Vous êtes sur la page 1sur 21

31 versets bibliques sur la FOI

Voici 31 passages bibliques parmi les plus puissants sur la foi


en Jésus !

Romains 10 : 17
17
Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient
de la parole de Christ.
2 Corinthiens 5 : 7
7
car nous marchons par la foi et non par la vue,
Hébreux 11 : 1
1
Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère,
une démonstration de celles qu'on ne voit pas.
1 Jean 5 : 4
4
parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la
victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi.
Hébreux 11 : 6
6
Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut
que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il
est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.
1 Timothée 6 : 12
12
Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à
laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle
confession en présence d'un grand nombre de témoins.
Romains 1 : 16-17
16
Car je n'ai point honte de l'Evangile : c'est une puissance de
Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement,
puis du Grec, 17 parce qu'en lui est révélée la justice de Dieu
par la foi et pour la foi, selon qu'il est écrit : Le juste vivra par la
foi.
Matthieu 6 : 30
30
Si Dieu revêt ainsi l'herbe des champs, qui existe aujourd'hui
et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus
forte raison, gens de peu de foi ?
Matthieu 21 : 22
22
Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le
recevrez.
Jacques 5 : 15
15
la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le
relèvera; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné.
Luc 17 : 6
6
Et le Seigneur dit : Si vous aviez de la foi comme un grain de
sénevé, vous diriez à ce sycomore : Déracine-toi, et plante-toi
dans la mer; et il vous obéirait.
Matthieu 21 : 21
21
Jésus leur répondit : Je vous le dis en vérité, si vous aviez de
la foi et que vous ne doutiez point, non seulement vous feriez ce
qui a été fait à ce figuier, mais quand vous diriez à cette
montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, cela se ferait.
Ephésiens 6 : 16
16
prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel
vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin;
1 Corinthiens 13 : 13
13
Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi,
l'espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c'est
la charité.
1 Corinthiens 13 : 2
2
Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les
mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute
la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas la
charité, je ne suis rien.
1 Timothée 5 : 8
8
Si quelqu'un n'a pas soin des siens, et principalement de ceux
de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu'un infidèle.
Jacques 2 : 17
17
Il en est ainsi de la foi : si elle n'a pas les oeuvres, elle est
morte en elle-même.
Romains 5 : 1
1
Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu
par notre Seigneur Jésus-Christ,
Galates 3 : 26
26
Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ;
1 Pierre 1 : 9
9
parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de
votre foi.
Ephésiens 2 : 8
8
Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de
la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.
Galates 2 : 16
16
Néanmoins, sachant que ce n'est pas par les oeuvres de la loi
que l'homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous
aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d'être justifiés par la
foi en Christ et non par les oeuvres de la loi, parce que nulle
chair ne sera justifiée par les oeuvres de la loi.
Romains 3 : 28
28
Car nous pensons que l'homme est justifié par la foi, sans les
oeuvres de la loi.
Jacques 1 : 2-3
2
Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les
diverses épreuves auxquelles vous pouvez être
exposés, 3 sachant que l'épreuve de votre foi produit la
patience.
1 Pierre 5 : 9
9
Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes
souffrances sont imposées à vos frères dans le monde.
2 Pierre 1 : 5-9
5
à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à
votre foi la vertu, à la vertu la science, 6 à la science la
tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la
piété, Lire la suite
1 Timothée 4 : 12
12
Que personne ne méprise ta jeunesse; mais sois un modèle
pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en
pureté.
Romains 4 : 16
16
C'est pourquoi les héritiers le sont par la foi, pour que ce soit
par grâce, afin que la promesse soit assurée à toute la
postérité, non seulement à celle qui est sous la loi, mais aussi à
celle qui a la foi d'Abraham, notre père à tous,
1 Pierre 1 : 7
7
afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or
périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour
résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus-Christ
apparaîtra,
Romains 14 : 1
1
Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez
pas sur les opinions.
Colossiens 1 : 21-23
21
Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos
pensées et par vos mauvaises oeuvres, il vous a maintenant
réconciliés 22 par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous
faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans
reproche

14 Versets de la Bible sur Loi, Objectif de

Versets les plus Pertinents aux œuvres de la loi

Galates 3:19

Concept des Versets

Pourquoi donc la loi? Elle a été donnée ensuite à cause des transgressions, jusqu'à ce que vînt
la postérité à qui la promesse avait été faite; elle a été promulguée par des anges, au moyen
d'un médiateur.

Galates 3:24

Concept des Versets

Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions
justifiés par la foi.

Romains 3:19-20

Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute
bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu. Car nul ne sera
justifié devant lui par les oeuvres de la loi, puisque c'est par la loi que vient la connaissance du
péché.

Romains 8:3-4

Car-chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, -Dieu a condamné le
péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à
celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non
selon la chair, mais selon l'esprit.
Jacques 2:10

Concept des Versets

Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient
coupable de tous.

Galates 3:21

Concept des Versets

La loi est-elle donc contre les promesses de Dieu? Loin de là! S'il eût été donné une loi qui pût
procurer la vie, la justice viendrait réellement de la loi.

Romains 7:7

Concept des Versets

Que dirons-nous donc? La loi est-elle péché? Loin de là! Mais je n'ai connu le péché que par la
loi. Car je n'aurais pas connu la convoitise, si la loi n'eût dit: Tu ne convoiteras point.

