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Yess La Méthode HACCP Et La Gestion Des Risques À L'hôpital
Yess La Méthode HACCP Et La Gestion Des Risques À L'hôpital
En Sciences Economiques
Sujet :
NEDIR Mohamed
MERAHBA KHAOULA
Promotion : 2018-2019
Remerciement
En préambule à ce travail nous remercions ALLAH qui nous aide et
nous donne la patience et le courage durant la réalisation de notre
mémoire.
MERCI
Dédicaces
A mes parents,
Khaoula
Dédicaces
Au nom d’Allah, le tout miséricordieux, le très miséricordieux.
Je dédie ce travail
A mes chers frères : Mansour , Ahmed , mon petit frère adoré Jugurtha pour
leurs appui et leurs encouragements permanent
A ma chère binôme MERAHBA KHAOULA et sa famille
HAYAT
LISTE DES ABREVIATIONS
HACCP :HazardAnalysis Control Critical Point (Analyse des dangers-points critiques pour
leur maitrise).
Figure N °02 : Approche schématique des grandes catégories des risques en établissement de
santé
Figure N° 08 : Diagramme de préparation des plats chauds à base : viande, poulet, poissons
Figure N° 09 : Arbre de décision pour la détermination des CCP’s sur les étapes de
fabrication (Codex aliment Arius)
Liste des tableaux
Tableau N°02: Exemple des sources de contamination (le premier principe de l’HACCP)
ANNEXE N° 17 : Photo réelle d'un prélèvement d'un repas au sein de la cuisine centrale de
CHU de T-O
Résumé
La démarche HACCP (de l'américain Hazard Analysis Critical Control Point) est une
méthode préventive visant à maîtriser les dangers pouvant survenir au cours d'un processus de
préparation des repas. Elle est tout particulièrement adaptée pour assurer la sécurité
alimentaire en cuisine centrale et en restauration collective.
Dans la restauration hospitalière, le respect de l’hygiène alimentaire doit être strict et
rigoureux à toutes les étapes de la transformation alimentaire : de l’arrivée des matières
premières à la consommation finalepour éviter tous risques d’intoxications alimentaires
collectives (TIAC), car les repas préparé sont destiné aux personnes par définition fragilisé la
chose qui peut aggraver l’état de leur santé.
La mise en place de cette méthode repose sur l’identification des risques et des dangers en
matière de sécurité alimentaire c’est pour cela que la méthode des « 5 M » est plébiscitée, car
elle permet d’identifier l’ensemble des origines des risques de contamination.
Mots clés : HACCP, restauration hospitalière, TIAC, méthode des 5M, hygiène alimentaire
sécurisé
(TIAC)
.
"M 5"
:
."M 5"
SOMMAIRE
Remerciements
Dédicaces
Introduction…………...……………………………………………………………………..27
I.1 La restauration collective .................................................................................................... 28
I.1.1 Importance de la restauration collective .......................................................................... 28
I.1.2 Classification selon la nature de la collectivité ................................................................ 28
I.2 La restauration collective et la méthode HACCP ............................................................... 29
I.2.1 La méthode HACCP ........................................................................................................ 29
I.2.2 La méthode HACCP en cuisine centrale de l’hôpital ...................................................... 39
I.3 HACCP et hygiène en cuisine............................................................................................. 45
I.3.1 Les procédures d’hygiène ................................................................................................ 45
I.3.2 HACCP et la prévention des TIAC .................................................................................. 49
Conclusion……………………………………………………………………………………57
SOMMAIRE
Conclusion générale
Glossaire
Table des matières
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
Introduction
1
http://fulltext.bdsp.ehesp.fr/Inas/Memoires/massp/sp/2008/7506.pdf
2
Caroline BELOT, la gestion des risques une nouvelle donne pour le management hospitalier, mémoire
de l’école national de la santé publique -2002- page 3.
3
A. BÉGUET .La gestion des risques à l’hôpital article 2008 page 01 version PDF
4
Application de l'analyse des risques aux programmes de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments
sur : http://www.fao.org/3/w8088f/w8088f35.htm consulté le 13/05/2019
1
Introduction
contribuer à satisfaire les besoins nutritionnels des patients. Par contre l'assurance
efficace des pratiques de sécurité sanitaire des aliments (microbiologiques, physiques
et chimiques) dans les établissements sanitaires n'est pas encore résolue.
Lorsque l'ensemble des conditions d'hygiène sont un peu négligées en restauration
collective il y a prolifération possible des microorganismes et apparition chez les
convives de troubles importants. De nos jours; l'application rigoureuse des mesures
d'hygiène décrites dans les «Bonnes pratiques d’hygiène»», permet de gérer de façon
préventive la salubrité des aliments. Parallèlement l'application de la démarche
Hazard analysis critical control point s'est imposée en raison de la concurrence
internationale et des réglementations devenues plus rigoureuses.
L'hygiène en restauration hospitalière correspond en réalité à l'ensemble des mesures
et précautions qui doivent être prises pour éviter la prolifération des microorganismes
et leurs actions néfastes. Dès lors la qualité microbiologique des repas constitue un
enjeu d'une importance capitale pour éviter d’exposer inutilement les patients aux
risques qui peuvent aggraver l’état de leur santé.
L’application d’une démarche HACCP permet d’analyser les dangers associés aux
différents stades de processus de préparation des plats (de la matière première
jusqu'au produit fini) et d'identifier les points critiques à maitriser (CCP) vise à
empêcher une contamination possible, plutôt que d'analyser le produit final.
2
Introduction
3
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
Introduction
4
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
La gestion des risques permet d’approfondir la connaissance des risques pour les
identifier.
Le risque c’est une probabilité ou l’éventualité qu’une personne soit blessé ou sa santé
soit altéré suite a l’exposition d’un danger ou que les bien soit endommager
1
CHAFIQ Khalid,Mémoire présenté pour l’obtention du diplôme de maîtrise en Administration
Sanitaire et Santé Publique, 2008, p 17
http://fulltext.bdsp.ehesp.fr/Inas/Memoires/massp/sp/2008/7506.pdf consulté le 20/04/2018
5
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
2
SCTRICK Lionel, La PREVENTION des RISQUES PROFESSIONNELS, p1,2 en ligne sur
https://www.lomag-man.org/sante%20travail/prevention_risque_prof_w_france.pdf
6
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
Autres définitions
3
COLEACP, Analyse des risques et autocontrôle en production, manuel, France, Mars 2011, P15
4
A. BÉGUET .La gestion des risques à l’hôpital article 2008 page 01(en ligne)
5
CRIDELICH Cécile. Management du risque à l’hôpital : évaluation d’une nouvelle méthode d’analyse
du risque appliquée à la prise en charge du patient par chimiothérapie. Gestion et management. Ecole
Nationale Supérieure des Mines de Paris, 2011,p 31.(en ligne)
7
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
Probabilité
Gravité
Source : https://pdfs.semanticscholar.org
La gravité est alors perçue comme l’impact estimé sur le système. Cette formule n’est
cependant utilisable que dans certains cas précis, à savoir lorsque :
• Les compétences des acteurs du système n’entrent pas en compte dans les résultats,
• la probabilité est calculée sur un large nombre d’observations validées sur le terrain,
• L’environnement est stable voire sous contrôle.
Finalement, le risque d’un événement est défini par deux paramètres indissociables :
• la probabilité de survenue de cet événement, définie en termes de fréquence
d’apparition ou de vraisemblance pendant une période de temps ou un nombre
d’opérations,
• la gravité ou nature et l’importance des conséquences de cet événement en termes
de dommages sur l’élément vulnérable.
6
https://pdfs.semanticscholar.org (consulté 10/04/2019)
8
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
9
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
10
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
Pollution
Risques
naturels
Communication
Incendie
Système Ressources
d’information humains
Aspects
Gestion des
juridique et
compétences
règlements
Organisation
et
coordination Energie
Finance Ethique et Equipes de
déontologie soins
Fluides
Gestion de
l’innovation Information
Patient/entourage
Médicaments et de patient
dispositifs Linge
médicaux
Locaux et
équipements Dossier du
patient
Hygiène
Actes
thérapeutiqu
Installations Chutes
techniques Actes Alimentation
diagnostique
Déchets
Circulation et
Agressions
Approvisionne transports
ments et achets Prestataires
extérieurs
Malveillances
source :https://www.hassante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2012-
07/format2clic_gestion_des_risques.pdf
7
https://www.hassante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2012 -
07/format2clic_gestion_des_risques.pdf
11
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
Tous les risques ne sont pas comparables et n’entraînent pas des dommages de la
même gravité ni des interventions du même type, de la même envergure, de la même
urgence8.
Chaque risque qui a le potentiel de se réaliser doit être mesuré par le produit de ces
deux variables, sa criticité « C » : C = f x G
L’appréciation de la gravité et de la fréquence de ces événements permet de quantifier
le risque sur un diagramme en cinq zones à risque
8
http://fulltext.bdsp.ehesp.fr/Inas/Memoires/massp/sp/2008/7506.pdf (consulté le 10/04/2019
a19 :00h)
9
CHAFIK Khalid, Implantation d’une démarche de gestion intégré des risques à l’hôpital de Beni Me llal
juillet 2008, p 19
12
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
Fréquence
Zone deGestion
desRisques« moyens
»
Gravité
Source : https://pdfs.semanticscholar.org
On distingue cinq zones à risques sur le diagramme f x G (figure 3), dont les limites -
assez floues- dépendent de l’appréciation subjective de chacun du risque tolérable.
