10 000 emplois,

115 000 passagers

par jour, une dimension
régionale (Dakar, Thiès,
Saint-Louis et Tamba)
L’impérieuse nécessité du
TER pour améliorer les
www.lesoleil.sn
conditions de transports
mercredi 4 jaNvier 2017 46 è m e Année N°13981 ISSN 0850/0704 • 200 F.CFA • ZONE CFA 300 FRANCS Page 4

COUvERTURE MALADIE UNIvERSELLE

GESTION DES RESSOURCES EN EAU
4 millions
7 milliards de FCfa d’enfants déjà
pris en charge
pour restaurer le P. 5

Lac de Guiers P. 5
DECES DU KHALIFE DE GUEDE A TOUBA
Serigne
Thierno
Bousso
n’est plus P. 14

ESPACE CEDEAO
Début du « Free roaming »

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

dans 7 pays, dès le 31 mars
P. 24

SPORTS : CAN 2017

Les Lions au complet pour la
remise du drapeau national
P. 30 A 32
MBAGNICK NDIAYE, MINISTRE DE LA COMMUNICATION
« Le fonds d’aide à
PEKESSE, SOUGUERE, NGOL-NGOL…
la presse n’a jamais Immersion dans le fief
des Damels du Cayor
été supprimé » P. 25 P. 15 A 18
 2 LE SOLEIL - MERCREDI 4 JANVIER 2017
Politique & Citoyenneté
MESSAGE A LA NATION DU CHEF DE L’ETAT
L’Apr relève des perspectives heureuses
Les responsables de l’Alliance pour la République (Apr) apprécient
positivement le discours à la Nation du chef de l’Etat Macky Sall.
Pour eux, c’est un message plein d’espoir qui annonce des lende-
mains meilleurs pour le Sénégal.
Seydou Guèye, porte-parole national de l’Apr.
Le traditionnel message à la
Nation prononcé, le 31 décem-
bre 2016 dernier, par le pré-
sident de la République, est
considéré comme un discours
rassurant par les responsables
de l’Alliance pour la Répu-
blique (Apr). Au-delà de sa
pertinence, le discours dégage
des « perspectives heureuses
» aux yeux du porte-parole na-
tional de l’Apr Seydou Guèye.
« Incontestablement, les poli-
tiques publiques, les acquis
induits au bénéfice des popu-
lations, les réalisations et les
performances en cours depuis
le début du mandat du prési-
dent Macky Sall augurent de
perspectives heureuses pour
nos compatriotes », lit-on dans
PYONGYANG-SEOUL
Kim Jong Un appelle à la réunification
des deux Corées
Kim Jong Un, dirigeant su-
prême de la République popu-
laire démocratique de Corée a
appelé lors de son message du
nouvel an à la réunification
des deux Corées. « Il faut fa-
voriser les contacts et les fré-
quentations, au-dessus de
toutes les différences d’idéolo-
gie, de régime ou de couche
sociale et réaliser la grande
union nationale pour la réu-
le communiqué qui nous est
parvenu.
Selon le ministre Seydou
Guèye, à travers la mise en
œuvre de sa vision avec le Plan
Sénégal émergent (Pse), le chef
de l’Etat est en train de trans-
former structurellement l’éco-
nomie sénégalaise. En même
temps, estime-t-il, Macky Sall
est en train de corriger les iné-
galités sociales, de restaurer la
confiance des investisseurs et
des partenaires techniques, et
révéler un horizon meilleur
pour tous les Sénégalais.
Pour M. Guèye, c’est une
nouvelle identité du Sénégal
qu’on aperçoit à travers les
grands projets du septennat,
notamment les autoroutes, le
nification avec le participation
des autorités du nord et du
sud des partis politiques, des
organisations sociales et de
tous les compatriotes à l’inté-
rieur et à l’extérieur du pays
», a déclaré le dirigeant nord
coréen.
Selon le communiqué pu-
blié par l’Ambassade de la Ré-
publique populaire démocra-
tique de Corée à Dakar, Kim
www.lesoleil.sn
AUDIENCES AU PALAIS
Ter, les pôles urbains, le Pudc,
la Cmu, les bourses familiales,
les programmes Puma et Pro-
movilles. Ce Sénégal « solidaire
et équitable » est résolument
tourné vers l’émergence. Dès
lors, l’Apr invite l’opposition à
un débat d’idées « franc et
constructif » pour éclairer da-
vantage nos concitoyens sur la
pertinence des politiques me-
nées. « Le débat permettra ainsi
aux citoyens de faire un juge-
ment objectif qui, sans nul
doute, sera largement à l’avan-
tage du président Macky Sall
», selon les responsables de
l’Apr. Abdulah Mohamed culaient Al Amri, Ambassadeur du Sultanat d'Oman a présenté ses
Par ailleurs, Seydou Guèye lettres de créances au chef de l’Etat.
félicite les ministres et tous les
autres acteurs de la majorité
qui ont brillé sur les plateaux
de télévision et radio. Selon lui,
ces personnes ont su expliciter,
avec brio, le message du Chef
de l’Etat, par des chiffres, des
faits réels et palpables, face à
une opposition incapable de
proposer une alternative pro-
grammatique plus pertinente
que le Pse.
Enfin, au seuil de ce Nouvel
an, l’Alliance pour la Répu-
blique présente ses meilleurs
vœux au président Macky Sall,
à sa famille, aux militants et
responsables du Parti et de
Bennoo Bokk Yaakaar ainsi
qu’à tous les sénégalais. Pour
l’Apr, l’année 2017 est pleine
d’espoirs pour le pays qui a re- Lettres de Créance de Saleh Ali Al Saqabi, ambassadeur du Koweit.
noué avec « une croissance
forte, vigoureuse, durable, in-
clusive ».
Maguette NDONG
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Jong Un a indiqué « que toute
la nation coréenne doit pren-
dre des mesures actives pour
améliorer les relations entre
les deux parties de la Corée di-
visées et éliminer le danger du
conflit militaire et de la guerre
dans la péninsule ». « Prévenir
tout conflit fratricide pour pré-
server le bien-être des compa-
triotes et la paix dans le pays, Lettres de Créance de Mme Elena Stefoi, Ambassadeur de Roumanie.
c’est toujours notre position
constante. L’ensemble de la
nation coréenne au nord, au
sud et à l’étranger devrait se
solidariser, s’associer et unir
sur le principe de toute subor-
donner à la réunification de la
patrie, une affaire commune
de la nation, et activer le mou-
vement de réunification au ni-
veau pan-national », a-t-il in-
sisté.
Il a souligné que les Etats
doivent tournée leur action «
vers la volonté de réunification
de la nation coréenne et pren-
dre la décision de finir sa po-
litique hostile anachronique Le président de la République à reçu, hier, Adama Dieng, Haut fonctionnaire des Nations
contre le Rpdc au lieu de re- Unies. Le conseiller spécial du Secrétaire général pour la prévention du génocide était
venu solliciter les conseils du chef de l'Etat, notamment sur la situation qui prévaut en
courir à la ruse pour semer la
Irak. Il a salué l'engagement du président Macky Sall pour la consolidation de la paix
discorde entre les Coréens ».
dans le monde.
Babacar DIONE
LE SOLEIL - MERCREDI 4 JANVIER 2017 3

www.lesoleil.sn Politique & Citoyenneté

AUGMENTATION DU NOMBRE DE DEPUTES RESOLUTION 2334 DES NATIONS UNIES
La décision diversement appréciée Le Pit en phase avec
L’augmentation du nombre de députés au profit de la Diaspora est diversement le gouvernement
appréciée par la classe politique. Les responsables de la mouvance présidentielle
juge la mesure « opportune et pertinente », tandis que l’opposition trouve que les
urgences sont ailleurs.

ZATOR MBAYE, AFP

« Une mesure opportune et pertinente »
Le député Zator Mbaye, responsable politique de l’Alliance des sur la base des plus forts res-
forces de progrès (Afp) estime que « c’est pour des raisons d’efficacité, tent n’auraient pas de sièges et
de pertinence politique mais surtout de maillage du territoire l’Assemblée nationale serait
national et international que la décision d’augmenter 15 sièges à monocolore ».
l’Hémicycle au profit de la diaspora trouve toute son opportunité Ainsi, partant de la mission
de représentation et de contrôle
et sa pertinence ».
de l’exécutif du député et pre-
nant en compte le dernier re-
censement qui a révélé une po-
pulation de 14 millions
d’habitants, M. Mbaye en dé-
duit que cette mesure participe
à « l’harmonisation avec l’évo-
lution démographique du
pays », à l’image de la Côte
d’Ivoire, du Ghana...
En outre, « chaque député
étant attaché à un territoire ap-
pelé département et élu sur la
base d’une liste majoritaire,
chaque représentant à l’hémi-
cycle polarise, aujourd’hui,
93.000 personnes ».
Autant de facteurs qui, à son
avis, justifient amplement les
15 sièges additionnels dédiés
Même s’il y’a eu des diver- tenu de l’impossibilité de pré- aux sénégalais de la diaspora.
gences sur le maintien du nom- lever les 15 sièges additionnels Qui plus est, en plus de « leur
bre des députés à 150, le prin- sur la liste départementale ma- énorme contribution » dans
cipe et l’option d’élire des joritaire, la diaspora dans son l’économie nationale, « c’est une
députés dédiés à la diaspora au entièreté est désormais subdi- manière de les faire participer
scrutin majoritaire est l’un des visée en 8 départements élec- à la vie politique nationale car
points d’accord des parties pre- toraux. étant plus à même de défendre
nantes au processus électoral. Le responsable politique de leurs préoccupations ».
Le président de la République, l’Afp estime également que M. Mbaye estime que « c’est
qui devait trancher pour tra- caser les députés de la Dias- pour des raisons d’efficacité, de
duire ces accords en disposi- pora dans la liste proportion- pertinence politique mais sur-
tions insérées dans le code élec- nelle ne serait pas la bonne tout de maillage du territoire
toral, a retenu le nombre de formule pour la bonne et sim- national et international que
165 députés. Pour le député ple raison que « le quotient élec- l’octroi de 15 sièges aux séné-
progressiste Zator Mbaye, toral allait donc augmenter ». galais de l’extérieur trouve son
l’augmentation du nombre de Ce qui aurait comme consé- opportunité et sa pertinence ».
députés est opportune. Compte quence que « les députés élus Mamadou Lamine DIEYE
Samba Sy, secrétaire général du Pit.
Le Parti de l’indépendance et
du travail (Pit) apprécie favora-
blement la résolution 2334 prise
récemment par le Conseil de sé-
curité des Nations Unies inti-
mant à Israël d’arrêter immédia-
tement et complètement toutes
les activités de peuplement du
territoire palestinien occupé, y
compris Jérusalem Est.
Le Comité central du Pit/ Sé-
négal qui s’est réuni en présence
de son secrétaire général Samba
Sy voit cela comme « un pas im-
portant » fait par l’instance su-
prême des Nations Unies. Les
camarades de Samba Sy s’ho-
norent également de l’attitude
du Sénégal qui a assumé « avec
panache » sa charge de membre
non permanent du Conseil de
sécurité.
Le Pit voit d’ailleurs cette ré-
solution comme une « récom-
pense » pour le Sénégal qui,
jusque là, assure le comité pa-
lestinien de l’Onu. « Le Parti de
l’indépendance et du travail ex-
prime son soutien et sa solidarité
au gouvernement du Sénégal »,
lit-on dans le communiqué
transmis par le Pit.
Par conséquent, le Pit estime
que le Sénégal ne peut monnayer
sa souveraineté et son attache-
ment aux causes justes pour
quelque coopération, même si-
gnificative. Il ne peut aussi céder
aux menaces et aux chantages
d’un autre pays du globe. Israël
n’a guère aimé le fait que le Sé-
négal ait soutenu cette résolution
qui a eu l’aval des Etats-Unis.
En guise de représailles, l’Etat
hébreu a rappelé son ambassa-
deur de Dakar et mis un terme
à tous les projets engagés dans
la coopération bilatérale. Qu’à
cela ne tienne, le Pit exhorte,
dans son communiqué, le gou-
vernement sénégalais à demeu-
rer ferme sur son option de sou-
tenir toutes initiatives des
Nations Unies destinées à réta-
blir le peuple Palestinien dans
ses droits. Une position qui,
selon le Secrétariat du Pit, n’est
en rien « hostile » au peuple is-
raélien.
M. NDONG

HELENE TINE, DEPUTE « BESS DOU NIAK »

« Les urgences sont ailleurs »
Pour Hélène Tine, en décidant
de faire passer le nombre de dé-
putés à l’Assemblée
nationale de 150 à 165, le ré-
gime de Macky Sall se trompe
de priorités. Jugeant la hausse
du nombre des députés inop-
portune, la députée de « Bess
Du Niak » trouve que la diaspora
aurait pu être représentée sans
que le nombre de députés ne
soit revu à la hausse. « Avec
cette hausse, on dénombre, en
l’espace de trois mois, la créa-
tion de 160 postes dont 150
pour le Haut conseil des collec-
tivités territoriales et 15 députés
de la diaspora », a-t-elle déclaré.
Aussi, les préoccupations et
autres urgences sont à recher-
cher « aux manifestations des
retraités pour une revalorisation
de leurs pensions dérisoires,
celles des jeunes de Fatick pour
manque d’emploi, à celles
des professeurs d’éducation
physique et sportive diplômés
du Centre national d’éducation
physique et sportive (Cneps) de
Thiès qui ont entamé une grève
de la faim pour demander leur
recrutement dans la fonction
publique », a-t-elle poursuivi.
En outre, « la légitimité de l’As-
semblée nationale ne dépend
nullement du nombre de dépu-
tés, mais de l’efficience de la
douzième législature », a-t-elle
soutenu.
M. L. DIEYE
JOB OFFER BRITISH EMBASSY DAKAR
The British Embassy Dakar is looking for
an enthusiastic self starter to join our team as the
Personal Assistant/Translator
to the Defence Attaché
The main purpose of this position is to provide
administrative and translation support
to the Defence Attaché within the Embassy
Please click on/copy the link below
to create an account in order to see the details
of the position by using
“Search jobs” and Apply online.
https://fco.tal.net/candidate/login
Deadline for applications is Tuesday 10 January 2017
04 JANVIER 2017 - BN
4 LE SOLEIL - MERCREDI 4 JANVIER 2017
L’impérieuse nécessité du TER pour améliorer
les conditions de transports à Dakar
L’agglomération de Dakar repré-
sente 0,3% de la superficie natio-
nale, concentre 23 % de la
population sénégalaise, 50% de la
population urbaine et 66% de l’acti-
vité économique du pays. 72% du
parc automobile immatriculé, soit
environ 324 000 véhicules circulent
à Dakar. Ce parc enregistre une
croissance de 10% par an. Dans une
perspective d’accroissement du
taux de motorisation des ménages,
du fait d’une augmentation de la ri-
chesse (taux de croissance écono-
mique de 6.6%), la part modale de la
voiture, qui assure aujourd’hui seu-
lement 10% de l’ensemble des dé-
placements (7,2 millions de
déplacements quotidiens) dans l’ag-
glomération de Dakar connaitra de
fortes évolutions. Ce taux est à 40%
dans les pays émergents au niveau
desquels notre pays veut se hisser.
Cette projection, dans un contexte
urbain où le réseau routier atteint
déjà ses limites de capacité, de-
mande une action publique forte en
faveur des transports collectifs.
Par ailleurs, la configuration de
Dakar, sous la forme d’une
presqu’île, combinée à une urbani-
sation bipolaire (activités adminis-
tratives et commerciales au sud et
habitat au nord), marquée par une
rapide expansion vers le nord de la
ville ont accru la pression sur les be-
soins de services urbains, en particu-
lier de mobilité urbaine. A cela,
s’ajoute un contexte de forte crois-
sance démographique : 2,6 millions
d’habitants en 2005, 3,3 millions
d’habitants en 2015 et + 100 000 ha-
bitants environ annuellement.
La combinaison de tous ces fac-
teurs entraine un problème struc-
turel de mobilité (offre inadaptée,
nouveaux besoins de déplacement,
parc automobile en croissance,
congestion de la circulation etc.)
dont les externalités négatives
avaient été estimées par la
Banque mondiale à plus de 100
milliards par an.
A cette question structurelle d’of-
fre de transport, des réponses in-
novantes et adaptées doivent être
apportées. Deux leviers sont ac-
tionnés grâce à la vision du Prési-
dent de la République, Son Ex-
cellence Macky Sall :
- Aménagement du territoire :
nouveaux pôles urbains
(Diamniadio, Lac Rose etc., re-
déploiement de l’activité éco-
nomique (parc industriel
Diamniadio, DISeZ, Port sec à
Tambacounda, etc.) ;
- Transports de masse à forte
capacité : Train express régio-
nal (TeR) et Bus Rapid Transit
(BRT).
Justification économique du Train
Express Régional Dakar-Diamnia-
dio-AIBD
Le TER est un transport de masse
qui assurera, dès 2019, la liaison
entre Dakar et Diamniadio, en
acheminant 115 000 voyageurs
par jour. A terme, il permettra de
rejoindre le nouvel aéroport AIBD
depuis Dakar en 45 minutes. Son
coût pour la première phase (Dakar-
Diamniadio) est de 568 milliards,
dont 110 milliards pour l’etat et 458
milliards pour les Partenaires
Techniques et Financiers. 458 mil-
liards ont été empruntés à des taux
concessionnels ou semi concession-
nels (moyenne 3% et délai de rem-
boursement 25 ans). Ce qui
correspond à un service de la dette
d’environ 26 milliards par an. Ces
26 milliards doivent être mis en
perspective avec les 100 milliards
perdus par l’économie sénégalaise
avec la congestion de la circulation
à Dakar. Nous voyons donc que le
TER fait même gagner à l’Etat au
moins 74 milliards par an (100 –
26), sans compter les autres béné-
fices socioéconomiques liés au
projet, y compris la structuration
de l’urbanisation. Le coût de re-
nonciation du TER serait donc
énorme car, avec l’émergence et le
développement des activités éco-
nomiques, les externalités néga-
tives induites par l’absence de
transport de masse dépasseraient
de loin les 100 milliards de pertes
estimés pour l’économie.
Pour lever toute équivoque, il fau-
drait revenir de manière précise sur
le marché de fourniture du matériel
roulant (15 trains de type Coradia)
attribué à Alstom et financé par
l’Agence Française de Développe-
ment ainsi que le Trésor français,
pour 107 milliards de FCFA. Ce mon-
tant ne constitue que 19,% du coût
global de la première phase consti-
tuée par d’autres marchés (infra-
structure du TeR, systèmes, ripage
de la voie métrique, gares, …). Ce
qui devrait suffire à faire taire les
contrevérités sur le sauvetage d’Als-
tom par le projet sénégalais de TeR.
L’entreprise en question a fait en
2015/2016 un chiffre d’affaires de 4
585 milliards de FCFA. Plusieurs
commandes sont en cours pour le
matériel roulant bi-mode (diesel et
électrique) de dernière génération
dont va se doter le Sénégal : 1000
TeR en France, livrés progressive-
ment jusqu’en 2025 ; des TeR en Al-
gérie avec une livraison prévue à
partir janvier 2018. Dans un autre
registre, il faut noter la commande
récente des trains TGV de dernière
technologie pour relier Boston à
Washington ainsi que plusieurs mar-
chés de fourniture de matériel rou-
lant ferroviaire dans le monde.
Revenons donc sur l’étude d’évalua-
tion socio-économique qui justifie,
à plusieurs égards, l’opportunité
d’investissement. Parmi les effets
positifs du projet, peuvent être
considérés entres autres :
- l’accompagnement de la crois-
sance démographique de l’ag-
glomération dakaroise, chiffrée
à 3% par an ;
- l’amélioration des conditions
d’exploitation des transports
publics, en procurant des éco-
nomies de compensation (PTB
et DDD) estimées à 4,5 milliards
de FCFA annuellement ;
- le développement du trafic de
marchandises avec le ripage et
le renouvellement de la voie
métrique ;
- la réduction de la congestion
routière en circulation comme
en stationnement avec respec-
tivement, l’économie de 1,32
millions d’heures par an pour
les automobilistes et de plus de
3000 places de stationnement ;
- la réduction des émissions de
gaz à effet de serre (CO2) ; une
contribution aux engagements
de l’etat du Sénégal face aux
défis climatiques, avec 8500
tonnes de CO2/an économisés
en 2025.
La liste de ces effets positifs n’est pas
exhaustive. en effet, le TeR va aussi
permettre une création massive
d’emplois et un transfert important
de technologies :
- Le TER créateur d’emplois :
Pendant les phases travaux et d’ex-
ploitation, ce seront près de 10000
emplois directs ou indirects qui se-
ront créés. Ce qui, outre la forma-
tion, permettra à des milliers de
jeunes de trouver un emploi et des
qualifications professionnelles
pointues.
- Le TER vecteur de transfert
de technologies et de formation
Tenant compte de la nécessité
d’augmenter en permanence le ni-
veau de connaissances et de com-
pétences dans le domaine
ferroviaire, le protocole préparant
la mise en exploitation du TeR et sa
maintenance prend en compte, en
accord avec la SnCF et la RATP, la
mise en place d’un centre de for-
mation dédié à la mobilité urbaine.
La maîtrise dans la durée de l’inno-
vation technologique qu’introduit
le TeR dans le système de trans-
ports dakarois implique de faire de
la formation des ressources hu-
maines une priorité indissociable
de la mise en œuvre du projet. en
complément de cette démarche et
en vue de la mise en exploitation
du TeR projetée en janvier 2019,
une masse critique de personnes
seront recrutées et formées, en
mettant à profit la phase travaux
du projet.
Le protocole signé avec la SnCF et la
RATP en vue de l’exploitation du TeR
favorisera un transfert de technolo-
gies qui permettra à notre pays de
disposer des outils et des compé-
tences nécessaires dans le domaine
de l’exploitation et de la mainte-
nance ferroviaire
Rentabilité financière du TER
En plus de sa rentabilité écono-
mique, le TER dégage aussi, sur la
base d’hypothèses réalistes, un
www.lesoleil.sn
taux de rentabilité interne de
plus de 15%, dès sa mise en ser-
vice.
Il est important de relever à ce ni-
veau que le TeR s’inscrit dans une
démarche globale de planification
du réseau ferroviaire national. Son
phasage tient compte de la rentabi-
lité socio-économique des investis-
sements, avec un déploiement
progressif pour relier Diamniadio à
AIBD, mais aussi pour rejoindre de-
main Thiès et Tambacounda. L’ex-
pression « Régional » dans Train
Express Régional prend tout son
sens à cet effet.
Le BRT, un système de transport
de masse complémentaire au TER
Le TeR, qui apporte une réponse
structurelle, à travers la planification
d’un système de transport moderne,
est complété par un autre projet de
transport de masse : les Bus Rapides
sur Voies Réservées (Bus Rapid Tran-
sit en anglais - BRT). Le BRT desser-
vira la région de Dakar du nord au
Sud, en reliant le Centre-ville à Gué-
diawaye en 45 minutes (au lieu de
90 mn actuellement).
Pour la première phase de cette ex-
périence pilote, l’objectif est de
construire l’infrastructure d’une
ligne de 18,3 km qui traverse 14
communes, en desservant 20 sta-
tions et 3 pôles d’échanges.
La Banque mondiale a exprimé
son engagement pour accompa-
gner l’état du Sénégal à hauteur
de 330 millions de $ soit 181 mil-
liards de F CFA (1$= 550 FCFA). Les
études techniques et la prépara-
tion du projet sont en cours avec
la Banque mondiale et la Société
Financière Internationale (IFC). La
mise en mise en service du BRT est
prévue fin 2018.
Le TeR et le BRT permettront de des-
servir les zones périphériques et les
quartiers denses de l’aggloméra-
tion, en contribuant à coup sûr à la
réduction de la congestion automo-
bile. Le réseau de transport public
sera restructuré avec des lignes de
rabattement permettant la
connexion à ces nouveaux sys-
tèmes. Avec un ticket unique, l’usa-
ger aura le plaisir d’utiliser
successivement le TeR et le BRT.
LE SOLEIL - MERCREDI 4 JANVIER 2017
www.lesoleil.sn
GESTION DES RESSOURCES EN EAU
7 milliards de FCfa pour restaurer
le Lac de Guiers
La restauration du Lac de Guiers est une priorité du gouvernement.
Les membres du comité de pilotage du Projet de restauration des
fonctions écologiques et économiques du lac de Guiers (Prefelag)
ont adopté à l’unanimité le projet de budget 2017 de ce programme,
estimé à 7.052.197.441 FCfa. Cette enveloppe servira à la restauration
des fonctions économiques et écologiques du lac de Guiers.
La restauration des fonctions
économiques et écologiques du
lac de Guiers va se poursuivre
en 2017. L’Etat mobilisera
7.052.197.441 FCfa en 2017
pour restaurer et protéger cet
écosystème humide fragile, dont
2.271.773.502 FCfa en report
de l’exercice budgétaire 2016 et
4.780.187.940 FCfa en nouvelle
dotation.
Les sources de financement
sont le Fonds africain pour le
développement (Fad) qui dé-
caissera 1.824.645.986 FCfa, le
Fonds pour l’environnement
mondial (Fem) pour
674.071.055 FCfa et une
contrepartie de 4.553.480.400
FCfa. « Le plan de travail 2017
porte, pour l’essentiel, sur
l’aménagement du Ndiael et de
Yetty Yone, le renforcement des
capacités, l’appui aux initiatives
socio-économiques des popula-
tions locales ainsi que la pour-
suite des activités engagées en
2016 et non achevées », a in-
formé le directeur de l’Office du
lac de Guiers (Olag), Amadou
DON DE SANG A LINGUERE
Elèves et étudiants donnent le bon exemple
Le Regroupement des élèves
et des étudiants ressortissants
du Djolof apporte sa contribu-
tion à l’amélioration des soins
de santé. L’organisation a remis
15 poches de sang à l’hôpital
Maguette Lô de Linguère. Cette
collecte entre dans le cadre des
activités marquant la semaine
de l’étudiant. Une occasion pour
les élèves et les étudiants
d’échanger sur les questions de
développement. « La semaine
Bocoum. A cela s’ajoutera, entre
autres, la réhabilitation des en-
diguements et de l’ouvrage de
Mérinaghen (digues de Naéré,
Diokhor et ouvrages annexes,
digue de Pakh fermeture, Boun-
tou Bath).
Il a été retenu pour 2017, le
curage et le reprofilage de
l’amont du marigot de Yetty
Yone sur 16 km (entre l’ouvrage
de Keur Idy et Pont Alain), le re-
nouvellement de l’ouvrage de
Boutou Dieug par une autre de
grande dimension et l’aména-
gement de la grande mare du
Ndiael. En outre, la reconstruc-
tion de la piste de Bellel Mbaye
sur 3 km, le contrôle de l’en-
semble des travaux d’aménage-
ment du Ndiael, le reboisement
et la mise en défens sont en
ligne de mire. « Il est également
prévu, dans cette réserve du
Ndiael, la matérialisation de ses
limites (bornage, pancartage et
fixation des berges), le balisage
des zones frayères, le suivi dy-
namique de la faune, de la vé-
gétation et de l’eau, la réalisa-
qui s’est tenue du 25 au 31 dé-
cembre 2016 a été une réussite.
Nous avons atteint les résultats
escomptés », a estimé le prési-
dent de l’association, Cheikh
Moctar Lecor. Les membres de
cette structure ont désensablé
les bas côtés de l’artère princi-
pale qui mène vers Matam. Le
regroupement s’implique ainsi
dans la recherche de solutions
aux contraintes de l’émergence
de leur terroir. « Notre souci
tion de nouveaux pare-feux et
l’entretien des anciens », a énu-
méré Amadou Bocoum. L’Olag
poursuivra aussi les études to-
pographiques du Ndiael. Idem
pour les travaux de réalisation
du poste de commandement,
des postes de garde et du siège
de l’Association inter-villageoise
du Ndiael, ainsi que de l’érection
du campement éco-touristique.
Toujours pour 2017, le direc-
teur général de l’Olag et son
équipe doteront les acteurs lo-
caux d’instruments adéquats
leur permettant de participer,
de manière inclusive et respon-
sable, dans la gestion durable
de leur environnement. L’office
organisera, à cet effet, des acti-
vités de sensibilisation et de for-
mation. L’institution soutiendra
également des initiatives écono-
miques (réalisation de trois
fermes piscicoles, distribution
de foyers améliorés, mise en
place d’une mini-laiterie au bé-
néfice des populations. L’acqui-
sition d’un kit radio pour l’As-
sociation inter-villageoise du
Ndiael, le renforcement de la
radio communautaire de Keur
Momar Sarr et la formation des
bénéficiaires sont aussi pro-
grammés
Mbagnick Kharachi DIAGNE
principal est de participer acti-
vement à l’émergence de notre
cher Djolof. C’est pourquoi d’ail-
leurs, nous avons jugé néces-
saire d’organiser cette semaine
de l’étudiant afin de répondre
aux attentes des populations de
Linguère », a lancé Mame Boye
Bousso, la présidente de la
Commission féminine du Mou-
vement des élèves et étudiants
libéraux (Meel).
Mass NDIAYE
5
Education & Santé
COUvERTURE MALADIE UNIvERSELLE
4 millions d’enfants déjà
pris en charge
Le directeur général de l’Agence de la couverture maladie universelle
(Acmu) a annoncé la mise en place de mutuelles de santé dans les
écoles françaises et des daaras. C’était lors d’une visite à Darou Mouhty.
Le directeur a révélé, au cours de cette visite, que 4 millions d’enfants
de 0 à 5 ans ont bénéficié de la gratuité des soins dans le cadre de la
mise en œuvre de la Couverture maladie universelle.
Le directeur général de sident de la République, Macky
l’Agence de la couverture mala- Sall qu’il a entrepris une tournée
die universelle (Acmu) était à sur l’étendue du territoire pour
Darou Mouhty où il a été reçu, sensibiliser des Sénégalais sur
avec sa forte délégation, par le l’intérêt de la Couverture maladie
Khalife Serigne Abass Mbacké. universelle. « Nous entrons dans
Une occasion pour Cheikh Seydi la phase d’implication des écoles
Aboubacar Mbengue de décliner et daaras dans le programme.
sa stratégie visant à accroître le Et Darou Mouhty s’est illustré
taux de couverture sociale. dans ce domaine.
Le directeur général de Dans les jours à venir, nous
l’Agence de la couverture mala- allons voir comment mettre en
die universelle (Acmu) a tiré un place le programme dans cette
bilan positif des mesures mises cité pour permettre aux popu-
en œuvre pour améliorer le taux lations d’adhérer aux mutuelles
de couverture sociale au Séné- de santé », a déclaré Cheikh
gal et aussi sur la satisfaction Seydi Aboubacar Mbengue. Il a,
des besoins en santé des Séné- en outre, salué le soutien des
galais. Le directeur se fonde sur autorités religieuses et munici-
le nombre de bénéficiaires. A pales qui, a-t-il mentionné, œu-
titre d’exemple, 4 millions d’en- vrent pour le succès de la Cmu.
fants âgés de 0 à 5 ans ont été Serigne Bassirou Mbacké
pris en charge depuis octobre Abdou Khoudoss a transmis le
2013 et 400.000 femmes ont bé- message du Khalife aux hôtes.
néficié de la gratuité des césa- Il a d’abord fait part des remer-
riennes. Sur les dettes, il a re- ciements et encouragements du
levé que depuis le début du khalife au président de la Ré-
programme, le montant des publique. Pour lui, l’implication
remboursements s’élève à 14 de tous les acteurs des daaras
milliards de F Cfa. C’est une et l’adhésion des disciples aux
compensation des prestations mutuelles de santé pour aug-
liées aux soins pour les enfants menter le pourcentage de bé-
de 0 à 5 ans, les césariennes, néficiaires est une bonne
et la prise en charge des per- chose.
sonnes âgées dans le cadre du Par la suite, le marabout a for-
Plan sésame et la dialyse. mulé des prières et réitéré son
Le directeur général a rappelé soutien au programme.
que c’est sur instruction du pré- Mamadou DIEYE
COMMUNIQUE DE PRESSE
Il est porté à la connaissance des usagers,
qu’à partir du 1 janvier 2017, le Centre de
Contrôle Technique des véhicules Automo-
biles (CCTVA) sera ouvert tous les samedis
de 8 H à 17 H, pour la visite technique des
véhicules.
Pour de plus amples informations,
appeler le 33 859 54 00
Rendez-vous visite technique :
88 628 10 10
03 JANVIER 2017 - BN
 6 LE SOLEIL - MERCREDI 4 JANVIER 2017

Education & Santé www.lesoleil.sn

THIES DR OMAR SARR, COORDONNATEUR DU PNLP

Le paludisme perd du terrain
dans le village de Beer
Une étude vient de révéler que les femmes et les enfants de moins
de 5 ans du village de Beer, région de Thiès, sont de plus en plus
mieux protégés contre le paludisme depuis 2012, contrairement
aux périodes antérieures.
Le paludisme perd du terrain
dans le village de Beer, situé dans
la commune de Diender, région
de Thiès. La preuve, dans cette
localité peuplée de 954 habitants,
les praticiens de santé avaient dé-
nombré 40 cas confirmés de pa-
ludisme sur un total 187 malades
en novembre 2012, soit une in-
cidence palustre de 21 %, contre
50 % en 2011, année de démar-
rage du Projet pilote sur les stra-
tégies environnementales pour
contrôler le paludisme à Beer par
Pan Africa et Pan Germany. Selon
un rapport de suivi-évaluation
dudit programme, il est apparu
que les femmes et les enfants de
moins de 5 ans ont été les moins
affectés entre 2012 et 2015,
contrairement à la période allant
de 2008 à 2011. En réalité, les
campagnes de sensibilisation et
d’information, déroulées à partir
de 2012, ont accordé une atten-
tion particulière à la protection
de cette couche vulnérable. « Ces
campagnes mettaient l’emphase
sur le fait que les femmes et les
enfants de moins de 5 ans doivent
recevoir plus d’attention et de
soins. Les récentes tendances
Africa Regional Field Accountant
Helen Keller International
peuvent être imputées à ces cam-
pagnes. Ainsi, de 2012 à 2015, la
tendance s’est inversée. Les
hommes sont plus victimes du
paludisme que les femmes », sou-
lignent les rédacteurs du rapport.
Ces résultats ne sont pas tom-
bés du ciel. Les populations ont
développé des comportements à
moindres risques grâce aux cam-
pagnes d’information et de sen-
sibilisation. L’enquête qui a
concerné les ménages, le person-
nel du poste de santé et les auto-
rités, entre la période de juillet et
décembre 2015, sur les sites de
Keur Abdou Ndoye, Mbaouane et
Beer, a permis de reconnaître, de
façon globale, que des efforts ont
été fournis dans l’amélioration du
cadre de vie. A cela s’ajoute l’ap-
propriation des mesures de pro-
tection par les populations. « Un
autre aspect dans la stratégie en-
vironnementale de la lutte contre
le paludisme est la réduction du
contact homme-vecteur. L’étude
menée a indiqué que 90,5 % des
ménages enquêtés n’ont pas de
grilles aux portes et aux fenêtres ;
96,8 % des ménages enquêtés ont
des rideaux non imprégnés à
leurs portes et fenêtres ; 100 %
possèdent des Moustiquaire im-
prégnées à longue durée d’ac-
tion (Milda) », brossent les enquê-
teurs. Ils soulignent
également que « 87,4 % des mé-
nages enquêtés affirment dormir
sous Milda. Cependant, le rapport
entre le nombre d’habitants dans
la concession et le nombre de lits
disponibles ne suggèrent pas que
ce soit toujours vérifié ».
Faudrait-il aussi l’aborder,
seuls 25,8 % des ménages enquê-
tés à Beer et Keur Abdou Ndoye
font recours à des méthodes non
chimiques pour chasser les
moustiques. Tout compte fait, le
projet a donné au poste de santé
les moyens pour lutter contre
cette maladie. « Le poste de santé
de Beer possède actuellement
tous les équipements en matériel
médical et infrastructure de base
(eau, électricité, sanitaires, salles
d'hospitalisation équipées...) et
peut prendre en charge tous les
cas de paludisme avérés », lit-on
dans le document. Aussi, le projet
a facilité l’implication communau-
taire dans la lutte contre le palu-
disme. C’est ainsi que l’école dis-
pense des modules sur les
activités d'Information, d’éduca-
tion et de communication (Iec) sur
la maladie et d'élimination des
gites larvaires. Idrissa SANE
« Le Sénégal est dans une dynamique
de pré-élimination du paludisme »
La lutte contre le paludisme sera intensifiée dans les prochaines
années. Le Sénégal va mettre l’accent sur la poursuite d’une stratégie
nationale de pré-élimination d’ici à 2020. Un objectif réitéré, ce
week-end, par le coordonnateur du Programme national de lutte
contre le paludisme (Pnlp), le Dr Omar Sarr. Il a fait l’annonce en
marge d’une compétition sportive dont il était le parrain à Keur
Mbouki, une commune de Birkelane.
Le paludisme constitue un pensons parvenir à la pré-éli-
problème de santé publique au mination du paludisme en 2020
Sénégal. C’est pour cette raison et son élimination dix ans plus
que le Programme national de tard », a-t-il ajouté. Par ailleurs,
lutte contre le paludisme (Pnlp) le technicien s’est réjoui des an-
reste dans la dynamique d’in- nonces du chef de l’Etat en ce
tensification de la croisade. « qui concerne le renforcement de
Nous sommes dans une pers- la carte hospitalière du pays
pective de pré-élimination du avec la construction de quatre
paludisme dans toute la partie hôpitaux en 2017, dont un dans
de la zone nord et une partie de la région de Kaffrine.
la zone centre. Nous avons ob- « Le président de la Répu-
tenu ces résultats grâce aux in- blique a réitéré sa volonté de
terventions à hauts impacts de poursuivre les efforts de
tous les acteurs de santé », a in- construction des infrastruc-
diqué le Dr Omar Sarr. tures sociales, notamment
La pré-élimination n’est dans le secteur de la santé. Il
qu’une étape sur le chemin d’éli- nous appartient de soutenir,
mination totale de cette maladie sur le terrain, ses ambitions »,
sur l’ensemble du territoire. Le a lancé le conseiller départe-
coordonnateur du Pnlp a sup- mental de l’Apr à Birkelane. Le
posé qu’avec toutes les straté- Dr Omar Sarr, parrain de la fi-
gies qui sont en train d’être exé- nale de la zone de l’Odcav de
cutées, d’autres résultats seront Keur Mbouki, a apporté son
engrangés dans un horizon plus appui à toutes les équipes de
ou moins proche. « Avec toutes la commune.
les stratégies développées, nous Elimane FALL
SYSTEME EDUCATIF
L’Ong Aide-et-Action capitalise
les bonnes pratiques
Après les phases 1 et 2, le Programme « Amélioration et diversi-
fication de l’offre éducative en Afrique de l’Ouest (Padoe) a offi-
ciellement lancé sa phase 3 le week-end dernier à Dakar.