Galates 2:16

Concept des Versets

Néanmoins, sachant que ce n'est pas par les oeuvres de la loi que l'homme est justifié, mais
par la foi en Jésus Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus Christ, afin d'être justifiés par la foi
en Christ et non par les oeuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les oeuvres
de la loi.

Galates 3:10-11

Car tous ceux qui s'attachent aux oeuvres de la loi sont sous la malédiction; car il est écrit:
Maudit est quiconque n'observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas
en pratique. Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu'il est dit:
Le juste vivra par la foi.

Romains 3:28

Concept des Versets

Car nous pensons que l'homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la loi.

Galates 2:21

Concept des Versets


Je ne rejette pas la grâce de Dieu; car si la justice s'obtient par la loi, Christ est donc mort en
vain.

Romains 10:4

Concept des Versets

car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient.

2 Corinthiens 3:6-18

Il nous a aussi rendus capables d'être ministres d'une nouvelle alliance, non de la lettre, mais
de l'esprit; car la lettre tue, mais l'esprit vivifie. Or, si le ministère de la mort, gravé avec des
lettres sur des pierres, a été glorieux, au point que les fils d'Israël ne pouvaient fixer les regards
sur le visage de Moïse, à cause de la gloire de son visage, bien que cette gloire fût passagère,
combien le ministère de l'esprit ne sera-t-il pas plus glorieux!lire plus.

Romains 7:12

Concept des Versets

La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.

15 Versets de la Bible sur La Loi Donnée Par Moïse

Versets les plus Pertinents

Deutéronome 31:9

Concept des Versets

Moïse écrivit cette loi, et il la remit aux sacrificateurs, fils de Lévi, qui portaient l'arche de
l'alliance de l'Éternel, et à tous les anciens d'Israël.

Deutéronome 31:24

Concept des Versets

Lorsque Moïse eut complètement achevé d'écrire dans un livre les paroles de cette loi,

Exode 34:28

Concept des Versets

Moïse fut là avec l'Éternel quarante jours et quarante nuits. Il ne mangea point de pain, et il ne
but point d'eau. Et l'Éternel écrivit sur les tables les paroles de l'alliance, les dix paroles.
Deutéronome 33:4

Concept des Versets

Moïse nous a donné la loi, Héritage de l'assemblée de Jacob.

Deutéronome 4:44

Concept des Versets

C'est ici la loi que présenta Moïse aux enfants d'Israël.

Josué 8:31

Concept des Versets

comme Moïse, serviteur de l'Éternel, l'avait ordonné aux enfants d'Israël, et comme il est écrit
dans le livre de la loi de Moïse: c'était un autel de pierres brutes, sur lesquelles on ne porta
point le fer. Ils offrirent sur cet autel des holocaustes à l'Éternel, et ils présentèrent des
sacrifices d'actions de grâces.

Josué 8:34

Concept des Versets

Josué lut ensuite toutes les paroles de la loi, les bénédictions et les malédictions, suivant ce qui
est écrit dans le livre de la loi.

1 Rois 2:3

Concept des Versets

Observe les commandements de l'Éternel, ton Dieu, en marchant dans ses voies, et en gardant
ses lois, ses ordonnances, ses jugements et ses préceptes, selon ce qui est écrit dans la loi de
Moïse, afin que tu réussisses dans tout ce que tu feras et partout où tu te tourneras,

Deutéronome 1:5

Concept des Versets

De l'autre côté du Jourdain, dans le pays de Moab, Moïse commença à expliquer cette loi, et
dit:

Néhémie 10:29

Concept des Versets


se joignirent à leurs frères les plus considérables d'entre eux. Ils promirent avec serment et
jurèrent de marcher dans la loi de Dieu donnée par Moïse, serviteur de Dieu, d'observer et de
mettre en pratique tous les commandements de l'Éternel, notre Seigneur, ses ordonnances et
ses lois.

Jean 1:17

Concept des Versets

car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.

Néhémie 9:14

Concept des Versets

Tu leur fis connaître ton saint sabbat, et tu leur prescrivis par Moïse, ton serviteur, des
commandements, des préceptes et une loi.

Jean 7:19

Concept des Versets

Moïse ne vous a-t-il pas donné la loi? Et nul de vous n'observe la loi. Pourquoi cherchez-vous à
me faire mourir?

Exode 18:16

Concept des Versets

Quand ils ont quelque affaire, ils viennent à moi; je prononce entre eux, et je fais connaître les
ordonnances de Dieu et ses lois.

Actes 7:38

Concept des Versets

C'est lui qui, lors de l'assemblée au désert, étant avec l'ange qui lui parlait sur la montagne de
Sinaï et avec nos pères, reçut des oracles vivants, pour nous les donner.

COMMENTAIRE BIBLIQUE DE L'EXPOSANT (NICOLL)

Galates 2:19-21
Chapitre 10
LES PRINCIPES EN JEU.

Galates 2:19

Les excuses personnelles de PAUL sont terminées. Il a prouvé son


indépendance apostolique et a fait valoir sa déclaration : « Mon Évangile
n'est pas selon l'homme. S'il devait sa commission à quelqu'un, c'était à
Pierre ; ainsi ses traductrices alléguaient-elles avec persistance. Il a montré
que, d'abord sans Pierre, puis à égalité avec Pierre, et enfin malgré Pierre, il
l'avait reçue et maintenue. De même en ce qui concerne Jacques et l'Église
de Jérusalem.

