M104 Travaux D'atelier - TS S

Office de la formation professionnelle
et de la promotion du travail
Direction de la Recherche et Ingénierie de formation
Secteur : Métiers de l’Automobile
Manuel de cours
M103: Effectuer des Travaux d’Atelier
1ère Année
Filière :
Diagnostic et
éléctronique
embarquée
automobile
Technicien spécialisé
Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation
Métiers De L’AutomobileI DEEA
Version : 07/03/2022
Travaux d’atelier
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Remerciements
La DRIF remercie les personnes qui ont contribué à l’élaboration du présent document :
Équipe de conception :
Mustapha BAIJI, Directeur Centre de Développement des Compétences REM
ZIRARI TAOUFIK, Formateur Animateur
Toufik EL HASSOUNI , Formateur Animateur
Nour Eddin EL AOUCHATI, Formateur Animateur
KHALDI OTHMANE, Formateur
Équipe de Lecture et Validation:

FAIZ HAMZA,Formateur
GHALMI FOUAD,Formateur
ALLIOUI YASSINE,Formateur
OUIDIR NABIL,Formateur
RAHMI MOHAMED SALIM,Formateur
EL BOUCHTI OUSSAMA,Formateur
BENTAHER HAKIM,Formateur
AYOUB MOUNIR,Formateur
Les utilisateurs de ce document sont invités à communiquer à la DRIF et au CDC: Métiers De L’Automobile
toutes les remarques et suggestions afin de les prendre en considération pour l’enrichissement et l’amélioration
de ce module.

Travaux d’atelier
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Présentation
Les compétences nécessaires pour exercer le métier de technicien spécialisé de

maintenance
Automobile ont fortement évolué face aux équipements à la fois électroniques,
électriques outils de vérification et outils spécifiques qui se généralisent., le technicien
Démonte, contrôle, répare et règle tous les systèmes mécaniques du véhicule.
Outre l’entretien auto courant (graissage, vidange, contrôle des principaux

Organes, etc.), le mécanicien qualifié effectue des travaux se rapportant
À des éléments plus complexes : moteur, boîte de vitesse, embrayage,
Essieux, soudage ajustage …….
L’objectif de ce module est d’apporter une aide efficace au sein d’une démarche
professionnelle méthodique supplémentaire indispensable pour acquérir une
méthode de travail et S’adapter aux travaux d’atelier réparation automobile.
De nos jours, les clients souhaitent des services spécialisés et des délais toujours plus
courts entre restitution et livraison de leurs véhicules Les Ateliers de réparation doivent
accélérer leur réponse aux besoins qui ne cesse de s’accroitre de leurs clients.
Le secteur Automobile est alourdi d’une maniéré souvent contraignante, de délais

d’intervention trop longs et d’un manque de pièces de rechange, pénurie du maitre
première. De plus, l’augmentation de la concurrence.
Pour résoudre ces problèmes, la flexibilité et l’agilité des ateliers permettent de satisfaire
ses clients et gagner une grande part du marché.
L’étude du module Gestion d’atelier permet d’acquérir les savoirs, savoirs- faire et
Savoirs- être nécessaires à la maîtrise de la compétence.

Travaux d’atelier
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FICHE PRESCRITE
COMPETENCE 04: EFFECTUER DES TRAVAUX D’ATELIER
MODULE M104 : TRAVAUX D’ATELIER
Code de la compétence : 04 Durée : 40H

Contexte de réalisation Critères généraux de performance
Individuellement
§ Respect des règles sur la santé, la sécurité et la protection de
Dans un atelier de mécanique l'environnement.
Avec l’équipement de protection individuelle § Utilisation appropriée des outils, des instruments et des équipements.
§ A partir : § Utilisation précise de la terminologie française et anglaise.
- Directives précisant les travaux à effectuer.
§ A l'aide :
- De l’outillage, des instruments de mesure et de l’équipement
nécessaires ;
- De matériel et de produits.
- L’équipement de protection individuelle.
Eléments de la compétence Critères particuliers de performance
A. Démonter et remonter un ensemble mécanique simple. § Choix judicieux des outils manuels, électriques et pneumatiques.
§ Sélection judicieuse des organes d’assemblage.
§ Installation correcte des organes d’assemblage.
§ Qualité des assemblages effectués.
§ Respect des séquences
B. Prendre des mesures : § Sélection des instruments appropriés.

- selon le système de mesure international ; § Manipulation soignée des instruments.
- selon le système de mesure impérial ; § Réglage précis de l’instrumentation avant le mesurage.
§ Utilisation correcte des instruments.
§ Exactitude des lectures.
§ Précision des mesures.
§ Interprétation juste des mesures.
C. Effectuer du travail au banc sur des métaux ferreux et non ferreux. § Respect des techniques de coupe, de perçage, de l’image, de filetage et
de taraudage.
§ Qualité des coupes.
§ Extraction réussie d’une vis cassée.
§ Installation appropriée de filets rapportés.
D. Utiliser l’équipement d’un atelier de mécanique. § Respect des modes d’utilisation.

§ Respect de la capacité de l’équipement.
§ Entretien approprié de l’équipement.
§ Remplacement sécuritaire d’un disque de meule.

Travaux d’atelier
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A-DEMONTER ET REMONTER UN ENSEMBLE MECANIQUE SIMPLE
A1-SELECTIONNER DES OUTILS DE TRAVAIL
Quel sont les outils d’un mécanicien ?
Le terme mécanicien regroupe en fait un vaste ensemble de métiers : mécanicien automobile, mécani-
cien-outilleur, mécanicien industriel, technicien de maintenance, etc. Et chaque métier a sa particularité
ainsi que son propre matériel. Nous vous proposons ici une large sélection d’outils et d’équipements qui
seront utiles à tous les mécaniciens et en particulier en mécanique automobile. Nous les avons regroupés
par famille d’outillage afin de vous donner une explication claire de chaque usage.
Le mécanicien a principalement besoin de trois grandes familles d’outils : les clés, les pinces et les tourne-
vis. Cependant, à l’intérieur de ces familles, il existe un grand nombre de modèles différents qui seront
tous utiles pour les travaux de mécanique.
Faite de métal, la clé sert généralement à serrer ou desserrer les vis, boulons et écrous. Mais, il existe une
multitude de clés différentes ayant chacune sa particularité :
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· la clé Allen (ou « clé hexagonale ») est une clé 6 pans creux qui sert à la manœuvre des vis,
des têtes de boulons et de toutes autres pièces ayant une empreinte hexagonale creuse
· la clé à choc (ou « déboulonneuse ») est une machine permettant de serrer et desserrer les
boulons très rapidement
· la clé à douille (ou « clé à cliquet »), elle est livrée avec son jeu de douilles
· la clé à molette (ou « clé anglaise ») possède une mâchoire mobile qui permet d’adapter son
ouverture à la tête de vis carrée ou à l’écrou à serrer
· la clé à œil exerce sa force sur les 6 pans de l’écrou pour le serrer
· la clé à pipe a une forme de L car elle est pliée en angle droit à ¼ de sa longueur, elle
exerce sa force sur les 6 pans de l’écrou pour le serrer ou le desserrer
· la clé à tube est une version simplifiée de la clé à pipe dans le sens où un morceau de tuyau
métallique de profil hexagonal est plié en angle droit
· la clé contre-coudée permet d’accéder à des endroits difficiles d’accès que l’on ne peut pas
atteindre avec une clé plate
· la clé dynamométrique permet de doser le serrage d’une vis ou d’un écrou afin de n’être ni
trop serré ni trop desserré
· la clé en croix est composée de 4 clés à tubes réunis de manière à former une croix, elle est
utilisée pour le serrage et le desserrage d’écrous automobiles
· la clé mixte regroupe deux types de clé (une sur chaque extrémité), généralement il s’agit
d’une clé à œil et une clé plate
· la clé plate (ou « clé à fourche ») est utilisée pour serrer les boulons et les vis à tête
hexagonale ou carrée
· la clé Torx est également une clé 6 pans mais elle a une tête en forme d’étoile, elle sert
également au serrage et desserrage des vis à tête creuse et des boulons
Dans le meilleur des mondes, il faudrait que vous ayez autant de clés que nécessaire pour couvrir les di-
mensions courantes (soit de 8 mm à 19 mm) pour tous les types de clés.

