine du travail.

G4

Dans le cas de l’organisation d’un service de médecine du travail au sein de


l’organisme employeur tel que prévu à l’article 14 alinéa 2 de la loi n° 88-07 du 26
janvier 1988 susvisée, l’organisme employeur doit s’assurer à temps complet le
concours d’auxiliaires médicaux ayant l’autorisation d’exercer.
30
4.4.1 En cas de travail de nuit, un service de garde doit être assuré.

Un arrêté du ministre chargé de la santé précisera les modalités d’application du


présent article.

G5
Dans le cadre de l’organisation des soins d’urgence telle que prévue à l’article
12
avant dernier alinéa de la loi n°88-07 du 26 janvier 1988 susvisée, chaque lieu de
travail est équipé au minimum d’une trousse de premier secours facilement
repérable et accessible placés sous la responsabilité d’un secouriste et contenant
des instructions claires pour les premiers soins à donner.
31
4.4.7
Dans chaque lieu où sont effectués des travaux dangereux, un ou plusieurs
travailleurs recevront obligatoirement l’instruction nécessaire pour donner les
premiers soins d’urgence.

La présence des secouristes ainsi formés ne dispense pas les employeurs


des obligations définies à l’article 30 ci-dessus.
G1
MANUEL D’ORGANISATION
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Manuel Des Exigences Légales Page 82 sur 185
Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° :55

Nature N° Date titre

Décret exécutif relatif à l’organisation de la médecine du


Décret exécutif 93-120 15/05/93
travail

Article Libellé simplifié des exigences


En application de l'article 54 de la loi n° 85-05 du 16 février 1985 susvisée, le
médecin du travail est tenu de déclarer tous les cas de maladies à déclaration
28 obligatoire dont il a connaissance dans les conditions prévues par la législation et la
4.4.3 réglementation en vigueur.
Il déclare en outre les maladies à caractère professionnel, et ce, conformément à
l'article 68 de la loi n° 83-13 du 02 juillet 1983 susvisée.
G2
Les médecins chargés de la fonction de contrôle et d'inspection sont chargés
33
d'orienter, de coordonner et d'évaluer l'action des médecins du travail.
4.4.1
G3
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 56

Nature N° Date titre

Décret exécutif fixant les


conditions de création, d’organisation et de
Décret exécutif 05-11 08/01/05 fonctionnement du service d’hygiène et de sécurité ainsi que
ses attributions

Article Libellé simplifié des exigences

En application de l’article 26 de la loi n° n°88-07 du 26 janvier 1988, susvisée, le


01
présent décret a pour objet de fixer, au sein de tout organisme employeur, les
4.4.1
conditions de création, d’organisation et de fonctionnement du service d’hygiène et de
sécurité, en milieu de travail, ainsi que ses attributions.
G4
Le service d’hygiène et de sécurité constitue une structure organique de l’organisme
02 employeur.
4.4.1 La création du service d’hygiène et de sécurité est obligatoire chaque fois que
l’importance de l’organisme employeur ou la nature de ses activités l’exige.
G5
03 L’organisme employeur est tenu de créer un service d’hygiène et de sécurité
4.4.1 lorsque le nombre de travailleurs employés est supérieur à cinquante (50) travailleurs.
G5
L’organisme employeur est tenu de créer un service d’hygiène et de sécurité
lorsqu’il exerce une des activités relevant du secteur de l’industrie, toutes branches
04
confondues, ou des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique.
4.4.1
4.4.3
L’organisme employeur peut solliciter les avis des organismes compétents en la
matière pour la création du service hygiène et sécurité cité ci-dessus.
G1
05
Le service d’hygiène et de sécurité est rattaché au chef de l’entreprise ou de l’unité.
4.4.1
G2

L’employeur veille à ce que le service d’hygiène et de sécurité soit placé sous la


06
responsabilité et le contrôle d’un personnel ayant les qualifications et l’expérience
4.4.1
requises en matière d’hygiène et de sécurité.

G3

07 L’organisme employeur doit mettre à la disposition du service d’hygiène et de sécurité


4.4.1 les moyens humains et matériels nécessaires à son fonctionnement
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
Manuel Des Exigences Légales Page 84 sur 185
Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

G4

Le service d’hygiène et de sécurité est chargé de mettre en oeuvre les mesures de


08
prévention arrêtées par la commission paritaire d’hygiène et de sécurité
4.4.1
conformément aux lois et règlements en vigueur.

G5
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 57

Nature N° Date titre

Décret exécutif Relatif aux conditions d’organisation de


l’instruction, de l’information et de la formation des
Décret exécutif 02-427 07/12/02
travailleurs dans le domaine de la prévention des risques
professionnels.

Article Libellé simplifié des exigences


L’instruction, l’information et la formation à la prévention des risques professionnels
ont pour objectif de prévenir les travailleurs sur les risques professionnels auxquels ils
02 peuvent être exposés, les mesures de prévention et les précautions à prendre pour
4.4.2 assurer leur propre sécurité ainsi que celle des autres personnes exerçant sur le
même lieu de travail et dans leur environnement immédiat.
Elles visent également à prévenir l’éventualité des accidents en milieu de travail.
G1
L’employeur est tenu d’organiser au profit des travailleurs des actions d’instruction,
d’information et de formation notamment sur :
-les risques liés aux différentes opérations entrantes dans le cadre de leur travail, ainsi
03
que les mesures à prendre et les moyens à mettre en oeuvre pour se protéger ;
4.4.2
- les dispositions à prendre en cas d’accident ou de sinistre.
Les actions prévues ci-dessus constituent des éléments obligatoires du programme
annuel de l’entreprise en matière de prévention des risques professionnels.
G2
La commission paritaire d’hygiène et de sécurité participe de plein droit
04
à la préparation des actions menées au titre du présent décret et veille à leur mise
4.4.1
en oeuvre effective.
G3
05 Le médecin du travail ainsi que le chargé du service ou le préposé à l’hygiène et
4.4.1 à la sécurité sont associés à l’élaboration de ces actions.
G5
Le comité de participation, ou à défaut, les délégués du personnel, sont
06 obligatoirement consultés sur les conditions d’organisation des actions d’instruction,
4.4.3 d’information et de formation des travailleurs notamment les programmes et les
modalités de leur exécution.
G1
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
Manuel Des Exigences Légales Page 86 sur 185
Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

L’instruction et l’information des travailleurs visent à expliquer aux travailleurs et


à les sensibiliser sur les risques professionnels et les mesures de prévention à
prendre pour les éviter.
07 Les actions d’instruction et d’information s’effectuent sur les lieux de travail à
4.4.2 travers la distribution de tout document rédigé ou illustré et l’organisation de
conférences et de campagnes de sécurité ainsi que par voie d’affiches et avis à
l’intention des travailleurs.
Les actions comportent également des séances d’éducation sanitaire.

FICHE N° : 58

Nature N° Date titre

Décret exécutif Relatif aux conditions d’organisation de


l’instruction, de l’information et de la formation des
Décret exécutif 02-427 07/12/02
travailleurs dans le domaine de la prévention des risques
professionnels.

Article Libellé simplifié des exigences


08 Des instructions sont données sur les moyens et mesures à mettre en oeuvre en cas
4.4.3 d’incident technique ou d’accident du travail.
G3
09 En fonction des risques à prévenir, des séances d’explication des mesures de sécurité
4.4.2 prescrites sont organisées en milieu de travail.
G4
La formation à la sécurité a pour objet de doter les travailleurs des connaissances
nécessaires en matière de prévention des risques professionnels et les dispositions à
10 prendre en cas d’accident de travail ou de sinistre.
4.4.2
Elle a également pour objet de préparer les travailleurs sur la conduite à tenir lorsqu’une
personne est victime d’un accident de travail ou d’une intoxication sur le lieu de travail.
G5

La formation est dispensée par des organismes de prévention et des établissements de


formation ou d’études compétents en la matière.
11
4.4.2
Elle peut l’être également par des centres de formation relevant des entreprises qui en
disposent selon des modalités qui seront fixées par arrêté conjoint du ministre chargé du
travail et du ou des ministres concernés.
G1
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
Manuel Des Exigences Légales Page 87 sur 185
Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

La formation comprend une partie théorique et une autre partie pratique. Elle intègre un
enseignement en organisation du travail, en hygiène, en sécurité et en médecine du
13
travail.
4.4.2
Elle tient compte du niveau d’instruction, de la qualification et de l’expérience
professionnelle des travailleurs à qui elle est destinée.
G2
La formation est dispensée sur le lieu de travail ; la partie théorique est assurée
14
dans un local réunissant les conditions nécessaires à la conduite d’une activité
4.4.1
pédagogique.
G3
Lorsque la nécessité d’étudier un risque spécifique impose la réunion de conditions
15
particulières, les cours se déroulent au sein d’une structure de formation disposant
4.4.1
de locaux et de moyens appropriés et en adéquation avec la nature de la formation.
G4
La formation est sanctionnée par une attestation de stage délivrée par l’organisme ou la
16
structure chargé de la formation.
4.5.4
G5
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
Manuel Des Exigences Légales Page 88 sur 185
Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 59

Nature N° Date titre

Décret exécutif Relatif aux conditions d’organisation de


l’instruction, de l’information et de la formation des
Décret exécutif 02-427 07/12/02
travailleurs dans le domaine de la prévention des risques
professionnels.

Article Libellé simplifié des exigences


La formation s’effectue pendant l’horaire normal de travail ; le temps consacré à la
17 formation est considéré comme temps de travail.
4.4.1 Durant la période de la formation, la rémunération est maintenue conformément à
la législation et la réglementation en vigueur.
G1
Lorsque la formation est destinée aux travailleurs, les membres de la commission
18
paritaire d’hygiène et de sécurité disposant d’une qualification adéquate en la matière,
4.4.1
sanctionnée par un diplôme, peuvent être associés à son organisation.
G2
Des formations appropriées sont dispensées:

- aux travailleurs nouvellement recrutés, quelle que soit la durée de leur relation
de travail ;
- aux travailleurs de retour d’une convalescence consécutive à une interruption
19 imposée par un accident du travail ou une maladie professionnelle ;
4.4.2 -aux travailleurs dont l’activité a nécessité des modifications dues à l’introduction
de nouvelles technologies ou impliquant l’utilisation de nouvelles machines ;
-aux travailleurs ayant changé de poste de travail ;
- aux travailleurs assurant des missions de secourisme.
Ces formations peuvent être également dispensées en cas d’accident du travail ou
de maladie professionnelle ou à caractère professionnel graves.
G3
20 En fonction de la nature des risques à étudier, la durée de la formation ne peut être
4.4.2 inférieure à une semaine ni supérieure à trois (3) semaines.
G4
21 Les membres de la commission paritaire d’hygiène et de sécurité bénéficient d’une
4.4.2 formation appropriée pendant l’exercice de leur mandat.
G5
La durée de la formation prévue à l’article 21 ci-dessus est fixée au maximum à
cinq (5) jours. En cas de renouvellement de mandat, la formation est également
renouvelée ; elle consiste en une actualisation des connaissances et un
perfectionnement.
22
Elle doit avoir un caractère plus spécialisé, tenant compte de l’expérience acquise
4.4.2
au cours du mandat écoulé.
La formation dispensée dans ce cas constitue un complément à celle organisée en
application de l’article 21 ci-dessus : sa durée ne peut être inférieure à cinq (5) jours.

G1
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N°: 60

Nature N° Date titre

Décret fixant les conditions et modalités d’organisation des


25 août
Décret 85-231 interventions et secours en cas de catastrophes
1985,

Article Libellé simplifié des exigences


9 Toute unité relavant d’un organisme public ou privé doit élaborer un projet de
plan d’organisation des interventions et secours appelés à être mis en œuvre
4.4.7 en cas de catastrophe
Le projet de plan doit être élaboré en consultation avec les services de
protection civile et approuvé par le président de l’APC

G2
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
Manuel Des Exigences Légales Page 91 sur 185
Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

6- Lutte contre le tabagisme :


1. Décret n°01-285 du 24 septembre 2001, fixant les lieux publics où l’usage du tabac est interdit
et les modalités d’application de cette interdiction.
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
Manuel Des Exigences Légales Page 92 sur 185
Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N°: 61

Nature N° Date titre

24 Décret, fixant les lieux publics où l’usage du tabac est interdit


Décret 01-285 septemb et les modalités d’application de cette interdiction
re 2001

Article Libellé simplifié des exigences


4 et 5 Spécification des lieux où l’usage du tabac est interdit :
 Les lieux de travail affectés à un collectif de travailleur : locaux d’accueil, de
4.4.6
réception et de restaurations collectives, salle de réunion ainsi que les locaux
sanitaires et médicaux sanitaires
 Les transports publics
 Les salles d’attentes
L’organisme employeur met à la disposition des fumeurs des emplacements, le cas
échéant

G3
7 et 8 Spécification des sanctions encourus par :

4.5.3
 Les organismes employeurs
 Les employés

G4
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
Manuel Des Exigences Légales Page 93 sur 185
Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

7- Risques majeurs :
1. Loi N° 04-20 du 25/12/2004, relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des
catastrophes dans le cadre du développement durable.
2. Décret n°85-232 du 25 août 1985, relatif à la prévention des risques de catastrophes.
3. Décret exécutif n° 09-335 du 20 octobre 2009 fixant les modalités d’élaboration et de
mise en œuvre des plans internes d’intervention par les exploitants des installations
industrielles
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N°: 62

Nature N° Date titre

Loi du 25 décembre 2004 relative à la prévention des risques


majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du
Loi 04-20
développement durable
Article 10 Constituent des risques majeurs pris en charge par des dispositifs de prévention de
risques
4.4.7
majeurs au sens des dispositions de l'article 5 ci-dessus, les risques suivants :
4.4.7 o les séismes et les risques géologiques,
o les inondations,
o les risques climatiques,
o les feux de forêts,
o les risques industriels et énergétiques,
o les risques radiologiques et nucléaires,
o les risques portant sur la santé humaine,
o les risques portant sur la santé animale et végétale,
o les pollutions atmosphériques, telluriques, marines ou hydriques,
o — les catastrophes dues à des regroupements humains importants.

