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OA et Mondiale | CN oe Nae eS C18] ts oe 8) 8) a 116) ) Ae - ee o Pens r ARME ais VERGEL TUNES WAFFEN Va E SSR bs 1 EB "FEMOIGNAGE | PAULCHAUSSE | L'ITINERAIRE DISCRET D'UN COMMANDO FRANCAIS DEVENU COMPAGNON DE LA LIBERATION ‘Stéphane SIMONNET, historien au Mémoral de Caen espanseble des relations avec IUniversité de Czen et le mande scientifique auteur de plusgurs auvrages aux édtons du Memorial um album su le Fatal de Fusilrs-merins Commandos Stéphane Sinannet prepare une these d dactorat sur les Soldts du commands Kiefer, I8401845, |e» ‘eux aussi titulaires de la croix de la Libération, il symbo- aul Chausse, disparu le + mai 2005, faisait partie de ces rares soldats de la France Libre auxquels le général de Gaulle avait décerné VVordre d’exception qu'il avait lui méme eréé, celui des Compagnons de Ia Libération, Avec marales de combat De Naurvis, Lof, et Kieffer, aa ell parle ballon a sein dug eat donne tne parte Wat jeueney le Btalon de Per Maro Cam. oie Tc ane e 2 anne 1915 8 Chanel prs de Grail im la Manche Hon grep ei Pane fom tat conned do ua elle de 70 el iS ha tl he ees op ls pe gue dp ne lr 6 le ete Ma toon ceo tier dialer emvcper 1932 be prs ms pe par got ae pene teeacnpep armors goiter rane ahaa heen nprenltrse Smad Lovee fod Con pt Talon Salon pun ne Dupl En 19573 lf de men egeenn Paul Chase engage our conme volo dans Is Marne en septembre 1999. Cet Cherbourg qu st prtente pou emburger vr le ergy Las Sidon et wnt cn pavoullear evel, En tant Se Garter fer tou ude Teamen i por “cap Pmrehagbadenattip aidan ar cnte Bret et Cables, En aril 1980" engages Ie Lepold New un cater belge regions. Tes prtoulles we dicount ect ied fra a Mancha | EEMoneputesuler mions de quae «On deat ous porter scour ot éracue les rfgis des pons de la Manche devant I'imasion dela Belgique et de la France, rmalgeé les nombrewser attogues allemand. On a fréquent les seceurs de Trowile, Deauville et Ouisteham, Au mois de mai 1940, nous dons au Havre quand V'armée allemande 3 commencé & envahir Ia France, puis devant Cherbourg quand on a regu Tordee de gagner Angleterre, ou méme le Canada st Angletereedevat romber aux main des Allemands. » Paul Chausse quitte alors le port de Brest pour I'Angle terre oi il débarque en juin 1940, En route pour la France Libre © Cest aw comp de Haydock Park, puis au camp d'Ainxee dans Ia rigion de Liverpool, qu jai échout argc ISquipage du Léo- ppold Néra, Pour nou le choi éait eniple: le napatriemene en France, Pengagement dans la marine marchande ou Terie: ‘ment dans la Royal Navy. Aloe que je pensais& la toisiéme solution, ja apprs Pesistence du général de Gaulle qui souhai- taitcontinuer Ie combat. J'a} done déidé de m'sngager dans Ia France Libre. J'a gogné Londres t de a Olympia Hall (entre accueil pou les premiers volontaire). stl bas que a ren cone un autre francais libre que je n‘allos plu quite, le copi taine d'armes de la place qu n'éait autre que Lofi Alexandre Lefiaisigné mon acted engagement dans les Forces Novae Frangaises Libres le 19 jullee 1940. » = Photographie du commendo Paul Chausse prise la voile du débarquement en Normandle Los hommes de a troop n°8 photographs eile 14 jullet 1949) devant le chiteau d'Achnacarry en Ecosse. Paul Chausse {2st dobout, le demior a gauche, a Textromiee du 3 rang. Tous wiennentc'etne brevets commandos Le commando Henry Nassau de Warigny photographie ict Londres lo 14 ull: 1843 portant le fanion du Batailon de fusiiers marins commando Ifera partie quelques mois plus tard de 'equpe conduite par Paul Chausse pour mener {nro sur Midelkerqus, Paul Chausse intigre rapidement Ie 2° batallon de fusi liers marins, cr&é par I'Amiral Muselier aprés le ralie ‘ment de T'Afrique Noire aux territoires de la France Libre. Sous les ordres du lieutenant de vaisseau Thulot, fy est chargé, vu son expérience, de instruction des nouvelles recrues Leshommes commencent leur entrainement 3 Aldershot [puis Camberley avant d’apprendre leur affectation pour PAfrique Equatoriale, ordre de mission que tous atten dent depuis le départ du 1° batallon quelques mois plut tt le 29 aoit 1940, Le 2* Bataillon en Afrique et au Levant Jai quiteé WAngletere avec mon unité le 27 octobre 1940 pour rsjoindre les ite de Frestown, puis cells du Cameroun ‘enfin Dowala la veile de Noél. Nous avons pris position & Pore Gentil le bation oéé employ organization dela defense itd Ja Guindeespagnoe neon pas trop lon, le Ali pen sent srlewsement dune entéeen guerre de I xpagne au ete des forces de 'Axe » Jasqu’au 9 novembre 1941, les hommes de Thulot font leurs premires armes dans cette guerre, Mais dans 'in fer terval is ont appris quel campagne d'Erythre sans eux et ont wu partir leurs camarades da 1 bataillon pour la Syrie, Dans les rangs Pimpatience gronde. En attendant Chausse ct lessens ravallent aa montage et & Fassemblage de camions US Beifnd ou Chevrole destinés entre ate ia Force Ld colonel Leclerc ‘Apart de janvier 1942, nos avons dng verse Levant ode Btalon a dé char de a surveillance des cts dela Syre ed Lian. Jets pas second mae chargé de in truton des recracs. Mosecmbor fii ojos ater. La den ds cites et un po la oting sent quelques alerts et queue cope inks» impatience gagne un peu pls les fasilers marin qui attendent den découdre, Le 12 mars 1943 le bataillon est dissoutet pour ceux qui le souhaitent, une fos reve nusen Angleterre, engagement