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Comme pour les clés, il existe plusieurs types de pinces différents :
· les brucelles (ou « pince de précision ») qui permet de saisir des petites pièces fragiles
· le coupe-boulon qui est une pince coupante de côté avec de longs manches qui offrent une
très grande démultiplication, il peut ainsi couper des tiges métalliques de moins de 1 cm de
diamètre
· la pince à long bec qui permet de manipuler des pièces de petites tailles ou de travailler dans
des endroits difficiles d’accès
· la pince coupante (ou « tenaille russe ») qui sert à couper de petits objets comme des fils
électriques, des câbles, des durites ou des clous
· la pince multiprise qui permet de saisir ou maintenir des objets de différentes tailles grâce à
son articulation réglable qui agrandit l’écartement des mâchoires
· la pince universelle qui peut être utilisée comme pince plate, pince coupante, pince de
serrage et tenaille.
Afin d’être correctement équipé, il vous faut également avoir dans votre boite à outils tous les types de
tournevis :
· le tournevis carré Robertson pour les vis à tête carrée

· le tournevis cruciforme pour les vis à tête cruciforme
· le tournevis étoile (ou « tournevis Torx ») pour les vis à tête en forme d’étoile à 6 branches
· le tournevis plat pour les vis à tête fendue
· le tournevis Pozidriv pour les vis à tête en forme d’étoile à 8 branches

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Pour pouvoir réaliser des travaux de précision, le mécanicien doit avoir dans sa caisse à outils les instru-
ments de mesure suivants :
· l’équerre de mécanicien (ou « équerre à chapeau ») qui sert à la vérification de la planéité

d’une surface et au traçage des angles droits
· la jauge d’épaisseur qui permet de mesurer l’espacement entre deux pièces mécaniques
· le réglet qui réalise des mesures très précises avant travail de la pièce et des opérations de
contrôle après travail de la pièce
Pour travailler correctement, il faut parfois user de force (mais pas trop !) pour obtenir la pièce mécanique
que l’on souhaite. Il faut donc avoir sous la main :
· un bédane qui sert à modeler les aciers et les tôles avec l’aide d’un maillet
· un burin qui est généralement utilisé pour cisailler, couper ou marquer l’acier et les tôles
· un chasse-goupille qui permet d’extraire une goupille fendue d’un trou débouchant en
association avec un marteau ou maillet
· un maillet qui permet de frapper un bédane ou un burin sans provoquer d’onde de choc
perturbatrice
· un marteau de mécanicien qui sert aux petits travaux de retapage

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Afin de réaliser des coupes parfaites quel que soit la matière, tout bon mécanicien doit s’équiper des outils sui-
vants :
· une cisaille à levier qui découpe des plaques de tôle, des tiges rondes ou carrées, des fers à
béton ou des profils en L/en T
· un ciseau d’électricien qui sert à couper des câbles électriques de forte section sans
dommage
· un couteau d’électricien qui permet de couper des conduits semi-rigides, une gaine
extérieure et autres petites pièces, il peut aussi servir à dénuder les câbles électriques
· un cutter pour des découpes de matériaux fins et peu résistants
· une scie à métaux pour découper tous types de métaux en tube, plaque ou barre mais aussi
d’autres matériaux durs comme le plastique PVC
Enfin, il est nécessaire d’avoir le matériel spécifique suivant pour avoir une boite à outils de mécanicien com-
plète :
· un doigt magnétique pour ramasser les petites pièces métalliques comme une vis ou un
boulon
· une cale d’épaisseur pour immobiliser la partie mobile d’une pièce
· un étau pour maintenir en place des pièces métalliques à retravailler
· un extracteur de vis (ou « extracteur de goujon ») pour extraire les vis et les goujons cassés
· une lampe torche pour éclairer les recoins sombres
· un miroir pour avoir une vue sur les endroits inaccessibles
· une pointe à tracer pour le traçage sur les métaux durs
· un pointeau pour effectuer un marquage précis, un alésage ou un perçage d’une pièce
mécanique.

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Autres outils spécifiques :

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Équipement d`atelier
Du point de vue de l’entretien, il est essentiel de disposer des outils appropriés et d’un équipement de service automo-
bile afin de faire face à chaque défi auquel vous pouvez être confronté.
· Des équipements de protection individuelle et collective ; lunettes et gants de

protection, casques, tabliers isolants...
· DES EQUIPEMENTS DE SERVICE AUTOMOBILE
· Ponts élévateurs · Équipement électronique

· Nettoyeurs à haute pression · Appareils de changement de pneus
· Outils pneumatiques · Équilibreuses de roues
· Compresseurs d’air · Rayonnages pour charge lourd
· Chargeurs batterie · Extracteur de gaz
· Poste de soudage · Vidangeur d’huile
· Crics de véhicules
· Grues portiques

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Ponts élévateurs :
Dans le domaine de la maintenance automobile, un pont élévateur est un équipement permettant de soulever des véhi-
cules afin d›effectuer diverses interventions. Ils sont utilisés dans les services et ateliers de réparation automobile, les ateliers
de vulcanisation, les salles d›exposition et les concessionnaires automobiles, ainsi que par certains particuliers, dans leurs
propres garages.
Nettoyeurs à haute pression
La fonction principale du nettoyeur haute pression à eau froide ou eau chaude est de projeter de l’eau à haute pression à
travers une lance, afin de réaliser un nettoyage efficace, avec ou sans détergents

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Outils pneumatiques
Les outils pneumatiques assurent une productivité constante et optimisent la

disponibilité, en évitant les interruptions de travail imprévues, tout en garantissant la
sécurité des opérateurs.
Compresseurs d’air
Un compresseur d’air est un appareil électrique qui a pour fonction première d’aspirer l’air environnant pour ensuite
le comprimer dans une cuve grâce à un cylindre. Une fois l’air stocké à la bonne pression, l’outil délivre une énergie
capable de remplir diverses fonctions : gonflage ou soufflage par exemple.

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Chargeurs batterie
Un chargeur de batterie à pour fonction principale de convertir une tension alternative venant du réseau électrique ou d›un
groupe électrogène en tension continue comme celle d une batterie.
Poste de soudage
Le poste à soudure à l›arc est un transformateur électrique, mais pas seulement. Selon le type de soudage à
effectuer, les caractéristiques des postes à souder permettront de meilleurs résultats et un confort accru.

