Vous êtes sur la page 1sur 25

‫‪Analyse et Traitement du Signal‬‬

‫عندما يمشي الكسل في الطريق فالبد أن يلحق به الفقر‬


Analyse et Traitement du Signal

Un signal est la représentation physique de l'information,


qu'il convoie de sa source à son destinataire.

L’analyse et le traitement du signal est l’ensemble des


techniques qui permettent d’extraire le maximum
d'informations d’un signal perturbé par du bruit, en
s'appuyant sur les ressources de l’électronique, des
mathématiques et de l'informatique.
Quelle est la différence entre
Analyse et Traitement ?

L’analyse du signal consiste à étudier, caractériser et


comprendre le contenu et la structure d'un signal, tels que son
amplitude, sa fréquence, sa phase, sa durée, ses composantes
fréquentielles, … ; ce qui est essentiel pour l'interprétation et
la prise de décision.

Le traitement du signal consiste à appliquer des opérations


sur le signal : modulation, démodulation, convolution,
corrélation, … dans le but de réduire le bruit, extraire de
l’information, compresser le signal, détecter des événements,

Domaines d’application de l’analyse et
le traitement du signal
L’analyse et le traitement du signal sont utilisés, presque, dans tous
les domaines : acoustique, optique, télécommunication, médecine,
mécanique, biomédical, armement, génie électrique, …
Généralités sur les signaux
Bruit d’un signal
Bruit
Un bruit correspond à tout phénomène perturbateur gênant la
transmission ou l'interprétation d'un signal.

Rapport signal sur bruit


Le rapport signal sur bruit mesure la quantité de bruit contenue
dans le signal. Il s'exprime par le rapport des puissances du
signal (PS) et du bruit (PN).
Il est souvent donné en décibels (dB), via la relation :

PS   PS 
 = 20 log 
PN  dB  PN 
temps

Signal bruité
Généralités sur les signaux
Puissance des signaux
Puissance instantanée d’un signal
Considérons un signal complexe x(t) = a(t) + jb(t)
La puissance instantanée du signal x(t) est :
P(t) = x(t).x*(t) = [a(t) + jb(t)]. [a(t) - jb(t)] = [a(t)]² + [b(t)]².

Puissance moyenne sur une durée T


La puissance moyenne sur une durée T est définie par :
t 0 +T
1
p (t 0 , T ) =
T  x(t ).x * (t )dt
t0

Si le signal x(t) est réel (cas des signaux physiques) :


t 0 +T

p (t 0 , T ) =
1
 x (t ) 2
dt
T t0
Généralités sur les signaux
Énergie des signaux

1- Énergie totale d’un signal :


+ + + +

E =  p (t )dt =  x(t ).x * (t )dt =  x(t ) dt =  X (F )


2 2
dF
− − − −

2- Énergie dans un intervalle de temps t autour d’un instant t0 :


t t t
t0 + t0 + t0 +
2 2 2
E (t 0 , t ) =  p(t )dt =  (t )dt =  x(t ) ² dt
*
x (t ) x
t t t
t0 − t0 − t0 −
2 2 2
Généralités sur les signaux
Classification des signaux

Plusieurs modes de classifications peuvent être envisagées :

1- Classification phénoménologique
On considère la nature de l'évolution du signal en fonction du temps.
Il apparaît deux types de signaux : les signaux déterministes et les
signaux aléatoires ;

2- Classification énergétique
On considère l'énergie des signaux.
Il apparaît deux types de signaux : les signaux à énergie finie et les
signaux à énergie infinie (ou signaux à puissance moyenne finie) ;
Généralités sur les signaux
Classification des signaux

3- Classification morphologique
On distingue les signaux à variables continues des signaux
à variables discrètes ;

4- Classification dimensionnelle
On considère les signaux unidimensionnels x(t), les signaux
bidimensionnels (ou image x(u,v)), voir les signaux
tridimensionnels x(u, v, t).
Généralités sur les signaux
Classification phénoménologique des signaux

Signal

déterministe aléatoire

périodique non périodique stationnaire non stationnaire

périodique pseudo quasi non classification


sinusoïdal
composite aléatoire périodique transitoire ergodique ergodique spectrale
Généralités sur les signaux
Classification phénoménologique des signaux
Les signaux déterministes (ou certains ou non aléatoires) :
Ce sont des signaux dont l’évolution en fonction du temps
peut être parfaitement prédite par un modèle mathématique.

Les signaux aléatoires :


Ce sont des signaux dont le comportement est imprévisible.
Généralités sur les signaux
Classification phénoménologique des signaux

Signal

déterministe aléatoire

périodique non périodique stationnaire non stationnaire

périodique pseudo quasi non classification


sinusoïdal
composite aléatoire périodique transitoire ergodique ergodique spectrale
Généralités sur les signaux
Les signaux périodiques

Un signal périodique est un signal qui obéit à une loi de répétition cyclique
régulière de période T. Le signal satisfait donc la relation : x(t) = x(t+kT)
où k est un entier relatif.