G5
Article 62 Outre les plans particuliers d'intervention, les exploitants d'installations industrielles
doivent élaborer
un plan interne d'intervention définissant, au titre de l'installation concernée, l'ensemble
4.4.7 des mesures de
prévention des risques, les moyens mobilisés à ce titre ainsi que les procédures à
mettre en œuvre lors du
déclenchement d'un sinistre. Les modalités d'élaboration et de mise en œuvre des
plans internes d'intervention sont fixées par voie réglementaire.

G1
MANUEL D’ORGANISATION
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Manuel Des Exigences Légales Page 95 sur 185
Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 63

Nature N° Date titre

Décret 85-232 25/08/85 Décret Relatif à la prévention des risques de catastrophes

Article Libellé simplifié des exigences

Par application du programme prévu à l’article 4 ci-dessus, chaque entreprise,


établissement, unité ou organisme met en place le plan de prévention des risques
conforme à ses activités et aux normes du dispositif arrêté.
05
4.4.7
Dans ce cadre, l’autorité de tutelle veille à l’intervention effective et à la mise à jour
du dispositif prescrit.

G2

Il est institué, au sein des entreprises, établissements, unités et organismes publics


et privés, une cellule de prévention des risques.

Dans le cadre de la réglementation en vigueur et sous l’autorité du responsable de


l’entreprise, l’établissement, l’unité et ou l’organisme public et privés, la dite cellule est
chargée, en relation avec le service de la protection civile concerné, notamment de :
08
4.4.7
 Mettre en œuvre le dispositif de prévention.

 Assurer la gestion de plan d’organisation des interventions et secours prévu par


le décret n° 85-231 du 25 août 1985 susvisé.

G3
MANUEL D’ORGANISATION
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Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 64

Nature N° Date titre

Décret exécutif fixant les modalités d’élaboration et de mise


20
Décret en œuvre des plans internes d’intervention par les
09-335 octobre
exécutif exploitants des installations industrielles
2009

Article Libellé simplifié des exigences


Le plan interne d’intervention est un outil de gestion et de planification des secours et de l’intervention,
visant à protéger les travailleurs, la population. les biens et l’environnement, et définissant, au titre de
2
l’installation concernée, l’ensemble des mesures de prévention des
4.4.7 risques, les moyens mobilisés à ce titre ainsi que les procédures à mettre en ouvre lors du
déclenchement du sinistre
G4
Le plan interne d’intervention est établi, à la charge de l’exploitant, par les bureaux d’études spécialisés
en matière d’évaluation de risques et de prévention sur la base d’une étude de dangers conformément à
06 la réglementation en vigueur.
4.4.7 L’opérateur économique doit exiger, des fournisseurs des équipements et procédés techniques, la
communication des informations relatives aux dangers potentiels résultant de leur utilisation ainsi que
les moyens d’y faire face
G5
Le plan interne d’intervention doit contenir :
. la raison sociale et l’adresse de l’établissement ;
. la définition du système d’alarme et d’alerte ;
. la situation géographique et environnementale de l’établissement ;
. l’évaluation des risques ;
7 . le recensement des moyens d’intervention ;
4.4.4 . l’organisation et missions ;
. l’information ;
. l’interface avec les autres plans ;
. les exercices d’entraînement préalables.
Les informations citées ci-dessus sont établies selon un canevas fixé par arrêté conjoint des ministres
chargés de l’industrie et de la protection civile.
G1
Le plan d’intervention interne est périodiquement revu et mis à jour :
. au moins tous les cinq (5) ans ;
. à l’initiative de l’exploitant en cas de modification d’une installation, d’une aire de stockage, d’un
14 procédé ou de la nature et des quantités de matières et/ou de substances dangereuses pouvant avoir des
4.4.5 répercutions importantes sur le plan des dangers ;
. à la demande du directeur de wilaya chargé de l’industrie lorsque des points nouveaux le justifient ou
pour tenir compte de nouvelles connaissances techniques
relatives à la sécurité.
G2
L’exploitant doit réaliser des exercices de simulation du plan interne d’intervention afin d’en vérifier la
15 fiabilité.
4.4.7 Ces exercices doivent avoir lieu au moins deux (2) fois par an et les services de la protection civile
doivent être associés.
MANUEL D’ORGANISATION
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Manuel Des Exigences Légales Page 97 sur 185
Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

G3
En cas d’un accident industriel, l’exploitant prend en charge la direction des opérations internes et
informe le directeur de wilaya chargé de l’industrie et les services de la protection civile en leur
communiquant, dès qu’il en a connaissance, les informations suivantes :
16
. les circonstances de l’accident ;
4.5.3 . les installations, les produits et/ou les substances dangereuses en cause ;
. les données disponibles pour évaluer les effets de l’accident sur l’homme et l’environnement ;
. les mesures d’urgence prises.
G4
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8- Sécurité des installations :


1. Ordonnance n°76-4 du 20 février 1976, relative aux règles applicables en matière de sécurité
contre les risques d’incendie et de panique et à la création de commissions de prévention et
de protection civile
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FICHE N°: 65

Nature N° Date titre

Ordonnance relative aux règles applicables en matière de


20
sécurité contre les risques d’incendie et de panique et à la
Ordonnance 76-4 février
création de commissions de prévention et de protection civile
1976

Article Libellé simplifié des exigences


1 Définition des règles de :
 protection contre les incendies dans les établissements recevant le public et
4.4.7 dans les grands immeubles
 sécurité dans les locaux dangereux et insalubres

G5

2 Définition des règles de Classification des immeubles

4.4.6

G1
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9- Sécurité routière :
1. Loi n°01-14 du 19 août 2001, relative l’organisation, la sécurité et la police de la circulation
routière.

2. Décret n°03-323 du 22 décembre 1984, relative à l’organisation du contrôle technique des


véhicules automobiles et des modalités de son exercice.

3. Décret exécutif n°04-381 du 28 novembre 2004 fixant les règles de la circulation routière.

4. Loi 04-16 du 111/2004 Modifiant et complétant la loi n°01-14 du 19 Août 2001 relative à
l’organisation, la sécurité et police de la circulation routière

5. Ordonnance N° 09-03 du 22 juillet 2009 modifiant et complétant la loi N°01-14du 19 août


2001.
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FICHE N°: 66

Nature N° Date titre

Loi, relative l’organisation, la sécurité et la police de la


19 août
Loi 01-14 circulation routière
2001

Article Libellé simplifié des exigences


9 Tout conducteur doit respecter les règles de circulation routière

4.4.1

G1
41 à 54 Spécification des conditions administratives et des règles de conformité des véhicules
et de leurs équipements Institution du contrôle technique obligatoire
4.4.6

G2
65 à 129 Spécification des sanctions en cas d’infraction

4.5.3

G3
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FICHE N°: 67

Nature N° Date titre

Décret exécutif fixant les règles de la circulation routière (Des


règles générales de la circulation routière applicables aux
Décret exécutif 04-381 28/11/04
usagers de la route)

Article Libellé simplifié des exigences


Tout conducteur d'un véhicule dont la hauteur, chargement compris, dépasse quatre
07 (4) mètres, doit s'assurer, en permanence, qu'il peut circuler sans causer, du fait
4.4.1 de cette hauteur, aucun dommage aux ouvrages d'art, aux plantations ou aux
installations aériennes, situés au-dessus des voies publiques.
G4
Le conducteur d'un véhicule circulant derrière un autre véhicule doit laisser libre,
derrière celui-ci, une distance de sécurité suffisante pour pouvoir éviter une collision
en cas de ralentissement brusque ou d'arrêt subit du véhicule qui le précède. Cette
20 distance est d'autant plus grande que la vitesse est plus élevée.
4.4.1
En dehors des agglomérations, et lorsque deux véhicules dont le poids total autorisé
en charge excède 3,5 tonnes ou dont la longueur dépasse 7 mètres, se suivent à
la même vitesse, un intervalle d'au moins 50 mètres doit être laissé entre eux.
G5
Les remorques ou semi-remorques non accouplées, à l'arrêt ou en stationnement
sur la chaussée, doivent être signalées soit comme les véhicules automobiles, soit par
un feu blanc à l'avant et un feu rouge à l'arrière placés l'un et l'autre sur le côté du
75 véhicule opposé au bord de la chaussée le long duquel cette remorque ou semi-
4.4.6 remorque est rangée.
Si la longueur de la remorque ou de la semi-remorque ne dépasse pas six mètres,
les deux feux peuvent être réunis en un appareil unique.

G1

Il est interdit de faire circuler un ensemble de véhicules, un véhicule articulé ou un


train double dont le poids total réel dépasse le poids total roulant autorisé pour le
véhicule tracteur inscrit sur le certificat d’immatriculation du véhicule tracteur.
Le poids réel de la remorque ou des remorques attelées derrière un véhicule tracteur
ne peut dépasser de plus de 30 % le poids réel de celui-ci. Le ministre des transports
103
détermine, par arrêté, les conditions dans lesquelles des dérogations aux prescriptions
4.4.6
du présent article peuvent être accordées à certains ensembles circulant à vitesse
réduite.

Il est interdit de faire circuler un véhicule ou un élément de véhicule dont un essieu


supporte une charge réelle qui excède le poids maximal autorisé pour cet essieu.
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G2

FICHE N°:68

Nature N° Date titre

22 Décret relatif à l’organisation du contrôle technique des


Décret 03-323 décembr véhicules automobiles et des modalités de son exercice.
e 2003

Article Libellé simplifié des exigences


2 Définition de concept, plus particulièrement
Véhicule automobile : Toute automobile ou tout véhicule articulé tel que défini par la loi
4.4.3 n°01-14 du 29
19 août 2001, susvisée.
Contrôle technique : La visite technique destinée à vérifier l’état d’entretien du véhicule
automobile et son aptitude à circuler sans danger sur la route. Le contrôle technique
peut prendre la forme d’un
contrôle périodique, d’un contrôle non-périodique ou d’une contre-visite tels que prévus
par les dispositions du
présent décret.

G3
5 Aucun véhicule automobile ne doit être maintenu en circulation s’il ne satisfait pas aux
exigences du contrôle technique.
4.4.6

G4
7 et 8 Le contrôle technique des véhicules automobiles est effectué à la diligence du
propriétaire du véhicule dans les délais prescrits par le présent décret et à ses frais.
4.5.3 Le contrôle technique des véhicules automobiles est effectué auprès d’agences de
contrôle publiques ou privés agréées. Il est réalisé par des contrôleurs qualifiés et
agréés.

G5
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FICHE N°:69

Nature N° Date titre

Modifiant et complétant la loi n°01-14 du 19 Août 2001


10/11/20 relative à l’organisation, la sécurité et police de la circulation
Loi 04-16
04 routière

Article Libellé simplifié des exigences


03
Il est inséré dans les dispositions de la loi n° 01-14 du 29 Joumada El Oula
4.5.4 1422 correspondant au 19 août 2001, susvisée, un article 9 bis rédigé comme
suit :
"Art 9 bis » - Tout véhicule doit disposer d'un procès-verbal de contrôle
technique considéré comme document administratif obligatoire à présenter, si
besoin est, aux services de contrôle et aux agents mentionnés à l'article 130 de
la présente loi,

G1
04
Il est inséré dans les dispositions de la loi n° 01-14 du 29 Joumada El Oula
4.4.1 1422 correspondant au 19 août 2001, susvisée, un article 9 ter rédigé comme
suit :

"Art. 9 ter » - Tout conducteur de véhicule circulant derrière un autre véhicule


doit respecter la distance de sécurité définie par voie réglementaire."

G2
05
— Il est inséré dans les dispositions de la loi n° 01-14 du 29 Joumada El-Oula
4.4.2 1422 correspondant au 19 août 2001, susvisée, un article 10 bis rédigé comme
suit :

"Art. 10 bis » - L'âge légal de conduite des véhicules dits de "poids lourds" est
fixé à 25 ans".

G3
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10
Il est inséré dans les dispositions de la loi n° 01-14 du 29 Joumada El Oula
1422 correspondant au 19 août 2001, susvisée, un article 52 bis rédigé comme
4.5.4 suit :
"Art 52 bis » - Tout propriétaire de véhicule doit, lors du retrait définitif de son
véhicule de la circulation, remettre la carte grise aux services de la wilaya où il a
été immatriculé, dans un délai de trois (3) mois à compter de la date
d'établissement du procès-verbal de non validité, délivré par les services
techniques compétents".

G4

FICHE N°: 70

Nature N° Date titre

Ordonnance modifiant et complétant la loi N°01-14du 19 août


22 juillet
Ordonnance 09-03 2001.
2009

Article Libellé simplifié des exigences


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01 à 114 Spécification des infractions aux codes de la route et des sanctions associées. Cette
nouvelle législation vise notamment à :
4.4.1

 Réduire l’état d.insécurité routière ;


 Définir les règles d.’sage de la voie publique et les modalités de régulation et de
fluidité de la circulation routière ;
 Réunir les conditions d’un développement équilibré des transports de qualité
dans le cadre de l.intérêt général ;
 Définir un cadre institutionnel chargé de sa mise en œuvre ;
 Instituer des mesures coercitives en matière de non-respect des règles de la
circulation routière ».
La loi spécifie également de nouveau concept

G5
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10- Transport de matières dangereuses :


1. Décret exécutif n°04 – 409 du 14 décembre 2004 fixant les modalités de transport des
déchets spéciaux dangereux

2. Décret exécutif N° 03-452 du 01/12/2003, fixant les conditions particulières relatives au


transport routier des matières dangereuses.
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FICHE N° : 71

Nature N° Date titre

14 Décret exécutif fixant les modalités de transport des déchets


Décret
04-409 décembre spéciaux dangereux
exécutif
2004
04 Les déchets spéciaux dangereux transportés doivent être contenus dans un emballage
tenant compte de leur nature, de leur état et de leur danger
4.4.6

G1
Les emballages de déchets spéciaux dangereux doivent comporter des étiquettes lisibles et
indélébiles permettant d’identifier les déchets spéciaux dangereux qu’ils contiennent. Les
06
4.4.6 caractéristiques techniques des étiquettes des déchets spéciaux dangereux sont fixées par
arrêté conjoint des ministres chargés de l’environnement et des transports.