Sans leur médiation, Paul commença son œuvre ; quand ce travail était
contesté, ils ne pouvaient que l'approuver ; et quand plus tard des hommes
professant agir en leur nom troublèrent son œuvre, l'apôtre les avait
repoussés. Il agit depuis le début avec la conscience d'une confiance dans
l'évangile qui lui a été confié directement par Jésus-Christ, et d'une autorité
dans son administration sans égal sur terre. Et les événements avaient
justifié cette confiance.

Paul est obligé de dire tout cela sur lui-même. La justification de son
ministère lui est imposée par les calomnies des faux frères. Depuis la
conférence de Jérusalem, et plus encore depuis qu'il avait résisté à Pierre à
Antioche, il avait été la marque de la haine de la faction judaïsante. Il était le
principal obstacle à leur succès. Deux fois il les avait déjoués, alors qu'ils
comptaient sur la victoire. Ils avaient maintenant mis sur pied une agitation
systématique contre lui, avec son quartier général à Jérusalem, menée sous
quelque prétexte de sanction des autorités de l'Église là-bas.

A Corinthe et en Galatie, les émissaires légalistes étaient apparus


simultanément ; ils poursuivirent pour l'essentiel la même politique,
l'adaptant au caractère et aux dispositions des deux Églises, et faisant appel
avec non peu de succès aux prédilections juives communes même parmi
les gentils croyants en Christ.

Dans cette controverse, Paul et l'évangile qu'il prêchait étaient liés. « Je suis
prêt », dit-il, « pour la défense de l'Évangile ». Philippiens 1:16 Il était le
champion de la croix, l'imitation du principe du salut par la foi. C'est «
l'évangile du Christ », la « vérité de l'évangile », répète-t-il, qui est en jeu.
S'il conjure les coups qui lui tombent dessus, c'est parce qu'ils visent à
travers lui la vérité pour laquelle il vit, voire le Christ qui vit en lui. Dans son
affirmation de soi, il n'y a aucune note de fierté ou d'anxiété personnelle.
Jamais homme n'a été plus complètement perdu dans la grandeur d'une
grande cause, ni qui se sentait par rapport à elle plus sans valeur. Mais
cette cause a élevé Paul avec elle vers une gloire impérissable. De tous les
noms nommés sur terre, aucun n'est plus proche que le sien de celui qui
est « au-dessus de tout nom ».

Tandis que Paul dans les chap. 1 et 2 est occupé à sa propre justification, il
est pendant ce temps derrière la défense personnelle préparant
l'argumentation doctrinale. Son adresse à Pierre est un aperçu incisif de
l'évangile de la grâce. Les trois derniers versets sont au cœur de la théologie
de Paul Galates 2:19 . Un tel témoignage était la meilleure défense de
l'apôtre devant son audience à Antioche ; c'était le moyen le plus sûr de
toucher le cœur de Pierre et de le convaincre de son erreur.

Et son récit était admirablement calculé pour éclairer les Galates sur la
véritable portée de cette dispute qui avait été si déformée. Depuis Galates
2:15 , Paul n'a cessé de s'adresser, sous la personne de Pierre, à la
conscience de ses lecteurs, et de préparer le terrain à l'assaut qu'il leur
lance.

avec tant de vigueur dans les premiers versets du chap. 3. Lu à la lumière


du récit qui précède, ce passage est un recueil de l'Évangile paulinien,
investi de l'intérêt particulier qui appartient à une confession de foi
personnelle, faite à une crise signalée dans la vie de l'auteur. Examinons
cette déclaration capitale.

1. Au fondement de la théologie de Paul se trouve sa conception de la grâce


de Dieu.

La grâce est le mot d'ordre de l'Apôtre. Le mot apparaît deux fois plus
souvent dans ses épîtres que dans le reste du Nouveau Testament. En
dehors du paulinien Luc et des Hébreux, et de 1 Pierre avec sa large
infusion de paulinisme, il est extrêmement rare. Dans ce mot, le caractère,
l'esprit et le but de la révélation du Christ, tel que Paul l'a compris, sont
résumés. « La grâce de Dieu » est la pierre de touche à laquelle la
dissimulation de Pierre est finalement amenée.
Christ est l'incarnation de la grâce divine, par-dessus tout, dans sa mort. De
sorte que c'est une seule et même chose que de « réduire à néant la grâce
de Dieu » et « la mort de Christ ». C'est pourquoi la grâce de Dieu est
appelée « la grâce du Christ », - « de notre Seigneur Jésus-Christ ». De
Romains à Tite et Philémon, « la grâce règne » dans chaque épître.
Personne ne peut contrefaire cette marque de Paul, ni parler de grâce dans
son style et son accent.

La grâce de Dieu n'est pas seulement son amour ; c'est l'amour rédempteur
répandu sur ceux qui ne le méritent pas, l'amour venant chercher et sauver
les perdus, « apportant le salut à tous les hommes ». Romains 5:1 ; Tite
2:2 grâce a décrété la rédemption, fait le sacrifice, proclame la
réconciliation, fournit et accorde la nouvelle filiation de l'Esprit, et enseigne
à ses enfants toutes les habitudes de piété et de vertu qui conviennent à
leur vie régénérée, qu'elle apporte finalement à sa consommation dans la
vie éternelle.

