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Principe Fondamental de La Statique: Modélisation, Prévision Et Vérification Du Comportement Statique Des Systèmes
Principe Fondamental de La Statique: Modélisation, Prévision Et Vérification Du Comportement Statique Des Systèmes
Principe Fondamental de La Statique: Modélisation, Prévision Et Vérification Du Comportement Statique Des Systèmes
PCSI
Principe fondamental de la
statique
CI.5 Modélisation, prévision et vérification du comportement statique des systèmes PCSI
Un sujet « classique » balayant l’ensemble du cours Une page du site avec cours et vidéo pour présenter
sur l’étude des actions mécaniques avec son corrigé le produit vectoriel (vu par un professeur de S2I)
en pdf et en vidéo :
Une page du site avec cours, vidéo et questionnaire Une vidéo sur les figures de changement de base
pour présenter le produit scalaire (vu par un
professeur de S2I)
Remarque : il ne faut jamais isoler le bâti du système En effet, ce dernier est obligatoirement lié à un autre
« bâti » qui n’apparaît pas dans le graphe ; le bilan des efforts extérieurs n'aurait aucun sens.
Il existe une classe de référentiels dits « Galiléens » dans lesquels un système de solide S reste
Principe
en équilibre si la somme des actions mécaniques exercées sur ce système est nulle.
{𝜏𝑆̅→𝑆 } = {0}
Equilibre: Position de repos dans un repère galiléen
Un système de solide est en équilibre si et seulement si chaque solide le constituant est en équilibre.
Le principe fondamental de la statique donne deux relations vectorielles :
𝐹𝑆̅→𝑆 = ⃗0
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Théorème de la résultante statique
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∑𝑀 𝐴,𝑆̅→𝑆 = 0
⃗ Théorème du moment statique en A
Le principe fondamental de la statique donne donc 6 équations scalaires en projetant ces deux équations
vectorielles.
On isole S2 : {𝜏̅̅̅
𝑆2 →𝑆2 } = {𝜏𝑆̅→𝑆2 } + {𝜏𝑆1→𝑆2 } = {0} (3)
Si S1 exerce une action mécanique sur S2 alors S2 exerce une action mécanique sur S1 de même
direction, de même intensité mais opposée.
4. Cas particuliers
4.1. Simplification plane
Si la géométrie des liaisons d’un système matériel présente un plan de symétrie et que les A.M. extérieures
exercées sur ce système sont symétriques par rapport à ce plan, alors on peut admettre que le mécanisme est «
plan », c’est à dire que :
• les résultantes des A.M. extérieures sont contenues dans le plan de symétrie
• les moments des A.M. extérieures sont perpendiculaires au plan de symétrie
Pour un problème plan, seules trois des composantes d’un torseur d’action mécanique nous intéresseront.
Si nous travaillons dans le plan XY, nous regarderons les composantes suivant 𝑥 et 𝑦 de la résultante : contenues
dans le plan XY et la composante suivant 𝑧 du moment : normale au plan XY.