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Crics de véhicules
Outil indispensable de tout automobiliste, le cric de voiture permet de soulever un véhicule pour diverses opé-
rations, notamment le changement d’une roue. Généralement vendu avec la roue de secours de votre voiture
neuve, un cric peut aussi s’acheter plus tard en centre auto ou enseigne d’outillage
Grues portiques
Une grue d’atelier pour lève moteur est souvent appelée nacelle élévatrice de moteur, c’est un outil utilisé pour retirer et instal-
ler les moteurs de voiture et camion.

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Équipement électronique
L’électronique est une composante de plus en plus importante dans votre automobile. On pourrait penser que
cette situation complexifie l’entretien de votre véhicule. Mais, une simple valise de diagnostic auto peut vous aider
à déterminer rapidement les problèmes présents dans votre véhicule, voire même à remettre à neuf certaines
fonctions de votre voiture.
Appareils de changement de pneus
Un démonte-pneu est un outil professionnel permettant, grâce à un levier, de retirer un pneumatique de

sa jante. Il existe différents types de démonte-pneus adaptés à différents types de pneumatiques. Ces
équipements peuvent donc être manuels ou mécaniques, et peuvent être spécialement conçus pour un seul
type de pneumatiques, ou pour différents usagers

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Équilibreuses de roues
Le système « Equilibreuse de roue » permet de compenser certains défauts dus au déséquilibre pneumatique/
jante que l’on peut rencontrer : défaut de centrage, voile de la roue, balourd.
Rayonnages pour charge lourd
Le rayonnage métallique est un outil polyvalent qui vous permet de mettre de l’ordre dans votre
environnement de travail. C’est un accessoire de rangement incontournable qui supporte des
poids lourds et qui est idéal pour les garages professionnel

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Extracteur de gaz :
Les systèmes d’aspiration pour gaz d’échappement sont des dispositifs de plus en plus utilisés dans les
garages ou dans les entreprises disposant d’une importante flotte de véhicules. Ils permettent d’aspirer-
en se branchant directement sur les pots d’échappement - les gaz sortant des véhicules
Vidangeur d’huile
Vidangeur pneumatique qui permet de collecter l’huile usée lors d’une vidange d’huile en atelier (des voitures ou d’autres machines

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A2 PREPARER L’OUTILLAGE EN VUE DE SON
UTLISATION
Rangements et entretien des outils

En règle générale, l’utilisation des outils sans jamais dépasser leur domaine normal d’emploi, et un entretien
soigneux, permettent de les conserver des dizaines d’années. Rangez-les à l’abri de l’humidité et des produits
corrosifs et prenez le temps de les essuyer après chaque usage.
Il vous faudra également penser à l’aménagement d’un atelier dans le garage ou autre pièce si vous avez la
place et surtout prévoir l’installation d’un établi performant.
ORGANISER UNE RÉPARATION
Un plan de travail surchargé, un atelier en désordre, des outils dispersés… autant de freins à la motivation et à la pro-
ductivité qui peuvent être facilement levés en adoptant quelques bons réflexes.
Pour avoir des résultats satisfaisantes et atteindre l’efficience il faut Travailler de manière méthodique
afin d’éviter :
· les pertes de temps

· les dégradations sur les véhicules
· les accidents corporels c’est-à-dire Prévenir les risques professionnels.
Pour intervenir sur une automobile, mieux vaut disposer d’un local bien adapté. Certaines interventions
simples et rapides peuvent s’effectuer en plein air (dans votre jardin, par exemple), comme la vidange, le
changement de bougies ou de la batterie, mais ce n’est jamais l’idéal. Cette activité ne doit ni créer de risque
ni de gêne pour les voisins.
Comment organiser son poste de travail :
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
S’informer : Vérifier que le défaut de fonctionnement nécessite bien l’intervention prévue.
Choisir parmi les fiches celle qui correspond à l’intervention.
Vérifier que la revue technique correspond bien avec le type précis du véhicule et relever :
• la méthode utilisée pour la réparation,

• les valeurs de constructeur,
• les valeurs de couple de serrage.
• Vérifier que l’on possède bien l’outillage nécessaire.

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Préparer > Dégager l’aire de travail
.> Préparer une servante d’atelier
. > Disposer les principaux outils à utiliser ainsi que la caisse à outils sur la servante.
> Préparer le véhicule : • lever le capot ; • placer les protections (housse d’ailes, housse de siège,
tapis de sol, protection volant).
RÉALISER L’INTERVENTION :
> Nettoyer la zone d’intervention. > En cas de levage du véhicule : • placer le cric sous le longeron avant
ou arrière et lever ; • Chercher la revue technique correspondante au véhicule. • Préparer la servante et les
outils nécessaires. • Protéger le véhicule (housse de siège, housse d’ailes, tapis de sol…)
• placer une chandelle sous le bas de caisse au point d’ancrage (voir RT) ; • libérer le cric ; • répéter l’opé-
ration pour l’autre côté du même essieu ; • s’assurer de la stabilité du véhicule ; • déposer les roues. > En
cas de vidange des liquides, prévoir la contenance du bac par rapport aux contenances à vidanger pour
éviter tout débordement. > S’éclairer avec une baladeuse alimentée en 24 V continu ou une baladeuse
rechargeable (les 220 volts présents des risques d’électrocution). CONTRÔLER Lorsque la réparation est
terminée : > Serrer vis, écrous, colliers… > Vérifier tous les niveaux. > Vérifier le serrage des roues (clé dy-
namométrique) et la pression des pneumatiques. > Essayer le véhicule. > Vérifier les éventuelles fuites. >
Ranger et nettoyer son poste de travail. Housse d’aile Longeron Cric Levage du véhicule Baladeuse Si l’on
n’est pas en possession de la documentation correspondant exactement au type de véhicule ni de l’outil-
lage nécessaire, il est préférable de renoncer à effectuer l’opération. L’essentiel de cette fiche est valable
pour pratiquement toutes les interventions décrites dans les autres fiches.

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A3 SELECTIONNER DES ORGANES D’ASSEMBLAGE
1. Définition de l’assemblage :
Procédé permettant de lier entre elles plusieurs pièces pour former un ensemble. Le choix d’une solution
d’assemblage dépend de : Coût - Durée de vie - Maintenabilité - Encombrement – Esthétique
Les procédés d’assemblages se classent en 3 familles : Mécanique – Thermique - Chimique
Un assemblage mécanique peut être : Rigide ou élastique - Articulé ou fixe - Démontable ou Permanent
2 les éléments filetés
c) Les différentes vis
Ce sont des tiges cylindriques métalliques filetées à la tête particulière (empreinte, forme). Elles se com-
binent avec un écrou ou s’assemblent avec le support (vis parkers).

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d) Les différents écrous
L’écrou est une pièce mécanique recevant une tige filetée (vis) pour assurer une liaison entre deux pièces.
e) Les vis et écrous antivols :
f ) Les écrous fixes :

Ils sont fixés sur l’élément avant assemblage :
g) Les rondelles
L’utilisation de rondelle assure une plus grande adhérence sur les éléments à assembler.