Éphésiens 1:5 ; 2 Timothée 1:9 ; Romains 3:24 ; Hébreux 2:9 ; 2 Corinthiens


5:20 ; 2 Corinthiens 6:1 ; Galates 4:5 ; Tite 3:5 ; Tite 2:11 ; Romains 5:21

La grâce en Dieu est donc l'antithèse du péché en l'homme, contrecarrant


et triomphant finalement de lui. La grâce appartient au dernier Adam aussi
éminemment que le péché au premier. Les pensées ultérieures de l'Apôtre
sur ce thème sont exprimées dans Tite 3:4 , un passage singulièrement
riche dans sa description de l'action de la grâce divine sur la nature
humaine.

"Nous étions insensés", dit-il, "désobéissants errant dans l'erreur, asservis à


des convoitises et à des plaisirs de toutes sortes, vivant dans l'envie et la
méchanceté, haineux, se haïssant les uns les autres. Mais quand la bonté et
l'amour envers l'homme de notre Dieu Sauveur ont brillé " - alors tout fut
changé : " non par des oeuvres accomplies dans notre propre justice, mais
selon sa miséricorde, il nous sauva, par le lavage de la régénération et le
renouvellement du Saint-Esprit, afin que, justifiés par sa grâce, nous soyons
rendus héritiers dans l'espérance de la vie éternelle.

"La vision de la grâce de Dieu entêtement les lecteurs, la convoitise et la


haine de l'âme. Il apporte, pour l' homme et pour la société, l' palingenesia ,
la nouvelle naissance de la Création, faire reculer la marée du mal et de
restaurer l'âge d' or de la paix et l'innocence, et couronne la joie d'une terre
rénovée avec les gloires d'un ciel retrouvé.

Étant l'antagoniste du péché, la grâce s'oppose nécessairement à la loi. La


loi est intrinsèquement opposée au péché ; le péché est « anarchie », chez
Paul comme chez Jean. Romains 7:12 ; Romains 7:14 ; 2 Thesaloniciens 2:4 ;
etc.

Mais la loi était impuissante à faire face au péché : elle était « faible par la
chair ». Au lieu d'écraser le péché, l'intervention de la loi servait à
l'enflammer et à l'exciter, à mettre en jeu son énergie latente, réduisant
l'homme le plus loyalement disposé au désespoir moral. « C'est donc par la
loi que vient la connaissance du péché ; elle produit la colère.
Inévitablement, elle rend les hommes transgresseurs ; cela amène sur eux
une condamnation intérieure, un sentiment écrasant de la colère et de
l'hostilité divines.

Romains 3:20 ; Romains 4:15 ; Romains 5:20 ; Romains 7:5 ; Romains


7:24 ; Galates 2:16 ; Galates 3:10 ; Galates 3:19 C'est tout ce que la loi peut
faire par elle-même.

"Saint, juste et bon", nonobstant, pour notre nature perverse, cela devient
la mort. Romains 7:13 ; 1 Corinthiens 15:56 C'est en fait "la force du péché",
se prêtant à étendre et à confirmer sa puissance. On y trouve une « loi du
péché et de la mort.

" De sorte qu'être " sous la loi " et " sous la grâce " sont deux états opposés
et mutuellement exclusifs. Dans cette dernière condition seulement le
péché " n'est plus notre seigneur ". Romains 6:14 Pierre et les Juifs
d'Antioche donc, en construisant de nouveau le principe juridique, étaient
en vérité "abolissant la grâce de Dieu".

" En acceptant la circoncision, ils deviennent " débiteurs pour accomplir


toute la loi ", et cela signifie la transgression et la malédiction. Galates
5:1 ; Galates 3:10 ; Galates 2:16

Tandis que le péché est la réponse que la nature de l'homme fait aux
exigences de la loi, la foi est la réponse suscitée par la grâce ; c'est la porte
du cœur qui s'ouvre à la grâce. Romains 3:24 ; Éphésiens 2:8 ; etc. Grâce et
Foi vont de pair, comme Loi et Transgression.
Limitant le domaine de la foi, Pierre a pratiquement nié la souveraineté de
la grâce. Il démentit sa confession faite au Concile de Jérusalem : « Par la
grâce du Seigneur Jésus, nous espérons être sauvés, comme les Gentils
». Actes 15:11 Loi sont joints des termes tels que Travaux, Dette,
Récompense, Gloire, propres à une « justice propre ».

" Romains 4:1 ; Romains 11:6 ; Galates 2:16 ; Galates 3:12 Avec la Grâce
nous associons Don, Promesse, Prédestination, Appel, Élection, Adoption,
Héritage, appartenant au dialecte de " la justice qui est de Dieu par la foi.

" La grâce opère dans la région de l'Esprit, créant la liberté ; mais la loi, si
spirituelle qu'elle soit d'origine, est venue chercher son accomplissement
dans la sphère de la chair, où elle " engendre la servitude ". Galates
4:23 ; Galates 5:1 ; 2 Corinthiens 3:6 ; 2 Corinthiens 3:17 grâce apparaît,
cependant, dans une autre classe de passages des épîtres de Paul,
dont Galates 1:15 ; Galates 2:9 sont des exemples.