10
https://pdfs.semanticscholar.org consulté le 09/04/19
13
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
14
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
ceux de l’établissement ». 11
La gestion des risques est réactive et préventive, elle combine en effet :
Une approche réactive qui s’intéresse a posteriori aux événements
indésirables survenus ou avérés. Elle vise à limiter le nombre des
événements (accidents ou incidents) ou à réduire les conséquences
dommageables de ceux-ci par la mise en place d’actions correctrices.
Une approche proactive, préventive ou anticipative qui identifie les
problèmes en amont avant leur apparition, elle identifie a prioriles
événements redoutés ou événements indésirables par une analyse du
système ou de ses dangers. Elle comprend l’identification des situations
dangereuses et des vulnérabilités de l’établissement puis la mise en place
d’actions de prévention et le suivi de leur efficacité
11
www.auvergne-rhone-alpes.ars.sante.fr consulté le 19/05/2019
12
L’Agence régionale de Santé (ARS) en France a pour mission de mettre en place la politique de santé
dans la région. Elle est compétente sur les champs de l’offre ambulatoire, des établissements de santé
et médico-sociaux, ainsi que des questions de santé liées à l’environnement. Enfin, elle assure la
promotion de la santé et finance les actions de prévention.
13
Consulté le 14 avril 2019 sur le site internet https://www.auvergne-rhone-alpes.ars.sante.fr/
15
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
L’étape d’identification des risques est donc l’étape essentielle et préalable de lamise
en place opérationnelle de la démarche, qui consiste à connaître et recueillirde façon
systématique les événements indésirables dans un service et en bout déligne dans
l’ensemble de l’organisation.
Chaque secteur, service, unité, pôle a :
Des risques qui lui sont propres: Ces risques découlent de la clientèle
desservie, des activités, du personnelen poste, de la technologieet de l’environnement.
14
HAS. (2012, Mars). Amélioration des pratiques et sécurité des soins, La sécurité des patients,
Mettre en uvre la gestion des risques associés aux soins en établissement de santé, Des concepts à
la pratique, version PDF, page 09
16
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
Il conduit les Hôpitaux à élaborer leur propre classification des risques. Il s’agit
d’un recensement d’informations ascendantes et non pas l’inverse.
17
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
Cette analyse est essentielle si l’on souhaite agir sur le risque. Elle s’applique
nomment à la démarche a posteriori. Les événements sont analysés afin d’identifier
leurs causes, seule une analyse systémique permet de retracer « la chaîne des
événements» ayant conduit à l’incident ou à l’accident. Elle recherche à la fois les
causes proximales et les causes racines. Cette analyse est le préalable au traitement
des risques qui passera par une action sur les causes
L’action :
La deuxième étape (analyse) aura permis à prioriser les risques inventoriés lors de la
première étape (identification). Dans cette troisième étape, il ne s’agit pas de tenter
d’éliminer rapidement tous les risques potentiels du service. Ce serait, très
certainement, une mission impossible à réaliser. Certains risques demandent une
attention immédiate, d’autres feront l’objet d’une démarche à plus long terme. Le
traitement des risquesrepose sur une combinaison de divers mécanismes.
18
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
risque de prendre les mesures nécessaires pour réduire les risques auxquels l’Hôpital
est exposé.
Par la suite, l’élaboration et la mise en uvre des mesures pour réduire les risques à
un niveau acceptable. Ces mesures seront analysées en fonction notamment de leur
faisabilité, du rapport coût / efficacité et des bénéfices secondaires pour les acteurs du
terrain
Il ne suffit pas d’avoir fait l’inventaire de ces risques et d’avoir mis une série de
mesures pour les contrôler, encore faut-t-il vérifier si ces mesures sont efficaces, si
tous les risques ont été bien identifiés, si la situation n’a pas évolué et généré d’autres
risques.
Cette étape consiste à procéder à l’évaluation qui peut être faite de deux manières :
D’une part, elle peut consister en l’examen de l’efficacité des mesures vis-à-vis des
objectifs fixés en interne. Celui-ci se réalise par le suivi en fréquence et en gravitédes
évènements à risque que l’on entend prévenir, et par la mise en place d’éventuels
tableaux de bord.
La communication :
19
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
20
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
Les différentes catégories de risques sont toutefois dépendantes les unes des autres
avec des effets en cascade possibles. Par exemple, un accident grave avec des
conséquences pour les personnes peut engendrer une perte de confiance, avec des
conséquences économiques, et mettre en cause la pérennité de l’hôpital
La gestion des risques en établissement de santé est à l’évidence celle d’un secteur
confronté à des risques pour la sécurité des personnes même si un enjeu financier
existe (efficience, rentabilité, réduction des pertes financières, assurabilité).
L’expérience des domaines confrontés aux risques pour les personnes est donc riche
d’enseignement pour les établissements de santé.
L'expression culture de sécurité a été utilisée pour la première fois en 1987 dans le
rapport d'analyse de la catastrophe de Tchernobyl. Cet accident a montré qu'une
organisation qui n'adopte pas des valeurs, des principes et des attitudes résolument
tournés vers l'amélioration de la sureté, est prédisposée à ignorer les procédures, à
dépasser les limites de fonctionnement et à contourner les systèmes de sécurité. La
définition de la culture de sécurité a ainsi été formalisée : « La culture de sureté est
l'ensemble des caractéristiques et attitudes qui dans les organismes et les individus,
21
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
font que les questions relatives à la sécurité des centrales nucléaires bénéficient en
priorité, de l'attention qu'elles méritent en raison de leur importance ». Puis en 1990
dans un second rapport : « La culture de sécurité désigne l'engagement et le sens de la
responsabilité personnelle de tous les individus se consacrant à une activité qui a une
incidence sur la sûreté des centrales nucléaires. Un de ses éléments clefs est constitué
par une habitude générale de penser en termes de sûreté » qui se caractérise par « une
attitude de remise en question systématique, un refus de se contenter des résultats
acquis, un souci permanent de la perfection et un effort de responsabilité personnelle
et d'autodiscipline de groupe en matière de sûreté ». Cela doit permettre que « toutes
les tâches importantes pour la sûreté soient exécutées correctement, avec diligence, de
manière réfléchie, en toute connaissance de cause, sur la base d'un jugement sain et
avec le sens des responsabilités requis 15.
L'introduction de la culture de sécurité dans les organismes de soins a pour but de
diminuer les risques. La définition de la Société Européenne pour la Qualité des
Soins, reprise par la HAS, définit la culture de sécurité comme un ensemble cohérent
et intégré de comportements, individuels et organisationnels fondés sur des croyances
et des valeurs partagées, qui cherchent continuellement à réduire les dommages aux
patients qui peuvent être liés aux soins.
Par « ensemble cohérent et intégré de comportements », il est fait référence à des
façons d'agir, des pratiques communes, mais aussi à des façons partagées de ressentir
et de penser en matière de sécurité des patients 16.
Parmi les objectifs principales de la gestion des risques assurer la sécurité des patients
au sein des établissements de santé et cela dépond de la création d’une culture de
sécurité c.-à-d. un engagement en matière de sécurité a tous les niveaux d’une
organisation de santé pour instaurer cette culture il faut :
15
BENMOSBAH Lotfi, Mesure de la perception de la culture de sécurité dans un établissement privé de
santé tunisien,Mémoire de Master 2 en Gestion des Risques Associés aux Soins, 2015/2016,10.(en
ligne) sur https://www.memoireonline.com/05/17/9944/Mesure-de-la-perception-de-la-culture-de-
securite-dans-un-etablissement-prive-de-sante-tunisien.html
16
OCCELLI Pauline, la culture de sécurité des soins : du concept à la pratique, 2011, p .05,www.has-
sante.fr (consulté le 18/04/2019 a 10:00 h)
22
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
La première étape dans l’analyse des risques c’est les repérés selon deux méthodes
d’analyse
17
CRIDELICH Cécile. Management du risque à l’hôpital : évaluation d’une nouvelle méthode d’analyse
du risque appliquée à la prise en charge du patient par chimiothérapie. Gestion et management. École
Nationale Supérieure des Mines de Paris, 2011, p 36 .version PDF.
23
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
catastrophe
accident
dysfonctinomment
Source : www.qualité-sécurité-soins.fr
18
CHAFIK Khalid, Implantation d’une démarche de gestion intégré des risques à l’hôpital de Beni
Mellal juillet 2008, p36.http://fulltext.bdsp.ehesp.fr/Inas/Memoires/massp/sp/2008/7506.pdf
19
www.qualité-sécurité-soins.fr consulté le 19/09/19
24
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
D’une part, de visualiser la fréquence des événements à savoir les anomalies qui sont
plus fréquentes que les incidents, eux-mêmes plus fréquents que les accidents. D’autre
part, parce que les anomalies et les incidents sont corrélés aux accidents. L’accident
ne survient jamais de manière isolée sans anomalies ou incidents dans le système.