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h) Réparer un filet
Le pas d’une vis ou d’un écrou peut s’avérer être détérioré pour plusieurs raisons. Il est donc parfois né-
cessaire de le remettre en état. Le taraudage est une action d’usinage par enlèvement de matière qui
consiste à réaliser des filets dans un trou préalablement calibré. Les outils utilisés sont appelés tarauds.
Ils sont en général en jeu de trois:

- 1 : ébaucheur
- 2 : demi-finisseur
- 3 : finisseur
Le filetage est une action par enlèvement de matière qui consiste à réaliser des filets sur une tige
i) Les goupilles :
j) Les clips
Les clips permettent le maintien de pièces autour ou à l’intérieur d’un axe possédant généralement une
gorge. C’est un maintien mécanique par élasticité du matériau

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k) Les colliers de serrage à vis sans fin :
Les agrafes sont couramment utilisées en carrosserie.
Elles permettent le maintien de très nombreux éléments.
Elles sont identifiées comme assemblage amovible bien qu’un grand nombre
Se détériore lors de la dépose.
l) Les agrafes :
Les agrafes sont couramment utilisées en carrosserie .Elles permettent le maintien de très nombreux élé-
ments. Elles sont identifiées comme assemblage amovible bien qu’un grand nombre se détériore lors de
la dépose.
Certains
constructeurs référencent des boites d’agrafes apparentées au véhicule et à l’intervention (Exemple : kit
d’agrafes de porte avant Peugeot 307). En cas de rupture d’une agrafe, il est essentiel de la remplacer par
une agrafe identique afin de conserver l’état d’origine du véhicule.
Les liaisons mécaniques :
Elles permettent le maintien de certains par resserrement élastiques dû aux propriétés du caoutchouc.
Elles peuvent être associées avec des vis dans l’objectif de s’absorber les chocs et les vibrations.
Sillent bloc composant de train arrière

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Les assemblages mécaniques permanents :Définition
On appelle assemblage permanent tout moyen d’assemblage qui , pour sa désolidarisation nécessite la
destruction de la liaison ou d’une des pièces assemblées.
Le rivetage :
Le rivetage utilisé en carrosserie, permet d’assembler des pièces dont un seul côté est accessible. Ils sont
pour cette raison appelés « rivets aveugles »
Les rivets de plaques d’immatriculations sont teintés ou

Possèdent des capuchons pour assurer l’esthétique
Et la bonne lecture de la numérotation.
c) Le sertissage :
Assemblage du panneau de porte sur le caisson de porte .

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4. Le désassemblage
Le choix de la méthode de désassemblage est primordial. En effet, plusieurs solutions existent en fonc-
tion de l’assemblage.
B-Utiliser des outils manuels et des instruments de mesure :
La technique de contrôle permet de produire des pièces sur mesure, d’éviter des erreurs, de surveiller et d’en-
tretenir les machines et instruments Dans la technique automobile, le contrôle est souvent appelé test, p. ex.
test d’allumage, test de gaz d’échappement, test de freinage. Le contrôle permet de vérifier si la pièce corres-
pond aux exigences requises
Contrôle subjectif. Il est effectué seulement par évaluation, sans appareil, p. ex. pour le contrôle visuel, par le
toucher ou par le contrôle de fonctionnement.
Contrôle objectif. Il est effectué à l’aide de moyen de contrôle, p. ex. par mensuration

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La mensuration est une comparaison numérique entre une grandeur (angle, lon-
gueur’, et un appareil de mesure étalonné sur la base de l’unité normalisée.
Valeur mesurée. C’est la valeur effective de la pièce mesurée. Elle est indiquée
comme le produit de la valeur numérique multiplié par l’unité.
Le calibrage est une comparaison entre la pièce à contrôler et un calibre. Le résultat

n’est pas une valeur numérique.
Par le calibrage, on détermine si la grandeur et la forme de la pièce à contrôler ne

dépasse pas une limite prescrite par les normes de tolérance. Le résultat sera uni-
quement une constatation, p. ex. «passe» ou «passe pas», et non pas une valeur
numérique
Instruments _de mesure

Le contrôle est effectué au moyen d’instruments tels que règles, calibres, jauges ou autres moyens auxiliaires.
Les instruments de mesure permettent de déterminer des grandeurs avec divers degrés de précision.

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Pieds à coulisse
Identification d’un pied à coulisse
Le calibre à coulisse (ou pied à coulisse) est un instrument de mesure linéaires va-
riables. Il permet la prise de mesure d’épaisseur ou de diamètre et aussi de profondeur.
Effectuer une mesure intérieure ou extérieure correcte :
· Il faut que les surfaces de la pièce et les surfaces des becs du pied a coulisse soient propres.
· Il faut s’assurer du contact parfait entre les surfaces de la pièce et celle du pied a coulisse.
· La pièce doit être mise en position la plus rapprochée de la règle pour éviter le jeu du curseur.
Exemple d’une mesure Extérieur

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Exemple d’une mesure intérieure

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Micromètre
Identification d’un MICROMETRE
Le micromètre ou palmer est un instrument de mesure de précision. Il permet les prises de mesures
d’épaisseur et de diamètre extérieur. L’inventeur se nomme Jean louis Palmer
Prise d’une cote :

Les surfaces de la pièce ainsi que les touches du micromètre doivent être propres. Le micromètre peut
être faussé, dans ce cas il faut l’étalonner.
Etalonnage d’un micromètre :
Avant de prendre une mesure, il faut s’assurer que le micromètre est correctement étalonné
Description d’un Micromètre :

Travaux d’atelier
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Procédure pour l’étalonnage :
• S’assurer que le tambour n’est pas bloqué. ‚ Contrôler l’étalonnage du micromètre. Nettoyer les deux
touches. Les amener au contact l’une contre l’autre en tournant le bouton de friction. Quand on entend
les clics, le zéro du tambour doit être en face de la ligne du fourreau.
Décalage inférieur à 0,01 mm : - bloquer la broche avec la vis de blocage puis tourner le fourreau avec la
clef jusqu’à ce que la ligne horizontale concorde avec la division « 0 » sur le tambour.
Décalage supérieur à 0,01 mm : - bloquer la broche avec la vis de blocage et débloquer le limiteur avec
la clef. Tourner le tambour en faisant coïncider le zéro avec le fourreau. Bloquer le limiteur et terminer le
réglage si nécessaire comme au-dessus.

Travaux d’atelier
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Comparateur à cardon
Identification d’un comparateur à cardon
Les comparateurs ou amplificateurs enregistrent les différences de cotes entre les différents points d’une
pièce ou entre les pièces à mesurer et les étalons (pièces types ou combinaison de cales). La précision et
la sensibilité de ces appareils dépend pour beaucoup de la constance et du peu d’intensité de la pression
qu’exerce leur touche mobile sur la pièce à mesurer. Nous nous limiterons au comparateur à amplifica-
tion mécanique

