Vous êtes sur la page 1sur 58

Le commerce international

1
 Le commerce international est l'ensemble
des activités commerciales requises pour
produire, expédier et vendre des biens et des
services sur la scène internationale, à partir
de la production jusqu'à la consommation.
 Le commerce international, C’est aussi le
terme qui inclut le commerce, l'importation et
l'exportation de biens et des services, et les
investissements étrangers.

2
• Le commerce international s’est développé à
partir du XVIe siècle, sous l’influence
combinée de l’essor du commerce maritime,
de la découverte du Nouveau Monde et de
l’organisation de nouvelles méthodes de
production.

3
• A l’origine de la libéralisation de l’économie, la
théorie de l’avantage absolu.
• En effet, en 1776, Adam Smith, en
s’interrogeant sur les fondements du
commerce, sur le pourquoi des échanges et sur
l’intérêt pour les nations de commercer,
formalise la première théorie économique
favorable à l’échange.

4
• Tout pays a intérêt à participer à l’échange
s’il produit un bien ou un service à moindre
coût que ses concurrents.

• Dans son modèle de raisonnement, si


chacune des nations dispose de ce type
d’avantage dans la production d’au moins un
bien, il trouve un intérêt à participer à
l’échange.

5
• Ce corpus théorique va être enrichi par un
autre économiste du courant classique, David
Ricardo. En dépassant la loi de Smith, il
établit la théorie de l’avantage comparatif.
• Cette théorie repose sur une comparaison des
coûts de production entre deux pays. Car pour
lui, même en l’absence d’avantage absolu, un
pays peut se spécialiser dans une production
dès lors qu’il y possède un avantage
comparatif.
6
Le protectionnisme
• Le protectionnisme est une doctrine économique qui
recherche les moyens de protéger l’économie
nationale de la concurrence étrangère.

• Il repose sur la conviction que l’échange


international est en quelque sorte un jeu à somme
nulle dans lequel les gains des uns sont
nécessairement la contrepartie des pertes des autres.

7
• On distingue généralement deux types d’instrument
des mesures protectionnistes :

Les barrières non Les droits de douanes


tarifaires Ou barrières tarifaires

8
Les barrières non
tarifaires

Les Les
Les accords
accords de
Les
Lesquotas
quotas:: Lesprohibitions
prohibitions:: de
limitation
limitation::
Constituent une Les
Les partenaires
partenaires
Constituent
Constituent Constituent une
interdiction commerciaux
commerciaux peuvent
peuvent
une
une limitation
limitation interdiction
d’importation négocier
négocierune
unelimitation
du
dumontant
montantdesdes d’importation (la
(la limitation
non-conformité des échanges.
exportations.
exportations. non-conformitéaux
aux des échanges.
normes).
normes).

9
Le libre échange

• Le libre échange correspond à une doctrine


économique, préconisant la liberté du
commerce entre les nations et la suppression
de toutes les entraves aux échanges.

10
L’environnement international

11
Le point de départ de cette approche est le
phénomène d’internationalisation des
économies. Ce phénomène est en relation avec
les échanges internationaux, ayant pris une
ampleur croissante et se développant dans tous
les domaines : marchandises, capitaux, savoir et
technologie, culture.

12
L’internationalisation se matérialise par une

interdépendance des économies. Le monde est

considéré comme un système interconnecté,

composé de multiples éléments ayant chacun

un rôle et exerçant une fonction d’influence

plus ou moins forte sur l’autre.

13
Les entreprises, les groupes d’entreprises, les

pouvoirs publics y tiennent les premiers rôles

mais ces acteurs sont visiblement inégaux en

dimension et en puissance ; se pose donc le

problème de l’arbitrage de leur dialogue ou de

leur pouvoir respectif.