Plusieurs types d’événements sont donc à considérer dans le cadre de l’identification
des risques à posteriori :
Les accidents et catastrophes : les accidents correspondent à un risque patent.
Leur identification est évidente dans beaucoup de domaines. En santé, il peut
cependant être difficile de distinguer un accident de complications non
évitables dû par exemple à l’état grave du patient. Lorsque l’accident a une
certaine ampleur touchant plusieurs patients, et générant une situation telle que
les moyens de l’établissement sont dépassés, il constitue une catastrophe.
Ils sont donc une opportunité pour l’organisation permettant de réduire un risque
avant qu’un accident ne survienne.
Il convient de distinguer plusieurs types d’événements : Le presque accident (near
miss) qui est une situation qui aurait conduit à l’accident si des conditions favorables
n’avaient pas permis de l’éviter, Le précurseur qui correspond à tout événement
critique qui peut conduire l’accident avec une probabilité importante,
Les évènements sentinelles qui identifient une occurrence défavorable qui sert de
signal d’alerte et déclenche systématiquement une investigation et une analyse
poussée. Ils correspondent à des événements pour lesquels les professionnels
souhaitent exercer une vigilance. Comme exemple, les décès inattendus, l’occurrence
de certaines infections nosocomiales, les réadmissions non programmées, les sorties
contre avis médical, les accidents transfusionnels.
25
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
Les incidents qui sont des évènements n’ayant pas engendré de conséquence. Et les
dysfonctionnements qui sont des problèmes au regard d’un fonctionnement normal,
on peut distinguer :
- la non-conformité qui correspond au non satisfaction d’une exigence spécifiée.
- l’anomalie qui est un écart entre une situation existante et une situation
attendue.
- le défaut qui est la non satisfaction d’une exigence ou d’une attente
raisonnable.
Le recueil et l’analyse de ces évènements indésirables sont indispensables pour
déterminer les défaillances qui, restant isolées, n’auraient pas de conséquences graves
mais qui, associées, peuvent conduire à un accident.
Plusieurs circuits d’information peuvent être utilisés pour récolter cette information :
le signalement des évènements indésirables, les enquêtes, les réclamations, les
plaintes, les rapports d’accidents du travail ou les contrôles d’hygiène, les procès-
verbaux des commissions de sécurité…Dans tous les cas, la méthode la plus simple
reste celle des fiches de signalements. Ces fiches sont destinées à permettre la
centralisation de l’information.
- La méthode ALARM
La méthode ALARM (pour Association of Litigation And Risk Management) a été
développée par Charles Vincent et son équipe et publiée pour la première fois en
1998. Il s’agit d’une méthode a posteriori d’analyse systémique d’évènements
indésirables adaptée au milieu hospitalier. C’est un outil « d’analyse incident qui
permet d’identifier des écarts de performances médicales ou organisationnelles par
rapport à une norme fixée
L’objectif de la méthode ALARM est de comprendre la complexité des causes,
multiples mais indépendantes les unes des autres. C’est en fait l’accumulation de
26
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
causes qui entraine un accident. L’objectif est donc, par un retour d’expérience, de
déterminer les défaillances et de proposer des améliorations 20.
- La méthode REMED
- Méthode de cause/effet :
Cette méthode est souvent utilisée comme support pour la recherche des causes (a
posteriori ou a priori)
Méthode de cause/effet ou diagramme d’Ishikawa, est une représentation graphiques
de l’apport de différentes causes a la réalisation d’un effet. L’effet est placé à droite
du diagramme, au bout d’une ligne sur laquelle viennent concourir les lignes des
différentes causes dessinant des arrêtes de poissons, chaque arête est représentant une
cause peut elle-même être subdivisé en sous-causes21. Ces causes sont hiérarchisées
et classées selon 5 (5M) ou 7 (7M) catégories matière, matériel, méthode, milieu,
20
www.cpias-auvergnerhonealpes.fr consulté le 28/04/2019 a 13h
21
www.organisation-industrielle.fr/amp/Ishikawa(diagramme d’Ishikawa) consulté le 28/04/2019 a
14 :00h.
27
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
main d’ uvre, auxquels sont parfois ajoutées les deux suivantes, management,
moyens financiers.
La gestion des risques a priori nécessite une méthode de travail rigoureuse afin
d’aborder, le plus précisément possible, l’ensemble des risques et les moyens de les
atténuer, de les limiter ou de les supprimer. Différentes phases permettent d’y faire
face
La première étape de la gestion des risques est celle de l’identification des risques.
Cette phase s’inscrit dans la prévention, car connaître les risques permet de mieux les
prévenir. La démarche consiste ici à la recherche de tous les évènements ou
dysfonctionnements qui sont à l’origine de perturbations. Phase d’évaluation du
risque Cette phase doit permettre l’analyse détaillée et la quantification des risques,
l’objectif étant de mesurer leurs conséquences en termes de gravité et de fréquence.
Un ensemble d’outils d’analyse existe particulièrement dans les domaines à haut
risque comme l’aéronautique, la chimie ou le nucléaire et regroupé sous des vocables
différents comme 14 les études de fiabilité, analyse de sûreté. Les objectifs sont
cependant similaires et tous visent à l’étude des évènements. Ce travail d’analyse
aboutit à la hiérarchisation des risques, étape importante et difficile à la fois
puisqu’elle conditionne les arbitrages et les actions prioritaires qui devront être
réalisées en phase de traitement, en corrélation avec le niveau de sécurité souhaité.
Cette phase permet la mise en place de mesures de protection afin de limiter la gravité
du risque, et de mesures de prévention pour en réduire la fréquence de survenue.
Protection et prévention sont donc indissociables et peuvent être rapprochées des
démarches qualité. Les actions à mettre en place sont de différents ordres. Elles
peuvent être techniques, humaines, organisationnelles et/ou financières. Elles posent
28
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
Il s’agit ici de vérifier la mise en uvre des mesures de traitement et de les réajuster
si nécessaire en fonction de l’évolution de l’activité de l’entreprise et de celle des
risques. La phase de suivi, souvent négligée, a pourtant un rôle fondamental dans la
bonne mise en uvre d’une politique de gestion des risques, d’autant plus qu’elle
assure la transition avec la première phase d’identification, permettant ainsi l’itération
indispensable à la maîtrise dynamique des risques. Le suivi est donc essentiel, tout
comme le serait un projet ou un plan d’actions conduits dans une entreprise. Le suivi
constitue et renouvelle alors le retour d’expérience nécessaire pour maintenir et
fédérer l’ensemble des acteurs. La mise en place d’indicateurs apparaît alors
essentielle pour assurer un suivi régulier de l’efficacité des mesures prises et
permettre à chacun d’avoir une vision et une perception claires des objectifs
poursuivis22.
22
https://www.cadredesante.com/pdf/memoire-pascale-didry-cartographie-risques.pdf consulté
le:03/05/2019 a 19:00h
29
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
23
www.check-kit.com
/ HACCP : définition –présentation et normes Européennes. Consulté le 05/05/2019 à 13 :00h
30
Chapitre 1 introduction à la gestion des risques
Conclusion
Ce premier chapitre montre les différentes notions de risque, les méthodes utilisé dans
des domaines très variés dans l’analyse a posteriori ou a priori qui suscitent l’intérêt
des chercheurs et désormais des professionnels de santé et des décideurs pour mieux
comprendre les accidents et leurs causes.
Cependant, la mise en place d’une gestion des risques hospitaliers et l’évolution de la
culture de sécurité se posent comme un enjeu fondamental que l’hôpital de demain ne
peut pas l’ignorer.
31
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
Introduction
L’HACCP est une méthode qui permet de contrôler la sécurité alimentaire dans le but de
prévenir, éliminer et réduire à un niveau acceptable les dangers biologiques, physique ou
chimique .Est une approche systématique pour l’identification et l’évaluation des risques
alimentaires, leur maîtrise et leur surveillance. Plus pratiquement, c’est une méthode qui
garantit la sécurité alimentaire et l’hygiène des denrées au niveau de la restauration collective
en appliquant une méthodologie d’évaluation des dangers associés.
Cette méthode est aujourd’hui totalement reconnue par les professionnels de la restauration
collective et commerciale et les organismes gouvernementaux. Elle est basée sur la prévention
qui est décrite en sept principes et douze étapes dans le Codex Alimentarius 1. C’est une
démarche simple et logique de maîtrise et de gestion des dangers alimentaires
L’importance de cette méthode est expliqué par sa valeur appréciable pour la prévention des
maladies transmises par les aliments, aspect de la plus grande importance pour les pays en
voie de développement qui doivent subir le poids de ces dernières et la limitation chaque fois
plus pressante des ressources destinés au contrôle de l'innocuité des aliments.
1
Le codex alimentarus ou code alimentaire a été créé par FAO et l’Organisation Mondiale de la Santé en 1963
afin de mettre au points des normes alimentaires internationales harmonisées destinées a protéger la santé des
consommateurs et a promouvoir des pratiques loyales en matière de commerce des denrées alimentaires.
32
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
La restauration collective est une activité économique qui vise à assurer la prise en commun
de nourriture par un groupe de personnes en dehors du cadre domestique. Elle peut être
classée selon la nature de la collectivité, selon les lieux de préparation et de distribution des
repas.