G2
Les moyens de transport des déchets spéciaux dangereux sont soumis au contrôle
08 de conformité et à des visites techniques périodiques conformément à la
4.5.3
réglementation en vigueur.

G3
Les moyens de transport des déchets spéciaux dangereux doivent comporter une
09 signalisation externe apparente spécifique à la catégorie des déchets transportés, en
4.4.3
vue d’identifier leur nature ainsi que les dangers qu’ils risquent de provoquer.

G4
MANUEL D’ORGANISATION
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FICHE N°: 72

Nature N° Date titre

Décret exécutif fixant les conditions particulières relatives au


01/12/20
Décret exécutif 03-452 transport routier des matières dangereuses.
03

Article Libellé simplifié des exigences


4 Les matières dangereuses sont rangées en neuf (9) classes énumérées
ci-dessous, réparties en fonction de leurs caractéristiques propres ainsi que de
4.4.6 la nature des dangers qu’elles présentent :
Classe I : matières et objets explosifs,
Classe II : gaz comprimés, liquéfiés, dissous sous
pression, ou liquéfiés à très basse température,
Classe III : matières liquides inflammables,
Classe IV : matières solides inflammables, matières
inflammables spontanément, matières qui, au contact de
l’eau, émettent des gaz inflammables,
Classe V : matières comburantes, peroxydes
organiques,
Classe VI : matières toxiques et matières infectieuses,
Classe VII : matières radioactives,
Classe VIII : matières corrosives,
Classe IX : matières dangereuses diverses.

G5
5, 6 et 16 Le transport de matières dangereuses est soumis à une autorisation préalable
du ministre chargé des
4.4.6 Transports

Chaque matière dangereuse transportée doit être contenue dans un emballage


approprié, selon la classe
dans laquelle elle est rangée

Les véhicules automobiles doivent être conçus et


adaptés à la nature et aux caractéristiques de la matière
dangereuse à transporter

G1
18 Le conducteur du véhicule automobile transportant des matières dangereuses
doit justifier d’un brevet professionnel
4.4.2
MANUEL D’ORGANISATION
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G2
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11- Substances dangereuses et explosives :

1. Décret N°87.182 du 18 juillet 1987, relatif aux huiles à base de polychlorobiphényle (PCB),
aux équipements qui en contiennent et aux matériaux contaminés par les PCB

2. Décret exécutif N° 05-08 du 8 janvier 2005 relatif aux prescriptions particulières applicables
aux substances, produits ou préparations dangereuses en milieu de travail

3. Décret présidentiel 90-198 du 30 juin 1990, portant réglementation des substances explosives
modifié par décret présidentiel du 15 mars 1999.

4. Arrêté interministériel du 10 août 1983, portant classification des matières et objets


explosibles

5. Décret exécutif N° 03-451 du 1er décembre 2003 portant définissant les règles de
sécurité applicables aux activités portant sur les matières et produits chimiques
dangereux ainsi que les récipients de gaz sous pression
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FICHE N° : 73

Nature N° Date titre

Relatif aux prescriptions particulières applicables aux


05-08
Décret exécutif 08/01/05 substances, produits ou préparations dangereuses en milieu
de travail

Article Libellé simplifié des exigences


En application des dispositions de l’article 10 de la loi n° 88-07 du 26 janvier 1988,
susvisée, le présent décret a pour objet de définir les prescriptions particulières de
01
sécurité applicables aux substances, produits ou préparations dangereuses fabriqués
4.4.6
localement ou importés afin d’assurer aux travailleurs des conditions de prévention
contre les risques professionnels en milieu de travail.
G3
Les substances, produits ou préparations dangereuses sont des produits qui à
l’occasion de leur fabrication, de leur manutention, de leur transport ou de leur emploi,
peuvent former ou dégager des gaz, des vapeurs, des brouillards, des fumées,
des poussières ou des fibres aux propriétés notamment corrosives, nocives, toxiques,
inflammables ou explosibles susceptibles de porter atteinte à la santé des personnes
ou de l’environnement en milieu de travail.
Il est entendu au sens du présent décret par :
02  substances : les éléments chimiques et leurs composés tels qu’ils se présentent
4.4.6 à l’état naturel ou tels qu’ils sont obtenus par tout procédé de production
contenant éventuellement tout additif nécessaire pour préserver sa stabilité et
toute impureté résultant du procédé, à l’exclusion de tout solvant pouvant être
séparé, sans affecter la stabilité de la substance ni modifier sa composition.
 produits : toutes substances ou préparations qui reçoivent, au cours de leur
préparation, une configuration, une surface ou une forme indiquant plus
précisément leur fonction que ne le fait leur composition chimique en tant que
telle ou sous forme combinée.
 préparations : les mélanges, conglomérats ou solutions composés de deux ou
plusieurs substances.
G4
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

Sont considérés comme dangereux, les substances, produits ou préparations


dangereuses classés aux catégories suivantes :
 sensibilisants et allergisants ;
 irritants ;
 corrosifs ;
 nocifs ;
03
 toxiques ;
4.4.6
 cancérigènes ;
 mutagènes et tératogènes ;
 comburants ;
 inflammables ;
 explosibles ;
 dangereux pour l’environnement.
G5
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FICHE N° : 74

Nature N° Date titre

Relatif aux prescriptions particulières applicables aux


Décret 05-08
08/01/05 substances, produits ou préparations dangereuses en milieu
exécutif
de travail

Article Libellé simplifié des exigences


Le stockage doit être entouré de précautions particulières destinées à préserver les
08
travailleurs, les biens et l’environnement, des risques qui s’y rattachent selon les règles
4.4.6
et les normes en la matière, conformément à la réglementation en vigueur.

G1

Les conditions de transport des substances, produits ou préparations dangereuses


09
sont régies par le décret exécutif n° 03-452 du 7 Chaoual 1424 correspondant au 1er
4.4.6
décembre 2003, susvisé.

G2

Une fiche de données de sécurité comportant les informations essentielles détaillées


sur l’identification des substances, produits ou préparations dangereuses, leur
fournisseur, leur classification, les dangers qu’ils présentent, les précautions de sécurité
10
et les procédures d’urgence à prendre doit être fournie aux institutions et à l’organisme
4.5.4
national compétent en matière d’hygiène et de sécurité, par les organismes employeurs
à charge pour ces employeurs de l’établir par leurs soins ou de l’exiger de leurs
fournisseurs.

G3
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Les prescriptions particulières de prévention à prendre par l’organisme employeur


pour assurer la protection des travailleurs sont les suivantes :

— la surveillance médicale des travailleurs exposés aux substances, produits ou


préparations dangereuses ;
— les examens médicaux d’embauchage et périodiques obligatoires ;
— le remplacement du poste de travail n’entraînant pas l’exposition aux substances,
produits ou préparations dangereuses pour la santé de l’enfant à naître ou du
nourrisson pour les travailleuses en état de grossesse ou d’allaitement ;
— la surveillance médicale particulière pour les apprentis conformément à la législation
et la réglementation en vigueur ;
— l’information et la formation des travailleurs aux risques liés à la manipulation des
12
substances, produits ou préparations dangereuses, et des mesures à prendre pour se
protéger ;
— la mise à la disposition des travailleurs des systèmes de protection collective
et moyens de protection individuelle adéquats ;
— les contrôles périodiques et le respect des limites tolérées des substances toxiques
dans l’atmosphère de travail conformément aux normes en la matière ;
— la tenue à jour du registre d’hygiène et de sécurité et de médecine du travail, ainsi
que le fichier de ces substances, produits ou préparations dangereuses utilisés sur
le lieu de travail ;
— la mise en place d’un dispositif de soins d’urgence et d’évacuation des travailleurs
vers les structures sanitaires.

G4
MANUEL D’ORGANISATION
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FICHE N°: 75

Nature N° Date titre

du 30 Décret présidentiel portant réglementation des substances


Décret
90-198 juin explosives modifié par décret présidentiel du 15 mars 1999
présidentiel
1990

Article Libellé simplifié des exigences


1 Spécification des dispositions applicables aux substances explosives concernant :

4.4.6  La recherche
 La production
 La conservation
 Le transport
 L’utilisation
 Le commerce

G5
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FICHE N°: 76

Nature N° Date titre

Arrêté interministériel portant classification des matières et


Arrêté 10 août
- objets explosibles
interministériel 1983

Article Libellé simplifié des exigences


3 Classification des matières et objets explosibles en :
 Explosibles primaires en vrac
4.4.6
 Explosibles secondaires en cours de fabrication
 Nitrate d’ammonium
 Poudre propulsive
 Détonateur en vrac
 Amorce de type capsule

G1
4 Classification des produits finis explosibles

4.4.6

G2
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FICHE N°:77

Nature N° Date titre

Définissant les règles de sécurité applicables aux activités


1er
portant sur les matières et produits chimiques dangereux
Décret exécutif 03-451 décembre
ainsi que les récipients de gaz sous pression
2003

Article Libellé simplifié des exigences


09 L’acquisition sur le marché national de matières et/ou produits chimiques
dangereux, auprès de personnes physiques ou morales, autres que les opérateurs
4.4.6 dûment agréés pour la commercialisation de ces matières ou produits, est
interdite.

G3
10 Nonobstant la réglementation en vigueur et sans préjudice des dispositions des
articles 9 et 15 du présent décret, l’acquisition sur le marché national des matières
4.4.6 et produits chimiques dangereux, par les opérateurs est soumise aux conditions
suivantes :
 l’acquéreur doit fournir au vendeur une copie de son agrément en
qualité d’opérateur ;
 l’acquisition est limitée aux matières, produits et quantités spécifiés
sur l’agrément.

G4
11 Nonobstant la réglementation en vigueur et sans préjudice des dispositions des
articles 9 et 15 du présent décret, l’acquisition sur le marché national des matières
4.4.6 et produits chimiques dangereux par les personnes physiques ou morales, visées
à l’alinéa 3 de l’article 4 ci-dessus, est soumise aux conditions et modalités fixées
par arrêté conjoint des ministres chargés de l’intérieur, de la défense nationale, de
l’industrie et de l’énergie et des mines.

G5
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15 La cession, la vente ou la revente en l’état des matières et produits chimiques


dangereux, fabriqués, acquis ou employés à des fins industrielles, de recherche,
4.4.6 d’étude, d’analyse ou autres, à l’exception des activités de commercialisation
dûment agréées, sont interdites, sauf dans le cas de retrait d’agrément prévu à
l’article 23 ci-dessous ou de cessation d’activité.
En cas de retrait d’agrément ou de cessation d’activité pour quelque motif que
ce soit, la cession, vente ou revente ne peut s’effectuer qu’au profit d’un
acquéreur dûment autorisé, suivant les modalités prescrites par l’arrêté
interministériel prévu à l’alinéa 1 de l’article 11 ci-dessus.

G1

FICHE N°:78

Nature N° Date titre

Définissant les règles de sécurité applicables aux


1er activités portant sur les matières et produits
Décret
03-451 décembre chimiques dangereux ainsi que les récipients de gaz
exécutif
2003 sous pression

Article Libellé simplifié des exigences


21 En cas de vol ou de disparition de matières ou produits chimiques
dangereux ou de récipients de gaz sous pression, les opérateurs ainsi
4.4.3 que les personnes concernées définis à l’article 4 ci-dessus sont tenus
d’informer immédiatement les services de sécurité territorialement
compétents ainsi que les services des mines et de l’industrie de la wilaya.
Lorsque le vol ou la disparition survient sur le territoire d’une wilaya
autre que celle du lieu d’implantation, le service de sécurité le plus
proche doit être informé sans délai. La déclaration du vol ou de la
disparition est, par la suite, faite auprès des services de sûreté nationale
ou de gendarmerie nationale ainsi que les services des mines et de
l’industrie de la wilaya du lieu d’activité ou de résidence.

G2
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

23 Sans préjudice des dispositions légales et réglementaires en vigueur, la


non observation des dispositions du présent décret entraîne la prise de
4.5.3 mesures par le wali qui peuvent être selon le cas :
* suspension à temps de l’activité après mise en demeure infructueuse
des services habilités,
* retrait d’agrément.
Ces mesures peuvent être assorties de dispositions d’ordre
conservatoire en vue de préserver la sécurité publique.

G3
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12- Environnement :

1. Loi n° 03-10 du 19 juillet 2003 relative à la protection de l'environnement dans le cadre du


développement durable
2. Loi n° 05-12 du 4 août 2005 relative à l'eau.

3. Décret exécutif n° 03-410 du 5 novembre 2003 fixant les seuils limites des émissions des
fumées, des gaz toxiques et des bruits par les véhicules automobiles.

4. Décret exécutif n° 06-02 du 7 janvier 2006 définissant les valeurs limites, les seuils d’alerte et
les objectifs de qualité de l’air en cas de pollution atmosphérique.

5. Décret exécutif n° 06-141 du 19 avril 2006 définissant les valeurs limites des rejets d’effluents
liquides industriels.

