Vous êtes sur la page 1sur 4

1

Chapitre 3

Tests de primalite

Introduction
Les nombres premiers sont redevenus un sujet fort et moderne,cela est due
aux plusieurs raisons:
1) Aujourd’hui, des banques, des Etats fabriquent quotidiennement de
très grands nombres premiers, tandis que des services secrets ou des hackers
s’ingénient à faire l’opération inverse, c’est-à-dire à factoriser des entiers en
produits de facteurs premiers.
2) les progrès récents des arithméticiens, à commencer par la preuve du
Grand Théorème de Fermat par Wiles en 1996, ont attiré l’attention. Enfin,
et surtout, de vieilles recherches datant du XVII è s. ont trouvé récemment
des applications concrètes dans l’industrie, grâce à la cryptographie et parti-
culièrement à l’algorithme RSA.

On se preoccupe ici du probleme de savoir si un entier donnee est premier


ou non. Un entier naturel qui n’est pas premier est appele compose. Dans
l’etude des cryptosystemes a cles publiques, on a vu l’importance de pouvoir
expliciter de grands nombres premiers. Il est donc necessaire de disposer de
tests et de criteres de primalite performants. Un test de primalite est en fait
un critere de non primalite. Etant donne un entier n, il permet de demontrer
que n est compose si tel est le cas. Il sut qu’il ne satisfasse pas une condition
du test. Si n hh passe ii avec succes de nombreux tests, il y a une grande
probabilite pour que n soit premier, mais cela n’en fournit pas la preuve. Les
criteres de primalite permettent d’etablir que n est premier si tel est le cas. On
etudiera ceux concernant les entiers n pour lesquels on connait les diviseurs
premiers de n - 1 (critere de Lehmer), ou bien les diviseurs premiers de n+1
(critere de Lucas-Lehmer). On exposera par ailleurs une variante du theoreme
d’Agrawal, Kayal et Saxena, qui est un critere de primalite consistant, pour
l’essentiel,a verifier si une certaine congruence dans l´anneau Z/nZ
2

0.1 Definition
Un test de primalité est un algorithme permettant de savoir si un nombre
entier est premier. On distinct deux types des tests :
-tests deterministe
methode de naı̈ve -tests probabiliste.

0.2 methode de naı̈ve:test par division succes-


sive
−nx
La fonction g(x) = e1+x est continue sur toute partie compacte de l’intervalle
[0, ∞[.
Pour le montrer, considérons une partie compacte K ⊂ [0, ∞[. Puisque K
est compact, elle est bornée, c’est-à-dire qu’il existe un nombre réel M > 0
tel que |x| ≤ M pour tout x ∈ K.
Pour tout x ∈ K, nous avons :

e−nx e−(n·0) 1 1
|g(x)| = ≤ = ≤ .
1+x 1 + |x| 1 + |x| 1+M
1
Ainsi, la fonction g(x) est bornée sur K par 1+M , ce qui implique que
g(x) est bornée sur toute partie compacte de [0, ∞[.
De plus, puisque e−nx et 1 + x sont des fonctions continues sur [0, ∞[, à
l’exception de x = −1 pour 1 + x, la fonction g(x) est le quotient de deux
fonctions continues (avec 1 + x ̸= 0 pour tout x ∈ [0, ∞[), ce qui entraı̂ne que
g(x) est continue sur [0, ∞[.
−nx
En résumé, la fonction g(x) = e1+x est continue sur toute partie compacte
de l’intervalle [0, ∞[.
Je m’excuse pour la confusion dans ma réponse précédente. Vous avez
raison, la démonstration proposée n’était pas correcte. Permettez-moi de
corriger mon erreur.  −nx 
Pour montrer la convergence uniforme de la suite de fonctions e1+x
n∈N
sur l’intervalle [0, ∞[, nous devons trouver une borne supérieure indépendante
de x pour la différence |fn (x) − f (x)|.
Considérons la quantité |fn (x) − f (x)| :

e−nx e−nx
|fn (x) − f (x)| = −0 = .
1+x 1+x
Pour établir la convergence uniforme, nous devons trouver une borne qui
est valide pour tous les x et qui ne dépend pas de n. Poursuivons cette
démarche.
0.2. METHODE DE NAÏVE:TEST PAR DIVISION SUCCESSIVE 3

Fixons un x ≥ 0. Puisque e−nx est positif, nous avons :

e−nx
≤ e−nx .
1+x
Maintenant, nous devons trouver une borne supérieure pour e−nx qui ne
dépend pas de x. Remarquons que pour tout x ≥ 0 et pour tout n ∈ N, nous
avons :
n
e−nx = e−x ≤ 1n = 1.
Ainsi, nous avons trouvé une borne supérieure indépendante de x pour
e−nx , à savoir 1. Par conséquent, pour tout x ≥ 0 et pour tout n ∈ N, nous
avons :

e−nx
≤ e−nx ≤ 1.
1+x
Donc, nous avons trouvé une borne supérieure indépendante de x pour la
différence |fn (x) − f (x)|.  
e−nx
En conclusion, la suite de fonctions 1+x converge uniformément sur
n∈N
l’intervalle [0, ∞[.
R1
Pour étudier la convergence de la suite (un ) définie par un = 0 fn (x) dx,
R1
nous devons examiner la convergence de l’intégrale 0 fn (x) dx lorsque n tend
vers l’infini.
−nx
La fonction fn (x) = e1+x est définie pour tout x ∈ [0, 1]. Nous pouvons
R1
donc calculer l’intégrale 0 fn (x) dx pour chaque valeur de n.
R1
Intéressons-nous à l’intégrale 0 fn (x) dx :
1 1
e−nx
Z Z
fn (x) dx = dx.
0 0 1+x
Pour étudier la convergence de cette intégrale, nous devons prendre en
compte le comportement de la fonction fn (x) lorsque n tend vers l’infini.
Lorsque n tend vers l’infini, la fonction exponentielle e−nx décroı̂t rapi-
dement vers zéro pour tout x ∈ [0, 1]. De plus, le dénominateur 1 + x est
borné sur l’intervalle [0, 1]. Par conséquent, nous pouvons utiliser le théorème
R1
de convergence dominée pour conclure que la suite d’intégrales 0 fn (x) dx
converge.
En utilisant le théorème de convergence dominée, nous pouvons majorer
fn (x) par une fonction intégrable indépendante de n. Par exemple, nous
1
pouvons majorer fn (x) par la fonction constante g(x) = 1+x sur l’intervalle
[0, 1].
Ainsi, nous avons |fn (x)| ≤ g(x) pour tout x ∈ [0, 1] et pour tout n ∈ N.
4

1
Puisque g(x) = 1+x est intégrable sur l’intervalle [0, 1], nous pouvons
conclure
R1 par le théorème de convergence dominée que la suite d’intégrales
0
f n (x) dx converge.
R1
En résumé, la suite (un ) définie par un = 0 fn (x) dx converge.

Vous aimerez peut-être aussi