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Préparation au concours interne et 3ème CONCOURS

DE REDACTEUR PRINCIPAL DE 2EME CLASSE


Session 2023
DEVOIR N°2
Eléments de correction
Réponses à une série de questions
Réponses à une série de questions portant sur les missions,
compétences et moyens d'action des collectivités territoriales
permettant d'apprécier les connaissances professionnelles du candidat

Durée : 3h – Coefficient : 1

Par Franck Sajet

I. Rappel des questions


Question 1 : Le fonds vert– 1 point

Question 2 : Les règles de publicité, d'entrée en vigueur et de conservation des actes


pris par les collectivités territoriales – 4 points

Question 3 : Le référent laïcité – 2 points

Question 4 : Les lignes directrices de gestion – 3 points

Question 5 : Comment les collectivités doivent-elles mettre en place un achat durable ? – 4


points

Question 6 : La protection des lanceurs d’alerte – 3 points

Question 7 : Pourquoi les maires ne peuvent-ils pas prendre des arrêtés anti-pesticides ? – 2
points

Question 8 : Que signifie la mise en place d’une administration proactive ? – 1 point

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II. Stratégie de réponse aux questions
Les réponses seront entièrement rédigées, claires, cohérentes et structurées, en évitant le style
télégraphique ou l’effet catalogue. Elles devront être contextualisées, notamment en donnant le
cadre juridique.
Les termes employés devront être précis et les sigles ou acronymes systématiquement
explicités.
Les réponses doivent être actualisées et intégrer les fondements les plus récents.
L’évaluation du niveau de maîtrise de la langue est prise en considération dans la note globale
attribuée à la copie. Ainsi, une copie ne devrait pas obtenir la moyenne lorsqu’elle traduit une
incapacité à rédiger clairement ou témoigne d’une maîtrise linguistique insuffisante (trop
nombreuses erreurs d’orthographe, de syntaxe, de ponctuation, de vocabulaire).

III. Proposition de corrigé

Ceci est une proposition de corrigé, qui donne tous les éléments pour répondre au sujet. Il
ne s’agit pas d’un modèle à suivre à la lettre. Ce corrigé représente la sensibilité d’un
intervenant, d’autres approches sont possibles.
Les réponses sont volontairement développées à des fins pédagogiques, les éléments
essentiels qui devaient être évoqués dans les réponses attendues apparaissent en gras dans
le corrigé qui suit.

Question 1 : Le fonds vert. / 1 point.

La loi de finances pour 2023 contient un fonds vert créé par le gouvernement pour
financer les projets écologiques des collectivités territoriales. Initialement annoncé à 1,5
milliard d'euros, il a bénéficié d'une rallonge de 500 millions d'euros. Ces 2 milliards
d’euros sont bien attribués pour la seule année 2023. Cette enveloppe est répartie par
département. Elle est confiée au préfet. Il s’avère extrêmement rapide pour obtenir des
fonds. Aucun cahier des charges ni d’appel à projets n’est exigé. Il est donc possible
d’aller tout de suite chercher ces crédits à la seule condition que le projet soit bon pour le
climat. De nombreux exemples en ont déjà bénéficié. Il s’agit aussi bien de collectivités qui ont
planté des arbres, que des communes qui ont désimperméabilisé une cour d’école ou mis des
ampoules LED dans les lampadaires, alors que d’autres collectivités ont rénové leurs bâtiments
ou dépollué une friche.

3 axes : performance environnementale, adaptation du territoire au changement climatique


et amélioration du cadre de vie

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Question 2 : Les règles de publicité, d'entrée en vigueur et de conservation des
actes pris par les collectivités territoriales. / 4 points.