JOB ANNOUCEMENT L’Ong Aide-et-Action veut

Africa Regional Field Accountant
Local position, Dakar, Senegal – Interested candidates must have the right to work in Senegal
Closing Date: January 31st, 2017
Established in 1915 with Helen Keller as a founding trustee,
Helen Keller International (HKI) headquartered in New
York City, works in 22 countries in Africa and Asia as well
as in the United States. Its mission is to save the sight and
the lives of the most vulnerable and disadvantaged. The
organization combats the causes and consequences of
blindness and malnutrition by establishing programs based
on evidence and research in vision, health and nutrition.
Each year, our programs directly benefit millions of people.
Children are a primary concern. HKI programs work across
three pillars of eye-health, nutrition and neglected tropical
diseases. HKI has a worldwide annual budget of $83 mil-
lion. The Africa Region is recruiting two Africa Regional
Field Accountants to be based in the Regional Office in
Dakar.
Under the supervision of the Africa Regional Finance Ma-
nager (ARFM) this position provides support to five or
more HKI country offices, including thorough review of
month end financial reporting before submission to the or-
ganization’s Headquarters in the USA or donor financial re-
ports prior to submission to the donor. S/He will collect,
review and analyze information from the assigned country
offices, recommend strategies to the ARFM for improving
country office financial reporting and operations; serve as
point of contact to countries on HKI financial policies and
procedures and participate in country office training ses-
sions for country office staff. S/He must be able to work to
tight deadlines, provide timely, comprehensive feedback
to country offices and have a thorough grasp of work at a
country office level to be able to provide training and sup-
port as needed.
mieux faire. Elle a ainsi lancé la
troisième phase de son Pro-
gramme d’amélioration et de di-
versification de l’offre éducative
en Afrique de l’Ouest (Padoe). Il
s’agira de soutenir les efforts du
gouvernement en termes d’accès,
de gestion et de pilotage du sys-
tème éducatif. Ces nouvelles
orientations seront également
Detail Responsibilities can be obtained upon request mises en œuvre au Burkina Faso,
au Bénin, en Guinée, au Mali, au
Qualifications : Niger et au Sénégal. La Côte
• Bachelor’s degree required in Accounting;
d’Ivoire a été intégrée récemment
• At least 4 years of related work experience in a non-go-
vernmental organization environment; au regard des besoins éducatifs Ousmane Diallo, coordonnateur du Padoe.
• Excellent verbal and written English and French requi- nés de la crise. Au Sénégal, le pro-
red; jet interviendra dans quatre ré- fiques. Les localités où la préva-
• Experience with USAID and other donor rules and re- gions (Thiès, Sédhiou, Kolda et lence des mariages et grossesses
gulations preferred; Diourbel). Au total, 6000 élèves précoces et de la pauvreté reste
• Knowledge of QuickBooks, Financial Edge (Blackbaud) et 498 enseignants répartis dans encore élevée sont privilégiées.
or comparable accounting software or ERP system requi- 103 écoles en sont les bénéfi- Selon M. Diallo, la plus-value de
red; cette troisième phase réside dans
ciaires. En outre, 16 collectivités
• Proficiency in Excel and other Microsoft Office applica-
locales participeront à sa mise le développement d’un partenariat
tions required;
• Strong quantitative and analytical skills; must be extre- en œuvre. Selon le coordonnateur Etat-Ong-Associations d’ensei-
mely detail oriented; du « Padoe », Ousmane Diallo, il gnants et d’établissements spé-
• Strong problem solving capabilities; s’agit de faire bénéficier ces loca- cialisés pour faciliter la dissémi-
• Excellent communication skills; lités des expériences et bonnes nation des pratiques de
pratiques de planification, de pi- pédagogies actives. Au nom des
Interested persons should submit: (1) cover letter (2) cur- lotage et de gestion du système parents d’élèves, Bakary Badiane
rent curriculum vitae in English to the following email ad- éducatif à la base. de la Fédération nationale des
dress AFRO.Recruitment@hki.org. The closing date for associations des parents d’élèves
Aussi, des innovations seront
applications is January 31st, 2017. Please note “HKI
apportées dans la diversification du Sénégal (Fenapees) a salué
FA/Dakar” in the subject line. All correspondence should
include physical and e-mail addresses as well as contact te- de l’offre éducative. De même, il l’initiative de l’Ong Aide-et-Action.
lephone number(s). Only E-mail applications will be accep- est prévu l’expérimentation des « Ce projet ne fait qu’accompagner
ted and only short-listed candidates will be notified. Please modèles alternatifs dans des le gouvernement et ses parte-
be aware that this is not an international position but local zones qui détiennent les indica- naires dans la recherche de la
and candidates need to have the right to work in Senegal. teurs les plus faibles. S’agissant qualité dans le système éducatif »,
du choix des quatre régions, il est a-t-il estimé.
04 01 2017 - ADB
fondé sur les contraintes spéci- Pape Coly NGOME
LE SOLEIL - MERCREDI 4 JANVIER 2017 7

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SICAP SA
ARBRE DE NOËL DE LA SICAP
La fête des enfants entre satisfécit et ambitions

Pour sacrifier à une tradition établie depuis belle lurette mainte- parcelles aux agents ». Des améliorations les responsables de la Sicap Sa, de rendre
nant, les responsables de la Société immobilière du cap-vert (Sicap que le Pca met à l’actif de l’engagement un hommage mérité aux agents qui se
sans faille « d’un personnel dévoué mais sont illustrés pour donner un meilleur vi-
Sa) ont mis les petits plats dans les grands ce jeudi. c’était à l’occa-

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

également des méthodes de gestion du
sion du traditionnel arbre de Noël que la structure a organisé dans Directeur général ». Lequel a magnifié «
ses locaux à l’honneur des enfants du personnel de la Sicap. Une cé- l’esprit d’équipe » qui a prévalu pour l’at-
rémonie riche en couleurs en marge de laquelle, les autorités ont re- teinte des résultats. Tout en réaffirmant
tracé le chemin parcouru en 2016 et jeté les bases du prochain sa disponibilité, il n’a pas manqué de
souligner les défis qui se posent à la boîte
exercice où le défi sera à nouveau, de satisfaire les besoins des po- qui est en train d’exécuter son Plan de
pulations en matière de logement. Développement stratégique.
sage à la boîte. Ce fut également un pré-
texte pour faire un clin d’œil aux agents
qui ont maintenu par le passé la flamme ;
comme pour faire la jonction entre ces
deux générations d’anciens (les retraités)
et de probables futurs agents pour pren-
dre la relève (les enfants qui étaient à
l’honneur). C’est ce contexte qu’un hom-

L
es locaux de la Société immobilière
du Cap-Vert (Sicap Sa) ont été trans-
formés ce jeudi, le temps d’un
après-midi en un grand chapiteau où les
travailleurs ont communié avec leurs en-
fants ; délaissant ainsi leurs bureaux, dos-
siers, entre autres. C’était à l’occasion du
traditionnel Arbre de noël de la société ;
moment privilégié pour cultiver les bons
rapports entre les travailleurs qu’ils ont
tenu à partager avec leurs enfants. A ces
derniers, les parents ont réservé de
bonnes choses pour récompenser les ef-
forts fournis à l’école mais aussi les encou-
rager à redoubler d’efforts à la reprise.
Du coup, ils étaient heureux de se re-
trouver dans cet environnement où tout
a été mis en œuvre pour leur permettre
de s’épanouir et oublier un peu, les soucis
de la vie quotidienne. et sur cet aspect,
rien n’a été laissé au hasard par les orga-
nisateurs, au premier rang desquels, les
membres de l’Amicale du personnel. Ainsi
de la réception des cadeaux par les petits
à l’animation de la manifestation où la
jeune chanteuse Abiba et Baye Fall de la
série Wiri-Wiri se sont produits en passant
par la décoration dont ils ont fait l’objet,
entre autres, les enfants ont été gâtés par
leurs parents. Des moments ludiques
pour les jeunes qui n’ont pas occulté un
autre aspect important de la manifesta-
tion. Car si la fête était organisée à l’hon-
neur des enfants, elle a également été
l’occasion pour le personnel de se retrou-
ver autour de son Directeur général pour
se rappeler le chemin parcouru en une
année. Ainsi tour à tour, le Secrétaire gé-
néral Cheikh Gaye, le Directeur général
Ibrahima Sall et le Président du Conseil
d’Administration, mame Bounama Sall se
sont exprimés pour lister les réalisations
de l’année écoulée.
Car après avoir redonné de la
confiance à la boîte qui « était au bord de
la rupture il y a moins de deux », la Direc-
tion générale veut poursuivre la poli-
tique visant à doter le maximum de
citoyens, d’un toit. C’est dans ce cadre
que plusieurs projets ont été lancés :
Sicap Rue 10, Sicap Lac Rose, Sicap Diass
ou encore le dernier en date, Sicap Grand
mbao. Des initiatives qui viennent s’ajou-
ter à celles qui tendent à améliorer les
conditions de travail des employés de la
société avec « une augmentation de 20%
des salaires, une dotation en véhicules
aux directeurs ainsi que l’affection de
Ce qui devrait à terme, permettre à un
maximum de Sénégalais d’avoir un loge-
ment, leur principale priorité. et c’est
dans la dynamique actuelle que cet ob-
jectif pourra être atteint, selon Ibrahima
Sall qui s’est félicité du niveau d’attracti-
vité retrouvé par la société en 2016. Ce
qui dénote d’une relance confirmée de la
Sicap qui a connu des difficultés dans un
passé récent.
Un clin d’Un clin d’œil aux anciens
La vie de l’entreprise a toujours été ryth-
mée par le passage d’agents qui ont par-
ticipé à son rayonnement avant de quitter
pour un repos bien mérité. Des travail-
leurs qui ont été à l’avant-garde pour don-
ner à la Sicap, une place de choix dans le
domaine de la construction et de la dota-
tion de logements de qualité aux citoyens
sénégalais. Des travailleurs qui, pour la
plupart ont raccroché et qui ont été pré-
sents dans les éloges et témoignages des
principaux intervenants de la cérémonie
de cette fin d’année et donc, de bilan
pour un exercice très chargé. Car si les
jeunes étaient les principaux destinataires
de cette organisation, la cérémonie de ce
jeudi a également été une tribune pour
mage a été vivement rendu au néo-re-
traité, Djim momar Thiam qui va faire
valoir ses droits à une pension de retraite
« après 33 ans de service » à la Sicap. Un
agent qui a été donné en exemple, en
modèle aux travailleurs et aux plus
jeunes.
Il a ainsi été décoré par les dirigeants à
qui les travailleurs ont également gratifié
de cadeaux en nature pour rester dans
l’esprit de la cérémonie : la convivialité.
Une ambiance dans laquelle la cérémonie
s’est globalement déroulée. Ainsi, même
aux sollicitations du représentant du syn-
dicat du personnel, le Directeur général a
réaffirmé sa disponibilité à discuter avec
tous les agents mais aussi, à recueillir
toutes les critiques qui pourraient per-
mettre de faire avancer la boite.
Toutes choses qui devraient constituer
un gage de réussite pour la société qui
ambitionne de mener à bien son travail
de service public et donner corps à l’un de
ses slogans : ‘‘Un logement de qualité, à
moindre coût, dans un cadre de vie har-
monieux et agréable’’. Un idéal pour le-
quel beaucoup d’agents aujourd’hui à la
retraite se sont battus avant de passer le
flambeau aux plus jeunes.
03 12 2017 - ADB
8 LE SOLEIL - MERCREDI 4 JANVIER 2017

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ACCÈS À L’ÉLECTRICITÉ
SENELEC offre le WOYOFAL et un an
de consommation à cent foyers démunis
C’est dans une ambiance festive, dans le sillage de la fête de fin d’année,
que le ministre de l’Energie et des Energies renouvelables Thierno Alas-
sane Sall et le Directeur général de la SENELEC Makhtar Cissé ont lancé
le programme national d’accès à l’électricité pour les plus démunis par
un premier volet qui cible cent ménages pauvres.

U
n cadeau de fin d’année qui
consiste à installer pour les
personnes ciblées un bran-
chement gratuit, un compteur Woyo-
fal, électricité prépayée, sans frais
d’abonnement, sans coupure pour
non paiement car le consommateur
contrôle sa consommation et sans
facture à payer après une longue
queue. La cérémonie s’est déroulée
sur l’esplanade la Mairie de Guédia-
waye en présence du préfet, des
maires de communes, des élus lo-
caux, des responsables religieux et
coutumiers des quatre départements
de Pikine, de cadres de la SENELEC
et de nombreux usagers.
Tabara Ndoye Ba au nom du per-
sonnel a salué ce geste de solidarité
de la SENELEC en faveur des
couches vulnérables qui, pour une
raison ou une autre, n’ont pas accès
à l’électricité et que leur en fournir,
constitue un geste éminent de répa-
ration d’une injustice sociale.
consommateurs » ont t-ils déclaré.
Selon Momar Ndaw de l’Ascosen,
la décision du directeur général
Makhtar Cissé de fournir gratuite-
ment, le branchement, le compteur
WOYOFAL et un abonnement d’un
an à partir du 1er janvier 2017, entre
en droite ligne de la voie tracée par
le président Macky Sall qui a mis les
préoccupations des populations à la
base, au cœur de sa politique de dé-
veloppement. Il a cité entre autres
mesures en faveur des couches dé-
munies, la couverture médicale uni-
verselle, les bourses de sécurité
familiale, la baisse du loyer et celle
des denrées de première nécessité.
Il a aussi souligné que cette poli-
tique sociale de la SENELEC entre
dans le cadre des principes direc-
teurs pour la protection des consom-
mateurs adoptés par l’Organisation
des Nations Unies (ONU) qui préco-
nisent l’accès aux biens de base pour
toutes les couches sociales. L’accès tée. Il a indiqué que de gros efforts a précisé que la devise « un peuple,

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

Elle a expliqué que cette politique
d’accès des plus démunis à l’électri-
cité entre dans le cadre des activités
sociales de la SENELEC et a souligné
que les chefs d’Agence ont travaillé
en étroite collaboration avec les
imams et chefs de quartier pour re-
censer les familles éligibles.
Fatou Diop résident à Hann Mon-
tagne a, au nom des bénéficiaires, re-
mercié et adressé ses vives félicitations
aux initiateurs soulignant avoir eu,
grâce à la SENELEC, accès à l’électri-
cité, pour la première fois depuis 30
ans. Elle a expliqué l’inconfort et sur-
tout les risques liés à l’utilisation quo-
tidienne de bougies et les difficultés
des enfants à s’y faire lorsque dans les
maisons d’à coté tout est éclairé.
Momar Ndaw de l’Ascosen et
l’imam Ndao, au nom des consom-
mateurs, ont salué la mesure et loué
l’action du directeur général de la SE-
NELEC Makhtar Cissé qui, en
quelques années, a réussi à tirer la
société de l’ombre vers la lumière,
apaisant du coup l’inquiétude des
usagers face aux coupures, aux tra-
casseries pour payer les factures ou
pour obtenir un branchement. « La
SENELEC ne fait plus peur et ne
stresse pas non plus mais rassure ses
à l’électricité, selon le représentant
des consommateurs, n’est plus un
luxe de nos jours mais bien un droit
fondamental pour tous, ouvrant un «
grand boulevard » vers le mieux être,
la connaissance, et la production
entre autres. Pour un accès à l’émer-
gence, M Ndao rappelle l’enjeu de
l’accès à l’électricité et aux télécom-
munications qui doivent être les
« deux chevaux » à enfourcher par les
populations.
Il a exhorté le directeur général
Makhtar Cissé et ses agents à conti-
nuer sur cette voie de la responsabi-
lité sociétale qui a commencé à voir
le jour sous sa direction, et à œuvrer
pour une SENELEC plus humaine car
à l’écoute des usagers qui consti-
tuent sa raison d’être et qui se doi-
vent à leur tour de l’accompagner
dans sa mission.
Le Directeur Général de SENELEC
Makhtar Cissé a mis l’accent sur une
complainte des consommateurs qui
concerne la cherté des factures et
une demande de baisse des couts, et
a souligné que le plus important est
qu’ils y ont accès, au moment ou
d’autres citoyens n’en disposent pas
du tout et n’ont aucun espoir tant les
frais d’accès sont hors de leur por-
ont été consentis pour la fourniture
de l’électricité en quantité, en qualité
et en continuité insistant sur le fait
qu’avant l’arrivée du Président Macky
Sall, moins de 50% des sénégalais
avait accès à la lumière électrique.
Les efforts fournis par la SENELEC
entrent dans cette ligne du Président
Macky Sall d’améliorer les conditions
de vie des populations a-t-il dit. Il a
précisé que les services de la SENE-
LEC ont choisi en tout objectivité les
bénéficiaires, sans partie pris poli-
tique ou sociale et indiqué que c’est
juste le début d’un programme plus
vaste pour cette année nouvelle.
Le ministre de l’Energie et des
Energies renouvelables Thierno Alas-
sane Sall, clôturant la séance, a indi-
qué qu’il n’y pas « pire injustice » que
l’accès inéquitable à l’électricité qui
constitue un droit. Lorsque certains
demandent une baisse des prix déjà
subventionnés, d’autres citoyens qui
ont les mêmes droits ont des difficul-
tés pour charger un téléphone porta-
ble a-t-il ajouté.
Il a félicité le Directeur général de
la SENELEC Makhtar Cissé qui sur
fonds propres, a volé au secours des
plus démunis en commençant par les
régions de Ziguinchor et de Dakar. Il
un but une foi » doit se traduire par
une solidarité avec les plus pauvres.
Il faudra penser à baisser les prix de
l’électricité, mais aussi à l’accès pour
tous, particulièrement aux citoyens
n’ayant pas les moyens. Il faut aussi,
a dit le ministre, penser aux larges
couches de la population qui n’ont
pas encore les moyens d’avoir de
l’électricité. Il a rappelé les efforts
ainsi que le travail dur et méticuleux
fournis par la SENELEC pour arriver
à cette qualité de fourniture atteint de
nos jours. Il a indiqué que les cou-
pures d’électricité ont été à moins de
65 heures en 2016 très en dessous
des pics des années 2008- 2011. Il a
appelé les citoyens à lutter contre le
gâchis et la fraude et à travailler main
dans la main pour préserver le bien
commun. Le ministre a ajouté que les
autorités travaillent à améliorer la
qualité et à baisser les couts pour at-
tirer les investisseurs.
Il a aussi abordé le volet de l’élec-
trification rurale, en rappelant que
1900 villages avaient accès à l’élec-
tricité en 2012 et qu’en 2017 c’est
3000 villages qui le seront.
Les bénéficiaires ont reçu des
mains du ministre Thierno Alassane
Sall leurs certificats d’accès.
LE SOLEIL - MERCREDI 4 JANVIER 2017
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BAISSE DU PRIX DE L’ELECTRICITE
Le ministre de l’Energie rassure
les consommateurs
Si les Sénégalais ont salué unanime-
ment, sur le principe, la décision prise
par le chef de l’Etat, à l’occasion de son
message de nouvel an, de baisser les ta-
rifs de l’électricité, ils attendent toutefois
d’en savoir plus sur les modalités de cette
mesure de haute portée sociale. Dans
cet optique, le ministre de l’Energie et
des Energies Renouvelables, Thierno
Alassane Sall, a tenu à rassurer les
consommateurs sur la mise en œuvre
effective de cette mesure à compter du
premier bimestre 2017, comme annoncé
par le président de la République.
Selon Thierno Alassane Sall, « ce n’est
pas parce que le président de la Répu-
blique a annoncé une baisse du prix de
l’électricité de 10% que cela s’applique
dès le lendemain ». En effet, le président
a été clair dans son adresse, précisant
que les modalités seront fixées par la
Commission de régulation du secteur de
l’électricité (Crse). Cette volonté du chef
de l’Etat sera traduite effectivement,
« selon les modalités arrêtées avec Sene-
lec, comme nous l’indiquent nos textes
par le Crse dont le rôle est d’apprécier,
de définir et de veiller à l’application de
la mesure de baisse », a-t-il soutenu.
Ainsi, « il ne faut pas qu’on ouvre des dé-
bats là où il n’y en a pas », dit-il.
Sur la même lancée, le ministre de
l’Energie, partant du constat qu’en 2012,
il y avait seulement 1.900 villages élec-
trifiés dans tout le Sénégal, estime qu’« on
a, depuis lors, ajouté plus de 1.600 et
qu’on a actuellement un programme de
3.000 villages à électrifier avec des chan-
tiers déjà réalisés et/ou en cours d’exé-
Thierno Alassane Sall, ministre de l’Energie et des
Energies Renouvelables.
cution dans ces zones dépourvues
jusqu’ici d’électricité», a-t-il poursuivi.
Pour corriger ces profondes disparités,
avec comme exemple les 4% de taux de
couverture en électricité pour tout le Sud-
Est du pays, « un important programme
d’électrification est en cours
d’exécution pour amener les dorsales
électriques dans ces départements qui
étaient déconnectés du pays parce que
n’ayant pas accès à l’électricité en vue
d’atteindre 30% de taux de couverture »,
a-t-il fait savoir. Ce qui serait tout sim-
plement bénéfique pour les populations
bénéficiaires « qui verront leurs possibi-
lités de faire des affaires sensiblement
augmenter », a-t-il conclu.
Mamadou Lamine DIEYE
Economie & Finances
FRONT DES AFRICAINS CONTRE LE FRANC CFA
Une journée internationale de mobilisation prévue
le 7 janvier prochain
Le débat sur le franc Cfa ne cesse d’enfler.
Pour se défaire de cette monnaie postcolo-
niale, des panafricains comptent organiser,
samedi prochain, une journée internationale
de mobilisation sur ce thème.
Des panafricains vont organiser, ce samedi
7 janvier, pour la première fois, de Paris à Dakar,
en passant par Abidjan, Ouidah, Londres et
Bruxelles, une journée internationale de mo-
bilisation sur le thème du franc Cfa et la né-
cessité de se défaire de cette monnaie postco-
loniale, a-t-on appris dans un communiqué.
L’appel a été lancé le 26 décembre 2016 par le
militant panafricaniste, écrivain et chroni-
queur Kémi Séba et par l’Ong Urgences pana-
fricanistes (Urpanaf). Créé en 1945, le franc Cfa
est en cours aux Comores et dans quatorze
Etats en Afrique : Bénin, Burkina Faso, Came-
roun, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée-Bissau, Gui-
née équatoriale, Mali, Niger, République Cen-
trafricaine, République du Congo, Sénégal,
Tchad et Togo.
Cette mobilisation a pour objectif, précise la
même source, « de contribuer aux débats en
Afrique, en Europe et en Amérique concernant
les moyens de sortir de cette servitude monétaire
et d’informer l’opinion africaine, française et
européenne des conséquences du lien qui at-
tache encore l’ancienne métropole à ses ex-co-
lonies ». Il s’agit de discuter des transformations
indispensables à opérer tant au niveau insti-
tutionnel que politique pour répondre aux in-
térêts des quinze pays de la Zone franc Cfa dont
onze sont classés parmi les pays moins avancés
(Pma) par les Nations unies.
Pour les initiateurs de cette mobilisation,
« penser une Afrique nouvelle, c’est penser
l’émergence d’un continent libéré du joug im-
périaliste, qui prend en main son économie et
gère directement l’exploitation de ses propres
ressources naturelles ». « Le temps est venu,
9
à leur avis, de mettre en œuvre des solutions
alternatives pour un développement écono-
mique qui corresponde réellement aux besoins
des populations ». A l’occasion, ils rappellent
que la monnaie est un attribut de souverai-
neté. Or, ont-ils déploré, « le franc Cfa, cheval
de Troie du néocolonialisme, empêche évidem-
ment cette impulsion ». Selon ces panafrica-
nistes, cette action coordonnée contre l'ordre
économique du système franc Cfa est une
« mobilisation inédite et historique » et met en
lumière la capacité des Africains et afro-des-
cendants « à comprendre l’urgence de prendre
part à ces discussions afin de s’impliquer réel-
lement dans l’avenir du continent ».
Il est, à cet effet, prévu une série de confé-
rences et de manifestations dans les pays de
la Zone franc Cfa et ailleurs sur le continent
tout comme en Europe. A Dakar, par exemple,
Demba Moussa Dembélé, Guy Marius Sagna
et leurs camarades vont tenir un rassemble-
ment à la Place de la Nation, ex-Place de l’Obé-
lisque à 15 h. Alors que le militant panafrica-
niste Kémi Séba interviendra comme invité
d’honneur à l’Université Assane Seck de Zi-
guinchor à la même heure. De pareilles mobi-
lisations seront tenues à Bamako, à Ouaga-
dougou, à Abidjan, à Ouidah (Bénin), à
Kinshasa, etc. A Paris, une rencontre sera ani-
mée par Nicolas Agbohou, docteur en économie
politique et l’un des pères de la résistance au
franc Cfa, auteur du célèbre ouvrage « Le franc
Cfa et l’Euro contre l’Afrique » (1998). Cette
série de manifestations vise, ajoute-t-on, « à
dénoncer les effets pervers de cette monnaie
postcoloniale et à réclamer la fin de la servitude
monétaire ». Il s’agira également d’exiger « la
vérité sur les comptes d'opérations ouverts par
les banques centrales auprès du Trésor fran-
çais », ajoute le document.
Souleymane Diam SY
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
 10 LE SOLEIL - MERCREDI 4 JANVIER 2017

Economie & Finances www.lesoleil.sn

ASECNA
Le nouveau directeur général, Mohamed Moussa, installé
Désigné le 11 novembre dernier comme Directeur général par le Maïmouna Ndoye Seck a abondé
Comité des ministres de l’Asecna lors de sa 60èmesession extraor- dans le même sens. Elle a salué le
dinaire, tenue à Bamako, Mohamed Moussa a été installé, hier, choix porté sur M. Moussa, « un
homme doté d’une vaste expérience
dans ses nouvelles fonctions. Il aura pour mission de sortir cette
», pour piloter l’Asecna au cours des
agence de la « difficile passe » qu’elle traverse. quatre prochaines années. Mme
Le Nigérien Mohamed Moussa est traverse « une période délicate dans Seck a exhorté le nouveau Dg à s’in-
officiellement, depuis hier, le nou- son évolution » et est confrontée à vestir et à mettre sa vaste expé-
veau directeur général de l’Agence des « problèmes d’ordre financier et rience à contribution pour impulser
pour la sécurité de la navigation aé- de gestion de ses ressources hu- et engager les changements et les
rienne en Afrique et à Madagascar maines», pour reprendre les mots innovations majeurs nécessaires
(Asecna). Il a été installé dans ses du président du Comité des minis- pour renforcer l’agence et améliorer
nouvelles fonctions par le président tres. En effet, selon Alain Edgard ses performances techniques et
du Comité des ministres, Alain Mébé Ngo’o, le défi majeur que le économiques.
Edgar Mébé Ngo’o, au cours d’une Comité des ministres s’était fixé, Bien conscient des défis qui l’at-
cérémonie organisée au siège de lors de sa réunion de Bamako, était tendent, Mohamed Moussa a pris, Le Comité des ministres de l’Asecna installant le nouveau Dg en costume traditionnel.
l’institution, à Dakar, en présence de doter l’Asecna d’un directeur gé- d’ores et déjà, l’engagement de ren- mais également pour ce qui son action s’inscrira autour du trip-
du ministre du Tourisme et des néral pétri de compétences et de dre l’Agence « plus performante concerne sa gouvernance, la gestion tyque : dialogue, efficacité, perfor-
Transports aériens du Sénégal, solides capacités managériales, ca- dans tous les domaines. Sur le plan financière et le recouvrement effi- mance.
Maïmouna Ndoye Seck, et le minis- pable à la fois de renforcer et de pé- des performances opérationnelles, cient des créances ». Pour y arriver, Elhadji Ibrahima THIAM
tre des Transports du Niger, Omar renniser cette précieuse institution
Hamidou Tchiana. Mohamed et de la remettre dans la posture
Moussa, en remplaçant le Malien qui lui permette de continuer l’exé- AMELIORATION DE LA COMPETITIvITE DES ENTREPRISES
Amadou Ousmane Guittey, devient cution de ses missions statutaires.
ainsi le 6ème directeur général de Les critères ainsi établis, ne pou- L’Adepme organise demain une journée de promotion du conseil aux Pme
l’Asecna. vaient pas trouver meilleur profil L’Agence de développement et d’encadrement des prises ». Selon ses initiateurs, cette manifestation
Ancien ministre de l’Intérieur, que celui de l’ancien ministre nigé- petites et moyennes entreprises (Adepme) organise a pour objectif de promouvoir le conseil, sensibiliser
puis ministre des Transports de son rien, semble dire M. Ngo’o. « Le Co- une « Journée de promotion du conseil aux Pme », les entreprises sur l’importance du conseil dans
pays, il a été désigné pour prendre mité des ministres, par ma voix, demain à Dakar. le développement de leurs activités, permettre à
les rênes de l’Asecna le 11 novem- persiste et signe que Mohamed Cette manifestation intervient au moment où il est des acteurs du conseil de donner plus de visibilité
bre par le Comité des ministres, Moussa est l’oiseau rare au regard établi que les Pme sénégalaises font face à des à leurs activités et développer des synergies entre
lors de sa session extraordinaire, de ses compétences intrinsèques, contraintes multiples, dont la difficulté à recourir à prestataires.
tenue à Bamako. En réalité, Moha- de son parcours professionnel au des services de consultants de qualité et à de la for- L’évènement débutera par un petit exposé d’un
med Moussa, ingénieur de l’aviation sein de l’Asecna et au regard des mation, indique un communiqué de l’agence reçue panel d’experts pour mieux sensibiliser les Pme sur
civile, connaît bien cette maison hautes fonctions qu’il a exercé dans hier. « Aujourd’hui, afin de rendre les services non l’importance du conseil. Il est également prévu des
pour y avoir passé presque toute son pays », a-t-il déclaré. L’élection financiers et en particulier le conseil plus accessible rencontres personnalisées entre consultants et Pme
sa carrière et où il a occupé d’im- à la fois « historique » et « brillante aux Pme, l’Adepme subventionne, à travers le Fonds dans le but de permettre à ces dernières d’avoir accès
portants postes de responsabilité » intervenue en un temps record de à frais partagés (Ffp) toutes ces prestations visant à à l’expertise de cabinets dans des domaines partici-
dont, entres autres, directeur des Mohamed Moussa, témoigne, selon améliorer la compétitivité des Pme », souligne-t-on. pant à l’amélioration de leurs capacités managériales
ressources humaines, chef du Dé- M. Ngo’o, de la haute confiance et Cette journée est une occasion pour « replacer les et techniques, la facilitation de l’accès au crédit, la
partement maintenance. les immenses espoirs que le Comité services non financiers comme un outil indispensable facilitation à l’accès aux technologies et à la facilitation
Le choix porté sur Mohamed des ministres place en lui. de développement de la Pme et en faciliter la com- de la conquête de nouveaux marchés.
Moussa n’est pas fortuit. Il inter- Le ministre des Tourisme et des préhension et l’appropriation par les chefs d’entre- M. SY
vient dans un contexte où l’Asecna Transports aériens du Sénégal,