C'est à la grâce divine que Paul attribue son salut personnel et son appel
apostolique. La révélation qui fit de lui un chrétien et un apôtre était avant
tout une manifestation de la grâce. Sous cet aspect, « la gloire de Dieu » lui
apparaît « face à Jésus-Christ ». La splendeur qui a aveuglé et submergé
Saül sur son chemin vers "Damas, était la gloire de sa grâce". La voix de
Jésus qui tomba à l'oreille du persécuteur parla avec les accents de la grâce.

Aucun fléau de la Loi, aucun tonnerre du Sinaï, n'aurait pu abattre


l'orgueilleux pharisien, et l'abattre ou le brûler sa forte volonté, comme la
plainte de Jésus. Toutes les circonstances tendaient à imprimer dans son
âme, fondue dans la pénitence à cette heure, l'impression ineffaçable de «
la grâce de Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ ». Des confessions telles
que celles de 1 Corinthiens 15:8 et Éphésiens 2:7 ; Éphésiens 3:7 , montrent
combien ce souvenir était constamment présent chez l'Apôtre Paul et
imprégnait ses vues de révélation, donnant à son ministère sa tendresse
particulière d'humilité et l'ardeur de la reconnaissance.

Ce sentiment d'obligation moindre envers la grâce de Dieu, avec son effet


omniprésent sur la doctrine paulinienne, est exprimé de façon frappante
dans la doxologie de 1 Timothée 1:11 , - paroles que c'est presque un
sacrilège de mettre dans la bouche de a falsarius : "Selon l'évangile de la
gloire du Dieu béni, j'ai été confié par la présente à celui qui était autrefois
blasphémateur et persécuteur. Mais la grâce de notre Seigneur a abondé
encore plus excessivement.

Fidèle est la parole, digne d'être reçue de tous : « Jésus-Christ est venu dans
le monde pour sauver les pécheurs », dont je suis le chef. En moi, en tant
que chef, Jésus-Christ a manifesté toute sa longanimité. Maintenant, au Roi
des siècles, soient honneur et gloire pour toujours. Amen." Qui, en lisant
l'histoire de l'Apôtre, ne fait pas écho à cet Amen ? Pas étonnant que Paul
soit devenu l'Apôtre de la grâce ; de même que Jean, "le disciple que Jésus
aimait", doit nécessairement être l'Apôtre de l'amour. La grâce de Dieu s'est
révélée dans sa plus grande abondance, afin qu'à travers lui elle soit
connue de tous les hommes et de tous les âges.

2. A côté de la grâce de Dieu, nous trouvons dans Galates 2:21 la mort de


Christ. Il met de côté le premier, soutient l'Apôtre, qui, en admettant la
justice légale, annule le dernier.

Alors que la grâce incarne la conception fondamentale de Paul du caractère


divin, la mort de Christ est le fait fondamental dans lequel ce caractère se
manifeste. Ainsi la croix devient le centre de la théologie de Paul. Mais
c'était, en premier lieu, la base de sa vie personnelle. La foi dans le Fils de
Dieu, « qui m'a aimé et s'est livré pour moi », est le fondement de « la vie
qu'il vit maintenant dans la chair ».

C'est là que réside la pierre d'achoppement du judaïsme. L'orgueil


théocratique, tradition pharisienne, ne pouvait, comme on dit, s'en
remettre. Un Messie crucifié ! Comme l'idée nue est révoltante. Mais quand,
comme dans le cas de Paul, l'orgueil judaïque a surmonté cet immense
scandale et malgré l'offense de la croix est parvenu à la foi en Jésus, ce fut
au prix d'une chute sévère. Il a été brisé en morceaux, détruit une fois pour
toutes. Chez les apôtres aînés, le changement avait été plus progressif ; ils
n'ont jamais été imprégnés de judaïsme comme l'était Saul.

Pour lui, accepter la foi de Jésus était une révolution la plus complète et la
plus radicale possible. En tant que judaïsme, la prédication de la croix était
un outrage à sa foi et à ses espérances messianiques ; maintenant c'était ce
qui le subjuguait et le ravissait le plus. Son pouvoir était extrême, qu'il
s'agisse d'attirer ou de repousser. Plus il l'avait détesté et s'en était moqué
auparavant, plus il est désormais tenu d'exalter la croix de notre Seigneur
Jésus-Christ. Une preuve de la colère divine contre le Nazaréen, il l'avait
autrefois considérée ; maintenant il y voit le gage de la grâce de Dieu en lui
pour le monde entier.

Pour Paul donc la mort du Christ a apporté la fin du judaïsme. "Je suis mort
pour la loi", écrit-il, - "Je suis crucifié avec Christ." Une fois compris ce que
cette mort signifiait, et réalisant sa propre relation avec elle, à tous égards, il
était impossible de revenir au légalisme. La croix barrait tout retour. La loi
qui l'a mis à mort, Lui sans péché, ne pouvait donner la vie aux hommes
pécheurs. Le judaïsme qui a prononcé sa condamnation s'est lui-même
condamné.

Qui ferait la paix avec lui sur le sang du Sauveur ? A partir du moment où
Paul a connu la vérité sur la mort de Jésus, il en avait fini avec le judaïsme
pour toujours. Désormais il ne savait rien, n'aimait ni croyance ni sentiment,
ne reconnaissait aucune maxime, aucune tradition qui ne se conformât à sa
mort. Le monde auquel il avait appartenu est mort, auto-tué, quand il l'a
tué. De la tombe du Christ, un monde nouveau se levait, pour lequel seul
Paul vivait.