14
Dans ce cadre, on est sensé prendre en
considération deux types de forces : celles
impulsées par le marché (forces anonymes de
l’offre et de la demande) d’une part, celles
résultant de négociations (et des rapports de
force qui les sous-tendent) visant à organiser la
vie sociale en corrigeant les résultats pas
forcément harmonieux d’une économie de
marché, d’autre part.
15
Pour y parvenir, le responsable doit faire face à
la contrainte découlant du rythme accéléré pris
par les changements, rendant le savoir acquis
rapidement obsolète.
Cette situation découle de la nature de
l’information, ayant un caractère incomplet et
coûteux.
Par conséquent, Les décisions prises dans un
contexte marqué par l’incertitude ont toutes
chances d’être au moins partiellement erronées.
16
1. La mondialisation de l’économie
2. Les facteurs de développement du commerce
mondial

3. Le cadre institutionnel des échanges

internationaux

17
1. La mondialisation de l’économie

•A.    L’évolution du commerce mondial

•B. La structure des échanges par nature

•C. La structure géographique des échanges

18
1. La mondialisation de l’économie

19
Les économies sont actuellement centrées vers
l’extérieur et dépendantes de l’extérieur :
pour l’écoulement des produits (contraintes de
débouchés) ;
 pour l’obtention de biens indispensables
(contraintes d’approvisionnement) ;
 et pour le choix même des techniques de
production. 20
Ce phénomène s’est accéléré depuis les années
quatre-vingt, en particulier sous l’effet du
développement des investissements
internationaux, de la délocalisation de la
production et de l’essor des firmes
multinationales et transnationales.

21
L’ampleur de cette ouverture des économies est
perceptible à tous les niveaux. La production de
biens de n’importe quelle nature nécessite le
plus souvent l’incorporation d’un nombre
important d’éléments de fabrication ou de
matières provenant de l’étranger.

22
Ce mouvement d’intégration internationale

concerne les pays développés et ceux en voie de

développement (la forme extrême d’une hyper-

spécialisation).

23
Le haut degré d’internationalisation des

économies nationales explique l’importance,

l’intérêt et la complexité de ce domaine

fondamental qu’est le commerce international.

24
A. L’évolution du commerce mondial

L’économie mondiale s’est engagée depuis longtemps

dans un processus de libéralisation et d’ouverture,

ayant donné naissance à un modèle planétaire basé sur

la déréglementation, la concurrence, la technologie et

surtout la primauté de l’information comme atout majeur

dans la compétition internationale.

25
•les échanges internationaux continuent à progresser à

un rythme plus rapide que la production.

•Les produits manufacturés représentent le secteur le

plus dynamique du commerce mondial grâce aux

exportations de machines, de bureau et d’équipements

de télécommunications.

26
Cette tendance s’explique par :
 L’intégration croissante de l’économie des pays
industrialisés et le développement du commerce intra-
branche ;
La division internationale du travail et le poids
croissant du commerce intra-firme.

27
les causes de cette expansion rapide du commerce

mondial sont de trois ordres :

•la bonne santé de l’économie mondiale ;

• l’accroissement des importations des pays en

développement ;

• l’expansion du phénomène de sous-traitance.


28
B- La structure des échanges par nature

L’analyse de ce point passe par les constats suivants :

Jusqu’à une période récente, les exportations de PVD

étaient composés à plus des deux tiers de produits

primaires (produits agricoles, énergétiques et miniers).

A l’inverse entre 70% et 80% des ventes des pays

développés étaient (et sont toujours) constitués de

produits manufacturés.
29
les échanges des pays industriels entre eux reposent
essentiellement sur le commerce de produits similaires
(biens d’équipement, produits de grande
consommation, etc.). La spécialisation des pays
industriels est diffusée : chacun d’eux importe et
exporte simultanément un grand nombre de produits
(échanges croisés de produits similaires).
La spécialisation des PVD est au contraire très
poussée : la plupart d’entre eux n’exportent qu’un petit
nombre de produits, parfois même un seul.
30
On assiste depuis une dizaine d’années à une remise
en cause de l’ancienne division internationale du
travail, qui assigne aux PVD un rôle quasi exclusif de
fournisseurs de matières premières et d’importateurs
de produits manufacturés, et l’instauration d’une
autre, à travers l’industrialisation rapide de quelque
PVD, principalement les nouveaux pays industrialisés
(NPI).