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

LE SOLEIL - MERCREDI 4 JANVIER 2017 11

www.lesoleil.sn Idées & Réflexion

Les principes fondamentaux du droit fiscal
Par Dr Hamid FALL,
Ph.d
Inspecteur principal
des Impôts
Docteur en Droit
Email :
fallhamid@gmail.com
1 - La notion d’impôt
L’étude des institutions fi-
nancières a montré que la
science des finances a essen-
tiellement pour objet, dans le
budget, de déterminer les
charges publiques et d’assurer
leur répartition: les dépenses,
une fois décidées, doivent être
payées. L’Etat doit alors se pro-
curer l’argent nécessaire pour
couvrir les charges publiques
qu’il a dues assumer : recettes
fiscales, revenus du domaine
et des exploitations diverses,
emprunts…
Moyen normal de répartition
des charges publiques entre les
individus, l’impôt introduit, par
là-même, dans la science des
finances, un élément indivi-
duel, humain, qui est capital :
non seulement parce qu’il in-
téresse, au premier chef tout
individu, atteint dans ses
biens, en tant que contribua-
ble, mais aussi parce que dans
les conceptions classiques de
la démocratie, il est à la source
du pouvoir politique sur lequel
reposent les institutions finan-
cières et politiques. C’est sans
doute ce qui explique la com-
plexité de l’impôt, instrument
régalien en évolution
constante, jusque dans sa dé-
finition…
1.1- Une notion complexe
Le seul critère de répartition
des charges publiques est très
réducteur, parce que vague et
externe. La notion d’impôt est
très complexe parce que met-
tant en cause des problèmes
très divers. Sans prétendre à
l’exhaustivité, il faut du moins
citer les plus importants, qui
tiennent aux aspects poli-
tiques, économiques et juri-
diques de l’impôt.
1.1.1- Les aspects
politiques et sociaux
de l’impôt
Les relations entre l’impôt
et le régime politique et social
sont profondes. Elles sont
fondées sur le régime des ins-
titutions financières et décou-
lent directement du principe
du comportement de l’impôt.
L’étude de ces institutions a
démontré que l’impôt a été,
historiquement, générateur
du régime politique, et il
conserve toujours ce pouvoir
d’action ou d’influence parce
que chacune de ses concep-
tions conduit fatalement à
certaines attitudes politiques
et sociales.
Mais tout en étant généra-
teur d’un ordre politique, l’im-
pôt subit, par une sorte de
choc en retour, l’influence du
milieu politique auquel il s’ap-
plique : ce milieu conditionne,
en effet, le système fiscal, car
celui-ci ne peut faire abstrac-
tion d’un taux par exemple.
Cette dépendance réciproque
est capitale dans l’étude d’un
système fiscal.
1.1.2 - Les aspects
économiques de l’impôt
Tant du point de vue de la
production des richesses que
de leur circulation et de leur
consommation, pour reprendre
les divisions classiques de
l’économie politique, l’impôt
produit des effets stimulateurs,
ou au contraire, restrictifs. Il
peut peser lourdement sur telle
ou telle branche d’activité, ou
soulager et favoriser, au
contraire, une autre activité.
D’une manière générale, tout
un aspect de la science des fi-
nances est tributaire de l’éco-
nomie financière, avec l’étude
des distorsions et le problème
de la neutralité de l’impôt. Qu’il
s’agisse de prendre parti sur le
choix d’une manière impassi-
ble, sur le taux de l’impôt ou
sur ses modalités de recouvre-
ment connues, il l’on fait abs-
traction de ces données écono-
miques.
1.1.3- Les aspects
juridiques de l’impôt
Enfin, pour ne pas multiplier
à l’infini l’énoncé des divers as-
pects de l’impôt, celui-ci sou-
lève des problèmes juridiques
que la science fiscale doit ré-
soudre. C’est dans les règles
du droit public que se construit
la théorie de l’impôt et que les
solutions sont trouvées aux di-
vers problèmes juridiques que
pose son application.
2 - Une notion en évolution
constante
Selon que l’on envisage plus
particulièrement les aspects
politiques, économiques ou so-
ciaux, la notion d’impôt se mo-
difie et s’appuie, par exemple,
tantôt sur l’utilité, tantôt sur
le but.
La manière la plus simple de
s’en rendre compte est de ré-
sumer, dans ses grandes
lignes, l’évolution de la notion.
• Dans l’antiquité, l’impôt a
été exclusivement considéré
comme un attribut de la puis-
sance du Prince, fondé sur les
droits régaliens. Du point de
vue de l’individu qui le subit,
il procède d’une « loi odieuse »
et il ne parait pas mériter, à ce
titre, une étude particulière :
l’antiquité ne nous a livré au-
cune étude spécifique du pro-
blème fiscal. L’impôt conser-
vera longtemps ce caractère,
qui le réduit à un simple
moyen d’alimentation du Fisc,
un moyen parmi bien d’autres,
et même subsidiaire1.
• A partir du XVIème siècle et
surtout avec la philosophie po-
litique du XVIIIème, l’impôt va
changer de nature : au lieu
d’entre fondé sur le pouvoir du
prince, il va reposer désormais
sur les droits des individus. En
effet, cette philosophie politique,
qui se rattache à la tradition
des Etats généraux et à l’in-
fluence anglaise, voit avant tout
dans l’impôt une contribution
volontaire : son caractère es-
sentiel est d’être consenti par
le contribuable, ou ses repré-
sentants, ce qui rend le Parle-
ment arbitre de l’impôt. La doc-
trine économique y voit la
contrepartie d’un service rendu,
une sorte d’assurance contre
un ensemble de risques cou-
verts par l’Etat, dont le parle-
ment toujours, arbitre le coût.
C’est la position prise par David
Hume (Essai sur les impôts) et
par l’école anglaise, transmise
en France par Voltaire Montes-
quieu. Celui-ci définissait les
revenus de l’Etat comme une «
portion que chaque citoyens
donne de son bien, pour avoir
la sureté de l’autre, ou pour en
jouir agréablement2 : c’est la
théorie dite « de l’équivalence ».
• Mais au cours du XIXème
siècle, ces éléments se modi-
fient complètement, sous l’in-
fluence de la transformation de
l’Etat : au lieu de mettre l’ac-
cent sur le consentement de
l’impôt, on le met désormais
sur son caractère obligatoire,
et au lieu de s’attacher à l’idée
de contrepartie, on insiste sur
son caractère inconditionnel.
L’impôt devient une charge dé-
terminée par les facultés
contributives et non plus les
services rendus.
Quand, au cours du siècle,
la transformation de l’Etat vers
le service public s’accusera de
plus en plus, la position du
contribuable dans l’Etat perdra
son sens primitif, avec la dis-
parition du suffrage censitaire
et l’événement du suffrage uni-
versel. Aussi, si les caractères
nouveaux de l’impôt se retrou-
vent dans toutes les théories
exposées par les auteurs de
l’époque, ils commencent à être
discutés, et la dernière guerre
allait ouvrir la voie à de nou-
velles conceptions.
• Aujourd’hui, « les principes
nécessaires à notre temps »
évoqués par les préambules
des dernières constitutions,
ont frappé de vieillissement les
positions classiques du
XIXème siècle, et quelque pa-
radoxal que cela puisse parai-
tre, l’impôt tend à perdre son
caractère fiscal. Sous les in-
fluences combinées des idées
politiques et de la nouvelle fi-
nancière, ce sont les caractères
et les effets extra-fiscaux de
l’impôt qui paraissent essen-
tiels, et c’est à peine si l’on s’in-
téresse encore à lui comme
pourvoyeur des budgets…
C’est ainsi que nait et se déve-
loppe une croissance du sys-
tème fiscal désigné sous le
concept de « parafiscalité » ;
c’est ainsi également que l’ac-
cent est mis sur l’impératif de
gestion économique, dans la
nouvelle économie financière.
3 - La définition de l’impôt
A la lumière de l’évolution re-
tracée plus haut, on peut affir-
mer que dans la théorie écono-
mique contemporaine, la
fiscalité est conçue comme un
ensemble d’outils techniques
permettant de pallier les imper-
fections de l’équilibre écono-
mique général. Cette perspec-
tive diffère sensiblement de celle
qui a présidé au développement
de la fiscalité effective des Etats
contemporains, marquée avant
tout par la nécessité de trouver
des recettes fiscales pour la
couverture des charges pu-
bliques3. Une telle évolution
s’observe bien dans la définition
même de l’impôt. En effet, la cé-
lèbre définition de Gaston JESE
y voyait « une prestation pécu-
niaire requise des particuliers,
par voie d’autorité, à titre défi-
nitif et sans contrepartie, en vue
de la couverture des charges
publiques ».
Mais puisque dans son évo-
lution, l’impôt s’est inséré dans
l’éventail des instruments de
politique générale, sa perspec-
tive intègre désormais d’autres
aspects. Lucien MEJH l’a fort
justement compris en le défi-
nissant comme « une presta-
tion pécuniaire, requise des
personnes physiques ou mo-
rales de droit privé et éventuel-
lement de droit public, d’après
leurs facultés contributives,
par voie d’autorité, à titre dé-
finitif et sans contrepartie dé-
terminée, en vue de la couver-
ture des charges publiques de
l’Etat et des autres collectifs
territoriales ou de l’intervention
de la puissance publique ».
4- Système fiscal et politique
fiscale : éléments de réflexion
La structuration rationnelle
de l’impôt crée le système fiscal
qui fonctionne sur la base
d’une politique fiscale.
4.1- Le système fiscal
Le système fiscal d’un pays
est l’ensemble des divers im-
pôts et des relations d’équilibre
entre eux. Les caractéristiques
des systèmes fiscaux varient
avec les données sociales, po-
litiques et économiques du
pays.
Dans sa structure générale, le
système fiscal sénégalais est très
proche du système français :
- Les revenus tant des per-
sonnes physiques que mo-
rales font l’objet d’une fiscalité
directe (impôt sur le revenu,
impôt sur les sociétés). Il s’y
ajoute des impôts générale-
ment perçus au profit des col-
lectivités locales sur les pro-
fessions diverses (patentes,
licence…), sur les actifs fon-
ciers (contributions foncières
des propriétés bâties et non
bâties), et des taxes diverses
(taxe d’enlèvement des or-
dures ménagères, taxes sur
la publicité…).
- La fiscalité indirecte est
composée de la taxe sur la
valeur ajoutée, des droits de
douane, de la taxe d’égali-
sation et des taxes spéci-
fiques (sur le tabac, les bois-
sons gazeuses…). La
fiscalité indirecte externe
consiste à appliquer aux im-
portations des droits d’en-
trée augmentés ensuite de
la TVA et de la taxe d’égali-
sation et pour certains pro-
duits, des taxes spécifiques
(accises). La fiscalité indi-
recte interne repose sur la
TVA, la taxe sur les opéra-
tions bancaires, la taxe
d’égalisation et les taxes
spécifiques.
- Ce dispositif est complété par
des droits d’enregistrement,
de timbre et des taxes an-
nexes (taxe sur les véhicules,
taxe de plus-value immobi-
lière…).
4.2 – La politique fiscale
La politique fiscale se pré-
sente comme une vision à la
fois cohérente et dyadique du
système fiscal, dont elle ex-
prime les mouvements, les
transformations et les finalités.
Plus concrètement, elle désigne
la réunion des procédés par
lesquels les pouvoirs publics
confient aux différentes com-
posantes du système fiscal,
outre la tâche de fournir aux
collectivités publiques les res-
sources nécessaires à la cou-
verture des dépenses, celle de
modifier, de corriger, à court
ou à moyen terme, la situation
économique et sociale de ces
collectivités.
La politique fiscale suscite
souvent des réflexions ma-
jeures ; trois d’entre eux retien-
dront ici notre attention :
- Le débat entre la neutralité et
l’interventionnisme fiscal ;
- La pression fiscale ;
- La fiscalité et l’équité.
4.2.1– Neutralité et interven-
tionnisme fiscal
Les deux concepts forment
deux branches d’une alterna-
tive qui alimente le débat fiscal
et financier depuis près d’un
siècle, un débat largement in-
fluencé par les grandes étapes
de l’évolution de la notion d’im-
pôt, telle que décrite plus haut.
La notion de neutralité fiscale
se rattache aux conceptions fi-
nancières du XIXème siècle
qui conféraient au système fis-
cal une finalité exclusivement
financière : fournir les res-
sources nécessaires à la cou-
verture des dépenses pu-
bliques et donc exclusive de
toute utilisation extra-fiscale.
L’impôt neutre ne doit ni inci-
Suite en page 12
 12
Idées & Réflexion
Les principes fondamentaux du droit fiscal
Suite de la page 11
ter, ni protéger, ni moraliser ;
il doit se contenter d’alimenter
le budget. Cette conception
classique de l’impôt s’oppose
à la conception « moderne »,
influencée notamment par les
courants keynésiens et néo
keynésiens, et selon laquelle
le système fiscal est l’instru-
ment d’un volontaire politique
et économique qui confie à
l’impôt la tâche dans les do-
maines les plus divers de la
politique économique, sociale
ou même culturelle.
Le contenu de ces deux no-
tions n’est pas sans poser des
problèmes de délimitation. En
effet, présentées avec une vision
aussi figée, elles risquaient de
perdre leur utilité. La notion
d’interventionnisme fiscal, dans
son acception large, recouvre
effectivement la notion de poli-
tique fiscale, mais dès lors, se
trouve privée de toute utilité
théorique. Elle perd même une
partie de sa spécificité par rap-
port à la notion de neutralité fis-
cale qui, elle, dans une perspec-
tive plus récente, acquiert une
signification très différente de
la conception classique. En
effet, une conception moderne
de la neutralité vise à éliminer,
dans un système fiscal, les mé-
canismes de nature à fausser
la liberté de choix d’une struc-
ture juridique ou économique
par le contribuable. Ainsi, la re-
cherche d’une neutralité, loin
de traduire un indifférentisme
fiscal, apparait comme une
forme détournée d’intervention-
nisme. Il est donc plus intéres-
sant de présenter l’intervention-
nisme fiscal comme le recours
à la technique fiscale en vue
d’inciter les différents agents
économiques à faire ou à ne pas
faire quelque chose, et le neu-
tralisme fiscal comme l’ensem-
ble des mesures destinées « à
ne pas influencer le contribua-
ble dans le choix de son cadre
juridique ou économique »
(J-P Jarnevic)5. La conséquence
de ce redressement des deux
concepts, c’est que tous les deux
apparaissent comme des élé-
ments à part entière de la poli-
tique fiscale.
4.2.2– La pression fiscale
La pression fiscale se définit
comme le rapport entre le pré-
lèvement fiscal subi par une
personne, un groupe ou une
collectivité, d’une part, et les
ressources de cette personne,
de ce groupe ou de cette col-
lectivité, d’autre part. Dans la
nation, elle mesure l’impor-
tance du total des prélève-
ments fiscaux rapportés au
Produit intérieur brut (Pib) et
constitue un élément du taux
global des prélèvements obli-
gatoire (Tgpo).
D’une manière générale,
l’analyse d’une fiscalité natio-
nale commence par l’étude du
niveau de la structure de la
pression fiscale. Toutefois, les
spécificités propres à chaque
environnement économique
conditionnent son étude.
Dans le cas sénégalais, le cas
du secteur privé est particuliè-
rement intéressant parce que
dans une perspective de com-
pétitivité, la mesure de la pres-
sion fiscale ne saurait être uni-
forme. En effet, à l’instar des
autres pays de l’Afrique sub-
saharienne, on y observe une
certaine dualité structurelle
entre d’une part, un secteur
structuré, constitué par un
nombre relativement élevé de
grandes ou moyennes entre-
prises et, d’autre part, un sec-
teur dit informel, non structuré
qui connait un dynamisme ex-
traordinaire dans les domaines
de l’emploi et de la distribution
de revenus. Si le premier, du
fait de son accessibilité, sup-
porte l’essentiel de la pression
fiscale, le second, du fait de son
caractère diffus, échappe en-
core largement à l’impôt.
Compte tenu d’une telle dicho-
tomie, la problématique fiscale
ne peut être uniforme. En effet,
si pour le secteur structuré,
une baisse de la pression fis-
cale est souhaitable pour amé-
liorer la compétitivité, il s’agit
pour le secteur non structuré
de trouver l’équilibre entre un
impératif de fiscalisation et le
maintien, voire la conversion
d’une dynamique économique.
Mais il y a un lien de connexité
matérielle entre ces deux pôles
de réflexion, parce que compte
tenu des contraintes budgé-
taires de l’Etat sénégalais, la
réalisation d’un objectif sup-
pose celle de l’autre ; d’où la
préoccupation actuelle des
pouvoirs publics : l’élargisse-
ment de l’assiette fiscale et son
corollaire, la baisse de la pres-
sion fiscale.
4.2.3– La fiscalité
et l’équité
La recherche d’une certaine
équité fiscale devrait être na-
turelle de tout système fiscal.
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Pour les Etats en expansion, ou telle catégorie sociale (quel d’un cadastre, ou bien insuffi-
pour l’Etat moderne aux que soit l’intérêt économique) sance des moyens de contrôle,
charges toujours croissantes, bénéficie d’une situation pri- ou bien encore lacune dans les
le problème est de gagner sans vilégiée ? Est-il équitable que sanctions éventuelles, sans
les franchir, les limites des fa- les taxes indirectes soient pro- heurter aussi la propension du
cultés contributives réelles et portionnellement plus lourdes contribuable- d’autant plus
psychologiques, et pour ce que le revenu ? vite que le bénéfice en est
faire, s’il est nécessaire que A la réalité, le domaine de grand – à se soustraire au paie-
l’impôt soit consenti, il est éga- la fiscalité est en lui-même ment de l’impôt. La fraude fis-
lement nécessaire qu’il soit conflictuel. Il y a opposition cale, non seulement porte at-
équitablement réparti. La jus- entre d’une part, la quête né- teinte au rendement de l’impôt,
tice fiscale n’est pas, en effet, cessaire de la productivité de mais par des effets secon-
forcément liée au consente- l’impôt et d’autre part, la re- daires, met en jeu les principes
ment à l’impôt, ne serait-ce que cherche de la simplicité des d’équité par –delà, la crédibilité
par le fait que les classes poli- textes et le souci de justice du système. Ainsi, le conflit fis-
tiques dominantes ne s’em- fiscale. cal réside-t-il entre le rende-
ploient pas à s’imposer équita- Quoiqu’il en soit, comme ment et la fraude, et comme le
blement. Au reste, même si elle nous le fait remarquer André produit de l’impôt conditionne
est théoriquement établie, elle NEURISSE, « dans l’hypothèse l’action d’Etat, sa grandeur et
demeure soumise au jeu des ou elle pourrait être établie, la son prestige, la fraude fiscale
forces démocratiques, lequel, justice fiscale n’entrerait pas en devient, par ses effets per-
par le phénomène imprécis et pour autant dans les fait. Le vers, un frein d’autant plus
diffus de l’incidence, fait, prélèvement des imports ne se inefficace que la justice fiscale
qu’économiquement fort, réus- fait pas toujours sans rencon- à laquelle elle porte atteinte est,
sit à s’alléger en partie de l’im- trer des obstacles, par exem- pour une large part, fondée sur
pôt. Est-il équitable que telle ples, lenteur d’établissement des aspect psychologiques ».
En hommage au président Macky Sall
en janvier 2015, du Mécanisme de Prestation
de Services du Pida (Sdm) qui a pour objectif
Par Ibrahim Assane MAYAKI de fournir aux pays et institutions à l’origine
des projets Pida l’assistance technique né-
Directeur exécutif cessaire à la préparation des projets d’in-
du Nouveau partenariat frastructure dans leur phase préliminaire.
pour le développement À cela s’est ajouté le lancement, en juin
de l’Afrique (Nepad) 2015, du Réseau continental des
Affaires (CBN), composé notamment des re-
présentants du secteur privé et de la finance,
Lorsqu’il a été élu pour son premier man- africains et internationaux, ainsi que des
dat à la tête du Comité d’orientation du organisations régionales et internationales.
Nepad en 2013, le président Macky Sall a Ce Réseau vise à faciliter la mobilisation des
d’abord dû relever le défi de combler le vide financements et la mise en œuvre des 16
laissé par Meles Zenawi. Artisan de l’une projets prioritaires retenus par une prépa-
des plus grandes réussites économiques du ration appropriée et des actions de dévelop-
continent à la tête de l’Éthiopie, l’ancien Pre- pement des capacités.
mier ministre éthiopien avait également pris Déjà, on mesure des avancées notables sur
très au sérieux ses responsabilités à la tête des projets aussi variés que l’Initiative ré-
du Comité d’orientation du Nepad. Avant sa gionale de fibre optique reliant les cinq ca-
mort il avait donné son visage au Nepad tel pitales des États membres de la Commu-
que nous le connaissons aujourd’hui : une nauté d’Afrique de l’Est, la construction des
Agence en ordre de marche, intégrée à chaînons manquants de la route transsa-
l’Union africaine et dotée d’un mandat pré- harienne, la dorsale transsaharienne de fibre
cis, axé sur la mise en œuvre de projets ré- optique, le barrage hydroélectrique de Sam-
gionaux. bagalou en Guinée et l’interconnexion des
Très rapidement, le président Macky Sall, lignes électriques de transport avec le bar-
avec un pragmatisme remarquable, a iden- rage de Kaleta, la ligne ferroviaire Dakar-
tifié les principaux enjeux du développement Bamako ou encore l’autoroute et les ou-
futur de l’Agence et a choisi de prioriser les vrages de transport sur le corridor
infrastructures. Il a décidé d’appuyer tout Dakar-Abidjan-Lagos…
particulièrement les projets portés par le Les avancées permises par cet engagement
Pida (Programme de développement des in- sans faille du président Macky Sall ont eu
frastructures en Afrique), notamment les pour autre conséquence essentielle de met-
corridors de développement, s’inscrivant tre en cohérence les priorités définies par
ainsi pleinement en phase avec l’un des qua- l’Afrique pour elle-même et les priorités
tre objectifs essentiels du Nepad, à savoir mises en avant par les partenaires interna-
l’intégration panafricaine. tionaux de son développement. Cette cohé-
C’est dans cet état d’esprit qu’il a décidé rence s’est affirmée avec la présence de
d’organiser le Sommet de Dakar pour le fi- l’Afrique au G20 à Saint Petersburg qui a
nancement des infrastructures, en juin permis de faire valoir les priorités de l’Union
2014. Ce Sommet a été un tournant décisif africaine.
dans la mise en œuvre du Pida, notamment Depuis, le G20 a fait du développement
grâce à l’adoption de l’Agenda de Dakar pour des infrastructures en Afrique une des prio-
l’Action (Ada). L’Ada définit, sur la base d’un rités de l’action de ses membres. Ceci se vé-
diagnostic de la situation des infrastructures rifie avec le prochain G20 qui se tiendra
en Afrique, les actions concrètes à mettre début 2017 en Allemagne avec la promesse
en œuvre pour le financement des 16 mé- de la chancelière Angela Merkel de faire de
gaprojets retenus sur le continent en s’ap- l’Afrique une des priorités de la présidence
puyant essentiellement sur les partenariats allemande du G20.
public-privé. Le leadership du président Macky Sall a
Dans ce sillage, d’autres avancées ont été été fondamental pour permettre ces avan-
réalisées. Il s’agit, entre autres, de l’adoption, cées.
LE SOLEIL - MERCREDI 4 JANVIER 2017
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DISPOSITIF DE SECURITE
Dakar, sous bonne surveillance
Le dispositif de sécurité mis en place par les autorités sénégalaises,
en parfaite intelligence avec les populations, les hôteliers, les éta-
blissements publics...installe une certaine sérénité dans la capitale
sénégalaise. Dakar, carrefour dense et vivant, point de convergence
stratégique de l’Afrique et du monde, place son « pare-étincelles »
pour se prémunir contre l’incertitude. La psychose du terrorisme et
les « pépiements » sur la sécurité en général ont créé un « décor »
nouveau qui a accru la vigilance des autorités et de simples parti-
culiers accueillant du public. Une petite balade dans Dakar, le jour
et la nuit, en donne une large idée.
Une rutilante voiture aux vitres
teintées ralentit au coup de sifflet
intimidant du policier après un
crissement des pneus tout aussi
troublant. Après quelques mi-
nutes d’échanges, l’officier en
tenue donne l’ordre au conduc-
teur, en compagnie charmante, de
poursuivre son chemin sous les
regards concernés de ses col-
lègues autour d’un pick-up es-
tampillé « police » garé à moins
d’une encablure du ministère des
Affaires étrangères. De temps à
autre, des noctambules brisent la
routine de ces hommes parés pour
le froid pénétrant de Dakar. L’un
d’eux, s’exprimant sous le couvert
de l’anonymat, indique que le
nombre d’agents ne se limite pas
à celui qui est déployé avec osten-
tation sur cette artère ; certains,
en civil, épient tout acte suspi-
cieux. Les véhicules à vitres tein-
tées ou sans plaques d’immatri-
culation et les particuliers sont
singulièrement surveillés. Les
courses-poursuites, informe
l’agent pour s’en réjouir, sont peu
fréquentes.
La nuit, comme le jour
Un peu plus loin, au rond-point
du marché de Sandaga, sous une
rosée couvrant la route bitumée,
c’est un scooter qui est soumis à
un contrôle sous les yeux compa-
tissants d’un impotent prenant
part aux discussions pour le tirer
d’embarras. Il y parvient après que
les équivoques ont été levées. Le
nombre d’automobilistes astreints
au même train-train sur la route
dénote la forte présence des forces
de police. Il en est ainsi sur la
route des Almadies où le samedi
soir, moment des viveurs, est par-
ticulièrement bouillant. Ici, la pré-
sence des forces de l’ordre rassure
plus qu’elle n’importune. Adossé
à une voiture, Serge, un habitué
du secteur, dit être « détendu dans
ce contexte mondial traumatisant.
Je devenais de moins en moins
noctambule avec la psychose du
terrorisme mais des amis m’ont
redonné l’envie des soirées aux Al-
madies après m’avoir touché un
mot sur la sécurité ».
Après avoir écrasé sa cigarette,
le bonhomme et la bande joyeuse
se dirigent vers un night-club de
l’autre côté de la route. Des « co-
losses », en costumes et cravates,
positionnés aux deux entrées
principales, coupent leur élan. Ils
s’abstiennent de toute familiarité.
Dans ce « coin des enchantés »,
même les habitués doivent mon-
trer patte blanche. Après qu’ils
sont passés au détecteur de mé-
taux ostensiblement tenu par les
préposés à la sécurité, les épicu-
riens, un tantinet agacés, s’en-
gouffrent dans « l’univers des or-
gies ». On y croque la vie à pleines
dents ! Laye, le gérant, un peu
moins. Il est plutôt occupé à sa-
tisfaire la clientèle et à veiller sur
le travail des chargés de la sécu-
rité. Le personnel s’y employant
est passé de cinq à dix et les dé-
tecteurs de métaux de deux à six.
Les attaques dans la sous-région,
il y a quelques temps, ont visible-
ment fait leur effet. Les vendredis
et samedis, jours de grande af-
fluence, quatre autres personnes
se fondent dans la masse jouis-
sive. Elles prêtent main forte au
personnel permanent pour ainsi
guetter les mouvements et indivi-
dus suspects.
Aussi « la fouille est devenue
systématique même pour les filles
qui en étaient dispensées. Nous
en avons fait une exigence. La réa-
lité nous l’impose, quitte à froisser
certaines personnes un peu trop
susceptibles », prévient-t-il non
sans inviter les « petits malins in-
souciants » qui se plaisent à ins-
pirer de la peur par leur accou-
trement à faire preuve de
responsabilité. Il ajoute ceci pour
s’en désoler : « Les Sénégalais re-
nâclent au contrôle alors que pour
plusieurs étrangers, cela relève
d’une judicieuse routine ». Par
contre, la présence des gendarmes
aux abords du night-club le rem-
plit de tranquillité en cela qu’elle
est dissuasive au-delà de cette
ambiance lourde provoquée par
la terreur. Les lieux sont égale-
ment équipés de vidéosurveil-
lances.
Grand théâtre et Sorano,
le même défi
Une dame, emmitouflée dans
un grand boubou somptueux,
marmonne. Elle boude presque
sous le regard impassible du pré-
posé à la sécurité. La grincheuse
finit par s’y plier avec désinvolture
non sans poursuivre sa rouspé-
tance. Elle passe au détecteur de
métaux et ouvre son sachet jalou-
sement gardé sous les aisselles.
« Bonne soirée madame », lui sou-
haite l’agent de sécurité, fier de
ne pas avoir brisé la routine mal-
gré le ton dédaigneux de l’outran-
cière spectatrice. Ici, au Grand
théâtre national, l’habit ne fait
point le moine. Tout le monde est
soumis aux mêmes normes de sé-
curité. « L’attitude des gens est le
principal obstacle à notre travail.
Parce que se parant d’un titre,
d’une dignité, certains rechignent
à se soumettre aux règles de sé-
curité qui, en réalité, au-delà du
confort psychologique dans lequel
elles les installent, témoignent du
souci des autorités de veiller à leur
protection », déplore Sallo Diop,
dit Baye Fall, chef de la sécurité
interne. Il est formellement inter-
dit d’entrer dans les locaux avec
de la nourriture ou de la boisson
car pouvant servir aux esprits
malfaisants.
La direction du Grand théâtre
s’est toujours prémunie contre
l’incertitude et les fauteurs de
trouble. Les attaques terroristes
dont ont fait l’objet des pays de la
sous-région ouest-africaine ont
13
Société
donné plus de relief au dispositif miroirs d’inspection pour contrôle rence, nous en avons fait une prio-
de sécurité et de contrôle. Ainsi, sous véhicule, n’en relâchent pas rité », témoigne un travailleur de
en sus de l’achat de nouveaux dé- moins leur rigueur. Pas plus que l’hôtel requérant l’anonymat. Sous
tecteurs de métaux, les quatre leur sérénité, guère troublée par ce rapport, la vidéosurveillance a
principales portes ont été équipées l’ardeur des automobilistes. Le été renforcée ainsi que tout le ma-
de portiques. Les agents disposent mouvement est presque machinal. tériel et le personnel de sécurité.
de talkies-walkies pour une meil- Tous les véhicules et les passagers « Récemment, le Programme des
leure coordination. Celle avec la sont contrôlés avec le même pro- Nations unies pour le développe-
police, qui vient en appoint à la cédé qui semble ravir Christine, ment nous a gratifiés d’une for-
sécurité interne, est jugée satis- une touriste flanquée de son mation au cours d’un séminaire.
faisante par Sallo Diop. Ce dernier chien. « C’est la deuxième fois que L’investissement sur la sécurité
a reçu, comme tous les agents je viens au Sénégal. Malgré le cli- est le meilleur moyen, au-
sous sa coupe, une formation le mat de peur et les mises en garde jourd’hui, de gagner des mar-
prédisposant à cette charge. de mon pays, je suis tranquille chés », argue-t-il.
La sécurité du pourtour du quand je loge dans un hôtel ou Une circulaire avait été adressée
Grand théâtre et le parking est as- me promène dans les rues de par le ministre de l’Intérieur aux
surée par les forces de police qui Dakar », confie-t-elle, heureuse du hôteliers pour le renforcement de
peuvent aussi compter sur une dispositif sécuritaire. leur système de sécurité depuis
compagnie d’intervention rapide. Sur la route de l’aéroport Léo- l’attaque de Bamako au Mali. Cela
La présence de sapeurs-pompiers pold Sédar Senghor, un autre s’inscrit dans une démarche glo-
montre le sérieux avec lequel la hôtel, moins imposant mais tout bale de sécurisation des sites vul-
question de la sécurité est traitée. aussi paré à l’incertitude du mo- nérables. Une promenade dans la
« Nous regrettons juste le compor- ment. Deux gendarmes, « nourris » ville de Dakar montre qu’il a bien
tement de certains organisateurs par la maison, y sont déployés. Il été entendu. Les populations ne
qui dépassent, pour des questions arrive même qu’ils participent aux sont pas moins touchées par les
parfois pécuniaires, le nombre de fouilles quand les circonstances exhortations des autorités pu-
spectateurs que peut contenir la s’y prêtent. La direction a pris les bliques. Le terrorisme a eu le don
salle. Sur ce point, nous sommes devants depuis quatre mois pour de développer en elles une
intransigeants. Nous ne consen- renforcer la sécurité interne. conscience citoyenne. Les camé-
tons à aucun compromis qui re- « C’est maintenant une exigence ras de surveillance pullulant dans
mettrait en cause le dispositif », de la clientèle, surtout étrangère, les artères de la capitale sénéga-
avertit-il. et même de certaines organisa- laise pourront toujours pallier
Au Théâtre national Daniel So- tions internationales. Pour ne pas leurs défaillances.
rano, il est fait obligation aux or- être laissés en rade par la concur- Alassane Aliou MBAYE
ganisateurs de manifestations
d’envergure de respecter le cahier
des charges pour venir en appoint
à la sécurité. Ils font souvent appel
aux policiers ou à des agents pri-
vés. En plus de disposer d’un per-
sonnel bien outillé, la direction
s’est inscrite dans une démarche
de renforcement du dispositif tout
en veillant au confort du public.
Toutefois, malgré cette volonté de
mettre l’assistance dans une cer-
taine commodité, les préposés à
la sécurité ne relâchent pas leur
vigilance. « Notre conception de la
sécurité ne se limite pas seule-
ment aux fouilles systématiques.
Nous guettons certains compor-
tements à l’extérieur et à l’inté-
rieur de la salle. L’entrée est, par
exemple, interdite aux personnes
ivres », détaille le chef de sécurité
pour attester de leur rigueur.
Les hôtels investissent
dans la sécurité
Une longue file de voitures se
forme à l’entrée d’un hôtel sous
un soleil déclinant. Au bout de
« l’enfilade », les esprits s’échauf-
fent. Le vrombissement des mo-
teurs et les incessants coups de
klaxon en rajoutent aux vociféra-
tions. Des gendarmes, se massant
sur une camionnette attenante à
l’entrée, restent indifférents de-
vant ce spectacle routinier auquel
les usagers de la Corniche sont
habitués. Les contrôleurs, avec
des détecteurs de métaux et des
 14
Société
INSECURITE ROUTIERE A TAMBACOUNDA
Le taux élevé d’accidents mortels déploré
Pour assurer la sécurité des per-
sonnes et de leurs biens sur les
routes, les services de l’Etat tra-
vaillent sur une réforme des
transports routiers qui a fait l’ob-
jet d’un atelier à Tambacounda
où il a été dénombré, en 2016,
260 accidents causant 83 décès
et 505 blessés.
La réforme des transports
routiers était au centre des dis-
cussions à Tambacounda où un
atelier de travail a été organisé
à l’intention des acteurs locaux
du transport et des services de
sécurité. Présidé par le gouver-
neur de la région de Tamba-
counda, Bouya Amar, cette ren-
contre a permis d’informer les
responsables du secteur des
transports routiers sur les nou-
velles réformes préconisées par
les services de l’Etat pour as-
surer la sécurité des personnes
et de leurs biens. La réforme
porte sur la gestion des titres
de transport, avec la numérisa-
tion des documents de trans-
port – permis, cartes grises –
qui ne pourront plus être
contrefaits, le Code de la route,
l’installation de radars et autres
appareils de vitesse le long des
routes.
Le gouverneur, Elhadji Bouya
Amar, a indiqué que la gendar-
merie a relevé que 260 acci-
dents ont été dénombrés durant
l’année 2016, compte non tenu
du mois de décembre, causant
83 décès et 505 blessés, sur un
linéaire de 120 kilomètres. Pour
le gouverneur de Tamba-
counda, la psychose règne sur
la route qui, au niveau de Tam-
bacounda, représente 95% du
trafic voyageur. A l’en croire, les
hôpitaux commencent à souffrir
des coûts énormes de la prise
en charge des blessés. Poursui-
vant, Elhadj Bouya Amar a si-
MEURTRE MAQUILLE OU SUICIDE ?
Un jeune homme retrouvé pendu
dans sa chambre à Guinaw Rails
Horreur à Guinaw Rails sud où le cadavre d'un jeune homme
a été retrouvé pendu à une corde accroché à la toiture de
sa chambre. Pendant que tout le quartier parle déjà de sui-
cide, c'est la prudence qui est de mise du côté de la police
qui se limite pour le moment à relever une mort par pen-
daison. Elle a ouvert une enquête pour élucider les circons-
tances du drame.
Cette histoire cristallise les
attentions à Guinaw Rails
sud. Agé de 35 ans environ,
le jeune J. M. Dior était em-
ployé dans une usine de fa-
brication de mèches. Il vivait
en harmonie avec les mem-
bres de sa famille qui,
somme toute, restaient par-
fois deux à trois jours sans
les nouvelles de ce jeune
homme qui s'absentait de la
maison pour des raisons que
personne ne connaissait.
C'est la raison pour laquelle,
lorsque la famille a constaté
Cheikh Omar Gaye, directeur des transports routiers.
gnalé que « les chauffeurs font
preuve d’une indiscipline no-
toire, ce qui doit pousser à l’ap-
plication de la loi ». Il a appelé
de ses vœux la mise en œuvre
des réformes, estimant que la
sensibilisation n’a visiblement
« aucun impact sur la mentalité
des conducteurs ».
Tolérance zéro
Pour sa part, le directeur des
Transports routiers, Cheikh
Omar Gaye, a fait remarquer
une recrudescence des acci-
dents de la route ces temps-ci,
avec leur lot de morts. Il a relevé
que depuis le Magal de Touba,
63 décès ont été enregistrés à
travers le pays du fait d’acci-
dents de la route. Ce qui, a-t-il
rapporté, a poussé le président
de la République à appeler l’ad-
ministration des transports à
faire preuve de rigueur dans la
délivrance des permis de
conduire mais aussi à inviter
les forces de sécurité à une "to-
lérance zéro" vis-à-vis de cer-
l'absence de ce jeune
homme, elle ne s'est pas faite
de soucis outre mesure
compte tenu du fait qu'il lui
arrivait de découcher.
Le 1er décembre dernier,
une odeur infecte embaume
l'intérieur de la maison, obli-
geant la maisonnée à se met-
tre à chercher l'origine de
cette odeur pestilentielle. Les
membres de la famille réali-
sent subitement que cette
mauvaise odeur provenait de
la chambre de J. M. Dior
qu'ils n'ont pas vu depuis au
tains comportements sur la
route. Selon lui, après les ef-
forts de l’Etat en termes d’in-
frastructures routières, de re-
nouvellement du parc
automobile et autres activités
menées pour la généralisation
des centres modernes de
contrôle routier, il convient de
s’attaquer au facteur humain
qui représente 93% des causes
d’accident.
« Il faut agir sur l’homme par
des actions de formation, de
sensibilisation et d’éducation
mais aussi par l’application de
la loi », a dit M. Gaye. Il a révélé,
en outre, que les travaux sur la
mise en œuvre des permis à
points sont très avancés. Le di-
recteur des Transports routiers
a également précisé que cette
réforme des transports routiers
ne concerne pas les seuls ac-
teurs du transport en commun,
qui ne représentent que 30%
des titulaires de permis de
conduire.
Pape Demba SIDIBE
moins 24 heures. Ils frappent
à la porte et constatent que
personne n'a réagi de l'inté-
rieur. C'est à partir de ce mo-
ment que la famille a eu l'idée
de défoncer la porte de la
chambre. A la stupeur géné-
rale, ils découvrent le corps
inerte de J. M. Dior pendu à
l'aide d'une corde attachée
autour de son cou.
A côté du corps pendu, se
trouve une chaise en plas-
tique renversée. Ce qui a fait
croire à quelques membres
de la famille qu'il s'agit d'un
suicide et non d'un meurtre
maquillé comme le pensent
d'autres proches de la vic-
time. La police de Guinaw
Rails à ouvert une enquête
pour lever le mystère sur le
mobile de ce drame.
Abdou DIOP
LE SOLEIL - MERCREDI 4 JANVIER 2017
LA COMMUNAUTE MOURIDE EN DEUIL
Le khalife de Guédé,
Serigne Thierno Bousso,
rappelé à Dieu
Le 7e khalife de Guédé, Serigne Thierno Bousso, a été rappelé à
Dieu hier à Dakar. Son inhumation a eu lieu le même jour à Touba.
Son successeur est Serigne Oumar Bousso.
La communauté mouride est en
deuil. Serigne Thierno Bousso
Moulaye, le 7e khalife de la famille
Bousso de Guédé Bousso, s’est
éteint hier, à Dakar, à l’âge de 79
ans. Il a été inhumé le même jour
à Touba. Serigne Thierno Bousso
est un fils de Serigne Moulaye
Bousso, 2ème khalife de Serigne
Mbacké Bousso. Il était le
deuxième petit-fils à accéder au
khalifat. Le saint homme s’était
pleinement investi dans la finition
de la résidence Serigne Mbacké
Bousso mais aussi dans la
construction de la grande mos-
quée de Guédé.
Son œuvre sera poursuivie par
Serigne Oumar Bousso, fils de Se-
rigne Abdou Khadre Bousso, des-
cendant de Serigne Mbacké
Bousso. Les Boussobé jouissent
d’un grand respect et d’une
grande estime dans la confrérie
mouride. Liés par le sang avec la
famille Mbacké, ils sont surtout
connus pour être de grands éru-
dits. Ce n’est pas pour rien qu’ils
ont la gestion de l’imamat de la
grande mosquée de Touba. Ils
sont également considérés comme
de fins lettrés, des détenteurs du
savoir.
A Guédé Bousso, juste à côté
de la mosquée, se trouve quelque
chose qui ressemble à un puits.
Surplombé d’un tube noir, cet édi-
fice est montré à tout visiteur qui
débarque dans ce quartier de
Touba et qui voudrait en savoir
sur la vie et l’œuvre de Serigne
Mbacké Bousso. Cet endroit est
101EME EDITION DU GAMOU DE
MBEULEUKHE
Prières pour le bitumage de
la route du désenclavement
Des membres de la famille d’El Hadji Daouda Dia, un défunt notable
du département de Linguère (nord), ont célébré leur 101e "gamou"
(pèlerinage musulman) annuel, dimanche, à Mbeuleukhé.
La fête religieuse s’est dérou-
lée devant la principale mos-
quée de la commune de Mbeu-
leukhé, en présence de fidèles,
de membres de plusieurs "da-
hira" (association de fidèles) et
de nombreux "talibé" (disciples)
venus d’horizons divers. Des
élus du département de Lin-
guère, dont des membres du
Conseil économique, social et
environnemental, ont participé
au "gamou" organisé par la fa-
mille Dia. "La particularité de ce
« gamou », c’est que nous en
sommes à la 101e édition, ce qui
veut dire que nous avons bouclé
un centenaire pour entamer un
autre. Les « dahira » et les « mou-
khadam » (dignitaires) ont ré-
pondu massivement à cet appel
(…) Cela démontre l’attachement
et le respect que les Djoloff-Djo-
loff vouent à la famille Dia", a dit
Aliou Dia, porte-parole et mem-
www.lesoleil.sn
le fruit d’une trentaine d’année
de recherches sur les heures de
prières. « Durant 33 ans, Serigne
Mbacké Bousso a observé le soleil
de son lever à son coucher pour
déterminer les heures de prières.
Il a ainsi produit un cadre des ho-
raires de chaque prière.
C’est une horloge merveilleuse
qui s’appuie sur les ombres pour
la détermination des heures. C’est
une importante découverte », avait
expliqué Serigne Sidi Moulaye
Bousso du Centre recherche de
Guédé Bousso à une équipe du
« Soleil » en 2011. Serigne Mbacké
Bousso est également auteur de
productions multiples dans dif-
férents autres domaines. Ajou-
tons à ceci des questions et des
réponses sommaires à des ques-
tions de Fiqh, d’exégèse, de sou-
fisme, de logique, de métrique, de
rhétorique et d’astrologie.
Ndiol Maka SECK
bre de la famille, par ailleurs
membre du Haut Conseil des
collectivités territoriales. Il a par
ailleurs réclamé le bitumage par
l’Etat de la route entre Dahra et
Mbeuleukhé (40 kilomètres).
"Tant que cette route n’est pas
bitumée, nous continuerons à
revendiquer. Elle fait partie des
routes les plus empruntées du
département. (…) Il n’y a pas de
raison qu’elle reste encore en la-
térite", a soutenu Aliou Dia.
Feu El Hadji Daouda Dia a ap-
pris le Coran auprès de son père
Matar, né en 1875 et décédé le
26 décembre 1949, selon ses
descendants. Il a été remplacé
par son fils ainé, El Hadji Mou-
hamadou Dia, de 1949 à 1967.
Cette famille maraboutique est
dirigée de 1967 à nos jours par
El Hadji Moussa Dia, le jeune
frère d’El Hadji Mouhamadou.
(APS)
 TAPIS ROUGE

