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John Deere Marine Engines 6068tfm75 6068tfm76 Part Catalogue Pc2481
John Deere Marine Engines 6068tfm75 6068tfm76 Part Catalogue Pc2481
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Note 755: (retour) Cité par Ernest Dupuy, Bernard Palissy, p. 59-60.
Note 756: (retour) Ce n'était pas d'ailleurs une simple grotte, mais «une
grande caverne», une sorte de temple souterrain, que le bon potier
aurait voulu faire: Œuvres de Bernard Palissy, éd. par Anatole France, p.
466. Il dut se borner à orner «son rocher».
Note 763: (retour) 763: Lettres, t. II, p. 193, et même page, note 2.
Pour couler en bronze son mari, Catherine pensa cette fois à Jean de
Bologne, un autre disciple de Michel-Ange et flamand éperdument
italianisé. Elle pria le prince de Florence, François de Médicis, dont il
était le sculpteur attitré, de le lui prêter pour aller achever à Rome la
statue d'Henri II et la mettre «en telle perfection qu'elle puisse
correspondre à l'excellence d'un cheval qui est jà faict». François
refusa de lui donner ce contentement. Le cheval expédié en France
attendit vainement son cavalier. Il servit plus tard à une statue
équestre de Louis XIII, qui, dressée place Royale, fut brisée en
1793.
Note 766: (retour) Lettres, II, p. 394. Lettre du (20?) octobre 1566.
L'Adonis mourant est maintenant au Musée national de Florence. On
conteste qu'il soit de Michel-Ange par de pauvres raisons exposées dans
H. Thode, Michelangelo, Berlin, 1912, t. III, p. 111 sq. La lettre de
Catherine, écrite deux ans après la mort de Michel-Ange, semble prouver
que l'Adonis mourant est bien du grand sculpteur. De quel autre Adonis
pourrait-il y être question et avec cette admiration? C'est une question
que je me propose de reprendre bientôt.
Elle lui commanda aussi, pour décorer la chapelle de son hôtel, une
Annonciation, et c'est pour elle aussi qu'il sculpta et peignit cette
admirable Pieta de pierre, aujourd'hui au Louvre, où, dans la figure
amaigrie de la mère de Dieu, l'humain et le divin transparaissent et
se fondent dans l'expression de la douleur771.
Note 771: (retour) Lemonnier, Histoire de France, publiée sous la
direction d'E. Lavisse, t. V 2, p. 356.
Il y avait encore plus loin des Clouet aux peintres italiens que de
Germain Pilon à Verrocchio et à Donatello, et cependant Catherine
se fit portraiturer par les uns et les autres. Il est vrai qu'en 1541 elle
faisait demander à Paul III par le nonce un portrait de «Donna
Giulia», qu'elle avait vu, étant enfant, dans la chambre du cardinal
Hippolyte de Médicis et pour lequel «elle s'était sentie prise
d'amour»772. Mais était-ce pour la beauté de la dame ou le mérite
du peintre, Sébastien del Piombo? Il est plus significatif qu'en 1557
elle ait écrit au cardinal Strozzi, son cousin, pour lui demander un
peintre «qui saiche, disait-elle, bien peindre au vif et lui ferez faire
vostre pourtraict ou de quelque autre que je cognoisse et le
m'envoyez à ce que, si je le trouve bon et bien faict, vous m'envoyez
le dit personnaige pour qu'il serve par deça»773. Mais cette demande
ne prouve pas nécessairement qu'elle préférât la manière idéaliste
des portraitistes italiens à celle des portraitistes flamands. Elle s'était
déjà fait peindre à cette époque par François Clouet774 et voulait se
voir tout autre: fantaisie de femme ou désir de faire cadeau à ses
amis d'Italie d'un portrait à leur goût et à leur mode. Mais elle n'a
pas probablement insisté; et en effet il y a d'elle beaucoup de
portraits français et très peu de portraits italiens.
Note 772: (retour) Romier, Les Origines politiques des guerres de
religion, I, p. 17. Cette «Donna Giulia» que j'ai pu identifier, est une
Gonzague de la ligne de Sabioneta et Bozzolo, femme de Vespasiano
Colonna, qui mourut prématurément en 1528, la laissant veuve toute
jeune. Elle passait pour une des plus belles femmes de l'Italie. Le cardinal
Hippolyte de Médicis, qui était amoureux d'elle, la fit peindre, entre le 8
juin et le 15 juillet 1531, par Sebastiano del Piombo,--un portrait que
Vasari (éd. Milanesi, V, p. 578), qualifie de «pittura divina». Catherine,
qui n'a quitté Rome qu'en avril ou mai 1532, a donc pu le voir, et c'est
certainement ce portrait-là qu'elle demandait. Celui qui se trouve à
Mantoue en est une réplique et il servit à son tour de modèle, par
exemple, pour le petit portrait qu'on voit au Musée impérial de Vienne.
Voir Dr Friedrich Kenner, Die Porträtsammlung des Erzherzogs Ferdinand
von Tyrol. Die italianischen Bildnisse, dans le Jahrbuch der
Kunsthistorischen Sammlungen des Alterhöchsten Kaiserhauses, 1896, t.