6. Décret exécutif n°06-138 du 15 avril 2006 : réglementant l’émission dans l’atmosphère de


gaz, fumées, vapeurs, particules liquides ou solides, ainsi que les conditions dans lesquelles
s’exerce leur contrôle.
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FICHE N° : 79

Nature N° Date titre

Loi Relative à la protection de l'environnement dans le cadre du


Loi 03-10 19/07/03 développement durable

Article Libellé simplifié des exigences

La présente loi se fonde sur les principes généraux suivants :

— le principe de préservation de la diversité biologique, selon lequel toute action évite


d’avoir un effet préjudiciable notable sur la diversité biologique ;
— le principe de non-dégradation des ressources naturelles, selon lequel il est évité de
porter atteinte aux ressources naturelles telles que l’eau, l’air, les sols et sous-sols qui, en
tout état de cause, font partie intégrante du processus de développement et ne doivent
pas être prises en considération isolément pour la réalisation d'un développement durable
— le principe de substitution, selon lequel si, à une action susceptible d’avoir un impact
préjudiciable à l’environnement, peut être substituée une autre action qui présente un
risque ou un danger environnemental bien moindre, cette dernière action est choisie
même, si elle entraîne des coûts plus élevés, dès lors que ces coûts sont proportionnés
aux valeurs environnementales à protéger ;
- le principe d’intégration, selon lequel les prescriptions en matière de protection de
l’environnement et de développement durable, doivent être intégrées dans
03
l'élaboration et la mise en œuvre des plans et programmes sectoriels ;
4.2
- le principe d’action préventive et de correction, par priorité à la source, des atteintes à
l’environnement, en utilisant les meilleures techniques disponibles, à un coût
économiquement acceptable et qui impose à toute personne dont les activités sont
susceptibles d’avoir un préjudice important sur l’environnement, avant d’agir, de prendre
en considération les intérêts d’autrui ;
- le principe de précaution, selon lequel l’absence de certitudes, compte tenu des
connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de
mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves à
l’environnement à un coût économiquement acceptable ;
- le principe du pollueur payeur, selon lequel toute personne dont les activités causent ou
sont susceptibles de causer des dommages à l’environnement assume les frais de toutes
les mesures de prévention de la pollution, de réduction de la pollution ou de remise en
état des lieux et de leur environnement ;
- le principe d’information et de participation, selon lequel toute personne a le droit d’être
informée de l’état de l’environnement et de participer aux procédures préalables à la prise
de décisions susceptibles d’avoir des effets préjudiciables à l’environnement.
G5
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
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Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 80

Nature N° Date titre

Loi Relative à la protection de l'environnement dans le cadre du


Loi 03-10 19/07/03
développement durable

Article Libellé simplifié des exigences


Au sens de la présente loi on entend par :
Aire protégée : Une zone spécialement consacrée à la préservation de la diversité
biologique et des ressources naturelles qui y sont associées.
Espace naturel : Tout territoire ou portion de territoire particularisé en raison de ses
caractéristiques environnementales. Les espaces naturels incluent notamment les
monuments naturels, les paysages et les sites.
Biotope : Une aire géographique où l’ensemble des facteurs physiques et chimiques de
l’environnement restant sensiblement constant.
Développement durable : Un concept qui vise la conciliation entre le développement socio-
économique permanent et la protection de l'environnement, c'est-à-dire l'intégration de la
dimension environnementale dans un développement qui vise à satisfaire les besoins des
générations présentes et futures.
Diversité biologique : La variabilité des organismes vivants de toute origine y compris,
entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les
complexes écologiques dont ils font partie; cela comprend la diversité au sein des espèces
et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes.
Ecosystème : Le complexe dynamique formé de communautés de plantes, d’animaux, de
micro-organismes et de leur environnement non vivant, qui par leurs interactions forment
04
une unité fonctionnelle.
.4.1
Environnement : Les ressources naturelles abiotiques et biotiques telles que l’air,
l’atmosphère, l’eau, le sol et le sous-sol, la faune et la flore y compris le patrimoine
génétique, les interactions entre lesdites ressources ainsi que les sites, les paysages et les
monuments naturels.
Pollution : Toute modification directe ou indirecte de l’environnement provoquée par tout
acte qui provoque où qui risque de provoquer une situation préjudiciable pour la santé, la
sécurité, le bien-être de l’homme, la flore, la faune, l’air, l’atmosphère, les eaux, les sols et
les biens collectifs et individuels.
Pollution des eaux : L’introduction dans le milieu aquatique de toute substance susceptible
de modifier les caractéristiques physiques, chimiques et/ou biologiques de
l’eau et de créer des risques pour la santé de l’homme, de nuire à la faune et à la flore
terrestres et aquatiques, de porter atteinte à l’agrément des sites ou de gêner toute autre
utilisation normale des eaux.
Pollution de l'atmosphère : L'introduction de toute substance dans l'air ou l'atmosphère
provoquée par l'émanation de gaz, de vapeurs, de fumées ou de particules liquides ou
solides susceptible de porter préjudice ou de créer des risques au cadre de vie.
Site : Une portion de territoire particularisée par sa situation géographique et/ou son
histoire.
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

G1
Les projets de développement, infrastructures, installations fixes, usines et autres
ouvrages d’art et tous travaux et programmes de construction et d’aménagement, qui par
leurs incidences directes ou indirectes, immédiates ou lointaines sur l’environnement et
15
notamment sur les espèces, les ressources, les milieux et espaces naturels, les équilibres
4.3.1
écologiques ainsi que sur le cadre et la qualité de la vie, sont soumis au préalable, selon
le cas, à une étude d’impact ou à une notice d’impact sur l’environnement.
Les modalités d’application de cet article sont précisées par voie règlementaire.
G2
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 81

Nature N° Date titre

Loi Relative à la protection de l'environnement dans le cadre du


Loi 03-10 19/07/03 développement durable

Article Libellé simplifié des exigences

Le contenu de l’étude d’impact est déterminé par voie règlementaire et comprend au


minimum :
- un exposé de l’activité envisagée ;
- une description de l’état initial du site et de son environnement qui risquent d’être
affectés par l’activité envisagée ;
- une description de l’impact potentiel sur l’environnement et sur la santé humaine de
l’activité envisagée et des solutions de remplacement proposées ;
- un exposé des effets sur le patrimoine culturel de l’activité envisagée et de
ces incidences sur les conditions socio-économiques ;
16 - un exposé des mesures d’atténuation permettant de réduire, supprimer et si possible,
4.4.5 compenser les effets nocifs sur l’environnement et la santé.

Sont également déterminés par voie règlementaire :

- les conditions dans lesquelles l’étude d’impact est rendue publique ;


- le contenu de la notice d’impact ;
- la liste des ouvrages qui, en raison de l’importance de leur impact sur l’environnement
sont soumis à la procédure de l’étude d’impact ;
- la liste des ouvrages qui en raison de leur faible impact sur l’environnement sont soumis
à la procédure de la notice d’impact.

G3

17 Il est institué au titre de la présente loi des régimes juridiques particuliers pour les
4.4.6 établissements classés et les aires protégées.

G4

Sont soumis aux dispositions de la présente loi, les usines, ateliers, chantiers, carrières
et mines et, d’une manière générale, les installations exploitées ou détenues par toute
18
personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers
4.4.6
pour la santé, l'hygiène, la sécurité, l’agriculture, les écosystèmes, les ressources
4.4.6
naturelles, les sites, les monuments et les zones touristiques ou qui peuvent porter
atteinte à la commodité du voisinage.

G5
MANUEL D’ORGANISATION
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FICHE N° : 82

Nature N° Date titre


Loi Relative à la protection de l'environnement dans le cadre du
Loi 03-10 19/07/03 développement durable

Article Libellé simplifié des exigences


Les installations classées sont soumises, selon leur importance et les dangers ou
inconvénients que leur exploitation génère, à autorisation du ministre chargé de
19
l’environnement et du ministre concerné lorsque cette autorisation est prévue par la
4.4.6
législation en vigueur, du wali ou du président de l’assemblée populaire communale.
4.4.6
Les installations dont l’implantation ne nécessite ni étude d’impact ni notice d’impact, sont
4.4.3
soumises à déclaration auprès du président de l’assemblée populaire communale
concernée.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire.
G1
La délivrance de l’autorisation prévue à l’article 19 ci-dessus est précédée d’une étude
d’impact ou d’une notice d’impact, d’une enquête publique et d'une étude relatives aux
dangers et incidences éventuels du projet pour les intérêts mentionnés à l’article 18 ci-
21
dessus, ainsi que, le cas échéant, de l’avis des ministères et collectivités locales
4.5.4
concernés.
Cette autorisation n’est accordée qu'après réalisation des mesures prévues à l'alinéa
ci-dessus.
G2
L'étude d'impact ou la notice d'impact sur l'environnement sont réalisées, à la charge du
22
promoteur du projet, par des bureaux d'études, des bureaux d'expertise ou des bureaux de
4.4.6
consultations agréés par le ministère chargé de l'environnement.
G3
Sont déterminées par voie règlementaire au titre des installations classées :

- la nomenclature de ces installations ;


- les modalités de délivrance, de suspension et de retrait de l’autorisation prévue à
23 l’article 19 ci-dessus ;
4.4.6 - les prescriptions générales applicables à ces installations ;
4.5.1 - les prescriptions techniques spécifiques applicables à certaines catégories de ces
installations ;
- les conditions et modalités dans lesquelles s’effectue le contrôle de ces installations et
l’ensemble des mesures suspensives ou conservatoires qui permettent l'accomplissement
de ce contrôle.
G4
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

Chaque exploitant d’une installation classée soumise à autorisation désigne un délégué


28
pour l’environnement.
4.4.1
G5
Les immeubles, les établissements industriels, commerciaux, artisanaux ou agricoles ainsi
que les véhicules ou autres objets mobiliers sont construits, exploités ou utilisés selon les
45
exigences de protéger l'environnement, d'éviter et de réduire les pollutions
4.4.6
atmosphériques.

G1

FICHE N° : 83

Nature N° Date titre

Loi Relative à la protection de l'environnement dans le cadre du


Loi 03-10 19/07/03 développement durable

Article Libellé simplifié des exigences


Lorsque les émissions polluantes de l'atmosphère constituent une menace pour les
personnes, l'environnement ou les biens, leurs auteurs doivent mettre en oeuvre toutes
46 dispositions nécessaires pour les supprimer ou les réduire.
4.4.6 Les unités industrielles doivent prendre toutes les dispositions nécessaires visant à réduire
ou éliminer l'utilisation des substances provocantes l'appauvrissement de la couche
d'ozone.
G2
MANUEL D’ORGANISATION
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Santé, Sécurité Et Environnement

Conformément aux articles 45 et 46 ci-dessus, sont déterminées par voie règlementaire


les prescriptions concernant notamment :

1°) les cas et conditions dans lesquels doit être interdite ou réglementée l'émission dans
l'atmosphère de gaz, fumées, vapeurs, particules liquides ou solides, ainsi que les
conditions dans lesquelles s'exerce le contrôle ;
47 2°) les délais dans lesquels il doit être satisfait à ces dispositions pour les immeubles, les
4.4.6 véhicules et autres objets mobiliers existant à la date de promulgation des textes
4.5.1 règlementaires y afférents ;
4.4.7 3°) les conditions dans lesquelles sont réglementés et contrôlés, en application de l'article
45 ci-dessus, la construction des immeubles, l'ouverture des établissements non compris
dans la nomenclature des installations classées, prévues à l'article 23 ci-dessus,
l'équipement des véhicules, la fabrication des objets mobiliers et l'utilisation des
combustibles et carburants ;
4°) les cas et conditions dans lesquels les autorités compétentes doivent, avant
l'intervention de toute décision judiciaire, prendre, en raison de l'urgence, toutes mesures
exécutoires destinées d'office à faire cesser le trouble.
G3
La terre, le sol et le sous-sol et les richesses qu'ils contiennent en tant que ressources
59
limitées, renouvelables ou non, sont protégés contre toute forme de dégradation ou de
4.4.6
pollution.
G4
La terre doit être affectée à des usages conformes à sa vocation, l'utilisation des terres
pour des usages non réversibles doit être limitée.
60
L'affectation et l'aménagement des sols à des fins agricoles, industrielles, urbanistiques ou
4.4.6
autres se font conformément aux documents d'urbanisme et d'aménagement
et dans le respect des prescriptions environnementales.
G5
Les prescriptions de protection contre les nuisances acoustiques ont pour objet, de
72
prévenir, supprimer ou limiter l'émission ou la propagation des bruits ou des vibrations
4.4.6
de nature à présenter des dangers nuisibles à la santé des personnes, à leur causer
4.4.6
un trouble excessif ou à porter atteinte à l'environnement.
G1
MANUEL D’ORGANISATION
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FICHE N° : 84

Nature N° Date titre

Loi Relative à la protection de l'environnement dans le cadre du


Loi 03-10 19/07/03 développement durable

Article Libellé simplifié des exigences


Sans préjudice des dispositions législatives en vigueur, les activités bruyantes
exercées dans les entreprises, les établissements, les centres d'activités ou les installations
publiques ou privées établis à titre permanent ou temporaire et ne figurant pas dans la
73
nomenclature des installations classées pour la protection
4.4.6
de l'environnement, ainsi que les activités bruyantes sportives et de plein air
susceptibles de causer des nuisances sonores, sont soumises à des prescriptions
générales.
G1
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

Lorsque les activités visées à l'article 73 ci-dessus sont susceptibles, par le bruit
qu'elles provoquent, de présenter les dangers ou causer les troubles mentionnés
à l'article 72 ci-dessus, elles sont soumises à autorisation.