Trois
raisons
d’aimer…
Mercredi 4 janvier 2017
Ismaël Lô
DESTINATION PEKESSE, NGUIGUISS, SOUGUERE, NGOL-NGOL …

Immersion dans le fief

des Damels du Cayor
Un petit tour dans le Cayor des profondeurs permet de revisiter
l’histoire des 32 premiers Damels du Cayor qui portaient tous le pa-
tronyme Fall et du 33ème, Lat-Dior Ngoné Latyr Diop, le plus connu
et le plus téméraire de tous. Aujourd’hui fief du « Taakhouraane »,
sorte de rap traditionnel, le Cayor est décrit comme une terre d’hon-
neur, de bravoure, de refus mais aussi de réjouissances. Reportage.
Par Mamadou Lamine DIATTA et Mouhamadou SAgne

A la sortie de Ngaye Mékhé, sur la route de Ngol-Ngol, au cours de laquelle Lat-

de Touba, il faut rouler à vive allure sur une
route goudronnée nouvellement réhabilitée
pour rejoindre Pékesse, une commune qui
joue, aujourd’hui, un rôle de carrefour entre
les régions de Thiès et Diourbel. Ici, nous
sommes dans le Cayor des profondeurs car
à 3 km de la localité, se dresse majestueu-
sement Diadji, le village de naissance de Lat-
Dior Ngoné Latyr Diop, 33ème Damel du
Cayor, le seul à porter le patronyme Diop
du fait des vicissitudes de l’histoire. L’histoire
du Cayor est racontée avec passion par les
griots de la contrée qui occupent, depuis
des lustres, une place prépondérante dans
Dior et ses troupes avaient tué une centaine
de Spahis, le plus grand nombre de com-
battants blancs tués en une seule bataille
au cours de la période précoloniale. En par-
courant le Cayor, on s’est rendu compte
que les habitants ont l’honneur chevillé au
corps. Le griot Satté Mbaye a donné l’exem-
ple d’Amary Ngoné Sobel qui dès 1549, a
été le premier Roi du Cayor à refuser de
payer l’impôt au Bourba Djoloff. A l’époque,
le Roi du Djoloff imposait la collecte de
l’impôt à tous les autres royaumes du Sé-
négal. C’est ainsi que le Baol donnait des
cuirs et peaux et le Walo donnait du sel. s’adossant à la science et à l’érudition de Cette virée au Cayor a permis de redé-

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

la société wolof. Selon le communicateur
traditionnel, Belhadj Meissa Sall, la localité
de Souguère, située à 2 km de Pékesse, était
la capitale choisie par Lat-Dior. C’était d’ail-
leurs son lieu de retraite et de réjouissances
à la fin des nombreuses batailles victorieuses.
C’était le cas à la suite de la célèbre bataille
Téméraire en diable, Lat-Dior a aussi refusé
de payer l’impôt au Djoloff. Les rois du Sine,
du Baol et d’autres contrées lui avaient em-
boîté le pas.
A en croire Gora Thiam trouvé à Khibar
Fall, fief de la Linguère Yacine Boubou, Lat-
Dior a réussi quelque part son épopée en
grands savants de l’époque comme son cé-
lèbre conseiller Khaly Madiakhaté Kala, ori-
ginaire de Keur Makala, un village situé non
loin de Niakhène au cœur du Cayor. Ce
marabout et grand cadi (juge musulman)
était réputé pour sa bonne maîtrise des ar-
canes de la société wolof.
Le Cayor, fief des grands griots du pays
couvrir la place centrale des griots dans la
société wolof. La localité de Marène, située
non loin de Pékesse, en est la parfaite illus-
tration. Marène, nous souffle le griot Meissa
Sall, est le village d’origine du grand parolier
Thione Seck. C’est de là qu’est venu le nom
de « Faramarène » que le jeune chanteur
Waly Seck ne cesse de magnifier. A en croire
le vieux Satté Mbaye, Marène Soughère,

TICKET D’ENTREEÊ
De même, Tchilla Daramane, un notable Mboul, Ndiouki et Djadji sont les localités
Par Sidy DIOP de la famille Sylla de Niakhène, était aussi d’origine des grands griots du pays. Notre
son conseiller. Idem pour la famille de interlocuteur a beaucoup insisté sur le rôle

La religion des bannis Mewndou Diakhaté, connue pour être la

famille maternelle du regretté Serigne Saliou
Mbacké, le défunt khalife général des Mou-
« Mbayang Diop se porte bien, elle apprend le Coran en prison ». La ré- rides. C’est ce qui explique aussi les relations
vélation est du très sérieux directeur des Sénégalais de l’extérieur, Sory séculaires, cordiales et familiales entre la fa-
Kaba. Voilà une trouvaille à laquelle personne n’a prêté la moindre at- mille de Serigne Touba et le grand com-
tention et qui pourtant mérite de figurer en bonne place dans la courte liste des battant Lat-Dior.
inventions bien de chez nous. Au Sénégal, pour convertir un infidèle à la religion Un petit tour dans le Cayor n’aurait
de Dieu, point besoin du sabre et des bombes des djihadistes. Non, si vous voulez aucun sens sans l’étape de Nguiguiss. Ce
mettre une once de piété dans l’âme pécheresse d’un incroyant, il suffit de le village s’offre à la vue du visiteur juste après
mettre en prison. Et le tour est joué. avoir franchi Kelle (non loin de Mékhé)
pour quitter la route nationale, bifurquer
Il suffit de lire les journaux pour s’en convaincre. A la question de savoir à quoi
à droite et emprunter une piste sinueuse
les détenus passent leurs journées en prison, la réponse est invariable : « Je lis » sur une distance de près de 10 kilomètres.
ou « J’apprends le Coran ». Nombre de directeurs de sociétés nationales, grands C’est à Nguiguiss que les 33 Damels du
pilleurs des ressources nationales devant l’Eternel se sont retrouvés au gnouf, Cayor ont été intronisés nous révèle fière-
le livre sacré en poche. Et nos hommes politiques alors ? Chaque fois qu’on en ment Aymérou Gningue, fils du village, par
met un à Reubeuss, il se fait un point d’honneur de plastronner à la « une » des ailleurs maire de Mérina Dakhar. Le doyen
journaux, le nez dans le Coran. Mbaye Diaw, un des notables de la contrée,
Ê
Pourquoi attendre donc d’aller à « Ndoungoussine » pour afficher sa piété. Le
Coran est, en principe, le compagnon de tous les jours du musulman. Du bon
confirme ces informations en ajoutant que
Nguiguiss a fait office de capitale du Cayor
musulman. Mais c’est une loi inscrite dans la nature des « toubènes » que nous au même titre que Mboul. C’est pourquoi
le village continue de jouer un rôle de pre-
sommes. On ne pense à Dieu que dans les moments d’épreuve. Quand tout
mier plan sur l’échiquier régional grâce au
carbure au super, les prières sont exécutées le temps d’une Fatiha et le Coran dynamisme et à l’ingéniosité de ses 3.000
fièrement exposé dans un coin de chambre. habitants.
de régulateurs sociaux joué par ces maîtres
de la parole. « Ils avaient le don de galvaniser
les rois en leur rappelant le sens élevé de
l’honneur. C’est la raison pour laquelle les
souverains étaient obligés de collaborer
avec eux ».
L’esprit « Ceddo » omniprésent
Terre de réjouissances, le Cayor l’était
aussi car après chaque sortie victorieuse
du Damel, de véritables agapes étaient or-
ganisées. Les noces avaient lieu avant et
après les batailles précisent les griots. Des
bœufs étaient alors immolés, l’alcool coulait
aussi à flots car il s’agit d’un véritable fief
des « Ceddos », ces braves guerriers réputés
pour leur témérité et leur sagacité. Des airs
célèbres comme le « Ndattali », le « Ga-
dialdé », le « Ngoomar » ou le « Mban-
godj » étaient alors joués avec frénésie. Le
réveil matinal du Damel était aussi accom-
pagné de ce spectacle typique. Aujourd’hui,
fait remarquer le vieux Gora Thiam, ces
pratiques païennes sont presque reléguées
au second plan avec l’islamisation renforcée
Suite à la page 16
16 Mercredi 4 janvier 2017

DESTINATION PEKESSE, NGUIGUISS, SOUGUERE, NGOL-NGOL …

Immersion dans le fief des Damels du Cayor

Suite de la page 15
par l’impact des enseignements
de Serigne Touba dans la zone.
Mais, s’empresse-t-il de préciser,
l’esprit « Ceddo » est resté tel
quel. Pour le vieux griot, « un bon
"Ceddo" est un homme de
confiance qui ne trahit jamais mais
reste quelqu’un de très fin. »
Outre les griots et les "Ceddos",
la femme occupe une place pré-
pondérante dans la société cayo-
rienne. Pas moins de six célèbres
localités du Cayor ont été fondées
par des femmes. C’est ainsi que
la Linguère Yacine Boubou a fondé
Khibar. Sokhna Asta Diop a elle
fondé Mérina Asta, Linguère Ma-
dagoya a fondé Djadji, Dior Ngoné
a créé Ndimb, Codou Fall Ngoné
Diagne a fondé Begeul et enfin
Bigué Ngoné est la fondatrice de
Ndiatta.
Le « Taakhouraane », sorte
de rap traditionnel
L’attractivité du Cayor a aussi
été renforcée par la pratique assi-
due du « Taakhouraane », un pan
important de la culture locale. C’est
un chant déclamé avec beaucoup
d’inspiration et de rapidité. Il s’agit
d’un air particulier, une sorte de
poésie que son auteur joue à l’aide
d’un « tama » (petit tam-tam) logé
sous l’aisselle. Tout un rituel. « Il
faut avoir les idées claires et être
fin d’esprit pour tenir une bonne
partie de "Taakhouraane" », sou-
ligne avec malice Niaaw Thiaw de
Keur Manoumbé, un homme
considéré comme l’un des maîtres
de cet art très prisé. Samba Sow
est lui décrit comme le plus célèbre
d’entre eux tandis que Ndiol Niang
exerçait sous le regard protecteur
d’un regretté khalife général des
Mourides. Le « Taakhouraane » est
très proche du « Tassou » ou du
rap. Ce sont des messages puissants
lancés avec plein d’aplomb. Ce qui
ajoute au charme de l’art. Détail
important : l’aspect vestimentaire
est aussi mis en exergue car le
joueur de « Taakhouraane » porte
un pantalon bouffant, « Tchaya »,
un sous-vêtement et des amulettes
(ndombos) autour de l’avant-bras
Ê
et des reins ; bref tout l’attirail tra-
ditionnel qui force le respect et
l’admiration des non-initiés.
Par ailleurs, les puristes de la
culture locale regrettent le fait
que la pratique du « xalam », une
belle musique royale, perd de plus
en plus du terrain. Les spécialistes
estiment que même dans les
contrées les plus reculées de la
zone, le « xalam » est délaissé.
Les seules zones de résistance
identifiées étant actuellement le
Fouta et le Saloum à un degré
moindre. Le « Kassak », un air
musical joué pour accompagner
les circoncis, connaît aussi le
même sort.
L’empreinte de Sergine Touba
Par ailleurs, les relations sécu-
laires entre la famille de Serigne
Touba et les Cayoriens ont de
tout temps été cordiales. Beau-
coup de mariages ont été d’ail-
leurs scellés entre la famille de
Khadimou Rassoul et celle de Lat-
Dior Ngoné Latyr Diop. Selon
Pape Diouf, notable à Mboul, Se-
rigne Touba et Mame Cheikh Ibra
Fall ont fortement contribué au
changement des comportements
dans le Cayor des profondeurs.
Ces deux saints ont aussi conso-
lidé des valeurs fortes comme le
sens de l’honneur, le respect de
la parole donnée, la dignité, la fi-
délité, etc. Lat-Dior Ngoné Latyr Diop, 33ème Damel du Cayor,

PAR EXEMPLE… NDEYE ROKHAYA DIOP DIT AGSILA

Une
L voix pour la cause des femmes
Auteur, compositeur et interprète passionnée de musique, Agsila, de son nom
de scène, fait partie désormais de la nouvelle génération montante de l’afro

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

jazz avec un opus de quatre titres sur le marché.

Par Marame Coumba SeCk douleur, un pôle d’attraction. Ceci grâce au

Dans un vêtement à manches courtes dont
Ê
le body lui arrive à peine jusqu’au nombril,
elle laisse découvrir une minceur qui lui
donne tous les atouts d’un mannequin de
renommée. Ndèye Rokhaya Diop s’inspire de
sa mère, une grande créatrice pour dessiner
ses tenues de scène. Noire jusqu’au bout des
ongles, son corps est le résumé de toutes
les particularités de la femme africaine, à l’ex-
ception de son nez fin et pointu. Sinon elle
en a tout : peau d’une noirceur d’ébène, de
longs cheveux qui lui tombent sur la figure.
« Agsil d’Afrique », (bienvenu en terre afri-
caine) dont la contraction Agsila lui colle
bien à la peau au point d’en faire son nom
de scène. « Si je devais renaître, je me nom-
merais ainsi », laisse-t-elle entendre. Une belle
fleur qui éclot avec un opus, « Femme
d’Afrique », des plus prometteurs. Une œuvre
aux paroles profondes et engagées. Émouvante
et authentique, c’est une sommité de sono-
rités. Du jazz, de l’afro et un peu de blues
avec un éventail de genres musicaux africains
allant de la rumba congolaise au tusagana.
Ce qu’elle appelle « un mélange d’Afrique »
et qui donne à son œuvre musicale une
touche d’originalité. « Je compose à la guitare
en m’inspirant de toutes les harmonies
d’Afrique. En effet, je chante dans plusieurs
langues africaines, peule, lingala, zoulou et en
wolof car je rêve d’une Afrique unie non pas
en comptant sur la politique uniquement
mais aussi grâce à la culture », ambitionne
cette nouvelle diva.
Dans son souci d’une unité africaine, elle
veut faire de ce continent, enfanté dans la
génie de la culture, en particulier de la mu-
sique. Un combat qu’elle a débuté à l’école
et qui est, aujourd’hui, transposé dans sa pas-
sion de toujours, la musique. Sensible à l’his-
toire et au passé spirituel, elle avait embrassé
une carrière en tourisme, un moyen pour
elle de faire découvrir ce qui nous reste de
l’Afrique vraie, notamment les vestiges. Elle
avait consacré son mémoire d’étude intitulé
« Tourisme et archéologie » dans ce projet.
Une trajectoire d’intellectuelle qui finit sur
la scène musicale où elle décline et déclame
son amour pour son continent à travers son
titre, « Tee noo boolo », une mélodie qui ap-
pelle à l’unité de la terre d’origine dont elle
vante les valeurs et qui possèderait dans ses
propres racines, les remèdes de ses propres
maux. A travers des percussions traditionnelles
accompagnées d’instruments acoustiques, ses
prières s’inspirent de la rumba romantique
congolaise.
La belle voix des femmes
Dans sa ballade musicale, elle va en croisade
contre le sexisme, la discrimination et les vio-
lences faites aux femmes. « Mousso anga
wouli kéléla », « Femme, c’est le jour du com-
bat ». Un titre engagé avec une forte dose
de slaming à travers lequel elle invite les
femmes à lever la voix car leurs éloges se
font dans les chants et écrits mais la réalité
reste pleurs et cris. Des femmes qu’elle en-
courage à s’affirmer sans repentances. Et le
seul moyen d’y parvenir pour elle, c’est la
quête du savoir, clé de sa victoire. En effet,
en tant que femme engagée, elle partage sa
vision des choses et sa philosophie de la vie
à travers Amai, l’histoire d’une femme qui,
abandonnée par son mari, cultive la terre
pour nourrir ses enfants. Une plaidoirie tein-
tée de compassion sur une musique alliant
guitare jazzy et flûte peule. « Ce morceau est
un hommage émouvant aux femmes
d’Afrique, en particulier les femmes du
monde rural », dédie-t-elle. Au-delà des com-
plaintes, cet album nourrit l’espoir et incite
au courage tout comme « Simba » qui épouse
la forme du conte pour remettre en question
les différences liés aux castes.
Elle est consciente que le féminisme est
un « extrémisme », mais qui « permet de ré-
tablir un équilibre social ». Cependant, ses
textes engagés à l’allure poétique se nour-
rissent d’amour, de la générosité chantés dans
divers langues avec quelques notes en français
et en anglais. Des sentiments qui s’élèvent au
dessus des différences comme elle l’affirme
dans « Evumulu » (le vent de l’amour), un
morceau intime de cet opus chanté en bulu,
une langue camerounaise.
Etant née et ayant grandi entre Pikine et
Malika, elle a commencé à taquiner la musique
à l’âge de sept ans. Ecrivant des textes qu’elle
offrait au grand public de la rue, dans les
chorales, elle avait pris goût au gospel. Une
passion d’artiste qui était bien perçue par
ses parents même si ces derniers accordaient
une grande importance à ses études. Son
père, amateur de musique classique, l’avait
aidée pour y mettre de la forme. Malgré ses
études de droit à l’Université Gaston Berger
de Saint-Louis et sa licence en Gestion tou-
ristique, cette titulaire d’un baccalauréat lit-
téraire s’est choisie une voie d’artiste-com-
positeur. En effet, avec ses deux sœurs
jumelles, elle crée en 2009, son groupe « Fiat
lux », (que la lumière soit). Une union qui
vole en éclat après quelques années de com-
pagnonnage, ses sœurs préférant retourner
à leurs études la laissant seule avec ses rêves
de carrière musicale. Elle entre dans l’orchestre
national du Sénégal où elle suit une formation
renforcée par des cours de guitare et de
chant au Centre culturel Douta Seck. Depuis,
elle ne cesse d’écrire des chansons, affirmant
sa démarche d’une artiste à la carrière solo
pour s’exprimer librement avec des paroles
tirées des scènes de la vie mais aussi des
bruits environnants.

TAPIS ROUGE
Ces raisons d’aimer Ismaël Lô
Par Alassane Aliou MBAYe
1- Voix unique, sonorités
nomades
La ligne démarcative entre ce
que certains appellent pompeu-
sement, ici, « album international »
-donc dans les normes d’un
confort d’écoute- et le « consom-
mer local », forme trépide d’har-
monies dissonantes, est trop al-
longée pour permettre à la
musique sénégalaise d’enchanter
le monde pour prétendre le
conquérir. Et pourtant, sa palette
de sonorités est riche et variée.
Mais, faudrait-il d’abord que nos
artistes-chanteurs sussent explorer
et exploiter tout cet univers de
rythmes. Un album bien travaillé
est forcément international car
transcendant les goûts « confi-
dentiels » sans toutefois se priver
d’en tirer parti. C’est ce qu’a réussi
le chanteur Ismaël Lô même si sa
discographie est arrimée aux spé-
cificités locales. Ne s’est-il pas fait
connaître ailleurs grâce au mor-
ceau « Tajabone » qui, à la fois,
puise dans les réalités culturelles
sénégalaises et emprunte des ca-
dences entremêlées ? Les instru-
ments ne font pas référence, dans
sa musique, à leur terre d’origine ;
même ses éternels compagnons
de galère et de triomphe. Son har-
monica et sa guitare. Ils se croisent
pour créer des mélodies qui lui
donnent une qualité peu courante
sous nos cieux aux résonances
stéréotypées.
Ismaêl Lô, c’est une voix unique,
parfois d’un exquis tremolo, et
des sonorités nomades. Le natif
de DongoButi au Niger excelle
autant dans ce qui s’apparente,
sous plusieurs traits, à la Soul
music, que dans les balades au
terroir pour emprunter au Man-
dingue, au Peul, au Wolof… ce
qui fait le charme de leurs
GRIFFES D’ACTU
VOIX UNIQUE, TALENT…
rythmes. Sa réputation méritée
en Amérique, en Europe et dans
bien des pays africains « exo-
tiques » est le résultat de cet as-
semblage d’univers musicaux et
de son écriture originale. Ses pé-
régrinations, son passage au my-
thique groupe « Super Dia-
mono », sa double appartenance
aux cultures sénégalaise et nigé-
rienne ont certainement contribué
à cette ouverture à d’autres cul-
tures.
2- C’est un artiste…
Ceux qui se délectent de la mu-
sique d’Ismaël Lô peuvent rendre
grâce au Ciel qu’il n’ait pas préféré
la carrière d’artiste-peintre à celle
de chanteur dont le génie est par-
tout célébré. En effet, celui qu’on
surnomme le Bob Dylan africain
(Bob Dylan était aussi peintre en
plus d’être un auteur, compositeur
et interprète reconnu) a, pendant
un moment, hésité entre ces deux
sphères de créativité après son
passage (deux ans) à l’Institut des
arts de Dakar. C’est par le plus
heureux des hasards qu’il a choisi
la chanson au détriment du pin-
ceau qu’il aime, de temps en
temps, à tremper pour donner de
la couleur à la vie, aux choses qu’il
évoque dans son répertoire.
Ismaël Lô s’est aussi essayé au
cinéma avec une aisance décon-
certante. Dans le film « Tableau
ferraille » du réalisateur Moussa
Sène Absa, il est l’acteur principal,
« Dam » qui, sous plusieurs as-
pects, nous rappelle l’image que
nous nous faisons de lui (un
homme altruiste, humain et sim-
ple). « Afrique, mon Afrique »
d’Idrissa Ouédraogo avait aupa-
ravant convaincu de ses prédis-
positions à briller dans le septième
Mercredi 4 janvier 2017 17
art et, dans une moindre mesure, donné de le retrouver dans la ru-
« Camp de Thiaroye » de Sembène brique des inepties, caractéris-
Ousmane. tiques de beaucoup de nos célé-
brités, encore moins dans les
3- ...Et il est correct petites manies pour égayer les
C’est à croire que, sous nos groupies.
cieux, pour porter le titre d’artiste, Sa marotte, si tant est qu’elle
il faut vivre dans la marginalité, existe, est de distiller, dans la
exposer son révolutionnarisme longue durée (le bourdonnement
suranné, laisser ses cheveux en du « buzz » ne saurait durer parce
délire avec le temps. Ismaël Lô a que l’insecte devra bien se poser
réussi à exister par sa musique et quelque part) des mélodies. Plu-
son talent sans fioritures de style sieurs années après leur sortie, on
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
dans sa manière de se manifester se plaît encore à écouter « Jammu
à nous. Il ne nous est pas encore Africa », « Dibidibirek » … !
WHO'S WHO
Fatimata Mbaye, indestructible
Remis le 19 décembre, le travail de la commission d’enquête des
Nations unies sur les violations des droits l’Homme en Centrafrique
risque d’être abondamment commenté. Mais il en faudra plus pour
déstabiliser Fatimata Mbaye, l’un de ses auteurs.
L’avocate mauritanienne de 56 ans, première personne du continent
africain à avoir obtenu le prix international des droits de l’Homme de
Nuremberg, en 1999, a dû s’émanciper d’un mariage forcé (elle avait
12 ans, lui 45) pour pouvoir suivre des études de droit et devenir la
première femme inscrite au barreau de Nouakchott. Ses combats
pour le droit des femmes et contre la discrimination dont sont victimes
les Noirs mauritaniens l’ont conduite en prison en 1986.
Torturée, elle en est ressortie cinq ans plus tard, plus déterminée que
jamais à poursuivre la lutte. Présidente de l’Association mauritanienne
des droits de l’Homme (Amdh), elle a reçu en 2012 des mains de Hillary
Clinton le prix américain Trafficking in Persons Report, qui récompense
les héros de la lutte contre le trafic d’êtres humains.
18 Mercredi 4 janvier 2017

ALLO DOCTEUR !
Les aphrodisiaques sont-elles vraiment efficaces ?
De tout temps, hommes et
femmes ont cherché à améliorer
leur « vigueur sexuelle ». Toutes
les pharmacopées traditionnelles
contiennent des recettes et des
plantes aux vertus aphrodi-
siaques, voire des « filtres
d’amour ». Reste à savoir si ces
vertus sont réelles. La science cli-
nique a tenté d’évaluer l’efficacité
de plusieurs de ces produits, mais
elle fait face à un problème de
taille : un effet aphrodisiaque est-
il mesurable de façon objective?
Il est évident que, dans un
contexte où la charge émotion-
nelle est élevée, comme dans la
sexualité, départager le subjectif
de l’objectif n’est pas une mince
tâche. Il existe, bien entendu, des
modèles animaux qui permettent
de mesurer la stimulation
d’une plante ou d’un supplément
et on compare ces « perfor-
mances » avec celle d’un groupe
Ê
témoin, mais la sexualité humaine
n’est en rien comparable à celle
du rat.
Chez l’homme, la mesure du
flot sanguin au pénis permet de
constater un effet sur la fonction
érectile. Cependant, le simple fait
de mesurer une fonction aussi
intime peut fausser les données.
La plupart des études sur les
aphrodisiaques se basent donc
sur des questionnaires dans les-
quels les participants qualifient
l’érection, la satisfaction des rap-
ports, la fréquence, l’intérêt (li-
bido), etc. Toutes ces mesures,
vous en conviendrez, sont très tiennent la réalité de l’effet
subjectives et, de plus, en l’ab-
sence d’outils d’évaluation uni-
aphrodisiaque de certaines
plantes et de certains supplé- CONNECTÉ Par le surfeur

sexuelle. Par exemple, chez le rat,
on compte le nombre de saillies
et d’actes sexuels après la prise
formisés, elles peuvent varier
d’une recherche à l’autre.
Quelques études cliniques sou-
ments. On peut cependant affir-
mer que l’efficacité de tout Envoyer de vrais baisers à distance,
aphrodisiaque, qu’elle soit docu- Ê
mentée ou pas, contient une part ce sera bientôt possible
de données subjectives reliées à
l’effet placebo. De plus, la majorité
des plantes aphrodisiaques pos-
sèdent également un effet toni-
fiant ou adaptogène. Peut-être
la simple augmentation de la vi-
talité et de la sensation d’énergie
est-elle suffisante pour que le
désir se manifeste plus facile-
ment...