Travaux d’atelier
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C-Effectuer du travail au banc sur des métaux ferreux et non ferreux
C1-Sélectionner et utiliser de l’équipement d’atelier mécanique
MÉ TAUX FERREUX E T NON FERREUX
NATURE ET ORIGINE
Les métaux ferreux sont constitués de fer pur ou faiblement allié (fonte ou acier).
Les métaux non ferreux comprennent tous les métaux à l’exception du fer. Ce sont principalement
l’aluminium, le cuivre, le plomb, le zinc, l’étain, le nickel et le chrome.
Parmi les métaux non ferreux, on peut distinguer deux catégories particulières de métaux : les métaux
précieux (or, argent, platine, palladium...) et les métaux rares et semi-précieux (titane, cobalt, vanadium,
molybdène...)
Les métaux ferreux sont définis comme ces métaux contenant du fer. Les métaux
non ferreux n’en contiennent pas.
Les fonderies qui se spécialisent dans les méthodes de moulage courantes, comme le moulage au sable,
travaillent généralement dans des métaux choisis pour des propriétés spécifiques telles que la facilité de
fonte et de coulée, la capture de détail dans le moule, le comportement prévisible pendant le refroidisse-
ment ainsi que la préparation à l’usinage ou à la finition.
LES MÉTAUX FERREUX ET LEURS PROPRIÉTÉS
Les caractéristiques uniques du fer sont sa densité, sa solidité lorsqu’il est mélangé au carbone, son abon-
dance et sa facilité de raffinage, sa forte propension à la corrosion et son magnétisme. L’alliage du fer
avec d’autres éléments dans des proportions différentes peut réduire ou éliminer un ou plusieurs de ces
facteurs.
Des centaines d’alliages ferreux sont bien connus. Ils sont définis par les proportions de chaque élé-
ment dans leur composition, ainsi que les directions sur leur fonte et leur finition. Les alliages ferreux
contenant du carbone sont généralement appelés fer ou acier et peuvent contenir un certain nombre
d’autres éléments, de l’aluminium au vanadium, en fonction de leurs spécifications. Ces métaux sont gé-
néralement choisis pour leurs propriétés mécaniques. Les ingénieurs et les concepteurs pourraient être
attendus par leur limite de force, de ténacité, de ductilité, de soudabilité, d’élasticité, de cisaillement et
de dilatation thermique, qui décrit comment un matériau se comportera sous des facteurs de contraintes
spécifiques.
Ces aspects distinctifs du fer peuvent être modifiés dans les alliages, qui mélangent le fer avec d’autres
éléments. L’acier inoxydable est un bon exemple car certains alliages d’acier inoxydable sont à la fois
non magnétiques et non corrosifs. Une manière courante de dire si un métal est en acier est de poser un
aimant contre lui, puisque le fer dans l’alliage fera coller l’aimant ; Cependant, les gens qui ont essayé de
coller des aimants à leur réfrigérateur en acier inoxydable savent que ce n’est pas un test infaillible. Bien
que le fer soit toujours présent dans cet alliage ferreux, un pourcentage élevé de nickel peut modifier
suffisamment la microstructure de l’acier pour empêcher une réaction magnétique. De plus, l’acier inoxy-
dable ne se corrode pas comme les autres alliages de fer grâce à l’ajout de chrome. La passivation, dans
laquelle les molécules supérieures du métal s’oxydent mais restent fortement liées au métal en dessous,
permettent une structure impénétrable.Dans les métaux ferreux, le fer et l’acier sont les matériaux de
moulage les plus communs.
Travaux d’atelier
33
FER
La fonte est une catégorie d›alliages de fer dont la teneur en carbone est supérieure à 2 %. Elle
est relativement peu coûteuse et dense. Lorsqu›elle est chauffée et coulée, elle a une fluidité
beaucoup plus élevée à des températures plus basses que l›acier, ce qui signifie qu›elle
peut couler et remplir des parties d›un moule complexe avec une plus grande efficacité. La
fonte rétrécie aussi à la moitié de la vitesse de l›acier lors du refroidissement.
La fonte de base possède de bonnes propriétés de compression, mais elle est fragile : elle se brisera avant
de se pincer ou de se déformer. Cette vulnérabilité peut signifier que des catégories plus fragiles de fonte
ne seront pas utilisées pour des conceptions avec de l’extrusion ou des détails élaborés, ou avec des re-
bords tranchants car ces particularités peuvent s’écailler.
Le Fer Gris est le type de fonte le plus couramment produit, se reconstituant dans tout ce qui
concerne les bouchons de bouches d›égout jusqu›aux freins à disque sur les voitures. Il tire
son nom de la couleur qu›il prend lors de la fracturation, qui est grise en raison de la présence
de graphite serviteur d›additif de carbone. Le fer gris est de 2,5 à 4% de carbone en poids, et
contient en plus de 1 à 3% de silicium, ce qui assure la stabilité du graphite. Il possède beaucoup
d›attributs de la fonte de base, car il est peu réservé et possède une fluidité élevée par rapport à
l›acier lorsqu›il est fondu mais est avantagé par la présence du graphite qui permet au fer d›être
un peu moins fragile, facilitant l›usinage des fils. Le fer gris est reste tout de même inflexible : il se
plie très peu avant de se briser.

Travaux d’atelier
34
Le Fer Ductile est une forme de fonte dans laquelle le carbone ajouté est un graphite sphérique
(nodulaire). Le fer ductile contient généralement de 3,2 à 3,6% de carbone en poids ainsi que du sili-
cium et d’autres éléments. Son niveau de ferrite plus élevé signifie qu’une accumulation se retrouve sur
les outils de coupe pendant l’usinage. Il est donc souvent utilisé dans les fabrications principalement en
fonte, où une fluidité très élevée en fait un excellent choix pour un travail qui demande plus de détails. La
forme sphéroïdale du graphite qui présente au fer ductile une résistance aux chocs et à la traction plus
importante que celle du fer coulé ou du fer gris, rend possible la réalisation de conceptions détaillées ou
à rebords. Le fer ductile est un nouveau venu dans la famille des fers car il a été découvert en 1943.
ACIER
Des aciers de toutes sortes sont aussi parfois coulés. En général, l’acier possède une teneur en carbone
inférieure à 2,14 % en poids et est souvent allié à d’autres éléments. L’acier possède des propriétés mé-
caniques plus fortes que celles de la fonte mais ce qui est gagné en ténacité est perdu en fluidité. L’acier
fondu doit être beaucoup plus chaud que le fer fondu afin de couler dans des moules détaillés, et les
températures élevées requises pour travailler avec l’acier sont difficiles à gérer et peuvent nuire à la
conception et la finition de l’objet sortant du moule. Comme pour toutes les pièces coulées, certaines
parties d’un objet peuvent refroidir à différentes vitesses, et ce différentiel provoquant des contraintes
dans le produit : l’acier se rétractant beaucoup plus rapidement et largement que la fonte,
Ces défis signifiant que l’acier exige un travail beaucoup plus intensif pour bien couler. Il nécessite une
attention experte à tous les stades de sa production. Pourtant, la haute résistance mécanique du produit
final peut faire d’un alliage d’acier le meilleur choix pour certaines applications grâce à son usinage four-
nissant des finitions de fin d’étape.
AUTRES ALLIAGES DE FER
D’autres alliages de fer existent en dehors de ces types communs et sont utilisés dans des applications
spécifiques où leurs composants mécaniques s’avèrent utiles. Par exemple, l’élinvar est un alliage de
nickel et de fer qui ne se dilate pas et ne se contracte pas sous la chaleur et qui est utilisé dans de très pe-
tites pièces comme dans les horloges et autres dispositifs de précision.
LES MÉTAUX NON FERREUX ET LEURS UTILISATIONS
Ces métaux comprennent tous les métaux et les alliages qui ne contiennent pas de fer. Une courte liste
de métaux non ferreux communs comprendra :
· Les métaux précieux comme l’argent, le platine et l’or