⃗⃗ 𝐵 (𝐹
𝑀 ⃗⃗⃗⃗𝐵 ) + 𝑀 ⃗⃗⃗⃗𝐴 ) = ⃗0 ⇔ 𝑀
⃗⃗ 𝐵 (𝐹 ⃗⃗⃗⃗𝐴 ) = ⃗0 ⇔ 𝑀
⃗⃗ 𝐵 (𝐹 ⃗⃗⃗⃗𝐴 ) + ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗ 𝐴 (𝐹 𝐵𝐴⋀𝐹 ⃗⃗⃗⃗𝐴 = ⃗0 ⇔ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴⋀𝐹 ⃗⃗⃗⃗𝐴 = ⃗0
Or ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴 ≠ ⃗0 et 𝐹
⃗⃗⃗⃗𝐴 ≠ ⃗0 donc ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗𝐴 sont colinéaires
𝐵𝐴 𝑒𝑡 𝐹
Théorème
Si un solide soumis à deux forces est en équilibre alors ces deux forces ont même direction
(portées par une même droite), même intensité et sont de sens contraires
C
En appliquant le théorème de la résultante statique :
⃗⃗⃗⃗𝐴 + 𝐹
𝐹 𝐹𝐶 = ⃗0
⃗⃗⃗⃗𝐵 + ⃗⃗⃗⃗
A B ⇒La somme vectorielle des forces est un triangle
⃗⃗⃗⃗𝐴 𝑒𝑡𝐹
En appliquant le théorème du moment statique en I, intersection des directions de 𝐹 ⃗⃗⃗⃗𝐵 :
⃗⃗ 𝐼 (𝐹
𝑀 ⃗⃗⃗⃗𝐴 ) + 𝑀
⃗⃗ 𝐼 (𝐹
⃗⃗⃗⃗𝐵 ) + 𝑀
⃗⃗ 𝐼 (𝐹 ⃗ ⇔𝑀
⃗⃗⃗⃗𝐶 ) = 0 ⃗⃗ 𝐼 (𝐹 ⃗
⃗⃗⃗⃗𝐶 ) = 0
⃗⃗⃗⃗𝐶 ) + ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗ 𝐶 (𝐹
𝑀 𝐼𝐶 ⋀𝐹⃗⃗⃗⃗𝐶 = ⃗0 ⇔ ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐶 ⋀𝐹⃗⃗⃗⃗𝐶 = ⃗0
⃗⃗⃗⃗ ≠ 0
Or 𝐼𝐶 ⃗ et ⃗⃗⃗⃗ ⃗ donc 𝐼𝐶
𝐹𝐶 ≠ 0 ⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐶 sont colinéaires
Théorème
Si un solide, soumis à trois forces non parallèles, est en équilibre alors ces trois forces sont
concourantes, coplanaires et leur somme vectorielle est nulle.
⃗⃗⃗⃗
𝐹A
⃗⃗⃗⃗
𝐹B En appliquant le théorème de la résultante statique :
+ ⃗⃗⃗⃗𝐴 + 𝐹
𝐹 ⃗⃗⃗⃗𝐵 + ⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⇒ ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐶 = 0 ⃗⃗⃗⃗𝐴 + 𝐹
𝐹𝐶 = −(𝐹 ⃗⃗⃗⃗𝐵 )
A
C + B ⇒La troisième force est portée par la même direction
⃗⃗⃗⃗C
𝐹
Théorème
Si un solide, soumis à trois forces dont deux sont parallèles, est en équilibre alors ces trois
forces sont parallèles et leur somme vectorielle est nulle.
5. Hyperstatisme
Un système est dit isostatique si le nombre d’équations permet de déterminer l’ensemble des inconnues des
actions mécaniques.
Dans le cas contraire, on parle de système hyperstatique.
Exemple : sur une double rotule pour montrer que toutes les
inconnues statiques ne sont pas calculables. 𝑋𝐴 0
{𝜏𝑆0 →𝑆1 (1)} = ൝ 𝑌𝐴 0ൡ
𝑍𝐴 0 (𝑥,𝑦,𝑧)
𝐹 𝐴
L10-1 L10-2
1 𝑋𝐵 0
A B
{𝜏𝑆0 →𝑆1 (2)} = ൝ 𝑌𝐵 0ൡ
C
𝑦 𝑍𝐵 0 (𝑥,𝑦,𝑧)
𝐵
0
𝐹𝑥 0
𝑧 𝐹
{𝜏𝐹→𝑆1 } = ൝ 𝑦 0ൡ
𝑥
𝐶
0 0 (𝑥,𝑦,𝑧)
0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴 ( 𝑅𝐵 ) = 𝑀𝐵 ( 𝑅𝐵 ) + 𝐴𝐵 ∧ 𝑅𝐵 = |−𝐴𝐵 × 𝑍𝐵
𝐴𝐵 × 𝑌𝐵
0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴 ( 𝐹 ) = 𝑀𝐶 ( 𝐹 ) + 𝐴𝐶 ∧ 𝐹 = | 0
𝐴𝐶 × 𝐹𝑦
On isole 1 et on applique le PFS, on obtient un système de 6 équations à 6 inconnues :
Théorème de la
Théorème du moment en A
résultante
𝑍𝐴 + 𝑍𝐵 = 0 (3) 𝐴𝐵 × 𝑌𝐵 + 𝐴𝐶 × 𝐹𝑦 = 0 (6)
𝐴𝐶 𝐴𝐶
(5) ⇒ 𝑍𝐵 = 0 (3) ⇒ 𝑍𝐴 = 0 (6)⇒ 𝑌𝐵 = − × 𝐹𝑦 (2)⇒ 𝑌𝐴 = 𝐹𝑦 × (𝐴𝐵 − 1)
𝐴𝐵
⇒ 𝑖𝑚𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑑é𝑡𝑒𝑟𝑚𝑖𝑛𝑒𝑟 𝑋𝐴 𝑒𝑡 𝑋𝐵
Dans le cas plus général, on a Ns solides, avec Is inconnues statiques. On détermine :
Le nombre d’équations statiques : Es=6.(Ns-1)
Le rang de ce système d’équations : rs (nombre d’équations indépendantes)
On définit le degré d’hyperstatisme : h = Is-rs
h est le nombre d’inconnues d’effort non calculable par le PFS.