REPUBLIQUE DU SÉNÉGAL
Un Peuple – Un But – Une Foi
Quand la technologie essaie de combler les kilomètres qui séparent
Ministère du Tourisme et des Transports Aériens ceux qui s’aiment...

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

Aéroport International Blaise Diagne - AIBD-SA
Avis Rectificatif de l’Avis Général de Passation des Marchés (Gestion 2017)
1. L’Aéroport International Blaise Diagne agissant au nom et pour le compte du Ministère du Tourisme et des Trans-
port Aériens, exécute, au titre de la Gestion 2017, dans le cadre du Budget Consolidé d'Investissement et Budget
de Fonctionnement, un programme de passation de marchés publics.
2. Les acquisitions, par voie d'appels d'offres, concernent les domaines suivants :
• Travaux : travaux confortatifs – Prolongement Dalot de Protection de DIASS
• Fournitures :
- ameublement AIBD
- acquisition matériels informatiques, logiciels et consommables
• Services courants : sélection d’une agence de communication chargée d’organiser les différentes activités pour
l’inauguration de l’AIBD en assurant la campagne de communication et la réalisation des supports prévus à cet
effet
• Prestations intellectuelles/consultants :
- sélection d’un maître d’oeuvre pour les études et élaboration d’un DAO pour la construction des hôtels sur le
site de l’AIBD ;
- sélection d’un maître d’oeuvre pour les études et élaboration d’un DAO pour la construction d’un centre de
maintenance des avions.
3. Les avis spécifiques de passation de marché seront publiés, à partir du mois de janvier 2017 dans le journal « Le
Soleil », et éventuellement dans un autre journal national de grande diffusion et sur le site web : www.marches-
publics.sn
4. Les marchés seront passés conformément aux dispositions du décret 2014-1212 du 22 septembre 2014 portant
Code des Marchés Publics.
5. Les soumissionnaires potentiels : i) entrepreneurs de travaux, ii) fournisseurs de biens et d'équipements, con-
sultants), qualifiés et satisfaisant aux critères d'éligibilité, sont priés de manifester leur intérêt à AIBD SA en en-
voyant, au plus tard le 16 Février 2017 à 17 H 00 locales, à l'adresse suivante, leur dossier de candidature comportant
leurs références pour des travaux, ou fournitures/équipements, ou de nature, taille et/ou complexité similaires :
Adresse : Immeuble DIALLO LO VDN site de la foire lots 325 et 327 Dakar-Sénégal
Tél. : 33 864 94 49 - Fax. : 33 867 42 57 E-mail : nmbengue@aibd.sn
6. Toute demande de renseignement complémentaire devra être envoyée à l'adresse susmentionnée.
Fait à Dakar, le 02 janvier 2017
Le Directeur Général
04 JANVIER 2017 - BN
L’outil qui permettra bientôt d’embrasser à distance s’appelle Kis-
senger, contraction de « kiss » et de « messenger ». Cet outil, composé
d’un boîtier plastique et d’un coussinet en caoutchouc, envoie le
baiser en temps réel vers la personne choisie, rapporte Gizmodo.
Grâce à des capteurs, l’application enregistre la forme des lèvres et
la pression du baiser pour le dupliquer à l’identique, comme si vous
étiez à côté. Pas besoin de compétences particulières, juste d’un
peu de second degré pour embrasser votre téléphone.
La valeur d’un baiser connecté
Pour Emma Yann Zhang, l’un des membres de l’équipe à l’origine
du projet, qui a parlé à Gizmodo, « les humains vont devenir de plus
en plus intimes avec les intelligences artificielles et les robots. La
possibilité d’échanger un baiser pourrait être un facteur important
de ce rapprochement. »
L’application n’est pas encore commercialisée et des tests sont en
cours pour évaluer à quel point ce baiser ressemble à un vrai, s’il
peut apporter autant qu’un vrai bisou. Les résultats ne sont pas en-
core publics mais sur les réseaux sociaux, les internautes sont scep-
tiques.
Dans un monde en mouvement, le futur des relations de couple
sera-t-il connecté ? Des entreprises se sont déjà penchées sur la
question, à l’image de Kiiroo.
Cette start-up hollandaise commercialise des sex-toys connectés
pour les couples qui veulent faire l’amour à distance. Un dispositif
qui fonctionne de la même manière que Kissenger. Une interface
connectée, deux webcams et deux gadgets synchronisés sont né-
cessaires pour cette nouvelle expérience du couple.
Les débats vont même plus loin. Lynne Hall, chercheuse au dépar-
tement de sciences informatiques de l’université britannique de
Sunderland, citée par l'AFP, estime que les robots eux-mêmes pour-
raient créer « une expérience sexuelle fantastique ». Selon elle, les
avantages des robots sont nombreux, comme l’absence de maladie
ou la possibilité de contrôler les choses. Demain, les intelligences
artificielles ne seront peut-être plus un intermédiaire, mais une ex-
périence à part entière.
LE SOLEIL - MERCREDI 4 JANVIER 2017 19
• FETE A SOUHAITER : ST. ODILON
www.lesoleil.sn • MERCREDI 05 RABI’AL AWAL SAANI ( RAKY GAMOU) 1438 DE L’HEGIRE (CONACOC) Bloc-Notes
agenda
dakarois
mots
• PAR DIEUMBE NDIAYE
croisés mots fléchés N° 3147
✍
• MEDECIN DE GARDE I II III IV V VI VII VIII IX X
Dr Mohamed THERMOS
5, rue Parchappe
Bur. : 33 822 02 67
1
Dom. : 33 822 91 30
Portable : 33 638 31 54 2
SAMU NATIONAL
15 15 - 33.869.82.52
S.U.M.A. 3
33 824 24 18
SUMA-MEDECIN
33 864 05 61 - 33 824 60 30
4
S.O.S MEDECINS
33 889 15 15 5
HOPITAUX
Principal : 33 839.50.50
Le Dantec : 33 889.38.00 6
Abass Ndao : 33 849.78.00
Fann : 33 869.18.18
HOGGY (ex-CTO) :
7
33 869 40 50
CENTRE ANTI POISON 8
818 00 15 15
EAU - SDE
Service dépannage
9
& Renseignements
800.00.11.11 10
(appel gratuit)
ONAS
Egoûts, collecteurs PROBLEME N° 12.506
NUMERO ORANGE HORIZONTALEMENT : 1. C’est un penchant. 2. Bel oiseau – Couleur
(appel gratuit) de l’Islam. 3. Peut troubler le ménage – Pas religieux. 4. Produit de conser-
81 800.10.12 vation – Un peu d’herbe – Libère les fidèles. 5. Centre d’apprentissage –
SENELEC
Service Dépannage De l’être. 6. Préfixe privatif – Sont communs à la gare et au port. 7. Produit
33 867.66.66 à mâcher – Dedans – Mon dieu. 8. Profiter – Mesure de pierre précieuse.
TELEPHONE 9. Crochets métalliques – fait surface. 10. Ne progresse pas, au contraire.
Renseignements Annuaire : VERTICALEMENT : Faire sauter. II. A la croisée des chemins ? Volume im-
1212 portant. III. De vive voix – Carapace d’oursin. IV. Arbre aux pommes – Un
Service Dérangements : coq sans cœur – Train parisien. V. Percé – Direction. VI. Dans un renvoi –
1413 Sans tache. VII. Il relève le plat – Dans la reine – Courant neutre. VIII. Ferai
Service Clients :
1441 du chemin – Fit le classement. IX. Frappe à l’oreille – On en fait en pares-
SECURITE sant. X. Réclamée.
Police secours : 17
Sapeurs Pompiers : 18
SOLUTION DU PROBLEME PRECEDENT
TRANSPORTS HORIZONTALEMENT : 1. MOISSONNIER. 2. IVRES – IOLE. 3. LAIT –
Société nationale de Chemins
de Fer du Sénégal (SNCS) :
PLIES. 4. ILS – OR – SEP. 5. TE – ASILE. 6. LISSE – FC. 7. IRE – UE –
33 823.31.40 BAT. 8. ROGUE – TRIE. 9. EDEN – DOUTE. 10. SERINETTES.
Aéroport Léopold S. Senghor VERTICALEMENT : I. MILITAIRES. II. OVALE – RODE. III. IRIS – LEGER.
de Yoff : 33 869.22.01 / 02 IV. SET – AI – UNI. V. SS – OSSUE. VI. PRISE – DE. VII. NIL – LE – TOT.
Port Autonome de Dakar VIII. NOISE – BRUT. IX ; ELEE – FAITE. X. RESPECTEES..
(24H/24) : 33 849.45.45
Heure non ouvrable
Capitainerie : 33 849.45.24
Pilotage : 33 849.45.45
horoscope
BELIER
HEURES DE PRIERES BALANCE
MUSULMANES
• Fadiar : 06H36 Bélier. (22 mars – 20 avril) Balance. (24 septembre- 23 octobre)
• Tisbar : 14H15 Excellente journée, où vous pourrez tout Cherchez dès aujourd’hui à vous
• Takussan : 16H45 entreprendre avec une chance de suc- maintenir en forme par une hygiène de
• Timis : 19H00 cès. Les contacts avec l’étranger seront
• Guéwé : 20H00 vie quotidienne. Faites de l’exercice et
facilités, et vous trouverez peut-être là
HEURES DE MESSE prenez plus grand soin de votre ali-
une occasion inespérée de vous mettre
• Cathédrale : 7H-18H30 mentation. Pour certains, apparition de
• Martyrs de l'Ouganda :
en valeur.
troubles génito-urinaires.
6H30-18H30 Couleur porte bonheur : Noir
Couleur porte bonheur : Orange
• Saint Joseph : 18H30 Affinités Astrales : Scorpion et Poissons
Chiffres de chance : 7 2 6 Affinités Astrales : Balance et Poissons
Chiffres de chance : 7 4 1
Solution N° 3146 Pensée du jour
TAUREAU
SCORPION
Quotidien national Taureau. (21 avril – 21 mai) «Il faut savoir se donner à fond,
édité par la Société Scorpion. (24 octo. – 22 novembre)
Sénégalaise de Presse
Le courant passera bien : vous serez
plein(e) de tact dans vos travaux d’ap- Des soucis financiers pourraient même si c'est seulement pour
et de Publications (SSPP) recommencer à vous empoisonner la
ISSN 0850-0703
Adresse :
proche, et vous n’aurez aucun mal à
vous faire de nouvelles relations sen- vie. Vous devrez faire preuve de beau- aller nourrir les cochons»
Route du Service timentales. L’harmonie prévaudra tout coup de rigueur dans la gestion de
Géographique au long de la journée. votre situation matérielle pour re- (Stephen King)
Hann - Dakar R.P. (Sénégal) Couleur porte bonheur : Marron dresser rapidement la barre.
BP 92 Affinités Astrales : Balance et Verseau Couleur porte bonheur : Bleu
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Tél : 33 859.59.59
Chiffres de chance : 3 8 2 Affinités Astrales : Lion et Vierge
Chiffres de chance : 3 6 9
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Directeur Général,
Directeur de la Publication
Gemeaux. (22 mai - 21 juin)
SAGITTAIRE Visitez nos sites Internet :
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force de ténacité, vous arriverez à un
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Chiffres de chance : 5 6 4 Chiffres de chance : 5 8 2
Rédacteur en chef central
Daouda MANÉ
CANCER En reproduisant ce dessin,

7 erreurs
Tel : 33 859 59 10
dmanefr@yahoo.fr
CAPRICORNE notre dessinateur, Samba Fall,
Rédacteur en chef central
Cancer. (23 juin – 23 juillet) Capricorne. (23 déc. – 19 janvier) • PAR SAMBA FALL a volontairement commis
adjoint Saurez-vous remettre sur pied une af- Si vos relations sexuelles avec votre Email : samfal56@yahoo.fr 7 erreurs.
Sidy DIOP faire qui périclite? C’est évidemment Tel : 77.641.48.63 Il vous propose
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33 859.59.33 Chiffres de chance : 2 6 7
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Vierge. (24 août – 23 septembre)
Télécopie - Fax :
33 832.08.86 – 33 859.60.50 Profitez de cette journée bénie pour
éclaircir une situation sentimentale
Impression : très embrouillée. Ensuite, vous aurez
LE SOLEIL trop tendance à vous laisser guider
par vos émotions, et vous manquerez
Internet :
http://www.lesoleil.sn de sens critique.
Email : lesoleil@lesoleil.sn Couleur porte bonheur : Vert
Le Soleil est membre du MEDIAF Affinités Astrales : Lion et Vierge
http://www.mediaf.org Chiffres de chance : 3 4 1
Verseau. (20 janvier– 19 février)
En raison d’un climat astral défavor-
able, vous n’aurez guère de chance
de vous sentir bien dans votre peau.
Vos relations avec votre entourage
seront placées sous le signe de l’a-
gressivité.
Couleur porte bonheur : Vert
Affinités Astrales : Vierge et Balance
Chiffres de chance : 2 4 9
POISSONS
Poissons. (20 février – 21 mars)
Dans votre travail, certains détails exi-
geront d’être approfondis et mis en
valeur, sans préjugés. Votre journée, Solution du jeu N°1354 des 7 erreurs
plutôt chargée, vous apportera plu- 4. La longueur de la barbe du père noël.
sieurs occasions d’enrichir votre ex-
périence. 7. La longueur de l’ombre du retraité. 3. Le bout de l’écharpe du retraité.
Couleur porte bonheur : Jaune 6. Le rebord du toit du bâtiment. 2. La longueur de la fente au bas du boubou du retraité.
Affinités Astrales : Cancer et Sagittaire 5. La longueur du cordon du sac de prêt. 1. La hauteur du mur de clôture de la maison.
Chiffres de chance : 3 5 7
20 LE SOLEIL - MERCREDI 4 JANVIER 2017

Bloc-Notes www.lesoleil.sn

nécrologie
DECES
Le personnel de la Société Africaine des Biocarburants et des Energies Renouvelables (SABER)
a la vive douleur d’annoncer le décès
de son Président Directeur Général,

Monsieur Thierno Bocar TALL

survenu le lundi 02 janvier 2017 à 04h35
à l’Hôpital Américain de Paris, dans sa 63ème année.
La dépouille arrivera à Dakar le mercredi 04 janvier
et l’enterrement aura lieu le jeudi 05 janvier 2017 à 10h dans la même ville.
(04 JANV. 17)

DECES DECES
télé vision
Famille Feu Amadou TALL dit Ba TALL à Kaolack et Dakar Les familles Beydoun, Bader,
Famille Feue Khoudia SARR à Kaolack et Dakar Mehdi, El Hachimi, Bourgi, MERCREDI 04 JANVIER 2016
Matin
Gozael, Braham, Kanjo 04:00 TV5MONDE LE JOURNAL
Famille Feu Amadou Nicolas MBAYE à Dakar et Kaolack 04:20 MÉTÉO
vous font part du décès de leur 04:25 UNE BRIQUE DANS LE VENTRE
Madame TALL née Ndèye Aby MBAYE épouse du défunt 04:59 LES BOYS DU BALLET
06:00 TV5MONDE LE JOURNAL
père, grand-père, beau-père
Ont la douleur de vous faire part du décès de : 06:10 MÉTÉO
06:15 LE JOURNAL DE L'ÉCONOMIE
06:20 L'INVITÉ
Nazih BEYDOUN 06:30 TV5MONDE LE JOURNAL
06:40 MÉTÉO
06:45 LE JOURNAL DE L'ÉCONOMIE
survenu à Dakar le 31 décembre 2016. 06:50 L'INVITÉ
07:00 LE JOURNAL DE RADIO-
L'inhumation a eu lieu le 1er janvier 2017 CANADA
07:30 TÉLÉMATIN
au cimetière musulman de Yoff. 08:00 TÉLÉMATIN
08:30 TV5MONDE LE JOURNAL
Les condoléances seront reçues au domicile de son beau-fils, 08:45 VERT D'ENVIE !
09:15 CHANSONS À AIMER
M. Zoher El Hachimi, Immeuble Atlantic en face piscine Téranga, 09:30 LES ESCAPADES
2ème étage, jusqu'au mercredi 5 janvier 2017. DE PETITRENAUD
10:00 FLASH INFO
Pour les femmes à partir de 10H30 10:04 LES BOYS DU BALLET
11:00 TV5MONDE LE JOURNAL
Pour les hommes à partir de 17H30. 11:15 TOUT LE MONDE VEUT
(2/3/4 Janv. 17) PRENDRE SA PLACE
Après-midi
12:00 PIQUE-ASSIETTE INVITE
LES CHEFS
12:30 INSPIRATION DESIGN
CEREMONIE DU 3ème JOUR 12:59 QUESTIONS POUR
UN CHAMPION
13:30 LE JOURNAL DE LA RTBF
Les familles Beydoun, Bader, 14:03 COMME UN AIR D'AUTOROUTE
15:35 SIGNÉ CHANEL
Mehdi, El Hachimi, Bourgi, Gozael, 16:30 ESCAPADE, LE MAGAZINE
DES PATRIMOINES
Braham, Kanjo vous font part 17:00 LES CARNETS
DU BOURLINGUEUR
de la cérémonie du 3ème jour 17:33 UNE SAISON AU ZOO
18:00 64' LE MONDE EN FRANÇAIS -
Thierno Bocar TALL de leur regretté de leur père,
grand-père, beau-père
1RE PARTIE
18:23 LE JOURNAL DE L'ÉCONOMIE
18:26 MÉTÉO
18:30 64' LE MONDE EN FRANÇAIS -
Ancien Fonctionnaire de CEDEAO 2E PARTIE

Président de la SABER à Lomé (TOGO) Nazih BEYDOUN 18:50 L'INVITÉ

le mercredi 4 janvier 2017 à 16H
pour les femmes
survenu à Paris le 1er janvier 2017 au domicile de Mme Zoher El Hachimi,
Immeuble Atlantic 2ème étage.
La levée du corps est prévue le jeudi 05 janvier 2017 à 10 heures Le soir, à 21H pour hommes et femmes,
à la Mosquée Omariène, suivie de l’enterrement au cimetière musulman de Yoff. à l'Institution Islamique et Sociale,
97 rue El Hadj Amadou Assane Ndoye.
Les condoléances seront reçues à Fann – Corniche Ouest, Al Fatiha
à côté du Cabinet Atépa Goudiaby.
S ERV I CE Co mmERCI al Q u o tidie n natio nal « l e S o le il»
Il n’y aura pas de cérémonie de 3ème ni de 8ème jour
(04 JANV. 2017)
3 3 859 59 3 3 3 3 859 59 43
19:00 64' L'ESSENTIEL
19:05 #VERSIONFRANÇAISE
19:44 TOUT LE MONDE VEUT
PRENDRE SA PLACE
20:30 LE JOURNAL DE FRANCE 2
21:00 À LA RECHERCHE
DE BERNARD MARIS
21:52 LE SABRE ET LA KALACHNIKOV
22:45 LE JOURNAL DU DAKAR
22:53 LE JOURNAL DE LA RTS
23:19 MÉTÉO
23:22 VENDÉE GLOBE
23:24 MÉMOIRES VIVES
00:07 MÉMOIRES VIVES
(2/3/4 Janv. 17)
00:50 TV5MONDE LE JOURNAL
AFRIQUE
01:08 INFRAROUGE LE DÉBAT RTS
02:00 ACOUSTIC
02:30 #VERSIONFRANÇAISE
03:00 TV5MONDE LE JOURNAL
03:20 MÉTÉO
03:30 LES ANIMAUX STARS
DES ZOOS
LE SOLEIL - MERCREDI 4 JANVIER 2017 21

www.lesoleil.sn Bloc-Notes
nécrologie
SOUVENIR
DECES
04 janvier 1994 - 04 janvier 2017 Fax
«le Soleil»
Maître Boubacar DIOUF, Avocat à la cour, époux de la défunte,
Monsieur Coumba Ndoffène Bouna DIOUF, ancien ministre,
Monsieur Arfang SARR homme d'affaires à Dakar,
Adja Fatou FAYE, mère de la défunte à Dakar,
Monsieur Abdourahmane DIOUF à Dakar, Madame Marie Faye 33
à Dakar, Madame FAYE Sanou DIOUF et son époux à Paris,
Madame GUEYE Fatou DIOUF et son époux à Dakar,
832
Monsieur Sémou DIOUF en France, Mamadou DIOUF à Dakar, 08
Famille Feu Doudou Thierno SARR à la Sicap Darabis - Dakar,
Famille Feu Sémou DIOUF à Fatick, Famille Feu Bour Sine Coumba
86
Ndoffène DIOUF, Famille Feu Arfang SARR à Fatick, Famille Mahmoud Aly HARATI
Feu Alpha DIA à Fatick, Famille Feu Sankor FAYE à Ndioudiouf,
33
23 ans, que tu nous as quitté Papa,
Famille Feu Birame FAYE à Bakbeuff, mais tu es et resteras toujours dans nos cœurs
Parents, frères, sœurs, alliés et amis, Vous qui l’avez connu, aimé, 859
Ont la tristesse de vous faire part du décès de ayez une pensée pieuse pour lui.
Allah Yirhamak
60
Al Fatiha. 50
Madame DIOUF née Siga SARR (5 janv. 2017)

Directeur de l’Assistance et de la Promotion des Sénégalais de l’Extérieur

au Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur.
survenu le samedi 31 décembre 2016 en France.
S E R V I C E C o m m E R C I a l
La levée du corps aura lieu le jeudi 5 janvier 2016 à 11h à la morgue de l’hôpital Fann, Q u o t i d i e n n a t i o n a l
suivie de l’enterrement au cimetière musulman de Yoff.
Les condoléances seront reçues à la Sicap Darabis Villa n° 22 Avenue Bourguiba.
« l e S o l e i l »
3 3 8 5 9 5 9 3 3
Paix à son âme (04 JANV.17)

DECES
Famille Magaye Khéwé Gaye à Mbilor, Dagana, Mauritanie,
Dakar, Famille Abdou Karim Gaye et Madjiguène Diousse
à Thiès, Saliou Gaye, Mohamed Gaye, Sahid Gaye, Man-
sour Gaye et leurs, Madjiguène Gaye, Yacine Gaye, feu
Seyni Gaye, Coumba Taye Gaye, Abdoulaye gaye, Khalifa
Ababacar Gaye, les enfants de la défunte : Feu Abdoul Aziz
Diack, Mouhamadou Moustapha Diack, Abdoulaye Diack,
Banda Diack, Ardo Samba Diallo, Coumba racky Diallo,
Mohamed Diallo, agent au Soleil, Dieynaba Samba Diallo
Les parents, voisins et collègues de service, ont la pro-
fonde douleur de vous annoncer le décès de
Adja Anta GAYE
ancienne secrétaire à l’Hôpital Principal de Dakar.
survenu le Mardi 03 janvier 2017 à l’Hôpital Principal de Dakar.
La levée du corps aura lieu ce Mercredi 04 Janvier 2017 à 15 heures
à la mosquée de la Cité Marine, Derklé.
F O R M AT I O N
SERVICE aBoNNEmENT
3 3
« l e S l e i l » 33.859.59.38
AVIS GENERAL DE PASSATION DES MARCHES
GESTION 2017
1. L’Agence nationale pour la Promotion de l’Em-
ploi des jeunes (ANPEJ), agissant à son nom et
pour son propre compte, exécute, au titre de la
gestion 2017, dans le cadre de son Budget (fonc-
(SPG) tionnement et investissement) un programme de
passation de marchés publics.
2. Les acquisitions par voie de demandes de ren-
seignements et des prix ouvertes et par voie d’ap-
pel d’offres, concernent les domaines suivants:
• Acquisition d’équipements des centres d'incu-
bation
• Fourniture de mobiliers et de matériel de bu-
reau
• Couverture assurance maladie du personnel
• Entretien et nettoiement des locaux de l’AN-
PEJ
• Travaux de réhabilitation des fermes agricoles
• Réhabilitation et opérationnalisation des cen-
tres d'incubation
• Construction, aménagement et installation de
réseau de boulangeries
• Acquisition d’équipements des fermes agri-
coles
• Acquisition de matériels de transport
• Supports de communication
• Choix d'un prestataire pour l'élaboration de
rapport de projet pour le fonds de préparation
du projet de développement de l’entreprenariat
des jeunes dans l’agriculture et l’agroalimentaire
au Sénégal (PDEJAS).
8 5 9 5 9 4 3
3. Les avis spécifiques de passation de marchés se-
ront publiés à partir du mois de janvier 2015 dans
un journal quotidien de grande diffusion et sur le
portail des marchés publics du Sénégal.
4. Les marchés seront passés conformément aux
dispositions du décret 2014-1212 du 22 septembre
2014 portant Code des Marchés Publics.
5. Les soumissionnaires potentiels:
i) entrepreneurs de travaux, ii) fournisseurs de
biens & d’équipements, iii) prestataires de services
intellectuels (consultants), qualifiés et satisfaisant
aux critères d’éligibilité, sont priés de manifester
leur intérêt à l’Agence en envoyant à l’adresse
mentionnée ci-dessous, leur dossier de candida-
ture comportant leurs références pour des tra-
vaux, fournitures/équipements, ou prestations de
services de nature, taille et/ou complexité simi-
laires :
Adresse ANPEJ : Lot 1, Lotissement SODIDA, Ave-
nue Bourguiba, Dakar
6. Toute demande de renseignements complé-
mentaires devra être envoyée à l’adresse susmen-
tionnée.
Le Directeur Général
Amadou Lamine DIENG
04 JANVIER 2017 - BN

S E R V I C E R E C o U V R E m E N T Q u o t i d i e n n a t i o n a l
« l e S o l e i l » 3 3 8 5 9 5 9 0 3
22
Régions
AVIS GENERAL DE PASSATION DES MARCHES
GESTION : 2017
1. Le Directeur Général de Dakar Dem Dikk agissant au
nom et pour le compte de la société, exécute au titre
de la Gestion 2017, dans le cadre de son Budget de
fonctionnement et d’investissement un programme de
passation de marchés publics.
2. Les acquisitions, par voie d'appels d'offres concer-
nent les domaines suivants :
• Fournitures :
- Acquisition de batteries
- Acquisition de matériels informatiques
- Acquisition de logiciels
- Acquisition de matériels et mobiliers de bureau
- Acquisition de matériels de transport (véhicules pick-
up, berlines)
- Acquisition divers imprimés (bordereau de verse-
ment; feuilles de routes receveurs, carnet économat,
carnet situation, carnets demande explication…)
- Acquisition de fournitures et consommables d’atelier
(ampoules, baguettes alu, masques à souder, burins)
- Acquisition de pièces de rechange
- Acquisition de bouteilles de gaz (acétylène, CO2, oxy-
gène)
- Acquisition de groupes électrogènes
- Acquisition de petits outillages (plomberie, électricité,
maçonnerie, menuiserie…)
- Acquisition de matériels et produits d’entretien
- Acquisition d’équipement de sécurité et de protec-
tion
- Confection de tenues de travail pour le personnel
• Prestations de services :
- Actions de communication (campagnes, supports de
communications et objets publicitaires)
- Vidange et curage des fosses
3. Les avis spécifiques de passation de marché seront
publiés, à partir de la fin du mois de janvier
2017, dans le journal Le Soleil, ou tout autre journal de
grande diffusion et sur le site des marchés publics :
www.marchespublics.sn
4. Les marchés seront passés conformément aux dis-
positions du décret 2014-1212 du 22 septembre 2014
portant Code des Marchés Publics.
5. Les soumissionnaires potentiels :
i) Entrepreneurs de travaux,
ii) Fournisseurs de biens et d'équipements,
iii) Prestataires de services intellectuels (consultants
et firmes), qualifiés et satisfaisant aux critères d'éligi-
bilité, sont priés de manifester leur intérêt à la société
Dakar Dem Dikk en envoyant, au plus tard le 31/01/2017
à 17h aux adresses ci-dessous, leur dossier de candida-
ture comportant leurs références pour des travaux,
fournitures/équipements, ou prestations de services
de nature, taille et/ou complexité similaires :
Siège social : Km, 4,5 avenue Cheikh Anta DIOP
Direction Générale : Sacré-Cœur 3 Pyrotechnie x VDN
n°101
Boîte Postale n° : 11725 Dakar
Téléphones : 33 865 15 55
Fax. : 33 860 31 93
E-mail : demdikk@demdikk.com
6. Toute demande de renseignement complémentaire
devra être envoyée à l'adresse susmentionnée.
La Direction Générale
04 JANVIER 2017 - BN
LE SOLEIL - MERCREDI 4 JANVIER 2017
www.lesoleil.sn
SANTE ET EDUCATION
Le maire de Tataguine veut
construire des logements
pour le personnel
Le maire de la commune de Tataguine, Déthié Diouf, veut réaliser,
pour 2017, des logements destinés au personnel de santé, des salles
de classe pour éradiquer les abris provisoires et de doter la jeunesse
d’infrastructures sportives. Il a fait cette déclaration en marge de
la finale de la coupe de la municipalité à l’occasion de laquelle les
26 équipes de la commune ont bénéficié de jeux de maillots offerts
par le ministre Dage à la présidence, Abdoulaye Ndour.
Le maire de la commune de Ta- nesse, Déthié Diouf souhaiterais
taguine a rappelé que, depuis leur qu’elle soit dotée d’un terrain
avènement, ils ont adopté une fonctionnel pour cette nouvelle
ligne de conduite qui consiste à année. Sur le plan de la coopéra-
essayer de prendre en charge les tion décentralisée, il a fait savoir
préoccupations des populations. que leur plan de développement
Selon Déthié Diouf, ils ont à leur communal, qui est un outil de
actif de nombreuses réalisations planification, va leur faciliter la
sur le plan de l’éducation, de la recherche de partenaires. Parlant
santé, de l’hydraulique… Aussi, du développement, il a annoncé
il a rappelé que les populations, la tenue prochaine d’un forum
notamment les femmes, ont bé- des partenaires pour qu’ils puis-
néficié d’un matériel d’allègement sent les aider à développer leur
dans le cadre du Programme d’ur- commune. S’exprimant sur les
gence de développement commu- inscriptions pour l’obtention de
nautaire (Pudc). Sur le plan de carte d’identité biométrique, M.
l’hydraulique, il a promis que cer- Diouf a fait noter que c’est un défi
taines localités seront dotées pour eux. « Nous avons déjà en-
d’eau avec l’Office national des fo- voyé, dans les villages, des équipes
rages ruraux (Ofor). Concernant de sensibilisation. Nous voulons
la santé, M. Diouf a dit vouloir que Tataguine ait le meilleur taux
construire des logements pour le d’inscription », a-t-il déclaré.
personnel de santé. Sur ce, il a Quant aux questions d’état civil,
cité le cas de Tataguine-Escale où le maire a indiqué que, depuis
il faut construire un nouveau bâ- deux à trois ans, ils ont fait des
timent devant servir de logement efforts considérables avec le sou-
à la sage-femme d’Etat. Pour tien de son partenaire Vision mon-
l’éducation, il va continuer à éri- diale. Le maire s’est plu à dire
ger de nouvelles salles de classe qu’en 2016 ils n’ont pas connu
dans le but de remplacer les abris un seul cas d’enfant de Cm2 qui
provisoires. Toutefois, le maire de n’a pas fait l’examen. Pour lui,
Tataguine a rappelé que l’Etat a c’est presque un problème qui est
un programme pour éradiquer réglé dans sa commune.
lesdits abris. S’agissant de la jeu- Oumar Ngatty BA
DON DE LA vILLE DE MELIN
37 cartons de livres offerts au lycée
et à 10 communes de Fatick
Mme Mané vient de remettre 37 cartons de livres à 10 communes
du département de Fatick et au lycée Coumba Ndoffène Diouf. Ces
ouvrages de culture générale, maths, physique, anglais et sciences
de la vie et de la terre ont été offerts par Gérard Espinéra, conseiller
municipal de Melin (France).
En recevant ces paquets, di- dit, c’est au tour du Cem Khar
manche dernier, à la mairie de Ndoffène Diouf de bénéficier des
Fatick, le ministre de la Culture livres pilonnés de l’institut fran-
et de la Communication, Mba- çais. A cette occasion, Boubacar
gnick Ndiaye, a souligné que ces Siguini Sy, conseiller spécial du
livres vont contribuer à l’amélio- chef de l’Etat en matière d’édu-
ration des bibliothèques sco- cation, a remis au Cem des or-
laires. Aussi a-t-il magnifié ce dinateurs offerts par l’Adie. Pour
geste de la native de Fatick avant Mme Mané, c’est une manière
de la féliciter. Mme Mané José- d’aider les Fatickois à accéder à
phine Diouf, ingénieur-docu- la lecture. Elle a annoncé que
mentaliste de l’ins- prochainement, elle va remettre
titut français de Dakar, a rappelé des camions de ramassage d’or-
que c’est dans le cadre d’un par- dures et du matériel médical ac-
tenariat personnel que ces 37 quis grâce à ses partenaires.
cartons de livres venant de la ville M. Sy, qui est son principal col-
de Melin et offerts par Gérard Es- laborateur, a indiqué que le geste
pinéra, conseiller municipal de de Mme Mané est une sorte de
cette ville française, ont été ac- retour de l’ascenseur. « C’est à
quis. Ces ouvrages sont destinés travers la lecture qu’on peut
aux communes de Diouroup, Ta- améliorer les savoir, les connais-
taguine, Loul Sessène, Fimela, sances, la qualité d’éducation des
Palmarin, Diakhao, Patar, Ngayo- enfants », a-t-il dit. Selon lui,
khème, Diofior et Diarrère, et au l’acte de la bienfaitrice est une
lycée Coumba Ndoffène Diouf de manière d’appuyer la politique
Fatick. Aussi, Mme Mané a rap- du président de la République
pelé qu’en en 2006, elle a eu à qui tient au renforcement du ca-
offrir, grâce à ses partenaires pital humain à travers l’éduca-
belges, un fax et des livres aux tion, la formation et l’enseigne-
élèves du lycée Coumba Ndoffène ment supérieur.
Diouf. Trois ans après, a-t-elle O. Ng. BA
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www.lesoleil.sn Régions
DEvELOPPEMENT LOCAL