La restauration collective constitue un marché important pour les opérateurs du secteur agro-
alimentaire et une clientèle considérable en ville. Les risques de pertes liées au caractère
périssable des aliments sont importants. Enfin elle est créatrice d'emplois donc d’importance
économique et sociale. Elle à un impact direct sur la santé des individus aussi son importance
hygiénique est considérable du fait des risques élevés de maladies alimentaires (intoxications,
toxi-infections alimentaires collectives) et des risques d'altération des denrées. Dans la
perspective d’illustrer tous ces aspects on va aborder le cas d’une cuisine centrale d’un hôpital
par l’application de la méthode HACCP, dans ce qui suit, comme restauration collective à
caractère social.
33
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
3
La Pillsbury Company était une entreprise agroalimentaire américaine dont le siège social était situé à
Minneapolis, Minnesota. Avant son acquisition par General Mills en 2001, c'était l'une des plus importantes
sociétés agroalimentaires au monde.
4
AGMAR Albert, la vie en HACCP, article ,1992 http://amgar.blog.processalimentaire.com/
5
BOUSQUETCharadia, régime juridique du contrôle de la qualité des denrées alimentaires :puissance publiques
et producteurs, Rome 1994, p 63 https://books.google.dz
34
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
La méthode HACCP permet d’éliminer et /ou minimiser toutes les causes potentielle de
défaut ou de défaillance avant que la définition du produit soit figée, en l’occurrence valider
la définition d’un produit par rapport au cahier des charges fonctionnel pour en assurer la
qualité, recommander dans le cadre de la directive européenne 93/43/CEE sur l’hygiène des
denrées alimentaires, retenue au niveau international comme la base de toute discussion sur la
6
Quittet et Nelis, HACCP pour une PME et artisans, article
1999http://www.pressesagro.be/catalogue/reference/31.html
7
https://www.researchgate.net/publication/279367465_Hazards_Their_Significance_and_Control consulté le
16/06/2019
8
Une norme est un document descriptif, élaboré par consensus et approuvée par un organisme de
normalisation reconnu Iso par exemple.
9
http://www.fao.org/3/w8088f/w8088f24.htm consuté le 17/06/2019
35
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
sécurité des aliments, à travers le codex alimentaires. Maitriser les risques pour assurer la
qualité sanitaire des produits servis, tel est « l’objectif de la démarche HACCP
- Connaitre les évolutions des textes réglementaires en matière de sécurité alimentaire
- Maitriser les conditions de réussite pour l’application de l’HACCP
- Concevoir des outils d’auto- contrôle simple, faciles à mettre en uvre » .
Elle est calquée sur la roue de Deming 10, et le définir comme étant un système de gestion basé
sur 7 principes. La mise en place de L’HACCP se fait en suivant une séquence logique de 12
étapes dont l’analyse des dangers et la maitrise des points critiques
L’ HACCP s’intéresse aux 3 classes de dangers pour l’hygiène des aliments.
Les dangers biologiques (virus, bactéries…)
Les dangers chimiques (pesticides additifs…)
Les dangers physiques (bois, verre…)
Principe 1 : en restauration, identifier les dangers revient à lester la nature des dangers que la
consommation d’une durée alimentaire peut engendrer en cuisine ces risques sont de trois (3)
classes.
Biologique : les dangers biologique d’origine alimentaire incluent des micro-organismes tel
que certain bactéries, virus, moisissures et parasite .ces organismes sont souvent associes aux
humains et produits cru par exemple la présence des coliformes dans un plat et un danger,
dans le cas présent établir les mesures préventives consiste au respect du plan de nettoyage
dont désinfection des mains.
Chimique : les contaminants chimique peuvent exister naturellement dans les aliments ou y
être ajouté pendant leur traitement, telle que les résidus de pesticide, médicamenteux
(antibiotique) d’une concentration de détergent pouvant déterminer empoisonnement et
réaction allergique.
10
La roue de Deming est aussi cycle PDCA (Plan, Do, Check et Act) ou méthode PDCA La traduction Française du
PDCA : Planifie, Faire / Réaliser, Vérifier Agir (nous préférons Réagir). Elle a été “créée” par William Edwards
Deming. Il s’agit de reproduire continuellement 4 étapes pour mener des actions. Elle est un des piliers des
démarches Qualité. C’est un des éléments de base de l’amélioration continue.
36
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
Physique : certain maladie et lésion peuvent résulter de la présence de corps étranger dans les
aliments ces dangers physiques peuvent résulter de contamination et /ou de mauvaises
pratiques à plusieurs étapes de préparation des repas en restauration 11.
Tableau N°01 : Principaux dangers d'origine alimentaire 12
Salmonella,Campylobacterjejuni,
Toxi-infections Staphylococcus aureus,
parasites alimentaires
Toxoplasmes
Pesticides, antibiotiques,
Toxicité à long
Résidus hormones, métaux lourds,
terme
dioxine, produits lessiviels…
Allergies ou
Chimiques Arachide, fruits (rosacées),
Allergènes intolérances
poisson, ovalbumine, gluten…
alimentaires
Histamine, putrescine,
Amines Hypersensibilité
cadavérine…
11
http://bibfac.univ-tlemcen.dz/snvstu/opac_css/doc_num.php?explnum_id=2618 consulté le 10/06/2019
12
http://nosobase.chulyon.fr/recommandations/cclin_arlin/cclinSudEst/2010_Cuisine_centrale_CClinSE.pdfcon
sulté le 21/06/2019
37
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
(Ré)Agir. Planifier
Analyse Objectifs
Actions Curatives Ressources
Actions Correctives Communiquer
Act Plan
Faire/réaliser
Check Processus /Activité
Vérifier Do Produit/ service
Mesure, Audit, Vérification
Source : https://academie2080.com/pdac-plan-do-check-act/
Principe 3 : Etablissement des paramètres et valeurs libre pourtant d’évaluer l’efficacité des
mesures préventives l’objectif des limites critiques et de vous permettre de défendiez un
produit sain d’un produit corrompu et permet aussi de quantifier les niveaux acceptables et
tolérés dès l’évaluation du risque et chaque ccp devra disposer de son propre limite critique.
38
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
Principe 7 : établir un système documentaire contenant toutes les procédures et tous les
relevés valeurs concernant ces principes et leur mise en place.
Les dossiers sont indispensable pour garantir la bonne application du Plan HACCP il s’agit
des procédures relatives aux ccp, des enregistrements de surveillance des ccp, des actions
correctives mise en place, la conclusion de la vérification du système (Codex
Alimentarius2003)
Phase descriptive
13
Principes de base de l’HACCP http://www.fao.org/3/i0201f/i0201f11.pdf
14
https://www.memoireonline.com/01/13/6751/m_Analyse-de-la-qualite-par-le-systeme-HACCP-des-
cossettes-de-manioc-produites--Kisantu-au-sein-de8.html
39
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
L'utilisation prévue doit être fondée sur l'utilisation escomptée du produit par l'utilisateur final
ou le consommateur. On doit prendre en considération, dans certains cas particuliers, les
groupes vulnérables de la population (par exemple, restauration collective au sein d’un
établissement sanitaire) 15
Le diagramme de fabrication doit être établi par l'équipe HACCP. Et il doit couvrir toutes les
étapes de l'opération. Lors de l'application du système HACCP a une opération donnée, il
convient d'étudier les étapes antérieures et postérieures à l'opération en question.
Il est recommandé de présenter séparément le diagramme de fabrication (sous fo rme de
schéma) et les informations complémentaires, de rester pragmatique et de ne pas passer trop
de temps à recueillir des éléments n’ayant pas de conséquences pratiques pour la suite de
l’étude.
Il s’agit d’une confirmation qui doit être réalisée sur la ligne de fabrication. En effet, l’équipe
HACCP confronte les informations dont elle dispose à la réalité du terrain. Cette étape ne doit
pas être négligée car elle conditionne toute la suite de l’étude, c'est-à dire sa réussite ou son
échec. Il est primordial de disposer d’informations fiables et complètes car le diagramme de
fabrication et ses informations complémentaires sont la base de travail pour la suite de l’étude
15
https://www.memoireonline.com/01/13/6751/m_Analyse-de-la-qualite-par-le-systeme-HACCP-des-
cossettes-de-manioc-produites--Kisantu-au-sein-de8.html
40
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
du système HACCP. Lors de la vérification, les erreurs ou oublis doivent être mentionnés afin
de pouvoir corriger les documents incorrects ou incomplets (QUITTET et NELIS, 1999).
Phase analytique
L’équipe HACCP devrait énumérer tous les dangers auxquels on peut raisonnablement
s’attendre à chacune des étapes :
Production primaire, transformation, fabrication, distribution et consommation finale.
L’analyse des dangers comprend les actions majeures suivantes :
- Identifier les dangers ;
- Evaluer les dangers ;
- Définir et mettre en uvre les mesures de maitrise (BOUTOU, 2008).