dans les fuses marins commandos est une solution, Beaucoup vont sive cette piste, ce sera le choix de Paul Chausee L’engagement chez les commandos Les 45 volontaires pour les Commandos sont aussitdt acherinés au dé de Bir Hakeim, En mai 1943, Phi lippe Kieffer es toujours & la recherche de volontares pour grosir les rngs de son unité afin de consttuer un ‘éritabl batallo, La présence en Angleterre des hom tnes de Loft la téte du 2 bataillondisout est pour hi tue veritable abaine (Un our om ro arin if, tue de site sue parcel qu'on apples tour opidemet I Pacha ». En tant fu ser marn deformation, tout de mite pens qu je Pour fie efi Alors sans hse ja sign che es come nanos t's le 1° Baaillon de Flies Marns Com nen, One ou det ports en entsinements&Easboorne tn at de PAnglaers ae Joan Pil la woop 1, Charl pele ewtenane Hole gu rena je cris de cl de cadets de Fone Lie. » Aprisles entrainements, Chasse et es camarades «ron tent »en Ecosse ds le 29 juin 1943 pour y subi ee ning commando, Ce groupe de 85 Frangsis ext &ceteépo «que le pls gros contingent jamais admis dans cette école Anglaise. Quelques jours pls tard ends que la ep | tout juste brevetée defile & Londres le 14 juillet 1943; CChauise et ses camarades déflent ferent au pied ds chitea d’Achmacary sous les yeox du colonel Vaughan, lernatre des eux lsont rats pr antes volon- tures recrutés i Camberley heaaconp Eva de France par ’Expague ou vena d’Aftiqoe da Nard, pour cont fuer une nouvelle oop Francis. ‘A fin da age d Achar, j'ai ed breed commando et on acontnaé I entinement a cn del troop 8 gu dipen- dait maintenant da commando interallién® 10. na encing des sages au camp des Royal Marines & Pymouth ae des turciesdenborquenent et de débarement § bord de LCP on LCI, ete pporacion physique type Achnacory. Ce 8 ce moment qu fi chit avee eres pour efecser des rods de sondage urls cites fagaies et hollndaes pour Thier 1943.0 = [Pour les témoignages sur les raids « Hardtack », voir 2GM 20} ome instruteur de ‘Jullet 1844, rAmiral Thierry @Argenlieu vient réconforter les goldte du commando Kieffer au front dpi le& juin. {Au centre de profile chet de In troop B, Alexandre Lofi {ui présente ses hommes au commandant en chet des FNFL, a f , oe, Bisccd rer Dessin du commande Maurice Chauvet, ‘evoquent Ie raid du 20 janvier 1944, ‘auquel a participé avec Paul Chausse. Ce dessin montre la disposition de chacun des 8 commandos francais @ bord {doris t leur fonction précise ‘rant a navigation, Novembre 1944, Walcheren lentouré des commandos Une des barges de debarquement ‘ur lenqulies avaiont pis place les hommes: ie Kiefer Notes la 2: barge ‘sur la droite, completement retour. \Chausse au conte, ‘Messanot et Saerens Le débarquement du 6 juin et la campagne de Normandie Le matin du 6 juin, 3 7h30, lorque je dcborgue avec lo barge 523 sur la plage de Coleile, ga fast quotre ans que je tai pa foulé Ie ol frangis Et jot de la chance, car Je ta fers a loge sa e sou sous les is des miraeuses jus’ aus batimentsen runes dune ancien eolonie de racance. Cat notre pola de rallemene avant de repartir sur Oustreham.» Lespertes francaises cet instant sont de 3 tués ct 26 bles: sts, Tandis que la troop 1 s'engage sur la route longeant Ia voie de chemin de fer, la woop 8 progresse maintenant lentement entre la odte et la route & travers les dunes pour y nettoyer tous les ouvrages fortfis construits par Tes Ailemands et ce jusqu’au pied du Casino, Les deux troops appuyées par la K Gun doivent converger vers cette ultime position fortifie. snlevera le casino sous la conduite de Kieffer en fin de matinée alors que les deux sections de la 8 se préparaient &assaut final. Paul Chausse et ses camarades avaient les uns aprés les autres réussi& « nettoyer tous les nids de résistance allemands installés le lo treham, Regroupés une nouvelle fois dans les plages entre la Bréche et Ouis les ruines de la colonie, es 145 commandos Francais rescapés prennent ensuite le chemin de Bénouvilleatteint en début d'apris mich Le passage des ponts de I'Orne parla troop 8 se passe sans trop d’encombre, Le soir les hommes s‘installent pour leur premigre nuit fen France dans leurs tranchées 4 Amfreville qu'ils ne vont plus quitter jusqu’at 27 juillet. Guerre de position, mais aussi de mouvement avec V'attaque de Bréville le 7 juin, la terrible contre-attaque allemande du 10 juin causant la perte de 29 commandos et les patroullles incessantes cffectuées par les Frangais dans les lignes enemies, Les combats de I'Epine La rividre la Dives est franchie par les commandos le 18 aoit 1944, C'est toute la Premitre Brigade Spéciale & laquelle sont rattachés les éléments francais qui fait mou: vvement. Présde 800 hommes encore valides qui entament une course poursuite derriére les troupes allemandes qui se replient depuis le 15 aot. Un repli organise avec des combats d'arritre garde. La troop de Lofi, 70 hommes, dont Paul Chauss, s'appréte & liver combat sApris effin sur Baset (le 16 aot) on et lances la pour suite de llemands quis repliaint ver Ta Seine. On o franchl rs de la Dive le 18 et en marchant en drecion de Dozulé, abordé le secteur de I Epine & Ja nuit tombante Vrs 24 30 du matin le 19 aod on a attaque le i emande in, bonnet ou fal, on et I, malgré mo tn lieutenant a de nll part.» Léon Gautier fat & nuit du 18au 19 aoit il se trouve au c&té de Paul Chausse dans les combats de l'Epine le de Epine. Aris Bavent, on