Méréto compte sur la voie de contournement de la Gambie

La voie de contournement de la Gambie via Koumpentoum en passant bres du Cidem ont souligné que
par Méréto pour joindre Gouloumbou est le meilleur tracé pour dés- la localité, bien que peu peuplée
enclaver les régions sud du pays. Les études déjà enclenchées pour la jusqu’en 1970, a vite connu une
réalisation de ce tracé par les pouvoirs publics ont été fortement saluées boum démographique avec l’im-
plantation de plusieurs villages
par les populations lors du forum axé sur le développement de la
par la société des terres neuves.
localité. Le Comité d’initiative pour le développement de Méréto Ainsi, le recensement de 2013 a
(Cidem), qui regroupe 22 villages, a demandé, lors de cette rencontre, fait ressortir plus de 17.000
entre autres réalisations, l’électrification de la zone, la promotion de âmes. A présent, explique M.
l’éducation, des infrastructures sanitaires, des forages, des équipements Faye, il s’agit de voir les voies et
de communication et sportives... moyens pour concourir à l’im-
Au cœur des terres neuves, de la localité à travers un Comité plantation d’infrastructures de
Méréto polarise 22 villages et d’initiative pour le développe- base pour l’épanouissement des
dessert des agglomérations ment de Méréto (Cidem). Pour populations.
comme la commune de Niani Abdou Faye, porte-parole du
Toucouleur et celle de Bamba jour, la capitale naturelle des Inexistence
thialène. La localité entend donc terres neuves veut profiter de d’infrastructures de base
jouer son rôle de plaque tour- cette aubaine, dans la cadre de Dans cette partie du Sénégal,
nante du tronçon de 100 km qui l’équité territoriale, en misant les routes bitumées sont quasi
Le bac de Farafégné sur la transgambienne, source de nombreux problèmes.
va désenclaver la zone à travers sur sa forte contribution à la pro- inexistantes, tout comme il est
des pistes de production. La duction nationale en mil et en loisible de noter l’absence d’am- Le mémorandum qui va être Maka Coulibantang-Gouloum-
route bitumée promise par le arachide. Pour lui, Méréto, avec bulance pour le seul poste de transmis aux autorités révèle bou qui a été une promesse élec-
chef de l’Etat, Macky Sall, au son marché hebdomadaire de santé de la localité érigé depuis que tous les paramètres socio- torale du président Macky Sall
cours de la dernière campagne, renom et son rôle économique 30 ans et dont l’infirmier est économiques et démographiques lors de son passage du 3 mars
est très attendue dans cette qui reste très important pour le payé par la communauté, sou- justifient fortement que la com- 2011.
contrée. Ici, les populations se pays, doit mériter beaucoup tient le porte-parole. « Ici, le seul mune de Méréto mérite une plus Ce tronçon de moins de 100
sont résolument engagées pour d’égards des autorités du pays. collège est en abris provisoires grande attention et considération km de Koumpentoum à Gou-
la promotion socio-économique Au sortir de leur assise, les mem- depuis 8 ans. On demande des autorités du pays. Les mem- loumbou en passant par Méréto
même un lycée pour fixer les 620 bres du Cidem ont, par ailleurs, désenclave Nettéboulou, la cité
élèves de la localité qui ont at- plaidé pour la réalisation de plu- religieuse de Maka Couliban-
GOUvERNANCE ECONOMIQUE teint le niveau du secondaire et sieurs infrastructures de base tang, entre autres villages tradi-
représentent 40 % de l’effectif afin de rattraper le retard de la tionnels comme Ndoungousine.
Les capacités des acteurs locaux des élèves de Koumpentoum
(chef lieu départemental) »,
localité en termes de développe-
ment. Le défaut d’éclairage, selon
Il constitue aussi la voie de
contournement naturelle de la
de la région de Saint-Louis ajoute-t-il. « Normal, soutient
Abdou Faye, d’autant que le taux
eux, ayant pour corollaire l’in-
sécurité ambiante avec les nom-
Gambie et pourrait contribuer
considérablement au désencla-
breuses attaques à main armée vement des régions du Sud. Une
renforcées d’abandon, surtout des filles, est
important et dont l’une des et le phénomène du vol de bétail. politique déjà engagée par le gou-
Dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase du Projet de causes reste le manque de tuto- Dans ce bourg, on compte vernement actuel, lit-on dans le
soutien au développement agricole et rural à travers la formation et la rat à Koumpentoum distant de mordicus sur le bitumage de la mémorandum.
promotion (Psdar II), le directeur de l’Agence régionale de développement Méréto de 50 kilomètres ». route Koumpentoum-Méréto- Pape Demba SIDIBE
(Ard), Ousmane Sow, ses proches collaborateurs et ses partenaires ont
organisé des sessions de renforcement de capacités des acteurs locaux
sur la gouvernance économique locale dans les communes de Gamadji Commune de Saint-Louis
Saré, Doumga Lao (département de Podor), Gnith, (département de Da-
gana), Fass-Ngom, Ndiébène Gandiole et de Saint-Louis.
Avis Général de Passation des marchés

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

Au cours de l’atelier de Saint-
Louis, ouvert, hier, par l’adjoint
au gouverneur chargé du déve-
loppement, Sahite Fall, le direc-
teur de l’Ard, Ousmane Sow, a
rappelé que l’Etat a pris l’option
de renforcer la gouvernance lo-
cale et le suivi-évaluation des po-
litiques publiques à travers la
promotion de territoires viables,
compétitifs et porteurs de déve-
loppement durable.
Selon M. Sow, l’un des défis
majeurs à relever consistera à
améliorer les capacités des ac-
teurs locaux en matière de pilo-
tage, de coordination et d’ani-
mation du développement
économique local. A cet effet, a-
t-il précisé, l’Ard, dans le cadre
de la consolidation du Projet de
soutien au développement agri-
cole et rural à travers la forma-
tion et la promotion (Psdar II/Sl),
a organisé, dans la région Nord,
des ateliers sur la gestion des
projets de développement éco-
nomique en mettant le focus sur
les coopératives multifonction-
nelles. Il s’est agi ainsi de faire
un état des lieux sur la prise en
compte de la gouvernance éco-
nomique locale dans nos collec-
tivités, de mettre à niveau les ac-
teurs territoriaux sur la
pertinence de l’approche de la
coopérative multifonctionnelle
pour la promotion du dévelop-
pement économique local et de
créer une synergie d’actions
entre les différents acteurs lo-
caux, pour une valorisation des
potentialités territoriales.
L’option méthodologique de
cet atelier a porté essentielle-
ment sur une approche partici-
pative et interactive pour per-
mettre aux différents
participants d’exprimer leurs
points de vue et d’échanger leurs
expériences. D’après le directeur
de l’Ard, dans l’optique de contri-
buer à l’amélioration du niveau
de vie des populations dans la
région de Saint-Louis, à travers
le développement agricole et
rural, le Psdar vient de boucler
une phase importante de son in-
tervention. Par la réalisation
d’infrastructures et équipements
modernes, il a été donné à plus
d’un millier de personnes béné-
ficiaires la possibilité d’améliorer
substantiellement leurs reve-
nus. Ousmane Sow a indiqué
que la mise en œuvre de la
deuxième phase du projet va
améliorer et consolider les pro-
cessus de production engagés
dans la phase 1 du Psdar. Au-
delà de l’amélioration des outils
de production (infrastructures
et équipements), il y a besoin de
mettre davantage l’accent sur le
renforcement des capacités des
parties prenantes du projet dans
le sens de garantir une bonne
dynamique dans la pérennisa-
tion des résultats obtenus.
Mbagnick Kharachi DIAGNE
Commune de Saint-Louis
Gestion 2017
1. Le Maire de la Commune de Saint-Louis, agissant au nom et pour le compte de la Commune de Saint-Louis,
exécute, au titre de la Gestion 2017, dans le cadre du budget 2017 ou autre financement un programme de pas-
sation de marchés publics.
2. Les acquisitions, par voie d’appels d’offres concernent les domaines suivants :
• Travaux:
- Travaux d’aménagement de la place Pointe à Pître et élargissement du pont Moustaph Malick GAYE,
- Travaux de construction du bâtiment des services techniques municipaux de la Commune de Saint-Louis,
- Travaux de réhabilitation de la Maison du Patrimoine
- Travaux de requalification des quais de l’ile, segments de voirie et parcours touristique
• Fournitures :
- Acquisitions de fournitures de bureau et consommables informatiques
- Acquisitions de fournitures scolaires.
• Services de consultants
- Etude de maîtrise d’œuvre pour la requalification du CET
3. Les avis spécifiques de passation de marché seront publiés, à partir de février 2017 dans un quotidien national
de grande diffusion et sur le portail des marchés publics (www.marchespublics.sn).
4. Les marchés seront passés conformément aux dispositions du décret 2014-1212 du 22 septembre 2014 portant
Code des Marchés Publics.
5. Les soumissionnaires potentiels : i) entrepreneurs de travaux, ii) fournisseurs de biens & d’équipements, iii)
prestataires de services intellectuels (consultants), qualifiés et satisfaisant aux critères d’éligibilité, sont priés
de manifester leur intérêt auprès de la Commune de Saint-Louis, à l’adresse suivante, leur dossier de candidature
comportant leurs références pour des travaux, fournitures/équipements, ou prestations de services de nature,
taille et/ou complexité similaires :
Adresse postale : Commune de Saint-Louis, Rue Paul Holle, Ile Nord
Boîte Postale n° : 255, Email : cpmcslsaintlouis@yahoo.fr, maamdou@gmail.com.
6. Toute demande de renseignement complémentaire devra être envoyée à l’adresse susmentionnée.
Le Maire
Amadou Mansour FAYE
04 JANVIER 2017 - BN
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Culture & Médias www.lesoleil.sn

ESPACE CEDEAO

Démarrage du « Free roaming » dans 7 pays dès le 31 mars

Le directeur général de l’Artp, Abdou Karim Sall, et son homologue
togolais, Abayeb Boyodi, ont procédé hier, à Dakar, à la signature
du protocole d’accord sur le projet « Free roaming » en Afrique
de l’Ouest. En scellant ce partenariat, le Togo rejoint ainsi les 6
autres Etats signataires dudit protocole. La cérémonie s’est déroulée
en présence des ministres des Postes et Télécommunications des
deux pays.
Après le Sénégal, la Côte dans le protocole.
d’Ivoire, le Burkina Faso, le La signature de ce protocole
Mali, la République de Guinée avec le Togo a été également une
et la Sierra Léonne, c’était au occasion pour les directeurs gé-
tour du Togo de signer le pro- néraux des Agences de régula-
tocole d’accord du projet « Free tions de Télécoms des deux
roaming » en Afrique de l’Ouest. pays de signer un autre accord-
Selon le directeur général de cadre entre régulateur sénégalais
l’Artp, Abdou Karim Sall, et togolais pour pouvoir élargir
le « Free roaming » permettra leur base de coopération pour
aux pays membres de la Cedeao des échanges d’expériences dans
de pouvoir baisser, de manière les chantiers qu’ils ont
significative, les coûts de com- engagés de part et d’autre.
munication pour ceux-là qui se
déplacent dans l’espace. Baisse des coûts
« Le Free roaming permettra du téléphone
à ceux qui sont en déplacement Le ministre togolais en
de recevoir des appels télépho- charge du secteur des Télé-
niques sans pour autant communications, Cina Law- La mise en œuvre du « Free roaming » va permettre la mobilité inter-Etat, de baisser les coûts de téléphone au niveau de la sous-région.
payer la surtaxe ou payer le son, accompagné du directeur Le ministre sénégalais des croire, sa mise en œuvre va per- heure et renforce la coopération
coût de la réception ». De même, général de l’Arpt du Postes et Télécommunications, mettre la mobilité inter-Etats, entre les Etats signataires de
souligne-t-il, les clients qui sont Togo, Abayeb Boyodi, s’est dit Yaya Abdoul Kane, s’est aussi de baisser les coûts de télé- ce protocole d’accord du « free
en roaming dans les pays signa- heureuse de venir signer au félicité de cette signature de phone et contribuer au renfor- roaming » et de la mise en œuvre
taires vont désormais émettre Sénégal ces deux accords. convention qui marque l’adhé- cement de la coopération au ni- de nos politiques au niveau de
des appels comme s’ils étaient « C’est important parce que les sion du Togo au projet de mise veau de la sous-région. « C’est la Cedeao », indique Yaya Ab-
dans leur propre pays. Togolais en voyage dans les en place du « free roaming » au une initiative des chefs d’Etat doul Kane.
« Ce projet est un avantage pays concernés pourront pas- niveau de la Cedeao. A l’en africains qui vient à son Maguette Guèye DIEDHIOU
considérable pour nos conci- ser des coups de fil sans sur-
toyens. Il traduit aussi les di- taxe. Avec ce projet de « free
rectives des chefs d’Etat qui ont roaming », nous faisons un pas ANNIvERSAIRE DU GROUPE « BIDEEW BU BESS »
retenu de faire de l’Afrique un dans la direction de la baisse
seul réseau de télécommunica-
tion », indique M. Sall. Aussi,
des coûts et aussi un pas d’une
meilleure intégration africaine »,
Après 22 ans de musique, l’étoile brille encore
annonce-t-il que la mise en argue-t-elle. Aussi, Mme Law- Le groupe « Bideew Bu Bess » a fêté 22 ans de présence sur la vatrice et orthodoxe », déclare-t-
œuvre du « Free roaming » dans son a salué le leadership d’un scène musicale, vendredi 30 décembre dernier, au Cices de Dakar. il. Ce jour d’anniversaire, « Bi-
l’espace africain va démarrer le certain nombre de pays pour C’était en présence de parents, mélomanes, fans et sympathisants deew Bu bess » a revisité sa
31 mars prochain et que tous avoir commencé à mettre en du groupe. « playlist » dont « Nda Ndioungo »,
les pays signataires de ce pro- œuvre ce « free roaming » tout « Yaay », « Sama khel dafa touki »,
tocole d’accord vont appliquer en attendant que d’autres pays « Minuit Pa Elimane », « Original »

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

les tarifs qui sont contenus viennent y adhérer. (a capella), « Allah Baye »,
« Ndoumbelane », « Ila Touba »,
« New Song », « My feeling »,
REPUBLIQUE DU SENEGAL « Belle », « Baye Bou bess », etc.
Un Peuple – Un But – Une Foi Cette prestation sanctionnant
HOPITAL GENERAL DE GRAND YOFF les 22 ans de carrière musicale
Fax : 33 827 61 49 – Email : epshoggy@gmail.com relève de la satisfaction selon l’ar-
B.P: 3270 – Tél: 33 827 62 21 – 33 827 08 19 tiste Baïdy. « Nous n’avons aucun
CELLULE PASSATION DES MARCHES regret d’avoir choisi la musique.
Cela nous donne l’envie de conti-
nuer, même si dans la vie, il existe
des périodes de vaches maigres
et de vaches grasses », avance-t-
il, soutenant que le groupe a ap-
AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE porté sa valeur ajoutée dans l’art
musical sénégalais.
Numéro du marché : AAO N°09/HOGGY/2016 Parlant des années 1990, il a
Les membres du groupe « Bideew Bu Bess » entourés de leurs fans, vendredi dernier au souligné que le rap était une oc-
Référence de publication : Quotidien le SOLEIL du 04 Novembre 2016 n°13932 Cices. casion pour véhiculer leur mes-
« Bideew Bu Bess » ou l’étoile tions ont accueilli le trio du « Bi- sage. « Nous avons fait une évo-
Dénomination du marché : DENREES ALIMENTAIRES
montante. Ce nom renvoie au deew Bu Bess ». Baïdy a du mal lution dans notre musique qui
Nombre d’offres reçues : 05 parcours d’un groupe musical, à chanter, pris qu'il était par nous ressemble », affirme-t-il.
qui a démarré en 1994 avec le l’émotion, le tube « Yaye » entonné Pendant plus de deux décennies
Nom et adresse attributaire provisoire : style hip-hop. Pour célébrer cette en présence de sa mère, qui le de présence scénique, « Bideew
riche expérience éclectique, les rejoignit sur le podium. Il fallait Bu bess » a sorti quatre albums :
N° Lots Attributaires Adresse MONTANT TTC
artistes du groupe ont invité pa- compter sur Carlou-D pour pren- « Ndeketéo », « Original » (Cd et
Minimum de : rents, mélomanes, fans et sym- dre la relève. Sommairement. « Il cassette), « Ndoumbelan ». Loin
Dakar Ouest Foire
ETS GUEYE & 138 009 800 FCFA TTC pathisants au Cices, dans la y avait un choc d’émotions. Nos de vouloir d’entonner le morceau
1 Cité SIPRES Villa
ASSOCIES Maximum de : de la fin, en avril 2017, le groupe
N° 12 grande salle de l’Unité africaine. 22 ans avaient un cachet spé-
152 806 900 FCFA TTC compte mettre sur le marché,
Ce vendredi 30 décembre, à mi- cial ; nous rendons grâce à Dieu.
nuit passé de quelques minutes, Nous nous sommes remis de leur 5ème album intitulé « Unité
Délai d’exécution : 15 jours
Makhtar, Baïdy et Ibrahima font cette émotion avant de continuer nationale ». Pour autant, Baïdy
La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 84 alinéa 3 du leur apparition sous les vivats », souligne Baïdy qui a versé, cette exhorte les jeunes musiciens à
code des marchés publics. Elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours du public. Mais, il fallait atten- nuit, de chaudes larmes. faire plus de recherche, au lieu
gracieux auprès de l’Autorité contractante en vertu de l’article 89, puis un deuxième dre plus d’une heure pour les D’après lui, l’on ne pouvait de sombrer dans la médiocrité.
temps d’un recours auprès du Comité de règlement des Différends de l’Autorité de Chaque réussite, selon lui, né-
voir sur le podium. Parce que s’empêcher de penser aux débuts
Régulation des Marchés publics, en vertu de l’article 89 dudit code.
des artistes (Tiger, Safari Akhlou difficiles, marqués par des réti- cessite patience et endurance,
LA DIRECTRICE brick, etc.) invités assuraient le cences de tous bords, surtout des face aux épreuves.
KHADIDIATOU SARR KEBE spectacle. parents. « Nous sommes nés et Serigne Mansour Sy CISSE
04 01 2017 - ADB
Cris stridents, sifflets et émo- élevés dans une famille conser-
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www.lesoleil.sn Culture & Médias

MBAGNICK NDIAYE, MINISTRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION

« Le Fonds d’aide à la presse n’a jamais été supprimé » qui remplissent toutes les condi-
Le ministre de la Culture et de la Communication tire un bilan «
très » positif de la 9ème édition du Festival national des arts et cul- tions vont en bénéficier.
tures (Fesnac) tenue à Kolda. Mbagnick Ndiaye, qui croit fortement
A quand l’inauguration du Musée
à la place de la culture dans le développement durable et la pro-
des civilisations noires ?
motion du tourisme, se félicite de la mobilisation des populations Les travaux sont terminés. C’est
du Fouladou durant toute la durée du Festival. Dans cet entretien, l’une des plus belles infrastruc-
le ministre est largement revenu sur les grands axes de sa politique tures du Sénégal. Le chef de l’Etat
culturelle en 2017, l’appui aux médias publics, le projet du Code nous a instruit de faire en sorte
de la presse... Il s’est aussi prononcé sur le Fonds d’aide à la presse qu’il soit opérationnel. Nous avons
qui, à l’en croire, n’a jamais été suspendu. Selon lui, seules les en- discuté avec des Musées en Egypte
treprises de presse qui vont remplir les conditions d’éligibilité bé- qui vont nous prêter des objets.
néficieront de ce fonds. Nous avons été au Quai Branly ré-
cemment où nous avons signé un
Propos recueillis à Kolda par Ibrahima BA (texte) protocole de partenariat et d’as-
et Ndèye Seyni SAMB (photo) sistance. Une conférence de pré-
figuration a eu lieu, il y a quelques
Quel bilan peut-on tirer de cette réussite. Kolda a relevé le défi. mois, pour faire le point sur
9ème édition du Festival national Nous avions raison de dire qu’il l’orientation qu’on va donner au
des arts et cultures (Fesnac) qui faut annualiser le Festival. En tant Musée. L’inauguration aura lieu
vient de s’achever à Kolda ? qu’acteur culturel, je pense que vers le mois de mai 2017.
Je pense que le bilan est très l’annualisation de cet événement
positif, car c’est toute la popula- permettra de relancer un peu la Monument de la Renaissance afri-
tion de Kolda qui est sortie pour place du Sénégal dans le cadre de caine, Musée des civilisations, Mai-
accueillir cette édition 2016. Après ces grandes manifestations. Nous son de la presse… Où en êtes-vous
la relance à Kaolack en 2015 du organiserons mieux lors de la pro- par rapport au statut de ces établis-
Festival national des arts et cul- chaine édition. Les régions limi- sements construits par l’Etat du Sé-
tures, Kolda et Louga s’étaient ma- trophes seront invitées. Cette Badara Bèye à qui nous rendons petite commission a été mise en négal ?
nifestés pour l’organisation de ce année, on a voulu inviter la Gam- un hommage particulier. Le nou- place, par la suite, pour remettre Les statuts sont en phase de
Fesnac. En venant ouvrir le Festi- bie et la Guinée-Bissau mais veau Fonds dédié aux cultures ur- tout cela en ordre. Ce document finalisation. Pour le Musée des
Kolda, l’année dernière, les popu- compte tenu des problèmes de sé- baines a été inscrit dans le budget sera envoyé au gouvernement civilisations, le statut est apparu.
lations du Fouladou, y compris le curité, les délégations de ces pays de cette année. A cela, s’ajoute le avant son adoption. Au niveau Nous avons déjà nommé le direc-
maire et le gouverneur, se sont n’ont pas pu faire le déplacement. projet du Mémorial du bateau « Le technique, tout a été fait. Mainte- teur général, en l’occurrence Ha-
mobilisées pour solliciter de l’Etat Joola », dont le naufrage constitue nant, il reste le niveau politique et mady Bocoum ainsi que le pré-
d’accueillir la 9ème édition. Cette Pendant le colloque du Festival, il a l’une des plus grandes catas- l’adoption du Code. sident du conseil
année, le Fesnac s’est bien déroulé beaucoup été question de la place trophes maritimes au monde. Le d’administration, Ousmane Hu-
avec une forte participation de la de la culture dans le développement processus a été entamé et nous Le président de la République a ré- chard Sow, un secrétaire général,
population à la tête de laquelle le du tourisme… avons discuté avec les associations cemment fait part de sa sensibilité Mor Seck. Le ministre de l’Eco-
maire et les autorités locales. Ce Le chef de l’Etat le dit : Ce n’est et parents des victimes du bateau par rapport à l’appui aux médias nomique et des Finances a
fut une participation populaire et plus le tourisme balnéaire qui in- « Le Joola », l’autorité locale, en publics de l’information… nommé aussi un agent compta-
extrêmement riche. Le colloque téresse les gens. Il nous faut une l’occurrence le gouverneur. Un ter- Le chef de l’Etat s’intéresse au ble. Donc les structures se met-
sur le thème « Patrimoine culturel, autre mentalité, une autre vision rain a été trouvé pour la construc- fonctionnement des médias pu- tent vraiment en place. Par rap-
tourisme et développement dura- du tourisme. A Paris, c’est par tion de ce mémorial dont le coût blics parce que ce sont des médias port à la Maison de la presse, le
ble » a été une occasion pour les exemple le patrimoine qui inté- s’élève à 1,2 milliard de FCfa. Dans qui ont été mis en place par des dossier est en phase de finalisa-
panelistes de revenir largement resse les touristes avec le château le budget de 2017, 700 millions structures étatiques. Que ce soit tion. Il sera adopté dans les pre-
sur l’apport de la culture dans le de Versailles, la Tour Eiffel. Au Sé- de FCfa ont été déjà dégagés. l’Aps, la Rts ou « le Soleil », il est miers conseils des ministres de
développement local, la protection négal, nous avons des parcs na- L’autre grand projet concerne normal que nous prêtions une at- 2017. Toutefois, le statut du
de l’environnement mais égale- turels, des sites du patrimoine le Mémorial de Gorée. Il s’agit tention particulièrement aux fonc- Théâtre national Daniel Sorano
sera révisé parce que c’était un