La loi « engagement et proximité » du 27 décembre 2019 prévoit une simplification des


règles applicables aux actes administratifs unilatéraux. L’ordonnance n°2021-1310 du 7
Octobre 2021 portant réforme des règles de publicité, d'entrée en vigueur et de
conservation des actes pris par les collectivités territoriales et leurs groupements précise
les nouveaux cadrages. Le décret n°2021-1311 du 7 Octobre 2021 portant réforme des règles
de publicité, d'entrée en vigueur et de conservation des actes pris par les collectivités
territoriales et leurs groupements affine la mise en place du nouveau système qui s’applique
depuis le 1er juillet 2022 sauf pour les documents d’urbanisme qui ont vu une entrée en vigueur
décalée au 1er janvier 2023. Les formalités relatives aux actes sont allégées (I) et la publicité est
dématérialisée (II).

I. Les formalités allégées.

La réforme multiplie les mesures visant à alléger les contraintes et les procédures. Ainsi,
le procès-verbal des assemblées délibérantes est rédigé par le secrétaire. Il est arrêté au
commencement de la séance suivante, puis dans la semaine qui suit, il est publié sur le
site internet de la commune de manière permanente et gratuite. Les délibérations, quant à
elles, sont signées juste par le secrétaire et le maire. Elles sont inscrites sur un registre
par ordre et par date. Il n’est plus nécessaire de les publier au recueil des actes
administratifs (sauf pour les communes de moins de 3500 habitants). De surcroit, Il n’est
plus nécessaire d’afficher le compte rendu des séances du conseil municipal. Mais la liste des
délibérations examinées par le conseil municipal est affichée à la mairie dans un délai d’une
semaine et mise en ligne. Enfin, les délibérations et les procès-verbaux de séances des
établissements publics de coopération intercommunale doivent être transmis aux conseillers
municipaux qui n’en sont pas membres pour les informer.

II. La publicité dématérialisée.

C’est la grande innovation de la réforme. L’élément clé qui ouvre la porte à une
administration encore plus électronique. Désormais, la publicité des actes administratifs
unilatéraux des collectivités peut se faire sous forme électronique uniquement (Sans
publication papier ni d’affichage). Cela met fin à toutes une série de règles complexes et
souvent peu compréhensibles en matière de publicité des actes et de leur opposabilité
aux tiers. Néanmoins, les départements et les régions doivent pouvoir communiquer

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leurs actes sur papier à toutes les personnes qui en font la demande. Surtout, les
communes de – de 3500 habitants, les SIVU, les SIVOM, les syndicats mixtes doivent voter une
délibération pour la durée du mandat pour choisir la modalité qui leur convient le mieux. Soit la
publication électronique, soit la publication sous forme papier, soit l’affichage. Une délibération
peut modifier cette délibération au nom du principe du parallélisme des formes et des
procédures.

NPO CGFP L124-3


Question 3 : Le référent laïcité. / 2 points.

La loi n° 2021-1109 du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République


(RPR) instaure un référent laïcité dans toutes les collectivités. Le décret n° 2021-1802 du
23 décembre 2021 relatif au référent laïcité dans la fonction publique indique qu’il doit
être magistrat ou fonctionnaire ou militaire, en retraite ou en activité, ou « agent
contractuel bénéficiant d’un CDI ».
Il est désigné « à un niveau permettant l’exercice effectif de ses fonctions ». Ce niveau
est déterminé par « l’autorité territoriale » (maire, président d’EPCI par exemple) ou par le
président du Centre de gestion lorsque les collectivités sont affiliées à un centre de
gestion. En effet, pour celles-ci, le référent laïcité est du ressort du centre de gestion.
La collectivité ou l’établissement doit aussitôt informer les agents de l’existence de ce
référent laïcité et des modalités permettant de le contacter.
Il joue un rôle de conseil auprès des chefs de service et aux agents publics pour la mise
en œuvre du principe de laïcité, notamment par l’analyse et la réponse aux sollicitations
de ces derniers portant sur des situations individuelles ou sur des questions d’ordre
général. Il apporte des réponses concrètes et crédibles. Il élabore des recommandations de
portée générale sur l’application de ce principe ou encore il participe aux actions menées par les
chefs de service afin d’adapter la mise en œuvre de ce principe au contexte de travail de leur
service. Il est « tenu au secret et à la discrétion professionnels ».
De plus, Il peut être sollicité en cas de difficulté dans l’application du principe de laïcité
entre un agent et des usagers du service public. Le maire, le président de l’EPCI ou le
président du centre de gestion (soit l’autorité compétente uniquement) peut solliciter le référent «
en cas de difficulté dans l’application du principe de laïcité entre un agent et des usagers du
service public ». Ce n’est pas l’agent qui sollicite, ici, le référent mais bien l’autorité publique. On
se situe là sur un registre de conseil et non de médiation entre les parties comme il était
envisagé un moment. Il joue un rôle fondamental de sensibilisation des agents publics au
principe de laïcité et de la diffusion, au sein de l’administration concernée, de l’information au
sujet de ce principe. Il peut assurer lui-même des formations en interne. C’est un pédagogue.
Il peut travailler avec le service formation pour élaborer une stratégie et les priorités afin que
tous les agents publics aient suivi une formation sur la laïcité d’ici à 2025. Enfin, il est chargé
de l’organisation annuelle obligatoire de la journée de la laïcité le 9 décembre de chaque
année.