Les points critiques pour la maîtrise (CCP ou Critical Control Point) correspondent à une
matière, un lieu, une étape opérationnelle, une procédure dont la maîtrise est essentielle pour
prévenir ou éliminer un danger ou pour le réduire à un niveau acceptable. Autrement dit, un
CCP est un point dont la perte de maîtrise entraîne un risque inacceptable pour le
consommateur. Un CCP doit permettre la maîtrise d’un danger, si tel n’est pas le cas, ce n’est
pas un CCP (BARILLER, 1997).
L’identification des CCP peut se faire intuitivement par l’équipe HACCP en se basant sur
l’analyse des dangers et sur l’expérience du groupe. Elle peut cependant être facilitée par le
recours à un «arbre de décision » proposé à titre d’exemple par le Codex Alimentaire. Son
utilisation doit être faite avec souplesse et bon sens (Codex Alimentarius, 1993).
Phase de Formalisation
41
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
Chaque mesure de maîtrise associée à un point critique doit donner lieu à la définition de
limites critiques. Les limites critiques correspondent aux valeurs extrêmes acceptables au
regard de la sécurité du produit. Elles séparent l’acceptabilité du non acceptabilité. Elles sont
exprimées pour des paramètres observables ou mesurables qui peuvent facilement démontrer
la maîtrise du produit critique.
Les paramètres peuvent être, par exemple, la température, le temps, le pH, l’AW (activity
water), la teneur en additifs, en conservateurs, en sel, les limites maximales autorisées de
résidus, valeurs stérilisatrices, valeurs pasteurisatrices, critères microbiologiques, des
paramètres sensoriels tels que l’aspect, la texture peuvent également être pris en compte, etc.
(JOUVE, 1996).
Etape 9 : Etablir un système de surveillance des CCP :
Il s’agit de vérifier les exigences formulées pour le CCP. L’idéal est une surveillance en
continu permettant d’avoir des informations en temps réel mais c’est souvent impossible.
La surveillance est donc souvent discontinue, et il est nécessaire de définir le nombre et la
fréquence des opérations de surveillance. Il peut s’agir d’observations visuelles (nettoyage),
de mesures physico-chimiques ou d’analyses microbiologiques. Cette surveillance doit être
décrite par des procédures opérationnelles avec une définition des responsabilités.
Les résultats doivent être enregistrés et interprétés (JEANTET et al, 2006).
Les actions correctives sont les procédures à suivre en cas de dépassement des limites
critiques, elles visent à rétablir la maîtrise au CCP et à définir le devenir des produits non-
conformes. Les actions correctives doivent être prévues pour chaque CCP.
La description des actions correctives doit comprendre : la nature de la déviation, la cause de
la déviation, les méthodes et les techniques pour établir l’action corrective, les modes
opératoires, le traitement des produits défectueux, la responsabilité d’exécution et de décision,
l’enregistrement des résultats. Lorsque l’action corrective a « été mise en uvre et que le CCP
est à nouveau maîtrisé, il peut être nécessaire de déclencher une revue du système pour
prévenir son renouvellement (QUITTET et NELIS, 1999).
42
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
Le système documentaire a pour objectif d’une part de décrire les dispositions mise en place
dans le cadre de la démarche HACCP, d’autre part d’apporter la preuve que leur application
est à la fois effective et efficace. Il doit être à la fois pratique et précis. Il comporte deux types
de documents :
- La documentation sur le système mis en place : procédures, modes opératoires, instructions
de travail se référant aux points 1 à 11 ci-dessus. Ces documents constituent le « plan HACCP
». Ils sont avantageusement regroupés dans un « manuel HACCP».
La cuisine centrale c’est une partie d'un établissement consacré à la préparation culinaires
qui consiste en la fabrication des plats cuisinés destinée à une collectivité de personnes à
caractère sociale gratuitement , et que les repas préparer soit consommé exclusivement sur
place17
16
http://www.univ-
bejaia.dz/dspace/bitstream/handle/123456789/5538/Contribution%20%C3%A0%20l%E2%80%99%C3%A9labor
ation%20d%E2%80%99un%20syst%C3%A8me%20HACCP%20au%20niveau%20des%20centres%20de%20collec
te%20%C2%AB%20exemple%20DANONE%20Djurdjura%20Alg%C3%A9rie%20%C2%BB.pdf?sequence=1&isAllo
wed=y
17
43
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
La liaison est le mode opératoire visant à assurer la maîtrise de l’hygiène d’un produit entre la
fin de sa fabrication et sa consommation. On distingue deux liaisons :
La liaison chaude elle consiste à maintenir les aliments à une température supérieur à
65°C dès que leur préparation est achevée jusqu’au moment de leur consommation qui
ne peut être différée trop longtemps (qui doit intervenir le jour même de la cuisson).
La liaison froide c’est une méthode de conservation d'un produit entre sa fabrication
et sa consommation consistant à en abaisser rapidement la température immédiatement
après sa fabrication (jusqu'à moins de + 10° degrés en moins de 2 heures). Il est
ensuite conservé au froid (entre 0° et +2° degrés) puis remis en température chaude
juste avant sa consommation.
Sur le schéma nous pouvons voir les étapes subies par l’aliment à partir de la réception des
matières premières jusqu’au le service dans les deux cas précédents18
18
LE SITE PORTAIL DES PROFESSIONNELS TERRITORIAUX., 2014 Partie 3 La cuisine et le restaurant :
des concepts adaptés aux volontés publiques de service à l’usager, Les fondamentaux, L’ingénierie de la
restauration, Les types de liaisons [en ligne] Accès Internet : http://www.territorial.fr (Consulté le 19/10/19)
44
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
avec une qualité gustative réduite, risques sanitaires plus élevés qu'avec une liaison
froide19.
Les avantages et inconvénients des deux types de liaison sont plus détaillés en
(ANNEXE 01).
La règle 5M est une méthode d’analyse qui sert à rechercher et à représenter de manière
synthétique les différentes causes possibles d’un problème. Elle fut créée par le professeur
Kaoru Ishikawa (1915-1989) d’où son appellation « Méthode d’Ishikawa ».
Un danger c’est une cause issue d’un problème. Cette méthode permet de procéder de
manière logique à l’analyse des risques sanitaires, elle permet de déterminer les causes
possibles d’un problème survenu ou en passe de survenir20.
Cette règle est nécessaire pour réaliser le premier principe de la méthode HACCP qui est elle-
même nécessaire dans le plan de maitrise sanitaire
Donc les 5M sont représenté par ces cinq points capitaux :
19
ANNEXE 1 SUR LES TECHNIQUES DE RESTAURATION – POUILLON [en ligne] Accès Internet :
http://www.pouillon40.fr/content/download/1902/12540/version/1/file/Annexe+1++Techniques+de+restauration
+-+G%C3%A9n%C3%A9ralit%C3%A9s.pdf (Consulté le 22/10/19)
20
https://www.hygiene-securite-alimentaire.fr/quelle-est-la-difference-entre-les-5m-et-les-7-etapes-de-la-
methode-haccp/
45
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
Main D’ uvre :
En dehors des mesures concernant l’état de santé, ne pas oublier qu’un personnel est un
porteur sain de divers agents pathogènes. (Transport par les mains, vêtements, linges des
microbes). Il faut respecter de façon absolue l’hygiène vestimentaire et des mains.
Avant toute prise ou reprise de manipulations, surtout de produit cuit.
46
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
Après tout contact manuel avec des aliments ou des surfaces contaminées.
Après le passage aux toilettes.
Les mouvements de personnel seront limités.
Respecter le sens des zones propres.
Les meilleurs résultats seront obtenus après formation et motivation du personnel.
Matériel :
Il sera conçu pour être facile à entretenir, nettoyer et désinfecter. Il sera entretenu dans un bon
état physique et hygiénique selon un protocole précis dont les effets seront contrôlés
périodiquement.
Méthode :
Elle doit être pensée pour minimiser les apports de germes par réduction des manipulations.
Les relations avec l’aval et l’amont seront rationalisées pour éviter les contaminations
croisées.
Les opérations se feront rapidement sous couvert du froid.
Les séjours à la température ambiante seront évités ou raccourcis au maximum !
L’application de la chaleur sera précisée et surveillée.
Dans l’application du froid la règle du «premier entré – premier sorti » tiendra compte des
dates de consommation.
Les relevés de températures seront consignés par écrit.
La méthode concerne les flux des marchandises et des déchets.
Le respect de la marche en avant est impératif.
Surveiller le stockage et le transport des déchets pour éviter toute contamination
Milieu :
La conception et la construction des bâtiments auront permis la séparation des secteurs
propres et des secteurs souillés. Les séparations seront repérées de façon très nette (porte,
couleur, pictogramme, plan)
Le secteur propre ne recevra que des denrées propres. Les zones à hauts risques sont
caractérisées par la manipulation d’aliments stériles ou pauvres en microbes (c.a.d. ceux qui
ont été soumis à un traitement thermique : cuisson, pasteurisation).
Le respect de ces zones est rigoureux à qui que ce soit (personnel, service entretien, direction,
contrôleurs, visiteurs !)
47
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
Des mesures concernent l’air : éviter les courants d’air, l’introduction de poussières venant de
l’extérieur ou …des emballages !
Les sols auront une pente suffisante pour permettre l’écoulement.
La lutte contre les ravageurs (parasites) sera systématique.