CYAN MAGENTA JAUNE NOIR

ment la promotion du tourisme.
Ce riche débat a permis aux uns
et autres de s’exprimer et au mi-
nistre de l’Environnement, qui est
le maire de Kolda, de faire une ex-
position sur les sites qui sont clas-
sés au Patrimoine mondial de
l’Unesco, notamment le Parc na-
tional de Niokolo Koba, le Delta du
Saloum ou le parc de Djoudj. Je
pense véritablement qu’avec une
certaine stratégie, nous pouvons
développer le tourisme environne-
mental. Nous avons aussi procédé
à la restitution du recensement de
375 éléments du patrimoine na-
tional immatériel. Lesquels peu-
vent constituer un élément du tou-
risme culturel. Nous sommes en
train d’affiner ces éléments du pa-
trimoine afin que nous arrivions
à stabiliser une liste du patrimoine
qui sera codifié. Enfin, un arrêté
sera pris pour faire en sorte que
ce patrimoine puisse être préservé.
Les compétitions artistiques de
cette édition ont été extrêmement
serrées. Elles nous ont tout de
même permis d’avoir les expres-
sions culturelles des terroirs. Par
exemple, la région de Diourbel est
venue avec l’expression mouride.
Louga a montré sa traditionnelle
prestation. Bref, ce sont des mo-
ments extrêmement forts que nous
avons vécus… Plus de 800 festi-
valiers sont venus des différentes
régions.
Cette édition vous donne-t-elle rai-
son après la volonté d’organiser
tous les ans le Fesnac ?
A mon avis, ce fut vraiment une
culturel et religieux avec Touba,
Tivaoune, Ndiassane… qui peu-
vent intéresser les touristes. A tra-
vers la culture, on peut développer
le tourisme. Je pense que c’est
vers cette orientation qu’il faut
tendre. Je suis sûr que le Fesnac
sera connu d’ici deux ou trois ans
par les touristes. Il en est de même
pour le Festival des minorités de
Badafassi, le Fespop de Louga. Le
Festival des ondes de Bakel mo-
bilise tous les Soninké de la Dias-
pora qui, en revenant au Sénégal,
viennent avec leurs amis français.
Les activités culturelles doivent
être des éléments pour booster le
tourisme. D’ailleurs, c’est pour-
quoi dans l’agenda culturel et tou-
ristique, on a ciblé de très grandes
manifestations qu’on va essayer
de « vendre » au niveau des am-
bassades et des tour-operators.
Le budget de votre département a
été récemment adopté par les par-
lementaires. Quels seront les grands
axes sur lesquels vous allez travail-
ler cette année ?
Cette année, nous allons mettre
l’accent sur le patrimoine. Notre
budget est passé de 12 à 27 mil-
liards de FCfa, soit une augmen-
tation de plus de 83%. Dans ce
budget, l’édition est passée du
simple au double. Le chef de l’Etat
accorde une importance capitale
aux livres et à la lecture. Il a donné
des instructions afin que la ru-
brique consacrée à l’édition puisse
être augmentée. Il s’agit également
d’une requête des éditeurs et des
écrivains comme le doyen Alioune
d’un vieux projet qui date de
l’époque du président Senghor.
Cette année, le président de la
République a décidé de mettre
dans ce projet, au moins, 5 mil-
liards de FCfa.
La réhabilitation des sites du pa-
trimoine culturel et religieux
constitue aussi un des axes sur
lesquels nous allons travailler. Sur
le patrimoine religieux, un certain
nombre de sites ont été identifiés.
Nous allons construire le Musée
de la Tarikha tidiane et celui du
Mouridisme. C’est une manière
pour nous de s’intéresser sur tout
ce qui tourne autour de la culture
religieuse. Le patrimoine matériel
disséminé un peu partout à tra-
vers le pays ne sera pas aussi en
reste. En dehors de cela, nous
avons les rubriques traditionnelles
budgétaires que nous essayerons
d’améliorer, notamment le fonc-
tionnement des services régionaux
et centraux.
Où en êtes-vous avec l’adoption du
Code de la presse ?
Nous avons envoyé le projet au
gouvernement. Pour rappel, ce
Code a été d’abord envoyé à l’As-
semblée nationale qui a fait des
observations. Ensuite, il y a eu
des discussions avec les Associa-
tions de la presse, les parlemen-
taires. Un séminaire auquel ont
pris part les parties prenantes, les
anciens ministres en charge de la
Communication, des présidents
de groupes parlementaires, des ex-
perts, des juristes, et qui a eu lieu
en septembre 2016, à Saly. Une
tionnements et aux conditions de
travail et d’équipements de ces
structures. Le président de la Ré-
publique est en train de prendre
des dispositions nécessaires afin
que la situation que vivent ces
structures puisse changer.
Un fait d’actualité qui a suscité
beaucoup de polémiques, c’est
la suspension du Fonds d’aide à
la presse. Pourquoi une telle dé-
cision ?
Les gens interprètent mal, très
mal mes propos. Et je pense que
c’est fait à dessein. Personnelle-
ment, j’ai dit tant que je n’avais
pas des orientations de la Cour
des comptes, je ne pouvais pas
distribuer l’aide à la presse comme
cela se faisait. Mais dans la me-
sure où j’ai des directives et des
orientations de la Cour des
comptes, je vais les appliquer. Ces
orientations indiquent clairement
un certain nombre de critères à
respecter pour pouvoir bénéficier
de ce fonds. Tous les organes de
presse qui vont respecter ces cri-
tères seront éligibles. Maintenant,
tous ceux qui ne respecteront pas
cela, je ne prendrai pas la respon-
sabilité de leur donner quoi que
ce soit parce que c’est moi qui vais
être inquiété après s’il y a inspec-
tion.
Cela veut dire que l’aide à la presse
est bien maintenue ?
L’aide à la presse n’a jamais été
supprimée. C’est 700 millions de
FCfa. Quand on va lancer cette
aide, les gens vont postuler. Ceux
établissement à caractère indus-
triel et administratif. Nous allons
en faire un établissement public
à caractère industriel et commer-
cial. Maintenant, pour la Place
du souvenir, le Monument de la
renaissance, je pense qu’ils peu-
vent être encore des services rat-
tachés. Il ne faut pas démultiplier
les établissements publics qui ne
peuvent se prendre en charge.
Votre ministère a fait preuve d’une
grande sensibilité par rapport à la
situation sociale des artistes, en les
aidant à mettre en place une mu-
tuelle de santé. Quel a été la suite ?
Notre rôle au niveau du minis-
tère, c’était d’inciter les artistes à
avoir une mutuelle de santé. Nous
les avons aidés et appuyés à tra-
vers la mise en place des struc-
tures qui ont sillonné le pays pour
sensibiliser les acteurs. Les struc-
tures ont été mises en place, il y a
un conseil d’administration, des
commissions. D’ailleurs, nous
avons débloqué 35 millions de
FCfa pour les accompagner. Main-
tenant, c’est à eux de faire fonc-
tionner la structure. Cette mu-
tuelle est encadrée par l’agence de
la Couverture maladie universelle.
Les acteurs culturels finissent sou-
vent difficilement leur vie. Ils ont
des problèmes pour payer leurs
ordonnances. Pourtant ce sont de
grandes vedettes qui drainent
beaucoup de monde lors de leur
prestation. Je pense qu’avec la
mutuelle, on pourra enfin trouver
une solution.
 26
International
A QUATRE MOIS DE LA PRESIDENTIELLE FRANçAISE
La gauche à la recherche d’un candidat
AFP - A quatre mois de la présidentielle en France, la gauche, dis-
persée, s'élance dans sa primaire alors que ses adversaires accélèrent
leur campagne sur tous les terrains.
Deux des sept candidats à la
primaire du parti socialiste, dont
l'ex-Premier ministre Manuel Valls,
ont détaillé leur programme hier
avec l'espoir de mobiliser les élec-
teurs: distancée par la droite et
l'extrême droite, la gauche dispose
de trois petites semaines d'ici au
premier tour du scrutin le 22 jan-
vier. "Pour moi, la question n'est
pas de savoir si la gauche peut ga-
gner. La gauche doit gagner" à la
présidentielle, a déclaré Manuel
Valls qui affronte quatre anciens
LE NOUvEAU SECRETAIRE GENERAL DE L'ONU ENTRE EN FONCTION
Antonio Guterres prévient qu’il n’est pas
un « faiseur de miracles »
AFP - "Je ne suis pas un faiseur
de miracles", a averti hier le nou-
veau patron de l'ONU Antonio
Guterres, soulignant que "les
temps sont très difficiles".
Avant d'entamer sa première
journée de travail au siège des Na-
tions unies à New York, M. Gu-
terres, qui a succédé le 1er janvier
à Ban Ki-moon comme secrétaire
général, s'est adressé au personnel
onusien, l'appelant à agir pour ré-
former l'organisation."Je crois utile
de dire qu'il n'y a pas de miracles,
je suis sûr que je ne suis pas un
faiseur de miracles", a-t-il déclaré,
en notant que sa nomination avait
"suscité beaucoup d'attentes".
"Ne nous berçons pas d'illu-
sions", a-t-il poursuivi. "Les temps
sont très difficiles", entre la mul-
tiplication des conflits et l'émer-
gence "d'un nouveau phénomène
de terrorisme mondial".Il a rendu
hommage dans ce contexte à "la
générosité de la population turque
(...), victime d'un terrible attentat
terroriste" à Istanbul dans une dis-
cothèque la nuit du Nouvel An.
Face à ces défis, l'ONU a certes
atténué les souffrances des popu-
lations mais elle "continue
d'échouer à prévenir et à résoudre
des conflits", a-t-il reconnu dans
une référence implicite à la guerre
en Syrie.Il y a aussi "beaucoup de
résistance, de scepticisme dans
MOZAMBIQUE
L’opposition décrète une trêve pour « accélérer »
les pourparlers de paix
AFP - L'opposition mozambicaine a décrété hier un cessez-le-feu
inattendu de deux mois dans le conflit qui oppose sa branche armée
aux troupes gouvernementales, afin de favoriser les pourparlers
de paix qui piétinent depuis des mois.
La Renamo, l'ancienne rébellion
de la guerre civile (1976-1992) qui
a repris les armes en 2013, obser-
vait déjà un cessez-le-feu d'une
semaine depuis le 27 décembre.
Elle l'avait présentée comme
un "geste de bonne volonté" pour
permettre aux Mozambicains de
passer les fêtes de fin d'année en
paix.Hier, le chef de la Renamo,
Afonso Dhlakama, a annoncé qu'il
serait prolongé. "Il y a eu quelques
petits incidents mais la trêve de
ministres du quinquennat de
François Hollande -Vincent
Peillon, Arnaud Montebourg, Be-
noît Hamon et Sylvia Pinel- ainsi
qu'un écologiste François de Rugy
et un ex-député européen de cen-
tre-gauche Jean-Luc Bennah-
mias. Entré dans la course après
le renoncement du très impopu-
laire président Hollande, Manuel
Valls s'est posé en garant d'"une
République forte et d'une France
juste", au sein d'une Europe "re-
fondée" avec des mesures sociales
Antoonio Guterres prête serment.
plusieurs parties du monde à pro-
pos du rôle que l'ONU peut jouer".
"Nous devons être capables de
reconnaitre nos lacunes, nos
échecs", a-t-il lancé aux centaines
d'employés et de diplomates réunis
dans le hall du secrétariat de
l'ONU. Il les a appelés à "s'impli-
quer collectivement pour changer,
réformer et améliorer" le fonction-
nement de l'ONU, et à "se débar-
rasser du carcan de la bureaucra-
tie"."La seule manière d'atteindre
nos objectifs est de travailler en-
semble, en équipe, au service des
valeurs de la charte (des Nations
unies) qui unissent l'humanité",
a-t-il conclu.
A des journalistes qui lui de-
mandaient s'il était préoccupé par
sept jours s'est bien passée, donc
j'annonce le prolongement de la
trêve pendant 60 jours, jusqu'au
4 mars", a-t-il dit lors d'une confé-
rence de presse téléphonique entre
le maquis du centre du pays où il
se terre et la capitale Maputo.
"Cette trêve est destinée à créer
un environnement propice à l'ac-
célération des pourparlers à Ma-
puto, dans une ambiance de paix
et de tranquillité pour les deux
côtés, le gouvernement et la Re-
notamment. Même tonalité euro-
péenne mardi chez l'ex-ministre
de l'Éducation Vincent Peillon: il
prône une "stratégie européenne
offensive et affirmée" et "un New
deal" sous l'impulsion du "moteur
franco-allemand". Dans un ca-
lendrier resserré, les prétendants
devront s'affronter lors de trois dé-
bats télévisés en sept jours avant
le premier tour. Et se livrer à un
exercice d'équilibriste: se différen-
cier, sans se déchirer, pour pouvoir
se rassembler derrière le vain-
queur de la primaire, le 29 janvier.
L'enjeu de la primaire est crucial
pour le parti socialiste. "Cette fois
le PS joue sa survie", titrait hier le
les récents propos critiques du
président élu américain Donald
Trump sur l'ONU, il a répondu:
"non, je suis préoccupé par tous
les problèmes terribles que nous
devons affronter dans le monde",
citant les guerres, les violations
des droits de l'homme et la pau-
vreté. "J'espère que nous allons
pouvoir nous unir pour résoudre
ces problèmes".M. Trump avait
brocardé l'ONU dans un tweet, la
présentant comme un "club pour
se rencontrer, discuter et prendre
du bon temps". Dans un message
diffusé dimanche à l'occasion du
Nouvel An et de son entrée en
fonctions, M. Guterres avait dit
vouloir faire de 2017 "une année
pour la paix".
namo", a expliqué M. Dhlakama.
Entamées fin mai 2016, ces né-
gociations visent à mettre fin au
conflit larvé qui oppose l'armée à
la Renamo, au point mort. Le Mo-
zambique, déchiré de 1976 à 1992
par une sanglante guerre civile qui
a fait un million de morts, vit une
nouvelle période d'instabilité de-
puis 2013. La Renamo a alors dé-
cidé de reprendre les armes pour
revendiquer un partage du pou-
voir. Le parti conteste notamment
le résultat des élections présiden-
tielle et législatives de 2014 rem-
portées par le Frelimo, au pouvoir
depuis l'indépendance du Mozam-
bique en 1975.
LE SOLEIL - MERCREDI 4 JANVIER 2017
Manifestations socialistes dans une rue de Paris
journal Le Parisien. "Du succès de
la primaire de la gauche dépend
l'avenir du PS", qui faute de mo-
biliser en janvier a peu de chances
d'attirer les électeurs en avril, ana-
lyse le quotidien. Le PS table sur
1,5 à 2 millions de votants, soit
moins que lors de sa primaire de
2011, la première en France, qui
avait été un énorme succès avec
2,7 millions de votants au premier
tour, 2,9 millions au second.
Et surtout beaucoup moins que
les 4,4 millions d'électeurs qui se
sont déplacés pour la primaire de
la droite en novembre.
L'ancien Premier ministre Fran-
çois Fillon, vainqueur surprise de
ce processus de sélection, s'était
depuis montré quasi absent des
médias. Lui aussi est parti à l'of-
fensive mardi, en visitant symbo-
liquement un centre parisien de
lutte contre l'exclusion, avant une
intervention télévisée dans la soi-
rée. Accusé par la gauche de "bru-
TURQUIE
Guerre ouverte avec le groupe
Etat islamique
AFP - La première revendication directe par le groupe Etat islamique
d'un attentat sur le sol turc après la tuerie dans une discothèque
d'Istanbul fait craindre une escalade des attaques en Turquie, de-
venue l'une des principales cibles de l'organisation jihadiste.
L'EI et Ankara s'affrontent de-
puis que la Turquie a rejoint la co-
alition internationale menée par
les Etats-Unis et a lancé une of-
fensive terrestre dans le nord de
la Syrie contre les jihadistes et les
milices kurdes.Après l'attentat
contre le Reina, qui a fait 39 morts
et des dizaines de blessés dans la
nuit du Nouvel An, le gouverne-
ment turc a affirmé qu'il continue-
rait "ses opérations tant que les
organisations terroristes représen-
teront une menace".
Avant cette tuerie, dont l'auteur
est toujours recherché, l'EI n'avait
jamais directement revendiqué
d'attentat sur le sol turc, hormis
des assassinats d'activistes sy-
riens. Ankara lui avait toutefois
attribué plusieurs attaques visant
des cibles touristiques.Mais l'opé-
ration turque en Syrie a changé
la position de l'EI sur la Turquie,
explique à l'AFP Sinan Ülgen, pré-
sident du Center for Economics
and Foreign Policy (Edam) et pro-
fesseur invité à Carnegie Europe.
"L'EI a décidé de viser ostensi-
blement la Turquie", dit-il. "Toutes
les étapes ont été franchies, la ba-
taille est entamée. Il n'y a pas de
raison que l'EI ne prenne pas la
responsabilité dans cet attentat",
résume-t-il. Dans un communi-
qué publié sur les réseaux so-
ciaux, l'EI a indiqué qu'"un des
soldats du califat" avait mené l'at-
taque contre la boîte de nuit, alors
que l'armée turque est engagée
dans des combats particulière-
www.lesoleil.sn
talité" dans le domaine social et
en baisse dans les sondages, le
conservateur a profité de sa visite
sur le terrain pour assurer que "la
lutte contre la grande pauvreté
sera sa priorité". Il doit enchainer
avec une série de déplacements
en France et à l'étranger - Las
Vegas les 5 et 6 pour un salon high
tech, le 23 à Berlin pour un dé-
jeuner avec la chancelière Angela
Merkel.
A l'extrême droite, Marine Le Pen
attaque l'année avec énergie après
plusieurs semaines de discrétion:
"vœux de combat", forte activité
sur les réseaux sociaux, vœux à
la presse aujourd’hui, nombreuses
interventions médiatiques,
convention thématique et dépla-
cement en région en fin de se-
maine. Dans les enquêtes d'inten-
tions de vote, Marine Le Pen est
constamment donnée qualifiée --
et battue par François Fillon -- au
second tour de la présidentielle.
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
ment meurtriers depuis plusieurs
semaines à Al-Bab, un bastion de
l'EI dans le nord de la Syrie.Hier
encore, l'état-major turc a an-
noncé que 18 "terroristes de
Daech" (acronyme arabe de l'EI)
avaient été tués lundi dans des
combats et bombardements dans
le secteur d'Al-Bab. Alors qu'il est
"sous pression en Syrie", explique
M. Ülgen, l'EI veut "montrer qu'il
a toujours la possibilité de fonc-
tionner et d'orchestrer des atten-
tats en dehors de ses frontières".
Le Premier ministre turc Binali
Yildirim a affirmé hier que la Tur-
quie continuerait de "combattre le
terrorisme partout où il se trouve".
Au début du conflit en Syrie, la
Turquie a été accusée par ses al-
liés Occidentaux d'ignorer la me-
nace de l'EI, voire de le soutenir
dans sa lutte contre le président
Bachar al-Assad. Des affirmations
qui ont toujours été rejetées par
Ankara.Depuis son intervention
en Syrie, la Turquie est régulière-
ment visée par les menaces de l'EI
et le président Recep Tayyip Er-
dogan figure souvent dans les
images de propagande du groupe
jihadiste.
Une vidéo a notamment été dif-
fusée le mois dernier par le groupe
jihadiste, montrant deux soldats
turcs présumés être brûlés vifs.
Les autorités turques ont affirmé
que trois de leurs soldats étaient
retenus par l'EI, mais ont assuré
qu'il n'y avait aucun élément per-
mettant d'authentifier la vidéo.
LE SOLEIL - MERCREDI 4 JANVIER 2017
www.lesoleil.sn
MINISTERE DE L’AGRICULTURE
ET DE L’EQUIPEMENT RURAL
PROJET DE DEVELOPPEMENT D’UNE RESILIENCE
A L’INSECURITE ALIMENTAIRE RECURRENTE
AU SENEGAL (DRIARS)
Avis d’Appel d’Offres T- DRIARS_378/2016
AVIS DE REPORT
«Travaux de construction en cinq (5) lots de 30
parcs à vaccination (PAV) dans les régions de Fa-
tick, Matam, St-Louis, Tambacounda et Ziguin-
chor»
Le dépôt des offres initialement prévu le mardi 10
janvier 2017 est reporté au mardi 31 janvier 2017.
Heure de dépôt des offres : 10 h 00 (inchangée)
Lieu de dépôt des offres : Route des Pères Ma-
ristes, enceinte de la DBRLA, Salle de conférences
du P2RS (ex PAPIL), 1er étage.
04 JANVIER 2017 - BN
SOLEIL BUSINESS CONTACTS
adresse : 21, mermoz Pyrotechnie, vdN, en face siège Sonatel,
Téléphone : 33 823 89 83
mobile : 77 708 10 76 / 77 756 33 79 / 77 518 26 99
Email : regiepubs@gmail.com
AVIS GENERAL DE PASSATION DE MARCHES
MINISTÈRE DE LA JEUNESSE, DE L’EMPLOI ET DE LA CONSTRUCTION CITOYENNE (MJECC)
AGENCE NATIONALE DE PROMOTION DE L’EMPLOI DES JEUNES (ANPEJ)
FONDS DE PREPARATION DU PROJET DE DEVELOPPEMENT DE L’ENTREPRENARIAT DES JEUNES
DANS L’AGRICULTURE ET L’AGROALIMENTAIRE AU SENEGAL (PDEJAS)
1. La République du Sénégal a reçu du Fonds afri-
cain de développement (FAD) un prêt d’un mon-
tant de 814 000 d’UC, soit environ 677 000 000
FCFA, en vue du financement de la préparation du
Projet de Développement de l’Entreprenariat des
Jeunes dans l’Agriculture et l’Agroalimentaire au
Sénégal (PDEJAS).
2. Le projet comprend les trois composantes sui-
vantes :(i) Développement de l’entreprenariat des
jeunes dans les chaines de valeur agricole et agroa-
limentaires; (ii) Facilitation de l’accès des jeunes
porteurs de projets au financement ; (iii) Coordi-
nation et gestion du projet.
3. Les modes d’acquisition prévus pour les biens et
services financés au moyen du prêt sont indiqués
ci-après :
A. Biens Les biens composés d’un logiciel comp-
table et d’équipements informatiques seront ac-
quis par demandes de renseignements de prix
(DRP) conformément aux procédures et mé-
thodes de passation de marché tel que défini
dans le décret N°2014-1212 du 22 septembre 2014
27
République du Sénégal
Un Peuple – Un But – Une Foi
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
Direction des Constructions Scolaires (DCS)
AVIS D’ATTRIBUTIONS PROVISOIRES DE MARCHES
Appel d’offres pour les travaux construction des IA
de Matam et de Tambacounda
1. Référence de publication : Avis général de passation des marchés paru dans le Soleil du 17 décembre
2015
Numéro (d'identification) du marché : DAO/2016/13/DCS
2. Date de parution de l’avis d’appel d’offres : Avis d’appel d’offres paru au journal Le Soleil du 26 oc-
tobre 2016
3. Nombre et identité des candidats à l’ouverture des plis : Dix sept (17) : SET 2000- SOCOTIP –
SARSARA CONSTRUCTION - ETB SUARL - ETS DIAGNE ET FRERES - ECCOTRA SARL - REBOTECH EN-
TREPRISE FATNA SERVICES - ETPE - ETS BABACAR NDIAYE – TECHNIMEX - DIATTAR EDIFICE- LAMP
FALL BATIMENT- ESPACE IMMOBILIER- SENTRA BTP SA
4. Noms et adresses des attributaires provisoires :
• Lot 1 : ECCOTRA SARL : Patte d’Oie Builders Route des Niayes N° 03 Dakar
• Lot 2 : FAT NA SERVICES : Gueule Tapée – Guédiawaye DAKAR
5. Montant de l’offre retenue provisoirement F CFA TTC :
• Lot 1 : 98 730 533 F CFA
• Lot 2 : 97 984 321 F CFA
6. Délai d’exécution : Six (06) mois
La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 84, alinéa 3 du Code des marchés
Publics et ouvre le délai de recours gracieux auprès du DCS en vertu de l’article 89 dudit Code, puis
d’un recours au Comité de Règlement des Différends en matière de passation des Marchés Publics,
placé auprès de l’organe chargé de la Régularisation des Marchés Publics, en vertu de l’article 90 dudit
Code.
Le Directeur des Constructions Scolaires
04 JANVIER 2017 - BN
RÉPUBLIQUE DU SENEGAL
UN PEUPLE-UN BUT – UNE FOI
…………….
……………..
……………..
portant Code des marchés publics et aux disposi- bles, et la mise en place d’un système de gestion
tions prévues dans le manuel de procédures ad- comptable seront acquis conformément aux pro-
ministratives, financières et comptables. cédures et méthodes de la Banque et selon la mé-
thode de Sélection basée sur le moindre coût
B. Services Les services de consultants (firmes) (SMC).
seront acquis suivant les méthodes et procédures
de la Banque (BPM) conformément à la «Politique Le consultant en passation des marchés sera re-
et méthodologie d’Acquisitions pour les opéra- cruté conformément aux procédures et mé-
tions financées par le Groupe de la Banque» en thodes de la Banque pour le recrutement de
date d’octobre 2015 en utilisant les dossiers stan- Consultants Individuels.
dards d’appel d’offres (DSAO) pertinents de la
Banque et à travers la méthode basée sur la qua- 4. Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir
lité et le coût (SBQC). Ces services concernent no- des informations complémentaires et devraient
tamment: (i) l’étude sur les mécanismes de confirmer leur intention, à l’adresse suivante :
financement des projets des jeunes; (ii) l’Assis-
tance Juridique pour la rédaction et la mise en Organe d’exécution : Agence Nationale pour la
forme des conventions avec les services finan- Promotion de l’Emploi des Jeunes (ANPEJ)
ciers; (iii) l’étude d’impact environnemental; (iv) Adresse : 1, Lotissement SODIDA, Avenue Bour-
l’assistance au recrutement de l’équipe de ges- guiba, BP : 47267 Dakar-Liberté
tion du Projet; et (ix) l’élaboration du document Personne à contacter : Le Directeur Général, M.
de préparation du projet. Amadou Lamine DIENG
Téléphone : +221 33 8691984
Les services de consultants pour l’audit des Fax : + 221 33 8691983
comptes et pour l’élaboration du manuel de pro-
cédures administratives, financières et compta-
04 01 2017 - ADB
28 LE SOLEIL - MERCREDI 4 JANVIER 2017

www.lesoleil.sn

REPUBLIQUE DU SENEGAL
-----------
MINISTERE DE LA PECHE ET DE L’ECONOMIE MARITIME
-----------
AVIS GENERAL DE PASSATION DE MARCHES 2017 PORT AUTONOME DE DAKAR
21, Boulevard de la Libération - B.P: 3195DAKAR- SENEGAL -
TEL : (221) 33 849-45-45 -
FAX : (221) 33 823-36-06 - TELEX : 21-404 PAD-DKR -
1- L’Agence Nationale pour les Energies Renouvelables exécute, au titre de la gestion 2017, un programme de E-mail: www.portdakar.sn
passation de marchés publics dans le cadre de son budget de fonctionnement et de son budget consolidé d’in-
vestissement. LE DIRECTEUR GENERAL

2- Les acquisitions par voie d’appel d’offre et de demande de renseignement et de prix concernent les domaines
suivants:

Fournitures
Acquisition et installation de matériel et équipements solaires
Acquisition de matériel et mobilier de bureau
Acquisition de matériel informatique
Acquisition de fournitures de bureau
AVIS REPORT
Acquisition de consommables informatiques
Fourniture de produit et matériel d’entretien Il est porté à la connaissance des entreprises in-
Acquisition de divers supports
téressés par la demande de renseignement et
Services de prix à compétition ouverte n° T_DSTA_147 re-
Entretien et réparation de véhicule
Entretien et maintenance matériel informatique latif aux travaux de confortement et d’entretien
Diverses prestations de services
Prestations intellectuelles
des ouvrages annexes et des réseaux divers au
Etudes sur les énergies renouvelables Port Autonome de Dakar que la date de dépôt
Consultance
des offres initialement prévue pour le 05 janvier
3- Les avis spécifiques de passation de marchés seront publiés dans un journal de grande diffusion. est reportée au jeudi 12 janvier 2017 à 09 heures
4- Les marchés seront passés conformément aux dispositions du décret portant code des marchés publics. 30 précises.
5- Les soumissionnaires potentiels (fournisseurs, entrepreneurs, prestataires de services, consultants) qualifiés
et satisfaisant aux conditions d’éligibilité sont priés de manifester leur intérêt à l’Agence Nationale pour les Ener- Dr Cheikh KANTE
gies Renouvelables, en envoyant à l’adresse suivante leurs dossiers de candidature comprenant leurs références 04 01 2017 - ADB

pour des travaux, fournitures /équipements ou prestations de services de nature, taille et/ou complexité similaire.
AGENCE COMMERCIALE POMPIDOU
Adresse : Agence Nationale pour les Energies Renouvelables (ANER)
120, Cité Asecna, Libeté 6 Extension, Tel : 33 869 55 04 «Le Soleil»
Passage Ne hmé - 25, Avenue Georges Pompidou
Toute demande de renseignements complémentaires devra être envoyée à l’adresse susmentionnée.
04 01 2017 - ADB Tél. 33 821 07 52

HOPITAL PRINCIPAL DE DAKAR

Section 0. Avis de DRPCO
Avis de DRPCO – Cas sans pré qualification
Tél : 33 839.50. 50
Fax : 33 839.50.88
BP : 3006 DAKAR
HOPITAL PRINCIPAL DE DAKAR
DRPCO n° 2016 - F - IB – 001 / HPD
1. Cet Avis de DRP à Compétition ouverte fait suite à 3. L’Hôpital Principal de Dakar sollicite des offres sous - Fournir les états financiers certifiés des trois (03)
l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le pli fermé de la part de candidats éligibles et répon- dernières exercices (2013, 2014 et 2015). Ils doivent
journal « Le Soleil » édition n° 13 662 du Jeudi 10 Dé- dant aux qualifications requises pour la fourniture de- être certifiés par un expert comptable ou un cabinet
cembre 2015. mandée. agrée par l’ONECCA.

2. L’Hôpital Principal de Dakar dispose dans le cadre
de son budget général de crédits afin de financer la
fourniture en dix huit (18) lots de de petits matriels
biomedicaux :
- Lot 1 : Aspirateur chirurgical
- Lot 2 : Aspirateur de mucosité
- Lot 3 : Bistouri électrique
- Lot 4 : Moniteur de surveillance
- Lot 5 : Pousse seringue électrique
- Lot 6 : Holter tensionnel
- Lot 7 : Balance électronique
- Lot 8 : Balance pèse de bébé
- Lot 9 : Balance de précision
- Lot 10 : Plaque de Bistouri
- Lot 11 : Manche de bistouri monopolaire
- Lot 12 : Pince bipolaire
- Lot 13 : Chariot de transport de malade
- Lot 14 : Tensiomètre adulte
- Lot 15 : Thermomètres infrarouges
- Lot 16 : Bracelet d’identification
- Lot 17 : Compresseur de seins
- Lot 18 : Centrifugeuse de paillasse
4. La passation du Marché sera conduite par De-
mande DRPCO tel que défini dans le Code des Mar-
chés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles.
5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des infor-
mations auprès de la Direction de l’Hôpital Principal
de Dakar, Téléphone : 33 839 50 50, Télécopie : 33 839
50 88, Site web : www.hpd.sn et prendre connais-
sance des documents d’Appel d’offres à l’adresse
mentionnée ci-après : Hôpital Principal de Dakar, Ser-
vice du Matériel et des Travaux (SMT) - Cellule des
Marchés, tous les jours ouvrables de 8 heures à 12
heures et de 14 heures à 17 heures 30 minutes. Un
exemplaire du dossier est disponible pour être
consulté gratuitement sur place par les candidats
qui le souhaitent.
6. Les exigences en matière de qualification sont :
- Avoir réalisé, au cours des trois (03) dernières an-
nées au moins (2013, 2014 ou 2015), un (01) marché
similaire justifié par une ou des attestations de ser-
vice fait ;
7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dos-
sier de DRPCO complet en formulant une demande
écrite à l’adresse mentionnée ci-après : Hôpital Prin-
cipal de Dakar, Département logistique – Cellule des
Marchés, contre un paiement non remboursable de
25 000 FCFA par chèque barré ou en espece à l’ordre
de l’Hôpital Principal de Dakar contre décharge. Le
dossier est directement retiré par le candidat.
8. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-
après: Hôpital Principal de Dakar, Salle des Marchés
le_mercredi 20 décembre 2016_au plus tard à 10
heures 30 minutes. Les offres remises en retard ne
seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en
présence des représentants des candidats à l’adresse
ci-après: Hôpital Principal de Dakar, Salle des Marchés
le même jour à 10 heures 30 minutes.
9. Il n’est pas exigé de garantie de soumission. Les of-
fres devront demeurer valides pendant une durée de
90 jours à compter de la date limite de soumission.
04 JANVIER 2017 - BN
LE SOLEIL - MERCREDI 4 JANVIER 2017 29

www.lesoleil.sn Sports
Lutte BALLA GAYE 2
Le spectre d’une deuxième année blanche d’affilée
Plutôt que de faire une fixation sur Gris Bordeaux, au risque de passer une deuxième année blanche, Balla Gaye 2 pourrait envisager
un plan B en accordant une seconde chance à Tapha Tine humilié en 2013. Le « géant du Baol » est un des rares ténors à courir toujours
derrière un combat pour cette saison et ne cracherait pas sur une revanche contre son ancien bourreau.
Balla Gaye 2 a-t-il un pro- vu le « troisième tigre » sombrer Less qui nourrit l’espoir de scel- un des rares ténors qui court
blème d’adversaire pour cette la saison dernière face à la bête ler son grand retour dans toujours derrière un combat
saison 2016-2017 ? La question noire Modou Lo semble cette l’arène cette saison après deux pour cette saison. Sans doute,
ne manque pas de pertinence fois, faire dans les petits calculs. défaites consécutives et une rêve-t-il aussi d’une revanche
et ils sont, sans doute, nom- Et pour cause, une deuxième année blanche. contre Balla Gaye 2 qui lui avait
breux à se la poser. Alors que défaite d’affilée de son porte- A moins qu’il ne parvienne infligé une sévère correction en
la plupart de ses pairs sont en- drapeau aurait des consé- à trouver un autre adversaire à 2013. Reste à savoir si son an-
trés de plain-pied dans la pré- quences néfastes pour la car- sa dimension ; chose peu pro- cien bourreau est dans des dis-
paration de leur face à face, rière de ce dernier qui aspire bable. A part Gris Bordeaux, il positions pour lui accorder une
l’éphémère roi des arènes a vi- depuis quelques années à n’y a que Tapha Tine avec le- deuxième chance qui sera tou-
siblement du mal à obtenir une conquérir le trône de l’arène. quel, il pourrait en découdre jours risquée. Plutôt que de faire
affiche. Couru par les promo- Sans succès. D’où les tergiver- cette saison, tous ses autres ri- une fixation sur le « troisième
teurs, son combat contre Gris sations notées du côté de la Mé- vaux étant en pleine préparation tigre de Fass », au risque de pas- versaire. L’année dernière, le
Bordeaux réclamé par bon nom- dina et qui pourraient faire ca- de leurs combats. Auteur d’une ser une deuxième année concerné avait d’après ses pro-
bre d’amateurs peine à prendre poter l’affiche ; au détriment des belle victoire sur Zoss la saison blanche d’affilée, l’ancien roi des pres dires, volontairement
forme. Le camp de Fass qui a amateurs et du fils de Double passée, l’enfant de Réfane est arènes pourrait, en réalité, en- choisi de ne pas descendre dans
visager un tel scénario. Une l’arène. Après deux revers
Auto moto DAKAR 2017 sorte de plan B au cas où son
corps à corps contre Gris Bor-
consécutifs, il avait senti le be-
soin de faire une pause, l’occa-
Loeb et Price prennent la tête au général deaux ne serait pas ficelé. Faute
de grives, on mange des merles,
sion de procéder à une intros-
pection et mieux préparer son
(AFP) - Sébastien Loeb a rem- nant à merveille, Loeb a de- vant l'Autrichien Matthias Walk- dit l’adage. Entre les deux pro- retour en force. Avec Modou Lo,
porté hier la 2e étape du Dakar- vancé le vainqueur de la veille, ner (+3:22.) et l'Espagnol Paulo tagonistes, une nouvelle Balla Gaye 2 était jusqu’en
2017, longue de 803 km entre le Qatari Nasser Al Attiyah, de Gonçalves (+3:51.), qui le sui- confrontation devrait tenir 2013, le lutteur le plus couru
Resistencia et San Miguel de Tu- 1 min 23 et son coéquipier chez vent également au général à res- toutes ses promesses ; comme par les promoteurs avec zéro
cuman, dans le nord-est de l'Ar- Peugeot, l'Espagnol Carlos pectivement 2 min 39 sec et 2 ce fut le cas lors de leur face à blanche en 7 ans de carrière.
gentine, et pris la tête au clas- Sainz, de 2 min 18. Au classe- min 54 sec. face en 2013. Quoique celui-ci Un statut acquis grâce à ses
sement général dans la catégorie ment général, il dispose de 28 Ce 39e Dakar emmènera ses se fût révélé une véritable pro- belles performances et sa côte
auto. Le nonuple champion du sec d'avance sur Al Attiyah et concurrents jusqu'à Buenos menade de santé pour BG2, il de popularité très élevée auprès
monde des rallyes a bouclé les d'1 min 56 sec sur Sainz. Aires le 14 janvier, sur douze y avait de l’électricité dans l’air des supporteurs. Sauf que la
275 km chronométrés en 2 h Même scénario en motos où étapes et quelque 8.800 km. et les amateurs étaient tout sauf donne commence à changer
06 min 55 sec, signant ainsi sa l'Australien Toby Price a rem- L'altiplano bolivien aura la part mécontents du spectacle servi. avec la mauvaise passe qu’il tra-
5e victoire d'étape dans le porté cette deuxième étape, et belle avec cinq étapes disputées C’est la première fois que verse depuis trois saisons main-
Dakar, la première cette année, pris la tête au classement géné- à plus de 3.500 m d'altitude, en- Balla Gaye 2 est confronté vé- tenant.
après un galop d'essai en 2016 ral dans la catégorie moto. Le trecoupées par une journée de ritablement à un problème d’ad- Diégane SARR
terminé à la 9e place au géné- vainqueur du Dakar-2016 a repos à La Paz, la capitale la
ral. Sur un tracé rapide, avec bouclé les 275 km chronomé- plus élevée du monde (3.600 m),
peu de navigation, lui conve- trés en 2 h 37 min 32 sec, de- le 8 janvier. MERCATO
REPUBLIQUE DU SENEGAL Le Nigérian Ndidi va s’engager
Un Peuple – Un But – Une Foi avec Leicester
MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT (AFP) - Leicester va engager la pépite nigériane de 20 ans
Wilfred Ndidi, milieu défensif évoluant à Genk (Belgique), a an-
AGENCE DE PROMOTION DU RESEAU HYDROGRAPHIQUE NATIONAL noncé mardi le champion d'Angleterre, dont l'ambition sera
grande avec son nouveau joueur: suppléer le vide laissé par le
AVIS GENERAL DE PASSATION DES MARCHES Français N'Golo Kanté, parti à Chelsea cet été. L'international
nigérian (7 sélections), qui a déjà passé la visite médicale, s'est
GESTION 2017 mis d'accord sur un contrat de 5 ans et demi avec Leicester,
pour un transfert estimé à 17 millions d'euros. Une fois le
L’Agence de Promotion du Réseau Hydrographique National exécute au titre de la Gestion 2017, dans le cadre de permis de travail validé pour le joueur, l'officialisation de son
son Budget de fonctionnement / Budget Consolidé d’Investissement, un programme de passation de marchés arrivée sera effective, indique le club anglais dans un commu-
publics. niqué publié sur son site internet.
Les acquisitions, par voie d’appels d’offres et par demande de renseignements et de prix par compétition ouverte Pensionnaire du centre de formation de Genk depuis son
concernent les domaines suivants : 18e anniversaire, le Nigérian a contribué à la qualification -
Travaux avec une première place de groupe - de son club en phase
- Réalisation d’ouvrages de Retenues d'eau dans la région de Thiès en deux lots finale de l'Europa League cette saison. A son poste de milieu
- Autres réalisation d’ouvrages relayeur, Ndidi aura pour difficile objectif de remplacer N'Golo
Kanté, l'un des cadres du titre de champion acquis la saison
Fournitures et services dernière et dont l'absence depuis l'été se fait fortement ressentir.
- Acquisition de véhicules
Les tenants du titre sont actuellement 14e au classement, avec
- Autres acquisitions et services
seulement 5 victoires en 20 matches.
Prestations intellectuelles
- Etudes d’avant projet détaillé (APD) pour la réalisation d'ouvrages de retenue d'eau dans les Régions Centre,
Nord, Est et Sud PSG : Draxler est arrivé !
- Etudes Environnementales et Sociales Le PSG a annoncé hier matin la signature de Julian Draxler.
- Autres études Le milieu de terrain offensif (23 ans), qui arrive en provenance
de Wolfsburg en Bundesliga, s’est officiellement engagé jusqu’en
Les avis spécifiques de passation de marché seront publiés, à partir de janvier 2017, dans un quotidien de large dif- juin 2021 en faveur du club de la capitale. L’international al-
fusion, ainsi que dans le portail des marchés publics à l'adresse suivante : www.marchespublics.sn. lemand est la deuxième recrue hivernale des Parisiens après
Les marchés seront passés conformément aux dispositions du décret N° 2014-1212 du 22 septembre 2014 portant
l’Argentin Giovani Lo Celso.
Code des Marchés Publics.
Les soumissionnaires potentiels : i) entrepreneurs de travaux, ii) fournisseurs de biens & d’équipements, iii)
prestataires de services intellectuels (consultants), qualifiés et satisfaisant aux critères d’éligibilité, sont priés de
manifester leur intérêt auprès de la Cellule de Passation des Marchés de l’ Agence de Promotion du Réseau Hy- Le Barça sonde Koeman au cas où…
drographique National, 4 avenue Jean Jaures, Immeuble El Hadji Omar Dia, 6ième étage, Appt 5 et 6 - Dakar – La prolongation de Luis Enrique traîne en longueur. L'en-
Sénégal, en envoyant, leur dossier de candidature comportant leurs références pour des travaux, traîneur des Blaugrana n'a toujours pas donné suite aux dif-
fournitures/équipements, ou prestations de services de nature, taille et/ou complexité similaires et aussi leur de- férentes propositions du club barcelonais qui souhaite évidem-
mande d'agrément s'ils ne sont pas encore agrées par nos services à l'adresse suivante : ment le conserver. En conséquence, selon Sportitalia, les
dirigeants du Barça seraient entrés en contact avec Ronald
Toute demande de renseignement complémentaire doit être envoyée à l’adresse sis mentionnée. Koeman qui a l'avantage de très bien connaître la maison... Ac-
tuellement à la tête d’Everton, le Néerlandais n'a jamais caché
Le Directeur Général
son souhait d'entraîner un jour le Barça.
04 JANVIER 2017 - BN
30 LE SOLEIL - MERCREDI 4 JANVIER 2017