31
A l’ancienne DIT, fondée sur l’échange de produits
de base contre des produits manufacturés, s’est
substituée un nouveau partage entre le Nord et le Sud :
celui de la production fortement utilisatrices d’une
main d’ouvre abondante et bon marché dans les PVD
contre des produits à haute technologie, incorporant
beaucoup de capital en provenance des pays
développés.

32
La configuration d’ensemble des relations Nord-Sud
n’est pas neutre. Elle infléchit des rapports de pouvoir à
l’avantage des pays industriels, en raison :
– De leur statut de client potentiel et primordial des
PVD et donc de leur influence prépondérante sur la
demande de matières premières ;
– De leur position prééminente dans la production de
nombreux produits de base et, corrélativement, de leur
possibilité d’action directe sur l’offre de ces produits.

33
Les pays du tiers monde sont structurellement dans

une position de plus grande vulnérabilité. A l’opposé

des pays développés, ils sont hyper-spécialisés, ce qui

les rend très dépendants des marchés internationaux.

34
L’état des rapports de force entre le Nord et le
Sud est, en quelque sorte, inscrit dans les
structures du commerce international :
Le commerce de produits manufacturés
progresse plus rapidement que celui des
matières premières minières ou agricoles. Les
produits manufacturés représentent plus de
72% des exportations mondiales.

35
C- La structure géographique des échanges

a)  Une concentration des échanges mondiaux


dans trois zones, à savoir l’Europe, l’Amérique
du Nord et l’Asie, principalement le Japon, la
Chine et l’Inde.
En effet, 70% du commerce mondial s’effectue
entre pays industrialisés. 4/5 des échanges
internationaux ont pour origine et/ou
destination l’un de ces trois pôles. 36
b) Une avancée spectaculaire des pays du Sud-
Asiatique dans le commerce mondial (on constate
une montée en puissance de l’Asie du Sud-Est et de
la Chine, particulièrement).
Cette zone fascine par son hyper-productivité, sa
capacité d’épargne et d’investissement et ses
performances technologiques. Elle inquiète par son
agressivité commerciale, son ascension économique
et l’internationalisation croissante de ses
entreprises qui s’accaparent, dans le commerce
mondial, des parts de marché de plus en plus
appréciables. 37
la réussite de ces pays repose d’abord et avant
tout sur la qualité de la formation et de
l’éducation, le niveau de qualification
professionnelle de la population, l’appropriation
de la science et de la technologie, le tout
s’appuyant sur des structures étatiques
performantes, une cohésion sociale et un sens
très élevé de justice et d’équité. 38
    c) Une marginalisation de certains pays du
tiers-monde qui ont du mal à assurer leur
décollage économique. Les pays à très faible
revenu n’ont guère de chance de pouvoir résister
à la pression exercée par les économies
dominantes et par les nouveaux pays
industrialisés.
 
L’ouverture des marchés peut constituer un
facteur favorable au développement à condition
que des règles soient fixées pour protéger les
plus faibles.
39
2. Les facteurs de développement du
commerce mondial

40
a. La généralisation de la déréglementation

b. Le progrès technologique

41
a. La généralisation de la déréglementation

Conçu initialement comme une sorte de libération, ce


phénomène avait pour objectif de revenir aux valeurs
traditionnelles de liberté d’entreprendre et d’innover
dans un système libéral de plus en plus concurrentiel.

42
Pour y parvenir, Il s’est avéré nécessaire de supprimer

les entraves administratives et réglementaires et

d’abolir progressivement tous les obstacles à la libre

circulation des capitaux, des marchandises et des

services.