Question 4 : Les lignes directrices de gestion. / 3 points. NPO CGFP L413-1

Elles ont été instituées par la loi du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique.
Mais, elles ne sont entrées en vigueur qu’au 1er janvier 2021 avec l’application du décret
du 29 novembre 2019. Leur contenu ne doit pas être trop prescriptif car l ’autorité

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territoriale garde un pouvoir discrétionnaire. Elles touchent à la stratégie pluriannuelle du
pilotage des ressources humaines en définissant les principaux objectifs et enjeux. Elles
portent également sur la promotion et la valorisation des parcours. A cet égard, elles
soulignent les orientations et les critères à prendre en compte pour les promotions
internes et les mesures favorisant les évolutions professionnelles des agents. Elles sont
préparées par les ressources humaines et après avis du comité social territorial, elles sont
arrêtées par l’autorité territoriale ou par le centre de gestion. Leur durée pluriannuelle ne peut
excéder six ans, mais elles sont révisables à tout moment. Elles se doivent d’être
présentées à l’ensemble des agents. Elles ne revêtent pas de caractère normatif, mais elles
sont invocables devant le tribunal administratif.

Question 5 : Comment les collectivités doivent-elles mettre en place un achat durable ? /


4 points.

La loi du 22 aout 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de


la résilience face à ses effets a mis en place un agenda qui impacte l’ensemble des
achats publics. Il est complété par le Plan national pour des achats durables (PNAD),
prévu pour la période 2021-2025, qui a été lancé officiellement le mardi 15 mars 2022. Ce
plan veut mettre en place 22 actions, répartis en deux axes. Il s’agit d’aider les acheteurs à
s’emparer des objectifs du plan national en leur donnant des outils opérationnels, en les formant
ou encore en favorisant les échanges de bonnes pratiques (notamment grâce à la plateforme
Rapidd). Le plan prévoit également la nomination d’un « ambassadeur des achats durables ».
Le code de la commande publique contient déjà des mesures contraignantes (I), elles vont se
renforcer au fil du temps par l’application d’un agenda précis (II).