La délivrance de cette autorisation est soumise à la réalisation de l'étude d'impact


74
et de la consultation du public conformément aux conditions déterminées.
4.4.6
Sont fixées par voie règlementaire la liste des activités soumises à autorisation, les
modalités de délivrance de l'autorisation, les prescriptions générales de protection, les
prescriptions imposées à ces activités, les mesures de prévention, d'aménagement et
d'isolation phonique, les conditions d'éloignement de ces activités des habitations ainsi que
les méthodes selon lesquelles sont effectués les contrôles.
G2
Les entreprises industrielles qui importent des équipements leur permettant d'éliminer ou
76 de réduire dans leur processus de fabrication ou dans leurs produits les gaz à effet de serre
4.4.6 ou de réduire toute forme de pollution, bénéficient d'incitations financières et douanières qui
seront précisées par la loi des finances.
G3
Les personnes physiques ou morales qui entreprennent des actions de promotion de
77
l'environnement bénéficient d'une déduction sur le bénéfice imposable.
4.4.6
Cette déduction est fixée par la loi de finances.
G4
En matière de protection contre les risques majeurs, sont définies :
- les procédures d'évaluation des risques au niveau des zones et des pôles
80 industriels, ainsi qu'au niveau des grands ouvrages ;
4.4.7 - les procédures de développement d'espaces verts dans les grands centres
urbains.
Les modalités d'application de cet article sont fixées par voie règlementaire.
G5
84 Spécification des sanctions relatives à la protection de l'air et de l'atmosphère
4.4.6
G1
89 et 100 Spécification des relatives à la protection de l'eau et des milieux aquatiques
4.4.6
G2
102 et 103 Spécification des sanctions relatives aux établissements classés
4.4.6
G3
107 et 108 Spécification des sanctions relatives à la protection contre les nuisances
4.4.6
G4
MANUEL D’ORGANISATION
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FICHE N° : 85

Nature N° Date titre

Loi Relative à la protection de l'environnement dans le cadre du


Loi 03-10 19/07/03 développement durable

Article Libellé simplifié des exigences


Outre les officiers et agents de police judiciaire agissant dans le cadre des
dispositions du code de procédure pénale et des autorités de contrôle dans le cadre
des pouvoirs qui leur sont conférés par la législation en vigueur, sont habilités à
procéder à la recherche et à la constatation des infractions aux dispositions de la
présente loi :
- les fonctionnaires et agents visés aux articles 21 et suivants du code de procédure
pénale ;
- les fonctionnaires des corps techniques de l'administration chargée de
l'environnement
111 - les officiers et agents de la protection civile ;
4.5.1 - les administrateurs des affaires maritimes ;
- les officiers des ports ;
- les agents du service national des garde-côtes ;
- les commandants des bâtiments de la marine nationale ;
- les ingénieurs du service de la signalisation maritime ;
- les commandants des navires océanographiques de l'Etat ;
- les agents techniques de l'institut de recherche scientifique, technique et
océanographique ;
- les agents des douanes
G5

Sont abrogées les dispositions de la loi n° 83-03 du 5 février 1983 relative à la


protection de l'environnement.
113 Les textes pris en application de la loi susvisée demeurent en vigueur jusqu'à la
publication des textes réglementaires prévus par la présente loi et ce, dans un délai
n'excédant pas vingt quatre (24) mois.
G1
MANUEL D’ORGANISATION
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FICHE N°: 86

Nature N° Date titre

4 août Loi relative à l'eau


Loi 05-12
2005 5

Article Libellé simplifié des exigences


30 La protection et la préservation des
ressources en eau sont assurées par :
4.46
— des périmètres de protection quantitative ;
— des plans de lutte contre l'érosion hydrique ;
— des périmètres de protection qualitative ;
— des mesures de prévention et de protection contre les
pollutions ;
— des mesures de prévention des risques d’inondations

G2
MANUEL D’ORGANISATION
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FICHE N° : 87

Nature N° Date titre

Décret exécutif fixant les seuils limites des émissions des


fumées, des gaz toxiques et des bruits par les véhicules
Décret exécutif 03-410 05/11/03
automobiles.

Article Libellé simplifié des exigences

Il est entendu, au sens du présent décret, par :

— Fumées : émissions opaques rejetées à l’échappement des véhicules automobiles


équipés d’un moteur à allumage par compression “moteur diesel”.

— Gaz toxiques : monoxyde de carbone, hydrocarbures imbrûlés, oxydes d’azote ainsi


que tous gaz nocifs émis à l’échappement des véhicules automobiles.

— Bruit : émissions sonores produites par les véhicules automobiles à l’état


stationnaire ou en mouvement.
02
4.1
— Catalyseur : système de traitement des émissions à l’échappement des véhicules
équipés d’un moteur à allumage commandé destiné en à réduire la concentration
des gaz toxiques.

— Opacimétrie : appareil équipé d’une cellule photo-électrique et destiné à mesurer


l’opacité des fumées par le calcul du coefficient d’absorption lumineuse.

— Particule : matière solide et les gouttelettes se trouvant dans l’air, qu’il s’agisse
de poussières ou d’impuretés.

G3
MANUEL D’ORGANISATION
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FICHE N° : 88

Nature N° Date titre


Décret exécutif fixant les seuils limites des émissions des
fumées, des gaz toxiques et des bruits par les véhicules
Décret exécutif 03-410 05/11/03
automobiles.

Article Libellé simplifié des exigences


Le seuil d’opacité des fumées émises, selon la catégorie, par les véhicules
03 automobiles équipés d’un moteur à combustion interne, à allumage par compression,
4.4.6
ne doit pas excéder les limites fixées dans l’article :

G4
Les gaz toxiques émis par les véhicules automobiles ne doivent pas excéder les
04
4.4.6 seuils limités dans l’article Lors du contrôle de conformité :

G5
Le bruit émis par un véhicule automobile moteur en marche, pour les catégories
06
4.4.6 intéressées, ne doit pas excéder les seuils fixés dans l’article

G1
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
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FICHE N° : 89

Nature N° Date titre

Décret exécutif réglementant l’émission dans l’atmosphère


06- 15 avril
Décret exécutif de gaz, fumées, vapeurs, particules liquides ou solides, ainsi
138 2006
que les conditions dans lesquelles s’exerce leur contrôle

Article Libellé simplifié des exigences


Les valeurs limites des rejets atmosphériques sont celles fixées en annexe du présent
décret. Toutefois, en attendant la mise à niveau des installations industrielles
anciennes dans un délai de cinq (5) ans, les limites des rejets atmosphériques
prennent en charge l’ancienneté des installations industrielles en déterminant une
tolérance pour les rejets atmosphériques émanant de ces installations. Ces valeurs
sont fixées en annexe du présent décret.
3
4.4.6 Pour les installations pétrolières, le délai est de sept (7) ans conformément aux
dispositions législatives en vigueur et notamment celles de la loi n°05-07 du 28 avril
2005, susvisée.
En outre et en raison des particularités propres aux technologies utilisées, des
tolérances particulières aux valeurs limites sont également accordées selon les
catégories industrielles concernées. Ces tolérances sont annexées au présent décret.

G2
4 à 10 Spécification des prescriptions techniques relatives au rejet
4.4.6
G3
Spécification des normes de contrôle, y compris l’échantillonnage des rejets
11 au 17
4.5.1 atmosphérique

G4
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
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FICHE N°: 90

Nature N° Date titre

Décret exécutif définissant les valeurs limites, les seuils


7 janvier d’alerte et les objectifs de qualité de l’air en cas de pollution
Décret exécutif 06-02
2006 atmosphérique

Article Libellé simplifié des exigences


02 Au sens du présent décret, il est entendu par :
* Objectifs de qualité : Un niveau de concentration de substances polluantes
4.1
dans l’atmosphère, fixé sur la base de connaissances scientifiques, dans le but
d’éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs de ces substances sur la
santé humaine ou sur l’environnement, à atteindre dans une période donnée.
* Valeur limite : Un niveau maximal de concentration de substances polluantes
dans l’atmosphère, fixé sur la base de connaissances scientifiques.
* Seuil d’information : Un niveau de concentration des substances polluantes
dans l’atmosphère au delà duquel une exposition de courte durée a des effets
limités et transitoires sur la santé de catégories de la population particulièrement
sensibles.
* Seuil d’alerte : Un niveau de concentration des substances polluantes dans
l’atmosphère au delà duquel une exposition de courte durée présente un risque
pour la santé humaine ou pour l’environnement.
* Centile 98 : Pourcentage de valeurs de dépassement autorisé par année
civile, soit 175 heures de dépassement autorisées par année civile de 365 jours.
* Centile 99,9 : Pourcentage de valeurs de dépassement autorisé par année
civile, soit 24 heures de dépassement autorisées par année civile de 365 jours.

G5
3 La surveillance de la qualité de l.air concerne les substances suivantes :
. le dioxyde d’azote ;
4.5.1 . le dioxyde de soufre ;
. l’ozone ;
. les particules fines en suspension.

G1
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

9 Lorsque les seuils d’information et les seuils d’alerte fixés sont atteints ou risquent de
l’être, le ou les walis concernés prennent toutes les mesures visant à protéger la santé
4.5.3 humaine et l’environnement ainsi que les mesures de réduction et/ou de restriction des
activités polluantes

FICHE N° : 91

Nature N° Date titre

19 avril Décret exécutif définissant les valeurs limites des rejets


Décret exécutif 06-141
2006 d’effluents liquides industriels

Article Libellé simplifié des exigences


Toutes les installations générant des rejets d’effluents liquides industriels doivent être
conçues, construites et exploitées de manière à ce que leurs rejets d’effluents liquides
4
industriels ne dépassent pas à la sortie de l’installation les valeurs limites des rejets
4.4.6
définies en annexe du présent décret et doivent être dotées d’un dispositif de
traitement approprié de manière à limiter la charge de pollution rejeté
G3
Au titre de l’autocontrôle et de l’auto surveillance les exploitants d’installations
générant des rejets d’effluents liquides industriels doivent tenir un registre où sont
6
consignés la date et les résultats des analyses qu’ils effectuent selon des modalités
4.5.4
fixées par arrêté du ministre chargé de l’environnement et, le cas échéant, du ministre
chargé du secteur concerné
G4
7 Les résultats des analyses doivent être mises à la disposition des services de contrôle
4.4.3 habilités.
G5
L’exploitant de l’installation concernée est tenu d’expliquer, commenter ou fonder tout
10
dépassement éventuellement constaté et fournir les actions correctives mises en
4.5.3
œuvre ou envisagées.
G1
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
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13- Zones Industrielles :

1. Arrêté interministériel du 05 mars 1984 portant cahier des charges relatif à l’administration
des zones industrielles
MANUEL D’ORGANISATION
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FICHE N° : 92

Nature N° Date titre

Arrête Arrêté interministériel portant cahier des charges relatif à


_ 05/03/84
interministériel l’administration des zones industrielles

Article Libellé simplifié des exigences

En liaison avec les services de la protection civile territorialement compétents,


l’organisme gestionnaire de la zone industrielle assure :

- Le contrôle et la vérification périodique du réseau d’incendie, de son


entretien et de sa maintenance en bon état de fonctionnement.

22
- L’élaboration, l’actualisation et l’application des plans de protection de la zone
4.5.3
industrielle, dans les conditions prévues par la législation en vigueur.

- Toute mesure préventive de nature à renforcer la protection des unités


industrielles de la zone.

G2
MANUEL D’ORGANISATION
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Santé, Sécurité Et Environnement

14- Sécurité des travaux :


1. Décret exécutif n°05-12 du 8 janvier 2005 relatif aux prescriptions particulières d’hygiène et
de sécurité applicables aux secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique
2. Arrêté du 26 juillet 2008 relatif au plan d’hygiène et de sécurité dans les activités du bâtiment,
des travaux publics et de l’hydraulique.
3. Arrêté interministériel du 09 juin 1997, fixant la liste des travaux où les travailleurs sont
fortement exposés aux risques professionnels.
4. Décret n°01-342 du 28 octobre 2001, relatif aux prescriptions particulières de protection et
de sécurité des travailleurs contre les risques électriques au sein des organismes employeurs
MANUEL D’ORGANISATION
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Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N°: 93

Nature N° Date titre

26 juillet Arrêté relatif au plan d’hygiène et de sécurité dans


les activités du bâtiment, des travaux publics et de
Arrêté -
2008 l’hydraulique

Article Libellé simplifié des exigences


Le plan d’hygiène et de sécurité est établi conformément au guide figurant à l’annexe
3 jointe au présent arrêté.

G3
Le plan d’hygiène et de sécurité doit indiquer de manière détaillée :
4 . les nom et adresse de l’entreprise et l’effectif prévisible du chantier ;
. les noms et qualité du responsable chargé de la direction des travaux sur le chantier ;
. les procédés de construction et d’exécution ainsi que les modes opératoires de
réalisation des ouvrages retenus compte tenu de leur incidence sur l’hygiène et la
sécurité des travailleurs occupés sur le chantier ;
. les installations de chantier, les équipements, matériels et dispositifs prévus pour la
réalisation des
travaux ;
. les risques prévisibles liés aux modes opératoires précités, matériels, dispositifs et
installations mis en
Œuvre, l’utilisation de substances ou préparations dangereuses, déplacements du
personnel et à
L’organisation du chantier ;
. les mesures de protection collective et individuelle prévues pour parer aux risques
prévisibles ainsi que les conditions de contrôle de l’application de ces mesures et
l’entretien des moyens matériels y afférents.

G4
L’entreprise est tenue d’adresser par tout moyen, et avant toute intervention sur le
14 chantier, un
exemplaire de son plan d’hygiène et de sécurité et éventuellement ceux de ses sous-
traitants à l’inspection du travail, aux structures de la caisse nationale des assurances
sociales et de l’organisme de prévention des risques professionnels dans les activités
du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique, territorialement compétentes dans
un délai de trente (30) jours

G5
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
Manuel Des Exigences Légales Page 142 sur 185
Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

Le plan d’hygiène et de sécurité, tenu sur le chantier, est consulté par les organes de
16 sécurité, les
délégués du personnel, le médecin du travail de l’entreprise concernée ainsi que par
les institutions et
organismes cités à l’article 14 ci dessus

G1
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 94

Nature N° Date titre

9 juin Arrêté interministériel fixant la liste des travaux où les travailleurs


Arrêté -
1997 son particulièrement exposés aux risques professionnels
2 Obligation de déclarer les travaux à l’inspection du travail

4.4.3
3 Tout employeur dont les travaux figurent dans la liste annexée au présent arrêté est
tenu de les déclarer, sans délai, à l'inspection du travail et à l'organisme de la sécurité
4.4.3 sociale territorialement compétents et à la direction dé la santé et de la protection sociale
de sa wilaya.