• Si h>0, le système est dit hyperstatique
• Si h=0, le système est dit isostatique
Remarque : on définit aussi le degré de mobilité du système par m= Es- rs
6. Méthode de résolution
Modéliser le système par un
graphe des liaisons
Appliquer le PFS
non
Le système peut
être résolu ?
oui
non
Réponse à la
problématique ?
oui
Conclure
Remarque : pour trouver une loi entrée-sortie en effort d’un mécanisme, il suffit généralement de regarder
le ddl de certaines des pièces par rapport au bâti et d’utiliser l’équation du PFS correspondante.
⃗⃗⃗
𝐹1 ⃗⃗⃗⃗
𝐹2
A B
I
𝑦
⃗⃗⃗⃗
𝐹2
⃗⃗⃗
𝐹1
A B 𝑥
⃗⃗⃗
𝐹1 ⃗⃗⃗
𝐹2 ⃗⃗⃗
𝐹2
{𝜏⃗⃗⃗⃗
𝐹1 →𝑆 } = { } et {𝜏⃗⃗⃗⃗
𝐹2 →𝑆 } = { } ; {𝜏𝐹
⃗⃗⃗⃗2 →𝑆 } = { }
𝐴 0
⃗ 𝐵 0
⃗ 𝐴
𝑑. 𝐹2 . 𝑧
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹 = ⃗⃗⃗ 𝐹1 + ⃗⃗⃗
𝐹2
d’où {𝜏𝐹⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑞 →𝑆
}= { 𝑒𝑞 }
𝐴 𝑑. 𝐹2 . 𝑧
⃗⃗⃗⃗1 +𝐹
(𝐹 ⃗⃗⃗⃗2 )∧𝑑.𝐹2 .𝑧
On cherche le point H de {𝜏⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒𝑞 →𝑆 } , point où le moment est nul. Donc 𝐴𝐻 = 2
⃗⃗⃗⃗1 +𝐹
(𝐹 ⃗⃗⃗⃗2 )
𝑑.𝐹2 .𝑥
On obtient ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐻 =
𝐹1 +𝐹2
Détermination graphique
Soit un solide soumis à deux forces comme sur la figure.
On cherche la force équivalente et son point ⃗⃗⃗⃗
𝐹2
d’application
⃗⃗⃗
𝐹1
A B
⃗⃗⃗⃗
𝐹2
⃗⃗⃗
𝐹1
Etape 1 : On échange les positions de deux forces.
A B
⃗⃗⃗⃗
𝐹2
Etape 2 : On inverse le sens d’une des forces.
A B
⃗⃗⃗
𝐹1 + ⃗⃗⃗⃗
𝐹2 ⃗⃗⃗1
−𝐹
⃗⃗⃗⃗
𝐹2
⃗⃗⃗1
−𝐹
A B 𝑥
⃗⃗⃗⃗
𝐹2
⃗⃗⃗
𝐹 ⃗⃗⃗
𝐹2
Le torseur T2 s’écrit en A : {𝜏𝐹⃗⃗⃗⃗2 →𝑆 } = { 2} = { } d’où la position du point de moment nul H :
𝐵 0
⃗ 𝐴
−𝑑. 𝐹2 . 𝑧
−𝑑. 𝐹2 . 𝑥
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐻 =
𝐹1 − 𝐹2
Détermination graphique
Pour le tracé graphique, la procédure reste identique, le point h sera à l’extérieur du segment [AB].