Mais pourquoi la grâce de Dieu devrait-elle s'exprimer dans un fait aussi


épouvantable que la mort de Christ ? Qu'est-ce que la mort a à voir avec la
grâce ? C'est la peine légale du péché. La conjonction du péché et de la mort
imprègne l'enseignement de l'Écriture et est un principe fixé dans la
conscience de l'humanité. La mort, telle que l'homme la connaît, est la
conséquence inévitable et le témoin universel de sa transgression. Il « porte
dans sa condition mortelle le témoignage que Dieu est chaque jour en
colère contre les méchants » (Augustin).

La mort de Jésus-Christ ne peut être retirée de cette catégorie. Il est mort de


la mort d'un pécheur. Il a porté la peine de la culpabilité. Les antécédents
prophétiques du Calvaire, la suite des circonstances qui s'y rattachent, ses
propres explications en chef, sont tous en accord avec ce but. Avec
étonnement, nous voyons le Sans péché "fait péché", le Juste mourant pour
les injustes. Il est « né d'une femme, né sous la loi » : sous la loi Il a vécu et
est mort.

Grace n'est pas un contrevenant à la loi. Dieu doit avant tout être « juste lui-
même », s'il veut justifier les autres. Romains 3:26 La mort de Jésus le
déclare. Ce sublime sacrifice est, pour ainsi dire, la résultante de la grâce et
de la loi. La grâce « Le livre pour nous tous » ; il satisfait aux prétentions de
la loi en lui., même à l'extrême peine, que de nous la peine peut être
enlevée.

Il se met sous la loi, afin de "racheter ceux qui sont sous la loi". Galates
4:4 En vertu de la mort de Christ, donc, les hommes sont traités sur un pied
extra-légal, en termes de grâce; non pas parce que la loi est ignorée ou s'est
effondrée ; mais parce qu'il est satisfait d'avance. Dieu a « présenté Christ
Jésus en propitiation » ; et compte tenu de cela.

fait accompli, il procède « dans le temps présent » pour « justifier celui qui a
foi en Jésus ». Romains 3:22 légalisme est fini, car la Loi s'est dépensée pour
notre Rédempteur. Pour ceux qui sont en Lui " il n'y a maintenant aucune
condamnation ". Ceci est pour anticiper l'enseignement plus complet du
chap. 3 ; mais le sacrifice par procuration est déjà impliqué lorsque Paul dit :
« Il s'est livré pour moi, s'est livré pour nos péchés ». Galates 1:4

La résurrection du Christ est, dans la pensée de Paul, l'envers de sa mort. Ils


constituent un événement, l'envers et l'envers d'une même réalité. Pour
Paul, comme pour les premiers Apôtres, la résurrection de Jésus a donné à
sa mort un aspect tout différent de celui qu'elle revêtait auparavant. Mais la
transformation opérée dans leur esprit pendant les « quarante jours » dans
son cas s'est produite en un seul instant, et a commencé à partir d'un point
de départ différent.

Au lieu d'être le châtiment mérité d'un blasphémateur et d'un faux Messie,


la mort du Calvaire est devenue le glorieux sacrifice de soi du Fils de Dieu.
La mort et la résurrection des Juifs se confondaient dans l'esprit de
l'Apôtre ; il voit toujours l'un à la lumière de l'autre. La foi qui sauve, comme
il la formule, est à la fois une foi que Christ est mort pour nos péchés, et
que Dieu l'a ressuscité des morts le troisième jour.

Quel que soit 1 Corinthiens 15:3 ; 1 Corinthiens 15:11 ; Romains


4:24 ; Romains 10:9 ; 1 Thesaloniciens 4:14 des deux l'un peut d'abord
appréhender, il entraîne l'autre avec lui.

La résurrection n'est pas un thème explicite de cette épître. Néanmoins, il


nous rencontre dans sa première phrase, où nous discernons que la
connaissance de Paul de l'évangile et son appel à le proclamer, reposaient
sur ce fait. Dans le passage qui nous est présenté, la résurrection est
manifestement assumée. Si l'Apôtre est « crucifié avec Christ », - et pourtant
« Christ vit en lui », ce n'est pas simplement l'enseignement ou la mission de
Jésus qui revit en Paul ; la vie du Sauveur ressuscité est elle-même entrée
dans son âme.

3. Cela nous amène à la pensée de l'union du croyant avec Christ dans la


mort et la vie, qui est exprimée en termes d'accent particulier et de
distinction dans Galates 2:20 . « Avec le Christ j'ai été crucifié ; et je ne vis
plus ; c'est le Christ qui vit, en moi. Ma vie terrestre est gouvernée par la foi
en Celui qui m'a aimé et est mort pour moi. Christ et Paul sont un. Quand
Christ est mort, l'ancien moi de Paul est mort avec lui. Maintenant, c'est
l'Esprit de Christ dans le ciel qui vit dans le corps de Paul ici sur terre.