G2
Les travaux particulièrement dangereux sont classés en quatre catégories :

 Travaux comportant la préparation, la manipulation, l’emploi ou l’exposition à des


annexe agents chimiques
4.3.1
 Travaux comportant l’exposition aux risques infectieux et parasitaires
 Travaux comportant l’exposition aux risques physiques
 Autres travaux comportant des risques
G3
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 95

Nature N° Date titre

Décret exécutif relatif à la Protection des travailleurs contre


Décret exécutif 01-342 28/10/01 les risques de contact avec des conducteurs actifs ou des
pièces conductrices habituellement sous tension

Article Libellé simplifié des exigences


Lorsque la mise hors de portée est assurée par le seul éloignement, celui-ci doit être
suffisant pour prévenir le risque d’accident par contact ou rapprochement, soit avec
des travailleurs, soit avec des objets qu’ils manipulent ou transport habituellement.
25
4.4.6
La permanence de cet éloignement doit être garantie contre tout risque de
relâchement ou de chute par une résistance mécanique des pièces ou de leurs
supports en rapport avec les contraintes auxquelles ils sont habituellement exposés.
G4
Lorsque la mise hors de portée est assurée par isolation, le recouvrement des
27 conducteurs et pièces sous tension doit être adapté à la tension de l’installation et
4.4.6 conserver ses propriétés à l’usage, eu égard aux risques de détérioration auxquels
il est exposé.
G5
Les prises de courant, prolongateurs et connecteurs doivent être disposés de façon
31
que leurs parties actives nues ne soient pas accessibles au toucher, aussi bien lorsque
4.4.6
leurs éléments sont séparés que lorsqu’ils sont assemblés ou en cours d’assemblage.
G1
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

Dans les locaux ou sur les emplacements ou sont traitées, fabriquées, manipulées
ou entreposées des matières susceptibles de prendre feu presque instantanément au
contact d’une flamme ou d’une étincelle et de propager rapidement l’incendie, les
canalisations et matériels électriques doivent être conçus et installés de telle sorte
que leur contact accidentel avec ces matières ainsi que l’échauffement de celles-ci
soient évités.
En cas de présence de poussières inflammables risquant de provoquer un incendie
si elles pénétraient dans les enveloppes du matériel électrique, ces enveloppes doivent
être conçues de manière à s’opposer à cette pénétration par construction ou par
installation.
Il ne doit exister dans ces locaux ou sur ces emplacements d’autres matériels que
ceux nécessaires au fonctionnement du matériel d’utilisation installé dans les dits
58
locaux ou emplacement ; toutefois le passage des canalisations étrangères à ce
4.4.6
fonctionnement est autorité sous réserve que ces canalisations soient disposées ou
protégées de telle manière qu’elles ne puissent en aucun cas être la cause
d’un incendie.
Les parties actives non isolées doivent être suffisamment éloignées des matières
combustibles ou protégées par des enveloppes s’opposant à la propagation d’un
incendie.
Les canalisations électriques doivent être d’un type retardateur de la flamme ;
elles doivent être protégées contre les détériorations auxquelles elles peuvent être
soumises.
Le matériel électrique dont le fonctionnement provoque des arcs ou des étincelles
ou l’incandescence d’éléments n’est autorisée que si ces sources de danger sont
incluses dans des enveloppes appropriées.
G2
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 96

Nature N° Date titre

Décret exécutif relatif à Protection des travailleurs contre les


Décret exécutif 01-342 28/10/01 risques de contact avec des conducteurs actifs ou des pièces
conductrices habituellement sous tension

Article Libellé simplifié des exigences


Dans les zones présentant des risques d’explosion, les installations doivent :

 être réduites à ce qui est strictement nécessaire aux besoins de l’exploitation ;

 être conçues et réalisées de façon à ne pas être une cause possible


59
d’inflammation
4.4.6
 des atmosphères explosives présentes ;

 répondre aux prescriptions prévues à l’article 58 ci-dessus.

G3
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

Les prescriptions destinées au personnel sont différentes suivant qu'il s'agit :


a)de travailleurs utilisant des installations ;

b) de travailleurs effectuant des travaux, sur des installations hors tension ou


sous tension, ou au voisinage d'installations comportant des parties actives
nues sous tension.

L'employeur doit s'assurer que ces travailleurs possèdent une formation


suffisante leur permettant de connaître et de mettre en application les
prescriptions de sécurité à respecter pour éviter des dangers dus à l'électricité
dans l'exécution des tâches qui leur sont confiées. Il doit, le cas échéant,
61 organiser au bénéfice des travailleurs concernés la formation complémentaire
4.4.2 rendue nécessaire notamment par une connaissance insuffisante desdites
4.5.3 prescriptions.
4.4.3
4.4.1 L'employeur doit s'assurer que les prescriptions de sécurité sont
effectivement appliquées et les rappeler aussi souvent que de besoin par tous
moyens appropriés.

Les travailleurs doivent signaler les défectuosités et anomalies qu'ils


constatent dans l'état apparent du matériel électrique ou dans le
fonctionnement de celui-ci. Ces constatations doivent être portées le plus tôt
possible à la connaissance du personnel chargé de la surveillance prévue à
l'article 62 ci-dessous.

Les travailleurs doivent disposer du matériel nécessaire pour exécuter les


manœuvres qui leur incombent et pour faciliter leur intervention en cas
d'accident. Ce matériel doit être adapté à la tension de service et doit être
maintenu en bon état de fonctionnement.

15- Aménagement du territoire :


MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

1. Loi N° 01-20 du 12 décembre 2001 relative à l’aménagement et au développement durable du


territoire
2. Décret exécutif n° 07-145 du 19 mai 2007 déterminant le champ d’application, le contenu et
les modalités d’approbation des études et des notices d’impact sur l’environnement
3. Loi 02-02 du 05/02/2002 relative à la protection et la valorisation du littoral
4. Loi 90-29 du 01/12/1990 relative à l’aménagement et l’urbanisme
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 97

Nature N° Date titre

Loi relative à l’aménagement et au développement


Loi 01-20 12/12/2001
durable du territoire
27 Définition des principes régissant le schéma directeur routier et autoroutier

4.2

G4
28 Définition des principes régissant le schéma directeur ferroviaire

4.2

G5
29 Définition des principes régissant le schéma directeur aéroportuaire

4.2

G1
30 Définition des principes régissant le schéma directeur portuaire

4.2

G2
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N° : 98

Nature N° Date titre

Décret exécutif déterminant le champ d’application, le


Décret 19 mai
exécutif
07-145 contenu et les modalités d’approbation des études et des
2007
notices d’impact sur l’environnement
2 L’étude ou la notice d’impact sur l’environnement vise à déterminer l’insertion d’un
projet dans son environnement en identifiant et en évaluant les effets directs et/ ou
4.3.1 indirects du projet, et vérifie la prise en charge des prescriptions relatives à la
protection de l’environnement par le projet concerné.

G3
6 Contenu d’une étude ou de la notice d’impact :
1-La raison sociale ainsi que, le cas échéant, sa société, son expérience éventuelle
4.4.5 dans le domaine du projet envisagé et dans d’autres domaines ;
2- la présentation du bureau d’études ;
3- l’analyse des alternatives éventuelles des différentes options du projet en
expliquant et en fondant les choix retenus au plan économique, technologique et
environnemental ;
4- la délimitation de la zone d’étude ;
5- la description détaillée de l’état initial du site et de son environnement portant
notamment sur ses ressources naturelles, sa biodiversité, ainsi que sur les espaces
terrestres, maritimes ou hydrauliques, susceptibles d’être affectés par le projet ;
6- la description détaillée des différentes phases du projet, notamment la phase de
construction, la phase d’exploitation et la phase post-exploitation (démantèlement
des installations et remise en état des lieux) ;
7- l’estimation des catégories et des quantités de résidus, d’émissions et de
nuisances susceptibles d’être générés lors des différentes phases de réalisation et
d’exploitation du projet (notamment déchets, chaleur, bruits, radiation, vibrations,
odeurs, fumées.) ;
8- l’évaluation des impacts prévisibles directs et indirects, à court, moyen et long
terme du projet sur
L’environnement (air, eau, sol, milieu biologique, santé..) ;
9- les effets cumulatifs pouvant être engendrés au cours des différentes phases du
projet ;
10- la description des mesures envisagées par le promoteur pour supprimer, réduire
et/ou compenser les conséquences dommageables des différentes phases du
projet ;
11- un plan de gestion de l’environnement qui est un programme de suivi des
mesures d.atténuation et/ ou de compensation mises en .œuvre par le promoteur ;
12- les incidences financières allouées aux mesures préconisées ;
13- tout autre fait, information, document ou étude soumis par les bureaux d’études
pour étayer ou fonder le contenu de l’étude ou de la notice d’impact concernée.
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

G4

FICHE N° : 99

Nature N° Date titre

Décret exécutif déterminant le champ d’application, le


Décret 19 mai
exécutif
07-145 contenu et les modalités d’approbation des études et des
2007
notices d’impact sur l’environnement
8 Les services chargés de l’environnement territorialement compétents, saisis par le
wali, examinent le contenu de l’étude ou de la notice d’impact et peuvent demander
4.5.3 au promoteur toute information ou étude complémentaire requise.

G5
16 A l’issue de l’enquête publique, le dossier de l’étude ou de la notice d’impact
comportant les avis des
4.5.3 services techniques et les résultats de l’enquête publique, accompagné du procès-
verbal du commissaire enquêteur et le mémoire en réponse du promoteur aux avis
formulés est transmis selon le cas :
 au ministre chargé de l’environnement pour l’étude d’impact ;
 aux services chargés de l’environnement territorialement compétents pour la
notice d’impact, qui procèdent à l’examen de l’étude ou de la notice d’impact
et des documents annexés.
Dans ce cadre, ils peuvent saisir les départements ministériels concernés et faire
appel à toute expertise

G1
20 Le contrôle et le suivi des projets ayant fait l’objet d.une étude ou d.une notice
d’impact sont effectués par les services chargés de l’environnement
4.5.3 territorialement compétents

G2
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N°:100

Nature N° Date
titre

Relative à la protection et à la valorisation du littoral


Loi 02-02 05/02/2002

Article Libellé simplifié des exigences


09 Il est interdit de porter atteinte à l’état naturel du littoral qui doit être protégé,
utilisé et mis en valeur en fonction de sa vocation
4.4.6

G3
10 L’occupation et l’utilisation des sols littoraux doivent préserver les espaces
terrestres et marins remarquables ou nécessaires au maintien des équilibres
4.4.6 naturels.
Sont concernés par la présente disposition, les côtes rocheuses d’intérêt
écologique, les dunes littorales et les landes, les plages et les lidos, les forêts et
les zones boisées littorales, les plans d’eau côtiers et leur proximité, les îlots et
les îles et tous autres sites d’intérêt écologique ou de valeur scientifique sur le
littoral, tels que les récifs coralliens, les herbiers sous marins et les formes ou
formations côtières sous marines.
Toutefois, peuvent être admises les installations ou constructions légères
nécessaires à la gestion, au fonctionnement et la mise en valeur desdits
espaces

G4
13 La hauteur des agglomérations et autres constructions projetées sur les
hauteurs des villes côtières doivent tenir compte des contours naturels de la
4.4.6 ligne de crête.

G5
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N°:101

Nature N° Date titre

Relative à l’aménagement et l’urbanisme


Loi 90-29 01/12/1990

Article Libellé simplifié des exigences


02 L'utilisation et la gestion du sol urbanisable, la formation et la transformation du
cadre bâti s'effectuent dans le cadre des règles générales d'aménagement et
4.1 d'urbanisme, et des instruments d'aménagement et d'urbanisme définis par la
présente loi.

G1
03 Sous réserve des dispositions législatives et réglementaires spécifiques en
matière d'occupation des sols et en l'absence des instruments d'aménagement
4.1 et d'urbanisme, les constructions sont régies par les règles générales
d'aménagement et d'urbanisme fixées aux articles ci-après du présent chapitre.

G2
05 Sauf prescriptions techniques contraires, à l'intérieur des parties urbanisées
de la commune, aucune construction ou mur de clôture ne pourra être édifié à
4.4.6 moins de quatre mètres de l'axe de la voie qui la dessert.

Au cas où des constructions ou clôtures en dur existent déjà sur un côté de la


voie, l'axe de la voie est considéré comme étant à quatre (4) mètres de la limite
des clôtures ou constructions existantes.

G3
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

06 Dans les parties urbanisées de la commune, la hauteur des constructions ne


doit pas être supérieure à la hauteur moyenne des constructions avoisinantes
4.4.6 et ce, dans le respect des dispositions prévues par la législation en vigueur,
notamment pour ce qui est de la protection des sites historiques.

La hauteur des constructions à l'extérieur des parties urbanisées doit être en


harmonie avec l'environnement.

Les modalités d'application du présent article ainsi que les termes


d'occupation des sols et de la surface bâtie seront déterminées par voie
réglementaire.

G4
08
Les installations en constructions à usage professionnel et industriel doivent
4.4.6 être conçues ' de façon à éviter tout rejet d'effluents polluants et toute nuisance
au delà des seuils réglementaires.

G5
50 Le droit de construire est attaché à la propriété du sol. Il s'exerce dans le
strict respect des dispositions législatives et réglementaires relatives à
4.4.6 l'utilisation du sol. '
Il est soumis au permis de construire, de lotir ou de démolir.

G1

FICHE N°: 102


Nature N° Date titre
Loi Relative à l’aménagement et l’urbanisme
Loi 90-29 01/12/1990

Article Libellé simplifié des exigences


52 Le permis de construire est exigé pour l'édification de nouvelles contractions quel
qu'en soit l'usage, l'extension de constructions existantes, la modification de
4.4.6 construction touchant aux gros œuvres ou aux façades donnant sur l'espace public, la
réalisation de mur de soutènement et de clôture en dur.
Le permis de construire est instruit et délivré dans des formes, conditions et délais
déterminés par voie réglementaire.

G2
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

54 Les règles générales de construction applicables aux bâtiments d'habitation, les


mesures d'entretien destinées à assurer le respect des règles de sécurité ainsi que les
4.4.6 modalités de justification de l'exécution de cette obligation d'entretien sont déterminées
par voie réglementaire.
Sont également fixées par voie réglementaire, les. règles de construction et
d'aménagement des locaux et les normes d'équipement, de fonctionnement et de
contrôle des installations d'aération et de chauffage.

G3
55 Les projets de construction soumis à permis de construire doivent être établis par un
architecte agréé. Le projet architectural doit comprendre des plans et des documents
4.4.6 écrits renseignant sur l'implantation des bâtiments, leur composition, leur organisation,
leur volume, l'expression des façades ainsi que le choix des matériaux et des couleurs,
tout en encourageant le type d'architecture qui tient compte des spécificités locales et
civilisationnelles de la société.
Toutefois, il n'est pas obligatoire de recourir à un architecte pour les projets de
constructions de moindre importance dont la surface plancher, les destinations et le
lieu d'implantation seront fixés par la réglementation, lorsqu'ils ne sont pas situés dans
les territoires visés à l'article 46 ci-dessus.
L'application des dispositions du présent article sera définie par voie réglementaire.

