Votre âme est un paysage choisi

vo-tra-mɛ-tœ̃-pɛ-i-za-ʒə-ʃwa-zi
+ - - - + - - +
Que vont charmant masques et bergamasques
kə-vɔ̃-ʃar-mɑ̃-mas-kə-ze-bɛr-ɡa-mas-kə

Jouant du luth et dansant et quasi

ʒu-ɑ̃-dy-ly-te-dɑ̃-sɑ̃-e-ka-zi

Tristes sous leurs déguisements fantasques.

tris-tə-su-lœr-de-ɡi-zə-mɑ̃-fɑ̃-tas-kə

Tout en chantant sur le mode mineur

tu-tɑ̃-ʃɑ̃-tɑ̃-syr-lə-mɔ-də-mi-nœr

L’amour vainqueur et la vie opportune,

la-mur-vɛ̃-kœr-e-la-vi-ɔ-pɔr-ty-nə

Ils n’ont pas l’air de croire à leur bonheur

il-nɔ̃-pa-lɛr-də-krwa-ra-lœr-bɔn-œr

Et leur chanson se mêle au clair de lune,

e-lœr-ʃɑ̃-sɔ̃-sə-mɛ-lo-klɛr-də-lyn

Au calme clair de lune triste et beau,

o-kal-mə-klɛr-də-ly-nə-tris-te-bo

Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres

ki-fɛ-rɛ-ve-le-zwa-zo-dɑ̃-le-zar-brə

Et sangloter d’extase les jets d’eau,

e-sɑ̃-ɡlo-te-dɛks-ta-zə-le-ʒɛ-do

Les grands jets d’eau sveltes parmi les marbres.

le-ɡrɑ̃-ʒɛ-do-zvɛl-tə-par-mi-le-mar-brə