Cette union est d'abord une communion avec le Sauveur mourant. Paul ne
considère pas le sacrifice du Calvaire comme quelque chose simplement
accompli pour lui, en dehors de lui, par un arrangement juridique dans
lequel une personne prend la place d'une autre et, pour ainsi dire, le
personnifie. Le lien entre Christ et Paul est plus profond que cela. Le Christ
est le centre et l'âme de la race, tenant envers elle une primauté spirituelle
dont la direction naturelle d'Adam était un type, médiateur entre les
hommes et Dieu dans toutes les relations que l'humanité entretient avec
Dieu.

Romains 5:14 ; 1 Corinthiens 15:23 ; 1 Corinthiens 15:45 ; 1 Timothée 2:5 La


mort de Jésus était plus que substitutive; c'était représentatif.

Il avait parfaitement le droit d'agir pour nous. Il était le « Un » qui seul


pouvait « mourir pour tous » ; en Lui « tous sont morts ». 2 Corinthiens
5:14 Il nous a portés avec lui à la croix : sa mort était en effet la mort de
ceux dont il a porté les péchés. Il n'y avait aucune fiction juridique ici ; pas
de pacte fédéral improvisé pour l'occasion.

« Le second Homme du ciel », bien que second dans l'ordre du temps, était
le premier et fondamental dans l'ordre spirituel, le Chef organique de
l'humanité, « la racine », ainsi que « la progéniture » de l'humanité. 1
Corinthiens 15:45 ; comp. Colossiens 1:15 ; Jean 1:4 ; Jean 1:9 ; Jean 1:15 Le
jugement qui tomba sur la race était un appel à celui qui tenait entre ses
mains ses intérêts et ses destinées.

La foi de Paul appréhende et approuve ce que Christ a fait en sa faveur, «


qui m'a aimé », s'écrie-t-il, « et s'est livré pour moi ». Lorsque l'Apôtre dit : «
J'ai été crucifié avec Christ », il revient en pensée sur la scène du Calvaire ;
là, potentiellement, tout ce qui a été fait dont il réalise maintenant en lui-
même l'issue. Son salut actuel est, pour ainsi dire, une répétition de la mort
du Sauveur, une "ressemblance" Romains 6:5 de l'acte suprême d'expiation,
qui a eu lieu une fois pour toutes lorsque le Christ est mort pour nos
péchés.

La foi est le lien entre le passé, sacrifice objectif, et l'appréhension


subjective présente de celui-ci, par laquelle sa vertu devient la nôtre. Sans
une telle foi, Christ serait « mort en vain ». Sa mort a donc dû être un grand
sacrifice jeté. L'incrédulité volontaire répudie ce que le Rédempteur a fait,
provisoirement, en notre nom. Cette répudiation, en tant qu'individus, nous
sommes parfaitement libres de la faire.

« La réconciliation objective opérée dans la mort du Christ ne peut en effet


profiter réellement, dans sa conscience personnelle, qu'à ceux qui la
connaissent et l'admettent, et se sentent solidaires du Christ d'être
tellement un avec lui qu'ils peuvent s'approprier intérieurement Sa mort et
sa vie céleste, et revivre sa vie et sa mort, les seuls, en un mot, qui croient
vraiment au Christ.

Ainsi l'idée de substitution chez Paul reçoit son complément et sa


réalisation dans le mysticisme de sa conception de la foi. Alors que le Christ
représente objectivement toute la race, cette relation ne devient une réalité
subjective que dans la facilité de ceux qui se relient à Lui dans la foi de
manière à fusionner avec Lui en un seul esprit et un seul corps, de manière
à trouver en Lui leur Tête, leur âme, leur vie et leur moi, et Lui en eux Son
corps, Ses membres et Son temple. Ainsi, l'idée de « un pour tous » reçoit le
sens plus strict de « tout dans et avec un ». »

Participant à la mort du Christ, Paul est venu partager sa vie de ressuscité.


Sur la croix, il possédait son Sauveur possédait Ses blessures. Sa honte, Son
agonie de mort, et s'y sentit honteux, blessé, tué à mort. Ainsi uni à son
Rédempteur, comme par les clous qui l'attachaient à l'arbre, Paul est
emmené avec lui dans la tombe, dans la tombe, et de nouveau ! Christ est
ressuscité d'entre les morts : ainsi est Paul. Il « est mort au péché une fois »,
et maintenant « vit pour Dieu ; « la mort ne l'emporte plus sur lui » : ce Paul
estime également vrai pour lui-même. Romains 6:3 L'Ego, le « vieil homme »
que Paul autrefois était, se trouve enterré dans la tombe de Jésus.
Jésus-Christ seul, "le Seigneur de l'Esprit" est sorti de ce sépulcre, est
ressuscité dans l'esprit de Paul. « Si quelqu'un venait aux portes de Paul et
demandait : Qui habite ici ? Il répondrait, non pas Saul de Tarse, mais Jésus-
Christ vit dans mon corps. Dans cette appropriation de la mort et de la
résurrection du Seigneur Jésus, cette interpénétration de l'esprit de Paul et
de celui du Christ, il y a trois étapes correspondant au vendredi, samedi et
dimanche de Pâques. « Le Christ est mort pour nos péchés : il a été enseveli
; il est ressuscité le troisième jour » : ainsi, par conséquent, « je suis crucifié
avec le Christ ; je ne vis plus ; le Christ vit en moi.