XVII, p. 216, no 89 A.--B. Amante, Giulia Gonzaga, Bologne, 1896.
Note 774: (retour) En 1564, elle se fit peindre à Lyon avec ses enfants
par Corneille de La Haye (dit de Lyon), un Flamand, lui aussi.
Note 777: (retour) Voir la lettre de Vasari, où on lit qu'il faisait le portrait
pour le duc d'Orléans et qu'il en ferait une réplique pour le bon vieux
cousin de Catherine, Ottaviano de Médicis, et même il en promettait une
autre copie à un ami de Rome, Messer Carlo Guasconi.
Note 781: (retour) Couloir du palais Pitti aux Uffizi, côté Pitti, n° 19.
Il est possible, mais c'est une hypothèse, que ce portrait soit celui qu'elle
promettait d'envoyer à ses bonnes Murate (3 janvier 1588): «portraict au
vif de moy, très bien faict». Voir ci-dessus, p. 259, la statue réaliste
commandée à Germain Pilon.
Son goût était bien plus large. L'Inventaire qui fut dressé après sa
mort mentionne des tableaux d'inspiration religieuse ou antique: une
Charité(?), l'Enfant prodigue, le Jugement de Salomon, l'Histoire
d'Esther et d'Assuérus l'Histoire d'Orphée, une Vénus, le
Ravissement d'Hélène et qui, tous, étaient probablement traités à la
mode italo-classique; mais Catherine ne méprisait pas, comme on le
voit par le même Inventaire, la peinture de genre, où les Flamands
excellaient déjà, ces scènes d'intérieur ou de cabaret, avec de petits
bonshommes très réalistes que le grand Roi qualifiera plus tard,
sujets compris, de «magots». Elle a en son Hôtel pour en égayer les
murs des «drolleries de Flandres», une «cuisinière» (est-ce une
cuisine ou simplement une rôtissoire?)782, le groupe d'un «barbet,
d'une drollerie et d'une cuisinière de Flandres», et trente-six petits
tableaux peints sur bois, avec leurs châssis, «de divers paisages et
personnages783», qui paraissent de même caractère. Elle tapisse son
cabinet de travail de «vingt tableaux de paisages peintz sur toile
attachez avec des cloux». Or, comme on le sait, le paysage pour le
paysage, le paysage qui n'est pas simplement un décor, ce n'est pas,
à cette époque, un genre en faveur ni même en usage parmi les
peintres italiens ou français. La Florentine n'a point de parti pris
contre l'art du Nord.
Note 782: (retour) Bonnaffé, Inventaire, p. 72.
Note 785: (retour) Bonnaffé, Inventaire, p. 155, 74, 81. Ce Jérôme della
Robbia, ou, comme elle dit, Hierosmme de La Rubie, qu'elle
recommandait à Cosme de Médicis, 12 mars 1549, Lettres, t. I, p. 29 et
note 2, appartenait à la dynastie des grands émailleurs florentins, mais il
était lui-même architecte et sculpteur, et c'est en cette qualité qu'il avait
déjà travaillé en France pendant plus de trente ans, sous François Ier et
Henri II, par exemple à la construction du château de Madrid, voir p.
234, n. 4.
Les artistes que Nicolas Houel avait employés avaient une telle
superstition de l'art antique qu'ils n'en imaginaient point d'autre.
Français ou Italiens, ils appartenaient, c'est Houel qui le dit, à cette
école de Fontainebleau, dont le maître était Le Primatice. Les dessins
ayant été terminés entre août et novembre 1570789, Le Primatice,
qui venait à peine de mourir, a pu inspirer l'œuvre et même y
travailler. C'est, en tout cas, un de ses élèves, Antoine Caron, de
Beauvais, (1521-1599), qui passe pour être l'auteur de presque tous
les cartons du Cabinet des Estampes790. Lui et ses collaborateurs ont
placé dans un décor et traduit en une forme antique des faits tout
contemporains: attaques de places fortes, tournois, luttes corps à
corps, combats à pied et à cheval, funérailles d'Henri II. Ils ont
trouvé tout naturel d'identifier la Reine de France à la Reine de
Carie, que séparaient vingt siècles et plusieurs civilisations, et de
s'inspirer des Triomphes de Jules César, cette reconstitution de
l'ancienne Rome par Mantegna, pour illustrer l'histoire de Charles IX
et de la Régente, sa mère.
Note 789: (retour) Ce n'est pas une hypothèse. Dans la dédicace des
deux livres de la Reine Artemise à Catherine, Houel fait mention de la
paix de Saint-Germain (août 1570) comme conclue, et du mariage de
Charles IX, qui fut célébré à Mézières le 26 novembre de la même année,
comme devant prochainement se conclure.
Elle avait des pays connus par les cartes et les livres des souvenirs
divers: peaux de crocodiles pendues au plafond, caméléon, branches
de corail, tapis des Flandres, tapis de Turquie, de Perse (chérins),
laques de Chine: c'était une grande collectionneuse.