G4
56 Le propriétaire ou le maître de l'ouvrage doit signaler à l'assemblée populaire
communale, l'achèvement de la construction pour la délivrance d'un certificat de
4.4.3 conformité.

G5
61 La demande de permis de lotir, de construire ou de démolir est déposée au siège de
l'assemblée populaire communale concernée.
4.5.4

G1
62 Le permis de construire, de lotir ou de démolir ne peut être refusé que pour des
motifs tirés des dispositions de la présente loi.
4.5.4
En cas de refus ou de réserve, la décision dûment motivée de l'autorité compétente
doit être notifiée à l'intéressé.

G2
63 Le titulaire de la demande du permis de construire, de lotir ou de démolir non
convaincu par le refus opposé à sa demande, peut introduire un recours hiérarchique ou
4.5.4 introduire une action auprès de la juridiction compétente en cas de refus ou de silence
de l'autorité compétente.

G3
73 Le wali, le président de l'assemblée populaire communale ainsi que les agents
assermentés ou commissionnés peuvent, à tout moment, visiter les constructions en
4.5.3 cours, procéder aux vérifications qu'ils jugent utiles et se faire communiquer, à tout
moment, les documents techniques se rapportant à la construction.
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

G4

FICHE N°: 103


Nature N° Date titre
Loi relative à l’aménagement et l’urbanisme
Loi 90-29 01/12/1990

Article Libellé simplifié des exigences


75 A leur achèvement, la conformité des travaux avec le permis de construire est
constatée par un certificat de conformité.
4.5.4
Il est délivré, selon le cas, par le président de l'assemblée populaire
communale ou par le wali.
Les conditions et modalités d'application du présent article seront précisées
par décret

G4
77 L'exécution de travaux ou l'utilisation du sol en méconnaissance des
obligations imposées par la présente loi, par les règlements pris pour son
4.5.3 application ou par les autorisations délivrées en conformité avec leurs
dispositions, est punie d'une amende de 3000 DA à 300.000 DA.
En cas de récidive, un emprisonnement d'un (1) mois à six (6) mois peut être
prononcé.
Les peines prévues aux alinéas précédents peuvent être prononcées contre
les utilisateurs du sol, les bénéficiaires des travaux, les architectes, les
entrepreneurs, ou autres personnes responsables de l'exécution desdits
travaux.

G5
MANUEL D’ORGANISATION
Rév 0
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

16- Installations classées :

1. Décret exécutif n° 06 – 198 du 31 mai 2006 définissant la réglementation applicable aux


établissements classés pour la protection de l’environnement
2. Décret exécutif n° 07-144 du 19 mai 2007 fixant la nomenclature des installations classées
pour la protection de l’environnement.
MANUEL D’ORGANISATION
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Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N°: 104

Nature N° Date titre

Décret exécutif du définissant la réglementation applicable


06 – 31 mai aux établissements classés pour la protection de
Décret exécutif
198 2006 l’environnement

Article Libellé simplifié des exigences


2 Installation classée : toute unité technique fixe dans laquelle interviennent une ou
plusieurs activités figurant dans la nomenclature des installations classées telle que
4.1 fixée par la réglementation en vigueur.
Etablissement classé : l’ensemble de la zone d’implantation comportant une ou
plusieurs installations classées et qui relève de la responsabilité d’une personne
physique ou morale, publique ou privée qui détient, exploite ou fait exploiter
l’établissement et les installations
classées qui en relèvent.
Danger : une propriété intrinsèque d.une substance, d’n agent, d.une source d’énergie
ou d.une situation qui peut provoquer des dommages pour les personnes, lesbiens et
l’environnement.
Risque : élément caractérisant la survenue du dommage potentiel lié à une situation de
danger. Il est habituellement défini par deux éléments : la probabilité de survenance du
dommage et la gravité des conséquences.

G1
3 Les établissements classés sont subdivisés en
quatre catégories :
4.1 Etablissement classé de première catégorie : comportant au moins une installation
soumise à autorisation ministérielle.
Etablissement classé de deuxième catégorie : comportant au moins une installation
soumise à autorisation du wali territorialement compétent.
Etablissement classé de troisième catégorie : comportant au moins une installation
soumise à autorisation du président de l’assemblée populaire communale
territorialement compétent.
Etablissement classé de quatrième catégorie : comportant au moins une installation
soumise au régime de la déclaration auprès du président de l’assemblée populaire
communale territorialement compétent.

G2
4 à 23 Articles spécifiant le régime d’exploitation des installations classées de

4.4.6

G3
MANUEL D’ORGANISATION
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Applicables En Matière D’hygiène,
Santé, Sécurité Et Environnement

24 à 27 Articles spécifiant le régime de déclaration des installations de quatrième catégorie

4.4.3

G4
Article 28 à 43 Articles spécifiant les conditions et les modalités de contrôle des installions classées,
plus particulièrement :
4.5.3  la composition et les attributions des commissions de contrôles
 les audits environnementaux
 Les modalités d’arrêt de l’exploitation classée

G5
MANUEL D’ORGANISATION
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Santé, Sécurité Et Environnement

FICHE N°: 105

Nature N° Date titre


Décret exécutif fixant la nomenclature des installations
19 mai classées pour la protection de l’environnement
Décret exécutif 07-144
2007

Article Libellé simplifié des exigences


2 La nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement est
une classification qui comporte:
4.1 A – L’.attribution d’un numéro de rubrique à quatre chiffres, structuré comme suit:
. Le premier chiffre représente la substance utilisée ou l’activité ;
. Le second chiffre représente la catégorie de danger (très toxique, toxique,
inflammable, comburante,
explosible, corrosive et combustible) où la branche d’activité.
Les deux derniers chiffres représentent le type d’activité.
B - La désignation de l’activité de l’installation classée ;
C – L’.identification du régime d’autorisation ou de déclaration, conformément aux
dispositions du décret exécutif n°06-198 du 31 mai 2006, susvisé ;
D - La détermination du rayon d’affichage de l’installation classée ;
E - Les documents à joindre à la demande d’autorisation d’exploitation des
établissements classés à
savoir, selon le cas, l’étude d’impact sur l’environnement, l’étude de danger, la notice
d’impact sur l’environnement et le rapport sur les produits dangereux.

G5
MANUEL D’ORGANISATION
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Santé, Sécurité Et Environnement

2 1. Substances : Les éléments chimiques et leurs composés tels qu’ils se présentent à


l’état naturel ou tels
4.1 qu’ils sont obtenus par tout procédé de production contenant éventuellement tout
additif nécessaire pour
préserver la stabilité du produit et toute impureté résultant du procédé, à l’exclusion de
tout solvant pouvant être séparé sans affecter la stabilité de la substance ni modifier sa
composition.
2. Préparations : Les mélanges ou solutions composés de deux substances ou plus.
3. Catégories de danger :
a) Très toxiques : substances ou préparations qui, par inhalation, ingestion ou
pénétration cutanée en très petites quantités, entraînent la mort ou des risques aigus
ou chroniques ;
b) Toxiques : substances et préparations qui, par inhalation, ingestion ou pénétration
cutanée en petites
quantités, entraînent la mort ou des risques aigus ou chroniques ;
c) Comburantes : substances ou préparations qui, au contact d’autres substances,
notamment des substances inflammables, présentent une réaction fortement
exothermique ;
d) Explosibles : substances ou préparations solides, liquides, pâteuses ou gélatineuses
qui, même sans
intervention d’oxygène atmosphérique, peuvent présenter une réaction exothermique
avec développement rapide de gaz et qui, dans des conditions d’essais déterminées,
détonent, déflagrent rapidement ou, sous l’effet de la chaleur, explosent en cas de
confinement partiel ;
e) Inflammables : substances ou préparations liquides, dont le point d’éclair est égal ou
supérieur à 21C et inférieur ou égal à 55C ;

G1

17- Déchets :
1. Loi N° 01 – 19 relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets
2. Décret exécutif n° 02-372 du 11 novembre 2002 relatif aux déchets d’emballages.
3. Décret exécutif n° 06-104 du 28 février 2006 fixant la nomenclature des déchets, y compris
les déchets spéciaux dangereux.
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4. Décret exécutif n°03-478 du 09 décembre 2003 définissant les modalités de gestion des
déchets d’activités de soins
5. Décret n°84-378 du 15 décembre 1984 fixant les conditions de nettoiement,
d’enlèvement et du traitement des déchets solides urbains

6. Décret exécutif n°07-205 du 30 juin 2007 fixant les modalités et procédures


d’élaboration, de publication et de révision du schéma communal de gestion des
déchets ménagers et assimilés
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FICHE N° : 106

Nature N° Date titre

Loi relative à La gestion, au contrôle et à l’élimination des


Loi 01-19 12/12/01
déchets

Article Libellé simplifié des exigences

Tout générateur et/ou détenteur de déchets doit prendre les mesures nécessaires
pour éviter autant que faire se peut la production de déchets, notamment par :
- L’adoption et l’utilisation des techniques de production plus propre, moins
génératrices de déchets.
06 - L’abstention de mettre sur le marché des produits générant biodégradables,
4.4.6 des techniques de production de déchets.
- L’abstention d’utilisation de matières susceptibles de créer des risques pour les
personnes, notamment pour la fabrication des emballages.

G1

Lorsque le générateur ou le détenteur de déchets est dans l’impossibilité d’éviter


08 de générer et/ou de valoriser ses déchets, il est tenu d’assurer ou /et faire assurer à ses
4.4.6 frais, l’élimination de ses déchets de façon écologiquement rationnelle conformément
aux dispositions de la présente loi et de ses textes d’application.

G2

17 Le mélange de déchets spéciaux avec d’autres déchets est interdit.


4.4.6
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G3

20 Le dépôt, l’enfouissement et l’immersion des déchets spéciaux dangereux dans


4.4.6 les lieux autres que les sites et les installations qui leur sont réservés sont interdits.

G4

Au cas ou les déchets sont abandonnés déposés ou traités contrairement aux


23 prescriptions de la présente loi et de ses textes d’application, la juridiction
4.5.3 compétente peut après mise en demeure du contrevenant ordonner d’assurer d’office
l’élimination des dites déchets à la charge de celui-ci.

G5
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FICHE N° : 107

Nature N° Date titre

02-372
Décret
11 /11/ 2002 Décret exécutif relatif aux déchets d’emballages
exécutif
2 Au sens du présent décret, on entend par déchet d’emballage :
— l’emballage ayant servi à la commercialisation du produit industriel, commercial et/ou
4.1 artisanal,
— l’emballage non réutilisé ou non réutilisable,
— le déchet d’emballage provenant du traitement des déchets ménagers.

G1
Le détenteur de déchets d’emballages est tenu :

3 — soit de pourvoir lui même à la valorisation de ses déchets d’emballages;


4.4.6 — soit de confier la prise en charge de cette obligation à une entreprise agréée ;
— soit d’adhérer au système public de reprise, de recyclage et de valorisation, créé à cet
effet.
G2
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FICHE N°: 108

Nature N° Date titre

9 Décret exécutif définissant les modalités de gestion des


Décret exécutif 03-478 décembre déchets d’activités de soins.
2003

Article Libellé simplifié des exigences


9 Les déchets infectieux doivent être pré-collectés dans des sachets plastiques
d’une épaisseur minimale de 0,1 mm, à usage unique, de couleur jaune,
4.4.6 résistants et solides et ne dégageant pas de chlore lors de l’incinération.

G3
11 et 12 Les déchets toxiques doivent être pré-collectés dans des sachets plastiques de
couleur rouge à usage unique, résistants et solides, et ne dégageant pas de
4.4.6 chlore lors de l’incinération.

Les déchets toxiques doivent être triés, emballés, et étiquetés dans les mêmes
conditions que les
déchets spéciaux de même nature, et ce, conformément à la réglementation en
vigueur.

G4
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FICHE N°:109

Nature N° Date
titre

Décret fixant les conditions de nettoiement, d’enlèvement et


Décret 84-378 15 /12/84 du traitement des déchets solides urbains

Article Libellé simplifié des exigences


20 L'assemblée populaire communale établit un inventaire des déchets industriels

4.4.6 après déclaration de chaque Industrie sise sur son territoire.


Elle indique à ces industries le lieu de traitement où sont obligatoirement
acheminés, aux frais des Intéressés, les déchets industriels.
L'assemblée populaire communale effectue la collecte des déchets générés par
les activités Industrielles déployées sur son territoire, après accord
préalable des parties, donnant lieu à rémunération.

G5
21
Le dépôt des déchets industriels acheminés par leurs propriétaires vers les
4.4.6 décharges communales exploitées en décharges contrôlées ou dans les unités
communales de compostage ou d'Incinération est soumis à une redevance fixée
dans le cadre des lois et règlements en vigueur, par délibération de l'assemblée
populaire communale concernée,

G1
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FICHE N°:110

Nature N° Date
titre

Décret exécutif fixant les modalités et procédures


30 juin d’élaboration, de publication et de révision du schéma
Décret exécutif 07-205
2007 communal de gestion des déchets ménagers et assimilés.

Article Libellé simplifié des exigences


4 Dès son élaboration, le projet de schéma communal de gestion des déchets
ménagers et assimilés est affiché et mis à la disposition du public au siège de la
4.4.6 commune, pendant un délai d’un (1) mois pour consultation et avis des citoyens

G1
9 Le schéma communal de gestion des déchets ménagers et assimilés est révisé
au plus tard dix (10) ans, après son approbation, à l’initiative du président de
4.4.6 l’assemblée populaire communale, dans les formes prévues pour son
élaboration. Il peut être révisé chaque fois que les circonstances l’exigent, sur
proposition du président de l‘assemblée populaire communale.