ex pa lement partie de la weop 8. Dans la I y a eu cate ba tis un oir eon a fianchi fa Dives, Pais vere 7h da matin, nor groupe marcatedevane sr la routs, tout eat air tranquil Ee fon se fale rer desu par une mitalleuse, dans un vroe. Alors ne Ie fod! Lofi a ordonnd de fate marl 2 marche, ones reve ‘nus 100 m en ariée pour fire Ie point et lancer une atau. illerie car on ne svat ps ly Autant vous dice que letra arillerie arrivé. Alors Lofi a illesetenue por Cailletet I eutre por Mastin. ot jamais placer deux Bren Gun en tr croix. toujours dans le fs en file indienne, et Lafi nous paint précis 8 Flessingue, une mince plage oo Paul Chausse et see camarads ont débarque novembre 1944, del ser une ataque da baionnett, ste que les 2 Bren de sont pas nombrewt et on ext 14 ial artaquer et faire Farague Il y oat Paul Chawse qui part donc en rte. Ex ol Chausse qui naimoit pas eer les gens, esa de Bese e Jemand en li tirane dans ls pots. Mats som coup de revolver et Los Commandos Francais en Holland, novembre 1844 : Photo prise devant la digue de Colyplast: Paul Chausse ‘est a 2" rang, led commando en pareant dela droite ‘sa dros Hult at le chef », Alexandre Lafi portant une cravat blanche, ni beaucoup pls hawt! Er Allemand od vuché au vente Je ret allemand qui alla Paul Chase, at pas un eeu! = oi Poul Chase es matheureu ‘2 Guerre Monowie {On ex done 14, pls les Bren Guns, mais ya curs combats Pls hawt sur Ia méme commine de 'Epine. Mos pour now Porsogue 3 la bonnet ce i, & droite de aru. Ce com Bot ele premier comb depuis Boer. Ona beaucoup sbi Boren, beaucoup de tis de mori, beaucoup de les C's alles, aront de prendre arent que les efor soot ae 1s ’Angeere, des Bed qui ave dé vaca e 6 jun Gul rerenclent, une vingtane de gor qui reicnent done ay fon 21 we cot, “Apris Epic, on et moots dans le tances ellemandes, Lon Brepioabombardemenede rogues once par ds sores d'or goes de Stline qu font un bru terrible, ae démoralian. Et mest parts su Poot Egue » Parml les hommes de la toop # i y a ausi ceux qui font partie dela section de mitralluses du batallon Kieffer, Tasection K-Gun, ls ont éé vents au cours de V'éé au fein des deux tops frangaises,Frangois Andriot est done fe soir I Iu ass prét 3 combatire avec les commandos elas: ters 4h ds matin, Biomnetes canon, nous qutons lvoe _ferrée et avangons en ligne vers let collines dont nous pourons oir a gre sombre derant nous. Aucun brite ous arivons it la route de Deaurlle. Nous nous formons por ection: de hague etd et sommes rts 3 oui ees rpitemet ere Sh CB moti x premises de Faubeepparasien horizon fe nour sommes irs prc de Dozul,Soudainement une excl Imation & Parone de lo clin, une strantaine hommes, Te caplane Lfirpond « Troupe 8 », cyan arr afte ec tte Grmes x ares cutoncrigacs Tu riponden, les Bckes ticnent un poine de iisance sur Ta rote Inmidiatemene, nous nous rion un pe en erie Sees tcisons en dsfnsive 8 une cercine de mites Ne achat pas ce que now allons tourer en face de now i! et prifbledotendre Ie jour pour bouger Une de nos proules Les commandos Alexandre Lof et Paul Chausee, Inseparables,recevant des mains du général Dio, la Légion ¢onneur en 1845: et rep par un fs automatique. Un pe plus tard les morters allemand explosen devant nous, oi nous étions...Des alles explosives au desu de nous, dans lee arbres, mais nous ne som ies por artagués Sur notre droit, ls autres roupes sont aus ‘en action car les mortirse ls mitealluses cxépten intensé: iment. (er heures, now bougeonse ccupon des postions dominantesen vue d'ttaguer Je mets ma K Gun en batterie dans uo verger dominant wn petite plane d'herbe verte bordée par un peti ois o sont les Allemand. Nous ders tire sur a ligne arbres pendant 10 minutes pour protger la progression de a section Pasaut.» (Notes inédites du commando Frangois Andriot) Cette section dasaut dont parle le commando Anriot, est celle emmenée par Alexandre Lofi, avec sex hommes, dont Paul Chause qui doit ener Pattaque entéte EtAndriot de poursuie (La mton€acant progres 3 gnc vs bs ows ar tons note fa quand i riven Fore. Apei urlque pt tements de mitral, nous royons ler Allemand ot ae tn dope Mane. Ace nomen 6 ous recerns une gil de ara sent de note drite et news now eettons dans tne ale. Nox eres on rs ites pri ls pronnis, nous avons un Hestenant, les ts gravenent, et pas mal de Bests cllemand: Les cures ont deompé » ‘Au cours de cet asaut général 4l'Epine, 8 bless et un tort sont & déplrer do cSt des Commandos franais Aprés cette ataque, les commandos Frangis marche ront deriére les Allemands pendant encore wn semaine juqu’a Beuzevlle atteint le 27 aft, marquant ans a fn dels campagne de Normandie Pal Chasse ft alors partie des 40 commandos frangais ayant fit toute la campagne de Normandie Le débarquement a Flessingue et la campagne de Hollande De retour en Angleterre le 8 septembre, Paul Chausse fut toujours partie, au sein dun batallon en cours de reconstitution, dela troop 5 de Loft comme chef de sec tion, et se prépare 4 un nouveau débarquement en Hol Iande, 3 Hlessingue (presqu’lle de Walcheren) dans le cadre d'une grande opération anglo-canadienne devant libérerIembouchure de I'Escat et le port d’Anvers. «Le I" novembre 1944 ona dibargué 3 Flesingue puis on a li un combat dif, en pene ville, conte des Allenands ct Bs rer etnies, cor eae erbusds dans fo till, On combat comme ga usq’au 3 novembre, Ps on continu sur Dong ute tomb le 8. dat afin des