RENCONTRE AVEC… CLAUDE LE ROY

REPERES
Le « Sorcier blanc » vise une dixième CAN
Fidèle au rendez-vous depuis plus de trois décennies, Claude Le
1986 : Une finale perdue
avec Cameroun : Lors de
cette CAN organisée en
Égypte, la première de Claude
Roy sera encore de la partie au Gabon. Le « Sorcier blanc » connaîtra
Le Roy, le Cameroun atteint
ainsi à sa neuvième CAN. Un record absolu. Mais le technicien fran-
la finale. Les Lions indomp-
çais, qui a eu à diriger le Cameroun, le Sénégal, la RD Congo à deux tables s’inclinent aux tirs au
reprises, le Ghana, le Congo-Brazzaville et qui coache actuellement but face aux Pharaons.
le Togo, espère mettre un terme à sa carrière en 2019, au Cameroun. 1988 : Titre continental
Là où tout a démarré. Mais cela passe d’abord par une qualification avec les Lions indompta-
des Eperviers. Par Samba Omar FALL bles : La CAN 1988, au
L’une des attractions de cette l’écoute de ce qui se fait de Maroc, a été celle de la consé-
31e CAN sera sans aucun doute mieux, mais aussi qui a un bon cration pour Claude Le Roy.
Claude Le Roy. Le technicien discours. Les joueurs ne sont Les Lions indomptables géné-
français, aux commandes de plus les mêmes, le niveau n’est ration dorée, avec des
l’équipe du Togo, va participer à plus le même, le background joueurs-cadres comme Roger
sa neuvième CAN. Le Roy n’est n’est plus le même, de même que Milla, Emmanuel Kundé,
certes pas l’entraineur le plus leur cursus individuel », a expli- Louis Paul Mfédé ou encore
titré d’Afrique, mais peut se tar- qué le coach. « Dans ce métier, Nommé sélectionneur du Togo groupe et donc pas le tout pre- le gardien de but Thomas
guer de détenir le record de par- si l’on pense qu’on est arrivé, on en remplacement du Belge Tom mier match, le 16 janvier à Oyem Nkono deviennent champions
ticipation à une phase finale de est mort. Il faut toujours consi- Saintfiet, l’expérimenté entraî- face à la Côte d’Ivoire, cham- d’Afrique devant le Nigéria (1-
CAN. Celle qui se tiendra au dérer que le match le plus im- neur français devra relancer du- pionne en titre. « On dit souvent 0).
Gabon sera sa neuvième, soit portant c’est le prochain », sou- rant les trois prochaines années que si on rate son premier 1990 : Une demi-finale avec
plus que le pays organisateur qui tient-il. Mais toute cette réussite cette sélection qualifiée à cette match, c’est la fin de tout, ce qui le Sénégal : Après le Came-
en compte 7, les « Eperviers » du s’explique, selon le technicien, messe continentale grâce à sa n’est pas forcément vrai. On a vu roun, Claude Le Roy prend les
Togo (8 participations), l’Ou- par la chance, le travail et aussi place de meilleur deuxième. Mais des champions d’Afrique qui ont destinées du Sénégal. Il par-
ganda (6 participations), le Zim- la rigueur tout en étant en Claude Le Roy se veut clair. Dans perdu leur premier match. Mais vient à propulser l’équipe
babwe (3 participations) ou en- avance sur les autres. « Quand son contrat, la CAN 2017 n’était c’est bien quand même de réussir pour la première fois de son
core la Guinée Bissau (1 on donne l’exemple soi-même, pas incluse. le premier match. C’est bon pour histoire en demi-finales. Les
participation). Cette prouesse ré- on a la chance à la fin d’arriver le mental de l’équipe », a relevé Lions perdent devant le pays
sulte du fait que depuis 1985, à une 9e CAN. C’est une chose à Pas d’équipe à craindre Le Roy qui ne se fixe d’autre ob- organisateur, l’Algérie (1 – 2),
les nations africaines ont fait laquelle je n’aurai jamais pensé dans le groupe C jectif de « montrer la qualité qui va inscrire son nom au
appel à son expertise. D’abord le quand j’ai commencé la première Le « Sorcier blanc » devait pré- comme je l’ai toujours fait lors palmarès des vainqueurs du
Cameroun (1985-1988), le Séné- expérience il y a 31 ans, mais ça parer les Éperviers qui restaient des phases finales de CAN dont trophée. Le Sénégal perd la
gal (1989-1992), la RD Congo se terminera en 2019 ce sera je sur un échec en 2015, pour la certaines ont été victorieuses, petite finale face à la Zambie.
(2004-2006, puis 2011-2013), le l’espère la dixième et dernière. CAN 2019 prévue au Cameroun. d’autres presque victorieuses, 1992 : Rien qu’un quart de
Ghana (2006-2008), le Congo- Ce sera un compte rond », a noté « On a pu se qualifier pour cette d’autres décevantes en résultat, finale avec le Sénégal : Pour
Brazzaville (2013-2015) et le Togo Le Roy. Une fin de carrière pour CAN. On va essayer de jouer à mais pas en qualité ». Celle de la première CAN sur « ses »
(2017). le « Sorcier blanc » qui tirera peut- fond dans un groupe où les trois Dakar en 1992 fait partie des terres, Claude Le Roy et ses
être sa révérence au Cameroun, autres peuvent être champions plus grandes déceptions de Le joueurs étaient très attendus.
Le secret de sa longévité là où tout a démarré. « La CAN d’Afrique. La RD Congo, c’est Roy. « On a fait deux super Le Sénégal est éliminé en
De secret, Claude Le Roy n’en au Cameroun c’est dans deux l’une des meilleures équipes avec matchs qu’on a perdus contre quart de finale par une équipe
a point. « J’aime le football à la ans. Ça parait très court, mais le Sénégal, l’Algérie, la Cote Nigéria et le Cameroun qui du Cameroun plus réaliste.
folie, je suis passionné par le foot- dans la carrière d’un entraineur, d’Ivoire et le Maroc. La Cote étaient des géants à l’époque. On 2006 : Un quart de finale
ball. Je suis aussi passionné par c’est une éternité », a estimé Le d’Ivoire c’est le champion aurait pu gagner ces deux pour la RD Congo : De retour
l’Afrique. J’aime ce continent ». Roy. Et la chance qu’il a, a-t-il d’Afrique, tandis que le Maroc a matches, comme le Sénégal au- en Afrique, Claude Le Roy
La réussite, selon lui, c’est beau- assuré, c’est d’être toujours là, réussi à mettre en place deux rait même pu gagner la CAN 90, prend les rennes de la RD
coup de travail, beaucoup d’exi- présent sur un terrain, en forme, équipes de haut niveau. On est en Algérie », a indiqué Le Roy. Congo. Les Léopards s’extir-
gence. « Les choses ne sont plus heureux de diriger des joueurs, donc les tout petits de ce groupe. Pour lui, le football n’est pas une pent de leur groupe, mais
les mêmes qu’il y a trente ans. d’être avec un staff pétri de qua- On va essayer d’être les empê- science exacte. Le plus important tombent devant l’Égypte,
Les joueurs ont besoin de sentir lité. Pour Claude Le Roy, retour- cheurs de tourner rond », a laissé à ses yeux, c’est toujours essayer futur vainqueur de l’épreuve.
un entraineur qui se remet sou- ner travailler là où il avait dé- entendre Claude Le Roy. de développer un football de qua- 2008 : Finaliste avec le
vent en question, qui se réactua- marré constitue la plus grande Pour le technicien, il n’y a pas lité. Et c’est ce que le Togo va Ghana : Sur les terres gha-
lise tout le temps, qui est à fierté de sa carrière. d’équipe à craindre dans ce chercher à faire. néennes, Claude Le Roy ne
parvint pas à mener les Black
Stars vers un cinquième sacre.
GUINEE-BISSAU Au souvenir de Sénégal 1992 Le Ghana qui a dominé la Gui-
née, la Namibie et le Maroc en
Des soucis pour le stage En huit participations en phase finale de CAN, Claude Le
Roy a eu un palmarès respectable. Finaliste en 1986 avec le
match de groupe, sort le Nige-
Pour sa première participation à la Coupe d’Afrique des Nations, ria en quart avant de s’incliner
Cameroun, vainqueur de la CAN 1988 avec le Cameroun,
la sélection de la Guinée-Bissau connaît déjà des difficultés. Le face au Cameroun en demi-fi-
demi-finaliste en 1990 avec le Sénégal, demi-finaliste en 2008
gouvernement a du souci pour regrouper le fonds nécessaire nales. Claude Le Roy et son
avec le Ghana. Mais son unique succès avec le Cameroun en
pour les préparatifs de son équipe nationale à l’extérieur. équipe terminent néanmoins
1988, au Maroc, n’a pas le plus marqué le technicien. « Ce
La qualification après les éliminatoires est une chose, les pré- sur le podium après une vic-
n’est pas parce qu’on a gagné le trophée continental que cette
paratifs avant la compétition en est une autre, disent souvent toire sur la Cote d’ivoire lors
CAN là m’a le plus marqué », a-t-il soutenu. « J’ai toujours
les observateurs. La sélection de la Guinée-Bissau n’a pas les de la petite finale.
gardé comme grande tristesse cette élimination avec le Sénégal
moyens financiers pour une bonne préparation en vue de la 2013 : Pas de second tour
en quart de finale. Je sais qu’on avait une équipe magnifique,
phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations en 2017. Le pour la RD Congo : En 2011,
très structurée. Sur une balle de contre en fin de match on
gouvernement a fait savoir à la Fédération qu’il passe des mo- Claude Le Roy reprend les
prend un but. On fait un match d’ouverture contre le Nigeria,
ments difficiles et serait pas en mesure de boucler le budget commandes de la RD Congo
qui est sans doute l’un des plus beaux matchs que j’ai vus
alloué pour le regroupement. Conséquence, les « Djurtus » (Les qu’il avait réussi à qualifier à
en Coupe d’Afrique. Le Nigeria n’est pas en finale, ce qui est
Lycaons) n’ont pu faire le déplacement pour le stage et depuis la CAN de 2013, en Afrique
une surprise parce que c’était probablement les deux meil-
décembre, ils sont obligés d’organiser des séances à domicile. du Sud. Pour cette 29ème édi-
leures équipes cette année-là », a expliqué le technicien.
Les matchs amicaux prévus contre le Gabon et le Cameroun tion, le Français n’a pas
Tout cela, a soutenu Le Roy, entre dans la vie d’une CAN.
sont mis entre parenthèses. Autre malheureuse nouvelle, cer- trouvé la formule magique.
« Il faut se rappeler qu’en ce moment-là, il y avait douze qua-
tains joueurs évoluant à l’étranger et convoqués pour la messe L’équipe est éliminée au pre-
lifiés. Avant, il n’y en avait que huit. Pour arriver en Algérie
continentale ont refusé de rejoindre la crue locale. Une com- mier tour après trois matchs
à huit qualifiés seulement, il fallait au dernier tour sortir la
pétition qui débute mal pour les Bissau Guinéens. nuls face au Ghana, Niger et
Tunisie qui était un des grands favoris. On avait fait deux
Africa Top Sports Mali.
énormes matchs contre la Tunisie pour nous qualifier pour
2015 : Un petit quart avec
Algérie 90 », se rappelle le technicien nostalgique. Avec Claude
le Congo : Avec Claude Le
CAMEROUN Le Roy, le Ghana a fini troisième de sa CAN à domicile en
2008 en battant le Maroc, le Nigéria, la Côte d’Ivoire, la Guinée.
Roy, le Congo réussit l’exploit
de sortir leader de son groupe.
Choupo-Moting ne viendra pas « On peut penser qu’on a battu toutes ces équipes, mais cela
n’a pas fait de nous des champions d’Afrique. On a fini troi-
Mais les « Diables rouges »
Après avoir essuyé les refus de Matip (Liverpool) et Nyom vont perdre en quarts de fi-
sième. On a fait un parcours d’une qualité technique incroya-
(WBA), le Cameroun a enregistré un nouveau forfait pour la nale le derby face aux « Léo-
ble, mais cela ne suffit pas. Il faut un coup de chance qui
CAN. En effet, Eric Choupo-Moting vient d'annoncer qu'il pré- pards ».
permet de négocier un match bien compliqué et ça n’a pas
férait rester dans son club de Schalke 04. été le cas avec le Ghana », a relevé Le Roy.
LE SOLEIL - MERCREDI 4 JANVIER 2017
LES FORCES EN PRESENCE
Des revenants et des absents
La 31e édition de la coupe d’Afrique des nations de football qui se disputera au Gabon du
14 janvier au 5 février 2017 va enregistrer des absents de taille et marquer le retour sur la
scène continentale d’un grand d’Afrique. C’est dire que les éliminatoires ont été très rudes
et n’ont pas toujours accouché des qualifiés attendus. Tant mieux pour la compétition
sportive majeure en Afrique. Et comme les absents ont toujours tort, les présents s’apprêtent
à mordre à pleines dents dans cette épreuve où les favoris ne gagnent pas forcément.
Sept ans après, revoici les « Pharaons » ! 2012
Jadis grands favoris naturels
de la Can, les Egyptiens avaient
subitement disparus des radars
de la scène. Méforme des
joueurs ? Situation sociale ten-
due au pays ? Crise interne au
niveau des structures fédérales ?
Autant d’interrogations qui
avaient laissé perplexes ceux qui
suivaient l’actualité footballis-
tique du pays des pharaons.
Pour autant l’Egypte était tou-
jours considérée comme l’un des
monuments du football africain.
Rien que par son palmarès, elle
force toujours le respect. Sept
Le Zimbabwe, un retour à la force des jarrets
Le Zimbabwe a mis encore plus
de temps pour renouer avec la
phase finale de la CAN. Car de-
puis 2006 en Egypte pour leur
deuxième participation après
2004 en Tunisie, les « Brave War-
riors » n’avaient plus pris part au
banquet continental. Mais les
Zimbabwéens ont fait honneur
à leur surnom de « Brave guer-
Ouganda, la fin de 39 ans de traversée du désert
L’Ouganda a dû pousser un
ouf de soulagement au terme
des éliminatoires de la CAN
« Gabon 2017 ». Car, après une
bataille épique face notamment
au Burkina Faso avec qui ils se
sont retrouvés à égalité parfaite,
les « Cranes » on gagné de haute
lutte le droit d’être de la fête au
titre d’un des deux meilleurs
deuxièmes sur l’ensemble des
poules. Belle performance pour
Cinq anciens champions d’Afrique sur les carreaux
Ils sont cinq (5), tous d’anciens
champions d’Afrique ; les uns
plus récents que les autres. Sou-
dan, Congo, Afrique du Sud,
Zambie et Nigeria. Mais ils se-
ront les grands absents de cette
31e édition de la coupe d’Afrique
des nations 2017. Les élimina-
toires qui ont pris fin en sep-
tembre dernier ont en effet laissé
sur le carreau des équipes qui,
il y a plus ou moins longtemps,
faisaient figure d’épouvantails
dans le football africain. Le Sou-
dan champion d’Afrique en
1970, était une des puissances
continentales juste après les in-
dépendances. Mais qui depuis
n’a pas refait surface, végétant
dans le creux de la vague. Pareil
pour le Congo vainqueur en
1972 contre le Mali mais qui
s’est toujours contenté des ac-
cessits. L’Afrique du Sud, vain-
queur chez elle en 1996, n’a
cessé par la suite de décliner au
fil des phases finales de CAN
La Zambie honore enfin
victoires finales à son tableau de
chasse depuis la première édition
jusqu’à 2010 (1957, 1959, 1986,
1998, 2006, 2008 et 2010 dont
les 3 dernières d’affilée) qui en
font le pays le plus titré. Au nom-
bre des participations à la phase
finale également l’Egypte détient
le record (23 présences en 31 édi-
tions). Mais subitement les « Pha-
raons » étaient rentrés dans les
rangs. Après leur septième suc-
cès, le troisième de rang en 2010
en Angola, ils avaient enchainé
avec trois absences de suite, on
ne sait ni comment ni pourquoi,
riers » pour être de la fête au
Gabon. Et cela malgré la pré-
sence dans sa poule (L) élimina-
toire d’une équipe comme la Gui-
née. Le parcours aura été sans
encombre puisque hormis jus-
tement cette équipe guinéenne
qui l’a battu lors de la dernière
journée, le Zimbabwe n’a connu
aucune autre défaite sur la route
une équipe, finaliste contre le
Ghana en 1978 à Accra, qui
n’était plus apparue en phase
finale depuis cette année-là. Soit
39 ans de traversée du désert.
De quoi remobiliser un pays
pour des retrouvailles avec la
plus grande compétition conti-
nentale qui débute dans
quelques jours au Gabon. Pour
un retour à ce rendez-vous
continental, l’Ouganda devra
pour ne plus s’y qualifier même.
Enfin la Zambie conduite par
Hervé Renard avait ravi à la
barbe de tous, le trophée conti-
nental en 2012 en Guinée équa-
toriale et au Gabon. Et suprême
humiliation, le Nigeria champion
d’Afrique en 2013 avec feu Ste-
phen Keshi incapable de décro-
cher sa qualification.
Toutes ces cinq têtes couron-
nées vont devoir suivre la com-
pétition à distance. Elles ont
toutes été incapables de se his-
ser au sommet de leurs poules
respectives voire même d’accro-
cher une des deux places de
meilleures deuxièmes pour cer-
taines. Le Soudan s’est classé
bon dernier de sa poule derrière
le Mali (1er), le Bénin et la Gui-
née équatoriale. Le Congo et la
Zambie n’ont pu se défaire de
la petite Guinée Bissau qui les
a coiffés au poteau dans la
poule qu’ils partageaient. Même
situation pour l’Afrique du Sud
Par C. F. KEITA
du rendez-vous final (2012, 2013
et 2015). Pour la présente édi-
tion, ils ont pris dès l’entame des
éliminatoires leurs distances
malgré l’ogre nigérian et à un
degré moindre la Tanzanie bou-
clant le parcours sans défaite
dans la poule G. avec 10 points
plus un goal différence de 6 buts,
l’Egypte larguait loin derrière le
Nigéria (5 pts) son plus dange-
reux adversaire. Pour enfin re-
nouer avec le gotha du football
africain. Sept ans après, c’était
trop long pour ce grand pays du
foot africain.
menant à « Gabon 2017 ». Ter-
minant ainsi en tête de sa poule
avec 11 points. Même le petit
Swaziland qui semblait le toiser
n’a pu faire que 2e au final (8
pts), alors que la Guinée suppo-
sée favorite dans cette poule ter-
minait à une lamentable 3e place
avec le même nombre de points
que le Swaziland.
être très forte pour franchir le
premier cap, comme l’a dit son
coach après le tirage au sort.
Car dans une poule qu’ils par-
tagent avec le Ghana, le Mali et
l’Egypte, les Ougandais ne se
considèrent pas comme des fa-
voris. Ils joueront donc les trou-
ble-fêtes et sans pression tout
en essayant de créer la surprise
dans ce groupe redoutable.
qui a terminé à une lamentable
3e place (7 pts) derrière la…
Mauritanie (2e , 8 pts) et le Ca-
meroun (14 pts). Le Nigeria ré-
duit dans une poule G à trois,
après le forfait du Tchad, a joué
contre-nature avec une seule
victoire contre la Tanzanie lors
de la dernière journée (1-0).
Avec seulement 5 points, contre
10 pour l’Egypte, les champions
d’Afrique 2013 prenaient une
porte de sortie sans gloire.
Trois autres équipes de
moindre calibre mais qui comp-
tent sur le continent seront,
elles aussi, absentes à « Gabon
2017 ». Il s’agit de Guinée an-
cienne finaliste contre le Maroc
en 1976, de la Guinée équato-
riale qui ne s’est qualifiée que
deux fois en tant que pays co-
organisateur (en 2012 avec le
Gabon) et comme pays organi-
sateur en 2015 mais qui avait
toujours passé le premier
tour et enfin l’Angola.
30 éditions et 14 Nations
couronnées
La 31e édition de la Can s’ouvre le 14 janvier 2017 au Gabon. De
la première édition en 1957 à aujourd’hui, 30 phases finales ont
été disputées. Au total, 14 nations ont réussi à inscrire leur nom au
palmarès. L’Égypte a confirmé son hégémonie dans cet événement
sportif majeur du continent africain avec 7 titres, tandis que le
Ghana et le Cameroun sont montés à quatre reprises sur la plus
haute marche du podium. Nous bouclons aujourd’hui notre tour
d’Afrique des têtes couronnées.
la mémoire de ses héros
Après le terrible crash d’avion
qui avait décimé sa sélection na-
tionale, en 1993 au large de Li-
breville, la Zambie a réussi à ren-
dre hommage par la plus belle des
manières à ses illustres joueurs.
Les Chipolopolo ont dû attendre
20 années pour pouvoir y arriver.
En 1994 en Tunisie déjà, Kalusha
Bwalya et ses coéquipiers étaient
passés tout près de l’exploit, bat-
tus en finale par le Nigeria (2-1)
après avoir dominé la Côte
d’Ivoire, tenant du titre, en phase
de poule, le Sénégal puis le Mali.
La Can 2012 disputée en Guinée
équatoriale et au Gabon sans le
Cameroun, le Nigeria, l’Afrique du
Sud et l’Égypte, a été la bonne.
Près de 19 ans après ce crash, le
1996
Retour gagnant pour l’Afrique du Sud
Exclue des compétitions de la
Caf depuis 1958 pour cause
d’Apartheid, l’Afrique du Sud, re-
pêchée pour l’organisation de la
20e édition à la suite du désiste-
ment du Kenya, a réussi un vé-
ritable coup de maître. Les Ba-
fana Bafana vont effectuer un
retour triomphal au premier plan.
En l’absence du Nigeria qui a re-
noncé à la défense de son titre
pour des raisons politiques, les
Sud-Africains, emmenés par une
génération exceptionnelle avec
des joueurs talentueux de la
trempe de Mark Fish, Erick
1968 ET 1974
Quand les Léopards (Rdc) avaient
les griffes bien acérées
L’édition 1968 à Addis-Abeba
et Asmara a enregistré la parti-
cipation de 8 équipes et a connu
l’émergence de nouvelles sélec-
tions, à l’image du Congo-Kins-
hasa (actuellement Rd Congo)
qui avait disputé la finale contre
le Ghana. Pierre Kalala, auteur
du seul but de la partie, permit
aux Léopards de barrer la route
vers un troisième sacre
des Black Stars. En 1974, en
terre égyptienne, ce pays dés-
ormais appelé Zaïre a réussi à
décrocher son second titre
continental. Ce qui leur avait
valu le droit de représenter
31
Par Samba Omar FALL
retour des Chipolopolo en terre
gabonaise, sous la houlette du sé-
lectionneur français, Hervé Re-
nard, a permis de frapper un
grand coup. Les Zambiens ont
damé le pion au grand favori de
la compétition, la Côte d’Ivoire,
aux tirs au but (8-7). Après avoir
fait chuter deux autres grands fa-
voris, le Sénégal (2-1 au 1er tour)
et le Ghana (1-0 en demi-finale),
les Zambiens ont eu la peau
des Éléphants. Avec ce succès,
les Chipolopolo, qui s’étaient in-
clinés deux fois en finale (1974 et
1994), sont entrés dans l’histoire
et succèdent au palmarès
l’Égypte, qui avait remporté les
trois dernières éditions du tournoi
continental.
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Tinckler, Innocent Buthelezi,
John Moshoeu, Shaun Bartlett,
Phil Masinga, Doctor Khumalo et
autre Lucas Radebe font une
belle impression. Pour cette Can
disputée par 15 sélections (le Ni-
geria n’a pas été remplacé par la
Caf), la Nation arc-en-ciel a sur-
volé la compétition, battant au
passage le Cameroun (3-0), le
Ghana (3-0). En finale, les pro-
tégés de Clive Barker, en présence
de leur supporter numéro 1, Nel-
son Mandela, s’offrent un premier
titre historique en dominant la
Tunisie (2-0).
l’Afrique au Mondial allemand
de la même année. Au premier
tour, les Léopards ont battu la
Guinée (2-1) et l’Ile Maurice (4-
1), avant de s’incliner (1-2), face
au Congo. Mais, les Zaïrois vont
se surpasser en demi-finale
pour écarter (3-2) les Pharaons
qui jouaient devant leur public.
En finale, les Léopards ont battu
une coriace équipe de la Zam-
bie, au terme d’un match d’ap-
pui (2-0) grâce à un doublé de
Mulamba Ndaye, meilleur arti-
ficier du tournoi. Lors du pre-
mier, les deux équipes n’avaient
pas pu se départager.
32
AU RYTHME DE LA TANIÈRE
Kalidou Koulibaly a rejoint le groupe
Au deuxième jour de leur re-
groupement en direction de la
Coupe d’Afrique des Nations
‘‘Gabon 2017’’, les Lions du foot-
ball ont effectué, hier après-midi,
leur troisième galop d’entraîne-
ment. Une séance qui fait suite
à celle effectuée le matin, mar-
quée par la présence de Kalidou
Koulibaly qui a tout de même
été ménagé. Les huit derniers
joueurs étaient attendus hier
soir.
Pour le deuxième jour de
stage de l’équipe nationale du
Sénégal en direction de la Can
‘‘Gabon 2017’’, deux séances
d’entraînement étaient au menu
du jour, hier. Après le galop de
la matinée, le stade Léopold
Sédar Senghor a retrouvé les
Lions dans l’après-midi pour
une séance d’un peu plus d’une
heure. Une occasion pour Aliou
Cissé de poursuivre le travail
physique mais aussi technico-
tactique même si la troupe
n’était pas encore au complet.
Après quelques exercices phy-
siques et des ateliers, la séance
a tourné en une opposition
entre les joueurs. L’équipe a été
scindée en deux groupes de six
joueurs qui se sont livrés à de
petites parties sous la direction
du coach Aliou Cissé assisté
d’Oumar Daff. Deux techniciens
sous les ordres desquels la
bande à Modou Kara Mbodj a
évolué. A l’écart, les gardiens
étaient également à l’œuvre avec
leur entraîneur, Tony Mario
Sylva. Le dernier à rejoindre le
groupe, le Napolitain Kalidou
Koulibaly, a pour sa part eu un
traitement spécial. Visiblement
en manque de fraîcheur phy-
sique, le pensionnaire du Calcio
italien a été ménagé et a évolué
aux abords du terrain en marge
du groupe sous les yeux atten-
tifs du staff médical qui lui a
fait faire des exercices de mise
en jambes. Arrivé dans le
groupe après avoir raté la
séance de la veille, il sera rejoint
par le reste de la troupe attendu
hier dans la soirée pour la der-
nière séance d’aujourd’hui
avant le départ pour Brazzaville
Préposés à répondre aux ques-
tions de la presse après la séance,
Famara Diédhiou et Zargo Touré
ont réaffirmé la détermination
qui anime le groupe à aller de
l’avant de cette compétition où le
Sénégal compte faire mieux que
lors de ses précédentes sorties.
Le premier qui sera à sa première
campagne continentale avec les
Lions trouve « qu’il n’y a pas meil-
leure chose pour un joueur que
de participer à une compétition
avec sa sélection nationale ». Et
pour le moment, « cela se passe
bien pour nous. Maintenant,
nous partons là-bas pour faire le
maximum et d’aller jusqu’au
bout ». Pour son coéquipier qui
sera en défense, le groupe est to-
talement « focalisé sur la Can »
qui démarre dans un peu plus
d’une semaine. Et après trois
échecs successifs en matchs de
groupe lors des trois dernières
participations (2008, 2012 et
2015), le défenseur de Lorient
soutient que l’objectif au Gabon
sera « de prendre part au second
tour ». Pour cela, il estime que
l’entraîneur qui a un vécu dans
cette compétition est bien placé
pour leur indiquer la voie à sui-
vre, après que des leçons des der-
nières participations ont été ti-
rées.
Ousseynou POUYE
Les 15 joueurs présents :
Modou Kara Mbodj, Saliou
Ciss, Cheikh Mbengue, La-
mine Gassama, Pape Sey-
dou Ndiaye, Khadim Ndiaye,
Cheikh Ndoye, Ismaïla Sarr,
Zargo Touré, Abdoulaye
Diallo, Famara Diédhiou,
Pape Alioune Ndiaye,
Moussa Konaté, Henri Sai-
vet et Kalidou Koulibaly.
Absents : Cheikhou
Kouyaté, Diao Baldé Keïta,
Moussa Sow, Pape Kouly
Diop, Idrissa Gana Gueye,
Mame Birame Diouf, Sadio
Mané et Mouhamed Diamé.
LE SOLEIL - MERCREDI 4 JANVIER 2017
REMISE DU DRAPEAU NATIONAL
Les Lions au Palais cet après-midi
A quelques heures de leur départ pour le Congo où ils pour-
suivront leur préparation, les Lions seront reçus cet après-midi
au Palais présidentiel. Le chef de l’Etat, Macky Sall, à cette oc-
casion, remettra le drapeau national au capitaine des Lions,
Cheikhou Kouyaté. Un moment solennel donc entre le premier
supporter du sport sénégalais qui sera en communion avec la
famille du football pour leur prodiguer les conseils qu’il faut
avant de s’envoler pour le Gabon. Et ainsi après quelques jours
de préparation au Sénégal, l’équipe nationale fera ses adieux
au peuple pour continuer son stage au Congo dans la perspective
de sa participation à la phase finale de la Can 2017.
SADIO MANE
« Pas facile de partir, mais
Liverpool s’en sortira »
(AFP) - "Ce ne sera pas facile
pour moi de partir" mais Liver-
pool "s'en sortira", a assuré hier
le meneur sénégalais des Reds
Sadio Mané avant le début de la
Coupe d'Afrique des nations (14
janvier-5 février) au Gabon. "Ce
ne sera pas facile pour moi de
partir parce que j'aimerai l'aider
(son club, ndlr) jusqu'à la fin de
la saison", a déclaré le milieu of-
fensif de 24 ans, transféré cet été
de Southampton pour 40 M Eur.
"Mais je leur souhaite bonne
chance. On a une bonne équipe tuellement à la 2e place du clas-
et je pense que ça ne posera pas sement, à cinq longueurs de
de problème. Ils vont s'en sor- Chelsea, qui compte un match
tir". Les Reds, pour lesquels il en moins. "On est bien placés",
a inscrit neuf buts depuis le se réjouit également l'interna-
début de saison, pointent ac- tional sénégalais.
ZIMBABWE
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Billiat est enfin
arrivé !
Convoqué avec 30 autres
joueurs pour un premier stage
de préparation à la Can 2017,
l’attaquant-vedette du Zim-
babwe, Khama Billiat, a joué
avec la patience des instances
de son pays. Le fer de lance des
Mamelodi Sundowns s’est fina- nuante saison vécue avec son
lement présenté au regroupe- club sud-africain, le vainqueur
ment des Warriors lundi, rap- de la Ligue des Champions afri-
porte TimesLive. A temps pour caine s’était vu recommander
être inclus dans la liste des 23 quelques jours de repos après
que le sélectionneur Callisto Pa- son retour du Mondial des
suwa communiquera d’ici à de- Clubs au Japon. Le « break »
main. Fatigué après l’exté- s’est donc quelque peu éternisé.
Des soucis financiers et logistiques
dans la préparation
A une dizaine de jours du démarrage de la Can 2017 de football,
on ne peut pas dire que les Brave Warriors du Zimbabwe se préparent
dans les meilleures conditions. Pour des raisons de logistique et fi-
nancières, ça part dans tous les sens. Ainsi, les joueurs ont refusé de
loger au Centre technique de la fédération locale sous prétexte qu’il
n’était pas aux normes et standards requis. Aussi, ont-ils été transférés
dans un hôtel de Harare, la capitale, par l’Union nationale des foot-
balleurs du Zimbabwe. Ils n’étaient cependant pas au bout de leurs
mauvaises surprises puisqu’ils n’ont pas pu accéder au terrain du
stade national pour une dette de … 60 dollars (moins de 30.000 FCfa).
Ils ont dû se rabattre sur le terrain d’un lycée des environs.
Au sein de l’équipe des Brave Warriors, on a du mal à s’expliquer
comment une dette de moins de 30.000 FCfa a pu être contractée.
En fait, au chapitre des sponsors, une société de téléphonie mobile
avait annoncé, il y a deux semaines, une somme de 250.000 dollars
(plus de 125.000 FCfa) pour cette campagne.