Dans certains cas, la climatisation sera envisagée, surtout en région chaude ou tropicale 21
L’hygiène en cuisine est l’ensemble des conditions et des mesures nécessaires pour maîtriser
les dangers biologiques, chimiques et physiques et garantir la sécurité alimentaire et la
salubrité des aliments à toutes les étapes de la chaîne alimentaire – de la réception à la
distribution.
I.3.1.1 La réception :
La réception des marchandises est une étape importante dans la démarche de sécurité
alimentaire. En effet, la marchandise que le fournisseur vous livre peut présenter des dangers
potentiels. Il appartient à l’établissement de contrôler et de veiller à la conformité sanitaire des
denrées alimentaires réceptionnées et stockées.
La fiche de réception des marchandises prévoit une série de point à surveiller : la date, le nom
du fournisseur, le type de denrées livrées, la température des denrées à c ur, l’état du colis,
présence de la marque sanitaire et les dates de péremption (DLC ou DLUO)
Toute autre indication quant à la qualité des produits et aux qualités sanitaires et de fraîcheur
-Les températures : la maîtrise des températures doit être considérée comme un CCP
On distingue plusieurs étapes pendant lesquelles les températures doivent être maîtrisées afin
de lutter contre les micro-organismes pathogènes responsables de Toxi-infections
Alimentaires Collectives (T.I.A.C) :
- La réception des denrées alimentaires
- Le stockage des denrées alimentaires
- Le traitement thermique pendant la cuisson des préparations
21
La méthode des 5M http://patissmania.pagesperso-orange.fr/hygiene/5m consulté le 12/06/2019 à 15:00h
48
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
Locaux et surfaces
Le nettoyage des locaux et surfaces de l’unité de restauration doit être réalisé selon les
prescriptions contenues dans le « Plan de Nettoyage et Désinfection » de l’établissement.
Le produit de base est un détergent-désinfectant autorisé de type alimentaire.
Le cahier des charges et l’utilisation de ces produits reposent sur une bonne connaissance de
leurs propriétés et de leurs conditions d’utilisation.
La concentration du produit et sa dilution, sa température d’utilisation, son temps d’action
doivent être bien connu des personnels chargés de l’entretien.
La description de la procédure doit comporter :
- le nom de la zone,
- la fréquence de nettoyage,
- le nom du produit,
- le dosage et la température d’utilisation,
Le matériel
L’entretien :
Les surfaces des équipements dans la zone où les denrées alimentaires sont manipulées, et
particulièrement celles en contact avec les denrées alimentaires, doivent être bien entretenues,
faciles à nettoyer et à désinfecter.
Les matériaux :
Les matériaux utilisés doivent être lisses, lavables, résistants à la corrosion et non toxiques.
Le bois est à proscrire ainsi que les matériaux rouillés, oxydés et non étanches
La maintenance :
49
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
Un plan de maintenance des matériels permettant de définir les procédures d’entretien et les
réparations du matériel doit être mis en place et tenu à jour
Le masque bucco-nasal
Le masque recommandé est de type « médical » à plusieurs épaisseurs avec deux liens (ou
élastiques) de chaque côté qui semble préférable pour des raisons de confort et d’efficacité.
Un masque est indiqué pour chaque type d’opération à risques comme le tranchage ou le
conditionnement. Le masque doit correctement adhérer au visage.
50
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
La durée du port de masque varie de ½ heure à 2 heures selon le poste de travail ; il doit être
changé lorsqu’il est humide.
Les mains ne doivent jamais toucher le masque pendant le temps qu’il est porté. Le lavage
des mains doit être pratiqué après le retrait du masque.
En cas de rhume, le masque doit être porté en permanence (avec un changement toutes les
2heures).
La veste
La veste est de couleur claire ou blanche, en coton, si possible avec des boutons pression, sans
poche extérieure. La taille des manches est adaptée au poste de travail.
Le pantalon
Le pantalon est de couleur claire ou blanche ou de type «pied-de-poule » avec ou sans poche.
Les chaussures
Les chaussures adaptées sont dites « de sécurité » avec embout renforcé, sans lacets, de
couleur blanche, antidérapantes.
Les bottes de sécurité blanches sont destinées au poste de plonge.
Les chaussures sont nettoyées et entretenues régulièrement.
- Reste de la tenue
Les torchons sont utilisés uniquement dans le secteur des légumes et en laverie. Ils sont
interdits dans les autres zones.
Une tenue souillée doit être changée.
Des papiers, en distributeur, et une poubelle doivent être disponibles pour le mouchage.
Une tenue « froid » peut être ajoutée :de préférence dessous les vêtements dans les zones de
fabrication, tolérée dessus les vêtements dans les zones d’assemblage.
Les gants de protection thermique sont lavables
Selon le type de travail, un tablier de protection peut être revêtu.
51
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
Pour chaque tenue, le nom doit figurer sur la veste pour la reconnaissance lors du travail, ainsi
que sur le col pour que l’agent puisse repérer sa tenue même pliée.
Une toxi-infection alimentaire (T.I.A) est une infection causée par l’ingestion d’aliments
contaminés par certains agents infectieux ou par leurs toxines. Dans certains cas, la pathologie
n’est pas due à la prolifération d’un microorganisme dans l’aliment mais à l’ingestion d’une
toxine sécrétée par la bactérie et préformée dans l’aliment avant son ingestion ; on parle alors
d’intoxication.
Une toxi-infection alimentaire collective (T.I.A.C) se définie par l'apparition d'au moins deux
cas groupés similaires d'une symptomatologie, en général gastro-intestinale, dont on peut
rapporter la cause à une même origine alimentaire.
La T.I.A.C fait partie des maladies à déclaration obligatoire (DO) dont la liste est fixée par le
décret n°99-363 du 6 mai 1999. La déclaration s’impose « d’une part pour tout docteur en
médecine qui en a constaté l’existence et d’autre part pour le principal occupant, chef de
famille ou d’établissement, des locaux où se trouve le malade ».
Le croisement des résultats de plusieurs investigations a pour but de déterminer l’aliment
responsable et de remonter à la source de sa contamination.
La surveillance des toxi-infections alimentaires collectives est assurée, en France, par l’InVS.
Cette surveillance est exercée depuis 1984 : elle s’appuie sur la déclaration obligatoire des
maladies des TIAC.
52
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
- Staphylocoques doré : les staphylocoques sont des Cocci à Gram positif, et sont des
germes halophiles (croissance possible en milieu salé), d’une durée d’incubation qui varie
de 2 à 8 heures. Certains aliments sont plus aptes et favorables au développement des
staphylocoques, le germe est retrouvé préférentiellement dans : les gâteaux à la crème, la
charcuterie (pâte, cachère), les conserves de poissons (sardines à l’huile), les plats cuisinés,
les viandes et dérivés et les crèmes glacées.
- Clostridium Perfringens : ce sont des bacilles anaérobies Gram positif sporulés
thermorésistants qui germe et se multiplie lorsque les conditions sont favorables pour
libérer des entéro toxines, leurs réservoirs est ubiquitaires, leurs durées d’incubation
varient entre 8 et 24 heures.
- Escherichia E-Coli : E. Coli est un coliforme Gram négatif, d’une durée d’incubation de 3
à 8 jours. Naturellement retrouvés dans l’intestin des humains et des animaux, mais peut
provoquer cependant des TIA, lors de l’ingestion d’une grande variété de nourriture
(spécialement la viande mal cuite, le lait cru, les fruits et légumes non lavés …etc.), l’eau
aussi peut être une source de contamination. La bactérie est facilement tuée par chauffage.
Virus
La place des virus dans l’étiologie des TIA ne cesse de progresser, mais leurs caractéristiques,
leurs modes de développement, ainsi que leurs modes d’infection restent peu connus (Denis,
2012). Les virus les plus importants qui causent des TIA sont le virus de l'hépatite A, le virus
de Norwalk, les Norovirus et quelques Calicivirus. Les virus ne se développent pas dans les
aliments, et parasitent aussi bien les animaux que les hommes.
Parasites
Les aliments peuvent être parasités par des protozoaires et des helminthes. La contamination
fécale de l'eau et des aliments est la voie habituelle, plus rarement, la contamination des
aliments peut survenir par la manipulation d'aliments par des porteurs. Elles occasionnent des
problèmes diarrhéiques beaucoup plus graves chez les personnes immunodéprimées.
22
Cet outil a été inventé par Alex OSBORN, un publicitaire américain. Il s'appuie sur la capacité créative d'un
groupe à trouver des idées nouvelles en dehors de toute influence de normes ou d'idées préconçues, pour
résoudre un problème.
54
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
Croisements de légumes
Flacon de produit
non-nettoyés avec
méthode alimentaire contenant un Mauvais entretien
denrées prêtes à la
détergent
consommation
Le prélèvement des repas témoins est obligatoire et doit être réalisé au plus près de la
consommation à chaque période de repas et sont exclusivement réservés aux services
officiels de contrôle.