com- buts Walehren, on aenaite risa drecion du North Bee land. On dev ni I potion fede raid Toi ok pls tard, ma troop a dé change dfcuer un a ur Schowren Dans ta mtd 14 a 15 frie. on a embarg dans tris LCA Mats to Royal Navy ad fore une ereu de navigation :on argu ri lors dr object folly remorquer tans ater Paenton de Vemem. Mat ono quand méne pu tnanametie quelques renseignements sur es potions. » Apres la capitulation allemande du 8 mai, les comman- dos fangs séjournent en Allemagne avant de regagner en juillet ' Angleterre via la France [Le Memorial das Commandos & Spean Brage on Eoosse, Inverness-Shire non loin d/Achnacarry, ‘berceau du training commando. Paul Chausse terminera la guerre comme oflicier des équipages de la flotte de 2° classe. Promu offi- cier des équipages de la flotte de 1" classe en 1953, il sera rappelé en Algérie la Demi-brigade de fusliers ‘marins (DBFM) de Nemours et sera en poste § Bal- cl-Assa pris de Marnia en Oranie du mois de mai au mois de décembre 1956, Paul Chausse était commandeur delalégion d’honneur, ‘compagnon dela ibération, et ttulaire de nombreuses décorations parm lesquelles la Croix de Guerre 39-45 citations), la Croix de la Valeur militaire (2 cita= tions), et la Croix du combattant 39-45, “Tous les propos de Pou Chousse nt été recuelis por outer te 38 jonier 206 Entretien vec Léon Gautier recut por Taser 4e 15 mm 22 '2003 : Paul Chausse de profi, t René Rossey dela section K Gun lars des cérémonias commemorstivos ' Ouiatraham 14) 2 Guewe Monae THEATRES O'OPERATIONS EUROPE-AFRIQUE OU NORD 1939 RAE annes de BAY Lage de H ees erp dire Me cede oda or aap SPIO Looe uri Art pars bcos de bergen GMemmisopens ims aM sLessrtiqns VM: Domicen cde Akclenche orton Streep ses bots dan sexx 2WKCEMDRE =n de Vopraon pln ies dex Cares et es 1942 Marie 2tsowesdne, ‘per iH 2 PARE fee de 1AM : Dab de Fortin a7 MMULET Premise operation Tempttedhiver > «enlank ~parles oes de Se Almen Risdesidics ay fT Danek mnt. bonldonet se es Alleman 27 WONMME: Herston le S-MULET :Debde one BramentStboropelangte SpedamécAdvcretier du alnnon rks de Kou hale sed ne blige Scot ear! PE WHIT: Vebyrceowerre QCM Be encase CancceatnoricnrleMer mrt sifcede gear de’ Atlantique » surface allemande est parla suite fens locale sovitique 3 ‘9 MIT = Prise des champs ‘consignée aa port. Prokhorovka et opérationnelle onl halon sont Balt snadabenr Dieppe 1963 aeons BMH -Lachemic stele FHT: Dita doerat do tanith nen Re ess ten eres ertccc ene ee TAenteAtgeeSuNerd. WUE Lestvomes Soni hamol ot ee ieeicce, TT “4seperare Anite de Ll ML-RWER: Déclanchement de gust. KdnalestOenfemce. option oluos:cerset By AMLET-2 WOT Sc de [SEPTEMBRE Prise de act pour Stalingrad taldebeitamigues sar Hambour, ere amido, Lonel USEPTEMME : Directive d' Hier eanférence de Casblancs 1° WOOT :Plocst est atagué pur Sree a amen: occan a creed Siveatead Gigi rman Lae a BUR eestcs (7 air:neknenpine . Dacia Teperrgernreige deen eee Dita meee er eee Scans 21 SEFTEMOME:Hiderreic le AWN :Palus piled saga pr 597 bombard chef de YOK, Frail. Le gop arméc A223 my: Ktarkv et eke 2ARTUME :Diburdelamn de Srmmcronrepida Couewe arr armbe Rouge. Monigomery ELAlmein. 2 FEMIERDernitreersstanes Seren: entgomery 8 Salingr = FE cmon de Keun, ansitle deride Menine nee Erte HEME Koek ama ee Romaecciieacs WE eens ‘Kesserine, ae cece ; Mr emo STO ett, RESTOR (8 MINEMBRE : Lancement de pearl a 12 SEPTEMBRE : Mussolinl ese TTepérwionTorchen Afique du staque de Marten Rae aera aca [Nord agai SLIOREN Goisincetvormnt 5 sertpemee 9 WR: Capason des orcs sure poe smériaine Btn 36-7 OCTUBRE :Démision 5.6 MA: Capitation ds forces contrite du premier mist ies Corregidor Konoye,jgttropooncantsvee ge nee See wrle ‘Pamériae I est remplac par tet Befeh! far den Angriff der Division am 8.6.44, [Ce] petiterte Poche ou retranchements s (HS) Erat-major: — Position d'artillerie: ee ore z . Ordre mandé via téléscripteur a [a Panzer-Gruppe West Cac) Infonterte de montagne GD oops te mines en date du 20 juin 1944 Ce) Train @D — Parachutage : L'intention du Fuhrer est qu'une attaque concentrée des }.12.+9-+10. SS> 2. Panzer et Panzer-Lehr Divisionen soit menée afin dvaboutir 1a destruction des forces 7 ime ihe Mere cnt Snéricaines dans le secteur de Balleroy (V US Corps)» Crest pourquoi 1a releve des 2. Panzer et Panzer-Lehr-Divisionen par des divisions o7infanterie C1 Comrie A, ie Gee est nécesseire- Coamuniquer aes des forces et les horaires- J on A Champs petrotteres 4 : A) tees a KeegsTgeich Pane: knee er Karman 5651/4 SS) Tronsmissions Maintenance cd [2] Ploeurs Hb Chosseurs Honors —te Sous-morins Be toed 000% (_} Groupe darmées: 00 fmee 30 @ Corps formée [1 bison x (1 rigade a Cl ‘éegiment 1 toraton 1 ee toma : (B bevarniques 2 A HB tors-tnis = z fee | os sonnei ac aS Claudio BISCARIN, jouraliste et chercheur en hstie, perticlirement su es campagnes tai et de France, Traduit de italien pr David ZAMBDN, Ordres et contre-rdres furent nombreux ors des premisres — ‘heures qu suvrent le débarquement. La réaction allemande ‘ut finslement lene ot mal coordonnée, lis Dass LAREACTIONALLEMANDE ho FACE AU DEBARQUEMENT—"-"™ 2946 eee oer Quand, & 1’aube du 6 juin 1944, le major Werner ise fe Neg 8) Pluskat de la 352. Infanterie-Division, commandant tude en revanche organist la eréation d'un faux Army sion de débarquer dans le Pas- vahir Ia Norvége (Hitler a toujours entretenu I'ilusion d'une invasion allie de