43
b. Le progrès technologique

La technologie constitue un atout majeur dans la


compétition internationale et la promotion des
échanges. En effet, le progrès technologique dans le
cadre des moyens de transport et les
télécommunications ont profondément bouleversé
l’organisation de l’économie mondiale.

44
Sous leur impulsion, le monde tend à devenir un
village sans frontières. Un nombre de plus en plus
croissant de biens circule librement à très longue
distance, y compris les produits alimentaires
périssables, grâce aux innovations combinées du
transport et de la conservation. Le commerce de
fruits et légumes s’effectue désormais entre
continents éloignés.

45
la généralisation des télécommunications par satellites

permet la circulation rapide des flux financiers et la

connaissance instantanée d’une multitude

d’informations en tous les points du globe.

46
Cette situation comporte des risques contre lesquels les

pays devront se prémunir. Cette révolution pénalise

lourdement les pays les moins avancés dont la

structure ne permet pas d’accéder de manière

égalitaire à l’information.

47
3. Le cadre institutionnel des échanges
internationaux

48
1. les organisations internationales

•Les organisations à vocation commerciale


•Les organisations à vocation financières
•La chambre du Commerce
International (CCI)

49
•Les organisations à vocation commerciale

a. le GATT et l’OMC ;

b. La CNUCED  (Conférence des Nations Unies

pour le commerce et le développement) ;

c. L’OCDE  (Organisation de coopération et de

développement économique).

50
Le GATT et l’OMC : ont pour objectif le
développement du libre échange.
Dans le cadre du GATT, un accord a été établi,
reposant sur quatre principes :
Le principe de la non-discrimination entre les
États signataires ;
 l’abandon progressif des droits de douane ;
L’abolition des restrictions quantitatives ;
L’interdiction du dumping et des subventions
à l’exportation. 51
La CNUCED a pour objectif de favoriser le
développement du Tiers-monde.
L’OCDE : centre d’étude et de
concertation entre pays développés. Il analyse
la conjoncture économique, formule des
recommandations en termes de politique
économique et d’aide au développement.

52
•Les organisations à vocation financières 

1. Le FMI (combattre les désordres monétaires internationaux) ;


2. La Banque mondiale (consent des prêts à des conditions
privilégiées aux pays du tiers-monde) ;
3. La BERD (la banque européenne pour la reconstruction et le
développement) : a pour vocation de favoriser la transition vers
l’économie de marché des pays d’Europe centrale et orientale
engagés dans un processus de démocratisation. Il participe au
financement des projets d’investissements émanant du secteur
privé.
53
•La chambre du Commerce International

Son objectif est de faciliter les échanges internationaux


et de promouvoir la liberté contractuelle face à
l’interventionnisme des États et la rigidité des
réglementations.
Elle vise :
 à réaliser un degré de normalisation et de
standardisation dans le domaine des pratiques et des
usages commerciaux ;
À offrir une assistance technique et professionnelle
aux entreprises internationales.
54
2. Les accords interrégionaux

55
Les accords commerciaux régionaux peuvent
permettre des formes plus au moins avancées
d’intégration économique. On distingue en effet
cinq degrés d’intégration :

56
•La zone de libre-échange : zone au sein de laquelle
les marchandises circulent librement (absence de
barrières tarifaires et non tarifaires), chaque pays
membre conservant son système douanier vis-à-vis
des pays tiers ;

•L’union douanière : zone de libre-échange


accompagnée de l’adoption d’un tarif douanier
commun à l’égard des pays tiers ;

57
•La marché commun : union douanière complétée
par la libre circulation des personnes, des services
et des capitaux ;
•L’union économique : marché commun doublé
d’une harmonisation des politiques économiques ;
•L’intégration économique : marché unique doublé
de l’unification des politiques économiques et
sociales.
58

Vous aimerez peut-être aussi