Les échantillons doivent :
23
https://www.delifrance.com/fr/nos-conseils/regle-5-m
56
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
24
https://formation-haccp.info/prevention-des-tiac/
25
http://www.plan-de-maitrise-sanitaire.fr/tracabilite.htm(consulté le 19/08/19)
57
Chapitre 2 l’analyse a priori des risques en restauration collective :méthode HACCP
Conclusion
La HACCP n'est pas une norme au sens propre du terme, c'est une méthode ou une
Démarche qui permet de mettre en place un système qui vise, dans le cas de
l’alimentaire, la production d’une denrée alimentaire sure, et ce par la maîtrise des
Dangers qui sont inacceptables et qui peuvent nuire à la santé du consommateur. Pour
que le système HACCP puisse être efficacement mis en uvre, il est essentiel de
former aux principes et aux applications d’un tel système le personnel des entreprises.
L’hygiène hospitalière est avant tout une politique visant à prévenir ; à lutter contre
les TIAC et les contrôler.
58
Chapitre III l’application de la méthode HACCP en cuisine centrale de CHU Tizi-Ouzou
Introduction
Pour mieux entourer notre recherche conceptuelle, nous avons établi un cadre de recherche
sur le terrain dont l’objectif d’apporter des éléments de réponses à notre problématique de
recherche
Ce dernier chapitre fera l’objet d’une analyse empirique de la cuisine centrale du centre
hospitalo-universitaire de Tizi-Ouzou, pour déterminer et expliquer l’importance de la
méthode HACCP dans la maitrise des risques liés aux denrées alimentaires
Le repas est un moment fort de la journée hospitalière, manger c’est se procurer les
nutriments indispensables au bon fonctionnement de l’organisme.
La restauration hospitalière a une double mission, elle permet d’évité toutes source de
contamination parce que ces repas concerne le plus souvent une population à risque,
souffrante et largement fragilisée, d’où un risque toxi-infectieux plus important. Elle participe
aussi à l’acte de soins c’est-à-dire répondre aux besoins nutritionnels de chacun.
59
Chapitre III l’application de la méthode HACCP en cuisine centrale de CHU Tizi-Ouzou
60
Chapitre III l’application de la méthode HACCP en cuisine centrale de CHU Tizi-Ouzou
Directeur
Superviseur
Cogérant
Source : http://www.chuto.dz
61
Chapitre III l’application de la méthode HACCP en cuisine centrale de CHU Tizi-Ouzou
Champs de l’étude :
Dans le cadre de notre étude, nous allons faire un suivi des différentes phases de réalisation de
chaque plat cuisiné au sein de la cuisine centrale de CHU de Tizi-Ouzou dans le respect des
étapes du HACCP en liaison chaude (Figure N° 06 : Schéma de la préparation des plats
cuisinés en liaison chaude).
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Chapitre III l’application de la méthode HACCP en cuisine centrale de CHU Tizi-Ouzou
Déconditionnement
Cuisson
Etiquetage (+63°C)
Allotissement
Transport de 0 à +63°C
Réception
Stockage à + de 63°C
Dressage
Maintien en température
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Chapitre III l’application de la méthode HACCP en cuisine centrale de CHU Tizi-Ouzou
La restauration hospitalière ne fait l’objet d’aucune réglementation spécifique mais elle est
soumise aux mêmes obligations que la restauration collective selon le Décret exécutif n° 17-
140 du 11 avril 2017 fixant les conditions hygiène et de salubrité lors du processus de mise à
la consommation humaine des denrées alimentaires.
Cependant, les exigences sont certainement beaucoup plus fortes car elle s’adresse à des
personnes par définition « fragilisées »
Dans cette section nous allons appliquer les étapes de la méthode HACCP dans leurs
séquences logiques.
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Chapitre III l’application de la méthode HACCP en cuisine centrale de CHU Tizi-Ouzou
Matières premières
- Fruits et légumes
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Chapitre III l’application de la méthode HACCP en cuisine centrale de CHU Tizi-Ouzou
- Autre légumes
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Chapitre III l’application de la méthode HACCP en cuisine centrale de CHU Tizi-Ouzou
- moment de servir :
durabilité demi-journée
La marche en avant
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Chapitre III l’application de la méthode HACCP en cuisine centrale de CHU Tizi-Ouzou
Dans ce cas, entre chaque étape, un nettoyage et une désinfection sont indispensables afin
d’éviter les contaminations croisées.
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Zones sales Zones Zones propres
Chapitre III l’application de la méthode HACCP en cuisine centrale de CHU Tizi-Ouzou
Le diagramme de fabrication est vérifier sur place pour mentionnées les erreurs ou les oublis
afin de pouvoir les corriger
Cette phase et la phase de formalisation sont élaborées à partir des différentes étapes définies
dans le diagramme de fabrication. Elles comprennent :
Dans cette étape on doit recenser les différents dangers pouvant être associés à la chaine de
préparation des plats depuis la réception des matières première jusqu’à le patient.
Elle est réalisée pour toutes les étapes élémentaires de la préparation de chaque plat.
La réception des matières premières :
On vérifier :
- Les produits contaminés, souillés, périmés, conservé à une température inadéquate
ou dont l’emballage est endommagé.
- Les produits contaminant d’autres produits ou des surfaces de travail (exemple :
ufs cassés, écoulement de jus de viande …)
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Chapitre III l’application de la méthode HACCP en cuisine centrale de CHU Tizi-Ouzou
Cuisson
- survie de bactéries végétatives thermorésistantes
- bain d’huile altéré
dressage
- prolifération bactérienne
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Chapitre III l’application de la méthode HACCP en cuisine centrale de CHU Tizi-Ouzou
Cette étape nous permet d’acquérir les connaissances nécessaires pour bien déterminer les
points critiques pour la maitrise, La détermination d'un CCP dans le système HACCP peut
être facilitée par l'application d'un arbre de décision tel que celui inclus dans Système
d'analyse des dangers - points critiques pour leur maîtrise (HACCP)
L'application de l'arbre de décision doit être flexible en fonction de l'opération (réception des
matières premières, stockage positive/négative, préparation culinaire ou autre)
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Chapitre III l’application de la méthode HACCP en cuisine centrale de CHU Tizi-Ouzou
Étape 8 : Etablir les limites critiques pour chaque CCP (ANNEXE N 05°)
A chaque point critique pour la maitrise, on a établi et spécifié des limites critiques, qui sont
définies comme des critères qui séparent l’acceptable du non acceptable pour le danger
désigné.
Chaque étape de préparation du produit fini représente un CCP
réception des matières premières
- contrat et spécification en ordre
- pas de déviation aux instructions de réception(mise en stock adéquat immédiat des
produits livrés)
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Chapitre III l’application de la méthode HACCP en cuisine centrale de CHU Tizi-Ouzou
Cuisson
- Respect des durées de cuisson spécifiées pour chaque préparation
Dressage
- Personnels formé et correctement instruit
- Pas de déviation aux procédures d’hygiène et HACCP établies
- Pas de manipulation potentiellement contaminé a un poste de travail en contacte
directe
On a spécifié en détail, comment, quand et par qui la surveillance sera effectuée, cette
dernière permet d’acquérir à temps l’information nécessaire pour mettre en place des
ajustements, afin de ne pas perdre la maitrise.
Réception des matières premières
Comment ?
- Vérifier régulièrement les conditions et l’applicabilité du contrat
- Contrôler les produits et les moyens de transport à chaque livraison (contrôle visuel,
température)
- Vérifier régulièrement l’application correcte des instructions de réception de mise
en stock
Quand ?
- Maitriser chaque arrivage et au moment de l’utilisation de la matière première
Qui ?
- Personne chargée d’achat et de la réception
- Contrôleur de qualité
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Chapitre III l’application de la méthode HACCP en cuisine centrale de CHU Tizi-Ouzou
Quand ?
- Matin et soir
Qui ?
- Personne chargée de stockage
Quand ?
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Chapitre III l’application de la méthode HACCP en cuisine centrale de CHU Tizi-Ouzou
Chaque préparation
Qui ?
- Personne chargée des préparations
- Responsable HACCP
- Hygiéniste
Cuisson
Comment ?
- Contrôler régulièrement la qualité de l’huile
- Renouveler l’huile a la fréquence établie
Quand ?
- Chaque préparation
Qui ?
- Chef cuisinier
Dressage
Comment ?
- Supervision visuelle régulière de la procédure compris mesure de temps et de
température
Quand ?
- Chaque préparation
Qui ?
- Personne chargé de dressage
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Chapitre III l’application de la méthode HACCP en cuisine centrale de CHU Tizi-Ouzou
Quand ?
- Chaque préparation
Qui ?
- Personne chargé de stockage des produits finis
-
Etape 10 : Etablir des actions correctives (ANNEXE N 05°)
Pour chaque CCP, on va proposer des mesures correctives qui sont appliquées lorsque le
résultat de surveillance indique une perte de maitrise ça consiste dans des indications pour le
traitement des produits dits dangereux.
Ces contrôles de vérification devraient être suffisamment fréquents pour confirmer le bon
fonctionnement de la démarche. La vérification est effectuée par une personne autre que celle
chargée de procéder à la surveillance et aux mesures correctives.
- Les enregistrements
-Les protocoles…
C’est sur ces documents que s’appuie la démarche HACCP dont l’objectif est de servir au
patient de CHU de Tizi-Ouzou un repas garant sur sa qualité et sa sécurité, du fait que cette
démarche consiste à analyser les risque et maitriser les points critiques pour réduire les
dangers particulièrement ceux d’une toxi-infection alimentaire.