· Le cuivre et ses alliages comme le bronze et le laiton
· Le Nickel, le Palladium et le Platine
· Le Titane
· L’Aluminium
· L’Étain et le Plomb
· Le Zinc

Travaux d’atelier
35
Avec un tel éventail de matériaux dans ce groupe, beaucoup de propriétés mécaniques recommandant
le fer peuvent être découverts dans les métaux non ferreux. Par exemple, des alliages d’aluminium ou
de titane pourraient remplacer l’acier dans de nombreuses occasions, si le prix n’était pas aussi exorbi-
tant. Les capacités magnétiques du fer pourraient être imitées avec du nickel, du cobalt ou des éléments
de terres rares alliés à d’autres métaux.
Cependant, parce que les métaux non ferreux coûtent souvent plus cher, ils ont tendance à être choisis
pour leurs attributs uniques, plutôt que pour les façons dont ils ne peuvent se contenir comme l’acier. Un
poids plus léger, une meilleure conductivité, une meilleure résistance à la corrosion, des propriétés non
magnétiques, la tradition et une valeur décorative sont quelques-unes des raisons qui justifient le choix
d’un métal non ferreux. Certains métaux sont très recherchés étant donné leur rareté : avant que la fa-
brication de l’aluminium ne soit largement répandue, l’aluminium était un métal de luxe utilisé dans la
vaisselle haut de gamme.
Toutes sortes de matériaux spécialisés sont coulées. Cependant, dans les fonderies traditionnelles de
moulage au sable, il existe trois métaux de coulée non ferreux remarquables.
LE BRONZE ET LE CUIVRE
Le bronze et le laiton ont été les premiers métaux coulés par l’humanité à l’âge de bronze et ces alliages
de cuivre sont encore coulés au sable de nos jours. Ils sont fondus à des températures beaucoup moins
élevées que les matériaux ferreux et ils moulent bien les détails, de sorte qu’ils sont souvent utilisés dans
des applications décoratives comme la statuaire. Le bronze et le laiton sont plus doux que l’acier mais
restent tout de même résistants à la corrosion même en présence de sel, de sorte que ces métaux sont
utilisés dans des applications marines standards comme les raccords sur les bateaux. Le laiton est égale-
ment résistant aux «irritants», qui sont l’usure du métal contre lui-même. Pour cette raison, le laiton est
parfois moulé pour les pièces mécaniques, comme les hélices marines, ou usiné pour les roulements à
billes et les fermetures éclair. Les deux alliages sont assez dispendieux car ils dépendent du cuivre, un
métal également en demande pour ses propriétés électriques.
ALUMINIUM
L’aluminium est un métal avec une densité beaucoup plus faible que le fer, ce qui en fait un matériau
essentiel dans les applications qui ont besoin de force sans être trop lourdes, comme l’industrie aérospa-
tiale. Il résiste à la corrosion car l’aluminium, comme l’acier inoxydable, réagit à l’oxydation en prévoyant
une couche d’oxyde métallique qui le protège.
L’aluminium a également un point de fusion plus bas que la plupart des aciers ou des fers qu’il pourrait
remplacer, ce qui le rend plus facile à couler que l’acier et nécessitant donc moins de surveillance pour les
formes complexes. Par contre, le plus grand désavantage de l’aluminium reste son coût.

Travaux d’atelier
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CONSIDÉRER LES MATÉRIAUX DE MOULAGE
Lors de la conception d’un moulage, trouver le métal parfait pour équilibrer la valeur et la forme est un
art et une science. Le bon métal pour une tâche satisfera à la fois les exigences esthétiques et méca-
niques de l’application, et cela influencera sur les méthodes de production nécessaires pour mener un
prototype vers le produit final.
Les métaux ferreux sont le choix le plus commun pour les pièces coulées, fréquemment choisies pour
leur rentabilité et leurs propriétés mécaniques. Parfois, ce n’est pas la force d’un métal qui dicte le choix,
mais des propriétés telles que le poids, la résistance à la corrosion ou le non-magnétisme. Les alliages
non ferreux comme le bronze et le laiton peuvent également être choisis pour la tradition ou pour leur
éclat.
La consultation avec un ingénieur peut aider un concepteur à trouver l’équilibre entre les différents
aspects de son projet, en tenant compte du métal idéal afin d’honorer l’application ainsi que le budget
PRESSES HYDRAULIQUES
Les presses hydrauliques d’atelier sont des presses à vérin fixe ou mobile assurant les travaux de bro-
chage, poinçonnage, redressage, emmanchement, extraction, cambrage, sertissage, marquage, etc.
Ces machines sont munies d’une tige de vérin en acier spéciale traité et chromé, d’un régulateur de pres-
sion, d’un manomètre
Caractéristiques :
· Vérin à double effet. Groupe hydraulique (réservoir – moteur - pompe...).

· Positionnement rapide et facile du sommier au niveau désiré, par liaison au vérin à l’aide des
chaînes.
· Le sommier repose sur 2 broches qui traversent les montants. Large passage latéral entre mon-
tants, totalement dégagé

Travaux d’atelier
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Domaine d’application :
Ateliers de maintenance, brochage poinçonnage, redressage, emmanchement, extraction,

cambrage, sertissage, marquage
Etaux
Un étau est un dispositif mécanique qui permet la « mise en position » et le « maintien en position » (serrage)
d›une pièce.
En général, l’étau est composé d’une partie fixe (généralement liée au plan de travail : établi, table de ma-
chine-outil…), d’une partie mobile, et d’un système de serrage.
C’est souvent par un système vis-noix que le serrage est effectué : il permet d’appliquer des efforts importants
tout en étant irréversible (selon l’angle). Un autre système assez souvent employé est le serrage par excentrique

Travaux d’atelier
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D-Utiliser l’équipement d’un atelier de mécanique
D1-Sélectionner et utiliser de l’équipement de levage et de manutention
LE PONT ÉLÉVATEUR EST UN OUTIL FRÉQUEMMENT UTILISÉ DANS LES ATE-

LIERS D’ENTRETIEN OU DE RÉPARATION AUTOMOBILE.
RETROUVEZ LES PRÉCAUTIONS À PRENDRE POUR GARANTIR SA SÉCURITÉ.
Pour intervenir sur les véhicules automobiles il faut utiliser un pont élévateur et des précautions
doivent être prises comme :
1. respecter la charge maximale de levage ;
2. identifier les points de levage des véhicules et vérifier leur état ;
3. s’assurer que la zone de travail est bien dégagée afin de réaliser une intervention dans de bonnes
conditions.
Ces actions de prévention permettent de garantir sa sécurité en évitant tout risque d’écrasement
pouvant conduire à un accident grave.
Il est important de rester très attentifs tout au long de l’utilisation de cet équipement. Avant, pendant ou
après la réalisation du levage !
COMMENT INSTALLER UN VÉHICULE SUR UN PONT ÉLÉVATEUR