la Norvege au point d’y rete ee ee ee ne ene a a cennae dell unche que Souh Forte Hardee hee de son observatoire de Sainte-Honorine toute la flotte convaincre l'OKW que la Normandie serait le thédtre alliée se diriger vers lui, 11 ne pouvait s’imaginer pp ee l’ampleur du travail qui avait été accompli Principal se produiraitjustement sur les ites norman- par l’adversaire parce que s2 surprise, et celle ee era aac cones eine d’une majorité de militaires de la Wehrmacht en poste aque le bureau 1b de von Rundstedt crut, en mai 1944, sur le « Murde 1’Atlantique », fut totale. Secicntly Ga OE Pet ds va a VOberst-Leutnant Michel, prévoyait le débarquement de 35 divisions alliées & Calais, surestimant cairement les possbilités anglo-américaines. Afin d’obtenir le plus d informations possible, I’ Abwehr et le SD (Sichereits dienst, les services secrets de la $9) mandérent leurs agents en territoire ennemi. Conerétement, I Oberst von Renne, chef du Fremde Here West (situation des armées étrangeres de l'Ouest), envoya deux V-Manner (Vertrauensminner, des informateurs), l'agent polonais Roman Czerniawski (alias Brutus ow Armand) et I'agent espagnol Juan Pujol Garcia (alias Garbo ou Arabal), mais ces derniers furent habilement trompés par le chef des services britanniques, le colonel Bevan, Des offciors e'un batailln lourd de Tiger aiscutont autour d'une caree Ifaut attendre quelques ours avant que las ordres de mouvement solent donne ‘aut unites éloignées afin quelle raliont le fron de Normandie aliement qu ne fut pas sans risques. © bude longtemps son eficacie, en hin 1844. Mais si épaissour dd son bindage est toujours sutfisante pour faire face fla plupart des canons is, a longue portée {de son canon de 88 fost drastiquement nédute dane le bocage norman Le eommandant {ul SSPs Korps Paul Hausser (8 gauche), le Generafaldmarschll Erwin Femme, commandant {4s HeeresGruppe B tte commandant rchutiet, 2 Genre Mencwse [21 Les forces allemandes @ l'ouest fee | ait confié au Generalfeldmarschall Gerd von Runds. Eee tice camer Gee aE ae meaer” a eeeeaaecunarsee. Pericnce Scheu eat yas Exton cacientbacneeu agua eieaa eee ome ie eee alae ee située entre Caen et Falaise, la 12. SS. sons blindées des unités suivantes : la 709, Inf. Div, en Normandie orientale, la 716. Inf Dix: entrel'Orne et Ia Vire, la 234, Inf-Di en réserve, la 711. Inf Dix dans le Cotentin, la 336. Inf Div. autour du Havre, la 91, Feld. Division du General Falley, qui devait mou- rir durant les premieres heures du débarquement, avec le Fallschirm-Regiment. 6 de I'Oberst von. der Heydte, & Carentan, la 17, Feld.Div. 4 V'embou chure de la Seine, la 272, Inf, Div:& Saint-Nazaire , la 3. Fallschirmjiger-Division en Bretagne tout comme les 243., 275., et 353. Inf Div. et enfin la 265, inf Div. & Lorient. Toutes ces unités (et bien d’autres par Ia suite) étaient parvenues petit petit en Normandie gol dans les environs. Pi erect mince eaiertaetate cei ee eee tater fae ees eC iY ee eee eee ae eee era oo en tee Bere ne ete? Aika Ce eee eee es ped 1941 avec la 15.PeDiv. et ee ee eee eer Johann von Ravenstein est eapeuré remplaé par a suite pene Se ee ete ea ae eo orton eaten ree eee enr ae eee eer eee ee es eee ee es Seer et eee eins: eerie a division bat Perereeenr retarted ee aa een ee nen dtr Rett Se eee peer ete Le Generaifeldmarschall Rommel inspects la 21. Pe Di, la velle ‘du debarquement en Normandie, Cette nite est en partie composts {de matérels do prise recentionnés pour recewor des armemonts adapta, ‘tol que-ce Panzeriagor-39[H] me 7,5 om PaK40/1 Marder L Alarm ! A2LhIS le S juin 1944, 3 Caux, l’Oberst Meyer, chef dx bureau desinterceptionsdela [5.Armee,captaladeuxiéme partie du message codé, les vers de Paul Verlaine « bles sent mon cacur/d'une langueur/monotone », qui annon- sit le débarquement dans les 24 heures, Loffcieravertt immédiatement les commandements des LXVIL, EXXXL, LXXXIL et LXXXIX, ArmeeKorps, es gouverneurs mil taires du nord de la France et de Belgique, le QG du Hee res-Gruppe B, la 16. Flak- Division, les commandants de la Luftwaffe et de la Kriegsmarine de Belgique : «le S juin & 21h15 a écé déchifré le message de la BBC n.2115, selon Jequel "invasion dot se produire dans les 24 heures partir de minuit». Le colonel ne transmit point ces informations au LXXXIV, ArmeeKorps ni 4 la 7. Armee, cette tiche tant dévolue au bureau 1b de Rommel I faut préciser que, malgré tout, la surprise des com: rmandants allemands fut totale au moment oit les pre. riers parachutistes américains et britanniques mirent le pied sur la terre normande, quelques heures plus tard, Par un concours de circonstances, ils ne crurent qu’en partic au message de Meyer. Bien trop souvent de faus ses alertes avaient eu liew et les services météo avaient préva du mauvais temps pour le 6 juin tant et si bien que Rommel Iui-méme était renté chez lui, en permis- son. De plus, un Kriegsspiel était organisé & Rennes par Ce Panther une division blindée allemand monte verse front au debut du mois de uin 1844 est recouvert de pte « Zimmeri un ciment desting 3 empécher los mines magnétiques d adhérer aux paroi du chr. (De jeunes Watfen SS. équipent en Panzerfaust qui encombrent Farvire dune Schwimmagen Aucun bind alié ne résiste ‘cette arme « cansommable » date fun projectile & charge creuse le ct certains offcier s'y rendaient deja, Le commandant da LXXXIV. ArmeeKorps, le General Marcks, n’était quant & Tui pas encore parti: on fEtait cette nuit-i son eral Meindl, commandant du Il FllschirmKoxps anniversaire. A 1h 15, il regut des informations quant & tun nombre encote imprécis de parachutistes et il aver médiatement Dollmann a la 7. Armee qui, avec du retard, mit en route I’Alarmstufe IL La veritable ques: tion était de avoir si ces attaques préfiguraient la vérita ble invasion ou pas. Marcks en état totalement convainct mais tous les maillons de la chaine du commandernent ne fonctionnérent point comme ils auraient diet ni les units de Panzer placées sous le contréle de OKW ni la 15, Armee ne furent placées en alarme. Von Rundstedt réussit uniquement, de sa propre initiative, & alerter la Panzer Lehr et la 12. 