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Chapitre III l’application de la méthode HACCP en cuisine centrale de CHU Tizi-Ouzou
- Le sol de magasin est solide et étanche, facilement lavable avec pente vers la canalisation
d’égout.
- une superficie pratiquement suffisante, avec séparation par un couloir entre les aliments et
les détergents.
Les denrées alimentaires sont réceptionnées par une personne chargé de la réception et un
contrôleur de qualité, ces contrôles portent notamment sur la qualité et la fraîcheur des
denrées livrées, la température des produits, l’intégrité du conditionnement et la date limite de
consommation (DLC) ou la date limite de consommation optimale (DLCO), les conditions de
transport et tout autre aspect susceptible de porter atteinte à la salubrité du produit alimentaire
.
La cuisine centrale est constituée en un ensemble des zones différentes pour assurer la marche
en avant dans l’espace et dans le temps (VOIR ANNEXE N°02Plan D’aménagement de la
Cuisine Centrale), on distingue :
La cuisine :
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Chapitre III l’application de la méthode HACCP en cuisine centrale de CHU Tizi-Ouzou
C’est la zone ou tous les préparations culinaires sont effectuées elle est nettoyer et désinfecté
à la fin de la journée (ANNEXE N° 09)
La plonge :
La zone de plonge est séparée des endroits où l’on prépare les aliments. Les ustensiles tels
que cuillères, casseroles, poêles …sont stocké aussi dans cette zone.
Cette zone est nettoyer et désinfecté à la fin de la journée (ANNEXE N°10)
Autre zones :
Salle de déchets et la salle de restauration sont nettoyer et désinfecté à la fin de la journée
(ANNEXE N°11, N°12)
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Chapitre III l’application de la méthode HACCP en cuisine centrale de CHU Tizi-Ouzou
Le nettoyage des surface ce fait à travers le lavage avec un détergent et l’eau chaude puis les
désinfecter avec l’eau de javel et l’eau froide cette méthode permet de nettoyer les surfaces
sales et éviter la prolifération microbienne, cette étape est appliquer deux fois par jour.
Le personnel
Le nombre de personnel qui travaille au sien de la cuisine centrale est 20 dont :
- Un chef cuisinier
- Responsable de la réception
- Une biologiste (diététicienne)
- Deux femmes de ménage
- Deux agents responsables de la réception et le stockage des repas ayant reçu une
formation en hôtellerie
- l’aide-soignant(e) peut assurer la réception des plateaux repas « prêt à consommer ».
La tenue
Le personnel de dispose deux tenues standard blanche changée tous les jours et chaque fois
qu’elle est souillée, (blouse ou tunique, pantalon)
-chaussures blanches anti dérapent
-Le port du masque est recommandé en cas de toux ou de rhinite
Il est interdit :
- De fumer dans les locaux d’entreposage ou de manipulation des denrées alimentaires ainsi
que dans tous lieux à usage collectif
- A toute personne étrangère au service de restauration de pénétrer dans les locaux de l’unité de
restauration sans autorisation
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Chapitre III l’application de la méthode HACCP en cuisine centrale de CHU Tizi-Ouzou
- Toute personne devant pénétrer dans l’unité de restauration, ne devant pas constituer une
source de contamination, doit se vêtir d’une tenue spéciale (kit à usage unique).
- Le port de bagues, montre, pendentifs, boucles d’oreilles, bijoux est proscrit. Les plaies, les
coupures et les pansements… doivent être protégés à l’aide de gants. Il est primordial de
surveiller les blessures afin d’éviter l’infection et la contamination des équipements et des
denrées alimentaires.
Le prélèvement des repas témoins est représentatifs des différents plats servis, réalisé chaque
jour par la diététicienne et conservé dans un réfrigérateur +3C° pendant 48h(VOIR
ANNEXEN° 17)
I.3.2.1 Procédures d’urgence en cas d’intoxication alimentaire :
-Arrêter la distribution si elle est toujours en cours et garder sous contrôle les malades ayant
déjà pris leur repas
-Alerter le responsable de l’établissement
-Tenir à dispositions des services de contrôle de l’état les repas témoins, toutes les fiches
d’autocontrôle et de traçabilité.
83
Conclusion générale
84
Glossaire
Limites critiques : Une valeur cible et des Seuil critique : Critère qui distingue
tolérances qui assurent la maitrise d’un l'acceptabilité de la non-acceptabilité.
danger.
Stockage froide positive : frigos a 4°C et
a 8°C
Surgélation (stockage froide négative):
un frigos à -18 °C
Dédicaces
I.1.3.1 Définition de la notion gestion des risques ..........................Erreur ! Signet non défini.
I.1.3.2 La démarche et objectif de gestion des risques ....................Erreur ! Signet non défini.
I.2 L’hôpital et la culture de sécurité ...............................................Erreur ! Signet non défini.
Conclusion…………………..………………………...……………………………….……..26
Table des matières
Chapitre 2 :l’analyse a priori des risques en restauration collective : méthode HACCP
Introduction………………………………….………………………………………………..27
I.2.2.1 Les liaisons chaudes et froides en cuisine centrale ..............Erreur ! Signet non défini.
I.2.2.2 La règle des 5 M : ................................................................Erreur ! Signet non défini.
I.3 HACCP et hygiène en cuisine ....................................................Erreur ! Signet non défini.
Conclusion……………………………………………………… ……………………………57
I.3.1 Les procédures d’hygiène appliquée en cuisine centrale de CHU Erreur ! Signet non
défini.
I.3.1.1 Conditions à la réception des denrées alimentaires .............Erreur ! Signet non défini.
I.3.1.2 Organisation des zones de travail .........................................Erreur ! Signet non défini.
I.3.1.3 Le nettoyage et la désinfection .............................................Erreur ! Signet non défini.
I.3.1.4 L’hygiène du personnel ........................................................Erreur ! Signet non défini.
I.3.2 Les repas témoins ....................................................................Erreur ! Signet non défini.
I.3.2.1 Procédures d’urgence en cas d’intoxication alimentaire : ....Erreur ! Signet non défini.
Conclusion……………………………………………………… ……………………..……..83
Conclusion générale
WEBOGRAPHIE
Glossaire
ANNEXES.
Webographie
Mémoire en ligne :
- https://www.memoireonline.com/01/13/6751/m_Analyse-de-la-qualite-
par-le-systeme-HACCP-des-cossettes-de-manioc-produites--Kisantu-au-
sein-de8.html
- http://fulltext.bdsp.ehesp.fr/Inas/Memoires/massp/sp/2008/7506.pdf(cons
ulté le 10/04/2019 a19 :00h)
- www.organisation-industrielle.fr/amp/Ishikawa(diagramme d’Ishikawa)
consulté le 28/04/2019 a 14 :00h.
- https://www.cadredesante.com/pdf/memoire-pascale-didry-cartographie-
risques.pdf consulté le:03/05/2019 a 19:00h
-
https://www.researchgate.net/publication/279367465_Hazards_Their_Significan
ce_and_Control consulté le 16/06/2019
- http://bibfac.univ-
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- Principes de base de l’HACCPhttp://www.fao.org/3/i0201f/i0201f11.pdf
- http://www.univ-
bejaia.dz/dspace/bitstream/handle/123456789/5538/Contribution%20%C3%A0
%20l%E2%80%99%C3%A9laboration%20d%E2%80%99un%20syst%C3%A8
me%20HACCP%20au%20niveau%20des%20centres%20de%20collecte%20%
C2%AB%20exemple%20DANONE%20Djurdjura%20Alg%C3%A9rie%20%C
2%BB.pdf?sequence=1&isAllowed=y
- https://www.hygiene-securite-alimentaire.fr/quelle-est-la-difference-entre-les-
5m-et-les-7-etapes-de-la-methode-haccp/
- https://formation-haccp.info/hygiene-alimentaire-les-5-m-methode/
- https://www.cdg61.fr/file_manager_download.php?id=2329
- https://formation-haccp.info/prevention-des-tiac/
- 1http://www.plan-de-maitrise-sanitaire.fr/tracabilite.htm
Rapports
- http://nosobase.chu-
lyon.fr/recommandations/cclin_arlin/cclinSudEst/2010_Cuisine_centrale_
CClinSE.pdf consulté le 21/06/2019
Articles
- Quittet et Nelis, HACCP pour une PME et artisans, article 1999 consulté
le 28/05/2019
Site Web :http://www.pressesagro.be/catalogue/reference/31.html
Livres
Sites internationaux
http://www.fao.org/index_fr.htm
-Codex Alimentarius:
http://www.codexalimentarius.net/web/index_fr.jsp
http://www.fao.org/input/download/standards/65/CXS_202f.pdf
ANNEXE N°03 : Tableau des matières premières
ANNEXE N°04 : Tableau de description des produits finis
ANNEXE N°06 : Fiche de réception des viandes
ANNEXE N° 07 : Fiche de contrôle d’hygiène et salubrité des
aliments
ANNEXE N°08 : Fiche technique des risques
ANNEXE N° 17 : Photo réelle d'un prélèvement d'un repas au
sien de la cuisine centrale de CHU de T -O
ANNEXE N° 18 : mouvement des malades au sien du CHU de
T-O