POUR VÉHICULES?
Placer correctement le véhicule sur le pont élévateur comme suit :
· Mettre le levier de la boîte de vitesses au point mort, couper le contact, fermer toutes les portes et
s’assurer qu’aucune obstruction, comme une antenne de radio, ne gêne en hauteur.
· Placer les adaptateurs ou appuis dans la position appropriée sous les points de contact recom-
mandés.
· Vérifier que les dispositifs de calage automatique de ponts élévateurs à rampes sont en place
avant de soulever le véhicule. S’assurer que les cales permanentes suffisent à immobiliser le véhi-
cule. Au fur et à mesure que le véhicule est soulevé, surveiller les cales de blocage automatiques à
l’extrémité avant des longerons de support du véhicule du pont élévateur afin d’en assurer le bon
fonctionnement.
· Monter le pont élévateur jusqu’à ce que les roues du véhicule soient juste un peu au-dessus du
sol (environ 30 cm ou 1 pi).
· Vérifier de nouveau si les appuis de contact ou tout autre adaptateur sont installés avec précision
et que des charges ne sont pas placées sur des pièces du véhicule qui pourraient être endomma-
gées.
· Abaisser le véhicule et régler de nouveau le véhicule sur le pont élévateur avant de poursuivre si
le contact avec le véhicule n’est pas uniforme ou si le véhicule risque de glisser.
· Éviter de faire cogner ou de déplacer rapidement le pont élévateur en fin de course; monter
lentement le pont élévateur lorsqu›il arrive à 45 cm (1,5 pi) du haut. Soumettre le pont élé-
vateur à des coups brusques provoquera le déplacement des boulons d’étanchéité et des fuites
d’huile.

Travaux d’atelier
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· Verrouiller le pont élévateur au moyen du dispositif de verrouillage mécanique ou utiliser des
chandelles appropriées.
· Vérifier toute condition qui pourrait causer le déplacement du centre de gravité du véhicule et le
faire tomber. Par exemple, avant de soulever un véhicule, retirer une charge ou une cargaison s’il
existe un risque de déplacement soudain du centre de gravité ou suivre les recommandations du
fabricant pour déposer des composants lourds comme des moteurs, des essieux ou des joints uni-
versels. De plus, l’enlèvement ou l’installation de composants peut entraîner le déplacement du
centre de gravité du véhicule et rendre ce dernier instable.
QUE DOIT-ON FAIRE POUR DESCENDRE UN VÉHICULE MONTÉ

SUR UN PONT ÉLÉVATEUR HYDRAULIQUE?
· S’assurer que la zone sous le pont élévateur est libre de tout outil, équipement ou cric ou de tout
obstacle.
· S’assurer que toutes les personnes présentes se tiennent à l’écart du pont avant que celui-ci soit
descendu.
· Abaisser lentement et doucement le véhicule et laisser descendre le pont le plus bas possible.
· Régler les bras de levage ou les autres supports, ou retirer des cales au besoin, de manière à ce
que le véhicule puisse être déplacé plus loin sans accrocher des composants du pont élévateur.
· Abaisser le véhicule au sol avant de retourner dans la zone.
QUELLES CHOSES NE DOIT-ON PAS FAIRE AVEC UN PONT ÉLÉ-

VATEUR?
· Ne pas s’éloigner des commandes pendant que le pont élévateur est en mouvement.
· Ne pas bloquer en position ouverte le levier de blocage de sécurité.
· Ne pas soulever une seule extrémité d’un véhicule; le véhicule pourrait tomber et rouler.
· Ne pas effectuer des travaux sur un véhicule pendant qu’on le soulève ou qu’on le descend.
· Ne pas se tenir directement devant un véhicule qui avance sur un support ou un pont élévateur,
ou dans une baie de lavage ou un poste de graissage.
· Ne pas secouer un véhicule monté sur un pont élévateur.
· Ne pas descendre le pont pour l’appuyer sur des crics. Il faut plutôt régler la hauteur des crics de
manière à ce qu’ils puissent supporter le poids du véhicule.

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· Ne pas utiliser des cales en bois ou des dispositifs de fortune à la place d’adapteurs de levage ap-
propriés.
· Ne pas compter sur l’équipement de levage. Soutenir l’équipement au moyen de blocs ou de sup-
ports conçus pour supporter la charge.
· Ne pas abaisser un véhicule alors que des personnes, des outils ou du matériel se trouvent sous le
pont élévateur.
· Ne pas tenter de stabiliser un véhicule lorsqu’il est dans les airs. L’abaisser immédiatement.
Le cric hydraulique permet de soulever des charges lourdes sans efforts. Il utilise l’huile sous pres-
sion pour pousser un vérin sur lequel repose la charge. Surtout utilisé en mécanique et pour l’entretien
des véhicules, il peut aussi servir à dégonder un portail, soulever des matériaux de construction… Il
existe deux catégories de crics : les rouleurs et les bouteilles

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D-2 Adopter un comportement sécuritaire :
LA SÉCURITÉ N’ARRIVE PAS PAR ACCIDENT
Comme employeur vous êtes responsable d’un environnement de travail sûr et sain pour vos employés.
Vous connaissez les risques de sécurité de votre branche et les mesures que vous pouvez prendre contre
ces risques.
QU’EST-CE QUE L’ÉQUIPEMENT DE PROTECTION INDIVIDUELLE (EPI)?
EPI signifie ‘équipement de protection individuelle’, soit l’équipement que vous utilisez pour garantir
votre (propre) sécurité.
Utilisez l’équipement de protection individuelle toujours et partout où cela s’avère nécessaire. Suivez
les instructions d’utilisation, entretenez-les bien, et vérifiez régulièrement si la protection suffit toujours.
Mais quand est-ce qu’il faut utiliser quel équipement de protection ?

Travaux d’atelier
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Porter un casque offre de la protection et peut prévenir les blessures
à la tête. Choisissez un exemplaire robuste qui est adapté
aux conditions de travail. De nos jours, il y a tant de conceptions
élégantes et vous pouvez opter pour des options supplémentaires
comme un harnais de suspension réglable et des bandeaux anti
transpiration confortables
Les yeux sont les parties les plus complexes et vulnérables de notre corps.
Dans le monde entier, chaque jour 600 personnes souffrent de lésions
oculaires pendant le travail. Grâce à de bonnes lunettes de sécurité, ce
risque diminuera. Entrez-vous en contact avec la lumière intense ou avec
des rayons
Travaillez-vous dans un environnement où il y a beaucoup de bruit ? Alors, il

est très important de penser à la protection auditive. Les bouchons d’oreilles
sont très confortables, mais un serre-tête antibruit est très utile sur le lieu de
travail, car vous pouvez facilement le mettre et l’enlever
Porter un masque anti-poussière au travail, ce n’est pas du luxe, certainement

pas quand vous entrez en contact avec des substances dangereuses. 15% des
employés dans l’UE respirent des vapeurs, de la fumée, du poudre ou de la
poussière lors de l’exécution de leur travail. Les masques anti-poussière vous
protègent contre des particules fines et d’autres particules dangereuses. Si les
substances sont vraiment nuisibles, utilisez un masque complet. Celui-ci serre
contre le visage afin de protéger le nez et la bouche contre toute pollution nui-
sible.
Les mains et les doigts sont souvent blessés, donc il est nécessaire de les protéger aussi
bien que possible. Dépendant du secteur dans lequel vous travaillez, vous pouvez opter

pour des gants multifonctions:
• protection contre les vibrations
• protection contre les coupures par des matériaux tranchants
• protection contre le froid ou la chaleur
• protection contre les risques bactériologiques
• protection contre les éclaboussures de substances chimiques diluées.