I. Des mesures contraignantes.

Le code de la commande publique a été modifié fréquemment tant dans sa partie législative que
dans sa partie réglementaire pour intégrer de plus en plus les aspects et critères
environnementaux dans les achats publics. Ainsi, depuis le 1er janvier 2023, les collectivités
dont le montant annuel des achats est supérieur à cinquante millions d’euros doivent
mettre en place un schéma de promotion des achats socialement et écologiquement
responsables (Spaser). De plus, lors de l’achat public de produits numériques, les
collectivités territoriales et leurs groupements sont obligé de prendre en compte un
indice de réparabilité. Depuis, le 1 er janvier 2022, la loi n°2018-938 du 30 octobre 2018
pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une
alimentation saine, durable et accessible à tous (Egalim) impose l’achat d’au moins 50%
de produits durables et de qualité, dont au moins 20% de produits biologiques, dans les
repas servis en restauration collective. Toutes les cantines scolaires publiques ou
privées doivent proposer un menu végétarien hebdomadaire et des cours d'éducation à
l'environnement doivent être organisés. A cela s’ajoute le décret du 9 mars 2021 relatif à
l’obligation d’acquisition par la commande publique de biens issus du réemploi ou de la
réutilisation ou intégrant des matières recyclées. Il contribue à l’exemplarité environnementale
des collectivités en s’inscrivant dans une économie circulaire. Ainsi, au moins 20% des achats
annuels de vêtements professionnels, fournitures et matériels de bureaux, fournitures et
matériels informatiques, mobiliers urbains, véhicules…doivent être des biens d’occasion. Au
moins 40% des achats annuels de papiers, imprimés, livres, brochures, dépliants, classeurs,
formulaires doivent être issus du recyclage.
A ces nombreuses obligations s’ajoute un agenda très précis qui s’impose aux acheteurs publics

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locaux.

II. Un agenda précis.

La loi n°2021-1104 du 22 aout 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et


renforcement de la résilience face à ses effets a pour objectif de réduire de 55% des
émissions de gaz à effets de serre d'ici à 2030. Cela passe par une nouvelle approche de
l’achat public. Un changement de paradigme qui touche tous les achats et toutes les
collectivités. C’est pourquoi, d'ici à 2025, tous les marchés publics et les concessions
(sauf ceux de la défense et de la sécurité) doivent intégrer au moins une clause
environnementale. Le développement durable se doit d’être présent obligatoirement à
toutes les étapes de la procédure de passation des marchés publics et des concessions
(Aussi bien lors de la définition du besoin que pendant l’analyse des candidatures ou à la
phase d’'attribution ou à celle de l'exécution du marché ou de la concession). A compter
du 1er janvier 2026, lors de l’achat public de produits numériques, les acheteurs publics devront
prendre en compte l’indice de durabilité. De plus, les communes d’au moins 50 000 habitants
doivent adopter au plus tard 1er janvier 2025, une stratégie numérique responsable avec
notamment des objectifs de réduction de l’empreinte environnementale du numérique et les
mesures mises en place pour les atteindre. Enfin, le décret du 2 mai 2022 prévoit que pour tous
les marchés lancés à compter du 21 août 2026, l’acheteur public ne disposera plus de la faculté
de sélectionner les offres sur la base du critère unique du prix. En effet, à compter de cette date,
si l’acheteur public souhaite se fonder sur un unique critère, il ne pourra s’agir que de celui du
coût qui devra obligatoirement prendre en compte les caractéristiques environnementales de
l’offre et pourra être déterminé grâce au coût du cycle de vie.

Question 6 : La protection des lanceurs d’alerte. / 3 points. NPO L.135 et suivants du CGFP
La loi n° 2022-401 du 21 mars 2022 visant à améliorer la protection des lanceurs d’alerte
est entrée en vigueur. Elle contient une nouvelle définition du lanceur d’alerte qui est
désormais la personne physique qui signale ou divulgue, sans contrepartie financière
directe et de bonne foi, des informations portant sur un crime, un délit, une menace ou un
préjudice pour l’intérêt général, une violation ou une tentative de dissimulation d’une
violation du droit international ou de l’Union européenne, de la loi ou du règlement. On
peut noter la fin de plusieurs éléments qui rendait l’ancienne définition critiquable : « de
manière désintéressée », « personnellement » « connaissance des faits » et la violation
de la règle n’aura plus à être « grave et manifeste ».
Le lanceur d’alerte peut davantage choisir entre le signalement interne et le signalement externe
à l’autorité compétente. En effet, l’alerte publique peut intervenir en cas d’absence de traitement
à la suite d’un signalement externe dans un certain délai ou en cas de risque de représailles ou
si le signalement n’a aucune chance d’aboutir. Enfin, elle peut également être enclenchée en
cas de « danger grave et imminent » ou, pour les informations obtenues dans un cadre
professionnel en cas de « danger imminent ou manifeste pour l’intérêt général ».
La loi renforce les garanties de confidentialité qui entourent un signalement et complète
la liste des représailles interdites (intimidation, atteinte à la réputation notamment sur les
réseaux sociaux, orientation abusive vers des soins, inscription sur une liste noire…). De
plus, l’irresponsabilité des lanceurs d’alerte du fait de leur signalement est étendue. Les
lanceurs d’alerte peuvent bénéficier de mesures de soutien psychologique et financier