3 sous classes de signaux périodiques :


✓Sinusoïdal ;
✓périodique composite ;
✓pseudo-aléatoire.

0,8

0,6 T
0,4

0,2

-0,2

-0,4

-0,6

-0,8

Signal sinusoïdal Signal périodique composite Signal pseudo-aléatoire


(somme de plusieurs sinusoïdes)
Généralités sur les signaux
Classification phénoménologique des signaux

Signal

déterministe aléatoire

périodique non périodique stationnaire non stationnaire

périodique pseudo quasi non classification


sinusoïdal
composite aléatoire périodique transitoire ergodique ergodique spectrale
Généralités sur les signaux
Les signaux non périodiques

2 sous classes de signaux non périodiques :

✓Signal quasi périodique : un signal qui résulte d’une somme de sinusoïdes


de différentes périodes et de différentes amplitudes ;

✓Signal transitoire : un signal dont l’amplitude tend vers zéro lorsque le


temps est assez grand.

1
4
0,8
3 0,6
2 0,4
1 0,2

0 0
-0,2
-1
-0,4
-2
-0,6
-3 -0,8
-4 -1

Signal quasi périodique Signal transitoire


Généralités sur les signaux
Classification phénoménologique des signaux

Signal

déterministe aléatoire

périodique non périodique stationnaire non stationnaire

périodique pseudo quasi non classification


sinusoïdal
composite aléatoire périodique transitoire ergodique ergodique spectrale
Numérisation des Signaux
Numérisation des signaux
Signal analogique
Une grandeur est dite analogique si sa mesure donne un nombre
réel variant de façon continue.
Il existe, donc, une infinité de valeurs pour un signal analogique.

Signal numérique
Les valeurs d’un signal analogique (signal continu) peuvent être
discrétisées (par quantification et échantillonnage) et donc
représentées par des nombres ; le résultat est un signal numérique.

Signal continu Signal numérique


Numérisation des signaux

Le traitement des signaux numériques est plus important que celui


des signaux analogique.
La conversion d’un signal analogique en un signal numérique
nécessite le passage par trois étapes :

✓l’échantillonnage ;
✓la quantification ;
✓le codage.
Numérisation des signaux
Echantillonnage des signaux

L’échantillonnage consiste à prélever à des instants précis les valeurs


instantanées d’un signal.
Le signal analogique s(t) est alors représenté par un ensemble de
valeurs discrètes :

Se(t) = s(i.Te)

avec :
i un entier ;
Te la période d’échantillonnage (ou pas d’échantillonnage) .

On appelle fréquence d’échantillonnage Fe, la quantité Fe = 1/Te.


Numérisation des signaux
Quantification des signaux
La quantification est l’approximation de chaque valeur de
l’amplitude du signal s(t) par un multiple entier d’une quantité
élémentaire q, appelée échelon de quantification.

s(t)
4q .
3q . .
2q .
qq .
.
0
0
t
t 2t 3t

Quantification d’un signal


Numérisation des signaux
Codage des signaux

Le codage consiste à associer à un ensemble de valeurs


discrètes un code composé d’éléments binaires.

Les codes les plus connus sont :


✓le code binaire naturel ;
✓le code binaire décalé ;
✓le code complément à 2 ;
✓le code DCB ;
✓le code Gray.
‫‪Fonctions d’ordre pratique‬‬

‫إنس إحسانك الى غيرك وإساءة غيرك إليك‬


Fonctions d’ordre pratique
Convolution des signaux
Convolution des signaux continus
Le produit de convolution d’un signal x(t) par un autre signal y(t)
est donné par :
+ +
Cov(t ) = x(t ) * y (t ) =  x( ) y(t −  )d =  x(t −  ) y( )d
− −

Convolution de signaux numériques


Le produit de convolution de deux signaux échantillonnées x[i] et y[i]
est donnée par la relation :
N N
Cov[i ] = x[i ] * y[i ] =  x[k ] y[i − k ] =  x[i − k ] y[k ]
k =1 k =1
Fonctions d’ordre pratique
Corrélation des signaux
Corrélation des signaux continus
La corrélation entre deux signaux x(t) et y(t) consiste à mesurer,
à chaque instant, la ressemblance entre ces deux signaux.
Elle est définie par :
+
C xy (t ) =  x( ) y * ( − t )d
−
Si x(t) = y(t) : autocorrélation
+
Si x(t) ≠ y(t) : intercorrélation
=  y( ) x * ( − t )d
−

Sous forme numérique, la fonction de corrélation entre les deux


suites x[i] et y[i] est donnée par la relation :
N N
1 1
C xy [i ] =
N

k =1
x[ k ] y * [ k − i ] =
N
 y[k ]x *[k − i]
k =1

Vous aimerez peut-être aussi