8S.P2.Div.. Méme le débarquement des premiers contingents alliés ne modifia pas la situa tion, ni méme encore une série de coups de téléphone centre les commandements en France et Alfred Jodl, chet del’ OKW, qui se refusa absolument i réveiller Hitler, le seul autorisé 4 mettre en route les unites de Panzer. L’attaque de la 27. Panzer-Division Liunique unité blindée disponible immédiatement était la 21, Pz,Div.,A 6h le mardi 6 juin, les 24 chars du groupe de reconnaissance de la division organisent les premiéres attaques contre les tétes de pont anglo-canadiennes entre les plages Sword et juno. Auparavant, la division s'était ‘engagée vers le front sous les attaques aériennes alliges sans subir de pertes sensibles, Vabjectifde Pattaque était a" Panzerfoust) et Instalés surla plage aire ‘un Panther ees Panzer-Grenadkoren re vont pas tarder &rejindre le front. lls Semblentbion quips (MG 42, ‘Mais les poreos seront lourdes finde tenter de se soustraire & xi! exerot dos «Jabos», des branchages fournis ont été installs sur ce SaKts 7/1 équipe dun Fok Vieng, ‘Silee chasseure-bombardiers aie causent des ravages aux convoie ‘llemands is ren paient pas moins un lure ti 8 fa Fak Les véitabes vainqucurs dela bataille de Nor smandic furent les chasscurs-bombardiers alli, aismaisquelques 7 j La Lafewaffe, le 6 juin, n’envoya sur Juno et units, trois compagnies de chars, avaica Sword que les FW 190 de V'Oberst Priller direction des lags. Une série ordres et de contre-or 3 et du sergent Wodarczyk. Durant cette jour dres avait ds le début, freiné engagement de la division 4 4 née les sorties de la Luftwaffe ne furent que ct Hitler lui-méme ne prenat toujours pas la décision de i dle 319 contre plus de 15 000 chez les Allis confier & Marcks les deux autres divisions blindées, La Te drame des divisions Panzer-Lehr et Hiteru théorie de Guderian, Nicht kleckern, Kloten !(« ne pas sgend es inscrit dans ces seul ciffres, La pre: 1») ne pouvat done pas tre mitre, organisée sur cing colonnes, fut mame: mise & exécution, Au niveau opérationne, la 21. Ps.Div dliatement ataguée dans le secteur entre Sées et dépendait da LAXXIV.ArmeeKorpset de la 716. In. Di Argenta, ce qui ’obligea i bifurquer vers Flens Mme ors frre de courte durée, en lain jor, fe uipoges de panzer : i Coaieur Notte ESmioo METS] | sont carta de mtger'a srerategs calor oyna P ‘i chaseeurornbarder en mareude peut out natant operate, initialement la téte de pontdes paras an chatouiller mais assommer Malgré un engagement sans réserve de ces units, s Ia couverture aérienne de Ia Luftwaffe, leur repli 8 juin, elle se trouvait encore autour de Falais. \ Les soldats allemands camouflaent leurs véhicu pee Ba les & I'side de branches d’arbres et voyageaient tat ingvitable en raison des coups de Vartille rie navale et de I'aviation d’assaut alliges, alors Un StuG il équipé c'un Soukopf moulé, se fraye un chemin dans un vitage ; Cte a a Ey A 1: \ 1 rméme qu’elles se trowaient pratiquement sur les Je plus souvent sur la caisse en scrutant le ciel mais cela normand. En zone urbane, es branchages ne servant pus @ ion phages. L’espor allemand de rejeter les Anglo-canadiens Rt. (Oberst Hermann von Oppeln-Bron ne servit pas & grand-chose. Le général Bayerlein rappelle "Mais 2¢ positionner au miu dun vilage. dang une rete eerie, Ja mer prt fin entre Périers, Bienilleet Bénouville, Les von Luck) dans ses mémoires : « Les cing routes empruntées sont ut offrr également un bon systime de desimulaton. chars ayant survécu & cette contre-attaque se dirigerent Soha ica uoiboarateiatamal) toutes engorgées par les unités. Naturelement, les mou ab. Peasants esi cane are pice be pt les carrefours, le villages et les villes alentour et fondent tur es Iengus colonnes de vihictler qui serpentent 123, nous taverns local de Se, Ele x cote ihanine pares Bengaer, de lourdes Bones explorent dans la pete ile en rote aux flammes, Vers Zh now heme ames now approchons dArgentn, A cawe des incendles et - i Mer asso des explosions il fait clair comme en plein jour, La petite «Shs LATTAQUEDELA 21. pzolv. | oe vil apie ds Hie detec Berg el coe et ea) ‘SS | ee faubourgs meridional est imposible daller ps li. A Tout Argentan brie. Nous nous trouvons dans un véri- oF tester : table brasier infernal, Méme derriére nous la route ext Lise Humane sure bloquée. Nous sommes pris au piége dans la ville en am: ou er eee rece eel eed fe | jst A du 9 juin, In Panzer-Labr parvint enfia en ligne male Tats, or I p { 5 déplorait la perte de 130 véhicules, 5 charset 80 canons 4 pater eine { cet les blindés allemands qui, de leur ote, eussent profité ree pee ee woes eae eee guise ne ca eae ea Peg ye esr Pamehpope ngs cela eamaeee (Cos Panther de a 8P2.DW. sont instaliée eur das pateformes ferrovisires; is seront acheminés ‘vers le front, sous la menace ‘constante des «Jabos'® Steere | a ye Gere Mowe (2S Dans "aprés-midi du 10 juin, aprés le déchiffrage de mes: sages codés émis par la machine allemande « Enigma >, tune attaque aérienne réduisit en cendes La Caine, siége du commandement du Pe, Gruppe West, tuant du méme coup le chef d’état-major et de nombreux o Ia Hitlerjugend arriva A Evrency avec les réservoirs & sec fete put attaquer avant le 7 juin au soir La marche de la mort {pets are pera quelques urd! quelques unis bin des notamment de SS reyurent ordre de aie moar ment vers la Normand: a 7, SS-PeGren Di. « Gotz von Berichingen » 9. S-Pz.Di « Hohensiaufen» et 1a 10. 