Travaux d’atelier
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Vos pieds ont également besoin de protection solide, ainsi les chaus-
sures de sécurité (type Sb, S1, S2 ou S3) et les bottines de sécurité (type
S4 ou S5) sont la solution idéale afin de protéger les pieds contre des
poids lourds. Une semelle antidérapante est utile dans un environnement
humide, certainement si vous savez que 16,2 % des accidents de travail
est causé par des personnes qui trébuchent ou qui glissent. Sur des sols
glissants, comme la neige ou la glace, des crampons de chaussure sont
conseillés. Des chaussettes spéciales peuvent procurer du confort supplé-
mentaire.
Éviter des accidents est d’importance capitale sur un lieu de travail animé. Voilà
pourquoi une bonne visibilité au travail est un impératif : un gilet et un pantalon
de sécurité en tissu robuste préviennent les accidents. Comme c’était le cas avec la
protection des mains, il y a des équipements pour différentes applications
Il vaut toujours mieux prévenir que guérir. C’est malin d’être préparé au pire. Une trousse de se-
cours classique n’est pas un luxe, mais pensez également à une trousse de secours pour les yeux
pour effectuer les premiers soins. Quand le collaborateur entre en contact avec des substances
chimiques, une douche d’urgence est obligatoire, afin qu’il puisse éliminer à chaque moment les
substances de son corps.
Recyclage et entreposage des produits :
Dans ses activités de mécanique et de carrosserie, un garagiste produit des déchets qui sont classifiés ou
non comme dangereux. Depuis plus de 60 ans, CHIMIREC conseille et accompagne les garages, 15 000
aujourd’hui, dans l’organisation et la gestion de leurs déchets, qu’ils soient dangereux ou non, avant de
prendre en charge leur collecte, leur traitement et leur valorisation.

Travaux d’atelier
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La mise en marche du système d’évacuation des gaz d’échappement :
Dès que le moteur à combustion d’un véhicule doit tourner à l’intérieur, il est nécessaire d’évacuer les gaz d’échap-
pement. Il peut paraître difficile d’imaginer la rapidité avec laquelle les émissions de gaz d’échappement d’un moteur
démarrant à froid peuvent atteindre des niveaux toxiques dans un bâtiment fermé. En réalité, ce n’est qu’une question
de quelques minutes. Une exposition répétée à des fumées d’échappement dangereuses et cancérigènes à des ni-
veaux faibles peut avoir des répercussions sur la santé avec le temps.
Technologie et Solutions :
Extracteur de gaz d’échappement simple :
L’unité murale d’extraction des gaz d’échappement est une solution fiable et
fonctionnelle pour tous types de véhicule à l’arrêt. Disponible avec équilibreur de tuyau ou simple
bretelle de suspension. L’équilibreur soulève automatiquement au-dessus du sol, le tuyau et l’em-
bout dès qu’il est déconnecté. Des modèles de tuyaux spécifiques pour des applications hautes
température sont disponibles.
· Manipulation facile du tuyau d’extraction
· Faible encombrement
· Solution peu coûteuse
· Facile à installer
· Ventilateur prévu pour être monté sur le support mural
Enrouleur pour tuyau de gaz d’échappement, manuel :
Pour tous types d’ateliers mécaniques où le tuyau peut être suspendu à une hauteur
accessible et réglable. L’entraînement breveté par ressort facilite grandement le ma-
niement de l’enrouleur. Un clapet automatique breveté intégré économise de l’éner-
gie et réduit-les
Nuisances sonores. Vitesse d’enroulement optimale, pour plus de sécurité et d’efficacité.

Travaux d’atelier
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· Installation facile et rapide permettant de réduire les coûts
· Economies d’énergie possibles en optant pour la version avec clapet
· Réglage de la tension du ressort à l’aide d’une simple clé
· Design moderne et compact
Identifier et décrire les outils de travail pour assurer une bonne sélection d’ou-
tillage lors d’une intervention sur un véhicule automobile
Pour exercer le métier de technicien de maintenance automobile, le technicien en question doit être
capable en premier lieu d’identifier et sélectionner l’outillage a appropriés afin de démonter, contrôler,
réparer et régler tous les systèmes mécaniques du véhicule. Outre l’entretien auto courant (graissage, vi-
dange, contrôle des principaux organes, etc.), le mécanicien qualifié effectue des travaux se rapportant à
des éléments plus complexes : moteur, boîte de vitesse, embrayage, essieux, etc.
L’objectif de cet exercice est d’apporter une aide efficace aux stagiaires dans le sens de :
· Préparer l’outillage en vue de l’utiliser

· Créer une culture de de démarche méthodique professionnelle
· Proposer une liste de l’outillage minimal nécessaire à la réalisation de tâche simple
· Connaître certains matériels spécifiques pour réaliser des tâches plus complexes
Matériels, consommables et documents nécessaires :
· Catalogues d’outillage
· Un poste informatique avec connexion Internet afin de sélectionner le matériel nécessaire
· Établir une liste chiffrée de l’outillage à acquérir
· Une caisse à outils

Travaux d’atelier
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M104 Travaux D'atelier - TS S

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Office de la formation professionnelle

Secteur : Métiers de l’Automobile

M103: Effectuer des Travaux d’Atelier

Équipe de Lecture et Validation:

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation

Les compétences nécessaires pour exercer le métier de technicien spécialisé de

Outre l’entretien auto courant (graissage, vidange, contrôle des principaux

Le secteur Automobile est alourdi d’une maniéré souvent contraignante, de délais

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation

MODULE M104 : TRAVAUX D’ATELIER

Code de la compétence : 04 Durée : 40H

B. Prendre des mesures : § Sélection des instruments appropriés.

D. Utiliser l’équipement d’un atelier de mécanique. § Respect des modes d’utilisation.

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation

A1-SELECTIONNER DES OUTILS DE TRAVAIL

Quel sont les outils d’un mécanicien ?

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· le tournevis carré Robertson pour les vis à tête carrée

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation

· l’équerre de mécanicien (ou « équerre à chapeau ») qui sert à la vérification de la planéité

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation

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Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation

· Des équipements de protection individuelle et collective ; lunettes et gants de

· DES EQUIPEMENTS DE SERVICE AUTOMOBILE

· Ponts élévateurs · Équipement électronique

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation

Nettoyeurs à haute pression

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation

Les outils pneumatiques assurent une productivité constante et optimisent la

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Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation

Appareils de changement de pneus

Un démonte-pneu est un outil professionnel permettant, grâce à un levier, de retirer un pneumatique de

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation

Rayonnages pour charge lourd

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation

Rangements et entretien des outils

ORGANISER UNE RÉPARATION

· les pertes de temps

Comment organiser son poste de travail :

ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL

S’informer : Vérifier que le défaut de fonctionnement nécessite bien l’intervention prévue.

Choisir parmi les fiches celle qui correspond à l’intervention.

• la méthode utilisée pour la réparation,

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation

2 les éléments filetés

c) Les différentes vis

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation

e) Les vis et écrous antivols :

f ) Les écrous fixes :

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation

Ils sont en général en jeu de trois:

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Sillent bloc composant de train arrière

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation

Les rivets de plaques d’immatriculations sont teintés ou

Et la bonne lecture de la numérotation.

Assemblage du panneau de porte sur le caisson de porte .

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