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par les autorités externes, qu’elles aient été saisies directement ou via le Défenseur des
droits.

Question 7 : Pourquoi les maires ne peuvent-ils pas prendre des arrêtés anti-pesticides ?
/ 2 points.

De nombreux maires avaient pris des arrêtés anti-pesticides afin de protéger les habitants des
effets néfastes de ce type de produits. Les préfets saisissaient systématiquement le juge
administratif et lui demandaient la suspension de l’exécution de ces arrêtés municipaux. Le
conseil d’Etat, dans un arrêt de principe, en date du 31 décembre 2020 a mis fin à toute
discussion. En effet, la loi à confier à l’Etat et à lui seul une police spéciale (ou police
particulière) de la mise sur le marché, la détention et l’utilisation de produits
phytopharmaceutiques (dont font partie les pesticides). Le ministre et le préfet disposent
des pouvoirs de réglementation, approuvent les chartes d’engagements, prennent les
mesures de restriction et d’interdiction. Le conseil d’Etat fait une interprétation stricte de
la loi. Il considère que les maires ne peuvent pas intervenir puisque la loi ne leur donne
aucune compétence en la matière. Il va même plus loin en affirmant que les maires ne
peuvent pas utiliser leur pouvoir de police administrative générale pour préserver l’ordre public
sur le territoire de leur commune car ils ne peuvent pas édicter une réglementation portant sur
les conditions générales d'utilisation des produits phytopharmaceutiques qu'il appartient aux
seules autorités de l'Etat de prendre.

Question 8 : Que signifie la mise en place d’une administration proactive ? / 1 point.

La loi n° 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la


déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale
(3DS) souhaite aller encore plus loin dans l’amélioration des relations entre
l’administration et les administrés. C’est pourquoi, elle utilise ce concept
« d’administration proactive ». Cela permet aux administrations d’échanger entre elles les
informations ou les données strictement nécessaires pour informer les personnes sur
leur droit au bénéfice éventuel d’une prestation ou d’un avantage prévu par des
dispositions législatives ou des actes réglementaires et pour leur attribuer
éventuellement lesdits prestations ou avantages.
C’est une démarche « d’aller vers » numérique, qui consiste à informer l’usager de son
éligibilité potentielle à des aides et prestations, voire lui accorder automatiquement des droits
sans attendre une démarche de sa part.
Cela permet également de lutter contre les éventuelles fraudes car l’usager qui touche une aide
alors qu’il ne peut pas en bénéficier sera plus facilement détecté.

« Toute représentation ou reproduction totales ou partielles de ce document par quelque procédé que ce soit, sans
l’autorisation expresse du CNFPT dont il est la propriété, est interdite et constituerait une contrefaçon sanctionnée par
les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. »

L'article 162 de la loi n°2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la


déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale (dite Loi 3DS)
vient modifier le Code des relations entre le public et l'administration (CRPA) pour y intégrer la notion de
proactivité.
« Les administrations peuvent échanger entre elles les informations ou les données strictement
nécessaires pour informer les personnes sur leur droit au bénéfice éventuel d'une prestation ou d'un
avantage prévus par des dispositions législatives ou des actes réglementaires et pour leur attribuer
7
éventuellement lesdits prestations ou avantages. » (L. 114-8 II. CRPA)
Les deux décrets du 11 mais 2023 viennent préciser les modalités d'échange de données entre
administrations pour la proactivité.

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