55-PeiDv Frundserg» de Holland, la 1. SSP Dix «Leibstndarte SS Ado Hitler» etl 16. Pe Di Le 58 Oberstarppenftrer «Sepp» Dictrch comman. dant du 1 S-Px Korps ct son homologue Peal Hauser da Il. 58:Pe Korps ainsi que dl antes lier llemands tertalnes de grande ampleur, mais a situation était 8 compromise. Nombrewrfurent les géndrax qu tombe rappelons le SS-Brgadefirer de Wit remplac par le cdldbre « Panzer » Meyer, le General Marck, remplat par von Cholitz qui commanderait le Grof-Pris Hel Trch dela 243 In Dv et Stegmann de 77 aD qu succomblrent une ataque de chaseurs, Quelqus tes Feta psy concert ats en Normandie, Parmi eux, ‘sommairement camoufie monte Iu aussi vers les premiares lignes. Le passager® ales pieds | ‘emmizoufige dans une cowertur es nuts | sont on effet trésfriches en Normandie ui s"était opposé 4 Rommel en insistant pour que les Panzer fussent placés & Vabri de V'artillerie navale, et ai fut done limogé et remplacé par Eberbach. Enfin, il y eut le vieux von Runstedt qui lissa son commande ‘ment & von Kluge. La 2. SS-Pe.Div, « Das Reich » du SS-Brigadefihrer Heinz Brend Lammerding était quant 4 elle cantonnée dans les environs de Toulouse quand Iui parvint Vordre de faire mouvement vers la Normandie, Sur sa route, elle croisa deux petites localités frangaises oi elle se livra aux pires exactions. A 13130 le 10 juin 1944, des SS, la plupart appartenant 3 la 3. Kompanie du I. Bataillon du Regiment, 4 « Der Fihrer » pénétrérent dans le vil lage d’Oradour-sur-Glane. 180 hommes environ se divi sérent en pelotons commandés par le SS-Sturmbann: fiihrer Adolf Diekmann qui convoqua sur-le-champ le maire, Jean Desourteaux. Les Allemands ordonnérent le rassemblement de la population en deux endroits diffe rents :I'églse, pour les femmes ct les enfants et six gran ges pour les hommes, et ce afin de « vier les papier». A 16h, un SSseservit d'un explosf qui généra une épasse famée, ce qui créa une panique. Terrorisés, les villageois tentérent de fuir mais les portes avaient été fermées et les SS traient & vue. Le bilan fut digne dune hécatombe 240 femmes et 205 enfants périrent; seule une femme réussit& en échapper. Les hommes furent ensuite fusilés sans pitié,fasant 197 victimes; puis l'égise et le village furent incendiés. Quand les soldats de Diekmann quit nt les survivants, Adolf Dick: c le 29 juin 1944 et repose désormais dans le cimetiére de La Cambe, tout Georg Béssl, né en 1926 : un gamin, comme bien d'autres & Oradour. Quelques mem: bres de leur unité furent traduits en justice et le pro ‘8s eut liew & Bordeaux en 1953, olt les condamnations furent pour le moins trés insullisantes. Quatorze d’entre eux étaient de nationalité francaise. Quelle avait été la cause de ce massacre ? Prabablement parce que le 9 juin ‘mann fat tué d'une balle dans la ‘comme un de ses hommes, des résistantsavaientabattu le 8S-Sturmbannfilbrer Kim: ple, ou parce que d'autres encore avaient tue deux sol: dats allemands sur le iadue de Saint-Julien la veil. A Tulle en revanche, les maquis locaux, le 7 juin, gui dés par Jacques Chapus (alias « Kléber »),libérérent la ville des 100 occupants du Ill, Batallon du Sichereits: Regiment 95., en en abattant au moins la moitié durant Tes combats, Mas les SS de la soir méme, La ville Fut ratissée sur ordre du SS-Sturm- bannfdrer Kowatsch ; tous les hommes égés entre 16 et 60 ans furent arr pendaison, L'intervention de P'abbé Jean Espinasse per mit de « réduire » le chifre & 99. Conduits sur le lieu da suppl ver les cordes aux nceuds coulants accrochées aux arbres Dat Reich» arrivérent le és et 120 d'entre eux condamnés & la , les malheureux eurent l'occasion d’obser cet aux baloons Is furent pendus dix par dix, tandis qu’a Ia terrasse du café Tivoli quelques $5, au son d’un gra mophone, sirotaient un rafraichissement en observant la scine, AU préfet qui tenta courageusement d’intervenir alin d’éviter le massacre, Kowatsch répondit : « en Rus se, nous avons pris Phabitude de pendre, 4 Kharkov et & Kiev nous avons pendu plus de mille hommes ». Quand, le 12 juin, la division se mit & nouveau en route vers la Normandie, elle aissa derrére elle une longue trainge de sang, Le 5 juillet 19: 1, Aurel Kowatsch serait condamné A mort par contumace; en réalité, il avait déja trouvé la mort i la frontiére hongroise, en 1945, Au sein de la « Leibstandarte SS A.H », se trowvait une tunité Equipée de chars Tiger, le schwere SS-Panzer-Ab teilung 101, commandé par le SS-Sturmabannflhrer | | Hein von Westernbagen. La 2, Kompanie at comman dée par un homme qui, en ce mois de juin 1944, était dja une legend: le SS: Obersturmfithrer Michael Witt mann, Il avait été Te bourreau des T-34 sur le front russe et s'apprétait désormais& devenir célébre en Normandie ede Villers-Bocage. Au cours de l’opé dans le petit vill ration Epsom, destinge & débloquer la situation autour de de la 7° Armoured Division britan nique avait donné l'ordre au 4% County of London Yeo. manry (Sharpshooters) d’occuper le croisement du liew ainsi que lacolline 213 avoisinante. Alors que les unités alliges avangaient, six chars Tiger aux ordres de Witt ‘mann étaient en embuscade. Le Tiger 205 du comman. dant allemand, tout en se mouvant rapidement, mit hors nombre de véhicules blindés Was" 38 officers de I PanzerLahr font pont la forme des Paliéres le 8 juin 1944 Gow vaio tiene Alfa Romeo SOORF équipent Ie 12: SSeDiv.