Cette union mystique de l'âme et de son Sauveur porte ses fruits dans les
activités de la vie extérieure. La foi n'est pas une simple affection abstraite
et contemplative ; mais une énergie travaillante, dominant et dirigeant
toutes nos facultés humaines. Il fait même de la chair son instrument, qui a
défié la loi de Dieu, et a livré l'homme à l'esclavage du péché et de la mort. Il
y a une note de triomphe dans les mots, - "la vie que je vis maintenant dans
la chair, je vis dans la foi!" L'impossible a été accompli.

"Le corps de la mort" est possédé par l'Esprit de vie en Jésus-Christ Romains
6:12 ; Romains 7:23 ; Romains 8:1 La chair, le désespoir de la loi, est
devenue le vase sanctifié de la grâce.

Toute la théologie de la Rédemption de Paul est contenue dans ce mystère


d'union avec le Christ. L'office du Saint-Esprit, dont la communion tient
ensemble le Seigneur glorifié et ses membres sur la terre, est impliqué dans
l'enseignement de Galates 2:20 . Ceci est manifeste, quand dans Galates
3:2 nous trouvons l'union du croyant avec Christ décrite comme « recevant
l'Esprit, commençant par l'Esprit » ; et quand un peu plus tard « la promesse
5de l'Esprit » embrasse les bienfaits essentiels de la vie nouvelle.

Galates 3:14 ; Galates 4:6 ; 1 Corinthiens 6:17 ; 1 Corinthiens 6:19 ; Romains


8:9 .

La doctrine de l'Église est aussi ici. Car ceux en qui Christ habite y ont une
vie commune, qui ne connaît ni « Juif ni Grec ; tous sont un seul homme »
en Lui. Galates 3:28 ; Colossiens 3:11 ; Romains 15:5 .

La justification et la sanctification sont ici ; le premier étant la réalisation de


notre part dans la propitiation du Christ pour le péché, le second notre
participation à sa vie de ressuscité, passée « pour Dieu ». Enfin, la
résurrection à la vie éternelle et à la gloire céleste des saints jaillit de leur
communion actuelle avec le Rédempteur. « L'Esprit qui a ressuscité Jésus
d'entre les morts, demeurant en nous, ressuscitera notre corps mortel »
pour partager avec l'esprit rendu parfait sa vie céleste.

La résurrection du Christ est le gage de ce que tous ses membres


atteindront, voire, la création matérielle doit participer à la gloire des fils de
Dieu, faits comme lui, le "premier-né d'une multitude de frères". Romains
8:11 : Romains 8:11 ; Romains 8:16 ; Romains 8:29 ; Philippiens 3:20

Dans toutes ces vérités vitales, l'évangile de Paul a été traversé par le
légalisme. soutenu par Pierre à Antioche. La doctrine judaïque frappa
directement, sinon ouvertement, la croix, dont ses promoteurs cherchaient
à échapper au reproche. Cette accusation est le point culminant de la
controverse de l'apôtre contre Pierre, et le point de départ de son
remontrance avec les Galates dans le chapitre suivant. « Si la justice pouvait
être obtenue par la loi, alors Christ est mort pour rien ! Que pourrait-on dire
de pire d'une doctrine ou d'une politique que ce qu'elle a conduit à cela ? Et
si les œuvres de la loi justifiaient effectivement les hommes, et que la
circoncision est autorisée à faire la différence entre juif et grec devant Dieu,
le principe du légalisme est admis, et il s'ensuit la conséquence intolérable
que Paul dénonce.

Pour quoi Christ est-il mort, tous les hommes sont-ils capables de se
racheter de cette manière ? Comment ose-t-on édifier devant la croix son
misérable édifice de bonté autodidacte, et dire ainsi que l'expiation du
Calvaire était superflue et que Jésus-Christ aurait pu s'épargner tous ces
maux !

Et ainsi, d'une part, le légalisme attaque la grâce de Dieu. Elle met les
relations humaines à Dieu sur le pied d'un compte débiteur et créancier ; il
réclame pour l'homme un motif de se glorifier en lui-même, Romains 4:1 et
ôte à Dieu la gloire de sa grâce. Dans sa dévotion à la loi et à l'ordonnance,
il manque l'âme de l'obéissance, l'amour de Dieu, seulement pour être
réveillé par la connaissance de son amour pour nous.

Galates 5:14 ; 1 Jean 4:7 Il sacrifie le Père en Dieu au Roi. Elle oublie que la
confiance est le premier devoir d'une créature rationnelle envers son
Créateur, que la loi de la foi est à la base de toute loi pour l'homme.
D'autre part, et par le. même nécessité, le légalisme est fatal à la vie
spirituelle de l'homme. Tandis qu'il obscurcit le caractère divin, il rapetisse
et pétrifie l'humain. Que devient le sublime mystère de la vie cachée avec le
Christ en Dieu, si son existence est subordonnée à la circoncision et à
l'accomplissement rituel ? Aux hommes qui placent « la viande et la
boisson » au même niveau que « la justice, la paix et la joie dans le Saint-
Esprit », ou dans leurs relations avec le royaume spirituel de Dieu manque.

La religion de Jésus et de Paul régénère le cœur, et de ce centre règle et


sanctifie tout le cours de la vie. Le légalisme garde la bouche, les mains, les
sens, et imagine qu'à travers ceux-ci il peut percer l'homme dans l'ordre
divin. Cette dernière théorie fait de la religion un système mécanique ; le
premier la conçoit comme une vie intérieure, organique

Vous aimerez peut-être aussi