G2
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18- Maîtrise de l’énergie :

1. Loi N° 99-09 du 28 juillet 1999 relative à la maîtrise de l’énergie

2. Décret exécutif n° 05-495 du 26 décembre 2005 relatif à l’audit énergétique des


établissements grands consommateurs d’énergie.
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FICHE N° : 111

Nature N° Date titre

Loi 99-09 28/07/99 Loi relative à La maîtrise de l’énergie

Article Libellé simplifié des exigences


La maîtrise de l’énergie couvre l’ensemble des mesures et des actions mises en
02
œuvre en vue de l’utilisation rationnelle de l’énergie, du développement des énergies
4.1
renouvelables et de la réduction de l’impact du système énergétique sur l’environnement.
G3
L’utilisation rationnelle de l’énergie couvre l’action d’optimisation de la consommation
03 d’énergie aux différents niveaux de la production d’énergie, de la transformation d’énergie
4.2 et de la consommation finale dans les secteurs de l’industrie, des transports du tertiaire et
du domestique.
G4
La réduction de l’impact du système énergique sur l’environnement consiste en la
05
réduction des émissions de gaz à effet de serre et des gaz d’échappement en milieu
4.2
urbain.
G5
Le contrôle d’efficacité énergétique s’applique, notamment, aux :
- bâtiments neufs, en vue de la certification de conformité avec les normes de rendement
énergétique des bâtiments.
- Appareils fonctionnant à l’électricité, au gaz et aux produits pétroliers raffinés, en vue de
18
la certification de conformité avec les normes de rendement énergétique des appareils
4.5.3
ainsi que le contrôle de la conformité de l’étiquetage des appareils.
- Véhicules et engins à moteurs par inspection périodique, sur la base de normes établies
à l’échelle nationale, en vue de s’assurer de leur fonctionnement dans des conditions
conformes aux normes de rendement énergétique et normes de l’environnement.
G1
II est institué un système d’audit énergétique obligatoire et périodique pour établir
20 le suivi et le contrôle de la consommation d’énergie dans les secteurs de l’industrie,
4.5.5 du transport et du tertiaire, en vue d’assurer l’optimisation énergétique de leur
fonctionnement.
G2
Des actions de formation, de perfectionnement technique et de démonstration en direction
des administrations, des collectivités territoriales et des établissements publics
24 et privés, doivent être mises en œuvre pour promouvoir l’efficacité énergétique et
4.4.2 les économies d’énergie.
Ces actions et ces opérations sont définies dans le cadre de programme d’efficacité
énergétique prévue dans le cadre de la présente loi.
G3
Les appareils usagés et les véhicules à moteur usagés non conformes aux normes
42 d’efficacité énergétique sont interdits à l’importation.
4.4.6 Sont exclus, conformément aux lois en vigueur, les appareils et les véhicules à usage
personnel importés par les particuliers.
G4
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Le contrôle d’efficacité énergétique des véhicules à moteurs est régi par les dispositions
44
législatives et réglementaires en vigueur en matière de contrôle technique et périodique
4.5.3
des véhicules à moteurs et en matière de contrôle des émissions atmosphériques.
G5
Les exploitants d’établissements, d’infrastructures ou d’équipements soumis au contrôle
sont tenus de faciliter l’accès de leurs locaux et équipements aux agents mandatés à cet
46 effet.
4.5.3 En cas de refus, et après une mise en demeure, les exploitants s’exposent à une amande
égale au montant de la facture énergétique annuelle déterminée sur la base du dernier
exercice.
G1

FICHE N°: 112

Nature N° Date titre

26 Décret exécutif relatif à l’audit énergétique des établissements


Décret exécutif 05-495 décembr grands consommateurs d’énergie
e 2005

Article Libellé simplifié des exigences


4 L’audit énergétique d’un établissement consiste à effectuer les tâches suivantes :
. mesure des performances énergétiques des installations et de ses gros équipements
4.5.5 . analyse de l’évolution des consommations d’énergie ;
. établissement des bilans énergétiques de l’établissement et des gros équipements ;
. évaluation des émissions polluantes dues aux consommations énergétiques ;
. évaluation de l’efficacité énergétique des opérations en s’appuyant sur les standards
de consommation ;
. identification des possibilités d’économie d’énergie et/ou de substitution inter-
énergétique favorable sur le plan de l’efficacité énergétique et de l’environnement ;
. élaboration d’un plan d’actions correctives comportant les opérations à réaliser et leur
coût économique

G2
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10, 11, 12, 13 Sont soumis à l’obligation d’audit énergétique tous les établissements industriels, de
transport et du tertiaire, quelles que soient leur nature juridique ou leur activité dès lors
4.5.5 que leur consommation
annuelle d’énergie atteigne les seuils ci après
Les établissements industriels dont la consommation annuelle totale d’énergie est
égale ou
supérieure à 2000 tonnes équivalent pétrole (tep) sont assujettis à l’obligation d’audit
énergétique.

Les établissements de transport dont la consommation annuelle totale d’énergie est


égale ou
supérieure à 1000 tonnes équivalent pétrole (tep) sont assujettis à l’obligation d’audit
énergétique.

Les établissements du secteur tertiaire dont la consommation annuelle totale d’énergie


est égale ou
supérieure à 500 tonnes équivalent pétrole (tep) sont assujettis à l’obligation d’audit
énergétique

G3
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19- Bruits :
1. Décret exécutif N° 93 – 184 du 27 juillet 1993 réglementant l’émission des bruits

2. Arrêté du 4 avril 1972 relatif à la mesure du bruit produit par les véhicules automobiles et aux
conditions imposées aux dispositifs dits « silencieux »
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FICHE N° : 113

Nature N° Date titre

Arrêté relatif à La mesure du bruit produit par les véhicules


Arrêté _ 04/04/72 automobiles et aux conditions imposées aux dispositifs dits
« silencieux »

Article Libellé simplifié des exigences


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Le bruit produit par un moteur automobile tournant à sons régime normal, ne devra pas,
pour les véhicules de la catégorie intéressée, excéder les valeurs indiquées au tableau
ci-après, ces valeurs étant susceptibles d’une tolérance d’un décibel :

Catégories de Véhicules Niveaux


sonores
maximum en
décibels

Cyclomoteurs 75
…………………………………………………….
80
Vélomoteurs et assimilés
………………………………………... 85

01 Motocyclettes
4.4.6 ……………………………………………………. 83

Véhicules utilitaires d’un poids total en charge inférieur à 83


3,5
tonnes……………………………………………………………. 90

Voitures particulières
…………………………………………… _

Véhicules de transport en 90
commun……………………………….

Véhicules utilitaires d’un poids total en charge supérieur à


3,5
tonnes…………………………………………………………….

Tracteurs agricoles et machines agricoles


automotrices…………
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FICHE N° : 114

Nature N° Date Titre

Décret exécutif 93-184 27/07/93 Décret exécutif Réglementant l’émission des bruits

Article Libellé simplifié des exigences

Les niveaux sonores maximums admis dans les zones d’habitation et dans les voies
02
et lieux publics, ou privés sont de 70 décibels en période diurne (6 heures à 22 heures)
4.4.6
et de 45 décibels en période nocturne (22 heures à 6 heures).

Les niveaux sonores maximums admis au voisinage immédiat des


établissements hospitaliers ou d'enseignement et dans les aires de repos et de
03
détente ainsi que dans leur enceinte sont de 45 décibels (DB) en période diurne
4.4.6
(6 heures à 22 heures) et de 40 décibels (DB) en période nocturne (22 h a 6 h).

Toutes personnes physique ou morale exploitant des activités exigent l’emploi de


moteurs, d’outils, de machines, d’équipements ou d’appareils générateur de bruits de
06 niveaux supérieurs aux valeurs limites telle que définies par le présent décret est tenu
4.4.6 de mettre en place des dispositifs d’insonorisation ou des aménagements appropriés
de nature à éviter d’incommoder la population ou de nuire à sa santé.

07 Les infrastructures sont construites, réalisées et exploitées en tenant compte des


4.4.6 bruits aériens émis par leurs activités.
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20- Huiles à base de PCB :

1. Décret 87-182 du 18 août 1987 Relatif aux huiles à base de Polychlorobiphényle (P.C.B),
aux équipements électriques qui en contiennent et aux matériaux contaminés par ce produit.
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FICHE N° : 115

Nature N° Date titre

Décret Relatif aux huiles à base de Polychlorobiphényle


Décret 87-182 18/08/87 (P.C.B), aux équipements électriques qui en contiennent et aux
matériaux contaminés par ce produit.

Article Libellé simplifié des exigences

Les équipements électriques destinés au rebut doivent être préalablement à leur


transport ou leur entreposage, soigneusement vidés, leur contenu doit être versé dans
des récipients étanches et résistants dont la capacité ne doit pas dépasser 205 litres.
09
4.4.6
En outre, ces récipients ne doivent contenir aucun autre produit.

Les détenteurs des huiles à base de P.C.B des équipements électriques qui en
contiennent et les matériaux contaminés par ce produit doivent se déclarer, aux
services de la protection civile, de l’environnement, et de la santé de la wilaya
territorialement compétents.
10
4.4.3
Cette déclaration doit se faire, dans un délai n’excédant pas six mois à compter de la
date de publication du présent décret au journal officiel de la république algérienne
démocratique et populaire.
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21- Recyclage :
1. Décret exécutif n° 04-88 du 22 mars 2004 portant réglementation de l'activité de traitement et
de régénération des huiles usagées.

2. Décret exécutif n° 93 – 162 du 10 juillet 1993 fixant les conditions et les modalités de
récupération et de traitement des huiles usagées
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FICHE N°: 116

Nature N° Date titre

Décret exécutif portant réglementation de l'activité de


22 mars
Décret exécutif 04-88 traitement et de régénération des huiles usagées
2004

Article Libellé simplifié des exigences


3 Toute personne, physique ou morale remplissant les conditions fixées par le présent
décret peut exercer l'activité de traitement et de régénération des huiles usagées.
4.1 L'inscription au registre de commerce, pour l'exercice de cette activité, est tributaire de
l'obtention de l'autorisation préalable du ministre chargé des hydrocarbures.
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FICHE N° : 117

Nature N° Date titre

Décret exécutif fixant Les conditions et les modalités de


Décret exécutif 93-162 10/07/93
récupération et de traitement des huiles usagées

Article Libellé simplifié des exigences


Les huiles usagées doivent être soit:
- traitées, en vue de leur réutilisation,
- utilisées comme combustibles,
03
- incinérées,
4.4.6
- exportées en vue de leur traitement,
- stockées en vue de leur élimination,
- employées en l'état.
Les détenteurs des huiles usagées sont tenus de disposer d'équipements étanches
permettant une bonne conservation jusqu’à leur enlèvement.

Ils doivent les stocker dans des conditions permettant d'éviter leur mélange avec
04 des contaminants huileux ou non huileux pouvant entraver leur traitement ou générer
4.4.6 des produits toxiques au cours de leurs différentes utilisations.

Un arrêté conjoint du ministre chargé de l’environnement, du ministre chargé de


l’énergie et du ministre chargé de commerce précisera les prescriptions techniques
relatives aux conditions de stockage ainsi que la liste des contaminants.
Les détenteurs des huiles usagées sont tenus soit:

1. d'assurer eux-mêmes le transport de leurs huiles en vue de les mettre directement


à la disposition des organismes chargés de leur réemploi ou de leur traitement,
05
4.4.6
2. de les mettre à la disposition des ramasseurs agréés conformément
aux dispositions du présent décret,

3. d'assurer eux-mêmes leur réemploi ou leur traitement.


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22- CONTROLE PERIODIQUE DES INSTALLATIONS :


1. Décret exécutif n° 90-245 du 18 AOUT 1990 portant réglementation des appareils à pression de
gaz
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FICHE N° : 118

Nature N° Date titre

Décret exécutif portant règlementation des appareils à


Décret exécutif 90-245 18/08/90
pression de gaz

Article Libellé simplifié des exigences


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Sont soumis à l’ensemble des dispositions du présent règlement les appareils ci-
après définis lorsqu’ils sont destinés à être utilisés à terre :
1- les appareils de production , d’emmagasinage ou de mise en œuvre de gaz
comprimés ,liquéfiés ou dissous ou de vapeur, ou de liquides surchauffés sous
pression lorsque les 02 conditions suivantes sont simultanément remplies :
*-la pression effective de la phase gazeuse peut excéder 04 bars.
*-le produit de la pression effective maximale exprimée en bars par la
contenance exprimée en litres excède le nombre de quatre-vingt (80).
2-les appareils mobiles d’emmagasinage de gaz comprimés, liquéfiés ou dissous
ou de vapeur sous pression, lorsque les 02 conditions suivantes
sont simultanément remplies :
*-la pression effective de la phase gazeuse peut excéder 04 bars.
*-le produit de la pression effective maximale exprimée en bars par la
contenance exprimée en litres excède le nombre de 10 sans excéder le nombre
quatre-vingt (80).
02 3-les compresseurs de gaz ou de vapeur autres que la vapeur d’eau lorsque les
4.4.6 02 conditions suivantes sont simultanément remplies :
*- la pression effective de refoulement du dernier étage peut excéder 10 bars
*-le produit de la pression effective exprimée en bars par le débit du fluide
mesuré dans les conditions de refoulement et exprimé en mètres cubes par minute
peut excéder le nombre cinquante(50).

4-les canalisations de gaz ou de vapeur lorsque :


*-diamètre intérieur supérieur à 80 mm
*- pression effective maximale en service supérieure à 10 bars
*- produit du diamètre par la pression maximale exprimée dans les unités ci-
Dessus supérieur au nombre de 1500.
5-les extincteurs d’incendie suivant les conditions décrites dans le même décret.
6-les générateurs d’acétylène
7-les récipients d’acétylène et canalisations d’usine du même gaz lorsque la
pression effective peut excéder un bra et demi (1.5) quel que soit le volume inérieur.

Le ministre pourra prescrire pour certains catégories d’appareils, dans les conditions
définies par arrête, l’obligation d’avoir les équipements suivants :
*-soupape de sureté
06 *indicateur de niveau du liquide
4.4.6 *manomètre
*thermomètre
*ouverture pour la visite interne et le nettoyage
*dispositif de purge et de vidange
L’épreuve doit être renouvelée à intervalles n’excédant pas :
13 *10 années pour les appareils fixes
4.4.6 *05 années pour les appareils mobiles
Elle doit être également renouvelée lorsque l’appareil a subi une réparation notable.

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