« Hiterjugend». immense quantité (Go matariel de guerre sist aux ealions en septembre 1943 Servirs entre autres & aquiper tout ou partie de catzo unite | [ecetaueres) créée & la meme époque, notamment fans le matériel non bling. ILS FURENT PENDUS DIX PAR DIX, TANDIS QU’A LA TERRASSE DU CAF! QUELQUES SS SIROTAIENT UN RAFRAICHISSEMENT oe Un Spittre ext photographie lors dun strafing sur un conv allemand. Ce hareslement férien aura des consequences importantes sur le moral des soldats du Reich. =e aes Wn Sg Wittmann ctson pointer Balthasar Wal sont afte et eg ee eta es ela de matinee premier char britannique et dtu), ce sont 20 Groriwell 4 Shermans Firefly wet denombreax véhicules qul sont implnoyablementdégruits La batale sepoursulit dans levllsgettrne,catcles chars etn faerie, les Dindésbritantiqes tentant de rejoindre la Oe fe. Les Aleman resurat ded rex Fors sous la forme de Panzer IV de la Pancer-Lebr e de Tiger de a1, $5-Kompanie i SS-Faprsturmfrer Ralf Mobius Ente 17h et 23h le 13 juin 1944 es Bri tinnigues da 1/7! Quegadse reranchérent 2a nord vest da vlge tans qo la local subst une ind tablatoque atHGine. Un Panzer IV trois Tiger, dont cela de Wittmann, aaent&t immabilts. La progres sion allie avait téBoquée et Wittmann ast permis de fenaatad SITUATION OPERATIONELLE AUTOUR DE VILLERS-BOCAGE Por-en-Bassin [ero Vinay shee eC cy eee eel Cee ee er eae ae a Ceneneaerty Cea eter Eran er a ee ey Peace eee eee ered ee ee ets Se ea eee eer ee eee ee) ‘et devient chef de peloton lors des campagnes de Gréce Sree Barbarossa » dans le Groupe d Armé rT ee eats ets Se ee Peer et oa Et et oes eee ee et a Reseed et a ee oes fee een aces eee eee ea enter + LEGENDE Front du 1 jun 1944 A Front du 12jin 1948 a AS bsrecy Sea pret eae) eee ere seen ee eee ey ee Pee eran Cane ore etree SC ear aT} eee en en ees eer onereter eet ster t pe ete eee eee ae a ae eee eee ee ners eee ee eet cee eet nee eer ne eat et pietee nent ee ar eer ee alors aux mains des Canadiens suite &opération « Totalize » Sept Tiger Pee ee eee ea) et quelques Panzer V et StuG IV, sont vitimes dune embuscade tendue ee eer Armoured Brigade et du Squadron 8 du 144° Royal Armoured Corps eet ts anny cere fy » du 3. Troop, Squadron A epee Dautres versions indiquent que le Tiger aurat été la vietime Jette de Hawker « Typhoon ».Tout Néquipage est tué et entorré i, Balthasar Well était absent et survvra Une ultime remarque s'impose désormais. En Normandie, les Allemands adoptérent ne tactique qui réduisit néant les chances ~ deja bien minces ~ de remporter une vic- toire su les Aliés En effet, la Luftwaffe ne se montra point ete fut de méme pour la Kriegsmarine, et notamment les U-Boot; le service de renseignement fut déficient, avec une Abwehrsurle point d’étre démantelée, tout comme le service météorologique. De plus, ls rvalités et un systéme ‘de commandement inadapte émergerent, alors qu’aux plus bas niveau la tactique lisant une grande liberté & lini tiative personnelle avait été payante, Hitler voulut tout rs épaulé en ce sens parses généraux les plus fide fini par vouloir tout et son contraire. Ce ne fut que le 15 juillet, quand les effets de Fortitude eurent porté définitiverent leurs fruits, que les unités dela 15. Armee auittérent le secteur de Calis. Trop tard. Un char britannique A 27 Cromul détrutlors de attaque de Wieemann sur Vers Booage. Wietmann réussit alors Fexpoit ‘de ditruir toute une colonne bindéealiée et de retarder de pluscuree heures une avance massive ds forces ‘de Montgomery sur le flane drt du rant allemand. Et ce, on atcaquant avec gon seul char lors du premior assaut. 1s lors de travaux de terrassement en 1983 et leurs restes eee eee ee ee Paper Cea toe Pc en ee eT ae ernest er eat Peeters eee EEE aI ADROITE Michael Wittmann sur son char Tiger Héros du front de est, aenenpiersent barat ene mtr eo ts CE REMIT USS.) Pe eet Pome rn Denis VIENAIS, Hstorienspécialste des cofts dX stele Les Vergeltungs LES BOMBES VOLANTES OE HITLER c: de jeunes ingénieurs et mathé- smaticiens allemands fondent associa tion Verein fir Raumschiffahre (Asso- ciation. pour les voy ns Vespace). Le capitaine Dornbe s'en rapproche Dans 1a nuit du Ae ac ip join Set els Rear eee | deel des een pe bourdonnement se fait entendre dans le ciel du Kent. | fans cs dries tt cnc pu Aprés quelques secondes de silence, une explosion | ficier propose a ces ho a. i e tn ree tal programme de recherche, mais seul Wernher von Braun & l’origine indéterminée se produit. Un projectile tg gwar egret non identifé s’écrase dans un champ prés de Swanscombe. spars en deux equips la pre tral pore peu de, tenes Se a ae

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